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  • Piperade toulousaine façon crumble

    Ingrédients pour 4

    4 tomates bien mûres; 3 courgettes: 1 aubergine

    1 poivron rouge; 1 oignon jaune, 1 oeuf

    60 g de farine; 60 g de beurre de baratte AOP mou

    40 g de fromage râpé; 1 branche thym; 1 c. à soupe de huile d’olive

    Pelez et coupez finement l’oignon avant de laver tous les légumes.

    Épluchez les tomates. Coupez les bouts des courgettes, divisez-les en deux dans le sens de la longueur, puis retirez les pépins à l’aide d’une petite cuillère. Découpez par la suite tous les légumes en petits dés (cela s'appelle une brunoise de légumes)

    Préchauffez le four à thermostat 6.

    Faites chauffer l’huile d’olive dans une sauteuse et faites-y revenir l’oignon pendant 8-10 minutes.

    Ajoutez ensuite les dés d’aubergine, de courgettes et de poivron. Laissez cuire à feu moyen pendant environ 15 minutes en mélangeant régulièrement. Après ce délai, incorporez les dés de tomates et le thym. Assaisonnez avec du sel et du poivre. Battre un œuf en omelette et rajoutez. Remuez et laissez mijoter pendant 5 minutes.

    Pendant ce temps, occupez-vous de la pâte à crumble. Mélangez le fromage râpé, la farine et le piment d’Espelette dans un saladier. Incorporez le beurre mou en morceaux et malaxez du bout des doigts pour avoir une texture sableuse.

    Disposez ensuite les légumes dans un plat à gratin familial ou de petites cocottes allant au four avant de les recouvrir de crumble.

    Faites cuire au four pendant environ 25 minutes jusqu’à ce que le crumble soit doré.

    Servir avec du jambon de Bayonne.

  • Omelette  a la cansalade et champignons des bois

    Je vous rappelle que toutes les recettes que je vous donne ici, je les réalise depuis.... un max de temps!

    Ingrédients

    300 g de champignons; 100 g de poitrine salée; 6 oeufs

    3 gousses d'ail hachées; 1 cuillère à soupe de crème

    Persil frais haché

    Lavez soigneusement les champignons, les sécher dans un torchon propre, retirer le pied puis les couper en 4.

    Coupez la cansalade en lardons; Faites chauffer une poêle en tôle sur le feu avec une grosse cuillère à soupe de graisse de canard. Faites sauter les lardons puis les champignons Lorsque ils sont cuits et dorés ajouter l'ail haché. Poursuivre la cuisson 2 minutes en remuant de temps en temps.

    Cassez les oeufs et les battre en omelette. Rajoutez le sel et poivre. Versez le tout dans la poêle. Laissez cuire feu moyen 7 mn d'un côté. Glissez un plat vraiment plat sur la poêle et retournez d'un coup sec puis remettre la poêle sur le feu, cuire encore 3 à 5 mn

  • C'est le poireau qu'il vous faut!

    Toujours -très souvent- une recette et des astuces en bas de page

    Certains de ses composés bénéfiques sont bien étudiés. Les bénéfices du poireau sont proches de ceux de l’oignon et de l’ail. Le poireau est particulièrement riche en fibres qui favorisent le transit, mais aussi en potassium, favorable à la santé artérielle et osseuse. Il contient aussi des composés soufrés anticancer.

    Les bénéfices des fibres prébiotiques

    100 g de poireaux crus contiennent surtout de l’eau (83 g), mais aussi 1,5 g de protéines  et 2,68 g de fibres. En particulier, les poireaux sont une source de fibres prébiotiques, qui favorisent de bonnes bactéries intestinales et contribuent à la santé du système digestif. En 2017, une étude sur des rats a montré que la consommation de fibres alimentaires prébiotiques favorise la qualité du sommeil; les prébiotiques auraient un effet relaxant.

    Une source de vitamines et de minéraux

    100 g de poireaux contiennent 59 mg de calcium, 2,1 mg de fer, 28 mg de magnésium et 180 mg de potassium. Ce contenu en calcium, magnésium et potassium favorise la santé osseuse. Les vitamines présentes sont en particulier les vitamines A (83 µg pour 100 g), C (12 mg), B6 (0,233 mg).

    Des propriétés cardioprotectrices et anticancer

    Les poireaux sont une source de polyphénols antioxydants, dont le kaempférol. Ce flavonoïde, présent aussi dans d’autres légumes verts à feuilles, comme le chou ou le brocoli, aurait différents bénéfices pour la santé: il est associé à une réduction du risque de maladies cardiovasculaires et de cancers notamment. D’après une revue de littérature sur le kaempférol, lui et certains de ses glycosides possèdent des activités anti-inflammatoires, antimicrobiennes, anticancéreuses, cardioprotectrices, neuroprotectrices, antidiabétiques, anxiolytiques, analgésiques et antiallergiques.

    Des études épidémiologiques ont montré une relation inverse entre la consommation de kaempférol et le cancer : le kaempférol agirait en augmentant les défenses antioxydantes de l’organisme contre les radicaux libres, qui favorisent le développement du cancer. Au niveau moléculaire, le kaempférol modulerait des éléments clés dans les voies de transduction du signal cellulaire liées à l'apoptose, l'angiogenèse, l'inflammation et la métastase. Le kaempférol inhibe la croissance des cellules cancéreuses et l'angiogenèse et induit l'apoptose des cellules cancéreuses.

    Antioxydant et antimicrobien

    Les poireaux contiennent aussi de l’allicine, un composé organo-sulfuré présent également en bonne quantité dans l’ail et l’oignon. L’allicine possède des propriétés antioxydantes et antimicrobiennes (antibactériennes, antifongiques, antiparasitaires et antivirales).

    Pour bénéficier au mieux des atouts santé des poireaux, il vaut mieux les blanchir rapidement ou les faire cuire à la vapeur. Ce sont les deux modes de cuisson qui préservent le mieux leurs composés antioxydants d'après une étude belge. Faire cuire le poireau à l'eau bouillante entraîne en revanche une fuite des composés protecteurs.

    Comment choisir, conserver et consommer le poireau ?

    Il est préférable de choisir un poireau frais, lisse avec de belles couleurs et un feuillage dressé.

    Il faut vérifier qu'il possède

    Des racines fournies,

    Un fût droit, ferme, le plus blanc possible et sans meurtrissure,

    es feuilles bien vertes, sans brisure ni meurtrissure.

    Le poireau cru se conserve un peu moins d’une semaine dans le bac à légumes du réfrigérateur.

    Veillez à couper le haut des feuilles avant de les conserver.

    Après cuisson le poireau se conserve environ 2 jours dans une boîte hermétique.

    Comment le cuisiner?

    Avant de le cuire, il faut le préparer.

    Il faut trancher les racines et le haut des feuilles, puis ouvrir le poireau en quatre en retirant les feuilles abîmées. Fendre le poireau en deux pour pouvoir bien le laver par la suite, vous pouvez le laisser tremper dans l’eau légèrement vinaigrée pour faciliter le nettoyage, notamment s'il vient du jardin.

    Vous pouvez déguster le poireau cru lorsqu’il est jeune et très tendre, mais le plus souvent il se consomme cuit dont:

    10 minutes à la vapeur (pour conserver le maximum de ses nutriments)

    15 minutes à la casserole: les faire braiser avec un peu de beurre ou d’huile de coco

    10 à 15 minutes au wok ou à la poêle: après les avoir finement émincés faites-les revenir avec un peu d’huile

    10 minutes à l’eau bouillante: vous pouvez aromatiser l’eau avec des herbes aromatiques

    C’est un légume typiquement d’hiver, il se trouve présent dans beaucoup de soupes pour son délicat arôme, mais il existe bien d’autres manières de l’accommoder :

    En gratin : avec des brocolis ou du chou-fleur,

    Pour accompagner une viande, une volaille ou du poisson. Il accompagne à merveille les coquilles St Jacques en fondue.

    En entrée avec une vinaigrette ou du fromage blanc

    En tarte salée, avec des lardons.

    Pour limiter le gaspillage, vous pouvez utiliser les feuilles vertes que vous avez préalablement coupées pour réaliser un bouquet garni ou dans les soupes et potages.

    FONDUE DE POIREAUX

    150 g de poireaux en rondelles par personne; 25 cl de crème fraîche, sel, poivre

    Coupez les poireaux en rondelles et mettre directement dans la casserole, versez la crème fraiche liquide, salez, poivrez, faire cuire 15 m à feu moyen, salez, poivrez.

    Pour une sauce plus onctueuse, rajoutez une cuillère à café bien pleine, de fécule de maïs, 5 m avant l'arrêt de la cuisson. Vous pouvez la délayer dans un bol avec un peu du jus de la cuisson. A partir de là, surveillez en remuant ou en baissant un peu le feu.

    Vous pouvez aussi, rajouter du fromage râpé au même instant de cuisson.

    Servez saupoudré de persil haché. Pour accompagner des viandes de porc grillées.

    Chez nous, on le consommait avec une vinaigrette comme des asperges!

  • Blanquette de dinde express

    Pour ceux qui n'ont jamais le temps!

    Ingrédients

    2 escalopes de dinde; 1 bouillon de volaille fait maison, bien sûr!

    1 oignon; 2 carottes, 1 poignée brocolis

    1 gousse d’ail, 15 cl de crème fraîche

    1 poignée de feuilles de laurier sauce fraîche (les feuilles sèches sont plus puissantes, n'en mettez pas trop).

    Sel, poivre

    Tout d’abord coupez vos escalopes de dinde et émincez l’oignon et l’ail. Coupez les carottes et les brocolis en morceaux.

    Dans une casserole, faites cuir les escalopes dans un peau d’eau. Ajoutez les ingrédients qui ont été coupés. Mettez le bouillon de volaille et les feuilles de laurier sauce. Salez, poivrez. Faites mijoter 15 minutes.

    Versez la crème fraiche. Remuez.

    Laissez encore mijoter si vous l'estimez. Plus cela cuit, plus c'est bon.

    Bien sûr, vous pouvez remplacer par des râbles ou cuisses de lapins, poulet, etc...

  • Riz aux petits pois

    Plat rapidement réalisé.

    Pour 4 personnes

    150 g de dés de jambon label rouge, 300 g de riz de Camargue cuit, 50 g de petits pois cuits (dans un pot de verre), 2 œufs

    1 carotte épluchée et coupée en petits cubes; 1 filet d'huile; 2 oignons nouveaux

    Sel et poivre

    Dans une poêle, faites revenir la carotte coupée en cubes 5 minutes. Ajoutez les dès de jambon, et l'oignon nouveau ciselé (gardez le vert pour la décoration) et faites revenir 2 minutes.

    Ajouter le riz déjà cuit, bien mélanger, ajoutez les petits pois, salez et mélangez.

    Verser alors les œufs battus sur le riz directement et mélanger pour que l'œuf se répartisse bien sur tout le riz. Poursuivre la cuisson 3 minutes.

    Assaisonnez du sel et du poivre si nécessaire. Terminez par de l'huile de noix ou noisette (ces huiles ne doivent JAMAIS être cuites).

    Vous pouvez remplacer le jambon blanc par du jambon de Bayonne (ne pas le faire rissoler); vous pouvez saupoudrer dans l'assiette de fromage râpé.

  • Vieillissement: les risques d'une mauvaise santé bucco-dentaire

    La mise en bouche d’un aliment constitue la toute première étape d’un processus conduisant à l’assimilation des nutriments par l’organisme. L’action des dents et des muscles masticateurs déstructure alors l’aliment en petites particules, qui sont humidifiées et agglomérées par la salive pour former un bol alimentaire pouvant facilement être avalé. Or l’âge impacte à la fois l’état des dents et le flux de salive…

    Lorsqu’on vieillit, l’émail dentaire a en effet tendance à s’user, les gencives à se rétracter, la production de salive à diminuer. Les dents deviennent alors plus vulnérables aux caries et peuvent se déchausser. Et il est alors parfois difficile, voire douloureux de manger, ce qui peut conduire les personnes âgées à éviter certains aliments – notamment s’ils sont durs, filandreux, ou secs.

    Malheureusement, ces évitements sont susceptibles d’entraîner des carences et un état de dénutrition. Il est donc essentiel de développer une offre alimentaire à la fois appétissante et adaptée à l’état bucco-dentaire de nos aînés.

    Les dents, pour bien mastiquer

    L’un des changements les plus évidents du vieillissement, c’est souvent la perte de dents. En menant l’enquête en Allemagne auprès d’un peu plus de 900 jeunes adultes (35-44 ans) et d’un millier de seniors (65-74 ans), des chercheurs ont constaté que les premiers avaient en moyenne 25 dents (± 4) tandis que les seconds n’en avaient plus que 14 (± 10). Au total, 23 % des seniors avaient perdu toutes leurs dents.

    Si certaines personnes âgées remplacent leurs dents manquantes par des implants ou des prothèses, d’autres ne le font pas, ou préfèrent ôter leur dentier au moment du repas. Et qu’il y ait ou non des dents de substitution, la perte des dents d’origine a un impact délétère sur la prise alimentaire.

    Test de la carotte.

    Cet effet est illustré par le résultat d’un test simple, utilisé dans notre laboratoire. On demande à des volontaires de mâcher une rondelle de carotte soigneusement calibrée, et de la recracher juste avant de l’avaler. On constate alors que les particules sont moins nombreuses et plus grosses quand des dents ont été perdues.

    De fait, avec la perte de dents, la force de morsure diminue et le cycle de mastication est moins bien adapté à la texture des aliments. Les personnes se plaignent de difficultés à mastiquer certains aliments et peuvent diminuer leur consommation de fruits et légumes, de viandes et de fruits secs.

    Le rôle méconnu mais crucial de la salive

    Une fois l’aliment dégradé en particules, la salive agglomère le tout en un bol alimentaire facile à avaler. Elle intervient également dans la perception des sensations orales induites par un aliment (son goût, sa viscosité, sa jutosité, son astringence) et contribue ainsi au plaisir que l’on ressent en mangeant. Enfin, elle nettoie la bouche en éliminant les particules résiduelles, protégeant alors nos dents et nos gencives des agressions bactériennes.

    Chez la personne âgée, la perte de dents ou la prise de certains médicaments peut entraîner une diminution du flux salivaire et une sensation de bouche sèche. Indépendamment de ces facteurs, nous avons récemment observé une diminution du débit salivaire avec l’âge: chez des seniors de plus de 70 ans, il est inférieur de 38 % à celui d’adultes plus jeunes (22-55 ans).

    Ce manque de salive peut induire des sensations déplaisantes de sécheresse buccale, une difficulté à former le bol alimentaire ou la présence de particules résiduelles collantes. Bien qu’encore peu étudiée, une baisse de flux salivaire semble associée à une baisse d’appétit, à un déséquilibre des d’apports alimentaires ou à une augmentation du risque de dénutrition.

    Haché, mixé… mais pas toujours appétissant

    Les aliments hachés, mixés, voire réduits en purée, sont souvent la seule réponse apportée aux seniors pour qui la mastication pose problème. Or ces aliments sont souvent peu attractifs d’un point de vue visuel, difficiles à identifier et peu savoureux. Enfin, ils peuvent constituer le point de départ d’un véritable cercle vicieux: moins une personne mastique, plus la mastication lui sera difficile.

    Ces dernières années, des progrès ont été faits pour améliorer l’aspect des aliments à texture modifiée, en utilisant des agents texturants (agar agar, carraghénane) et des moules pour " redonner de la forme " aux purées. Sans nier l’intérêt que présentent ces techniques, il convient de rester vigilant quant au contenu nutritionnel et à la digestibilité.

    Enfin, ces développements ne doivent pas se faire au détriment du goût. C’était précisément l’un des enjeux de notre projet AlimaSSens, qui visait à développer une offre alimentaire adaptée aux personnes âgées souffrant de troubles de la mastication et de la salivation.

    Nous avons exploré plusieurs techniques culinaires en 2017, pour obtenir des plats de texture intermédiaire entre une texture standard et une texture mixée. Quatre stratégies se sont révélées prometteuses pour la viande: le recours à une marinade, l’usage d’un attendrisseur, la cuisson en papillote et la cuisson longue durée à basse température.

    D’après les tests que nous avons menés avec un panel de dégustation de 40 seniors, un rôti de bœuf cuit à basse température (80 minutes à 65 °C) est perçu comme moins sec qu’un rôti cuit à haute température (30 minutes à 220 °C). Et des viandes marinées dans une sauce soja, puis cuites à basse température, semblent plus faciles à mâcher.

    En nous appuyant sur ces premiers résultats, nous travaillons aujourd’hui à l’élaboration d’un livre de recettes faciles à mettre en œuvre, adaptées aux capacités orales des personnes âgées tout en restant savoureuses. Ce projet, baptisé Alimadent, entend développer des recettes à partir de techniques identifiées en laboratoire et avec l’aide d’un chef cuisinier. Leur intérêt nutritionnel sera validé par l’analyse des nutriments et micronutriments des plats proposés. Des tests de dégustation seront menés avec des personnes âgées souffrant de troubles bucco-dentaires, pour tester leur acceptabilité.

    Nous espérons que ce livre de recettes, qui sera gratuit, permettra d’aider les personnes âgées à améliorer leur quotidien alimentaire et à prévenir d’éventuelles carences. Il pourra en outre sensibiliser le grand public à l’importance d’une bonne hygiène bucco-dentaire et à la nécessité de rendez-vous réguliers chez le dentiste.

    Claire Sulmont-Rossé

    Gilles Feron

    Centre des Sciences du Goût et de l’Alimentation (AgroSup, CNRS, INRAE, Université de Bourgogne Franche-Comté), Inrae

    1 article de The Conversation France

    CC BY ND

  • Fruits et légumes

    Si la chair des légumes, gorgée de vitamines, a des vertus bénéfiques, on oublie souvent que leur peau, riche en bons nutriments, en a aussi. Alors peut-on les consommer en toute sécurité.

    La peau et la partie de la chair située sous la surface des légumes frais sont plus riches en vitamines, minéraux, polyphénols, fibres et antioxydants que la chair elle-même.

    La coloration de leur peau est essentielle: plus le légume est foncé, meilleur il est. Privilégiez donc les courgettes, poivrons, concombres bien verts et les tomates, betteraves et poivrons bien rouges.

    Quelles précautions prendre ?

    Malheureusement, si la peau des légumes contient beaucoup de nutriments bénéfiques pour la santé, elle est également concentrée en pesticides, particulièrement présents à la surface des végétaux.

    Il faut savoir que l'on trouve des pesticides dans tous les fruits et les légumes, même s’ils sont issus de l’agriculture biologique (AB), mais en quantité beaucoup moins importante. Ceux qui en contiennent le plus sont les carottes, les pommes de terre et les poireaux.

    Les pesticides ont raison de nous faire peur…

    Aussi appelés produits phytosanitaires, ils regroupent des herbicides, des fongicides, des insecticides, des rodenticides (contre les rongeurs) et des molluscicides (contre les escargots).

    Les nitrates, quant à eux, représentent de grands toxiques neurologiques, même s’ils empêchent le développement des parasites sur les végétaux.

    Les légumes cultivés en agriculture biologique ne contiennent que très peu de pesticides. Les producteurs ont besoin de protéger leurs cultures face aux "bio-agresseurs" (herbes, maladies, insectes), mais, à la différence de l’agriculture conventionnelle, ils n’utilisent pas de produits de synthèse.

    En AB, les produits autorisés sont le soufre, le cuivre, le spinosad, la deltaméthrine et la lambda-cyhalothrine, pour des usages bien spécifiques.

    Les légumes non bio sont traités avec des produits phytosanitaires toxiques, engrais chimiques et désherbants, destinés à lutter, entre autres, contre les insectes et les moisissures. Méfiez-vous des carottes! Si elles ne sont pas bio, elles concentrent des nitrates. Il vaut donc mieux éviter de manger leur peau.

    Rincez, brossez, grattez: une étape indispensable:

    Vous pouvez consommer les légumes, qu'ils soient ou non bio, sans les éplucher, à condition de les avoir rincés sous l'eau tiède et laissé tremper dans de l'eau bicarbonaté durant dix minutes, brossés, grattés au couteau ou à l’aide d’une éponge abrasive.

    Le rinçage permet de débarrasser les légumes des traces de manipulations multiples entre la cueillette et la consommation, de la poussière, d’une partie des germes et des résidus de pesticides. Ce nettoyage évite également que la chair ne soit infectée par le passage du couteau pendant la découpe des légumes.

    Le plus simple pour garder de beaux légumes et profiter pleinement des bienfaits de leur peau est de les acheter en quantité réduite ou de les consommer rapidement.

    Ne gardez pas vos légumes dans des sacs en plastique car ils ont tendance à macérer et à se gâter plus rapidement dans cet environnement réduit et non aéré. 

    Il faut prendre soin de choisir les légumes mûrs et de les conserver dans le bac du réfrigérateur, sur une courte période. Une peau flétrie indique une dénutrition, donc une perte du taux de vitamines et d'antioxydants. L’idéal est de consommer les légumes crus, mais pour les estomacs fragiles, choisissez une cuisson rapide. Evitez de cuire vos légumes à l’eau car vous perdrez une partie des nutriments dans l’eau de cuisson (préférez le cuit-vapeur).

    Si vous utilisez la cocotte-minute, utilisez pour la cuisson de l'eau en bouteille et gardez ce liquide pour rajouter dans des soupes ou pour diluer une sauce.

    Si vous achetez des légumes surgelés, ne les décongelez jamais dans leur poche plastique: ouvrez et versez dans un saladier en verre. Utilisez ensuite normalement.