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Blog - Page 195

  • Tout est bon dans le cochon!

    Des parasites pour traiter la sclérose en plaques?

    L’ingestion d’œufs vivants d’un parasite intestinal du porc semble avoir un effet positif sur l’évolution de la maladie.

    Il s’appelle Trichuris suis, un parasite intestinal dont l’hôte naturel est le porc, mais qui peut également se plaire dans les entrailles humaines, même s’il ne s’y reproduit pas. Quel intérêt? Eh bien, la seule présence de ce ver dans l’intestin des personnes atteintes de sclérose en plaques aurait des vertus thérapeutiques. C’est du moins ce que semble indiquer une étude pilote présentée au congrès de l’Académie américaine de neurologie 1. Lorsque l’on sait que cette maladie est la première cause de handicap neurologique chez les jeunes des pays industrialisés, la piste mérite d’être suivie. Des travaux antérieurs avaient déjà montré l’efficacité des œufs de ce parasite dans le traitement de maladies inflammatoires chroniques du tube digestif (maladie de Crohn en particulier) 2. Une nouvelle thérapie en vue? Le point avec Patrice Lalive d’Epinay, médecin adjoint au service de neurologie des Hôpitaux universitaires de Genève.

    Utiliser un parasite intestinal pour traiter la sclérose en plaques, est-ce une piste à suivre?

    Patrice Lalive d’Epinay: C’est une piste intéressante. Et des études précédentes ont montré une action de ces parasites contre les maladies auto-immunes du tube digestif. Mais, en ce qui concerne la sclérose en plaques, il ne s’agit que d’une étude préliminaire, certes validée par la Société américaine de sclérose en plaques. Il y a toutefois encore un long chemin jusqu’à ce que ce protocole puisse être validé.

    Ces essais thérapeutiques sont-ils basés sur la théorie hygiéniste selon laquelle des personnes peu exposées aux infections et parasites seraient plus susceptibles de développer des allergies et maladies auto-immunes?

    Une étude israélienne d’Uri Leibowitz a montré, en 1966 déjà, que l’incidence de la sclérose en plaques était liée aux conditions sanitaires dans lesquelles vivaient les gens: plus ces conditions étaient bonnes, plus l’incidence de la maladie était élevée. On observe que les maladies auto-immunes sont très peu fréquentes dans certains pays du Sud, quasi inexistantes à l’Equateur, et beaucoup plus présentes dans le Nord où l’hygiène est plus stricte. Cela a été effectivement mis en relation avec les infections et les parasitoses.

    En quoi les parasites pourraient-ils traiter les maladies auto-immunes et en particulier la sclérose en plaques?

    Je ne parlerais pas de traitement curatif mais plutôt d’une modulation du système immunitaire. Dans les maladies auto-immunes, notre système de défense se trompe de cible et agit contre ses propres constituants comme s’il s’agissait d’éléments étrangers à détruire. Dans la sclérose en plaques, il s’attaque ainsi à la gaine de myéline qui entoure les nerfs. La présence de parasites dans l’intestin modifie cette réponse immunitaire et induit une tolérance aux antigènes impliqués dans la réaction auto-immune.

    Quel est le traitement classique de la sclérose en plaques?

    Les traitements visent toujours à modifier l’inflammation, et sont plus ou moins lourds. Ceux de la première génération ont des effets secondaires au moment de leur administration, mais ne posent pas de problème de sécurité. Ceux de la seconde génération, des immuno-suppresseurs, sont bien tolérés, mais peuvent entraîner un risque d’infections.

    Et le traitement avec le parasite du porc?

    Apparemment, il est bien toléré. Les patients doivent prendre deux mille cinq cent œufs toutes les deux semaines pendant trois mois. Il s’agit de larves immatures duTrichuris suis. Elles colonisent temporairement l’intestin, ce qui semble moduler l’inflammation, puis sont éliminées. Comme l’homme n’est pas l’hôte naturel de ce parasite, il ne se multiplie pas chez lui, et il n’y a pas de risque de contamination des proches, selon l’étude préliminaire. Mais, comme je l’ai dit, il est encore beaucoup trop tôt pour dire si ce traitement est sûr et efficace.

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    1. Multiple Sclerosis Journal, Probiotic helminth administration in relapsing-remitting multiple sclerosis: a phase 1 study, J.O. Fleming.

    2. Trichuris suis therapy in Crohn’s disease, R. W. Summers, D.E. Elliott, 1 J.F. Urban, Jr, R. Thompson, and J.V. Weinstock, 2005.

  • Protégez votre santé

    Les colorants à éviter

    Jaune de quinoléine (E104). Ce colorant jaune se trouve surtout dans les sodas et confiseries mais aussi dans certaines confitures et dans les boissons alcoolisées. Il est interdit aux Etats-Unis et en Australie parce que c’est un agent mutagène, potentiellement cancérogène. Le jaune de quinoléine est aussi susceptible de provoquer des réactions allergiques chez les personnes sensibles.

    Azorubine / carmoisine (E122). Ce colorant synthétique rouge que l’on trouve essentiellement dans les charcuteries est interdit en Australie, en Norvège, en Suède et aux États-Unis.

    Amarante (E123). Ce colorant rouge est autorisé uniquement dans les vins apéritifs, spiritueux, y compris les boissons spiritueuses de moins de 15 % d'alcool en volume et les œufs de poisson. Il est interdit aux Etats-Unis, en Norvège, en Russie et en Autriche. Des chercheurs japonais ont établi que l’amarante est génotoxique.

    Rouge Ponceau 4R / rouge cochenille (E124). Ce colorant est utilisé en pâtisserie fraîche ou sèche, entremets, flans, fruits au sirop, confiserie, bonbons, chewing-gum, chorizo. Ce colorant est probablement génotoxique.

    Erythrosine (E127). Ce colorant n’est autorisé que pour les cerises pour cocktail, cerises confites ou bigarreaux au sirop. Le potentiel cancérogène de l’érythrosine est connu depuis de nombreuses années.

    Rouge “allura” AC (E 129). On le trouve dans les sodas, les apéritifs, les saucisses et les viandes pour hamburger. Ce colorant est probablement génotoxique.

    Noir brillant BN (E151). Ce colorant se trouve dans les harengs fumés. Il est interdit aux Canada, aux État Unis, en Finlande, Japon, en Norvège. C’est un agent mutagène et génotoxique.

     

    Les additifs au phosphate à proscrire

    L’Agence européenne des aliments doit réévaluer ces additifs avant le 31 décembre 2018, une tâche à laquelle est assignée une " priorité haute ". Mais compte tenu des études défavorables qui s’accumulent chaque jour, et qui lient l’excès de phosphore à des risques cardiovasculaires, rénaux et maintenant de cancer, nous conseillons de ne plus consommer d’aliments qui renferment ces additifs, afin d’obliger les industriels à changer leurs pratiques. En voici la liste :

    •Acide orthophosphorique (E338)

    •Orthophosphates de sodium (E 339)

    •Orthophosphates de potassium (E 340)

    •Orthophosphates de calcium (E 341)

    •Orthophosphates de magnésium (E343)

    •Diphosphates (E 450)

    •Triphosphates (E 451)

    •Polyphosphates (E 452)

     

    Les autres additifs indésirables

    Nitrate de sodium (E251) et nitrite de sodium (E205). Ce sont des conservateurs très présents dans les charcuteries et les viandes traitées façon charcuteries (volailles…). Ils sont classés comme des cancérogènes probables par le Centre international de recherches sur le cancer (Lyon) en présence d’amines ou d’amides apportés par les viandes ou les poissons. Remplacer les nitrites est certes compliqué; en plus de la belle couleur qu'ils donnent au jambon, ils sont surtout là pour prévenir le développement de la bactérie à l'origine du botulisme (Clostridium botulinum). Il existe des alternatives : probablement plusieurs substances naturelles devront être mises ensemble à contribution (CCMP, lactates, antioxydants...). Comme cela entraînerait un coût supplémentaire pour les producteurs, et une modification des méthodes de production, rien n'avance du côté de la recherche de solutions plus sûres.

     

    BHA (E320). Cet antioxydant de synthèse est considéré comme un cancérogène potentiel par le National Toxicology Program des Etats-Unis.

    Glutamate monosodique (E621). Cet exhausteur de goût se retrouve dans de nombreux plats cuisinés et soupes. Une partie de la population et certains asthmatiques y est sensible et réagit par des symptômes regroupés sous le nom de " syndrome du restaurant chinois ". Les acides aminés excitateurs comme l’acide glutamique et l’acide aspartique sont soupçonnés d’être toxique pour les neurones et de favoriser des maladies dégénératives comme Parkinson.

    Hexaméthylènetétramine (E239). Ce conservateur de synthèse utilisé dans certains fromages contient du formaldéhyde, produit chimique toxique. Il n’est pas autorisé en Australie et Nouvelle-Zélande.

    Orthophénylphénol (E231). Conservateur de synthèse autorisé pour le traitement externe des agrumes, interdit en Australie et Nouvelle-Zélande. Il peut être à l’origine de réactions cutanées et d’inflammation des muqueuses.

    Parabènes (E214-E219). Ces conservateurs pour cosmétiques sont également utilisés comme additifs alimentaires. Certains peuvent se comporter comme des hormones femelles. Plusieurs parabènes alimentaires sont interdits en Australie. A éviter chez les enfants et pendant grossesse et allaitement.

     

  • Nouveau Victor Hugo: toujours plus miam!

    Le marché Victor-Hugo doit démarrer un lifting en 2016 les alentours de la halle bougent déjà autour de plusieurs enseignes alimentaires, dédiant résolument cet espace à la gastronomie.

    Comme prévu, les alentours du marché Victor-Hugo seront dédiés à la gastronomie. Cette situation va bien sûr ravir les gourmands qui d'ores et déjà peuvent apercevoir ces nouveaux locaux en travaux. Des enseignes qui viennent remplacer les boutiques de vêtements haut de gamme qui ont fait durant plusieurs décennies la réputation de ce quartier. Les changements de consommation du public, l'arrivée de chaînes comme Zara, la mode et bien sûr la crise ont sonné le glas de ces enseignes, dont seule subsiste pour l'heure l'emblématique boutique de Sonia Fernandez, faute, il faut l'avouer d'avoir trouvé un repreneur au prix demandé.

    Le quartier avait déjà amorcé sa mutation il y a quelque temps avec la disparition de l'enseigne familiale Miceli, spécialisée dans le costume sur-mesure qui avait laissé sa place à la maison de coiffure Seran-Faugère et sa très belle façade signée Deloche.

    L'Espagne au cœur

    Une exception commerciale dans cet ensemble de l'hypercentre de Toulouse dessiné prochainement autour d'un plateau semi-piétonnier par l'urbaniste Joan Busquets.

    Ainsi l'enseigne Valentino, bien connue des modeuses, va laisser la place à la boutique Casa Marcos, une épicerie fine spécialisée dans le jambon ibérique.

    Éric Marcos, le gérant doit ouvrir courant novembre cette première boutique sur Toulouse : «Je distribue beaucoup pour les professionnels, explique-t-il. Cette épicerie proposera des produits de petits producteurs. On pourra aussi déguster sur place». Une terrasse prévue sur le trottoir viendra agrémenter l'ensemble.

    Décidément on ne manquera pas de jambon ibérique sur le quartier puisque la boutique Viandas de Salamanca, déjà ouverte depuis un an fait les délices de cette spécialité. «Il faut croire que la demande est importante. N'oublions pas que l'Espagne est la sœur de cœur de Toulouse», affirme un professionnel.

    Foie gras et pâtisserie

    Plus loin, là où se trouvait il y a encore peu, l'enseigne Bacquié, la boutique Valette Foie Gras, spécialisée dans les produits du terroir dont la truffe et le foie gras depuis 1920, s'apprête à ouvrir, après travaux.

    Sur l'autre trottoir, le café le Glou-Glou, qui depuis plus d'un an est allé encanailler la rue Bayard, doit laisser mi novembre, là aussi, après travaux, la place à une pâtisserie. Un commerce il est vrai bien plus tranquille pour le voisinage !

    Cet ensemble homogène viendra donc rejoindre l'épicerie fine et brûlerie de café Bacquié, qu'on ne présente plus ainsi que la chocolaterie Pillon. Sans oublier l'enseigne Cabiron Macaron, chocolatier confiseur. Et bien sûr le marché Victor-Hugo, considéré comme le ventre de Toulouse qui verra dans ces nouvelles enseignes alimentaires un complément gourmand aux produits proposés.

     

  • Puisqu'on “récupère“ ceuss de Montpellier, autant parler d'eux!

    Selon Que Choisir, le drive Leclerc de Villeneuve-lès-Béziers est le moins onéreux de France.

    "Vous pouvez faire le tour de la France, partout où il y a un E.Leclerc, il est le moins cher" : l'enseigne tient ses promesses, régulièrement affichées et renouvelées cet été à l'occasion de la campagne estivale. Sur 2 618 produits de marques nationales collectés entre le 8 et 30 juin 2015, dans 3 387 magasins de 10 enseignes nationales, Leclerc était moins cher que Carrefour, Casino, Cora, Simply Market... Sûre d'elle, l'enseigne propose même une application de comparateur de prix, “quiestlemoins cher”...

    L'UFC Que Choisir le confirme, dans son enquête annuelle sur la grande distribution publiée dans le numéro d'octobre, avec 295 000 relevés de prix auprès de 3 639 hypers, supermarchés et drives : Leclerc arrive en tête d'un palmarès qui compare le prix d'un panier moyen de 81 produits dans les grandes surfaces, à 381 €, à égalité avec Géant Casino. C'est même en deçà dans la région, avec un panier moyen à 358 € pour le “champion” de France, le drive Leclerc de Villeneuve-lès-Béziers. Leclerc est le mieux placé dans l'Aude, l'Aveyron, le Gard, les Pyrénées-Orientales.

    Un manque de concurrence en Languedoc-Roussillon

    Autres enseignements de l'enquête, qui a sondé 208 enseignes du Languedoc-Roussillon et de l'Aveyron et leurs rayons “épicerie”, “laitages”, “viande/poisson”, “fruits et légumes”, “boissons” et “hygiène/beauté”, classé du moins cher au plus cher : le panier moyen est plus élevé dans la région qu'en France, il est de 414 € contre 410 au niveau national. C'est dans l'Aude et en Aveyron que faire les courses est le moins cher (408 €), dans le Gard (417 €), l'Hérault (418 €) et la Lozère (422 €) qu'on dépensera plus.

    Pour l'UFC Que Choisir, la région se distingue par de fortes disparités : 126 € d'écart entre le panier moyen relevé au Leclerc de Villeneuve-lès-Béziers et au Monoprix de Montpellier, 125 € de différence avec l'Intermarché de Fabrègues...

    Si le panier a été élargi (81 produits contre 77 relevés il y a six mois), l'enquête publiée cet automne est dans la lignée de celle menée l'hiver dernier : la grande surface la moins chère de la région était alors le Leclerc de Béziers, la plus chère, l'Intermarché de Fabrègues. Et le panier moyen de la région déjà plus élevé que le national. L'explication est simple : "Vous êtes dans une région où la concurrence n'est pas très exacerbée", analyse Grégory Caret, directeur de l'observatoire de la consommation à Que Choisir. Pas un hasard si "les prix sont plus bas dans le grand Ouest, marqué par une guerre des groupes Géant et Leclerc", et les prix les plus élevés à Paris et en Ile-de-France, où "le groupe Casino détient les deux-tiers des mètres carrés de vente".

     

  • La musique populaire des Manivelles occitanes à Saint-Étienne

    L'orgue de barbarie se montre parfois à Toulouse.

    En préambule du concert de Toulouse les Orgues en la cathédrale Saint-Étienne, plusieurs membres de l'association des Manivelles occitanes s'étaient donné rendez-vous devant l'entrée de la cathédrale. Ils se sont produits devant le public du festival. Opération réussie.

    Les tourneurs, comme ils se dénomment, jouaient à tour de rôle, parfois en poussant la chansonnette en compagnie des amis ou de leur famille. Beaucoup se sont étonnés de la beauté des orgues, du défilement du carton perforé qu'ils avalent consciencieusement.

    Dans le public, des jeunes : à l'image de Louison qui tenait son petit Raoul dans ses bras, fasciné par le spectacle. Ou encore de Claire, étudiante en musicologie, qui n'a guère les moyens d'aller aux concerts mais qui associe cette musique aux émotions de sa grand-mère.

    Pour tout achat ou autoconstruction, pour animer une manifestation, les manivelles des tourneurs occitans démarrent au quart de tour. Et puis, ce côté mécano de l'orgue…

    http ://manivelles-occitanes.fr/

  • Lu sur un site internet, qui se mélange les pédales, cagaïre* va!

     j'ai du refaire:

    Dans le désordre, le lexique des mots toulousains que l’on parle à l’Inquet, le marché aux puces de Saint-Sernin.

    "Boulègue toi, il nous faut aller faire les commissions pour le manger",

    Expli: Boulèguer: bouger, remuer.

    "On se boulègue là, sinon on va se faire rouspéter“.

    Dépêche, nous devons aller faire les courses au supermarché pour le repas (de midi ou du soir).

    "Allez, mets les poches dans la malle, on y va".

    Expli: Ils sortent du supermarché, les bras remplis de sacs de course (“les poches“;

    La malle: le coffre.)

    Si vous ne comprenez rien à cette phrase, c’est que vous êtes un franchimand (un français d’au-dessus de la Loire).

    Franchimand: terme moqueur et péjoratif pour se moquer du Français du nord.

    Expression nouvelle, je peux vous dire, que je ne connaissais pas!

    Et même que, “au-dessus de Montauban, on comprend rien à ce qu'y disent! Y parlent trop “pointu“ té!

    Ah cette manie de rajouter des " te " partout, té !

    “Il te faut faire attention“

    S’il faut: veut dire “peut-être. "S’il faut, il est déjà arrivé. Appelle-le“.

    Le manger: la nourriture. "Je ne vais pas à la cantine, j’ai amené mon manger".

    On dit plutôt: emmmené mon mangéé

    Bon peu: beaucoup. "Mettez- moi un bon peu d’aligot mais passss tropp".

    En réalité, l'aligot, on le trouve en Auvergne. Nous, c'est le confit, le foie gras, le cassoulet, ignare!

    Plusssss ou moinssssss: avec le nombre de "s" qu’il faut

    Cette ennée: cette année.

    Il faut savoir que, le Toulousain s’étonne, ou s’espante beaucoup.

    “Putain: ça mespante ce que tu me raconte, té!"

    Boudu con!: Est ce vraiment nécessaire de traduire? eux, il n'ont pas mis cong avec un g; cé des pointus ou quoi?

    Botch!: C’est absolument incroyable ce que tu racontes

    (perso, jamais entendu cette expression!"

    Il y a tchi: il y a rien ou que dalle!

    C’est le pompon sur la Garonne: C’est le cerise sur le gâteau

    (doit être nouvelle expression, j'ai jamais entendue!)

    Cagne: la flemme.

    Au taquet: à fond. Prononcez “Au taquééééé"

    Bof, y a pas tant que cela de éé! on n'est pas des chèvres!

    Tchaper: manger beaucoup (trop).

    Non: tchaper, c'est manger – pas plus que cela. On va tchaper, on va à la graille!

    Ou aussi: parler beaucoup – non  tchaper ne veut pas dire “parler beaucoup“

    Les cluques: les lunettes – ben, je ne savais pas que l'on n'utilisait pas ce mot ailleurs? Grosse surprise! on apprends à tout âge!

    Cagade: échec. " Le Stade Toulousain s’est pris une cagade ce week end".

    Dans cette expression, il faut dire “Le Stade, il s'est prit une sacré cagade, dimanche!" Y'a que les geek qui disent week end, nous, c'est plutôt: weeekendgeu

    Se perdre entre Gaillac et Rabastens: être saoûl.

    On dit plutôt: il ou elle est entre Gaillac et Rabastens (deux villes du Tarn, département proche de notre Haute-Garonne où, autrefois, j'ai dis autrefois, le vin était une piquette qui tournait vite la tête, comme disait l'autre.

    Carrer: s’en foutre. "J’en ai rien à carrer, (j’irai pas au boulot demain)“.

     Empapaouter: arnaquer. De l’occitan empapautar. " Papouter, outer, empapouter, outer"

    Veut dire aussi: s'est fait embobiner au point de ne plus bouger, ou est totalement englué.

    Ratchàs, ratchou: radin.

    Peïzou: paysan. Art de désigner le plus souvent les Ariégeois. Menteur! on insulte pas les Ariégeois !et puis d'abord on dit peïzousss

    Pitchou: tout petit. De l’occitan pichon, petit. S'utilise pour parler d'un enfant, garçon; la fille c'est la pitchoune

    Raï: pas grave; "La vaisselle? Raï, on s’en carre“. De l’occitan rai, même sens.

    Mais, on ne dit pas toujours on s'en carre. On dit “raï“ pas grave (raï, tout court est utilisé pour dire bof), pas grave, passons à autre chose.

    Gnac: énergie, force. "J’ai la gnac, je suis au taquet". De l’occitan nhac.

    Même si utilisé partout en France, cela s'écrit et se prononce: gnaque;

    Craques: bobards. "Le collègue, il raconte des craques". De l’occitan craca.

    Poutou: bisou. De l’occitan poton, baiser.

    Et son bébé, on l'appelle “poutougne“ Coucou, ma poutougne! t'a bien dormi? demandez à ma fille!.....

    Quéquette: sexe du petit garçon. De l’occitan quiqueta.

    Tcharer: parler, discuter

    Tchatcher: tcharer sans s’arrêter.

    Pompette: un peu ivre.  De l’occitan pompar: s’imprégner d’un liquide

    Même que quand on est pompette, on est toujours entre Gaillac et Rabastens.

    La langue d’oc est  reconnue comme "patrimoine de la nation" par la Constitution Française depuis 2008.

    Ha oui? ben, c'est pas trop tôt et c'est assez normal, non?

     

    *Cagaïre: quand le bébé a fait caca! quand on change les couches pleines, on dit: ha, petit(e) cagaïre!

     

    Toulouse, toulousain, cuisine, recettes, Occitanie, gastronomie, société

     

     

     

     

    Statue de GOUDOULI, notre poète Occitan

    Square Lafayette, centre ville de Toulouse

     

  • Roman rose à Toulouse, gratuit à télécharger