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Nutrition news - Page 60

  • Santé: aucun risque à manger de la viande, du fromage, du beurre

    Quel effet le gras saturé a-t-il vraiment sur la santé?

    Le BMJ, anciennement British Medical Journal, a publié une fantastique nouvelle étude qui fouille des données vieilles de 40 ans sur les effets de la consommation de graisses saturées sur la mortalité et les maladies cardiaques. Cette recherche était un essai d’intervention aléatoire contrôlé, sur l’alimentation, en double aveugle, avec des groupes parallèles, effectué dans le Minnesota à la fin des années 60 et au début des années 70, où 9000 participants ont été nourris soit de diète contenant des graisses saturées, tels de la viande, du lait, des œufs, ou de diète contenant des graisses polyinsaturées, principalement de l’huile de maïs.

     Les participants étaient plus de 9000 hommes et femmes, âgés de plus de 20 ans, et admis soit en maison de repos, soit dans l’un des six hôpitaux psychiatriques du Minnesota. L’expérience a duré entre 41 et 56 mois. Les chercheurs ont essayé de découvrir quels effets un régime pauvre en graisses saturées aurait sur les taux de cholestérol, les maladies cardiaques et la mortalité globale.

    Huiles végétales et cholestérol

    La consommation des huiles végétales a réduit le taux de cholestérol des participants à qui on en donnait. Alors que les chercheurs de l’époque, dans les années 70, n’ont pas relevé d’effet sur les tendances de pathologies cardiaques, ils pensaient que si leur expérience avait été prolongée, les avantages de réduction du cholestérol auraient fini par émerger. Les résultats de leur étude n’ont jamais été publiés, quoique les chercheurs aient rapporté certains de leurs résultats préliminaires à la conférence de la American Heart Association en 1975.

    Pourquoi donc les résultats d’une étude si rigoureuse n’ont-ils pas été plus largement publiés? Le BMJ cite aussi le biostatisticien Steven Broste ayant utilisé ces données du Minnesota dans sa thèse de Master en 1981, et qui n’a pas détecté de différences de mortalité entre les groupes consommant des graisses saturées et insaturées. D’après le Washington Post, Broste suggère qu’au moins une partie de la raison de la publication incomplète des données pourrait avoir été la nature humaine.

    Les chercheurs du Minnesota avaient une théorie en laquelle ils croyaient, selon laquelle réduire le cholestérol dans le sang rendrait les gens en meilleure santé. En fait, cette idée était répandue et allait bientôt être adoptée par l’État fédéral dans ses premières recommandations en matière de nutrition. Dès lors, quand les données qu’ils avaient collectées chez les patients psychiatriques se sont révélées en conflit avec cette théorie, les scientifiques ont pu éprouver une certaine réticence à croire ce que leur expérience a dévoilé.

    Les résultats allaient à l’encontre de ce que les gens croyaient à l’époque, a dit Broste. Tout le monde pensait que le cholestérol était le coupable. Cette théorie était si répandue, et on y croyait si fort, et soudain elle n’était pas supportée par les données. Était-ce une mauvaise théorie? Ou étaient-ce de mauvaises données? Ma perception est qu’ils se sont retrouvés coincés à essayer d’interpréter les données.

    La récupération et la réinterprétation des données par le BMJ mettent maintenant en évidence que le régime à base d’huile végétale a fait baisser le taux de cholestérol, mais pas la mortalité ni les maladies cardiaques. En fait, pour les participants de plus de 65 ans, des taux de cholestérol plus faibles ont conduit à des taux de mortalité plus élevés, et non plus bas. De plus, les chercheurs du BMJ ont exhaustivement passé en revue d’autres essais contrôlés et ont rapporté " qu’ils n’apportent pas de soutien à l’hypothèse traditionnelle sur l’alimentation et le cœur ".

    Recommandations cœur-santé

     L’étude du BMJ est une étude supplémentaire dans une ligne de recherche en pleine croissance, qui mine les recommandations alimentaires " cœur-santé " de l’État fédéral et de l’American Heart Association (AHA). L’AHA avertit quand même :

    Il existe beaucoup d’informations conflictuelles sur les graisses saturées. Devrais-je en manger ou pas? L’American Heart Association recommande de limiter les graisses saturées que l’on trouve dans le beurre, le fromage, la viande rouge et d’autres produits d’origine animale. Des décennies de science saine ont prouvé que cela peut faire monter votre taux de " mauvais " cholestérol, et augmenter votre risque de maladie cardiaque.

    La chose la plus importante à se rappeler c’est le tableau global de la nutrition. Les graisses saturées ne sont qu’un morceau du puzzle. En général, vous ne pouvez pas vous tromper en mangeant davantage de fruits, de légumes, de grains complets et moins de calories.

    Quand vous entendez parler du dernier régime en vogue, ou d’une théorie sur l’alimentation nouvelle ou d’apparence étrange, tenez compte de la source. L’American Heart Association ne fait ses recommandations qu’après avoir soigneusement considéré les dernières preuves scientifiques.

    Il y a de moins en moins de preuves conflictuelles, et une soigneuse considération s’impose peut-être, en effet. Voyez l’émission de Reason TV, Comment l’État vous fait grossir, Gary Taubes sur l’Obésité, les Glucides et la Mauvaise Science

    Traduction Contrepoints.org

     

  • Le cholestérol alimentaire "autorisé" revu à la hausse !

    Manger un œuf par jour n’est pas aussi mauvais pour la santé qu’on a bien voulu le répéter. Analyse de la constitution d’un mythe

    Parmi les aliments riches en cholestérol on trouve notamment les œufs, le foie de veau, la langouste et les crevettes. Une langouste quotidiennement n’est pas à la portée de toutes les bourses mais ce n’est pas le cas des œufs. Et pourtant depuis près de 50 ans, les recommandations des nutritionnistes vont dans le sens d’une diminution de la consommation d’oeufs selon le prétexte que les œufs augmentent le taux de cholestérol sanguin et que c’est mauvais pour la santé. Par exemple aux USA la consommation d’œufs n’a cessé de chuter depuis les années 50 à la suite de recommandations répétées d’experts en nutrition et métabolisme :

    C’est une véritable révolution qui se prépare aux USA avec la prochaine publication des " Dietary Guidelines " émises par le comité fédéral qui s’occupe de nutrition et émet des recommandations que naturellement tout citoyen (ou presque) suit à la lettre. L’industrie pharmaceutique a développé le gigantesque business des statines pour réduire substantiellement le taux total de cholestérol sanguin au détriment parfois de la santé de personnes parfaitement bien portantes. Cela non pas pour leur donner bonne conscience si ces dernières dégustent deux œufs brouillés au petit déjeuner, mais parce qu’en accord avec des " comités " de médecins, le taux idéal doit se situer aux alentours de 2 g/litre (200 mg/dl). C’est bon pour la vente de statines et ce sera encore meilleur quand la nouvelle " Dietary Guideline " sera publiée dans le courant de l’année 2015.

    En effet, manger un œuf par jour n’est pas aussi mauvais pour la santé qu’on a bien voulu le répéter depuis le début des années 60. Le comité a découvert, espérons-le par hasard, que finalement les milliers d’études dites de science nutritionnelle, l’un des sujets relatifs à la santé, peut-être le plus complexe, ne sont pas concluantes : les œufs ne sont pas néfastes pour la santé, point barre. Ce supposé effet néfaste du cholestérol remonte justement à l’année 1961 quand l’American Heart Association déclara péremptoirement que les œufs étaient mauvais pour les artères. L’argumentation de l’époque était sinon légère du moins contestable mais les autorités fédérales émirent la première recommandation relative aux œufs. Cette décision fut reprise par de nombreux pays occidentaux quitte à mettre sérieusement en péril le business des producteurs d’ œufs, mais c’est une autre histoire… Parmi de nombreux autres sujets de nutrition qui seront modifiés dans cette nouvelle mouture des " Guidelines ", le sel, la viande rouge, le sucre, les acides gras saturés et même les oméga-3 seront reconsidérés ! Pour résumer le Washington Post a synthétisé les prochains rapports comme indiqué ci-dessous.

    Cette espèce de peur du cholestérol montée en épingle par l’American Heart Association (AHA) provient du fait qu’à la fin du XIXe siècle il fut reconnu que les plaques obturant les artères étaient constituées en partie de cholestérol, mais en partie seulement. L’AHA préconisa de ne pas ingérer plus de 300 mg de cholestérol par jour, tous aliments compris. Or quand on sait qu’un seul jaune d’œuf en contient 200 mg, il est difficile de respecter ce genre de recommandation. Les industriels de la bonne et mauvaise bouffe se sont frotté les mains car l’opportunité de vendre des produits sans cholestérol était une nouvelle poule aux œufs d’or – sans faire de jeu de mots – de même que les préparations sans gluten ou les plats sans sodium sont des mines inépuisables de bénéfices.

    Dans ce domaine, l’imagination est très fertile et ce sont les recommandations officielles qui favorisent ces opérations mensongères de marketing. Le métabolisme du cholestérol varie selon les individus et leur état de santé. On estime qu’une personne sur 4 " gère " mal le cholestérol alimentaire et enrichit son sang en " mauvais " cholestérol formant des petits LDL denses et la cause de cette sorte de déviance métabolique est encore largement inconnue. Ce que l’on a observé est que les lapins par exemple supportent très mal trop de cholestérol alors que les rats s’en accommodent très bien… et chez les humains cette différence est probablement d’origine génétique.

    Le docteur Michel de Lorgeril, spécialiste des pathologies vasculaires et de nutrition et dont les travaux de recherche concernent les processus de formation des " plaques " artérielles riches en cholestérol ( http://michel.delorgeril.info/ ) ne blâme pas pour autant l’abus d’aliments riches en ce métabolite essentiel : une multitude d’évidences sont en faveur d’une alimentation raisonnable et surtout d’une discipline de vie favorisant un fonctionnement harmonieux de l’organisme.

    Bref, la prochaine décision de " déclassifier " les aliments riches en cholestérol constitue pour de nombreux pathologistes une avancée significative après des années de fausses appréciations de ses effets supposés négatifs.

    Source : Washington Post

  • L'omelette oignon-pommes de terre et le pourpier

    Ci-dessus, pourpier

    C'est une omelette que j'adore! elle est très facile à réaliser. Prenez une poêle en tôle. Si vous l'avez bien culottée, l'omelette n'attache pas; il faut, cependant, bien la huiler de partout, même sur les bords (cela vaut pour toutes les omelettes, bien sûr)..

    Pour 2 qui ont bien faim ou pour un plat unique du soir

    5 œufs; deux pommes de terre, 1 gros oignon jaune, de l'huile d'olive, persil haché frais.

    Pelez les deux pommes de terre et coupez-les en gros cubes. Pelez l'oignon en gros cubes. Dans un saladier moyen, battez es 5 œufs.

    Maintenant faites cuire: les pommes de terres (dix minutes) dans la poêle et un centimètre d'huile d'olive; lorsqu'elles commencent à être un peu dorées, ajoutez les oignons et faites rissoler le tout. Lorsque l'ensemble est bien brun, penchez la poêle: s'il y a trop d'huile, ôtez-en soit en passant une cuillère à soupe, soit en sortant le mélange et le posant sur papier absorbant dans le plat de service, tandis que vous videz la poêle dans l'évier (prévoyez un bout de papier absorbant pour sécher le bord de la poêle); soit en poussant le mélange d'un côté et passez un papier absorbant sur le trop d'huile pour le retirer. Bref, ne laissez pas trop d'huile mais sans la retirer tout à fait si vous ne voulez pas que votre battue d'œufs colle à la poêle.

    Si vous n'avez aucun problème de poids, laissez le mélange oignon-pommes de terre tel que.

    Remontez le feu en puissance maxi et quand la poêle recommence à crépiter, versez les œufs et laissez cuire l'omelette. Cinq à six minutes d'un côté (vérifier que tout se coagule.

    Recouvrez la poêle d'une assiette plate de la même circonférence et, d'un coup, d'un seul, renversez l'omelette dans l'assiette et à nouveau dans la poêle. C'est une petite habitude à prendre et on la réussit très bien.

    Laissez cuire encore deux minutes sur l'autre face, saupoudrez de persil haché et éteindre le feu. Laissez la poêle en place durant deux à trois minutes pour profiter de la chaleur résiduelle d'une poêle en tôle. C'est prêt à consommer avec une salade amère: mâche, pissenlit, cresson, endives, etc. Pourquoi pas, au printemps, des jeunes pousses de pourpier qui est la plante qui contient le plus d'oméga 3 de la nature, celui dont nous manquons tous, en permanence.

    Le pourpier? vous pouvez le trouver dans votre jardin, c'est ce que trop souvent les jardiniers appellent mauvaise herbe. Il faut ramasser au printemps les jeunes pousses bien avant que les branches ne deviennent rouges, signe que le pourpier est trop vieux et dur à consommer. Le pourpier, c'est une salade de printemps la plus consommée en Grèce.

    Il parait que l'INRA tente de trouver une nourriture naturelle pour les saumons d'élevage (car, si vous ne le savez pas, on donne aux salmonidés de la farine de poissons de haute mer ce qui est une totale aberration compte-tenu de la quantité de poissons mondiale qui disparait chaque jour). L'Inra aurait trouvé une bonne nourriture mais ne parvient pas à trouver ce qui aiderait les poissons à devenir rose, signe qu'ils contiennent des omégas-3, ceux dont nous avons tant besoin. J'ai envoyé un mail à cet organisme il y a deux ou trois ans pour leur signaler que le pourpier pourrait les aider dans leur recherche de nourriture pas chère mais je n'ai pas de réponse. Alors, si un jour ces gens se félicitent d'avoir trouvé une nourriture naturelle et pas chère pour nourrir les saumons d'élevage à base de pourpier, vous saurez d'où vient leur réussite!

     

  • INCROYABLE! bon à savoir...

    Après 60 ans, plus on a de " mauvais " cholestérol, plus on vit longtemps

    Un taux de cholestérol-LDL élevé (" mauvais " cholestérol) est associé à une mortalité plus faible

    La plupart des personnes de plus de 60 ans qui ont un taux de cholestérol-LDL élevé (le soi-disant " mauvais " cholestérol) ont une meilleure espérance de vie que celles dont le taux est bas, rapporte une étude indépendante publiée dans le BMJ. Un traitement hypocholestérolémiant apparaît donc dans cette population non seulement inutile mais probablement risqué.

    Cette étude va à l’encontre de la vision défendue par la plupart des cardiologues et par l’industrie pharmaceutique. Mais elle conforte les travaux du Dr Michel de Lorgeril et du Pr Philippe Even en France.

    Les auteurs ont identifié 19 études de cohorte portant sur 30 cohortes avec un total de 68 094 personnes de plus de 60 ans. Ils ont relevé une relation inverse entre la mortalité toutes causes et le taux de cholestérol-LDL dans 16 cohortes. Dans deux cohortes, la mortalité cardiovasculaire était plus élevée chez les personnes dont le LDL était le plus bas.

    En d'autres termes, un taux plus élevé de LDL prédit un risque de décès plus faible chez les plus de 60 ans, et (avec des preuves plus limitées) ne se traduit pas par un risque accru de décès par maladie cardiaque ou accident vasculaire cérébral.

    On sait depuis longtemps, qu’en prenant de l’âge, il vaut mieux conserver un taux de cholestérol total relativement plus élevé, qu’avoir un taux bas. Les données sur les niveaux de LDL-cholestérol chez les personnes âgées sont plus récentes, mais elles vont donc dans le même sens comme le montre cette étude.

    Les médecins qui exercent à l’hôpital, ceux qui ont la charge de personnes âgées, qu’elles soient placées en maisons spécialisées ou qu’elles vivent chez elles devraient prendre connaissance de ces résultats. En effet, trop de patients se voient prescrire des statines ou d’autres hypolipémiants qui viennent s’ajouter aux autres médicaments et augmentent le risque d’effets indésirables graves.

    L’étude est évidemment attaquée par des médecins et chercheurs, pour la plupart liés à l’industrie pharmaceutique. Le principal reproche est le suivant : dans ces études, les personnes avec des taux élevés de LDL ont pu se voir prescrire par la suite des statines, et c’est la prise de ces médicaments qui expliquerait l’effet protecteur attribué au LDL. En  fait, les études d’observation montrant qu’un LDL plus élevé est lié à un risque de mortalité plus faible existaient bien avant la période " statines ". Par ailleurs, aucune étude contrôlée n’a montré que les statines réduisent la mortalité totale. De plus trois études citées dans ce travail tenaient compte de l'utilisation de statines : deux ont trouvé un fort effet protecteur avec un cholestérol-LDL élevé et la dernière n’a trouvé aucune association.

    Sources

    Ravnskov U, Diamond DM, Hama R. Lack of an association or an inverse association between low-density-lipoprotein cholesterol and mortality in the elderly: a systematic review. BMJ Open 2016;6:e010401

     

     

  • Crêpes légères

    J'utilise une crêpière en céramique… mais, entre chaque cuisson de crêpe, je passe, rapidement, un tampon de tissu propre, accroché à ma fourchette et imbibé dans de l'huile de pépins de raisin. (c'est une huile neutre, à utiliser lorsque l'on veut que l'aliment à cuire garde son bon goût d'aliment).

    Pour 4 personnes, environ 12 crêpes

    Lait demi-écrémé ou lait de soja = 500 ml (4 verres*)

    Œufs........................................................ 3

    Farine fluide................................. 150g (2 verres*)

    Sel........................................................... 1 pincée

    *1 verre = 125 ml

    Dans un saladier, mélangez les 4 verres de lait, les 3 œufs, les 2 verres de farine fluide et la pincée de sel jusqu'à obtention d'une pâte fluide. Laissez reposer une heure. Au moment de faire les crêpes, vérifiez si vous ne devez pas allonger d'un peu d'eau. Prendre une louchée de pâte et laissez tomber la pâte qui doit être suffisamment épaisse à couler mais pas trop.

    Dans une crêpière céramique, préalablement chauffée sur feu vif, versez un peu de pâte qui va en recouvrir le fond. Laissez la crêpe cuire 2 ou 3 minutes, puis retournez la crêpe et la faire cuire autant de l'autre côté.

    Posez sur une assiette et recouvrez de sucre semoule, chaque crêpe doit être recouverte d'un torchon propre, en attendant la suivante pour garder un peu le chaud.

    Renouvelez l'opération avec le reste de la pâte.

    Nous, nous buvons du lait avec. A vous de boire ce que vous  voulez.

    1crêpe nature apporte: 80 kcal soit 4.3g de protéine ; 2.2g de lipides ; 10.5g de glucides.

    Equivalences

    Occasionnellement vous pouvez remplacer les 40g de pain prescrit pour votre régime amaigrissant quotidien, par une crêpe nature.

    Une crêpe peut être consommée en guise de dessert sucré.

     

  • Les vertus santé du poireau

    Ingrédient incontournable des soupes de notre enfance, le poireau présente différents bénéfices pour la santé, comme ses cousins l’oignon et l’ail.

    Le poireau correspond à l’espèce Allium porrum. Ce légume vert appartient à la même famille que l’ail, l’oignon, la ciboulette ou l’échalote : les alliacées. Mais contrairement aux autres membres de cette famille il ne forme pas de bulbe. Les parties comestibles de la plante sont plutôt la base blanche ; en général les parties vertes ne sont pas utilisées en cuisine (ou alors en soupe). Les poireaux se consomment à la vapeur, en soupe, sautés ou remplacent les oignons dans vos plats.

    Il existe peu de recherches scientifiques portant spécifiquement sur les poireaux ; en revanche, certains de ses composés bénéfiques sont bien étudiés. Les bénéfices du poireau sont proches de ceux de l’oignon et de l’ail. Le poireau est particulièrement riche en fibres qui favorisent le transit, mais aussi en potassium, favorable à la santé artérielle et osseuse. Il contient aussi des composés soufrés anticancer.

    Les bénéfices des fibres prébiotiques

    100 g de poireaux crus contiennent surtout de l’eau (83 g), mais aussi 1,5 g de protéines  et 2,68 g de fibres. En particulier, les poireaux sont une source de fibres prébiotiques, qui favorisent de bonnes bactéries intestinales et contribuent à la santé du système digestif. En 2017, une étude sur des rats a montré que la consommation de fibres alimentaires prébiotiques favorise la qualité du sommeil ; les prébiotiques auraient un effet relaxant.

    Source de vitamines et de minéraux

    100 g de poireaux contiennent 59 mg de calcium, 2,1 mg de fer, 28 mg de magnésium et 180 mg de potassium. Ce contenu en calcium, magnésium et potassium favorise la santé osseuse. Les vitamines présentes sont en particulier les vitamines A (83 µg pour 100 g), C (12 mg), B6 (0,233 mg).Les poireaux sont une source de polyphénols antioxydants, dont le kaempférol. Ce flavonoïde, présent aussi dans d’autres légumes verts à feuilles, comme le chou ou le brocoli, aurait différents bénéfices pour la santé : il est associé à une réduction du risque de maladies cardiovasculaires et de cancers notamment. D’après une revue de littérature sur le kaempférol, lui et certains de ses glycosides possèdent des activités anti-inflammatoires, antimicrobiennes, anticancéreuses, cardioprotectrices, neuroprotectrices, antidiabétiques, anxiolytiques, analgésiques et antiallergiques.

    Des études épidémiologiques ont montré une relation inverse entre la consommation de kaempférol et le cancer : le kaempférol agirait en augmentant les défenses antioxydantes de l’organisme contre les radicaux libres, qui favorisent le développement du cancer. Au niveau moléculaire, le kaempférol modulerait des éléments clés dans les voies de transduction du signal cellulaire liées à l'apoptose, l'angiogenèse, l'inflammation et la métastase. Le kaempférol inhibe la croissance des cellules cancéreuses et l'angiogenèse et induit l'apoptose des cellules cancéreuses.

    Les poireaux contiennent aussi de l’allicine, un composé organo-sulfuré présent également en bonne quantité dans l’ail et l’oignon. L’allicine possède des propriétés antioxydantes et antimicrobiennes (antibactériennes, antifongiques, antiparasitaires et antivirales).

    Pour bénéficier au mieux des atouts santé des poireaux, il vaut mieux les blanchir rapidement ou les faire cuire à la vapeur. Ce sont les deux modes de cuisson qui préservent le mieux leurs composés antioxydants d'après une étude belge. Faire cuire le poireau à l'eau bouillante entraîne en revanche une fuite des composés protecteurs.

    Ou bien, conservez l'eau si vous le mixez en soupe.

    On l'appelle aussi: l'asperge du pauvre. Pourquoi? parce que vous pouvez le consommer de la même manière: bouillis dans de l'eau et trempé, comme une asperge, dans un peu de vinaigrette.

     

  • Guide pour avoir de l'eau potable durant une inondation

    Fiche technique - Guide pour avoir de l'eau potable durant une inondation

    Ceci est un guide des techniques que chacun peut utiliser pendant une inondation pour se procurer de l'eau potable. Il explique pourquoi il est si important d'avoir de l'eau potable pendant une inondation ainsi que la différence entre une eau propre ou une eau qui semble propre et une eau potable qui peut être bue. Il explique comment traiter l'eau pendant une inondation pour la rendre potable en utilisant des techniques que chacun doit être capable de comprendre et d'utiliser.

     

    Si vous vous trouvez dans un pays développé, lors d'inondations, merci d'imprimer ce document et de le diffuser autour de vous , essayez de contacter un quotidien local pour le lui faire publier et demandez à vos connaissances de consulter l'internet et de le diffuser également. Fréquemment pendant une inondation , les services d'urgence et de santé sont surchargés et ne peuvent pas aider tout le monde. Souvent , il y a plus de victimes dues a des problèmes d'eau potable ou d'hygiène après l'inondation que pendant. Ce document vous permettra, ainsi qu'aux personnes à qui vous l'aurez communiqué d'éviter la contamination par l'eau polluée en vous expliquant ce que vous devez faire pour vous aider à rester en bonne santé.

     

    Il y a 3 choses à comprendre concernant l'eau pendant une inondation :

      1 - Les types d'eau rencontrés pendant l'inondation.

      2 - Comment minimiser les risques pour vous et votre famille de maladies dues à une eau impure pendant l'inondation.

      3 - Comment traiter l'eau pour la rendre potable pendant l'inondation.

     

    1 - Pendant l'inondation, on peut considérer 3 sortes d'eau :

        L'eau sale

        L'eau propre

        L'eau potable

    L'eau sale est une eau qui n'est pas claire, elle est généralement contaminée.

    L'eau propre est une eau claire. Si vous regardez à travers une bouteille pleine de cette eau et que vous pouvez voir le fond de la bouteille, c'est que cette eau est claire. Cependant une eau claire n'est pas toujours potable. Elle peut contenir des micro-organismes ou des microbes non visibles a l'oeil nu. Une eau claire peut être une eau contaminée.

    L'eau potable est une eau qui peut, sans danger, être bue par les humains. Elle ne contient ni micro-organismes, ni produits chimiques dangereux pour la santé. Elle est généralement claire et non contaminée.

     

     

    Qualités d'eau

    Eau propre

    Eau potable

    Description

    Si vous pouvez voir le fond de la bouteille à travers celle-ci pleine d'eau, l'eau est claire. Attention cette eau claire n'est pas forcement potable. Elle peut contenir des micro-organismes que vous ne verrez pas à l'œil nu, elle peut être contaminée.

    Une eau qui peut être bue par l'homme sans danger, elle ne contient ni micro-organismes pathogènes, ni produit chimique toxique.

    Pour quel usage ?

       La toilette
       La lessive

       La boisson
       Le lavage des mains
       La cuisine

    D'où provient elle ?

       De l'eau qui n'a pas été salie
       De l'eau potable qui a été contaminée

       De l'eau de pluie pure
       De l'eau qui a été bouillie
       De l'eau traitée par le soleil (en dernier recours)

     

     

    2 - Comment réduire les risques de maladie et de décès pendant une inondation ?

     

    Pendant une inondation, lorsque le système de distribution d'eau potable ne fonctionne pas ou que les équipements sont noyés ou hors service, vous devez être très vigilants concernant la qualité de l'eau que vous utilisez. Si de l'eau contaminée est absorbée par votre corps, vous pourrez être sujet a des diarrhées ou d'autres maladies. Celles-ci peuvent aller jusqu'a entraîner la mort.

     

    Lors de nombreuses inondations dans le monde entier, souvent, plus de décès sont constatés après l'inondation que pendant celle-ci. Beaucoup de ces décès sont dus aux maladies et troubles liés à l'interruption dans l'approvisionnement en eau potable. Il est très important que vous soyez très attentifs à la qualité de l'eau que vous utilisez, que vous et votre nourriture restiez propres pendant une inondation. Si vous consommez une eau contaminée, vous pourrez en mourir.

     

    L'eau de l'inondation est généralement extrêmement contaminée. L'inondation a entraîné avec elle toute la saleté des rues, tous les excréments des toilettes ouvertes, ainsi que toutes les ordures. Les gens vont également uriner ou déféquer dans cette eau s'il n'y a pas d'autre endroit où le faire. Même si elle semble claire, l'eau de l'inondation est extrêmement dangereuse ! Souvenez-vous, une eau claire n'est pas toujours potable.

     

    Ce document vous explique à quoi vous devez utiliser les différentes qualités d'eau et comment traiter l'eau de façon à réduire les risques de maladies liées à la consommation d'eau non potable. Il y a plusieurs façons de se contaminer avec une eau ou des aliments impropres à la consommation : boire de l'eau non potable, ne pas laver les aliments ou les laver avec de l'eau non potable, par les mains sales qu'un bébé ou un adulte peuvent porter à leur bouche.

     

    Si vous respectez ces quelques règles, vous limiterez les risques de maladies :

        Ne Jamais boire une eau dont vous n'êtes pas sûrs.

        Se laver les mains avec une eau potable avant de manger, de préparer la nourriture ou de toucher quelque chose qui va a aller dans votre bouche. S'assurer que les enfants respectent ces règles.

        Laver et préparer la nourriture avec de l'eau potable.

        Lors d'une inondation, il serait préférable de ne jamais utiliser d'eau sale, vous ne devriez utiliser de l'eau claire que pour les usages suivants : la toilette et le lavage des vêtements et des biens. Vous devez utiliser de l'eau potable pour la boisson, la préparation des aliments et le lavage des mains. Rappelez vous que, sauf si vous êtes sûrs de la qualité de l'eau que vous utilisez, celle-ci peut être claire mais contaminée et de ce fait être dangereuse. Si vous n'êtes pas absolument certains de la qualité d'une eau, ne la buvez pas. Traitez-la pour la rendre potable avant de la boire.

        S'il continue à pleuvoir, essayez de récupérer le maximum d'eau de pluie possible. Soyez sûrs avant que les récipients et bidons utilisés soient propres. Essayez de canaliser l'eau du toit de votre habitation pour remplir les récipients, ce sera plus rapide que de laisser le récipient en plein air. Quand les récipients sont pleins, les fermer et les rentrer à l'intérieur de l'habitation. S'ils n'ont pas de bouchon ou de couvercle, fermez-les avec un sac en plastique propre solidement attaché avec une ficelle. Vous devez couvrir vos réserves d'eau de façon à ce qu'aucun objet ne puisse tomber accidentellement dans celle-ci et la polluer, que les moustiques, les mouches ou d'autres animaux ne puissent pas la contaminer. Cette eau est potable, vous devez essayer de la garder le plus longtemps possible. Lorsque vous en prenez dans vos réserves, vérifiez avant que les instruments que vous employez soient propres et ne risquent pas de contaminer votre réserve. Ne jamais mettre vos mains dans l'eau propre. L'eau se contamine très facilement, il est donc indispensable d'être très vigilant avec votre réserve d'eau potable.

        Si vous ne pouvez pas récolter d'eau de pluie, faites bouillir l'eau que vous utiliserez pour boire, lavez les fruits et les légumes que vous mangez crus et lavez vos mains avant de manger ou de cuisiner. Lorsque vous faites bouillir de l'eau, assurez-vous que celle-ci bouille à gros bouillons pendant au moins 5 minutes avant de la retirer du feu. S'assurer, avant de faire bouillir l'eau que celle-ci soit claire. Pour rendre claire une eau sale, reportez-vous aux instructions ci dessous.

        Si vous ne pouvez pas faire bouillir la totalité de votre réserve d'eau, soit que vous n'ayez pas assez de charbon, de bois, de gaz ou d'électricité, faites au moins bouillir l'eau de boisson. Vous devriez faire bouillir l'eau nécessaire au lavage des mains, au lavage des fruits et légumes ou à la préparation des aliments juste avant son usage.

     

    3 - Comment traiter l'eau pour la rendre aussi potable que possible ?

    Si vous ne pouvez pas faire bouillir votre eau, vous devez utiliser le traitement de l'eau de boisson par le soleil. Rappelez-vous que la meilleure méthode consiste à faire bouillir l'eau et que le traitement solaire ne doit être utilisé qu'en cas d'urgence si il n'est pas possible de faire autrement.

    Ci-dessous les méthodes de traitement solaire sont expliquées.

    Comment traiter l'eau grâce au soleil  (désinfection solaire de l'eau) ?

    C'est une méthode simple qui doit être utilisée si l'on ne peut pas faire bouillir l'eau.

    Pour traiter l'eau, vous avez besoin, soit d'une bouteille en verre transparente, soit d'une bouteille en plastique transparente et d'eau claire. La bouteille peut être de n'importe quelle taille, il suffit qu'elle soit transparente. Si l'eau est sale, vous trouverez plus loin, les explications qui permettent de la rendre claire. Commencez par nettoyer la bouteille et son bouchon à l'aide d'un petit peu d'eau potable.       

    1: Tôt le matin, remplissez la bouteille à moitié et la fermer avec son bouchon.     

    2: Agitez vigoureusement la bouteille pendant 30 secondes. L'eau doit être brassée de façon à se remplir d'oxygène, ceci aide les ultraviolets du soleil à tuer les micro-organismes présents dans l'eau.    

    3: Finissez de remplir la bouteille avec de l'eau claire.

    4: Couchez la bouteille sur un toit ou à un endroit où elle pourra chauffer. Faire très attention à ce qu'elle ne soit pas à l'ombre mais réellement en plein soleil toute la journée. S'il y a des nuages, s'assurer que la bouteille soit à l'endroit qui serait en plein soleil s'il n'y avait pas de nuages. S'il pleut, récoltez l'eau de pluie 

    5: Laissez la bouteille au soleil jusqu'à tard dans l'après-midi, au moins 5 heures en plein soleil, 2 jours si le ciel est nuageux.

    6: A la fin de la journée, s'il a fait soleil continuellement, le soleil aura tué la plupart des microbes présents dans l'eau. Vous pourrez boire cette eau et l'utiliser comme eau potable. Si vous transvasez cette eau dans un autre récipient pour récupérer la bouteille afin de préparer d'autre eau potable le lendemain, lavez ce récipient avec un peu de l'eau potable afin d'être sûr de sa propreté et de ne pas contaminer votre eau potable.  

    7: Attention à avoir assez de bouteilles pour traiter l'eau de toute la famille. Si vous ne pouvez pas faire bouillir votre eau, le traitement par le soleil est la méthode la plus appropriée, du moins très préférable à ne pas traiter l'eau du tout. Il vaut mieux de dépenser un peu d'argent pour acquérir les bouteilles nécessaires à ce traitement que de tomber malade et devoir payer les médicaments et l'hôpital

     Rendre l'eau claire

    L'eau peut être considérée comme claire lorsque vous pouvez voir le fond à travers une bouteille de 2 litres pleine en regardant du haut vers le bas. Posez la bouteille sur un journal et regardez à travers; si vous pouvez lire les lettres, l'eau est dite "claire".

    1: La première étape de la clarification de l'eau est de la laisser reposer dans un récipient environ 12 heures, de façon à laisser les particules de terre les plus lourdes se déposer dans le fond. Cette opération s'appelle "sédimentation".

    2: Après l'avoir réalisée, versez très précautionneusement le contenu du haut du récipient dans un autre. Filtrez l'eau a travers un morceau de tissu en coton en faisant ce transvasement. Le tissu vous permettra de retenir tous les sédiments qui pourraient s'échapper.

    Ensuite remplissez une bouteille pour vérifier si vous pouvez voir au travers l'eau comme indiqué plus haut. Si l'eau est alors considérée comme claire, vous pouvez la faire bouillir pour la rendre potable.   

    3: Si l'eau n'est toujours pas claire, vous devez fabriquer un filtre.

    Fabrication d'un filtre à eau

    Vous devez disposer de deux récipients, un plein de gros sable et l'autre de charbon de bois

    Le récipient du filtre

    1. Faites quelques petits trous dans le fond de l'un des deux récipients de 30cm de haut. Si celui-ci est en métal, utilisez une pointe pour percer les trous, si il est en plastique, utilisez la pointe d'un couteau pour les faire. Lavez le récipient après l'avoir percé.

     

    1. Nettoyez le sable. Vous devez le laver au moins 5 ou 6 fois afin d'être sûr de sa propreté. Pour laver le sable, le mettre dans une grande bassine, la remplir avec de l'eau et remuer le sable dans l'eau avec vos mains. Jeter l'eau et recommencer avec une nouvelle eau. Faire cette opération 5 fois au moins. Attention à utiliser une eau relativement propre pour cette opération. Si vous pensez avoir besoin d'un filtre, il est préférable de préparer votre sable à un endroit où il y a beaucoup d'eau pour le laver. Il est très important que le sable utilisé dans le filtre soit très propre.
    2. Écrasez le charbon de bois en petits morceaux à l'aide d'un marteau ou d'un outil similaire. S'assurer qu'il soit bien écrasé. N'utilisez que du bon charbon de bois bien brûlé et ne contenant pas de morceaux de bois non brûlés.
    3. Versez un peu de sable dans le récipient percé. Y rajouter un peu d'eau et vérifier que l'eau coule en dessous mais que le sable ne s'échappe pas par les trous. Si l'eau ne coule pas, agrandir les trous, si le sable s'échappe par les trous qui sont trop gros, videz le sable, recouvrez le fond du récipient avec un morceau de tissu fin et recouvrez de sable.
    4. Lorsque vous êtes sûrs que les trous ne sont pas trop gros, mettre une épaisseur de 5cm de sable dans le fond du récipient et recouvrez-le d'une couche de 8 cm de charbon de bois écrasé.
    5. Au dessus du charbon de bois, rajoutez une couche de sable à peu près jusqu'à 10 cm du bord du récipient utilisé.

    Nettoyage du filtre avant son premier usage.

    Installez le deuxième récipient sur un sol plat, posez sur celui-ci deux bâtons et installez le récipient percé au-dessus de ces bâtons. Versez de l'eau propre dans le filtre afin de le nettoyer. L'eau doit commencer à couler dans le récipient du dessous, à peu près un demi-litre par heure. La première eau qui coulera sera sans doute noire, contenant beaucoup de poudre de charbon, au bout d'une heure environ l'eau coulera claire. Le filtre sera alors prêt à être utilisé.      

    Utilisation du filtre

    Versez doucement l'eau sale dans le filtre. Elle coulera propre dans le récipient du dessous. S'assurer d'abord que l'eau versée dans le filtre a été suffisamment décantée par sédimentation.

    Entretien du filtre

    Il faut remplacer le charbon à peu près toutes les deux semaines. Les éléments polluants contaminent progressivement le charbon qui, au bout d'un certain temps ne peut plus retenir ceux ci et les laisse passer a travers. Si l'eau que vous utilisez est très sale, vous devrez écumer régulièrement celle-ci et peut-être changer la couche de sable supérieure tous les 2 jours. Si votre filtre se bouche (l'eau ne coule plus en dessous), vous devrez changer les deux couches de sable ainsi que celle de charbon.            

    L'utilisation d'un filtre semble donner beaucoup de travail. Mais une fois que vous aurez tous les éléments nécessaires, cela ne prendra qu'une heure ou deux pour le construire et cela vous permettra de rester en bonne santé. Ne pas oublier de faire bouillir ou de désinfecter par le soleil l'eau filtrée avant de la boire.

    Le fondement scientifique de ces techniques

    Le traitement solaire de l'eau semble avoir initialement été étudié à l'université de Berouth en 1984 par Acra Et Al qui a signalé que la destruction de 99.9% des bactéries était réalisée en 300 minutes de traitement en plein soleil.

    Des recherches ultérieures ont aussi démontré que la chaleur joue un rôle important dans ce processus et qu'il est recommandé que l'une des faces de la bouteille soit peinte en noir afin d'absorber le maximum de chaleur (la face située contre le sol bien sur).

    Turner a résumé ce processus de traitement comme suit :

    "Cette forme de traitement de l'eau est appelée désinfection photo-oxydante solaire ou traitement de l'eau sol-air. Le traitement sol-air a démontré son efficacité à réduire considérablement le taux de bactéries fécales coliformes dans l'eau. Il y a la certitude que d'autres bactéries et virus soient détruits également. Bien que moins efficace que d'autres méthodes, cette méthode est une solution d'urgence ne demandant que peu de technicité. La méthode de traitement Sol-air demande un soleil brillant et a démontrée son efficacité lorsque le soleil permet de former une ombre très nette des objets. L'exposition de 4 à 5 heures en plein soleil a démontré une division par plus de 1000 des coliformes fécaux dans les tests en laboratoire."

    Le département de l'eau et de l'hygiène dans les pays en voie de développement de l'Institut fédéral suisse sur les sciences et technologies de l'environnement (EAWAG/SANDEC) a soutenu un vaste projet de recherche sur SODIS depuis 1991. Le site internet SODIS présente des documentations techniques prêtes à être téléchargées. SODIS a été utilisé dans des pays comme la Colombie, la Bolivie, le Burkina Faso, le Togo, l'indonésie, la Thailande et la Chine.

     Filtre à eau

    La filtration au sable est une technologie plusieurs fois centenaire qui est utilisée dans les installations de traitement des eaux dans le monde entier. Les filtres à charbon actif sont aussi utilisés depuis de nombreuses années.

    La conception du filtre fait en sorte que le sable retient les particules les plus grosses tandis que le charbon retient les plus fines.

    Un filtre bien conçu et contrôlé basé sur le principe du sable et du charbon ne va pas seulement filtrer les sédiments contenus dans l'eau, il va également retenir une partie des bactéries et autres contaminants. Une couche de bactéries "amicales" va se former dans le sable et le charbon est un filtre très fin pour retenir les polluants chimiques.

    Un bon filtre à sable et charbon nécessite généralement une granulométrie contrôlée et régulière du sable et la colonne de filtration doit être plus grande que celle décrite dans cet article. Pour cette raison, nous ne recommandons pas l'usage du filtre pour purifier l'eau mais seulement pour la clarifier. Il est fait artisanalement sans granulométrie précise du sable et n'est pas assez haut pour filtrer efficacement les bactéries et virus pathogènes. Nos essais ont démontré que ce filtre sommaire est facile à construire et constitue une méthode peu onéreuse pour rendre une eau trouble claire.