Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

DANGERS - Page 58

  • Les vaccins, l'avenir...

    Hier en chute libre, la vaccination (recommandée) des nourrissons est à nouveau massivement pratiquée. Dans le même temps, les rumeurs (scientifiquement infondées) concernant les liens entre ce vaccin et la sclérose en plaques ne cessent de circuler. Comment comprendre, alors, que la pénurie de vaccins continue à perturber les parents et les médecins?

    L’hépatite B est une maladie virale contagieuse transmissible par voie sexuelle et sanguine. C’est aussi une affection chronique pouvant évoluer vers une cirrhose et un cancer du foie. Près de 400 millions de personnes à travers le monde sont des porteurs chroniques du virus. Le premier vaccin pleinement efficace contre cette infection a mis au point en France il y a quarante ans par le professeur Philippe Maupas. Il a, pour la première fois, ouvert la voie à la possibilité de prévention d’un cancer à partir d’une vaccination. Une perspective rapidement soutenue par l’OMS et à laquelle ont adhéré la plupart des pays développés avec l’objectif de l’éradication.

    En France, cette vaccination n’est obligatoire que pour l’exercice de certaines professions. Elle est recommandée depuis 1994 chez tous les nourrissons (vaccination en trois doses –avec un rattrapage chez les adolescents jusqu’à l’âge de 15 ans révolus). C’est aussi l’époque où les premières associations sont faites avec un hypothétique lien avec des manifestations cliniques similaires à celles de la "sclérose en plaques". Commence alors une affaire de santé publique de grande ampleur, caractérisée par une série d’erreurs politiques et qui a eu pour conséquence de ruiner les objectifs vaccinaux affichés –c’est aussi une controverse spécifiquement française, qui a été parfaitement décryptée par un groupe de Science-Po.

    En dépit des nombreux travaux excluant l’hypothèse d’un lien de causalité (entre la vaccination des enfants et les manifestations neurologiques), les rumeurs sur ce thème n’ont, depuis vingt ans, cessé de circuler. Elles notamment eu pour effet de voir s’effondrer le taux de couverture vaccinale des plus jeunes. Où en est-on, aujourd’hui, alors que l’on observe une nette résurgence des mouvements d’opposition aux vaccinations recommandées? La réponse est apportée par la publication des résultats de plusieurs travaux dans le dernier numéro (28 juillet 2015) du Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) de l’Institut de veille sanitaire (InVS) dans le cadre de la Journée mondiale contre l’hépatite.

    Réticences des parents

    La première recherche portait sur les réticences des parents face à la vaccination contre l’hépatite B en France. Ce travail a été mené par une équipe de l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes) dirigée par Frédérike Limousi. L’objectif était de "décrire les attitudes et déterminants psychosociaux de la vaccination contre l’hépatite B chez les parents d’enfants de 1 à 16 ans". Une "enquête en ligne" sur "échantillons indépendants" a été mise en place de 2012 à 2014:

    "Parmi les 5.922 parents interrogés, 42,4% ont déclaré que tous leurs enfants étaient vaccinés contre l’hépatite B, 31,3% qu’au moins l’un d’entre eux n’était pas vacciné et 26,4% n’étaient pas certains de la vaccination de tous leurs enfants. Parmi ceux ayant au moins un enfant non vacciné, trois profils ont été identifiés: 46,8% étaient méfiants vis-à-vis de la vaccination, 36,0%, y étaient opposés et 17,2%, étaient plutôt compliants [consentants]. Cette étude a permis d’identifier différents profils de parents auprès desquels il est nécessaire d’adapter les interventions sur la vaccination des enfants contre l’hépatite B."

    Trois profils parentaux ont ici été identifiés.

    1. Les "méfiants"

    Le profil le plus représenté (46,8% des parents d’enfants non vaccinés, 14,6% de l’effectif total) est composé de personnes méfiantes vis-à-vis de la vaccination. Elles n’auraient pas accepté de faire vacciner leur enfant si on leur avait proposé le jour même de l’enquête et elles n’avaient pas l’intention de le faire dans les trois mois, mais elles n’étaient pas pour autant "formellement opposées" à la vaccination. Près de 70% de ces personnes pensent que l’hépatite B est une maladie grave et 12,3% que leurs enfants risquent de la contracter s’ils n’étaient pas vaccinés. Il s’agit plutôt de personnes de catégorie socioprofessionnelle supérieure avec des revenus élevés, qui se déclarent pour la majorité d’entre elles (86,2%) favorables à certaines vaccinations et défavorables à d’autres.

    2. Les "opposants"

    11,3%

    Le pourcentage de personnes opposées à la vaccination contre l’hépatite B dans l’échantillon de parents interrogés

    Le deuxième profil en termes de fréquence (36,0%, soit 11,3% de l’effectif total) est composé de personnes opposées à cette vaccination. La quasi-totalité d’entre elles sont en désaccord avec le fait qu’il est facile de faire vacciner leurs enfants, que c’est une bonne chose pour eux et qu’elles seraient sur ce point approuvées par leur entourage. Aucune de ces personnes n’a l’intention de faire vacciner ses enfants dans les trois mois et plus des trois quarts pensent que leurs enfants ne pourra pas contracter l’hépatite B. Cette catégorie était représentée par une majorité de femmes et davantage de personnes âgées de 35 ans et plus. Parmi elles, 5,4% sont défavorables à toutes les vaccinations.

    3. Les "compliants"

    C’est le profil le moins représenté (17,2%, soit 5,4% de l’effectif total). Il s’agit de personnes qui auraient accepté (dans 89% des cas) de faire vacciner leurs enfants si on le leur avait proposé au moment de l’enquête. Un peu plus d’un tiers d’entre elles déclarent avoir l’intention de le faire dans les trois mois et la moitié pense que ce sera facile. Près de 80% de ces personnes sont d’accord avec le fait que l’hépatite B est une maladie grave et 38% que leurs enfants risquent de la contracter s’ils ne sont pas vaccinés. Il s’agit en majorité d’hommes jeunes, habitant dans des villes.

    Confiance des médecins

    Une deuxième recherche publiée dans le BEH décrit les perceptions et pratiques de vaccination contre l’hépatite B des médecins généralistes libéraux en France métropolitaine. Elle a été menée par un groupe dirigé par Arnaud Gautier (Inpes) auprès d’un échantillon aléatoire de 1.582 médecins généralistes exerçant en France métropolitaine (interrogé par téléphone entre avril et juillet 2014).

    "La majorité des médecins interrogés (90,3%) déclaraient avoir été complètement vaccinés contre l’hépatite B. Les trois quarts des médecins, parents d’enfant(s) de 2 à 24 ans, déclaraient que leur(s) enfant(s) étai(en)t bien vacciné(s) contre l’hépatite B. Pour 16,6%, aucun enfant ne l’était.

    Le lien entre le vaccin contre l’hépatite B et la sclérose en plaques était jugé ‘pas du tout probable’ par 48,0% des médecins et ‘peu probable’ par 40,3%

    Bulletin épidémiologique hebdomadaire de l’Institut de veille sanitaire du 28 juillet 2015

    La moitié des généralistes estimait obtenir facilement l’adhésion à cette vaccination pour les adolescents non vaccinés. Le lien entre le vaccin contre l’hépatite B et la sclérose en plaques était jugé “pas du tout probable” par 48,0% des médecins et “peu probable” par 40,3%. La proposition de la vaccination contre l’hépatite B chez l’adolescent était systématique pour un tiers des médecins (34,0%).

    Un sur dix ne la proposait “jamais”. La moitié des médecins interrogés (51,9%) déclarait “toujours” détailler les maladies ciblées par le vaccin hexavalent [vaccin protecteur contre six maladies, dont l’hépatite B] quand ils le proposaient; un médecin sur cinq déclarait le faire “parfois” ou “jamais”. En conclusion, si la majorité des médecins sont confiants vis-à-vis de la sécurité du vaccin contre l’hépatite B, ils perçoivent leur patientèle comme réticente vis-à-vis de cette vaccination."

    Augmentation de la couverture vaccinale

    Qu’en est-il, aujourd’hui, de la couverture vaccinale des plus petits? C’est l’objet de la troisième publication du BEH, un travail dirigé par Jean-Paul Guthmann (InVS). Tout, ici, converge: on observe une augmentation notable des taux de couverture vaccinale des très jeunes enfants.

     "Au total, 92,1% des enfants âgés de 6 mois nés en 2014 avaient débuté une vaccination contre l’hépatite B, comparé à 24,6% pour les enfants nés en 2004. Cette très forte progression s’observait surtout à partir de 2008, où la couverture vaccinale (CV) doublait. À l’âge de 24 mois, la CV pour trois doses était de 81,5% en 2013 et suivait la même dynamique. Cette même année, une CV trois doses supérieure à 80% était observée dans 55% des départements, contre 2% en 2008. L’absence de données exploitables dans dix-huit départements n’a permis de réaliser des estimations régionales que dans seize (61%) régions en 2013, un progrès par rapport à 2008 (dix (38%) régions). Au-delà de 24 mois, la couverture était de 50,9% à 6 ans (2013), de 45,8% à 11 ans (2008) et de 43,1% à 15 ans (2009). La CV hépatite B est en forte progression chez le nourrisson."

    Comment expliquer cette dynamique paradoxale? Par une raison assez simple, rarement évoquée publiquement par la puissance publique: le remboursement par la Sécurité sociale, à compter de 2008, d’une présentation vaccinale dite "hexavalente" protectectrice contre six maladies infectieuses, dont l’hépatite B. Il s'agit aujourd’hui, en pratique, de INFARIX HEXA®; un vaccin de la multinationale britannique GlaxoSmithKline (39,04 euros la dose), protecteur contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, l'hépatite B, la poliomyélite et les infections à Haemophilus influenzae de type B.

    C’est en intégrant la vaccination contre l’hépatite B au sein d’un vaccin "groupé" et remboursé que l’on est parvenu à augmenter les taux de couverture vaccinale

    Pour le dire simplement, c’est en intégrant la vaccination contre l’hépatite B au sein d’un vaccin "groupé" et remboursé par la collectivité que l’on est parvenu à gommer progressivement en France les résistances et à faire ainsi augmenter les taux de couverture vaccinale. Or, c’est précisément cette politique que dénoncent les opposants à la politique vaccinale française –des opposants qui partagent le combat, mené sur la Toile, par le professeur Henri Joyeux.

    Ce combat est dénoncé par le conseil de l’Ordre des médecins, qui vient de lancer une procédure disciplinaire contre le professeur Joyeux. Cet "appel" très entendu n’est nullement contré par le ministère de la Santé. Il est vrai qu’il trouve son origine dans l’incurie actuelle qui prévaut depuis des mois quant à la fabrication et à la distribution des vaccins pédiatriques. Une situation qui fait que dans les pharmacies d’officine on ne délivre plus que le vaccin "hexavalent". Ainsi, pour obtenir de pas faire vacciner son nourrisson contre l’hépatite B (avec, par exemple, le PENTAVAC® de Sanofi-Pasteur) il faut se rendre dans un centre de protection maternelle et infantile. C’est là une désorganisation dont ne voit pas la fin et qui autorise toutes les interprétations, toutes les rumeurs.

    Dans le même temps, les autorités sanitaires jugent que la couverture vaccinale reste très insuffisante chez le grand enfant et l’adolescent et que, chez eux, des actions de "rattrapage" doivent être engagées et renforcées avant leur majorité. Qu’en diront les parents?

    Jean-Yves Nau

     

    Juste pour dire: ma fille a eu le vaccin hépatite B... aucun problème alors qu'elle a déjà une grave maladie auto-immune...  elle n'a pas eue la sclérose en plaques ou aggravation de la précédente, bien au contraire, puisque après 18 ans de fauteuil roulant, elle marche presque normalement...

    Perso, je n'ai pas fait ce foutu vaccin qui, soit-disant donne la sclérose en plaques... n'empêche qu'elle m'est, bel et bien, tombée sur le râble; cette maladie, c'est la faute à pas de chance... croyez-moi: si vous avez une faiblesse auto-immune sans le savoir, y'a pas besoin de vaccin pour qu'elle se déclare... elle ne demande l'avis de personne... pareil pour le cancer... que vous ayez mangé des fruits et légumes tous les jours, fait du sport ou pas. Si vous avez une grave maladie vers les 50 ans ou après... c'est juste la faute à pas de chance!

    C'est imparable quelle que soit votre nutrition ou façon de vivre. Parce que l'être humain n'était pas programmé pour vivre longtemps... la machine se détraque... si l'on vit plus longtemps c'est grâce aux règles d'hygiène, une nourriture adaptée, aux vaccins et aux meilleurs conditions de vie... ceux qui nous disent qu'on va vivre 180 ans c'est possible: juste mettre des prothèses de hanche, des yeux bioniques, des piles au coeur ou des cœurs carmat... ceux qui refusent les vaccins pour leurs gosses et leur colle un portable électromagnétique dans l'oreille me font doucement rire!

     

    www.on2nocives.com

     

     

  • Mourrir à table

    Parmi les morts idiotes, celle de Tycho Brahé tient une bonne place. Invité par l’empereur Rodolphe II de Habsbourg à un banquet, l’astronome danois, en exil à Prague, souffrait depuis longtemps de problème de vessie. Mais le banquet s’éternisait et le pauvre avait, depuis un bon moment, une furieuse envie de se soulager. Les Habsbourg, aussi lunatiques soient-ils, étaient des maniaques de l’étiquette et Brahé n’osait pas sortir pour assouvir son besoin si pressant. Enfin, on se leva de table. Trop tard pour Brahé qui n’arrivait plus ni à uriner ni à faire disparaître l’insupportable douleur. Il devait connaitre dix jours d’agonie, veillé par son fidèle disciple Kepler, non sans avoir choisi son épitaphe : " Il a vécu comme un sage et est mort comme un fou ". Ainsi disparaissait une étoile au firmament de l’astronomie.

    L'eau bue, éclate: tout le monde est au courant!

    Frédéric III en 1493 et Maximilien 1er en 1519 succombèrent tous deux à une indigestion. De melon.

    Si le ridicule n’a jamais tué personne, le rire, lui, peut être mortel: le stoïcien Chrysippe de Soles voyant un âne manger les figues destinées aux invités à un banquet auquel il était convié, en est mort de rire. Mais on ne sait s’il est mort de ne pas être resté stoïque, d’avoir découvert l’imbécillité de son école philosophique, ou de s’être reconnu dans l’âne qui lui faisait face. Un roi birman, Nandabayin fut pris d’une crise de fou rire inextinguible et mortel en apprenant que Venise était une république et n’avait pas de roi (1599). Comme quoi, la république est toujours fatale aux rois.

    L’eau est dangereuse pour la santé : tous les buveurs vous le diront. L’histoire ne le prouve que trop abondamment.

    En 1190, l’empereur Frédéric Barberousse en route pour la Terre sainte, dans le cadre de la Troisième croisade, eut l’idée de se rafraichir dans le Saleph (actuel Göksu Nehri). L’idée en soi n’était pas mauvaise sous l’écrasante chaleur du mois d’août ; encore fallait-il éviter de le faire en armure : l’hydrocution lui fut fatale.

    L’eau est dangereuse pour la santé : tous les buveurs vous le diront. L’histoire ne le prouve que trop abondamment.

    En 1190, l’empereur Frédéric Barberousse en route pour la Terre sainte, dans le cadre de la Troisième croisade, eut l’idée de se rafraichir dans le Saleph (actuel Göksu Nehri). L’idée en soi n’était pas mauvaise sous l’écrasante chaleur du mois d’août ; encore fallait-il éviter de le faire en armure: l’hydrocution lui fut fatale.

    Gian Luigi Fieschi, connu en France par l’ouvrage du cardinal de Retz comme le comte de Fiesque, méditait de renverser Andrea Doria, le "protecteur" de la république de Gênes, en provoquant une révolte populaire. Ce 2 janvier 1547, tout avait été prévu et tout paraissait réussir aux conjurés: Doria était en fuite, Fieschi n’avait plus qu’à monter sur une galère et le tour était joué. Mais la planche était glissante, ou savonnée, et le comte tomba à l’eau et se noya. C’est ainsi que la conjuration du comte Fieschi tourna au fiasco.

    Le verre d’eau glacée avalée après une forte transpirée est semble-t-il à éviter. Il devait emporter le brave Bertrand Du Guesclin tout comme l’insignifiant dauphin, fils aîné de François 1er.

     

     

  • Boudu congue!

    L’interaction entre le déséquilibre des acides gras omega-6 par rapport aux omega-3 dans les corps gras utilisés dans la malbouffe industrielle peut donner l’apparition de maladies cardiovasculaires à la suite du développement d’inflammations chroniques au niveau des artères provoquant l’apparition de plaques d’athérome. Souvent la malbouffe est associée, compte tenu de sa richesse en sucres à une mauvaise hygiène dentaire et ces deux facteurs conjugués forment un cocktail explosif pour les artères et en particulier les artères coronaires, mais pas seulement.

    Une dentition mal entretenue favorise également l’apparition de rhumatismes articulaires. Or, on a toujours considéré que la bouche était une cavité indépendante du reste du corps et cette affirmation est totalement fausse. Une mauvaise hygiène buccale n’intervient pas directement sur l’ensemble de l’organisme mais par l’intermédiaire de bactéries particulièrement pernicieuses qui se sont munies d’armes redoutables pour survivre sur et dans la plaque dentaire au niveau des gencives qu’elles finissent par léser. Ce processus est de plus aggravé par un mauvais brossage des dents.

    Une étude réalisée en Grande-Bretagne a montré sans ambigüité qu’une bactérie particulière était responsable du danger et il s’agit de la bien-nommée Porphyromonas gingivalis, une bestiole qui envahit les fibroblastes de la gencive et se met ainsi à l’abri des antibiotiques. Elle se moque des antiseptiques présents dans les pâtes dentifrice et provoque un déséquilibre des défenses immunitaires de l’organisme grâce à l’action d’un mécanisme redoutablement destructeur qui favorise, ironie de la situation, la colonisation de la cavité buccale par d’autres bactéries, tout pour plaire…

    Hippocrate avait en son temps affirmé que les infections dentaires favorisaient l’apparition d’arthrites et dans les années 1900 un médecin anglais du nom de William Hunter suggéra que les abcès dentaires étaient à l’origine de nombreux maux. Hunter s’appuyait sur une observation à faire grincer des dents: certaines personnes se faisaient extraire systématiquement toute dent douteuse et elles se trouvaient dans un état de santé général beaucoup plus satisfaisant que les sujets qui gardaient jalousement dans leur bouche comme des reliques des vieux chicots passablement pourris.

    Cette observation, sans base scientifique solide à l’époque, trouva son explication quand on découvrit la stratégie diabolique de la Porphyromonas gingivalis. Cette bactérie dispose en effet d’un équipement enzymatique d’une rare efficacité lui permettant de tout trouver pour survivre et se multiplier quand elle a commencé à infecter les cellules de l’épithélium buccal dont en particulier celui des gencives en contact avec la plaque dentaire.

    Puisque comme toute forme vivante a besoin de fer pour survivre, cette bactérie va se servir directement en détruisant la ferritine, une protéine du sang qui transporte le fer jusqu’aux cellules. Elle récupère ce fer à son profit tout en digérant la ferritine et affaiblit alors les cellules qu’elle a infectées.

    Pire encore, elle envoie dans la circulation sanguine et lymphatique ces enzymes qui à leur tour vont perturber la réponse immunitaire de l’organisme et favoriser toutes sortes de points d’inflammation. D’où l’apparition d’arthrite, de sclérose et de durcissement des artères dont en particulier les carotides et les coronaires, un vrai désastre organisé!

    Depuis, on considère que non seulement cette bactérie et ses commensales sont les responsables directes de problèmes cardiovasculaires mais également de l’apparition de diabètes de type 2 et même de cancers.

    Que faire? Se brosser les dents avec une brosse électrique est fortement préconisé par les spécialistes de la bouche. Utiliser des pâtes dentifrice enrichies en fluor, et si on est courageux se faire des bains de bouche avec de l’eau de Javel relativement concentrée, les bactéries anaérobies comme celle mentionnée ont une aversion pour l’oxygène qui les tue instantanément…

    Et aussi et surtout ne pas garder comme des vestiges d’un passé révolu des dents infectées ou déchaussées, c’est tout simplement dangereux!

    Inspiré d’un article paru dans The Guardian.

  • Le secret bien gardé des Italiens.

    La moka ou l’art du vrai café

    Le secret du café italien, c’est la torréfaction. Le secret est bien gardé, et la même marque, achetée à Rome ou à Paris, n’a pas le même goût. L’autre secret, c’est la méthode de réalisation. Alfonso Bialetti est l’inventeur, en 1933, de la machine à moka en aluminium. C’est une belle prouesse du design piémontais. La machine est belle et efficace. Simple d’usage, le petit bonhomme en moustache en assure l’authenticité. Il parait qu’il représente Renato Bialetti, le fils d’Alfonso. On trouve des mokas pour deux tasses ou plus. Bialetti fait également des poêles.

    Comme chacun sait, il faut mettre la dose exacte de café et d’eau, jamais moins. Une fois sur la cuisinière, c’est chaque jour une expérience nouvelle. La vapeur projetée est plus ou moins dense, le son est strident, les arômes montent jusque dans les étages supérieurs. Elle fonctionne par un ingénieux système d’osmose inversé. L’eau bout, la vapeur remonte par l’entonnoir et rencontre le café moulu. L’extraction finale monte dans le troisième étage de la moka, la cafetière, où il pourra être servi. Vous aurez constaté qu’en italien moka, comme Nutella, est du féminin. On dit bien la moka, en allongeant le o, et surtout pas le moka. Élément indispensable à savoir avant de se rendre dans les Pouilles et de prétendre passer pour un vrai transalpin.

    La boisson qui en sort est forte. Une boisson d’homme comme on pouvait dire avant que le politique correct n’arase ce type d’expression. Mieux vaut se servir une demi-tasse. La couleur est bien noire, et les arômes puissants. C’est du vrai café.

    Le seul petit souci: la cafetière à moka est en aluminium… pas très bon pour nous!

    Donc, comme je l'ai déjà indiqué, j'ai acheté il y a deux ans une cafetière en émail… à l'ancienne… c'est plus long pour faire du café…. sauf si vous êtes exigent-es comme une de mes cousines qui ne veut que du “frais“, vous pouvez faire le café le soir… une cafetière de café, vous devez la boire en maximum, deux jours… sinon, le presque frais devient de la bouillasse… et souvenez-vous en le faisant réchauffer: café bouillu, café foutu!

    Mon papa, il avalait à lui seul un litre et demi de la cafetière familiale. Le demi-litre restant, c'était pour nous… Surtout moi, dès l'âge de 8 ou 9 ans, j'ai refusé le chocolat du matin, ne voulant que le café au lait. Appelez-moi, madame Cafetière… mais, bon, comme c'est un peu contraignant de faire son café à l'ancienne, j'en bois un peu moins.

    Ne laissez pas tomber le café: trois tasses par jour améliorent considérablement votre chance de ne pas avoir l'Alzheimer.

    C'est scientifiquement prouvé. Cependant, pas plus de 5 par jour. Et ne vous laissez pas raconter des histoires: il y a plus de caféine dans un café-filtre que dans toutes autres cafetières, capsules en alu (danger grave pour la santé) ou pas!

    Dernière bonne info à savoir: dans votre cafetière émail à l'ancienne, les trous du filtre sont trop gros et laissent passer du marc. Si vous voulez lire dans le marc de café, cela vous regarde, sinon, faites comme moi, mettre dans le filtre émail un filtre à papier.

    Et, SVP, prenez des filtres bruns. Pas des filtres papiers fins qu'on vous fait croire écolo… non, ils ne valent rien et ne sont pas du tout écolo. Ces moins chers qui se trouent facile et qui sont fabriqués made in china ou ailleurs.

    Prenez des filtres bruns en papier épais brun: ces filtres sont faits dans un papier qui n'a pas été trafiqué, avec des produits chimiques pour les blanchir. C'est plus cher mais ça vaut le coup de se dire que, là, au moins, dans le petit noir du matin, on est complètement sûr-e d'avoir un café bon pour nos entrailles. Surtout si, comme moi, vous le faites avec de l'eau en bouteille.

     

    moka_kf.jpg

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Ami-es Toulousain-es, Permettez que je sauve votre tête!

    Avec ces chaleurs, vous allez souvent sous la douche, très souvent, c'est le matin, afin d'aller vivement et joyeusement rendre service à votre patron! Le plus souvent, vous vous lavez aussi les cheveux avec votre shampooing préféré.

    Le soir, vous rentrez, les genoux joyeusement pliés sous le poids de la fatigue et une vague nausée qui vous poing l'estomac et, machinalement, vous vous regardez devant un miroir pour voir les dégâts causés par la journée.

    Et vous froncez le nez et les yeux: vos cheveux pendouillent, lamentablement. Moches. Affreux.

    Décourageant! et pourtant, vous achetez le shampooing le plus cher du magasin!

    Ou bien, cédant à la mode de ceux qui s'y croivent (!) vous ne vous lavez plus, désormais, qu'avec de l'après-shampooing… puisque fa-chion victim-e, vous vous laissez raconter des bêtises sur internet sans voir plus loin que le bout de votre nez.

    Allez, va! je vous donne à penser plus fort que vos deux neurones ratatinés.

    Ce n'est pas le shampooing qui vous ratatine la tignasse!

    C'est l'eau, mon joli coco!

    En plus des molécules pharmaceutiques à foison à vous donner la nausée qui se trouvent invisiblement dans les tuyauteries de l'eau de la ville, il y a une sacrée quantité de produits chimiques différents, surtout, et notamment, l'eau de Javel… qui se décompose en chlorine et qui, depuis 30 ans me fait des yeux de lapin, me tord les tripes quand je n'en bois plus (même le café, je le fais avec de l'eau en bouteille…. merci, donc aussi, de me faire payer très cher les taxes de traitement des eaux puisque je bois uniquement de l'eau en bouteille et plus….)

    Et plus parce que je dois passer sous la douche les yeux et la bouche clos… je me lave avec de l'eau en bouteille, sinon je tousse à fendre l'âme.... et j'en ai vu des spécialistes: pneumologue, ORL qui m'ont marqué des médocs de ci et de là (qui m'ont tous, mise à carreau en sur-multipliant les effets de la foutue maladie qui m'est tombée sur le râble en 2005 alors, bien sûr que je ne lui demandait rien, à celle-là!) je dois aussi faire mes soupes et bouillons avec de l'eau en bouteille si je ne veux pas passer ma vie pliée en deux…. et, maintenant que j'ai bien parlé de moi, ce qui devrait vous laisser accroire que j'ai bien réfléchi, calculé et trouvé ce qui n'allait pas, l'ayant expérimenté en ma défaveur... voici l'astuce que je vous livre pour avoir une chevelure magnifique de chez très magnifique.

    Ne renoncez pas à votre shampooing préféré; contrairement à ce que vous croyez, vous ne lavez pas suffisamment vos cheveux avec de l'après-shampooing… d'ailleurs, vous n'avez même pas besoin d'après-shampooing… à condition de procéder ainsi:

    Lavez vos cheveux normalement, sous la douche avec votre shampooing habituel comme déjà indiqué (même le moins cher sera très bien, inutile de dépenser votre argent à engraisser les sociétés qui vendent des super de chez Mon-super-shampooing, formule spéciale, nouvelle formule…..encore plus de!!!

    Avant de vous essuyez la tête avec votre douce serviette cocooning allergisée avec de l'assouplissant bien parfumé au parfum chimique (mais, chacun fait ce qu'il veut!)

    FAITES UN RINÇAGE A L'EAU EN BOUTEILLE!

    Vous m'en direz des nouvelles!

    Et, surtout, dès que vous avez mis de l'eau normale (piscine, un p'tit coup pour me rafraîchir), passez-vous un bon quart de litre d'eau en bouteille.

    Vous pouvez aussi, mouiller abondamment un gant de toilette et lavez vos cheveux comme vous le feriez de votre figure!

     

    Mais, non, ce n'est pas moi! Moi, je suis plus jolie, bien sûr!

    femme6.jpg

  • Femme au volant..... (y'a des fois, je vous jure, mon sexe me tape sur les nerfs!)

    Conduire en claquettes ce n'est pas le pied

    On nous avait prévenus, les forces de l’ordre cet été seront un peu plus impitoyables qu’à l’accoutumée  puisqu’il va falloir une bonne fois pour toute se convaincre qu’il faut inverser la tendance inflationniste de la mortalité routière. Il faut donc bien se tenir et sachez qu’il faut aussi bien s’habiller. C’est ce qu’à découvert à ses dépens une automobiliste circulant sur une départementale de Haute-Garonne.

    Une départementale paisible et des condés au carrefour qui arrêtent pour un banal contrôle. Pas de souci, c’est le métier et le jeu, et ça n’arrive pas si souvent, même en plein été. Et puis on a le temps en cette période et comme on est en règle, on s’y prête de bonne grâce. Et pourtant, la surprise guette toujours.

    Parce-que la gente dame conduisait son automobile avec des claquettes aux pieds, elle s’est vue infliger une amende de 90 euros. Non pas par faute de goût. Mais parce qu'à la lecture de l'article  R.412-6 du code de la route, celui-ci accorde à la police et à la gendarmerie la possibilité de verbaliser tout automobiliste qui adopte une position ou qui a un comportement pouvant le gêner à "exécuter toutes les manœuvres qui lui incombent." Et les claquettes, ce n’est pas top, reconnaissons-le.

    Bon, sinon on n’a pas la palme de l’originalité en la matière. Tiens, dans le Kentucky, si les femmes peuvent conduire en maillot de bain c’est sous conditions. Lesquelles? Si elle est blessée, si elle est accompagnée de deux policiers ou en possession d’une arme afin de pouvoir se défendre en cas d’attaque. En Californie, les femmes n’ont pas le droit de conduire en peignoir. En Allemagne, les nudistes sont acceptés au volant mais seulement s’ils sont chaussés. Et en Arabie Saoudite, elles n’ont pas le droit de conduire du tout.