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DANGERS - Page 31

  • Candidose, remèdes naturels

    La candidose chronique est une infection qui commence dans les intestins et qui peut se propager dans tout le système digestif et passer dans les autres organes. Comment prévenir et guérir de cette infection le plus naturellement possible?

    Due à une prolifération de Candida albicans, la candidose chronique est une infection fongique débutant dans l'intestin, qui passe souvent inaperçue au début mais qui peut conduire à des troubles plus graves si le champignon en vient à percer la paroi intestinale. Le traitement premier d'une candidose chronique est alimentaire. Mais pour profiter au maximum des bienfaits de ce traitement nutritionnel, certaines substances naturelles (épices, huiles, huiles essentielles) aident bien.

    L’ail

    L’ail est un légume/condiment avec de nombreuses propriétés santé, notamment antibactériennes et antifongiques. Il est très efficace contre les levures mais aussi pour la neutralisation et l’élimination des toxines.

     Si vous aimez l'ail, il est conseillé d’en mettre dans le plus de préparations possible, cru ou cuit, et si vous n’en appréciez pas le goût vous pouvez le trouver en compléments en pharmacie.

    La propolis

    La propolis est un produit de la ruche aux nombreuses vertus santé qui pourrait être une alliée contre la candidose. Cette résine est une véritable barrière contre les agents microbiens pathogènes, mais elle a aussi des vertus contre les parasites et les champignons!

    Des études ont montré des effets bénéfiques de la propolis sous forme d’extrait contre la candidose chronique. Veillez à suivre les indications du flacon et/ou de votre thérapeute.

    De plus la propolis permet également de stimuler le système immunitaire. 

    L’acide caprylique

    L’acide caprylique est un acide gras qu’on retrouve essentiellement dans le lait maternel, l’huile de palme et l’huile de coco, qui a en plus des propriétés antimicrobiennes et antifongiques contre le Candida.

     Cet acide gras peut être pris en complément alimentaire, cependant il faut bien vérifier que la capsule est gastrorésistante pour qu’elle puisse être absorbée au niveau des intestins afin d’être le plus efficace possible.

    Plusieurs études ont montré l’efficacité de l’acide caprylique contre la candidose chronique; en plus il ne modifie pas et n’abîme pas le microbiote intestinal. Il peut être utilisé sous forme de capsules, en suivant les indications sur la boîte ou celles de votre thérapeute. L’acide caprylique se trouve naturellement dans l’huile de coco, vous pouvez utiliser cette huile plus souvent en cuisine pour un apport supplémentaire.

    Les huiles essentielles

    Les huiles essentielles sont des bonnes aides pour combattre le Candida albicans. Certaines ont démontré leurs propriétés antifongiques et antibactériennes, sans les effets secondaires des antibiotiques à large spectre, qui sont parfois la cause de cette infection.

    Les études ont montré l’efficacité contre le candida des huiles essentielles :

    • de cannelle
    • d’origan
    • de laurier noble
    • de tea tree

    Mais attention, les huiles essentielles ne sont pas des produits anodins. Mal utilisées, elles peuvent être dangereuses, comme c'est le cas de l’huile essentielle d’origan qui peut brûler la peau en cas de contact direct.

    Il faut veiller à les diluer avec de l’huile végétale et surtout respecter le dosage et l’utilisation que le pharmacien vous conseille.

    Références :

     Otašević, S., Momčilović, S., Petrović, M., Radulović, O., Stojanović, N. M., & Arsić-Arsenijević, V. (2018). The dietary modification and treatment of intestinal Candida overgrowth – a pilot study. Journal de Mycologie Médicale.

    Jin Y, Samaranayake LP, Samaranayake Y, Yip HK. Biofilm formation of Candida albicans is variably affected by saliva and dietary sugars. Arch Oral Biol. 2004  Oct;49(10):789-98.

    Jadhav A, Mortale S, Halbandge S, Jangid P, Patil R, Gade W, Kharat K, Karuppayil SM. The Dietary Food Components Capric Acid and Caprylic Acid Inhibit Virulence Factors in Candida albicans Through Multitargeting. J Med Food. 2017 Nov;20(11):1083-1090. doi: 10.1089/jmf.2017.3971. Epub 2017 Sep 18.

    Wang GS, Deng JH, Ma YH, Shi M, Li B. Mechanisms, clinically curative effects, and antifungal activities of cinnamon oil and pogostemon oil complex against three species of Candida. J Tradit Chin Med. 2012 Mar;32(1):19-24.

    Peixoto LR, Rosalen PL, Ferreira GL, Freires IA, de Carvalho FG, Castellano LR, de Castro RD. Antifungal activity, mode of action and anti-biofilm effects of Laurus nobilis Linnaeus essential oil against Candida spp. Arch Oral Biol. 2017 Jan;73:179-185. doi: 10.1016/j.archoralbio.2016.10.013. Epub 2016 Oct 18.

    Haba E, Bouhdid S, Torrego-Solana N, Marqués AM, Espuny MJ, García-Celma MJ, Manresa A. Rhamnolipids as emulsifying agents for essential oil formulations: antimicrobial effect against Candida albicans and methicillin-resistant Staphylococcus aureus. Int J Pharm. 2014 Dec 10;476(1-2):134-41.

  • Maïs aux crevettes

    ou lycée de Versailles...

    Par personne: une petite boîte de maïs tendre, 2 grosses cuillères à soupe crème fraîche épaisse; 250 g de crevettes fraîches que vous laverez à grande eau deux fois et décortiquerez ensuite. ½ poivron rouge; sel, poivre, persil haché, 1 cuillère à soupe de moutarde maison

    Déposez vos crevettes décortiquées sur papier absorbant pour retirer l'eau.

    Ouvrez la boîte de maïs, jetez la saumure, rincez à l'eau courante la passoire que vous secouer longtemps; déposez dans un saladier avec une feuille de papier absorbant; malaxez pour que l'eau soit absorbée.

    Epépinez le morceau de poivron et coupez finement en brunoise.

    Mettre tous les ingrédients dans un saladier ou plat creux et mélangez déjà.

    Préparez la sauce froide: dans un grand bol, versez la moutarde et mélangez avec la crème fraîche. Poivrez, salez, rajoutez le persil ciselé. Poivre et sel. Goûtez: il faut toujours goûter ce que l'on fait. Mélangez bien le tout et versez sur le mélange maïs, crevettes et brunoise de poivron.

    Servez frais. Vous pouvez en faire des tartines.

    Vous avez bien compris que crevettes et maïs ne doivent pas contenir l'eau de rinçage.

     

     

  • Riez, gens d'Occitanie!

    Être végétarien: c'est mauvais pour la santé

    Une étude scientifique montre qu’être végétarien rend plus souvent malade. À l’inverse les gros mangeurs de viande ont une vie plus saine.

    Par Pierre Gosselin. Contrepoints.org

    Ce n’est un secret pour personne: la plupart des végétariens sont souvent des écologistes radicaux et des alarmistes du climat particulièrement hystériques. Il est possible que l’université de Graz en Autriche ait découvert une raison à cela: leur régime alimentaire malsain.

    Une nouvelle étude de l’université de Graz conclut que les végétariens sont plus souvent malades et ont une qualité de vie moindre que celle des personnes mangeant de la viande. Selon le communiqué de la presse allemande, les végétariens sont " plus souvent sujets aux cancers et aux problèmes cardiaques". L’article déclare également qu’ils sont plus souvent atteints de troubles d’ordre psychologique. En conséquence, écrit le rapport, ils représentent une plus grande charge dans le système de sécurité sociale.

    Selon le communiqué de presse, les scientifiques ont étudié des données de l’Austrian Health Interview Survey (AT-HIS), qui fait également partie d’une des enquêtes les plus importantes et reconnues de l’UE (European Health Interview Survey).

    Les scientifiques ont utilisé un panel d’un total de 1320 personnes qui étaient divisées en 4 groupes de 330 personnes chacun. Tous les groupes étaient comparables en termes de sexe, d’âge et de statut socio-économique. Cette étude prenait également en compte le tabagisme ainsi que l’activité physique. L’IMC (Indice de Masse Corporelle) se trouvait également dans la moyenne (22,9 – 24,9) pour les quatre groupes. La seule chose vraiment différente parmi ceux-ci était le régime alimentaire. Les quatre groupes étaient:

    végétariens

    mangeurs de viande avec beaucoup de fruits et de légumes

    mangeant très peu de viande

    mangeant beaucoup de viande

    plus de trois quarts des participants étaient des femmes (76,4%)

    Les végétariens considérablement plus victimes de maladies chroniques

    Le communiqué de presse indique que les résultats contredisent les clichés communs sur le fait que les régimes sans viande sont plus sains. Les végétariens ont deux fois plus d’allergies que le groupe mangeant beaucoup de viande (30,6% contre 16,7%) et ils sont soumis à un taux supérieur de 166ù de risque de cancer (4,8% contre 1,8%). De plus, les scientifiques ont découvert que les végétaliens avaient un taux de risque de problème cardiaque supérieur de 150% (1,% contre 0,6%). Au total, ils ont étudié près de 18 maladies chroniques différentes. Comparé aux mangeurs de viande, les végétariens étaient plus touchés pour 14 d’entre elles (78%) y compris l’asthme, le diabète, les migraines et l’ostéoporose.

    L’université de médecine de Graz confirme les découvertes faites par l’université d’Hildesheim: les troubles psychologiques sont plus fréquents chez les végétariens, déclare le communiqué de presse.

    Aux racines de l’anxiété et de la dépression?

    Dans cette analyse, l’université de Graz remarque que les végétariens étaient deux fois plus sujets à l’anxiété et à la dépression que les gros mangeurs de viande (9,4% contre 4,5%). Ce résultat a été confirmé par l’université d’Hildesheim qui avait noté que les végétariens souffraient de façon plus significative de dépression, d’anxiété, de maux psychosomatiques et de troubles alimentaires. Les scientifiques de Graz révèlent également que les végétariens tombent plus souvent malades et se rendent plus souvent chez le médecin.

    Les mangeurs de viande apparaissent également comme ayant une "qualité de vie bien meilleure toutes catégories confondues" comme le démontre l’étude. Les quatre catégories étudiées étaient: santé physique et psychologique, relations sociales et qualité de vie liée à l’environnement.

    Une science qui doute

    Une fois de plus, il ne s’agit pas de la première étude qui a récemment contredit les idées que les végétariens vivaient plus sainement. L’étude la plus importante au monde concernant la nutrition (EPIC) indique que les végétariens ont, au contraire, tendance à mourir plus jeunes.

    Récemment, des experts ont démontré que les bénéfices sanitaires présumés liés à un régime végétarien tiennent plus du mythe et des légendes. Par exemple, selon le Professeur Ulrich Voderholzer, Directeur et Chef Médecin de la Schön Klinik Roseneck et expert en troubles alimentaires, les promesses faites par les associations végétariennes "ne sont pas scientifiquement prouvées“.

    Le communiqué de presse de l’université de Graz déclare: "Il s’agit plus d’un message idéologique qui suggère de fausses promesses“.

    Avant d’ajouter: "Concernant la prévention des cancers grâce aux fruits et légumes, le Prof. Rudolf Kaaks du Centre de Recherche Allemand sur le Cancer DKFZ indiquait: " Il n’y a pas de relation; 0,0% ". "

    Les écolos ne sont pas seulement crédules en matière de science climatique, mais nombreux sont ceux qui le sont aussi à propos des sciences nutritionnelles. Les mangeurs de barres de céréales et câlineurs d’arbres bisounours semblent donc être les plus mal informés de la planète.

     

  • Lutter contre la maladie de Lyme

     Certaines huiles essentielles auraient une activité remarquable contre la bactérie Borrelia burgdorferi  responsable de la maladie de Lyme.

    La maladie de Lyme, ou borréliose de Lyme, est la maladie à transmission vectorielle la plus courante en France avec environ 29 000 cas par an, selon l’agence Santé publique France. C’est une morsure de tique qui transmet la bactérie Borrelia burgdorferi. Alors que la majorité des patients peuvent être soignés avec un traitement antibiotique lors de la phase aiguë de Lyme, 10 à 20 % d’entre eux continuent à souffrir de symptômes chroniques comme : fatigue, douleurs musculaires et articulaires.

    Une fois la maladie installée, elle peut se propager à différents organes : cœur, articulations, système nerveux. La cause de ce syndrome persistant n'est pas connue mais on sait cependant que la bactérie responsable de la maladie de Lyme, Borrelia burgdorferi, peut entrer dans une phase dite stationnaire dans laquelle de nombreuses cellules se divisent lentement ou pas du tout. Les cellules à division lente ou dormantes sont des cellules "persistantes", qui peuvent se former naturellement dans des conditions de privation de nutriments ou de stress, et sont plus résistantes aux antibiotiques. C'est pourquoi il est en effet plus facile de guérir de la maladie aux stades précoces que lorsqu’elle a commencé à progresser en phase chronique.

    Certains chercheurs ont recherché d'autres médicaments ou composés pouvant tuer les bactéries de Lyme persistantes dans l'espoir de traiter les personnes présentant des symptômes persistants de la maladie de Lyme. Parmi ces composés, les chercheurs se sont intéressés aux huiles essentielles qui sont des liquides volatiles et concentrés extraits de plantes. Des études ont montré que certaines avaient des propriétés antimicrobiennes.

    Dans un article paru en 2017 dans la revue Frontiers in medicine, des chercheurs de l’université Johns Hopkins (Baltimore) ont évalué l’activité de 34 huiles essentielles contre B. burgdorferi en phase stationnaire de culture.

    Toutes les huiles essentielles n’étaient pas efficaces mais cinq d’entre elles se distinguaient car elles étaient plus efficaces que la daptomycine, un médicament pourtant connu pour son activité contre B. burgdorferi : l’origan, la cannelle, le clou de girofle, la citronnelle et la menthe. Les huiles d’origan et de cannelle éradiquaient complètement B. burgdorferi en phase stationnaire de croissance avec seulement 0,05 % de concentration. Les chercheurs ont travaillé avec des bactéries en phase stationnaire pour modéliser les bactéries persistantes dans l’organisme.

    Les trois huiles les plus actives (origan, cannelle et clou de girofle) avaient une activité remarquable contre B. burgdorferi même à faible concentration (0,125 %). Le carvacrol était la molécule qui semblait la plus active dans l’huile d’origan; il était efficace contre les bactéries en phase stationnaire de croissance. Le carvacrol pourrait détruire les membranes microbiennes. L’huile d’origan réduisait la taille des colonies de micro-organismes agrégées en biofilms. Les symptômes chroniques pourraient s'expliquer par le fait que des bactéries ne sont pas détruites par les antibiotiques et persistent dans l’organisme. De manière générale, les antibiotiques sont peu actifs contre les bactéries lorsqu'elles forment des biofilms, des écosystèmes microbiens organisés qui peuvent adhérer aux tissus. Or ici certaines huiles essentielles avaient une très bonne activité contre les biofilms.

    Dans une nouvelle étude parue en octobre 2018 dans la revue Antibiotics, la même équipe de chercheurs a testé 35 autres huiles essentielles contre B. burgdorferi. Ils ont découvert que 10 de ces huiles - notamment les huiles de gousses d’ail, d’arbre à myrrhe, de feuilles de thym, d’écorce de cannelle, de piment de la Jamaïque ou encore de graines de cumin - présentent une activité de destruction significative contre les bactéries B. burgdorferi en phase stationnaire de croissance, à une concentration de 0,1%. Parmi les huiles testées, l'huile essentielle d'ail (Allium sativum) s'est avérée la plus active : à une concentration de 0,05% elle a complètement éradiqué les bactéries B. burgdorferi en 7 jours. D'autres huiles testées sont également capables d'éradiquer totalement la bactérie mais à une concentration plus élevée (0,1%) : huiles de piment de la Jamaïque (Pimenta officinalis), d'arbre à myrrhe (Commiphora myrrha), de gingembre sauvage à épis (Hedychium spicatum) ou encore de verveine exotique (Litsea cubeba).

    Ces huiles seraient ainsi plus efficaces que les antibiotiques pour tuer les formes persistantes de la bactérie et pourraient être particulièrement utiles pour soulager les symptômes de la maladie de Lyme chronique.

     Mon site phyto

     

  • Danger pour la France

    Pacte de Marrakech validant la submersion migratoire

    Macron ne doit pas signer le Pacte mondial des migrations imposé par l’ONU !

    Les chefs d’États des pays membres de l’ONU se réuniront les 10 et 11 décembre prochain à Marrakech pour signer le Pacte mondial sur les migrations.

    Approuvé avec "l’autorité morale (sic) des Nations unies", reposant sur le dogme de la liberté absolue de circuler, ce texte constituera à coup sûr une base politique et juridique qui invitera mécaniquement les pays à abattre leurs frontières pour accueillir les migrations internationales.

    Ce pacte est une menace pour l’intégrité des Étatsde ce monde qui sont appelés à renoncer ainsi aux particularismes de leurs peuples pour ne plus entraver les grands déplacements de populations présents et avenir.

    République tchèque, Croatie, Bulgarie, Slovénie, Hongrie, Autriche, Estonie, Danemark, Pologne, Italie, Suisse, États-Unis, Israël, Australie… préférant privilégier la protection de leurs identités nationales, de nombreux pays ont annoncé leur décision de ne pas signer ce pacte. Prenant le contrepied de ce choix courageux, Emmanuel Macron a fait part de sa volonté d’engager la Franceen signant ce document, sans consulter quiconque, ni les Français, ni les corps intermédiaires de ce pays.

    Le peuple français ne peut être dépossédé de son droit à rester lui-même. Déjà accablée par le poids d’une immigration incontrôlée, la France ne peut être liée par un texte qui mettra davantage en péril les grands équilibres ethnico-culturels de notre pays.

    Emmanuel Macron -désavoué actuellement par plus de 80 % des français- a décidé d’apposer la signature de la France au bas de ce Pacte liberticide. Notre pays et plus généralement l’Europe sont en grand danger. Mobilisons-nous partout en France pour exercer une pression populaire puissante sur le chef de l’État et signons massivement la pétition qui sera transmise à l’Élysée.

    De nombreuses actions de terrain accompagneront cette démarche jusqu’au 11 décembre.

  • Qu'est-ce qu'on mange aujourd'hui? du plastique

    Si la pollution de l’environnement par le plastique est maintenant bien étudiée, celle de l'humain via les aliments est moins connue. Deux études récentes montrent que nous ingérons tous des particules de plastique via l'alimentation.

    D’une production de 30 millions de tonnes de plastique en 1970, on est passé à 322 millions de tonnes en 2015. Or ce matériau, dérivé du pétrole, est très mal recyclé. Il s'accumule ainsi dangereusement dans l'environnement. Et si la pollution de la nature par le plastique est bien étudiée et connue, chez l'homme, en revanche, les effets de cette pollution restent peu évalués même si de multiples études toxicologiques indiquent un risque pour la santé humaine quand des particules de plastique sont ingérées.

    Selon une petite étude de l'université de Vienne, dévoilée lors de la rencontre européenne annuelle des gastro-entérologues fin octobre 2018, il y a de fortes chances pour que les selles de chacun d'entre nous contiennent des microparticules de plastique. Le Dr Philipp  Schwabl et son équipe ont en effet analysé les selles de 8 volontaires habitant chacun un pays différent de l'Union européenne, et âgés entre 33 et 65 ans. Résultat: chaque échantillon de selles contenait des microparticules de plastiques, avec environ 20 particules par 85 g.

    Plus de 95% des particules retrouvées provenaient de plastiques utilisés dans les emballages des aliments: du polypropylène (issu des bouchons de bouteille par exemple), du polyéthylène téréphtalate (PET) utilisé dans les bouteilles de boisson, du polystyrène contenu dans les ustensiles et les gobelets en plastique et du polyéthylène des sacs en plastique...

    Le Dr Schwabl a trouvé ces résultats proprement "ahurissants". "Je crois qu'essayer de réduire l'utilisation du plastique et des aliments emballés dans du plastique pourrait être bénéfique pour la nature et pour nous", a-t-il déclaré.

    Cependant, selon le Dr Schwabl comme d'autres experts, il est trop tôt pour dire si ces particules de plastique pourraient nuire à la santé humaine.

    Une autre étude, américaine cette fois, publiée en avril 2018 a recherché la présence de particules de plastique dans 159 échantillons d'eau du robinet, 12 marques de bière et 12 marques de sel marin. Les scientifiques ont trouvé des microparticules de plastique dans 81% des échantillons d'eau analysés (entre 0 et 61 particules par litre). De même des microparticules ont été retrouvées dans toutes les marques de bières et de sel marin analysées, à raison de 4 particules par litre de bière en moyenne et de 212 particules par kilo de sel en moyenne. Pour les chercheurs, si on se base sur la consommation alimentaire officielle de la population, chaque personne ingérerait en moyenne 5800 microparticules de plastique par an issues de ces trois sources alimentaires seulement, provenant essentiellement de l'eau du robinet.

    Chacun, à son niveau, peut agir pour réduire les déchets plastiques.

    Réduire la production d'emballages plastiques est une nécessité pour notre environnement mais aussi pour notre santé. Dans la mesure où ce que nous ingérons provient en grande partie de l'environnement, et que ce dernier est pollué, notre alimentation en vient à contenir aussi du plastique.

    Le plastique reste une matière mal recyclée, même dans les pays développés disposant d'infrastructures de recyclage bien établis. Ainsi, l'Europe a recyclé 26% des plastiques jetables en 2012, contre 8,8 % au cours de la même année pour les Etats-Unis. La seule solution viable pour l'environnement comme pour les êtres vivants reste d'en produire moins. Et tout le monde peut participer à cette réduction.

     

  • La sclérose en plaques

    Quelles sont les causes de la Sclérose en Plaques? 

    L’origine de la SEP est multifactorielle, elle résulte de l’interaction entre gènes et environnement.  Si on ne connaît pas la cause précise qui provoque une SEP, on sait que certains gènes impliqués dans l’immunité pourraient représenter un facteur prédisposant à la maladie.

    On parle de maladie polygénique car plusieurs gènes doivent être réunis pour acquérir une prédisposition.

    Des facteurs environnementaux interviennent également  sans qu'il soit possible d'identifier l'un d'entre eux comme pouvant à lui seul déclencher la maladie: faible exposition au soleil qui entraîne une baisse de synthèse de la vitamine D (plus de cas de Sclérose en Plaques dans les pays occidentaux du nord, diminution très nette des cas de SEP lorsque l’on se rapproche de l’équateur) le tabagisme, infection à certains virus (EBV notamment). La pollution pourrait également augmenter le risque de SEP.

    Quels sont les 1ers symptômes de la SEP?  

    Les symptômes apparaissant au début de la maladie ou lors de son évolution sont variables d’un individu à l’autre. Certaines manifestations sont fréquentes: troubles de la sensibilité (sensation de fourmillement, d’engourdissement, de piqure, de brulure ou de froid, décharge électrique); troubles visuels, troubles moteurs … mais dans près d’un cas sur deux, le début de la maladie est marqué par l’apparition d’un seul symptôme.

    Dans un premier temps, le neurologue fait le diagnostic en fonction:

    • des symptômes décrits par le patient
    • de leur apparition dans le temps, soit sous forme de poussées différentes, soit de façon continue.

    Certains examens complémentaires peuvent aider à établir le diagnostic:

    • l’IRM, qui permet de visualiser les plaques au sein du système nerveux central et d’étudier leur évolution dans le temps;
    • la ponction lombaire, qui permet de rechercher des signes d’inflammation dans le liquide céphalo-rachidien

    Quel lien entre SEP et vaccins contre l’hépatite B? 

    De nombreuses études ont démontré l'absence de lien de causalité entre la vaccination contre l'hépatite B et la SEP.

    Ce vaccin est par ailleurs recommandé chez tous les enfants, adolescents et adultes susceptibles de contracter l’hépatite B, une infection pouvant être mortelle.  Selon plusieurs études, les vaccins contre l’hépatite B, la grippe, le tétanos, la rougeole et la rubéole n’augmente pas le risque de SEP ou de névrite optique.

    Il n’y a pas encore de données cliniques pour les vaccins suivants: la méningite, la typhoïde, l’hépatite A, la coqueluche et l’encéphalite japonaise. Prenez le temps de discuter de ces vaccins avec votre médecin de famille et votre neurologue.

    La Sclérose en Plaques a t-elle un impact sur l’espérance de vie? 

    Au cours des 40 dernières années, l’amélioration de la longévité de la population en règle générale, ainsi que les améliorations des soins pour lutter contre la SEP, ont contribué à l’augmentation de la survie des personnes atteintes de cette maladie. Par ailleurs, il est reconnu que la réduction de la longévité des personnes atteintes de la SEP est généralement liée à des handicaps avancés et aux complications liées à celle-ci.

    Aujourd’hui, on peut dire que l’espérance de vie des personnes atteintes de SEP serait de 5 à 7 ans inférieurs à la moyenne, et le fossé se réduit avec les avancées de la Recherche et le fait que la maladie soit traitée de plus en plus tôt.

    Peut-on mourir de la Sclérose en Plaques? 

    La Sclérose en Plaques est une maladie chronique, qui accompagne la personne touchée toute la vie puisqu’il n’existe pas de traitement pour la guérir aujourd’hui. Cependant, la Sclérose en Plaques est une maladie qui ne fait pas mourir. Chaque patient a une forme différente de maladie. Il existe quelques formes (la minorité des scléroses en plaques) extrêmement sévères et qui évoluent très rapidement. Ces patients peuvent avoir une espérance de vie réduite mais cela reste des cas isolés et rares.

    http://www.ligue-sclerose.fr