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DANGERS - Page 53

  • Des pesticides dangereux en bio

    Alors que la semaine pour les alternatives aux pesticides vient de s’ouvrir, un Français sur deux ignore que l’agriculture biologique utilise des pesticides. C’est ce qui ressort d’un sondage Harris Interactive réalisé pour le blog Alerte-Environnement (1). Ce pourcentage monte même à 56% des 50-64 ans. A l’inverse, les 25-34 ans sont les plus lucides : 60% d’entre eux savent que l’agriculture biologique utilise des pesticides.

     L’utilisation de solutions phytosanitaires dans le cahier des charges de l’agriculture biologique est souvent méconnue des consommateurs. Dans la liste des produits utilisés, on trouve le spinosad, l’azadirachtine (huile de neem), les pyréthrines, la Deltaméthrine, le Bacillus thuringiensis, le virus de la granulose du carpocapse, le soufre et bien sûr l’incontournable cuivre. Aujourd’hui, l’exposition chronique (au cuivre ou encore à la roténone – un pesticide désormais interdit) est considérée comme une cause probable de l’apparition de maladies neurodégénératives comme les maladies d’Alzheimer ou de Parkinson.

    Du cuivre dans le vin bio

    100% des échantillons de vins issus de l’agriculture biologique contiennent au moins un résidu détectable de cuivre selon une étude publiée par les magazines Wikiagri et Agriculture & environnement (2). Il a été montré que les quantités de cuivre retrouvées dépassent la somme globale de tous les résidus de pesticides détectés lors d’une précédente étude sur salades conventionnelles.

    Les impacts négatifs du cuivre sur l’environnement et particulièrement sur la vie des sols sont connus des agronomes. Il a un effet sur les micro-organismes du sol et les lombrics, et donc indirectement sur l’alimentation des parcelles comme la vigne par exemple.

    L’agriculture biologique utilise également comme pesticide le sulfate. En mai 2014, son utilisation aurait provoqué toux, douleurs dans la gorge, picotements de la langue, irritations des yeux, nausées et mal de tête chez vingt-trois élèves de deux classes de l’école primaire de Villeneuve, près de Bourg-sur-Gironde (Gironde). Une affaire qui continue à faire la Une de l’actualité.

    Notons également que les producteurs bio ont recours à l’azadirachtine qui est ardemment défendue par les associations militantes. Selon plusieurs études, cette molécule représente un danger pour les abeilles (3), est susceptible de provoquer des perturbations endocriniennes (4) mais aussi des lésions du foie et des poumons chez certains mammifères (5). Une étude va même jusqu’à la qualifier de " carcinogène génotoxique " (6)!

    Notes :

    1. Sondage Harris interactive réalisé du 15 au 17 mars selon la méthode des quotas sur un échantillon de 1 000 personnes, représentatif des Français âgés de 18 ans et plus.
    2. Novembre 2015 – Trois laboratoires indépendants ont analysé la présence de cuivre dans vingt-neuf échantillons de vins bio provenant de toutes les régions de France.
    3. Peng C Y S et al. (2000) The effects of azadirachtin on the parasitic mite, Varroa jacobson and its host honey bee (Apis mellifera), Journal of Apicultural Research, Vol. 39 (3-4) pp. 159-168.
    4. Shakti N. Upadhyay et al. (1993), Antifertility Effects of Neem (Azadirachta indica) Oil in Male Rats by Single Intra-Vas Administration : An Alternate Approach to Vasectomy, Journal of Andrology.
    5. Rosenkranz HS et Klopman G (1995) An examination of the potential " genotoxic " carcinogenicity of a biopesticide derived from the neem tree, Environ Mol Mutagen.

    6. Rahman MF er Siddiqui MK. (2004) Biochemical effects of vepacide (from Azadirachta indica) on Wistar rats during subchronic exposure, Ecotoxicol Environ Saf.

     

     

  • Sommes-nous faits pour être nourris comme des volailles ?

    La médecine évolutionniste part de l’hypothèse que la gamme de nutriments optimale pour la santé de l’être humain se trouve dans les aliments qui ont été consommés par nos ancêtres du Paléolithique, entre 2,5 millions et 10 000 ans avant notre époque. Les régimes suivis pendant cette période représentent les pressions sélectives sous l’influence desquelles notre génome a évolué.

    En 2010, des chercheurs américains, britanniques et néerlandais ont procédé à une estimation de la part respective des macronutriments dans le régime de nos ancêtres de cette époque en tenant compte de plusieurs scénarii environnementaux. Il apparaît que les glucides représentaient au paléolithique 39 à 40 % des calories consommées.[9] Ces estimations sont en accord avec les valeurs estimées pour les chasseurs-cueilleurs des temps modernes, soit 22 à 40 % des calories provenant des glucides.

    On voit que nos ancêtres consommaient beaucoup moins de glucides que nous, bien moins que ce que le PNNS voudrait nous faire avaler.

    Surtout, ces glucides étaient très différents de ceux d’aujourd’hui. Avant le Néolithique, la plupart des glucides étaient dérivés des fruits, des légumes, des feuilles, des fleurs, des racines, des tubercules. Il n’y avait ni céréales, ni légumes secs, ni pommes de terre, ni produits sucrés qui constituent l’essentiel de la ration glucidique aujourd’hui et qui ont pour la plupart un index glycémique élevé.

    Conclusion : pendant la majeure partie de son évolution, l’espèce humaine a consommé des glucides en quantité modérée, essentiellement issus des fruits, légumes, racines, sans la moindre trace de féculents. Il est vraisemblable que c’est le régime auquel nous sommes génétiquement adaptés.

    Il n’y a aucun interdit sur la consommation de pain, pâtes, riz et autres féculents, à partir du moment où on les apprécie et on les tolère. L’essentiel est de choisir les bons glucides, c’est-à-dire ceux dont la densité nutritionnelle est élevée, dont la densité calorique est basse, dont l’index glycémique est bas à modéré.

    En pratique, cela revient à puiser en priorité dans les légumes, légumes racinaires, fruits, tubercules (en limitant les pommes de terre si vous êtes sédentaire), en complétant avec les légumes secs et certains produits céréaliers complets.

    Il est conseillé 3 à 7 portions par jour de légumes frais et secs,

    2 à 5 portions de fruits frais et secs,

    0 à 6 portions par jour de produits céréaliers. On peut aussi consommer occasionnellement, pour le plaisir, des céréales à index glycémique élevé.

    Les personnes sensibles au gluten, celles souffrant d’auto-immunité devraient consommer les céréales à gluten avec prudence. Les personnes âgées qui ont un risque élevé de fracture osseuse devraient éviter de consommer de trop grandes quantités de produits céréaliers (même s'il n'y a pas lieu de les supprimer).

    Les sédentaires, les personnes en surpoids, les diabétiques et pré-diabétiques, les personnes ayant une stéatose hépatique non alcoolique, les personnes ayant une résistance à l'insuline devraient limiter, sans forcément supprimer totalement, leur consommation de pommes de terre et de produits céréaliers à index glycémique élevé.

    Il n’y a aucun argument physiologique, biochimique ni évolutionniste pour laisser penser que les produits céréaliers soient indispensables à l’espèce humaine – qui n’en a jamais consommé pendant sept millions d’années, soit la quasi-totalité de son existence. Aucun des constituants nutritionnels des céréales n’est spécifique à ces plantes : on les trouve ailleurs. On peut donc s’en passer : l'Ecole de santé publique de Harvard dans son Alternative Healthy Eating Index indique clairement que "les produits céréaliers ne sont pas indispensables à la bonne santé".

    Il n'y a aucune obligation pour l’ensemble de la population à consommer plus de la moitié des calories sous la forme de glucides. Selon votre niveau d’activité physique, ces glucides peuvent représenter 40 % des apports énergétiques, mais ils peuvent aussi atteindre 55 % si vous êtes un travailleur de force ou un sportif.

    Il n’y a pas lieu de réduire drastiquement les graisses, il suffit de mieux les choisir. C’est d’ailleurs l’avis de l’ANSES qui après avoir prôné un apport en matières grasses compris entre 30 et 35 % des calories, a revu sa copie en 2010 et conseille comme une fourchette de 35 à 40 %.

     

  • Les fritures industrielles sont toxiques

    Les huiles polyinsaturées sont fragiles à la chaleur. On sait aujourd'hui que lorsqu'elles sont trop chauffées elles s'oxydent et produisent des composés toxiques. L'Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA) surveille notamment la présence d'acrylamide dans les produits alimentaires comme les frites ou les chips. L'acrylamide est un composé cancérigène reconnu.

    D'autres substances se forment lorsqu'une huile est chauffée à haute température, il s'agit des aldéhydes (ou acroléine). Les aldéhydes se dégagent lorsqu'on chauffe des graisses ou du plastique mais on en retrouve également dans la fumée des pots d'échappement ou dans la fumée des cigarettes. Les aldéhydes polluent l'atmosphère et ont été retrouvés comme cause de cancers et de maladies neurodégénératives (maladie d'Alzheimer et de Parkinson) dans certaines études.

    Les aldéhydes sont produits lorsque les huiles se dégradent à la chaleur. Il s'agit de composés volatiles, c'est-à-dire qui s'évaporent. Seulement il semble qu'une partie des aldéhydes puisse rester dans l'huile. Des chercheurs spécialistes des aldéhydes ont voulu vérifier leur présence ou leur absence dans des huiles de friture après des chauffes répétées. Ils ont chauffé répétitivement trois huiles dans une friteuse classique à 190°C, de l'huile d'olive, de l'huile de tournesol et de l'huile de lin. Les deux dernières sont riches en acides gras polyinsaturés, peu stables à la chaleur.

    Résultat: Après les chauffes multiples les chercheurs constatent que l'huile de tournesol et l'huile de lin produisent rapidement de grandes quantités d'aldéhydes, en particulier l'huile de tournesol. A contrario, l'huile d'olive produit peu d'aldéhydes et plus tardivement. Ces résultats s'ajoutent à de précédentes données déjà enregistrées par ces chercheurs sur les huiles de friture. Ils avaient en effet montré que la chauffe des huiles à haute température produit aussi des composés aromatiques polycycliques hautement toxiques et avérés cancérigènes. Maria Guillen, directrice de l'étude, essaye de rassurer le public : "Ces données n'ont pas pour objectif d'alarmer la population mais elles sont ce qu'elles sont et nous devons en tenir compte. C'est la dose qui fait le poison." Mais les chercheurs d'origine Espagnole sont obligés de se rendre à l'évidence : les quantités produites d'aldéhydes sont en fait très proches des limites de sécurité fixées par le gouvernement Espagnol et sont déjà toxiques.

    Les fritures à la maison sont donc probablement moins nocives que les fritures de la restauration où les consignes d'utilisation ne sont pas toujours respectées et les huiles utilisées pas toujours adaptées.

    Pour conserver une huile de friture:

    La première chose à savoir: il ne faut pas utiliser la même huile pour frire du poisson ou d'autres aliments. Sauf, si vous cuisez vos poissons dans une friture et que ce sera sa dernière utilisation avant de la jeter.

    Personnellement, je ne laisse jamais l'huile de friture dans la bassine. Je la filtre et la verse dans une conserve à vis. Je l'utilise pas plus de 5 ou 6 fois, voire moins. J'utilise uniquement de l'huile de pépins de raisin dont le goût est neutre.

    Bien sûr, pour des beignets sucrés, vous utilisez l'huile neutre mais vous jetez immédiatement l'huile, donc ayez la main leste pour ce faire.

    Après chaque usage, je filtre l'huile et je la verse dans ma terrine.

    Vous trouverez une passoire en inox et son verseur inox dans mon site

    www.tradi-cuisine.com

     

  • Oup's, le lait!

    Supervache

    Des vaches énormes au Salon de l'agriculture. Faut-il les admirer ou s'en inquiéter ?

    C'était lundi 29 février. Comme chaque année, dans le cadre du salon international de l’agriculture, se tenait le concours Prim’Holstein. Les Parisiens sont venus s’ébaubir devant des vaches de 600 à 700 kilos. A la réflexion, il y aurait plutôt matière à s’inquiéter.

    Les Prim’Holstein sont génétiquement sélectionnées pour produire des quantités astronomiques de lait: vitesse de croissance ultra-rapide, vêlage précoce (deux ans) donc temps "improductif" réduit, 600 à 700 kilos sur la balance et chaque année 8500 litres de lait au compteur. Des animaux programmés pour la rentabilité.

    Au début du XXe siècle, une vache donnait 3 à 4 litres de lait par jour. Dans les années 1950, les éleveurs et les producteurs avaient déjà trouvé le moyen de leur faire rendre 6 à 7 litres. Entre 1961 et 1998, une Holstein a augmenté sa production quotidienne de lait de près de 16 litres. Aujourd’hui, une vache donne en moyenne plus de 20 litres.

    Ce résultat est dû à une combinaison de sélection génétique et d’optimisation de l’alimentation et de la traite. L’insémination artificielle, mise au point en 1938, puis la congélation du sperme, maîtrisée dans les années 1950 y ont largement contribué.

    Grâce aux Prim’Holstein et aux autres races programmées pour produire toujours plus, l’Europe croule sous le lait. La faute à l’industrie laitière qui a poussé les éleveurs à s’équiper en Supervaches pour se garantir un approvisionnement en lait à bas coût. Selon l’INRA, "même s'il en est peu conscient, le bénéficiaire final en est le consommateur, qui a vu, en termes de pouvoir d'achat, le prix du litre de lait régresser de façon spectaculaire depuis la dernière guerre".

    Mais l’INRA fait mine d’oublier que ce lait pas cher a un coût pour le consommateur. Celui, d’abord, des subventions, qui sont payées avec ses impôts: 500 millions d’euros en novembre 2015 pour l’élevage, auquel on peut ajouter les aides publiques octroyées aux céréaliers qui produisent pour nourrir Supervache (230 euros l’hectare).

    Le coût possible aussi, pour la santé humaine, d’un lait produit par des animaux qui, par leur croissance phénoménale, expriment à un niveau record facteurs de croissance et hormones. Un lait qui n'a plus grand-chose à voir avec celui des paysans d'autrefois.

    ...et son lait ensorcelé

    On sait qu’une consommation soutenue de lait (3 portions par jour et plus) se traduit par une augmentation sensible d'un facteur de croissance, l'IGF-1, mais on ne sait pas dans quelle mesure cette augmentation est due à l’IGF-1 du lait de vache (en tous points semblable au nôtre et dont une partie passe dans la circulation) ou aux effets stimulants bien connus des protéines laitières sur les facteurs de croissance.

    Quoi qu’il en soit, des taux élevés d’IGF-1 ont été associés à un risque plus élevé de certains cancers.

    Le lait ensorcelé de Supervache contient aussi de l’insuline bovine, soupçonnée de favoriser le diabète de type-1 chez certains enfants, et des hormones dont une partie est absorbée et peut exercer des effets biologiques. Les données sur la prolactine sont contradictoires, mais des études ont trouvé que 60 à 80% des estrogènes alimentaires sont apportés par le lait et les produits laitiers. Ces estrogènes, très présents dans les fromages du fait de leur affinité pour les graisses, ont été récemment mis en cause dans une étude de Harvard ayant relevé une baisse de la fertilité chez les gros consommateurs de ces aliments..

    Cette course à la consommation et à la production, ridicule, coûteuse, injustifiée, se fait au détriment des éleveurs, des animaux, de l’environnement et du consommateur. La question est celle-ci: pouvons-nous accepter en tant que pays, de produire un lait de qualité, en moindre quantité, dans le respect du bien-être et de la physiologie de l’animal?

    Pouvons-nous accepter, si nous consommons des produits laitiers, d’en manger moins, pour le plaisir et la qualité, et non de fallacieux bénéfices pour la santé, en les payant à leur juste prix, c’est-à-dire plus cher, afin d’assurer aux éleveurs responsables un revenu décent?

     

    Lundi, au salon de l’agriculture, c’est la Prim’Holstein Bellissima, 10 ans, qui a été sacrée Supervache de l'année. Avec six lactations et 81503 kg de lait au compteur elle a reçu en prime le titre de meilleure laitière et meilleure mamelle. Qui dit mieux?

     

  • SIA 2016: la crise du foie gras dans les allées du salon de l'agriculture

    Alors que les élevages du Sud-Ouest "se vident" de leurs canards, au salon de l'agriculture, les producteurs de foie gras rassurent les clients. Il y aura bien du foie gras à Noël, mais il faudra certainement y mettre le prix.  

    Aux stands des producteurs de foie gras, ce n'est pas la crise. L'épizootie de grippe aviaire dans les élevages du Sud-Ouest n'a pas fait fuir la clientèle. Bien au contraire. Certains viennent faire des réserves dans la perspective d'une pénurie car beaucoup de français s'interrogent. Y aura-t-il du foie gras à Noël? Bien sûr que oui, confirme Michel Monteil, transformateur de foie gras dans le Quercy (Lot) ... Mais son prix sera plus élevé.      

    A partir du 11 avril, il n'y aura plus aucun canard dans les élevages du Sud-Ouest afin d'éradiquer la grippe aviaire et ce, pendant 4 semaines. La réintégration des canetons est prévue entre le 9 et le 16 mai. Après il faudra encore attendre 14 semaines, la durée du cycle d'élevage, pour que la production de foie gras reprenne son cours. Un vide sanitaire qui inquiète Daniel Oreja.

    Cet éleveur du Gers, qui engraisse 4000 canards par an et vend ses foies gras au salon de l'agriculture, se dit inquiet pour son avenir et celle de la filière avicole.

    Pour l'instant, on ne sait pas quelles vont être les conséquences économiques, mais il va y avoir une chute de la production de 30% au niveau national. Donc certainement des problèmes de trésorerie dans beaucoup d'exploitations du Sud-Ouest

    Et quand on évoque l'aide de 130 millions d'euros promise par le gouvernement, il répond laconiquement:

    "Est ce qu'elle suffira?"

    La crise du foie gras dans le Sud-Ouest a aussi un impact sur les autres régions. En Alsace, par exemple, Francis Claude, un ancien cuisinier, transforme le foie gras depuis 9 ans. Les 2/3 de sa matière première proviennent des élevages de canards du Sud-Ouest, le tiers restant vient d'Alsace. Pour lui, la grippe aviaire aura des conséquences sur sa production.

    Francis Claude espère contourner le problème en faisant davantage appel aux engraisseurs de canards d'Alsace avec qui il travaille déjà. Mais pour lui, cette crise du foie gras laissera de nombreux petits producteurs sur le carreau, au profit des industriels.

     

     

  • A votre santé!

     Soins  Substances Toxiques

    Certains produits d'hygiène personnelle antibactériens contiennent des colorants (le triarylméthane appelé aussi bleu brillant FCF ou E133; le vert brillant BS ou E142; le jaune acide tartrazine ou E102; le jaune soleil FCF ou E110); du diéthanolamine ou cocamide DEA; du quatemium-15 ou quaternium-15 qui peut dégager du formaldéhyde (formol); des éthers de glycol; du mercure et du plomb; des parabènes de méthyle, de propyle, de butyle et d'éthyle; de la vaseline; du paraphénylènediamine (PPD), des phtalates et du toluène.

    Anti-bactériens

    Tous ces composants chimiques sont toxiques lors d'une utilisation prolongée. Les phtalates et les parabènes (absorbés par la peau et accumulés dans l'organisme) favorisent le cancer du sein. Le formaldéhyde est un agent cancérigène. La vaseline est une huile minérale qui peut être stockée dans l'organisme et ne peut hélas pas être métabolisée par ce dernier. Il peut endommager le foie.

    Anti-transpirants

    Certains produits anti-transpirants contiennent de l'aluminium (ex: chlorhydrate d'aluminium) un ingrédient parfois responsable des dommages aux nerfs et des terribles maladies auto-immunes (dont la sclérose en plaques). L'aluminium pourrait être un facteur de risque de la maladie d'Alzheimer (Bien sûr, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour trancher la controverse sur le lien entre l'aluminium et la maladie d'Alzheimer). Le chlorhydrate d'aluminium facilement stocké dans les glandes lymphatiques qui se trouvent en dessous des bras, pourrait aussi augmenter le risque de développer un cancer du sein chez la femme. Certains anti-sudorifiques et déodorants renferment des parabènes (ou parabens) qui favorisent également le cancer du sein.

    Bains de bouche

    L'éthanol contenu dans les bains de bouche, est soupçonné de provoquer le cancer de l'œsophage, de la bouche et de la langue. Le phénol quant à lui est un agent chimique d'une grande toxicité. Il peut provoquer dans certains cas, une dépression cardiaque et un arrêt respiratoire. Le phénol est aussi soupçonné de causer le cancer chez les humains.

    Coloration

    Certains colorants pour cheveux contiennent un dissolvant synthétique du nom de diéthalolamine ou DEA. Le DEA peut causer des dermatites et former des nitrosamines, substances cancérigènes. C'est une substance toxique dangereuse pour le foie, les reins et le pancréas. Le formaldéhyde (formol) rencontrée parfois dans les colorants synthétiques pour cheveux est cancérigène par inhalation. Certaines teintures pour cheveux contiennent également du plomb, un métal lourd cancérigène.

    Crème à raser

    Certaines crèmes à raser contiennent du pinène, une substance chimique qui endommage le système immunitaire.

    Dentifrices

    Certains dentifrices contiennent du FD&C Bleu #1 (Colorant azoïque allergène), de la saccharine et le résorcinol, des composants chimiques qui peuvent provoquer des troubles sanguins (méthémoglobinémie), des convulsions et même la mort. L'utilisation prolongée des pâtes dentifrices et des bains de bouche contenant des parabens pourrait mener aux maladies de gencives et tache sur les dents. Le dioform se rencontre dans certaines pâtes dentifrices pour blanchir les dents. Le dioform a l'inconvénient d'endommager l'émail protecteur des dents!

    Eye-liner Contour des yeux

    Certains eye-liners renferment une molécule qui porte le nom de palmitate d'ascorbyle. Cette substance toxique est considérée cancérigène et mutagène.

    Fard à paupières Ombre à paupière  

    Certains fards à paupières contiennent de l'oxyde de fer, soupçonné d'être un composé chimique cancérigène et tératogène. Le violet de Nuremberg est toxique s'il est inhalé!

    Fixateurs et Laques pour cheveux    

    Certaines laques et fixateurs pour cheveux renferment du polyvinylpyrrolidone PEG-40 (inhalé ce produit chimique est nocif) avec des taux élevés et toxiques de dioxineet propylène glycol. Ces substances chimiques pourraient provoquer des troubles hépatiques et rénaux.

    Laque Naturelle: la bière NDLR

    Fond de teint        

    Certains fonds de teint renferment du propylène glycol, une neurotoxine et allergène cutané. Le propylène glycol peut être responsable de nausées, de vomissements, de maux de tête et d'anomalies du foie.

    Des fonds de teint en stick, contiennent du myristate d'isopropyle, un composé gras qui peut provoquer l'apparition de comédons. Il n'est pas rare de rencontrer dans les fonds de teint des conservateurs appelés parabènes ou parabens. Les parabens sont des allergènes qui s'accumulent dans l'organisme et qui peuvent être responsables de changements hormonaux. Les parabens favorisent le cancer du sein.

    Hydratants  

    Certains produits cosmétiques hydratants contiennent de l'acide phénique (phénol) qui peut être à l'origine d'évanouissements, de paralysies, de convulsions, d'un coma et pouvant provoquer la mort due à une insuffisance respiratoire. D'autres produits hydratants contiennent des polyéthylenglycols PEG-40. Le PEG-40 est en fait un émulsifiant et un tensioactif fabriqué à partir de l'oxyde d'éthylène, un gaz hyper toxique! Le PEG-40 est soupçonné d'être cancérigène.

    Lotion pour le corps      

    Les crèmes et les lotions pour le soin du corps contiennent souvent de l'huile minérale dérivée du pétrole (paraffine, vaseline), qui peut être stockée dans l'organisme et ne peut hélas pas être métabolisée par ce dernier. Il peut endommager le foie.

    Mascara      

    Le mascara peut être contaminé par des bactéries. Il contient également du polyvinylpyrrolide (PVP), un cancérigène. L'acétate de phénylmercure, un conservateur dérivé du benzène et du mercure, est également fréquemment ajouté à la composition des mascaras et peut provoquer des allergies et des irritations cutanées.

    Encore un autre produit contenant des concentrations relativement élevées de parabens: Le pentaérythrityle, un additif à base de résine fabriqué à partir de formaldéhyde (voir plus haut les dangers du formaldéhyde). Certains mascaras contiennent également du quaternium-22, un conservateur qui peut provoquer des allergies de contact, du sulfonate de polystyrène sodique, un nonylphénol irritant qui possède une action œstrogénique.

    Parfums

    Sur 3 000 produits chimiques utilisés par l'industrie des fragrances, 884 peuvent causer le cancer, des défauts congénitaux, des désordres du système nerveux central, des irritations de la peau et des yeux et des réactions allergiques (SOURCE:Institut national de santé et sécurité au travail des Etats-Unis, NIOSH, 1989).

    De nombreux parfums contiennent un solvant appelé toluène, un dérivé toxique du benzène. Le toluène, peut provoquer des maux de tête, des nausées et la narcose (une torpeur pathologique). Certains parfums renferment dubenzaldehyde, un dépresseur du système nerveux central qui peut causer des dommages rénaux et des composés musqués qui sont des substances odorantes artificielles cancérigènes.

    Protecteur solaire

    Certaines crèmes, gels, laits, fluides et sprays solaires renferment un allergène appelé oxybenzone (BP-3 ou BZ-3) qui traversent la barrière de la peau et transformerait l'énergie solaire absorbée, en radicaux libres, facteurs de vieillissement prématuré de la peau!

    Les substances chimiques à bannir absolument dans le choix des crèmes solaires sont le padimate O associé avec le conservateur BNPD. L'association de ces deux substances chimiques donne naissance à la nitrosamine (NMPABAO), un agent cancérigène.

    L'acide para-aminobenzoique (PABA) est un filtre solaire connu pour son effet allergisant. D'autre part, une concentration excessive de PABA stockée dans l'organisme peut endommager le foie. Un certain nombre de crèmes solaires contiendraient des conservateurs tels que le butylparaben à effet œstrogénique. Une utilisation fréquente de ces filtres solaires synthétiques pourrait favoriser l'apparition du cancer du sein chez la femme et diminuer la production de sperme chez les hommes.

    Rouge à lèvres     

    Divers colorants et additifs contenus dans la majorité des rouges à lèvres contiennent des métaux lourds toxiques. Le plomb en particulier, est un métal nocif et cancérigène qui agit sur le système nerveux, les reins, les os, le cœur et le sang. Il constitue un plus grand risque pour les femmes enceintes.

    Pour savoir si votre rouge à lèvres contient du plomb, passer un peu de rouge à lèvre sur un papier hygiénique et frottez la tache avec une bague en or. Si le rouge devient noir, vous saurez que votre produit de beauté contient du plomb! Le rouge à lèvres contient aussi des dérivés du pétrole (benzopyrène, benzofluroanthène) cancérigènes.

    Savon         

    Les savons classiques présentent un excellent pouvoir nettoyant mais ont l'inconvénient d'avoir un PH de 9. Ils altèrent le film hydrolipidique de la peau saine et assèchent la peau. Ils peuvent contenir de l'ammonium, du formaldéhyde, du phénol, qui sont connus pour être cancérigènes et du triclocarban, qui est soupçonné être cancérigène quand il est utilisé quotidiennement. Le triclosan est un bactéricide hautement réactif. En combinaison avec l'eau, le triclosan peut produire le gaz de chloroforme qui une fois inhalé peut causer des problèmes de foie, la dépression et le cancer.

     

    Shampooing et gel douche

    Les SLS (Sodium-laureth-sulfate ou le sodium-lauryl-sulfate) contenus dans bon nombre de shampooings sont cancérogènes, mutagéniques et toxiques. Les SLS peuvent mener à la formation de cataracte et par la suite à la cécité, non seulement à partir du contact avec l'œil mais par absorption par la peau au-dessus du terme.

    L'alkylphénol éthoxylate trouvé dans les shampoings réduit la production des spermatozoïdes. Le bétaïne de cocomidopropyl est un agent synthétique employé dans les shampoings en combinaison avec d'autres agents tensioactifs. Le bétaïne de cocomidopropyl est parfois responsable de dermatite au niveau des paupières.

    Les shampooings peuvent contenir du cocamide DEA (Diéthanolamine) pour favoriser la formation de mousse. Le cocamide DEA appartient à la famille des nitrosamines qui sont cancérigènes. Le cocamidopropyl betaine synthétique peut causer une dermatite de la paupière et est considéré aussi comme étant un agent cancérigène.

    Spray pour cheveux       

    Selon les propos rapportés dans la revue “The Daily Telegraph“_ de Novembre 2008, les scientifiques de Londres ont constaté que les phtalates contenus dans certains sprays pour cheveux peuvent avoir une répercussion dangereuse sur la santé de l'embryon des femmes enceintes au cours des 3 premiers mois de grossesse. Il y aurait des risques non minimes que l'enfant naisse avec une malformation au niveau de la verge avec un orifice mictionnel (urinaire) qui n'est pas à sa place.

    Talc

    (Silicate de magnésium). Il est toxique par inhalation. Chez l'animal de laboratoire, il provoque des tumeurs. Le talc est utilisé dans les poudres, les cosmétiques et les déodorants. Il est reconnu comme étant potentiellement cancérigène et est fortement lié au cancer de l'utérus et des ovaires

    Liste des Principaux Colorants, Conservateurs, Antioxydants, Émulsifiants et Additifs

    Allergisant: E102, E105, E110, E120, E123, E124, E125, E126, E330, E331, E332, E333.

    Cancérigène: E123, E142, E210, E211, E212, E213, E214, E215, E216, E217, E218, E236, E237, E238, E239.

    Contrarient la fixation de la vitamine B: E220, E221, E222, E223, E224, E225, E226, E227.

    A éviter: E220, E221, E222, E223, E224, E225, E226, E227, E250, E251, E252, E270, E290, E311, E312, E320, E321, E338, E339, E340, E341. Ferrocyanure de sodium, Ferrocyanure de potassium, Manganitrile de fer.

     

  • Pour lutter contre les affections microbiennes... utilisez ces ingrédients

    ...des antimicrobiens naturels sont disponibles pour être utilisés comme ingrédients alimentaires et pour la maîtrise des pathogènes dans les environnements de transformation des aliments.

    Des ingrédients naturels comme le jus de citron, le vinaigre, la sauge, l’ail, l’oignon, la moutarde et le romarin sont déjà largement utilisés. Les antimicrobiens dérivés du jus de citron et du vinaigre sont souvent utilisés pour maîtrise la croissance de Listeria monocytogenes dans les produits carnés transformés prêts à être consommés en l’état.

    Un des antimicrobiens naturels les plus efficaces est le vinaigre. Les premières données sur l’utilisation du vinaigre pour la conservation des aliments remontent à 5000 avant JC quand les Babyloniens ont utilisé le fruit du palmier dattier pour faire du vin et du vinaigre a été utilisé comme agent de conservation ou de décapage.

    Une bonne façon d’évaluer les propriétés antimicrobiennes du vinaigre à la maison est de mettre du fromage dans une serviette en papier avec un peu de vinaigre. Ensuite, placez le fromage dans son emballage d’origine. Vous observez alors que le fromage a une durée de vie prolongée et ne moisit pas.

    Les huiles essentielles issues d’agrumes sont également des antimicrobiens efficaces. Viuda-Martos et al. (2008) ont rapporté l’activité antimicrobienne des huiles essentielles extraites de citron, de mandarine, de pamplemousse et d’orange.

    Ils ont constaté qu’ils peuvent être utilisés comme inhibiteurs de la croissance de certaines bactéries généralement associées à l’altération des aliments. Les chercheurs ont conclu que les huiles essentielles d’agrumes “pourraient être utilisées comme antimicrobiens naturels et elles représentent une alternative intéressante pour l’industrie alimentaire afin de réduire la quantité d’additif synthétique“.

    D’autres herbes et plantes, qui ont des propriétés antimicrobiennes, comprennent le basilic, les piments (Capsicum), la cannelle, le clou de girofle, la coriandre, le cumin, le fenouil, l’origan, le poivron et le thym.

    Un membre du corps professoral à la retraite de la Kansas State University, le Dr Daniel Fung, qui est né à Hong Kong, et enfant, il avait entendu parler d’une histoire sur des employés d’une usine de cannelle qui n’étaient pas affectés par la pandémie de grippe. Le Dr. Fung pensait que la cannelle et d’autres épices et huiles utilisées pour préparer des aliments en Chine ont réduit la gravité du virus de la grippe. Des recherches ultérieures ont montré que le taux de mortalité associé à la pandémie était beaucoup moins important en Chine qu’il l’était aux États-Unis et en Europe. Le Dr Fung a passé une grande partie de sa carrière à étudier les propriétés antimicrobiennes des épices naturelles, des herbes et des huiles.

    Il y a beaucoup à apprendre sur les antimicrobiens naturels et leurs applications dans les produits alimentaires. Je crois qu’ils vont jouer un rôle croissant dans la maîtrise de Listeria et d’autres pathogènes d’origine alimentaire dans les produits de viande et de volaille prêts à être consommés en l’état.

    Voici cinq choses à savoir sur les maladies infectieuses d’origine alimentaire, selon le CDC (USA):

    Quels sont les produits alimentaires qui représentent pour la plupart des cas de maladies?

    Les produits transformés sont le contributeur le plus fréquent de maladies d’origine alimentaire, ce qui représente 46% d’entre eux entre 1998 et 2008, suivis par la viande et la volaille, les produits laitiers, les œufs, les poissons et les crustacés.

    DONC: CUISINEZ AU LIEU D'ACHETER TOUT PRÊT!

    Quels sont les pathogènes les plus responsables?

    Norovirus est la principale cause de maladies d’origine alimentaire suivi de Salmonella, Clostridium perfringens, Campylobacter spp. et Staphylococcus aureus.

    Quel est le danger avec E. coli O26?

    Cette souche de E. coli peut causer de la diarrhée et des vomissements et parfois conduire à une insuffisance rénale. Aucune personne qui a contracté ce genre d’infection par E. coli dans l’éclosion chez Chipotle n’est décédée ou a été diagnostiquée avec une insuffisance rénale, bien que 21 des 55 malades aient été hospitalisées. Une plus petite éclosion à E. coli a rendu malades cinq personnes de plus. L’insuffisance rénale suivie de la mort est le plus souvent associée à la bactérie E. coli O157, qui était l’agent pathogène dans l’éclosion de 1993 chez le Jack in the Box qui a eu pour conséquence la mort de quatre enfants.

    Le taux d’éclosions de maladies d’origine alimentaire a-t-il augmenté ?

    Les infections à E. coli O157 en 2014 ont diminué de 32% par rapport à la période 2006-2008. Il n’y a eu aucun changement dans le nombre de l’ensemble des cas à Salmonella en 2014 par rapport à la période 2006-2008. Les infections à Campylobacter ont augmenté de 13% pendant cette période.

    Comment puis-je éviter de contracter une maladie d’origine alimentaire ?

    Un lavage fréquent des mains et le nettoyage des surfaces où les aliments sont préparés est critique. La cuisson à cœur des aliments est un autre moyen clé pour éviter la contamination.

    Un thermomètre pour aliments devrait être utilisé pour déterminer quand un élément est bien cuit. Les steaks, par exemple, devraient être cuits jusqu’à ce qu’ils atteignent une température interne d’au moins 63°C. Les aliments devraient être maintenus à une température de 60°C après cuisson, car les bactéries peuvent se développer lorsque l’aliment commence à se refroidir. La cuisson des aliments au four à micro-ondes devraient atteindre 74°C ou plus. Les items périssables devraient être réfrigérés rapidement. Et la viande crue et les œufs doivent toujours être préparés séparément des autres aliments.