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Nutrition news - Page 56

  • La chronobiologie

    Bien sûr, vous en avez entendu parler sans trop savoir à quoi elle s'adapte. Cela fait plus de 45 ans que je m'y intéresse comme je m'intéresse à la phyto-nutrition; les scientifiques s'en sont enfin emparés. Savez-vous que le Prix Nobel de médecine  2017 a été attribué à 3 chercheurs en chronobiologie? Ils ont fait avancer de façon déterminante la recherche sur les horloges génétiques qui “battent la mesure“ pour notre organisme.

    Tout ce qui vit alterne phases d’activité et phases de repos. L’être humain fonctionne par cycles. On commence à peine à comprendre pourquoi et comment notre santé dépend de ce caractère cyclique. Cette  nouvelle discipline, la chronobiologie, est probablement l’une des voies d’avenir de la biomédecine.

    Les 3 Nobel de médecine sont des chercheurs américains, Jeffrey C. Hall, Michael Rosbash et Michael W. Young ont reçu le prix prestigieux "pour leurs découvertes des mécanismes moléculaires qui règlent le rythme circadien". Les trois chercheurs "ont pu s’introduire dans notre horloge biologique et élucider son fonctionnement interne. “Leurs découvertes expliquent comment les plantes, les animaux et les êtres humains adaptent leur rythme biologique pour qu’il se synchronise avec les révolutions de la Terre" a précisé le jury de l’académie Nobel.

    Le rythme circadien – étymologie latine circa diem c’est-à-dire   "approximativement un jour" –  est l’étude d’une période de 24 heures pendant lesquelles un certain nombre de mécanismes biologiques se répètent.

    Ce rythme régule la plupart de nos fonctions biologiques et cognitives et sa désorganisation entraîne des troubles du sommeil et de profondes perturbations physiologiques. Le système veille/sommeil, la température corporelle, la sécrétion d’hormones,  la pression artérielle, la fréquence cardiaque, mais aussi les fonctions supérieures comme la régulation de l’humeur, les fonctions cognitives ou la mémoire sont régulées par le rythme circadien.

    Toutes les fonctions sont cycliques

    En fait presque toutes les fonctions biologiques sont cycliques : la mélatonine, hormone qui régule la sécrétion circadienne de nombreux métabolismes est secrétée la nuit. Le sommeil est plus profond vers deux heures du matin, la température corporelle est basse au petit matin et plus élevée en soirée, l’activité intestinale diminue la nuit, l’éveil est maximal du milieu de la matinée jusqu’en fin d’après-midi, la mémoire se restructure pendant le sommeil etc.

    C'est une vraie horloge dans le cerveau

    On sait que le rythme circadien est généré par une horloge interne car l’isolement sensoriel même prolongé ne l’abolit pas. Cette horloge, située dans le cerveau donne l’heure aux différents métabolismes de l’organisme et sa révolution est approximativement de 24h.

    Cette activité électrique est contrôlée par l’expression cyclique de gènes "horloge" que nos 3 prix Nobel ont découverte et explorée. Des expériences menées avec des personnes en isolement sensoriel pendant plusieurs jours, sans repère de temps, (ex: des personnes restant plusieurs jours sous terre) ont montré que le cycle imposé par l’horloge interne dure spontanément entre 23h30 et 24h30 selon les individus.

    Si notre horloge interne contrôlait seule le rythme biologique, sans être remise à l’heure, nous nous décalerions tous les jours. Un individu avec une horloge réglée sur 23h30 avancerait chaque jour son heure de coucher de 30 minutes, alors que quelqu’un ayant une horloge réglée sur 24h30 retarderait son coucher de 30 minutes par jour. Chacun finirait ainsi par dormir à un horaire différent de la journée ou de la nuit, ce qui serait incompatible avec la vie sociale. L’horloge cérébrale est donc resynchronisée en permanence sur un cycle de 24 heures par des synchroniseurs extérieurs, la lumière bien sûr mais aussi la température extérieure et l’activité physique.

    La lumière est captée au niveau de la rétine par un système nerveux différent de celui impliqué dans la perception visuelle. Le signal transmis à l’horloge interne provoque la remise à l’heure du cycle. Ce signal est aussi transmis à d’autres structures du cerveau qui participent à la régulation de l’humeur, de la mémoire, du sommeil et des activités cognitives.

    La mélatonine contrôlée par l’horloge et par la lumière: Le rythme de sécrétion de la mélatonine est contrôlé lui aussi par l’horloge interne. Sa production augmente peu avant le coucher, contribuant à l’endormissement. Sa sécrétion est maximale entre deux et quatre heures du matin puis sa concentration chute et devient presque nulle au petit matin.

    Néanmoins, la luminosité extérieure intervient aussi sur sa production. L’exposition à la lumière le soir retarde la sécrétion de mélatonine et donc l’endormissement. Une exposition lumineuse le matin va au contraire avancer l’horloge. Ce phénomène permet, en particulier, de s’adapter aux changements d’heure et aux décalages horaires.

    D'autres horloges périphériques

    La plupart des fonctions biologiques sont sous la dépendance de l’horloge cérébrale centrale mais l’organisme dispose aussi d’horloges périphériques localisées dans chaque organe (cœur, poumons, foie, muscles, reins, rétine…). Elles permettent de réguler finement leur métabolisme en tenant compte du contexte environnemental.

    Elles servent de relais entre l’horloge interne, qui bat la mesure, et l’environnement qui permet des adaptations. Par exemple, si on a besoin de rester éveillé pendant une nuit, ces horloges secondaires permettent l’adaptation de l’activité cardio-respiratoire et sensorielle. Ces horloges périphériques travaillent de façon autonome mais sont  resynchronisées en permanence par l’horloge interne du cerveau. Si celle-ci est déficiente, les horloges périphériques se désynchronisent ce qui se produit lors du vieillissement et dans certaines pathologies chroniques.

    Nous n’en sommes qu’au début de la "médecine circadienne" mais de nombreuses applications témoignent de son potentiel. Par exemple, au niveau de la prise de médicaments. L’activité et la toxicité de certains médicaments (anticancéreux, médicaments cardiovasculaires, antalgiques, antiasthmatiques) peuvent dépendre de leur heure d’administration. Certain anti-cancéreux sont par exemple 5 fois moins toxiques lorsqu’ils sont administrés la nuit. Ces phénomènes ont donné naissance à une discipline à part entière, la chronopharmacologie. Par exemple, également, ceux qui s'intéressent à la macronutrition, comme moi, savent par exemple que les oligos-éléments doivent être absorbés de préférence à certaines heures. Des ampoules de granions de zinc ont de meilleurs effets sur l'organisme si elles sont absorbées à 19 h; celle de cuivre ou de magnésium, seront avalées le matin. Le lithium, après 23 heures.

    L’étude des conséquences des troubles circadiens a principalement été menée chez les travailleurs postés. Des études concordantes ont montré que ceux-ci développent plus de maladies que les autres en réponse à la désorganisation prolongée de leurs rythmes circadiens : maladies cardiovasculaires avec  infarctus du myocarde et accidents vasculaires cérébraux, diabète, troubles gastro-intestinaux avec ulcères et troubles du transit, troubles psychiques notamment les dépressions, troubles de la mémoire, troubles de la fertilité, risque accru de cancer. Le travail de nuit est actuellement classé comme "probablement cancérigène" par les autorités scientifiques.

    La lumière bleue émise par les écrans LED des téléviseurs et des ordinateurs active 100 fois plus les centres circadiens du cerveau que la lumière blanche d’une lampe ordinaire. Si l’on s’expose massivement le soir aux écrans, cela provoque un retard de l’horloge cérébrale, un retard à l’endormissement et généralement un manque de sommeil. C’est sans doute l’une des raisons qui explique le raccourcissement constant du temps de sommeil dans nos sociétés modernes.

    Bon à savoir: La lumière permet un fonctionnement cognitif de bonne qualité pendant la journée et l’obscurité un bon sommeil pendant la nuit. Une bonne hygiène de lumière permet directement une meilleure qualité de vie, une mauvaise hygiène de lumière est responsable de troubles variés et, à plus long terme, de pathologies chroniques.

    Tout ce qui vit alterne des phases d’activité et des phases de repos et l’être humain fonctionne par cycles, en phase avec son environnement animal, végétal, planétaire et cosmique. On commence à peine à comprendre pourquoi et comment notre santé dépend de ce caractère cyclique mais cette discipline émergente est probablement l’une des voies d’avenir de la biomédecine.

    D'après un article de Richard  Guédon.

  • Parkinson: ou l'on rejoint un des mes film-textes

    Les poissons ont de la personnalité - voir fin d'article

     

    QUE CONNAIT-ON DE LA MALADIE?

    La maladie de Parkinson est une maladie neurodégénérative qui touche plus de 160 000 personnes en France. Dans 10 à 20 % des cas, on peut associer le déclenchement de la maladie à certains facteurs de risque comme une susceptibilité génétique, l’exposition à des pesticides ou à des toxines.

     

    L’origine de la maladie de Parkinson reste un mystère mais certains mécanismes ont été identifiés : agrégation de protéines toxiques dans les neurones, stress oxydatif, inflammation notamment. Elle se caractérise par la destruction progressive de neurones particuliers au sein du cerveau, ceux qui produisent la dopamine. Or le rôle de cette molécule est fondamental car les systèmes qui la fabriquent régulent la motricité (la programmation du mouvement), les émotions et la motivation (la prise de décision), d’où la présence de symptômes moteurs et non moteurs chez les patients.

    Lenteur (difficulté à initier le mouvement), raideurs (rigidité des muscles) et tremblements sont les trois symptômes sur lesquels repose le diagnostic de la pathologie. Et contrairement aux idées reçues, la lenteur des mouvements, aussi appelée akinésie ou bradykinésie, est le principal symptôme de la maladie. Les tremblements au repos ne sont présents que chez 30 % des patients environ. A côté de ces symptômes figurent également des signes « non moteurs » comme des douleurs dans les membres, une fatigue et surtout des troubles neuropsychiques (dépression, apathie, problèmes dans la prise de décision ou comportementaux…).

    Quels traitements pour la maladie de Parkinson?

    Il n’existe pas de traitement capable de guérir les patients atteints de Parkinson. Le traitement principal est la L-dopa par voie orale, le précurseur de la dopamine. Dans certains cas, et lorsque les médicaments deviennent moins efficaces, on peut avoir recours à une méthode chirurgicale peu invasive, la stimulation cérébrale profonde. Mais on peine encore à traiter tous les symptômes de la maladie, et le traitement donne souvent des effets secondaires indésirables. Surtout on ne sait toujours pas freiner la progression des lésions cérébrales qui en sont à l’origine.

     

    LA RECHERCHE MEDICALE

    C’est pourquoi les chercheurs ont besoin de modèles animaux fiables mimant fidèlement le développement de la maladie, afin de comprendre les mécanismes en jeu. (Attention! avec un animal, on peut seulement reproduire certains symptômes des maladies)

    L’équipe a choisi de travailler sur un petit poisson, le zebrafish, un poisson d’eau douce particulièrement intéressant d’un point de vue expérimental : son élevage est simple et il est de très petite taille, ce qui nécessite peu de place (l’institut possède entre 15 000 et 20 000 poissons); les larves éclosent en 5 à 7 jours (poisson vraiment adulte au bout de 2-3 mois; les embryons et les larves sont transparents, on peut donc étudier leur développement et observer le fonctionnement de leur cerveau en temps rée ; la manipulation génétique est facile car les œufs sont gros (0,8 mm) et on peut y faire aisément des injections ; ils ont la capacité à se régénérer (cerveau, cœur…)…

    Les chercheurs possèdent en fait déjà des poissons qui reproduisent certains symptômes de la maladie de Parkinson mais il faut les améliorer. Les zebrafish ont bien des neurones à dopamine mais l'anatomie du cerveau de ce poisson présente des différences notables avec celui des mammifères, dont l’homme. Pour pouvoir utiliser le zebrafish comme modèle d’étude de la maladie de Parkinson et ainsi mieux comprendre le développement de la maladie, Philippe Vernier et son équipe vont tout d’abord comparer les réseaux de neurones producteurs de dopamine chez l’homme et le zebrafish normal, qui sont impliqués dans des fonctions comme le contrôle moteur ou la prise de décision. Ces chercheurs ont pour cela des techniques d’imagerie et des logiciels extrêmement sophistiqués : ils sont capables de visualiser tous les neurones d’un poisson en temps réel et de faire ensuite une reproduction en 3 dimensions. Comme les larves de poisson deviennent rapidement opaques, les chercheurs ont mis au point des techniques pour les décolorer.

    Les chercheurs développent également des tests pour étudier les comportements, et donc les fonctions cognitives, de poissons normaux et de poissons reproduisant des symptômes de la maladie de Parkinson. On a tendance à dire qu’un poisson n’a pas de mémoire, ce qui est faux. Le test qui nous a été présenté consiste à entraîner un poisson de façon à ce qu’il aille chercher de la nourriture, dans certaines conditions uniquement. Le poisson est placé dans un aquarium, en face de lui deux couleurs, et c’est uniquement en allant vers le vert qu’il trouvera de la nourriture.

    Ils étudieront également, chez le poisson reproduisant certains symptômes de Parkinson, la propagation d’agrégats protéiques qui sont observés au niveau des neurones de certains patients atteints de la maladie. Cette étude leur permettra d’étudier les conséquences sur le cerveau et le comportement des zebrafish, et également d’améliorer le modèle animal.

    Les chercheurs pensent qu’un tel modèle animal pourrait leur apporter des données précieuses sur les processus physiologiques impliqués dans la maladie de Parkinson. Il pourrait ensuite être utilisé pour tester l’efficacité de molécules thérapeutiques.

     

  • Une note qui va vous plaire!

    7 conseils pour un ventre plat

    Vous rêvez d'avoir un ventre plat? Des conseils pour y parvenir. Les secrets de la réussite: du sport, du sommeil et une alimentation adaptée.

    Ne restez pas assis(e) trop longtemps, et faites de l’exercice

    De nombreuses études montrent que pour avoir un ventre plat, un régime ne suffit pas ! Pour perdre la graisse qui se loge dans notre abdomen, il est également nécessaire de pratiquer une activité physique régulière (on conseille généralement 150 minutes par semaine), et d'éviter la station assise prolongée. Une étude publiée en décembre 2017 montre que lorsqu'on passe beaucoup de temps assis, on a plus de risque d'avoir de la graisse abdominale viscérale et sous-cutanée, et de la graisse dans le foie (un facteur de risque de diabète). Dans cette étude, l'effet de la station assise sur la graisse abdominale était d'autant plus marqué que les participants ne faisaient pas d'exercice par ailleurs. Pour en savoir plus, lisez nos articles " Du sport contre l’obésité abdominale " et "Stratégies contre les méfaits de la position assise".

    Dormez suffisamment

    Des chercheurs américains ont mis en évidence un lien entre la durée du sommeil et le risque d’obésité abdominale. Ils ont montré que les jeunes adultes qui passaient moins de 5 heures par nuit dans les bras de Morphée avaient plus tendance à accumuler de la graisse viscérale que ceux qui dormaient 6 à 7 heures par nuit. En 5 ans ces petits dormeurs avaient vu leur taux de graisse viscérale augmenter de 32 % contre 13 % pour ceux qui affichaient 6 à 7 heures de sommeil. Les mêmes effets du manque de sommeil sont constatés chez l'adulte. Evitez les graisses trans

    Une étude menée chez le singe a montré que la consommation de graisses particulières appelées "trans" même en l’absence d’excès de calories, favorisait la formation de graisse abdominale (2). Les graisses trans sont issues de l’hydrogénation partielle des graisses végétales se trouvent dans certains produits ultra-transformés de qualité médiocre, mais on en rencontre beaucoup moins qu'autrefois.

    N'achetez pas les produits qui mentionnent la présence de "graisses végétales partiellement hydrogénées" (les graisses totalement hydrogénées ne posent pas les mêmes problèmes).

     

    Consommez moins de glucides à index glycémique élevé, moins de graisses oméga-6, plus de graisses monoinsaturées et oméga-3

    Un régime moins riche en graisses de la famille oméga-6 (huiles et margarines de tournesol, de maïs, de pépins de raisin), plus riche en graisses monoinsaturées (huile d’olive, olive, avocat) et oméga-3 (huiles et margarines de colza, noix) pourrait prévenir l’obésité abdominale, selon des observations faites par des chercheurs espagnols.

    A la suite de ces observations, une petite étude d’intervention é été conduite chez des volontaires (4). Elle a vérifié qu’avec un régime riche en graisses monoinsaturées, les graisses corporelles se concentrent moins dans la région abdominale qu’avec un régime riche en glucides transformés, à index glycémique élevé (pain et dérivés, produits sucrés, pommes de terre). Cependant, dans cette étude les volontaires souffraient de résistance à l’insuline.

    Une autre petite étude a été conduite à l’université Yale sur des volontaires en surpoids modéré. Elle semble confirmer qu’un régime plus riche en graisses monoinsaturées réduit la graisse viscérale de 33% en 28 jours. Au cours de cette étude, les volontaires ont perdu près de 4 kilos et près de 5 cm de tour de taille.

    Mangez des baies

    Une étude chez le rat – à confirmer chez l’homme – a trouvé qu’un régime riche en myrtilles réduit la graisse abdominale, "même lorsque les rats mangeaient très gras", souligne E. Mitchell Seymour, de l’université du Michigan. Via la flore intestinale (le microbiote), les antioxydants des myrtilles (comme les anthocyanes) modifieraient le métabolisme du glucose, à l’origine de graisse abdominale.

    Mâchez de la réglisse?

    Selon des études japonaises expérimentales, les flavonoïdes de la réglisse s’opposeraient à l’accumulation de graisse abdominale (5). Une étude de 2014 a trouvé qu'une huile riche en flavonoïdes de réglisse entraîne une diminution de la graisse abdominale et du tour de taille chez des volontaires obèses. Attention, trop de réglisse peut conduire à de l'hypertension.

    Références

     (1) Hairston KG; Bryer-Ash M; Norris JM; Haffner S; Bowden DW; Wagenknecht LE. Sleep duration and five-year abdominal fat accumulation in a minority cohort: the iras family study. SLEEP 2010;33(3):289-295March 02, 2010

     (2) Kavanagh K. Trans Fat Diet Induces Abdominal Obesity and Changes in Insulin Sensitivity in Monkeys. Obesity (2007) 15, 1675–1684; doi: 10.1038/oby.2007.200

     (3) Garaulet M. Site-specific differences in the fatty acid composition of abdominal adipose tissue in an obese population from a Mediterranean area: relation with dietary fatty acids, plasma lipid profile, serum insulin, and central obesity. Am J Clin Nutr. 2001 Nov;74(5):585-91.

     (4) Paniagua JA. Monounsaturated fat-rich diet prevents central body fat distribution and decreases postprandial adiponectin expression induced by a carbohydrate-rich diet in insulin-resistant subjects. Diabetes Care. 2007 Jul;30(7):1717-23. Epub 2007 Mar 23.

     (5) Aoki F. Suppression by licorice flavonoids of abdominal fat accumulation and body weight gain in high-fat diet-induced obese C57BL/6J mice. Bioscience, biotechnology, and biochemistry 2007, vol. 71, no1, pp. 206-214.

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  • Un jour ou l'autre, ces colorants disparaîtront

    de notre alimentation et d'ailleurs, plus vite que vous ne le pensez. Prenez de l'avance, chassez les tout de suite de votre alimentation!

    Les colorants à éviter

    Jaune de quinoléine (E104). Ce colorant jaune se trouve surtout dans les sodas et confiseries mais aussi dans certaines confitures et dans les boissons alcoolisées. Il est interdit aux Etats-Unis et en Australie parce que c’est un agent mutagène, potentiellement cancérogène. Le jaune de quinoléine est aussi susceptible de provoquer des réactions allergiques chez les personnes sensibles.

    Azorubine / carmoisine (E122). Ce colorant synthétique rouge que l’on trouve essentiellement dans les charcuteries est interdit en Australie, en Norvège, en Suède et aux États-Unis.

    Amarante (E123). Ce colorant rouge est autorisé uniquement dans les vins apéritifs, spiritueux, y compris les boissons spiritueuses de moins de 15 % d'alcool en volume et les oeufs de poisson. Il est interdit aux Etats-Unis, en Norvège, en Russie et en Autriche. Des chercheurs japonais ont établi que l’amarante est génotoxique.

    Rouge Ponceau 4R / rouge cochenille (E124). Ce colorant est utilisé en pâtisserie fraîche ou sèche, entremets, flans, fruits au sirop, confiserie, bonbons, chewing-gum, chorizo. Ce colorant est probablement génotoxique.

    Erythrosine (E127). Ce colorant n’est autorisé que autorisé pour les cerises pour cocktail, cerises confites ou bigarreaux au sirop. Le potentiel cancérogène de l’érythrosine est connu depuis de nombreuses années.

    Rouge “allura” AC (E 129). On le trouve dans les sodas, les apéritifs, les saucisses et les viandes pour hamburger. Ce colorant est probablement génotoxique.

    Noir brillant BN (E151). Ce colorant se trouve dans les harengs fumés. Il est interdit aux Canada, aux État Unis, en Finlande, Japon, en Norvège. C’est un agent mutagène et génotoxique.

    Les additifs au phosphate à proscrire

    L’Agence européenne des aliments doit réévaluer ces additifs avant le 31 décembre 2018, une tâche à laquelle est assignée une "priorité haute". Mais compte tenu des études défavorables qui s’accumulent chaque jour, et qui lient l’excès de phosphore à des risques cardiovasculaires, rénaux et maintenant de cancer, nous conseillons de ne plus consommer d’aliments qui renferment ces additifs, afin d’obliger les industriels à changer leurs pratiques. En voici la liste:

    • Acide orthophosphorique (E338)
    • Orthophosphates de sodium (E 339)
    • Orthophosphates de potassium (E 340)
    • Orthophosphates de calcium (E 341)
    • Orthophosphates de magnésium (E343)
    • Diphosphates (E 450)
    • Triphosphates (E 451)
    • Polyphosphates (E 452)

    Les autres additifs indésirables

    Nitrate de sodium (E251) et nitrite de sodium (E205). Ce sont des conservateurs très présents dans les charcuteries et les viandes traitées façon charcuteries (volailles…). Ils sont classés comme des cancérogènes probables par le Centre international de recherches sur le cancer (Lyon) en présence d’amines ou d’amides apportés par les viandes ou les poissons. Remplacer les nitrites est certes compliqué; en plus de la belle couleur qu'ils donnent au jambon, ils sont surtout là pour prévenir le développement de la bactérie à l'origine du botulisme (Clostridium botulinum). Il existe des alternatives: probablement plusieurs substances naturelles devront être mises ensemble à contribution (CCMP, lactates, antioxydants...). Comme cela entraînerait un coût supplémentaire pour les producteurs, et une modification des méthodes de production, rien n'avance du côté de la recherche de solutions plus sûres.

    BHA (E320). Cet antioxydant de synthèse est considéré comme un cancérogène potentiel par le National Toxicology Program des Etats-Unis.

    Glutamate monosodique (E621). Cet exhausteur de goût se retrouve dans de nombreux plats cuisinés et soupes. Une partie de la population et certains asthmatiques y est sensible et réagit par des symptômes regroupés sous le nom de " syndrome du restaurant chinois ". Les acides aminés excitateurs comme l’acide glutamique et l’acide aspartique sont soupçonnés d’être toxique pour les neurones et de favoriser des maladies dégénratives comme Parkinson.

    Hexaméthylènetétramine (E239). Ce conservateur de synthèse utilisé dans certains fromages contient du formaldéhyde, produit chimique toxique. Il n’est pas autorisé en Australie et Nouvelle-Zélande.

    Orthophénylphénol (E231). Conservateur de synthèse autorisé pour le traitement externe des agrumes, interdit en Australie et Nouvelle-Zélande. Il peut être à l’origine de réactions cutanées et d’inflammation des muqueuses.

    Parabènes (E214-E219). Ces conservateurs pour cosmétiques sont également utilisés comme additifs alimentaires. Certains peuvent se comporter comme des hormones femelles. Plusieurs parabènes alimentaires sont interdits en Australie. A éviter chez les enfants et pendant grossesse et allaitement.

    Moralité: ne consommez que ce que vous avez, vous-même, cuisiné!

    Même quand on n'a pas le temps, on peut cuisiner soi-même: avec la cocotte-minute d'une part, cuisinez ou mijotez vos plats et congelez-les dans des contenants en inox ou en verre.

    Achetez des légumes surgelés, vous les cuisinerez vous-même. Chaque fois que vous devez décongeler un produit, EVITEZ DE LE DECONGELER DANS SON EMBALLAGE!

    Achetez vos viandes en quantités et congelez-les dans un plat en verre, en inox. C'est, cela prends de la place dans le congélateur. Mais, vous évitez ainsi que la “chimie“ des emballages industriels passe dans vos plats.

    SURTOUT, surtout, surtout, ne jamais réchauffer un aliment en baquette aluminium.

    www.tradi-cuisine.com

     

  • Alzheimer: ces patients qui en guérissent

    De nouveaux résultats suggèrent que la maladie est réversible si on intervient sur l'alimentation, l'activité physique, la relaxation.

    Pathologie neurodégénérative caractérisée par le développement de plaques bêta-amyloïdes dans le cerveau, la maladie d'Alzheimer est une forme de démence qui pourrait toucher 100 millions de personnes dans le monde en 2050. Le vieillissement de la population n’est pas le seul responsable de cette évolution ; différents facteurs environnementaux, dont l'alimentation, l'exposition aux toxiques (aluminium), la prise de certains médicaments (anticholinergiques) et le niveau d'activité physique constitueraient des facteurs de risque.

    Récemment, des approches métaboliques ont donné des résultats encourageants sur des patients atteints d'Alzheimer, suggérant qu'il est possible d'inverser la maladie. Explications.

    Des patients retrouvent la mémoire dans une étude pilote

    Une étude de 2016 a suivi les effets d’un nouveau type de traitement personnalisé sur 10 patients. Le traitement du nom de MEND ( pour Metabolic Enhancement for NeuroDegeneration) consiste à travailler sur 36 facteurs comme l’alimentation, l’exercice, les habitudes de sommeil, le yoga et la relaxation… Il utilise aussi des médicaments, des vitamines ou de la stimulation cérébrale.

     Ces changements dans le mode de vie et ces traitements ont duré de 5 à 24 mois ; la plupart des patients ont eu des améliorations bien réelles, comme l’explique l’un des chercheurs, Dale Bredesen, de l’université de Californie, Los Angeles: " L'ampleur de l'amélioration de ces 10 patients est sans précédent. "

    Par exemple, un patient de 69 ans qui était toujours en activité était sur le point d’arrêter son entreprise à cause de ses pertes de mémoire. Des tests montraient qu’il avait les signes d’un Alzheimer précoce. Après 22 mois avec le programme MEND, ses tests cognitifs se sont améliorés et il a pu reprendre son travail. L’équipe explique que " Le neuropsychologue qui a effectué et évalué son test a souligné que son amélioration a été au-delà de ce qui avait été observé chez le neuropsychologue en 30 ans de pratique. "

    Un autre patient de 66 ans, toujours en activité, avait été diagnostiqué avec la maladie d’Alzheimer. Au bout de cinq mois d’intervention, il a arrêté le programme. Son état a décliné et il a eu des pertes de mémoire. Il a repris le programme, ce qui a permis d’arrêter ses épisodes de perte de mémoire. Au bout de 10 mois, son état s’est amélioré et le volume de son hippocampe avait augmenté de 10 % environ.

    La plupart des patients avaient retrouvé des résultats normaux aux tests cognitifs à la fin du traitement. Mais il est encore trop tôt pour savoir combien de temps cela pouvait durer. 9 des 10 patients avaient un risque génétique pour la maladie d’Alzheimer. Cela signifie que les personnes prédisposées pour la maladie d’Alzheimer peuvent empêcher la progression de la maladie.

    L’étude suggère que la perte de mémoire des patients peut donc être inversée par des changements dans le mode de vie des patients et que les améliorations peuvent être durables. Dale Bredesen explique que dans le cas de la maladie d’Alzheimer il n’existe pas de médicament unique capable d’arrêter ou de ralentir la maladie. Comme la maladie d’Alzheimer est complexe et fait intervenir plusieurs facteurs (au moins 36), la solution doit donc être multiple et combiner différentes stratégies. Depuis, Dale Bredesen a fait évoluer le traitement MEND en un protocole baptisé ReCODE, détaillé dans son livre La fin d'Alzheimer.

    Voici le témoignage de deux femmes qui ont suivi le protocole ReCODE:

    Julie: "Je ne me souvenais plus des noms, je n’arrivais plus à situer certaines personnes au sein même de ma famille. C’était terrifiant et très embarrassant. Je crois que le pire de ce que j’ai vécu a été de devoir coller un post-it sur mon volant pour me rappeler de quel côté de la route il fallait que je conduise. Mais en 3 à 4 mois de protocole, j’ai connu des changements significatifs: désormais je reconnais les gens, je sais à qui est tel ou tel enfant, qui est le mari de qui, je me rappelle des professeurs de mes enfants. Et surtout: je conduis en toute confiance. "

    Deborah: "Les premiers symptômes ont commencé il y a 20 ans mais je ne savais pas qu’il s’agissait de la maladie d’Alzheimer: mon vocabulaire s’appauvrissait, je n’arrivais plus à participer aux réunions, à partir du milieu de l’après-midi, j’étais épuisée intellectuellement. Lorsque j’étais jeune, je jouais du piano, et avec la maladie, je n’y parvenais plus. Lorsque je m’asseyais devant un piano, j’étais incapable de déchiffrer une partition. Au bout de deux ans de protocole, je me suis rassise devant un piano et j’ai pu lire à nouveau une partition et rejouer du piano facilement. "

    Le régime cétogène améliore les patients

    Le régime cétogène consiste à diminuer drastiquement les glucides de son alimentation et à augmenter les graisses dans la même proportion. Ce régime intéresse les  médecins qui soignent les patients Alzheimer parce qu'une fois la maladie bien installée, les cellules nerveuses des malades ne parviennent plus à utiliser le glucose comme source d'énergie et finissent par mourir.

    "Chez les malades d’Alzheimer, indique le Dr Michèle Serrand, auteure de Le régime cétogène contre la maladie d'Alzheimer  on observe une incapacité des neurones (cellules nerveuses) à bien utiliser le glucose (sucre) qui est leur première source d’énergie habituellement. Or sans énergie, pas de vie: les neurones ne peuvent pas vivre et fonctionner normalement. Certains chercheurs évoquent la maladie d’Alzheimer comme une sorte de diabète du cerveau, un diabète de type 3. Aujourd’hui, il n’y a pas de médicaments efficaces pour permettre aux neurones d’utiliser le glucose à nouveau normalement. Mais les neurones ont la capacité d’utiliser une autre source d’énergie. Il s’agit des cétones, des substances naturelles issues des graisses."

    Lorsqu’on réduit fortement sa consommation de glucides et qu’on les remplace par des graisses (notamment huile de coco), le foie se met à produire des molécules appelées cétones qui constituent une excellente source d’énergie pour pratiquement tous les tissus du corps. C'est ce qu'on appelle le régime cétogène. Lorsque l’organisme fonctionne à partir des corps cétonique, il est dit en état de cétose, un état proche qui peut être atteint aussi par le jeûne.

    Vous trouverez de l'huile de coco BIO en vente ici: www.biotine-sep.com

    Selon la recherche actuelle, les cétones pourraient être considérées comme des médicaments agissant contre différentes maladies comme l’épilepsie, les maladies d’Alzheimer et de Parkinson, la migraine, certains troubles métaboliques comme le diabète et même le cancer.

    Plusieurs patients ont été améliorés avec un régime cétogène. Au moins 9 facteurs de risque d’Alzheimer sur lesquels on peut agir

    Dans une étude parue en 2015, des chercheurs rapportent que 9 facteurs de risque potentiellement modifiables pourraient contribuer jusqu’à deux tiers des cas de maladie d’Alzheimer. Des stratégies de prévention ciblant alimentation, médicaments, chimie du corps, santé mentale, maladie pré-existante et mode de vie peuvent donc aider à diminuer le risque de démence.

    Les chercheurs ont réalisé une méta-analyse avec 323 publications couvrant 93 facteurs de risque de la maladie d’Alzheimer. Ils ont mis en évidence que l’exposition à certains médicaments – notamment ceux permettant de diminuer la tension artérielle et les anti-inflammatoires non stéroïdiens –, ou aux œstrogènes permettraient de prévenir la maladie d’Alzheimer. De la même façon, des apports élevés en certaines vitamines (vitamine B9 ou folates, vitamines E ou C) ou encore la consommation de café sont associés à une diminution du risque de maladie d’Alzheimer.

    En ce qui concerne les habitudes alimentaires, une consommation plus fréquente de poisson et un régime méditerranéen permettent de réduire le risque de démence.

    Les chercheurs ont ensuite cherché à évaluer la contribution des 9 principaux facteurs de risque au développement de la maladie, soit l’obésité, le rétrécissement de l’artère carotide, le faible niveau d’instruction, la dépression, la fragilité, l’hypertension artérielle, le tabagisme, des niveaux élevés d’homocystéine, le diabète de type 2. Résultats: ces facteurs de risque potentiellement modifiables pourraient expliquer les 2/3 des cas de maladie d’Alzheimer.

    Des recommandations pour prévenir Alzheimer

    En 2013, le Physicians Committee for Responsible Medicine (PRCM) a publié des recommandations pour prévenir la maladie d’Alzheimer. Sept principes réduisant le risque ont été présentés lors de l’International Conference on Nutrition and the Brain qui s'est déroulée à Washington les 19 et 20 juillet 2013:

    • Limiter les acides gras trans
    • Manger surtout des fruits, des légumes et des céréales
    • Veiller à consommer 30 g de noix ou de céréales complètes par jour pour apporter de la vitamine E, un antioxydant associé à un risque réduit de maladie d’Alzheimer
    • Veiller à recevoir 2,4 µg de vitamine B12 par jour (par l’alimentation ou grâce à un complément alimentaire)
    • Eviter les compléments multivitaminés contenant du fer et du cuivre, sauf en cas de prescription médicale. Ces métaux augmentent le stress oxydant
    • Eviter les aliments qui ont été en contact avec des ustensiles de cuisine en aluminium, même si le rôle de l’aluminium dans la maladie reste controversé
    • Faire l'équivalent de 40 minutes de marche 3 fois par semaine.

    A cette liste s'ajoute:

    • S'exposer régulièrement au soleil pour permettre à la peau de synthétiser de la vitamine D
    • Consommer des oméga-3, que l'on trouve notamment dans les huiles de poisson...

    Sources

    Bredesen DE, Amos EC, Canick J, Ackerley M, Raji C, Fiala M, Ahdidan J. Reversal of cognitive decline in Alzheimer's disease. Aging (Albany NY). 2016 Jun 12.

    Wei Xu, Lan Tan, Hui-Fu Wang, Teng Jiang, Meng-Shan Tan, Lin Tan, Qing-Fei Zhao, Jie-Qiong Li, Jun Wang, Jin-Tai Yu. Meta-analysis of modifiable risk factors for Alzheimer's disease. Journal of Neurology, Neurosurgery & Psychiatry, 2015; jnnp-2015-310548 DOI: 10.1136/jnnp-2015-310548

    1. Barnard. Dietary Guidelines for Alzheimer’s Prevention. Nutritional Conference on Nutrition and the Brain. Juillet 2013.
  • Alerte! ne prenez plus la pillule Optimizette®,

    Faites passer d'urgence!

    pilule contraceptive sans principe actif contraceptif

    Comment peut-on en arriver là? Comment ne pas douter de tout, y compris de l’industrie pharmaceutique? L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) vient de lancer une alerte à toutes les femmes concernées par les boîtes et plaquettes du lot n°1958550 (péremption 07/2019) de la spécialité Optimizette® Gé 75 microgrammes (laboratoires Majorelle). Cette alerte fait suite à la découverte " dans une boîte d’une plaquette non conforme de 21 comprimés ne contenant pas de principe actif contraceptif " (sic).

    Et l’ANSM d’expliquer, benoîtement, que " la prise de ces comprimés ne présente pas de danger ". " Aucun effet indésirable n’a été signalé jusqu’à présent " dit-elle. Et d’ajouter: " le seul risque identifié pour les patientes est l’inefficacité contraceptive de la pilule " (re-sic). Les patientes sont donc invitées à " rapporter les boîtes et plaquettes du lot 1958550 à leur pharmacie pour échange ".

    En savoir plus? " Ce rappel de lot fait suite au signalement par une patiente de la présence d’un blister contenant 21 comprimés différents des deux autres blisters de 28 comprimés, confie l’ANSM. Selon les laboratoires Majorelle, ce défaut ne concerne que quelques boîtes sur la totalité des 36700 boîtes distribuées entre le 26 janvier et le 5 avril 2018. Seul le lot 1958550 est concerné. "

    Les pharmaciens d’officines et des établissements de santé se doivent de contacter " par tous les moyens dont ils disposent " les patientes susceptibles de détenir et/ou d’avoir utilisé la spécialité du lot concerné par ce rappel.

    L’ANSM demande aussi aux patientes en possession de boîtes Optimizette® Gé 75 microgrammes de vérifier si elles ne contiennent pas de blisters anormaux.

    " Si les blisters sont normaux, les femmes doivent continuer le traitement sans interruption; une boîte d’un autre lot leur sera fournie gratuitement par leur pharmacien lorsqu’elles rapporteront la boîte du lot 1958550, précise l’ANSM. Dans l’attente de cet échange avec le médecin, et parce que la patiente est exposée à un risque de grossesse, elle devra utiliser une méthode contraceptive mécanique (préservatif, diaphragme…). "

    Question: combien de femmes concernées liront ce communiqué de l’ANSM?

    https://jeanyvesnau.com/2018/04/05/alerte-ne-plus-prendre-optimizette-pilule-contraceptive-qui-nassure-pas-la-contraception/

  • Faites donc, vous même, votre café filtre

    La caféine de votre café agirait contre l'inflammation et lutterait contre de nombreuses maladies chroniques (diabète, maladies cardiovasculaires…).

    Dans une nouvelle étude parue dans Nature Medicine des chercheurs ont montré que les personnes âgées présentant de faibles niveaux d’inflammation ont un point commun : elles consomment toutes de la caféine. Les chercheurs ont en effet trouvé une connexion entre le vieillissement, l’inflammation systémique, les maladies cardiovasculaires et le….café !

    Les maladies chroniques comme le diabète, l’hypertension, les problèmes cardiaques, les troubles articulaires et la maladie d’Alzheimer ont toutes le phénomène d’inflammation en commun.

    Dans cette étude, les chercheurs ont analysé des échantillons de sang de 100 participants jeunes (20-30 ans) et plus âgés (plus de 60 ans) ainsi que des données sur les antécédents médicaux et familiaux. Les chercheurs ont regardé quels gènes avaient tendance à être plus activés chez les personnes plus âgées. Ils se sont notamment concentrés sur deux groupes de gènes dont l’activité est associée à la production d’une puissante protéine inflammatoire (IL-1-beta).

    Leurs résultats ont révélé un mécanisme inflammatoire fondamental associé au vieillissement humain et aux maladies chroniques qui l’accompagnent. Les personnes âgées ont tendance à avoir une activité de certains gènes liés à l’inflammation plus importante que les personnes plus jeunes, ce qui n’est pas surprenant car le vieillissement s’accompagne d’une augmentation de l’inflammation dans tout le corps. Plus ces gènes sont actifs, plus les personnes sont susceptibles de souffrir d’hypertension et d’athérosclérose. Cependant, toutes les personnes âgées ne présentent pas un niveau d’inflammation élevé. Selon les résultats de l'étude, cela dépend de leur consommation de café.

    Plus de café, moins d'inflammation

    Les personnes qui consomment le plus de caféine sont en effet protégées de l’inflammation. Les résultats montrent notamment que les participants qui consomment plus de 5 tasses de café par jour présentent des niveaux d’inflammation extrêmement bas. " La caféine inhibe la voie inflammatoire " disent les chercheurs. En fait, l’étude montre que des métabolites des acides nucléiques – les entités de construction de nos gènes- qui circulent dans le sang peuvent déclencher le processus inflammatoire. Et la caféine et ses propres métabolites sont capables de contrer l’action des métabolites des acides nucléiques.

    "Nos résultats montrent qu’un processus inflammatoire sous-jacent n’est pas seulement la cause de maladies cardiovasculaires mais est lui-même provoqué par des processus moléculaires que nous pouvons cibler et combattre".

    "Le but n’est pas de faire disparaitre toute trace d’inflammation" soulignent les chercheurs. L’inflammation est une fonction nécessaire du système immunitaire qui l’utilise pour combattre les infections et éliminer les composés potentiellement toxiques. Mais avec le vieillissement, ce processus n’est plus aussi bien régulé que dans un organisme plus jeune. "Il serait intéressant de déterminer quand la réponse inflammatoire devient hors de contrôle". C’est ce que les chercheurs souhaitent déterminer dans une prochaine étude afin d’identifier les personnes à risque de développer une pathologie chronique impliquant l’inflammation.

    D'autres études ont trouvé des résultats contrastés

    Les études conduites à ce jour sur café et marqueurs de l'inflammation ont donné des résultats contrastés. Dans certains cas, la consommation de café était associée à plus d'inflammation, ou était neutre, ou, comme dans ce cas, était liée à moins d'inflammation. Cela pourrait indiquer que les effets du café sur l'inflammation dépendent d'autres facteurs: sexe, âge, mode de vie, peut-être hérédité.

    En attendant, il ne paraît pas risqué de consommer une ou deux tasses de café par jour, et des bénéfices sont possibles. La consommation de thé vert a été associée à des taux bas de protéine C-réactive, un marqueur inflammatoire.

    COMMENT FAIRE UN EXCELLENT CAFÉ DE MÉNAGE? bis répétita

    Puissant, corsé, généreux et, SURTOUT, sans danger pour votre appareil digestif?

    Simple…. faites votre café comme dans les années 60!

    Je vous ai expliqué des dizaines de fois,

    Mon site, catégorie Astuces

    que l'eau chaude, dans les tuyaux plastiques de vos machine à café, entraîne les phtalates et autres bisphénols dans votre boisson préféré. (dans les tuyeaux en plombs des machines professionnelles aussi).

    Achetez une cafetière émaillée, à l'ancienne, possédant un filtre également émaillé. Achetez du café moulu (ou en grains si vous avez un bon moulin à café à l'intérieur inox); achetez des filtres cafés en papier non recyclés (papier marron) les plus chers!!!

    Et, pas la peine de vous ruiner en café arabica: le mélange le moins cher (robusta et arabica) est un mélange savoureux: il a la force de l'arabica mais il n'est pas amer car le robusta vient lui donner un arôme et un goût fruité (en quelque sorte)… votre café sera très serré puisque vous le dosez vous-même!

    Pour un demi-litre de café

    J'utilise un verre à mesurer en… verre (pas de plastique, pas de bisphénol).

    ½ litre d'eau en bouteille (pour éviter les molécules pharmaceutiques du robinet d'eau courante)… et surtout, jetez votre bouteille en plastique: ne la remplissez pas sans cesse d'eau… danger des bactéries de la cavité buccale à la longue… sauf si cette eau embouteillée sert à augmenter la quantité de votre congélo vide…

    Une bonne cuillère à soupe de café, pas rase, par tasse d'eau, mettre le sachet de papier dans le filtre émaillé (afin d'éviter le marc de café… les filtres en émail ont les trous un peu gros)…

    Perso, quand je vide l'eau dans ma casserole, j'essaie de garder une ou deux gouttes d'eau afin d'arroser le filtre à papier (ainsi le café moulu développe son arôme).

    Versez votre eau en bouteille dans une casserole inox et couvrez là (économie de chauffage); faites chauffer jusqu'à 88°… astuce: quand l'eau bout, attendez une minute, hors du feu, sans couvercle, pour quelle redescende en température de 88°.

    Versez l'eau, très, très doucement, sur le café. Attendez que le café gonfle. Puis, reversez doucement et attendre que cela passe. Surveillez le bruit.

    Ecoutez leAjouter une note floc, floc… quand il s'est fortement diminué, remettre de l'eau très doucement.

    Versez l'eau au fur et à mesure en veillant de ne pas faire “pisser“ le café. Plus le temps d'écoulement est long, meilleur est le café.

    L'opération dure une vingtaine de minutes (pour un demi-litre, entendu). C'est long?

    Mais non, c'est un café avec un goût si particulièrement odorant et goûteux que vous ne pourrez plus jamais boire le café de la machine électrique, dosettes ou pas! D'ailleurs, il est bien moins cher. Vous augmentez la quantité d'eau selon que vous souhaitez un café plus ou moins fort.

    Trois tasses par jour pour éviter la maladie d’Alzheimer… c'est prouvé depuis fort longtemps!