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DANGERS - Page 56

  • Nous voilà bien!!!

    En Chine, des bactéries résistantes aux antibiotiques donnés "en dernier recours"

    Des chercheurs chinois ont identifié, chez le porc et chez l'homme, des populations de bactéries porteuses d'un gène qui rend inefficace certains antibiotiques donnés "en dernier recours". La découverte, publiée ce 19 novembre dans The Lancet Infectious Diseases, alimente de nombreuses craintes.

    Les polymyxines (colistine et polymyxine) sont de puissants antibiotiques principalement utilisés en réanimation et pour enrayer des infections graves, résistantes aux autres traitements. En Chine, l'un des plus gros producteurs de colistine, ces antibiotiques sont surtout utilisés en médecine vétérinaire.

    En effectuant un contrôle de routine sur des porcs, l'équipe du professeur Jian-Hua Liu, de l'Université agricole de Canton, a identifié une souche de E. coli (ou colibacille) résistante à la colistine "chez un cinquième des animaux testés" (804 bêtes, les échantillons étant recueillis entre avril 2011 et novembre 2014).

    Or, la souche bactérienne identifiée (SHP45) peut facilement partager son matériel génétique avec d'autres bactéries, telles que Klebsiella pneumoniae, responsable d'infections pulmonaires.

    Les analyses ont révélé que la résistance à la colistine s'expliquait par une mutation du gène "mcr-1". Des expériences en laboratoire ont confirmé que mcr-1 pouvait bel et bien être se transférer spontanément d'E. coli à Klebsiella pneumoniae.

    Des E. coli porteuses du gène de résistance ont été retrouvées "sur 78 des 523 échantillons de viande crue collectés dans le pays entre 2011 et 2014", alertent les chercheurs.

    Au cours d'une dernière évaluation, réalisée sur 1.322 patients hospitalisés dans le sud de la Chine, 16 patients étaient infectés par des bactéries porteuses de la mutation.

    Un risque de propagation

    Bien que limitée pour l'instant à la Chine, la résistance à la colistine pourrait se développer à l'échelle mondiale, alertent les auteurs de l'étude. Cette mise en garde a été jugée très crédible par de nombreux experts.

    "C'est une étude très inquiétante dans la mesure ou les polymyxines sont des antibiotiques qui sont souvent donnés en dernier ressort pour traiter des infections graves", a déclaré Laura Piddock, un professeur de microbiologie à l'Université de Birmingham (Royaume-Uni).

    Pour le Pr Nigel Brown de la société britannique de microbiologie, "maintenant qu'il a été démontré que [cette] résistance peut se transférer d'une bactérie à une autre, une autre ligne de défense contre l'infection est en passe de tomber".

    Les élevages pointés du doigt

    Cette annonce survient durant la "première semaine mondiale pour un bon usage des antibiotiques" coordonnée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Ce 16 novembre à Genève, le Dr Margaret Chan, directrice générale de l'OMS, avait rappelé que la résistance aux antibiotiques atteignait désormais "des niveaux dangereusement élevés dans toutes les parties du monde" et constituait "un immense danger pour la santé mondiale".

    "Les super-bactéries hantent les hôpitaux et les unités de soins intensifs du monde entier", avait-elle ajouté, avant de souligner que ce fléau est lié à la surconsommation et à la mauvaise utilisation des antibiotiques.

    Leur utilisation massive dans les élevages a été dénoncée à de nombreuses reprises ces dernières années, conduisant certains pays à prendre des mesures destinées à en restreindre l'usage.

    Les auteurs de l'étude chinoise notent pour leur part que la résistance à la colistine s'est "probablement" produite d'abord chez l'animal, et réclament en conséquence une "réévaluation rapide" de l'utilisation de cet antibiotique dans les élevages.

     "Une des rares solutions pour éviter ces liens est la réduction ou la cessation de l'utilisation de la colistine dans l'agriculture", relèvent de leur côté David Paterson et Patricia Harris, deux chercheurs australiens dans un commentaire joint à l'étude.

    En Europe, la colistine est surtout vendue dans trois pays, l'Espagne, l'Allemagne et l'Italie, note pour sa part le Dr David Burch, un chirurgien vétérinaire britannique membre de l'Alliance Ruma (qui défend une utilisation responsables des médicaments dans l'agriculture). Il estime "[qu'il] faudrait surveiller les données de ces pays pour voir si la situation a changé de façon spectaculaire ces dernières années, avant de prendre des mesures radicales pour restreindre son usage en médecine vétérinaire".

    Source : Emergence of plasmid-mediated colistin resistance mechanism MCR-1 in animals and human beings in China: a microbiological and molecular biological study. Yi-Yun Liu et al. Lancet Infectious Diseases, 19 nov. 2015. doi:10.1016/S1473-3099(15)00424-7

  • Juste pour dire….

     La météo ne cesse de nous dire que nous battons en ce moment les températures de novembre depuis 1955....

     

    Et après 1955?

     

    Viens février 1956…. je m'en souviens encore!!! je n'avais pourtant que 6 ans.

     

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    Alors, cramponnez-vous!

     

     

  • Depuis le temps que j'avertis tout le monde!

     Une ONG alerte sur la contamination chimique d'aliments via des emballages

    L'ONG Foodwatch a alerté, mardi 27 octobre, sur la contamination chimique de produits alimentaires courants comme les pâtes ou le riz par les emballages cartonnés, et demande aux pouvoirs publics de rendre obligatoires de nouvelles règles.

    "Des huiles dérivées d'hydrocarbures sont retrouvées dans les aliments de grande consommation comme les pâtes, les lentilles, les céréales, les biscuits ou le riz", a affirmé lors d'une conférence de presse Ingrid Kragl, directrice de l'information de Foodwatch en France. "Ces huiles renferment des substances toxiques et l'industrie alimentaire doit agir pour mettre des barrières entre les emballages cartonnés et les contenus alimentaires", a demandé la responsable en présentant une enquête sur 42 produits de très grande consommation en France achetés dans différents hypermarchés.

    Selon Foodwatch, la contamination par ces "huiles minérales" de la nourriture emballée a plusieurs origines: le carton recyclé, des cartons non recyclés mais contaminés par l'environnement extérieur et les résidus des produits lubrifiants des machines lors de la fabrication. " Les emballages recyclés restent néanmoins l'une des sources principales de contamination ", affirme l'ONG. Cela s'explique par l'accumulation d'encres et d'autres substances comme des solvants.

    "Une préoccupation potentielle" (Efsa)

    Deux catégories d'huiles sont mises en cause : les MOAH (mineral oil aromatic hydrocarbons), suspectées d'être cancérigènes et mutagènes, et les MOSH (mineral oil saturated hydrocarbons). Aucune réglementation n'existe actuellement sur les quantités acceptables de ces huiles minérales dans les produits alimentaires. Mais l'agence sanitaire européenne (Efsa), dans un avis de 2012, indiquait que l'exposition à ces substances via la nourriture était " une préoccupation potentielle ". L'ONG demande que des seuils limite par substance soient fixés, et même qu'une tolérance zéro soit appliquée sur les MOAH (hydrocarbures aromatiques d'huile minérale).

    L'ONG, qui lance une pétition, exige aussi que "des barrières efficaces" soient mises en place par les industriels pour éviter ce phénomène de "migration" du carton vers les denrées alimentaires. " Il existe des solutions", a affirmé Ingrid Kragl, citant en exemple des sachets intérieurs empêchant cette "migration" de substances, une couche protectrice appliquée sur le carton ou un matériau absorbant permettant de piéger ces huiles dans l'emballage. Pour preuve qu'il est possible d'agir, Foodwatch a mis en avant les résultats de tests en laboratoires effectués sur 120 produits en Allemagne, Pays-Bas et France.

    Pour un même type de produit (pâtes, biscuits, couscous, etc.), les teneurs en huiles minérales sont très variables d'une marque à une autre. Pour le riz par exemple, sept marques ont été testées en France : la quantité d'huiles MOSH peut varier de 0 à 5 mg/kg, celle de MOAH de 0 à 1,1 mg/kg.

    Raison garder

    L'Association nationale des industries alimentaires (Ania) a pour sa part indiqué que " la détection de traces d'une substance comme les huiles minérales n'induit pas nécessairement un risque pour la santé". "Avant de générer volontairement des peurs infondées visant à jeter le discrédit sur toute une profession, il est indispensable de faire appel aux agences de sécurité en charge d'évaluer les risques liés à la sécurité des aliments dont c'est la mission et l'expertise. Il est nécessaire d'agir avec responsabilité et discernement", a déclaré le président de l'Ania, Jean-Philippe Girard, cité dans un communiqué.

    Pour cette campagne, Foodwatch a reçu le soutien du Réseau environnement santé (RES), présidé par le toxicologue André Cicolella et qui regroupe des associations impliquées dans les problèmes de santé liés à l'environnement. Le réseau a notamment contribué à la prise de conscience du rôle des perturbateurs endocriniens, comme le Bisphénol A, dans de nombreuses maladies.

     

    AUTANT QUE FAIRE CE PEUT

    Comme indiqué dans mon site qui vous avertit des poisons en cuisine:

    www.tradi-cuisine.com

    Lisez tous les dossiers et le blog!

     

    Utilisez des produits mis en pots de verre

    Achetez des produits surgelés: les aliments sont surgelés AVANT d'être emballés. Pour les cuisiner ou les consommer, sortez-les du paquet et posez sur une assiette pour décongeler. Bannissez, je vous prie les plats mélamines: utilisez uniquement le verre ou la céramique pour votre service de table. Bannissez le silicone, utilisez des mouvettes de bois ou ustensiles inox.

    Ne faites jamais cuire dans des barquettes alu, n'utilisez pas de papier cuisson

    Utilisez uniquement des poêles en fer sans antiadhérant, des récipients en céramique, inox ou en verre. Une poêle en fer bien culottée (c'est expliqué sur mon site) n'attache pas! Si vous ne pouvez pas faire moins, utilisez des récipients en céramique, c'est moins pollué que les autres type silicone, pierre etc.

    Achetez des produits en boîtes carton que si vous savez que l'objet de vos désirs est dans un sachet sans impression, style weetabix original. Et encore, l'emballage me fait crisser les dents.

    C'est comme le lait en boîte, ça m'agace mais, impossible de faire autrement!

    Ce qui me met en colère c'est que DE TRES NOMBREUX produits bio sont dans des boites et emballages plastiques!!!! rrr!!!!

     

    Perso, j'ai travaillé 15 ans les imprimeries, alors les polluants d'encre, je connais!

     

  • Piqûre de rappel

    Barbecues 

    Le bon usage d'un barbecue impose le respect de certaines règles.

    Les risques

    Les brûlures : elles surviennent principalement en allumant ou en réactivant le feu avec de l'essence (retour de flamme) mais aussi en cas de contact direct avec un élément chaud (grille, cuve, basculement du barbecue...). Choisissez du charbon de bonne qualité pour éviter de devoir recharger l'appareil en cours de route (opération entraînant l'enlèvement de la grille).

    Les intoxications : elles sont dues au monoxyde de carbone en cas d'utilisation dans un lieu confiné (garage, véranda). Les notices précisent désormais que les barbecues à gaz et à charbon sont conçus pour un usage en plein air. L'ingestion de produits allume-feu (produits nocifs à tenir hors de portée des enfants) et l'inhalation ou l'ingestion de composés chimiques cancérogènes (HAP) en sont aussi les causes.

    L'incendie : il se produit en cas d'installation près de matières combustibles (parasol, haies, arbustes...) ou de grand vent.

    Les précautions à prendre

    Installation. Placer l'appareil sur un sol stable (pour éviter le basculement en cas de coup de vent brusque, de choc par un animal ou un ballon...) et à une distance raisonnable d'arbres, de haies, etc. Tenir toujours les enfants éloignés (et les chiens). Par mesure de précaution, garder à portée de main un seau d'eau ou de sable, voire un extincteur.

    Préparation. Préférer le charbon de bois de marque NF, ne jamais utiliser d'alcool à brûler, d'essence ou d'allume-feu liquide pour allumer ou raviver les braises (risque de retour de flamme important) ; employer des boules de papier froissé, des allume-feu en briquettes ou cubes ; éviter de recourir aux cageots de récupération (ils contiennent des pesticides), aux bois vernis ou peints. Le pouvoir calorifique du charbon de bois est deux fois plus élevé que celui du bois.

    Cuisson. À la braise, pas à la flamme ! La grille doit être au moins à 10 cm de la source de chaleur. S'équiper de gants et d'accessoires à longs manches (fourchettes, pinces...). Certains modèles permettent de régler l'intensité du feu grâce au contrôle d'arrivée d'air. Ne jamais déplacer le barbecue pendant son fonctionnement. Après usage, éteindre le feu avec de l'eau ou du sable. Même si les cendres semblent froides, il peut subsister des braises chaudes plus de 24 h après l'utilisation du barbecue. Pour le gaz, fermer d'abord la bouteille puis les commandes (pour vider le gaz restant dans les tuyaux).

    Entretien. Vider les cendres et les bacs de récupération des graisses, nettoyer les grilles (de préférence quand elles sont tièdes, pour éviter que les déchets de nourriture ne s'y fixent) avec une brosse métallique (certains prennent du papier journal) et y passer ensuite un essuie-tout imbibé d'huile. Les cendres froides peuvent servir d'engrais, de compost, voire... être gardées pour l'hiver et versées sur les trottoirs verglacés.

    Bon à savoir

    Si vous avez entreposé votre appareil à gaz dehors sous une housse ou dans un cabanon, le « nettoyage de printemps » s'impose. Il peut avoir subi des dommages (tuyau de gaz abîmé par des rongeurs ; insectes ayant trouvé refuge à l'intérieur des brûleurs, y ayant fait leur nid...). Un seul mot d'ordre : nettoyer et réviser avant de faire fonctionner. Pour vérifier l'étanchéité du tuyau, faites-le tremper dans une bassine d'eau avec du savon: en cas de fuite, des bulles se formeront à la surface.

    En cas d'accident

    Voici les bons gestes à adopter pour limiter les lésions et séquelles si, malgré les précautions prises, un accident survenait.

    Les vêtements se sont enflammés : enroulez la personne dans une couverture (en fibres naturelles) pour étouffer les flammes. Ne pas la déshabiller, la mettre sous la douche ou l'arroser au jet tout habillée quelques minutes, en attendant l'arrivée des secours.

    Une partie du corps est brûlée (mains, visage, torse...) : arrosez-la dix minutes au moins sous un jet d'eau froide continu. Si la brûlure est importante ou profonde appelez le Samu (15) ou rendez-vous directement aux urgences.

    http://www.quechoisir.org/equipement-de-la-maison/electromenager/petit-electromenager-ustensile/conseils-barbecues-conseils

  • Galettes de pois chiches

    Hyper facile, pas cher du tout et rapide à faire.

    Si vous les cuisez vous-même, 1 petit truc à faire avant qui est très diététique.

    Faites germer vos pois chiches. Versez la quantité souhaitée dans un saladier de verre; Arrosez d'eau (ou comme moi, d'eau en bouteille car je n'ai guère envie de me polluer aux molécules pharmaceutiques contenues dans l'eau du robinet puisqu'il n'existe aucun moyen de les voir et de les faire partir… j'en ai déjà parlé).

    Vous laissez tremper une nuit et journée, sur le comptoir, après avoir couvert d'un torchon propre. Le comptoir? il s'agit d'un coin de votre cuisine où vous laisserez le saladier en paix… température ambiante, donc.

    Passez les pois chiches à travers une passoire; ils ont bien gonflés avec de la bonne eau…. vous allez désormais passer les pois chiches dans la passoire, sous l'eau courante du robinet et remettez dans le saladier, pas trop essorés tout de même mais sans laisser de l'eau… oui, ce n'est pas facile. Mais, là, attention, vous ne mettez pas le saladier à plat. Posez-le sur un objet qui va maintenir le saladier “de trabiole“. Recouvrez à nouveau du torchon et attendez le lendemain matin.

    Vous recommencez à passer sous l'eau et vous le remettez de traviole sous son torchon.

    Vous allez commencer à voir de petits de germination. Recommencez le soir et durant deux jours. Plus les germes sont gros mieux c'est.

    Au moment où vous vous dites que les germes sont assez gros, vous pouvez goûter pour savoir s'ils sont comestibles (tendres). Là, vous pouvez les préparer en salade, c'est en fait le mieux: les graines germées, il vaut mieux les consommer crues.

    Sinon, écrasez les pois chiches pratiquement en purée, salez, poivrez, vous pouvez rajouter persil, ail et/ou ciboulette. Rajoutez de l'huile d'olive éventuellement pour délayer mais pas trop, il vaut mieux une purée épaisse.

    Découpez la purée en portions ou en faisant rouler dans des cuillères à soupe pour avoir des sortes de croquettes, et faites rissoler dans de l'huile sans trop la secouer pour qu'elle ne s'émiette pas. Retirez, posez sur un papier absorbant. Vous vous en servez pour accompagner les viandes grillées ou mieux encore, des légumes genre piperade.

    Sachez que graines germée cuites ont perdu les propriétés de santé de la graine…. Mais, il en reste encore un peu si vous n'avez pas trop cuit ces graines.

    Je me sers de ce système pour les haricots blancs et les lentilles.

    Prière de ne jamais acheter des graines germées qui ne sont pas faites en France: nos pauvres agriculteurs sont terrassés par les innombrables normes sanitaires, inventées par les débiles de la Commission européenne et donc, votre choix délibérés d'acheter français vous assure d'une petite certitude que vous consommez du bon et du sain. D'ailleurs, je n'ai jamais compris comment SEULE la France respecte au pied de la lettre toutes les con… des technocrates de Bruxelles, alors que les autres pays s'en lavent la chemise… et font mourir nos paysans français.

    Il y a eu énormément d'intoxication partout au monde avec des graines germées par des professionnels. Il arrive très souvent que les graines germées de ces gens là, empoisonnent et tuent beaucoup de gens. Je ne sais pas comment ils s'y prennent. Mais, ceux qui ont la patience de les faire eux-mêmes non pas de problèmes.

     

  • Adieu à la gastronomie française!

    La phrase du jour

    “Nous appliquons strictement des sanctions [contre la Russie], sous la pression de certains de nos alliés et notamment des Américains, alors même que les autres pays se gardent bien de les appliquer, les Américains les premiers ! Résultat : les sanctions, c’est pour nous et les contrats pour les autres. On le voit bien avec la signature d’un accord entre Moscou et le groupe américain Bell Helicopter concernant une usine d’assemblage en Russie. Ou avec le contrat de 490 millions de dollars que la Nasa a signé avec l’Agence spatiale russe, le jour même où la France renonçait aux contrats du Mistral. Sans compter que l’embargo russe décrété en réplique sur nos produits touche de plein fouet nos agriculteurs."

    Thierry Mariani, député républicain, dans "le Figaro".

    Après les débordements musclés de juillet, les agriculteurs ne désarment pas, les mesures en faveur du relèvement des prix du lait et de la viande ne donnant pas les résultats escomptés. Lundi encore, deux industriels - Cooperl et Bigard/Socopa - n'ont ainsi pas participé au Marché du porc breton, estimant la viande trop chère.

    Alors que le premier ministre Manuel Valls rencontre des agriculteurs dans le Gard ce mardi, les actions ciblées et sporadiques se poursuivent. Vendredi, à Rodez, dans l'Aveyron, une vive altercation a opposé une cinquantaine d'éleveurs à un fournisseur de viande pour la restauration, le magasin Promocash, soupçonné d'importer de la viande. Le même jour dans la Loire ainsi que dans d'autres départements, le géant de la distribution Casino a été la cible d'agriculteurs l'accusant de se fournir en viande et lait étrangers. Et de ne pas appliquer les engagements pris au ministère de l'Agriculture pour améliorer leurs prix de vente.

    La FNSEA prépare une mobilisation plus large pour début septembre, en région pour commencer, avant de s'attaquer à Paris. Ces manifestations doivent culminer le 7 septembre à Bruxelles, où se tiendra une réunion des ministres européens de l'Agriculture. Ils doivent plancher sur les mesures à prendre pour soutenir les prix. Les agriculteurs français ne sont pas les seuls à faire face à une chute des cours de leurs produits.

    Retrouvez l'intégralité de ce dossier dans Le Figaro à paraître mardi 11 août, et sur le Web, les mobiles et les tablettes pour les abonnés Figaro Premium.

  • Les vaccins, l'avenir...

    Hier en chute libre, la vaccination (recommandée) des nourrissons est à nouveau massivement pratiquée. Dans le même temps, les rumeurs (scientifiquement infondées) concernant les liens entre ce vaccin et la sclérose en plaques ne cessent de circuler. Comment comprendre, alors, que la pénurie de vaccins continue à perturber les parents et les médecins?

    L’hépatite B est une maladie virale contagieuse transmissible par voie sexuelle et sanguine. C’est aussi une affection chronique pouvant évoluer vers une cirrhose et un cancer du foie. Près de 400 millions de personnes à travers le monde sont des porteurs chroniques du virus. Le premier vaccin pleinement efficace contre cette infection a mis au point en France il y a quarante ans par le professeur Philippe Maupas. Il a, pour la première fois, ouvert la voie à la possibilité de prévention d’un cancer à partir d’une vaccination. Une perspective rapidement soutenue par l’OMS et à laquelle ont adhéré la plupart des pays développés avec l’objectif de l’éradication.

    En France, cette vaccination n’est obligatoire que pour l’exercice de certaines professions. Elle est recommandée depuis 1994 chez tous les nourrissons (vaccination en trois doses –avec un rattrapage chez les adolescents jusqu’à l’âge de 15 ans révolus). C’est aussi l’époque où les premières associations sont faites avec un hypothétique lien avec des manifestations cliniques similaires à celles de la "sclérose en plaques". Commence alors une affaire de santé publique de grande ampleur, caractérisée par une série d’erreurs politiques et qui a eu pour conséquence de ruiner les objectifs vaccinaux affichés –c’est aussi une controverse spécifiquement française, qui a été parfaitement décryptée par un groupe de Science-Po.

    En dépit des nombreux travaux excluant l’hypothèse d’un lien de causalité (entre la vaccination des enfants et les manifestations neurologiques), les rumeurs sur ce thème n’ont, depuis vingt ans, cessé de circuler. Elles notamment eu pour effet de voir s’effondrer le taux de couverture vaccinale des plus jeunes. Où en est-on, aujourd’hui, alors que l’on observe une nette résurgence des mouvements d’opposition aux vaccinations recommandées? La réponse est apportée par la publication des résultats de plusieurs travaux dans le dernier numéro (28 juillet 2015) du Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) de l’Institut de veille sanitaire (InVS) dans le cadre de la Journée mondiale contre l’hépatite.

    Réticences des parents

    La première recherche portait sur les réticences des parents face à la vaccination contre l’hépatite B en France. Ce travail a été mené par une équipe de l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes) dirigée par Frédérike Limousi. L’objectif était de "décrire les attitudes et déterminants psychosociaux de la vaccination contre l’hépatite B chez les parents d’enfants de 1 à 16 ans". Une "enquête en ligne" sur "échantillons indépendants" a été mise en place de 2012 à 2014:

    "Parmi les 5.922 parents interrogés, 42,4% ont déclaré que tous leurs enfants étaient vaccinés contre l’hépatite B, 31,3% qu’au moins l’un d’entre eux n’était pas vacciné et 26,4% n’étaient pas certains de la vaccination de tous leurs enfants. Parmi ceux ayant au moins un enfant non vacciné, trois profils ont été identifiés: 46,8% étaient méfiants vis-à-vis de la vaccination, 36,0%, y étaient opposés et 17,2%, étaient plutôt compliants [consentants]. Cette étude a permis d’identifier différents profils de parents auprès desquels il est nécessaire d’adapter les interventions sur la vaccination des enfants contre l’hépatite B."

    Trois profils parentaux ont ici été identifiés.

    1. Les "méfiants"

    Le profil le plus représenté (46,8% des parents d’enfants non vaccinés, 14,6% de l’effectif total) est composé de personnes méfiantes vis-à-vis de la vaccination. Elles n’auraient pas accepté de faire vacciner leur enfant si on leur avait proposé le jour même de l’enquête et elles n’avaient pas l’intention de le faire dans les trois mois, mais elles n’étaient pas pour autant "formellement opposées" à la vaccination. Près de 70% de ces personnes pensent que l’hépatite B est une maladie grave et 12,3% que leurs enfants risquent de la contracter s’ils n’étaient pas vaccinés. Il s’agit plutôt de personnes de catégorie socioprofessionnelle supérieure avec des revenus élevés, qui se déclarent pour la majorité d’entre elles (86,2%) favorables à certaines vaccinations et défavorables à d’autres.

    2. Les "opposants"

    11,3%

    Le pourcentage de personnes opposées à la vaccination contre l’hépatite B dans l’échantillon de parents interrogés

    Le deuxième profil en termes de fréquence (36,0%, soit 11,3% de l’effectif total) est composé de personnes opposées à cette vaccination. La quasi-totalité d’entre elles sont en désaccord avec le fait qu’il est facile de faire vacciner leurs enfants, que c’est une bonne chose pour eux et qu’elles seraient sur ce point approuvées par leur entourage. Aucune de ces personnes n’a l’intention de faire vacciner ses enfants dans les trois mois et plus des trois quarts pensent que leurs enfants ne pourra pas contracter l’hépatite B. Cette catégorie était représentée par une majorité de femmes et davantage de personnes âgées de 35 ans et plus. Parmi elles, 5,4% sont défavorables à toutes les vaccinations.

    3. Les "compliants"

    C’est le profil le moins représenté (17,2%, soit 5,4% de l’effectif total). Il s’agit de personnes qui auraient accepté (dans 89% des cas) de faire vacciner leurs enfants si on le leur avait proposé au moment de l’enquête. Un peu plus d’un tiers d’entre elles déclarent avoir l’intention de le faire dans les trois mois et la moitié pense que ce sera facile. Près de 80% de ces personnes sont d’accord avec le fait que l’hépatite B est une maladie grave et 38% que leurs enfants risquent de la contracter s’ils ne sont pas vaccinés. Il s’agit en majorité d’hommes jeunes, habitant dans des villes.

    Confiance des médecins

    Une deuxième recherche publiée dans le BEH décrit les perceptions et pratiques de vaccination contre l’hépatite B des médecins généralistes libéraux en France métropolitaine. Elle a été menée par un groupe dirigé par Arnaud Gautier (Inpes) auprès d’un échantillon aléatoire de 1.582 médecins généralistes exerçant en France métropolitaine (interrogé par téléphone entre avril et juillet 2014).

    "La majorité des médecins interrogés (90,3%) déclaraient avoir été complètement vaccinés contre l’hépatite B. Les trois quarts des médecins, parents d’enfant(s) de 2 à 24 ans, déclaraient que leur(s) enfant(s) étai(en)t bien vacciné(s) contre l’hépatite B. Pour 16,6%, aucun enfant ne l’était.

    Le lien entre le vaccin contre l’hépatite B et la sclérose en plaques était jugé ‘pas du tout probable’ par 48,0% des médecins et ‘peu probable’ par 40,3%

    Bulletin épidémiologique hebdomadaire de l’Institut de veille sanitaire du 28 juillet 2015

    La moitié des généralistes estimait obtenir facilement l’adhésion à cette vaccination pour les adolescents non vaccinés. Le lien entre le vaccin contre l’hépatite B et la sclérose en plaques était jugé “pas du tout probable” par 48,0% des médecins et “peu probable” par 40,3%. La proposition de la vaccination contre l’hépatite B chez l’adolescent était systématique pour un tiers des médecins (34,0%).

    Un sur dix ne la proposait “jamais”. La moitié des médecins interrogés (51,9%) déclarait “toujours” détailler les maladies ciblées par le vaccin hexavalent [vaccin protecteur contre six maladies, dont l’hépatite B] quand ils le proposaient; un médecin sur cinq déclarait le faire “parfois” ou “jamais”. En conclusion, si la majorité des médecins sont confiants vis-à-vis de la sécurité du vaccin contre l’hépatite B, ils perçoivent leur patientèle comme réticente vis-à-vis de cette vaccination."

    Augmentation de la couverture vaccinale

    Qu’en est-il, aujourd’hui, de la couverture vaccinale des plus petits? C’est l’objet de la troisième publication du BEH, un travail dirigé par Jean-Paul Guthmann (InVS). Tout, ici, converge: on observe une augmentation notable des taux de couverture vaccinale des très jeunes enfants.

     "Au total, 92,1% des enfants âgés de 6 mois nés en 2014 avaient débuté une vaccination contre l’hépatite B, comparé à 24,6% pour les enfants nés en 2004. Cette très forte progression s’observait surtout à partir de 2008, où la couverture vaccinale (CV) doublait. À l’âge de 24 mois, la CV pour trois doses était de 81,5% en 2013 et suivait la même dynamique. Cette même année, une CV trois doses supérieure à 80% était observée dans 55% des départements, contre 2% en 2008. L’absence de données exploitables dans dix-huit départements n’a permis de réaliser des estimations régionales que dans seize (61%) régions en 2013, un progrès par rapport à 2008 (dix (38%) régions). Au-delà de 24 mois, la couverture était de 50,9% à 6 ans (2013), de 45,8% à 11 ans (2008) et de 43,1% à 15 ans (2009). La CV hépatite B est en forte progression chez le nourrisson."

    Comment expliquer cette dynamique paradoxale? Par une raison assez simple, rarement évoquée publiquement par la puissance publique: le remboursement par la Sécurité sociale, à compter de 2008, d’une présentation vaccinale dite "hexavalente" protectectrice contre six maladies infectieuses, dont l’hépatite B. Il s'agit aujourd’hui, en pratique, de INFARIX HEXA®; un vaccin de la multinationale britannique GlaxoSmithKline (39,04 euros la dose), protecteur contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, l'hépatite B, la poliomyélite et les infections à Haemophilus influenzae de type B.

    C’est en intégrant la vaccination contre l’hépatite B au sein d’un vaccin "groupé" et remboursé que l’on est parvenu à augmenter les taux de couverture vaccinale

    Pour le dire simplement, c’est en intégrant la vaccination contre l’hépatite B au sein d’un vaccin "groupé" et remboursé par la collectivité que l’on est parvenu à gommer progressivement en France les résistances et à faire ainsi augmenter les taux de couverture vaccinale. Or, c’est précisément cette politique que dénoncent les opposants à la politique vaccinale française –des opposants qui partagent le combat, mené sur la Toile, par le professeur Henri Joyeux.

    Ce combat est dénoncé par le conseil de l’Ordre des médecins, qui vient de lancer une procédure disciplinaire contre le professeur Joyeux. Cet "appel" très entendu n’est nullement contré par le ministère de la Santé. Il est vrai qu’il trouve son origine dans l’incurie actuelle qui prévaut depuis des mois quant à la fabrication et à la distribution des vaccins pédiatriques. Une situation qui fait que dans les pharmacies d’officine on ne délivre plus que le vaccin "hexavalent". Ainsi, pour obtenir de pas faire vacciner son nourrisson contre l’hépatite B (avec, par exemple, le PENTAVAC® de Sanofi-Pasteur) il faut se rendre dans un centre de protection maternelle et infantile. C’est là une désorganisation dont ne voit pas la fin et qui autorise toutes les interprétations, toutes les rumeurs.

    Dans le même temps, les autorités sanitaires jugent que la couverture vaccinale reste très insuffisante chez le grand enfant et l’adolescent et que, chez eux, des actions de "rattrapage" doivent être engagées et renforcées avant leur majorité. Qu’en diront les parents?

    Jean-Yves Nau

     

    Juste pour dire: ma fille a eu le vaccin hépatite B... aucun problème alors qu'elle a déjà une grave maladie auto-immune...  elle n'a pas eue la sclérose en plaques ou aggravation de la précédente, bien au contraire, puisque après 18 ans de fauteuil roulant, elle marche presque normalement...

    Perso, je n'ai pas fait ce foutu vaccin qui, soit-disant donne la sclérose en plaques... n'empêche qu'elle m'est, bel et bien, tombée sur le râble; cette maladie, c'est la faute à pas de chance... croyez-moi: si vous avez une faiblesse auto-immune sans le savoir, y'a pas besoin de vaccin pour qu'elle se déclare... elle ne demande l'avis de personne... pareil pour le cancer... que vous ayez mangé des fruits et légumes tous les jours, fait du sport ou pas. Si vous avez une grave maladie vers les 50 ans ou après... c'est juste la faute à pas de chance!

    C'est imparable quelle que soit votre nutrition ou façon de vivre. Parce que l'être humain n'était pas programmé pour vivre longtemps... la machine se détraque... si l'on vit plus longtemps c'est grâce aux règles d'hygiène, une nourriture adaptée, aux vaccins et aux meilleurs conditions de vie... ceux qui nous disent qu'on va vivre 180 ans c'est possible: juste mettre des prothèses de hanche, des yeux bioniques, des piles au coeur ou des cœurs carmat... ceux qui refusent les vaccins pour leurs gosses et leur colle un portable électromagnétique dans l'oreille me font doucement rire!

     

    www.on2nocives.com