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Nutrition news - Page 54

  • Foie gras: après la crise

    Producteurs fermiers de foie gras: le bilan après 3 ans de crise de la grippe aviaire

    Le groupement des producteurs fermiers de foie gras a tenu son assemblée générale la semaine dernière. La crise de la grippe aviaire a laissé des traces, mais les agriculteurs veulent désormais aller de l'avant.

    Le bilan moral présenté par Christophe Roux, coprésident du syndicat des producteurs à la ferme de foie gras avec Pierre Peres, a reflété les difficultés que la filière a connues ces trois dernières années, avec deux vagues successives d'influenza aviaire qui ont décimé les élevages du département. Plusieurs producteurs ont mis la clé sous la porte, faute de canards et d'oies à gaver. Les vides sanitaires et l'abattage massif des animaux ont été un sacré coup porté au moral des éleveurs. Puis les règles de biosécurité ont été renforcées drastiquement. Il a fallu se mettre aux normes.

    Un déficit d'image

    Alors pour redonner un peu de baume au cœur à la trentaine de producteurs et autres acteurs de la filière foie gras présents dans l'ancienne église médiévale de Saint-Clar, le conseil d'administration a choisi trois intervenants sur le thème de la mise en valeur commerciale des produits.

    Cette thématique répondait à une vraie attente des producteurs. Car la crise de la grippe aviaire n'est pas le seul problème de la filière qui souffre d'un déficit d'image. À l'heure où le bien-être animal est porté sur le devant de la scène par des associations et où les courants végétariens et vegans prennent de l'ampleur, comment défendre et vendre un produit comme le foie gras ?

    Marie Pierre Pé, directrice générale du comité interprofessionnel des palmipèdes à foie gras (Cifog), a présenté les consommateurs de demain, qui s'intéressent à "la personne qui produit, les conditions et les lieux de production. On va vers une consommation plus éthique et en cela, la vente locale est un atout majeur". Puis l'expert en stratégie marketing Daniel Azaygues a mis l'accent sur "la valeur" du produit, le côté terroir et traditionnel. "Il faut ouvrir les fermes, les consommateurs veulent voir comment le produit est fabriqué", a-t-il conseillé, sous les hochements de tête approbateurs des producteurs fermiers.

    Positiver après la crise

    En effet, le circuit court que proposent les producteurs du groupement a été salué longuement par Michel Fruchet, président du Cifog et le député Jean-René Cazeneuve. "Vous faites un produit formidable, un étendard de la gastronomie française", s'est enthousiasmé l'élu.

    Le maître mot de cette matinée a bien été l'optimisme. "Nous avons voulu positiver. On peut rebondir, se servir de la crise pour revoir nos pratiques", souligne Pierre Peres, coprésident du syndicat durant les cinq dernières années. "Nous avons voulu montrer comment utiliser la communication pour redynamiser notre filière." Et de rappeler que, malgré les nouvelles tendances de consommation, le foie gras est toujours très apprécié de la majorité des Français.

    Une femme à la tête du syndicat

    C'est une première. Murielle Rigaud, productrice de foie gras, confit et autre cassoulet de canard et d'oie, a été élue présidente du syndicat des producteurs à la ferme du Gers. "Il y a un peu de pression, bien sûr : c'est la première fois que je suis présidente d'une telle instance. Il ne faut pas oublier que je suis agricultrice", plaisante l'éleveuse de Saint-Mont. "Mais je me sens soutenue. Derrière moi, il y a tout le conseil d'administration. On fait un vrai travail d'équipe, les décisions sont communes et on s'écoute les uns les autres", souligne la nouvelle présidente qui devra gérer l'après grippe aviaire. "On ne pourra pas oublier cet épisode, il nous a beaucoup touchés. Mais on peut évoluer vers des jours meilleurs", s'enthousiasme l'agricultrice de nature discrète. Elle remplace Christophe Roux et Pierre Peres, qui ont été coprésidents pendant 5 ans.

     

  • Poissons et cons de Bruxelles

    En bas du texte:

    comment se débarrasser des ponctionnaires Con de Bruxelles

    Les poissonniers du Vieux-Port verbalisés pour absence du nom latin sur les étals

    "C’est une galéjade!": les poissonniers du Vieux-Port de Marseille ne décolèrent pas samedi après la verbalisation de plusieurs d’entre eux il y a une semaine pour ne pas avoir inscrit le nom latin des poissons sur leurs étals.

    "Les clients ne font même pas la différence entre la rascasse et le rouget, qu’est-ce qu’on vient nous demander de mettre le nom en latin!", s’agace Marie qui a été verbalisée pour la première fois en 25 ans de métier.

    Comme elle, une dizaine de poissonniers vendant chaque matin leur marchandise sur le célèbre Vieux-Port ont été sanctionnés le 14 juin à l’occasion d’une opération de contrôle mobilisant une vingtaine d’agents des services de l’État (Directions départementales des territoires et de la mer, de la protection des populations et de la Direccte). Il leur est notamment reproché de ne pas avoir affiché le nom scientifique des poissons comme le veut la réglementation européenne et pour d’autres, ne pas avoir affiché les prix.

    "Ce sont des bureaucrates qui ne connaissent pas le terrain. Aucun client me demande le nom en latin", poursuit Marie…

    Le poisson, qu’il soit désigné en latin ou en français, est-il frais?

    Non parce que de vous à moi, les normes, c’est fondamental et essentiel, surtout si elles sont utiles, ce qui est généralement le cas pour les normes sanitaires (mais certaines restent stupides ou excessives). Alors le poisson était-il frais à défaut d’être désigné sous le nom latin

    "Emmanuel Macron m’a garanti, après avoir éclaté de rire quand je le lui ai appris, que les poissonnières du Vieux-Port n’auraient désormais plus à écrire, en latin, le nom des poissons qu’elles vendent…", a indiqué pour sa part dans un communiqué le maire, Jean-Claude Gaudin qui a déjeuné vendredi avec le président de la République…

    Super, nous voilà rassurés, en revanche, vous pouvez constater à quel point nous sommes incapables de réduire les normes, et règlements qui étouffent la croissance française en rendant tout projet terriblement long, lent, compliqué et coûteux.

    Les pays et nations s’effondrent toujours sous le poids de leur propre complexité.

    Charles SANNAT

    Source AFP via Romandie.com

    Tous les habitants de la Terre émettent des ondes électriques, associées aux pensées, c'est de la télépathie; la télépathie concentrée, ça fonctionne!

    voir ce film-textes sur mon compte youtube

    https://youtu.be/dLLpUv8C1FA

    Mettons-nous d'accord: choisissons un jour et une heure précise et que tous les Français-es consacrent deux minutes à penser violemment contre tous ces cons de ponctionnaires de Bruxelles. Si nous sommes très, très nombreux, croyez-moi, la télépathie fonctionnera!

    Ouvrez une page sur réseaux sociaux pour informer le plus grand nombre, que celui ou celle qui ouvre la page donne un jour et une heure précise et les phrases mentales à utiliser (mettre phrase positive, genre: “que les fonctionnaires de l'Europe retournent à leurs chères études….")

     et que TOUS, en Europe, nous pensions très fortement un même texte au même moment et vous verrez!

    Cette puissante télépathie devrait fonctionner: ils vont tous démissionner. Il ne restera plus qu'aux gouvernements de mettre de nouveaux fonctionnaires plus intelligents!

    Il doit bien exister des gens ayant les pieds sur terre et un coefficient intellectuel de plus de 130 (QI)???

     

  • Carnosine

    Vous voulez une belle peau sans rides?

    Imaginez un aliment naturel qui empêche la peau de se rider, de se distendre, de vieillir, aussi bien sur le visage (paupières, joues, lèvres) que sur les cuisses ou sous les bras.

    Et tandis que vous vous verriez, année après année, votre visage rester jeune dans le miroir de votre salle-de-bain, vos artères, vos yeux et vos reins, sans que vous ne vous en aperceviez, arrêteraient eux aussi de vieillir!

    Vos artères, qui devenaient de plus en plus rigides, ou étaient même en train de se boucher, garderaient leur souplesse, leur élasticité. Ce qui vous permettrait d'avoir plus d'énergie, d'être moins essoufflé, tandis que s'éloignerait le risque d'infarctus ou d'AVC.

    Hé bien il se trouve que cet étonnant aliment existe, et se trouve même dans la plupart des viandes que vous consommez: il s'agit d'un acide aminé appelé "carnosine".

    Si vous mangez régulièrement de la viande, vous consommez donc sans le savoir de la carnosine. Mais deux faits très simples expliquent pourquoi elle n'exerce pas cet effet anti-âge de façon visible:

    – D'abord, votre apport maximum par jour par voie alimentaire est de 25 à 50 mg, alors que les effets cités ci-dessus ne s'observent qu'avec 1000 à 1500 mg.

    – Ensuite, vous avez dans votre tube digestif une "enzyme", c'est-à-dire une substance qui détruit la carnosine. Cette enzyme s'appelle la carnosinase.

    Pour observer les effets anti-âge, il est donc nécessaire de prendre de la carnosine sous forme de complément alimentaire.

    Comment agit la carnosine?

    Les tissus comme la peau, les artères, les membranes des yeux ou des reins sont endommagés par l'oxydation et la glycation.

    L'oxydation s'apparente à la "rouille" ou au "rancissement" dans le cas des graisses.

    Notre corps est constamment attaqué par des molécules "carnivores" agressives appelées "radicaux libres", responsables de l'oxydation. Ces radicaux libres ont pour origine:

    – le tabac, l'alcool en excès, et la pollution atmosphérique (particules fines, ozone...);

    – le stress, qui produit du cortisol;

    – les pollutions chimiques et les radiations, y compris du soleil;

    – et le simple phénomène de la respiration: lorsque vous respirez, vous absorbez de l'oxygène qui vient "brûler" vos nutriments pour produire de l'énergie cellulaire. Comme un moteur produisant de la fumée, cette combustion entraîne la production de radicaux libres.

    L'oxydation fait perdre leurs propriétés à vos cellules, qui s'intoxiquent puis meurent. Dans le pire des cas, l'oxydation provoque des mutations de votre ADN, et débouche sur des tumeurs cancéreuses.

    Or il se trouve que la carnosine a un puissant pouvoir anti-oxydant. Lorsque vous la consommez en quantité suffisante (1000 à 1500 mg par jour), elle est capable de stopper la destruction de milliards de cellules dans votre corps, chaque jour. Préservées, ces cellules continuent donc à fonctionner et à se diviser, ce qui explique que vos tissus (peau, artères, reins, membrane des yeux) vieillissent moins vite.

    Mais ce n'est pas tout. Il se trouve que la carnosine est une des rares substances à avoir aussi des effets anti-glycation.

    Il est aussi important d'agir contre la glycation que contre l'oxydation

    La glycation est un phénomène nettement moins bien connu du grand public que l'oxydation.

    Et pourtant, pour une stratégie anti-âge efficace, il est aussi important d'agir contre la glycation que contre l'oxydation.

    La glycation est un phénomène qui est provoqué, non par des radicaux libres, mais par la simple présence de glucose (sucre) dans l'organisme. Plus vous avez de sucre dans le sang, plus la glycation est importante, et plus vous vieillissez. C'est pourquoi une maladie comme le diabète peut être assimilée à un vieillissement accéléré.

    Qu'est-ce au juste que la glycation?

    Il s'agit du phénomène, à l'échelle microscopique, de "caramélisation". Si vous prenez de la viande, la roulez dans le sucre, et que vous la mettez à cuire, le sucre va fondre et se lier aux protéines de la viande pour former une couche dure caramélisée.

    Ce processus, qui ne prend que quelques secondes dans une poêle à haute température, se produit lentement dans votre corps, à chaque instant, et au niveau microscopique (niveau cellulaire). Après plusieurs dizaines d'années, cette caramélisation, appelée "glycation" en langage médical, est suffisamment forte pour commencer à devenir visible et même gênante car potentiellement cause de maladies graves.

    En effet, les protéines glyquées se soudent ensemble, dans un processus connu sous le nom de liaisons croisées. Au fur et à mesure que des protéines tissent des liens croisés, les tissus de l'organisme deviennent de plus en plus raides et durs.

    Prenez le cas de votre peau par exemple. Votre peau est soutenue par un matelas de chair appelé derme. Le derme se trouve sous votre épiderme, et c'est lui qui donne à votre peau un aspect moelleux et élastique. Il est composé de fibres de collagène (une gélatine ferme), et d'élastine.

    Avec le temps, les molécules de sucre de votre sang viennent se lier à ces protéines. Fibres de collagène et d'élastine deviennent rigides, puis cassent sous l'effet de la glycation, ce qui entraîne des rides, un relâchement de l'épiderme, une sécheresse cutanée et des difficultés de plus en plus grande à cicatriser.

    Le même phénomène a lieu au niveau des artères, qui deviennent rigide, des cellules des reins, ou de la cataracte.

    La glycation des protéines s'accélère fortement chaque fois que vous consommez des sucres et quand vous mangez des aliments grillés: viandes grillées (surtout au barbecue), fritures, huiles cuites à plus de 180 °C et même légumes brunis à la cuisson.

    C'est pourquoi on peut avoir 40 ans, être rayonnante et compter ses rides sur les doigts d'une main si on mange peu sucré, pas trop cuit, et si on prend de la carnosine... et être extrêmement ridée et relâchée à 45 si l'on ne prend pas soin son organisme et de son alimentation.

    De même, des jumeaux qui ont le même patrimoine génétique et la même apparence à la naissance, peuvent paraître d'un âge radicalement différent quand ils vieillissent. A 45 ans, l'un peut avoir l'air 10 ans plus vieux que l'autre, pour ces mêmes raisons.

    Pourquoi la carnosine n'est-elle pas plus connue?

    La carnosine a été découverte en 1900 en Russie. C'est un dipeptide qui contient deux acides aminés, l'alanine et l'histidine.

    La majeure partie des recherches sur la carnosine ayant été réalisée en Russie, celles-ci ne sont disponibles que depuis peu pour les scientifiques occidentaux.

    Plusieurs études récentes ont toutefois démontré l'intérêt de la carnosine contre le vieillissement des tissus, ce qui laisse penser que la médecine générale et le grand public pourraient prochainement se tourner massivement vers ce nutriment.

     

    Dans la revue scientifique Biochemistry par exemple, des chercheurs italiens ont exposé en culture des tissus de cristallin de rat à une solution de guanidine, une substance connue pour former la cataracte, ou à une solution de guanidine et de L-carnosine. Les résultats ont montré que la guanidine rendait les cristallins complètement opacifiés alors que dans la solution de guanidine et de carnosine, les cristallins étaient 50 à 60 % moins opacifiés.(1)

    Des scientifiques ont également montré que la carnosine protège les protéines cellulaires de deux façons différentes. D'abord, grâce à son pouvoir antioxydant, la carnosine empêche la formation de sucres oxydés ou radicaux glycosyles également appelés produits de glycation avancés (AGE pour Advanced Glycosylation End-product).(2)

    Ensuite, la carnosine se lie à des groupes carbonyles potentiellement dangereux qui attaquent des protéines enfoncées dans la membrane cellulaire, se lient à elles et les neutralisent.

    Ces processus ont tous deux d'importantes implications pour les traitements antiâge: la carnosine ne fait pas qu'empêcher la formation de liaisons croisées nuisibles, mais elle élimine aussi celles qui se sont précédemment créées, restaurant ainsi un fonctionnement normal de la membrane(3).

     

    Ces avancées scientifiques indiquent que la supplémentation quotidienne en carnosine, qui n'est pratiquée que par une minorité bien informée aujourd'hui, se généralisera demain lorsque les grands médias commenceront à en parler.

    C'est en effet un pilier central de toute stratégie efficace de réduction des effets de l'âge, et ce sans aucun risque d'effets secondaires négatifs (la carnosine est, je le rappelle, un simple aliment naturel).

     (1) Biochemistry, 2009, 48(27):6522-6531.

    (2) Hipkiss A.R., "Carnosine, a protective anti-aging peptide?", Int. Biochem. Cell. Biol., 1998, 30(8):863-8.

    (3) Hipkiss A.R. et al., "A possible new role for the anti-aging peptide carnosine", Cell. Mol. Life Sci., 2000, 57(5):747-53.

  • Des produits de base à ne jamais acheter au supermarché

    Ci-dessus: tout pour faire la béchamel

    Voici 5 catégories de produits à ne jamais acheter au supermarché car ils sont trop souvent sources d'épaississants, d'émulsifiants, d'arômes, et autres agents cosmétiques et économiques (ACE).

    Les vinaigrettes prêtes à l'emploi

    La mode de l’allégé a eu raison de la totalité des vinaigrettes vendues dans le commerce : une partie de l’huile a ainsi été remplacée par de l’eau. Problème: cela laisse la place à pléthore d’additifs et d’épaississants afin qu'elles conservent leur consistance. Vous avez donc tout intérêt à préparer vous-même vos vinaigrettes d'autant que c’est très rapide et demande peu d’ingrédients (huile d’olive et/ou colza, vinaigre et moutarde pour une vinaigrette classique).

    Les crèmes allégées

    On pourrait penser que la crème fraîche est un produit simple, que l'on peut acheter les yeux fermés. Erreur! Même dans la crème, on trouve des additifs. La seule crème fraîche que l'on peut acheter sans se poser de questions est la crème entière épaisse. En revanche, c'est du côté des crèmes allégées (ou légères) que l'on retrouve le plus d'ACE, destinés à stabiliser, homogénéiser et donner de la texture.

    En pratique

    Pour les crèmes liquides ouvrez l'œil et lisez les étiquettes.

    Pour la crème fouettée, il n’existe aucune marque correcte au supermarché : elles renferment trop de sucre et d’ACE,  mais des recettes simples de chantilly maison existent.

    Les crèmes végétales

    Avec le développement du végétalisme, de nouveaux produits ont fait leur apparition : les crèmes végétales. Présentées comme saines (végétal oblige), elles entrent pourtant presque toutes dans la catégorie des aliments ultra-transformés avec leur longue liste d’ACE (additifs, matière grasse et sucre ajoutés, épaississants, émulsifiants, arômes). À éviter donc.

    En pratique

    Dirigez-vous vers des alternatives réellement saines : les crèmes à base de coco (non allégées), les yaourts Sojade (magasin bio), les purées d’oléagineux (mélangées avec du lait de soja et de l’huile), le tofu soyeux ou encore la crème épaisse de soja lacto-fermentée de la marque Sojami.

    Les béchamels

    Une autre sauce pose problème au supermarché: la béchamel. On trouve des ACE dans les béchamels toutes faites alors que c'est une recette simple qui ne vaut pas la peine de s'encombrer d'additifs et qui, réalisée à la maison vous reviendra moins cher.

    En pratique

    Faire une béchamel, c’est tout simple : du beurre, de la farine et du lait.

    Le bouillon cube

    Très utilisé pour donner du goût aux soupes, sauces, risottos et ragoût, le bouillon est un incontournable de la cuisine. Mais qui aujourd'hui prend encore le temps de faire son propre bouillon, alors qu’existe la "magie" des bouillons cube du supermarché. Une "magie" qui doit tout aux additifs: un agglomérat de sel, glutamate (un exhausteur de goût potentiellement toxique), sucres, arômes, graisses transformées… la liste est longue. Au total, moins de 10% des ingrédients contenus dans les bouillons cubes sont peu transformés. Et les bouillons bio sont également concernés. Il est conseillé donc de les rayer définitivement de votre liste de courses.

    Quelques astuces:

    • Récupérez le bouillon du pot-au-feu, celui des légumes du couscous, de la ratatouille, du poulet rôti ou encore des lentilles au lard pour le verser dans des bacs à glaçons et les congeler. Vous n'aurez plus qu'à utiliser un ou deux glaçons ensuite dans vos préparations.
    • Hachez des herbes (persil, coriandre, menthe, ciboulette…), de l'ail, de l'oignon et ajoutez-y de l'huile et/ou des épices. Versez ces préparations dans des bacs à glaçons pour vous en servir plus tard pour cuire du riz, ou de la viande par exemple.

    Manger sainement, c'est manger des aliments vrais, peu transformés, principalement des végétaux, et les plus variés possible. Faites appel pour cela à des aliments bruts.

     

  • Tout, tout, tout sur la salade composée

    La salade composée: un plat complet

    La salade composée peut être une excellente alternative aux aliments fast-food généralement trop riches en graisses et trop pauvres en fibres, tels que croque monsieur, pizza, tarte salée, hot dog, hamburger, sandwich, wrap…

    On entend par "plat complet", un plat apportant un peu des trois nutriments indispensables à la santé (protéines, lipides et glucides complexes), mais aussi des fibres et enfin un maximum de vitamines et minéraux pour la forme et la santé.

    Pour remplir ces conditions, une salade composée doit contenir:

    1. Des légumes crus ou cuits, qui apportent d’une part les fibres procurant la satiété et régulant le transit intestinal, et d’autre part les vitamines, minéraux, oligo-éléments… nécessaires à votre tonus et votre santé.
    2. Des féculents, qui apportent les glucides complexes devant représenter votre principale source d’énergie et vous évitant la fringale de l’après midi.
    3. Un aliment protéique, qui apporte les protéines indispensables pour protéger votre masse musculaire…
    4. Un peu d’huile, pour les acides gras essentiels, vitamine E…, nécessaires à la santé de votre cœur, vos artères, votre peau…

    Quels légumes ou salades choisir?

    - Des légumes peu sucrés, donc peu caloriques que vous pouvez consommer à volonté, tels que asperge, aubergine, brocoli, céleri branche, céleri rave, champignon, chou-fleur, chou rouge, christophine, concombre, courgette, cresson, endive, épinard, fenouil, germes de soja, haricot beurre, haricot vert, poireau, poivron, radis, salades, tomate…

    - Des légumes dits "sucrés", donc un peu plus caloriques que les précédents, à limiter, tels que artichaut, betterave rouge, carotte, cœurs de palmier, fève fraîche, macédoine de légumes, petit pois, topinambour…

    Quelles sortes de féculents choisir?

    - Des céréales, tels que pâtes, riz, semoule, blé, maïs, quinoa…

    - Des pommes de terre, patate douce.

    - Des légumes secs: lentilles, haricots secs (blancs, rouges, flageolets), pois chiches…

    Si vous ne souhaitez pas de féculents dans votre salade, nous vous conseillons alors de consommer du pain, sachant, par exemple, que 100 g de féculents cuits (1/4 d’assiette) sont équivalents à 40 g de pain (2 fines tranches) sur le plan calorique et glucidique.

    Quel aliment protéique choisir?

    - De la viande: poulet, veau, jambon blanc ou cru (Bayonne, Aoste...).

    - Des œufs, du tofu.

    - Du poisson ou des fruits de mer: poisson frais, thon en conserve ‘au naturel’, crevettes, coquilles Saint Jacques, calamars, moules, langouste.

    - Du fromage…

    Quelques exemples de salades composées

    - Salade marine: tagliatelles, tomates, poivrons verts, crevettes, surimi, gruyère.

    - Salade niçoise: riz, tomates, fonds d’artichauts, poivrons jaunes, thon, basilic.

    - Taboulé au poulet: semoule, tomates, concombre, oignons, poivron vert, olives noires, menthe, persil, poulet.

    - Salade de la mer: pommes de terre, brocolis, tomates-cerise, haddock fumé.

    - Salade asiatique: vermicelle de riz, pousses de soja, bambou, concombre, carottes émincées, batavia, lanières de bœuf grillé.

    - Salade de blé tricolore: blé, poivrons verts et jaunes, tomates, bâtonnets de surimi, persil.

    - Salade mexicaine: maïs, haricots rouge, poivrons verts, cœur de laitue, poulet pimenté.

     

    - Salade Russe: pommes de terre, betteraves rouges, gros cornichons russes, œuf, bœuf cuit en lanières, aneth.

    - Salade végétarienne: lentilles, tomates, oignon rouge, mâche, feta.

    - Salade charcutière: pommes de terre tièdes en rondelle, salade, cornichons, oignons rouges, lanières de bœuf en pot au feu, cerfeuil.

    - Salade de crudités/maïs: maïs, carottes râpées, betteraves, céleri rave, persil, œufs.

    - Salade au chèvre chaud: mâche, chèvre chaud sur toast.

    - Salade de gésiers et pommes de terre: pommes de terre, frisée, gésiers.

    Attention aux salades composées des brasseries qui peuvent être très grasses, telles que la salade aux croûtons, comté et lardons ou encore la piémontaise avec beaucoup de mayonnaise… D’une manière générale, faîtes attention à l’excès d’huile, mayonnaise… Il vaut mieux demander l’assaisonnement à part et vous contenter d’une seule cuillère à soupe d’huile. (90 calories!).

     Si vous confectionnez vous-même votre salade composée, choisissez de préférence l’huile de noisettes ou noix pour les oméga 3.

    Si vous voulez inclure des fruits oléagineux dans votre salade, je conseille de diminuer la quantité d’huile d’assaisonnement, sachant que sur le plan calorique et lipidique, une cuillère à soupe d’huile est équivalente à 5 noix ou 10 amandes ou 1 cuillère à soupe de graines de sésame.

    Comment compléter votre salade composée?

    Si vous souhaitez contrôler votre poids, je vous conseille de compléter votre salade composée par les aliments suivants:

    - un laitage maigre ou demi-écrémé non sucré, pour le calcium,

     - un fuit frais, pour la vitamine C,

    - du pain si votre salade ne comporte pas suffisamment de féculents.

     

    Quelles quantités d’aliments devez-vous consommer?

    Les quantités des ingrédients de votre salade composée dépendent:

    - d’une part, de la composition de vos autres repas de la journée,

    - d’autre part, de vos propres besoins caloriques.

    Si vous souhaitez perdre du poids, il est nécessaire de calculer, pour vous, le juste niveau calorique journalier nécessaire, mais sans restriction inutile. Pour cela, il est nécessaire de connaître le niveau calorique de votre alimentation actuelle mais aussi votre équilibre nutritionnel actuel.

    Pour être sûr-e de ne pas avoir faim trop rapidement, vous devez consommer au moins 250g d'aliment.

     

     

  • SEP: Importance de la vitamine D

    Les faibles niveaux de vitamine D associés aux maladies auto-immunes

    Une étude menée par des chercheurs de l’Université de Tel-Aviv et parue dans Autoimmunity Reviews  suggère que l’obésité et le manque de vitamine D jouent un rôle important dans le déclenchement et la progression des maladies auto-immunes comme la SEP. Dans les dernières décennies, les maladies auto-immunes ont connu une augmentation très importante dans les pays occidentaux. L’implication de facteurs environnementaux pourrait expliquer cette hausse. "De nombreux facteurs sont associés au risque de maladies auto-immunes -les infections, le tabagisme, les pesticides, le manque de vitamines. Mais depuis quelques années, l’obésité est également pointée du doigt " dit le Pr Yehuda Shoenfeld.

    Plusieurs maladies auto-immunes sont associées à de faibles niveaux de vitamine D. Le Pr Shoenfeld a mené une étude sur des souris atteintes de sclérose en plaques et nourries avec un régime méditerranéen riche en acides gras insaturés. Il a constaté que la carence en vitamine D était une conséquence de l’obésité et qu’une fois corrigée, la paralysie et la détérioration des reins associées à la pathologie étaient améliorées. Le pronostic et la survie des souris étaient aussi améliorés.

    Une nouvelle étude parue en septembre 2017 dans la revue Neurology confirme qu’un déficit en vitamine D augmente le risque de sclérose en plaques. Les chercheurs ont examiné l’association entre les niveaux de vitamine D chez 800 000 Finlandaises enceintes et le risque de souffrir de sclérose en plaques plus tard. Les femmes ont été classées en trois groupes : déficit ou insuffisance en vitamine D et niveau en vitamine D suffisant, correspondant respectivement à des concentrations en 25-hydroxyvitamine D < 30 nmol/L, comprises entre 30 et 50 nmol et > 50 nmol/L.

    Les résultats montrent que les femmes qui présentent un déficit en vitamine D ont un risque 43% plus élevé d’être atteintes de sclérose en plaques que celles aux taux suffisants et 27% plus élevé que les femmes avec des niveaux insuffisants en vitamine D. Une augmentation de 50 nmol/L de la concentration en 25-hydroxy-vitamine D diminue de 39% le risque de sclérose en plaques.

    " Nos résultats suggèrent que corriger le déficit en vitamine D pourraient diminuer le risque de développer une sclérose en plaques plus tard " disent les auteurs. "Il est difficile de faire des recommandations sur le moment le plus adéquat pour une supplémentation". Le mieux est de maintenir un niveau optimal en vitamine D sur le long terme compte tenu des multiples effets bénéfiques pour la santé.

    La vitamine D diminue le risque de rechutes

    Une étude de 2012 montre que la vitamine D pourrait aider les personnes atteintes de la forme récurrente-rémittente de la maladie. Dans cette étude, plus de 150 patients ont pris de la vitamine D3 (en moyenne 3.010 UI par jour) conjointement au traitement immunomodulateur (acétate de glatiramère, interféron béta 1a ou interféron béta 1b). Le taux de vitamine D dans le sang des participants a été multiplié en moyenne par deux pour atteindre plus de 40 ng/mL, une valeur considérée comme normale.

    Les chercheurs ont alors constaté que les personnes dont le taux de vitamine D avait bien augmenté avaient moins de risque de rechute. Chaque augmentation de 4 ng/mL du taux de vitamine D dans le sang diminue le risque de rechute de 13,7 %, une différence très significative. Toutefois le bénéfice ne semble pas s'accentuer au-delà de 40 ng/mL.

    Les chercheurs concluent que ces données confirment de précédentes études qui sont arrivées à la même conclusion et tout ceci sans aucun effet secondaire.

    Les fortes doses bénéfiques

    D’après une étude pilote parue dans la revue Neurology en décembre 2015 (5), une complémentation avec de fortes doses de vitamine D peut aider à contrôler la réponse immunitaire. Pour cette étude, 40 patients atteints par la forme récurrente-rémittente de la maladie ont reçu soit 10400 UI soit 800 UI de vitamine D chaque jour pendant six mois. Des tests sanguins au début de l’étude, à trois et six mois, ont mesuré les niveaux de vitamine D et la réponse des lymphocytes T qui jouent un rôle dans la SEP. Les effets secondaires de la vitamine D étaient mineurs et étaient similaires dans les deux groupes.

    Les personnes qui ont pris les fortes doses ont eu une réduction du pourcentage de lymphocytes T inflammatoires, liés à la sévérité de la SEP, en particulier les cellules IL-17+CD4+ et CD161+CD4+. Les personnes avec les doses faibles n’avaient pas de changement notable dans les pourcentages de lymphocytes T.

    " Ces résultats sont très intéressants, car la vitamine D a le potentiel pour être un traitement peu coûteux, sûr et pratique pour les personnes atteintes de SEP ", a expliqué l’auteur de l'étude, Peter Calabresi, professeur de neurologie à Johns Hopkins (Baltimore). " Nous espérons que ces changements dans les réponses inflammatoires des cellules T se traduisent par une réduction de la gravité de la maladie. "

    Par ailleurs, une revue parue en avril 2018 dans le JAMA (Journal of American Medical Association) affirme que la vitamine D est le seul complément alimentaire ayant fourni des preuves évidentes contre la SEP. Cette étude a analysé les données existantes sur l'effet de différentes vitamines et compléments chez les personnes atteintes de SEP. Si certaines vitamines ont des effets modestes sur la fatigue (vitamines A et B1), d'autres sur la force musculaire et la coordination (vitamine B7), la seule qui montre de vrais effets sur les rechutes et le nombre de lésions est la vitamine D.  Pour les auteurs, c'est le seul complément que l'on peut recommander et plébisciter pour l'instant, en cas de SEP.

    On comprends pourquoi dans certains pays qui mettent les femmes sous voiles intégraux, il y a de plus en plus de femmes atteintes de sep! Leurs foutus pères gâchent leur marchandise!

     

  • Conseils diététique pour les personnes handicapées

    Le service de nutrition de l’Institut Pasteur de Lille vous révèle ses Trucs et astuces en matière de perte de poids et handicap

    Par le service de nutrition de l’Institut Pasteur de Lille. Perdre du poids quand l’activité physique est limitée est encore plus difficile. Le poids est la résultante de la balance énergétique entre les apports (alimentaires) et les dépenses (liées aux activités physiques). Lorsqu’on souhaite perdre du poids, il faut diminuer un peu les apports et augmenter les dépenses. Les personnes avec un handicap physique limitant leurs mouvements, doivent davantage concentrer leurs efforts sur la réduction des apports, ce qui n’est pas chose aisée !

    Un repas doit comporter :

    ◦Une source de protéines : viande, poisson, œufs, fromage

    ◦Une source de sucres lents : pâtes, riz, pommes de terre… ou du pain

    ◦Un légume et un fruit

    ◦Un produit laitier : de préférence des laitages natures légèrement sucrés (1 cuillère à café de sucre)

    Quantités à prévoir :

    ◦Viande : la paume de la main

    ◦Poisson la main complète

    ◦Œufs : 2

    ◦Fromage : 50g

    ◦Féculents : l’équivalent d’un poing serré ou 4 tranches de pain ou ¼ de baguette

    ◦Légumes à volonté, mais au moins 2 poings

    ◦1 fruit, ou l’équivalent d’un poing

    Code de bonne conduite

    Aux repas :

    ◦Je mange lentement, et, au besoin je repose les couverts entre chaque bouchée ;

    ◦Je mange à heures (à peu près) régulières ;

    ◦Je ne saute aucun des repas conseillés ;

    ◦Je ne fais rien d’autre en mangeant (lire, regarder la télévision …) ;

    ◦Je mange toujours assis, et à la même place ;

    ◦Je me sers et j’enlève les plats de la table (éventuellement utiliser le système plateau) ;

    ◦Je refuse toute nourriture offerte.

    Lors des achats :

    ◦Je fais mes courses le ventre plein ;

    ◦Je fais une liste et je m’y tiens ;

    ◦Je n’achète pas d’aliments dangereux et tentants.

    A table :

    ◦Je me sers modérément et dès que cela est possible j’évite de prendre de la sauce ;

    ◦Je prends le temps de mastiquer consciencieusement chaque bouchée (mon assiette se videra moins vite et je me rassasierais plus vite) ;

    ◦Je bois de l’eau ;

    ◦À la fin du repas, je peux économiser des calories sans déroger aux règles de la bienséance en laissant passer sans y toucher la salade et le fromage :  » je me réserve pour le dessert  » ;

    ◦Quant au dessert difficile de le refuser : je ne m’en accorde qu’une petite part sauf si c’est une salade de fruits ou des sorbets. J’évite de laisser le beurre et le fromage à portée de main (il est tellement facile de grignoter entre les plats).

    Perte de poids et handicap – Béatrice Dalle – Diététicienne, Service de Nutrition, Institut Pasteur de Lille

    Plus d’infos sur : nutrition.pasteur-lille.fr