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Nutrition news - Page 55

  • Le trop et le peu.....

    Comment maigrir sans régime

    Changer certaines de ses habitudes ou utiliser des  techniques corps-esprits peut aider à perdre du poids, sans passer par un régime restrictif ou faire du sport à outrance.

    Dans cet article sont décrites 4 manières de mincir sans s'en rendre compte ou presque. Comme d'habitude, ces conseils sont basés sur des études scientifiques.

    Se priver de manger ce que l’on aime, avoir faim, fuir les invitations au restaurant ou chez les amis, prendre le risque de diminuer son métabolisme de base… Tout ça pour reprendre quelques mois plus tard les kilos chèrement perdus, il y a de quoi être découragé des régimes, non ? De même suivre un plan d’exercices physiques régulier n’est pas toujours simple.

    Voici comment mincir, soit en mangeant moins sans même s’en apercevoir (en mâchant plus ou en adaptant sa vaisselle), soit en utilisant des techniques corps-esprit (cohérence cardiaque, pleine conscience, TCC) qui ont fait leurs preuves. Tous ces conseils sont basés sur des études scientifiques.

    Mâcher plus

    La digestion implique une série complexe de signaux hormonaux entre le système nerveux et les organes digestifs (estomac, intestins) et il semblerait qu’il faut 15-20 minutes au cerveau pour enregistrer l’information que le corps est à satiété. Résultat: si on mange rapidement, le signal de satiété arrive après une consommation trop importante d’aliments, au lieu de permettre d’éviter l’excès.

    Aujourd’hui, on mange de plus en plus d’aliments mous (ultra transformés en général), très faciles à avaler après deux ou trois mastications, maximum. Le repas est ainsi souvent englouti en quelques minutes seulement ce qui ne laisse pas le temps au cerveau de libérer l’hormone de la satiété. Et on sait aussi qu’à valeur énergétique égale, un aliment mou amènerait à consommer davantage de calories parce que vous en aurez dépensé moins à le digérer.

    Il y a deux aspects importants qui sont étudiés concernant la mastication et la satiété: le temps de mastication et la texture des aliments.

    Pourquoi bien mâcher avant d’avaler

    En 2009 des chercheurs de l’université d’Indianapolis ont recruté 13 volontaires auxquels ils ont donné 55 g d’amandes à manger, avec des consignes sur le nombre de mastications: 10 fois, 25 fois ou 40 fois. Pendant les 3 heures suivantes les chercheurs ont évalué l’appétit des volontaires. Ils se sont alors aperçus que ceux qui avaient mâché 40 fois avaient moins faim que ceux qui s’étaient contentés de mâcher 10 fois avant d’avaler. De même, dans une étude américaine de 2013, 21 hommes en bonne santé devaient mastiquer chaque portion d’une pizza, soit 15 fois, soit 40 avant de l’avaler (2). Les chercheurs ont ensuite mesuré leur appétit et divers indicateurs métaboliques pendant les heures suivant le repas. Résultats: ceux qui ont mâché 40 fois chaque bouchée ont eu une sensation de faim plus limitée que les autres, et le glucose de la pizza a été mieux absorbé chez eux.

    Mangez des petites portions… et gardez-les longtemps en bouche. C’est ce que suggère une autre étude publiée dans l’American Journal of Clinical Nutrition et dans laquelle les participants ayant mangé des bouchées de 5 g de crème au chocolat, mastiquées pendant 9 secondes ont avalé en moyenne deux fois moins de crème au total que ceux qui ont mangé des bouchées de 15 g mastiquées pendant seulement 3 secondes (3). Mâcher et garder plus longtemps ses aliments en bouche accroît ainsi la satisfaction et la satiété, conduisant à manger moins, et donc à prendre moins de poids ou à en perdre.

    Mais mâcher pourrait aussi accroître les calories dépensées pour digérer. Dans des expériences sur des animaux, des scientifiques ont montré que les aliments durs et fermes nécessitent davantage d'énergie pour être digérés. Ainsi, des souris nourries avec de la viande hachée et cuite ont pris près de 30% plus de poids que des souris mangeant de la viande crue et entière, à calories égales évidemment.

    Comment mâcher plus

    - Manger des aliments durs à chaque repas: crudités par exemple, en entrée. La cuisson au wok permet aussi de manger des légumes justes saisis, encore croquants.

    - Eviter les aliments transformés (et encore plus les ultra transformés) dont les textures sont toujours plus molles.

    - Préférer les plats aux textures complexes, intégrant plusieurs couches différentes par exemple, aux textures simples (crèmes, soupes, purées...).

    - Mastiquer plus longtemps, en calquant votre rythme sur la personne qui mange le moins vite à table, en comptant vos mastications, ou en utilisant un minuteur pour vos repas.

     

     

  • Paupiettes de dinde

    Recette légère pour ceux ou celles qui font attention à leur ligne (c'est la saison!)

    Pour 4 personnes: 4 petites escalopes de dinde de 100 g,

    4 fines tranches de jambon blanc (environ 25 g chacune),

    100 g de champignons de Paris frais ou en conserve,

    1 oignon jaune, 1/2 verre de vin blanc sec (50 ml environ),

    1 verre d'eau (100 à 150 ml), persil, sel et poivre.

    Lavez et épluchez les champignons, hachez les pieds avec la moitié de l'oignon. Si vous les avez pris en conserve, rincez-les abondamment; s'ils sont congelés, faites les dégeler en les sortant du plastique pour ne pas que les bisphénols du plastique passe sur les légumes.

    Faites revenir ce hachis 2 min dans une poêle en fonte, sans rien pour commencer ce qui va aider à rejeter l'eau puis, rajoutez un peu d'huile et fire 5 à 6 mn. Salez et poivrez.

    Sur chaque escalope, disposez une tranche de jambon puis la purée de champignons. Roulez le tout et ficelez avec de la corde à rôtir; sinon avec de la barde de lard ou de la toilette (ou crépinette) de porc qui se maintient à la poêle.

    Coupez grossièrement le reste de l'oignon et faites frire; Faites revenir les paupiettes dans la poêle en fonte (ou fer); si vous avez trop de matière grasse, épongez avec cuillère à sauce ou papier absorbant. Rajoutez le vin et l'eau. Salez et poivrez, laissez cuire 45 min à couvert.

    Ajoutez la tête des champignons, puis laissez mijoter encore 20 min.

    Servez immédiatement.

    Cette recette n'est pas très calorique, env. 145 calories pour 100 g;

     

     

     

  • ALERTE! faites passer...

    Echange courriels avec mes copines dont l'une est médecin

     

    >> Bruxelles cautionne l'huile de moteur dans votre assiette

    >> Le groupe Saipol, maison mère des mayonnaises Lesieur, a reconnu avoir fabriqué de la mayonnaise avec de l’huile de tournesol coupée à l’huile de moteur.

    >> 

    >> L’information a été révélée par le Canard enchaîné, le 14 mai 2018.

    >> 

    >> Saipol s’approvisionne en effet en Ukraine. Ils se sont aperçus – trop tard- avoir utilisé 40 000 tonnes d’huile de tournesol coupées avec 280 tonnes d’huile de moteur.

    >> On parle donc d’une escroquerie d’ampleur… industrielle.

    >> 

    >> Mais le plus fort est la suite de l’affaire :

    >> Les produits restent en rayon

    >> 

    >> L’affaire est portée à la connaissance de la Répression des Fraudes dès le 21 avril 2018. Il faudra cinq jours pour que soit décidé d’enlever des produits des rayons. Mais une semaine plus tard (le 2 mai), on apprend que tous les produits qui contiennent moins de 10% d’huile de tournesol dénaturée peuvent rester en rayon. Ils continueront à être vendus aux consommateurs comme si de rien n’était, alors que les Autorités sont au courant !

    >> 

    >> C’est en effet une décision qui arrive de Bruxelles. Elle affirme que l’huile de moteur n’est " pas si dangereuses que ça ". Un homme de 60 kg en bonne santé pourrait selon la Commission européenne en ingurgiter jusqu’à 1,2 gramme par jour, "sans risque" !!

    >> 

    > mais c'est bien sur.... :-) et après avoir mangé cela, on part en courant en vrombissant?

    > ca dégoute d'être médecin, si à la base on donne n'importe quoi à manger aux gens ( je ne sais plus dans quel pays de l'est, on avait remplacé le sel de table, par du sel pour déneiger... cela coutait moins cher, donc il y avait un trafic , j'ai oublié les détails... mais bon, ce n'était pas bien " sain")

    > toute façon, je ne mange pas de mayo industrielle, le gout est bizarre, y a un truc qui ne va pas dedans. (cela sent le "pas normal trafiqué" et donc cela ne fait pas plaisir )

    > et je ne mange quasiment pas de plats préparés, je trouve des gouts pas normaux ou trop fades à pas mal de choses....j'ai été nourrie aux légumes du jardin de mon grand père.

     Ma réponse

    La mayo? c'est tellement facile à faire et tellement plus sain que c'est une honte d'achet de l'industrielle quand on aime ses enfants!!!

    Voici ma recette:

    Une cuillère à café de moutarde, un jaune d'œuf, de l'huile, sel (peut-être) et poivre

    un peu de tomates concentrée si vous voulez donner un peu de couleur (pour les enfants) et cela s'appelle “sauce Aurore“.

    Pas la peine de vous casser la tête d'avoir les ingrédients à température ambiante; je n'ai jamais observé cette info.

    Dans un bol, je met le jaune avec la moutarde et je bats durant trois minutes à la fourchette: c'est cela l'essentiel: bien, bien, bien mélanger la moutarde au jaune

    et on bat s'en s'arrêter, de façon normale avec la fourchette, en continue, s'en s'arrêter J'AI DIS!

    Au bout de trois à quatre minute, on rajoute 1 GOUTTE, très petite goutte d'huile (on stoppe) et l'on bat durant trois minutes à la fourchette, on rajoute une goutte de plus (on stoppe) et l'on bas

    durant trois minutes à la fourchette; on rajoute deux gouttes (on stoppe)  et on bats durant trois minutes à la fourchette s'en s'arrêter…

    on rajoute trois gouttes (on stoppe) on bats toujours et, petit à petit, on fait couler très, très doucement l'huile en battant à la fourchette; on s’interrompt de verser l'huile si l'on voit qu'elle ne s'amalgame pas avec la vitesse du fouettage….

    on verse l'huile et on bat à la hauteur de la quantité souhaitée de mayonnaise. Poivrez, salez, mettre du concentré de tomates, des herbes aromatique ou de l'ail pillé A LA FIN SEULEMENT.

    Ben, non, je ne fais pas ma mayo avec de la graisse de canard!!!

    Non mais, je vous jure!!!

  • Diététique et traitement médical

    Lorsqu’on suit un traitement médicamenteux, on pense aux effets secondaires de ces molécules mais -souvent- on ne pense pas le corps les absorbe.

    Quelques personnes savent que le jus de pamplemousse doit être évité pendant un traitement, ce n’est -toutefois- pas le seul aliment à avoir une mauvaise interaction avec les médicaments. En fonction du traitement que vous suivez, voici une liste d'aliments à éviter

    Le jus de pamplemousse

    Evitez la consommation de ce fruit -ainsi que son jus- lors de la prise de médicaments hypocholestérolémiants du type statines, d'anti-histaminiques, d'hypotenseurs, de pilule contraceptive, d'anti-acides, de sirops contre la toux ainsi que les traitements de la thyroïde.

    Les légumes à feuilles vertes

    Lors des traitements anticoagulants, il faut éviter la consommation d’aliments riches en vitamine K pour éviter l’effet inverse ainsi que des complications.

    Les aliments riches en tyramine

    Le chocolat, les fromages très affinés, les viandes fumées, séchées ou encore transformées, le soja fermenté et la bière pression sont des aliments à éviter, car riches en tyramine (un dérivé de l'acide aminé tyrosine qui agit en tant qu'agent libérateur de catécholamines) en cas de prise d'antidépresseurs de type inhibiteurs de la monoamine oxydase (ils peuvent alors augmenter de trop la pression artérielle), mais aussi avec les traitements pour limiter les symptômes de la maladie de Parkinson.

    L’alcool

    C’est bien connu, il faut éviter l’alcool lorsqu’on prend des médicaments, mais certains sont plus dangereux, notamment les antidépresseurs, les neuroleptiques ainsi que les antibiotiques.

    La caféine

    Le café, les sodas, et une forte consommation de thé sont à éviter lors de prise d'antibiotiques, surtout ceux qui sont utilisés contre les infections urinaires.

    Le lait

    Le lait limite l’absorption des antibiotiques de type tétracyclines à cause d'une forte teneur en ions calcium du lait et de l’antibiotique qui finissent en compétition dans l’organisme.

    En pratique:

    Il est recommandé de toujours demander au pharmacien les conseils adaptés à votre traitement.

    Sources:

    Agence Nationale de sécurité du médicament et des produits de la santé

  • Que manger pour prévenir le cancer?

    Voici quelques règles diététiques anti-cancer, issues de la recherche.

    Les causes du cancer sont plurielles, mais l'alimentation joue directement ou indirectement un rôle important. En veillant à son alimentation, on peut donc infléchir aussi son risque de cancer. Et même si les études épidémiologiques ne peuvent pas conduire à des liens de cause à effet, il existe, lorsqu'on les rapproche des preuves expérimentales, des arguments convaincants en faveur de certains aliments et certaines manières de manger.

    Des règles simples, sans danger, mais non exhaustives, que l’on peut dégager des connaissances actuelles.

    Règle n°1: privilégier les végétaux

    Les fruits, les oléagineux, les légumes et les légumineuses comportent tous de nombreuses substances protectrices contre le cancer. En effet, les plantes -pour bien grandir- doivent se protéger de nombreux agresseurs. Et les composés phyto-chimiques qui les protègent sont aussi ceux qui freinent les processus impliqués dans le cancer.

    Contre le cancer, il faudrait idéalement consommer 7 à 10 portions de légumes et fruits par jour en veillant à varier les couleurs: blanc, rouge-rosé bleu-violet, jaune-orange, vert. Certaines familles peuvent être privilégiées:

    La famille des crucifères

    Les crucifères (choux de Bruxelles, brocoli, cresson des fontaines, chou-fleur, chou chinois, chou pommé, navet, radis…) contiennent deux familles de composés exceptionnels qui contribuent à évacuer les substances cancérigènes avant qu’elles n’aient eu le temps de causer des dégâts dans l’organisme: les isothiocyanates (dont le sulforaphane, très connu) et les indoles. Selon la recherche, la famille des choux figure ainsi parmi les principaux responsables des effets anti-cancer des végétaux. Et ceux qui en mangent le plus sont ceux qui sont le plus protégés contre la maladie. Ainsi, selon une étude de mars 2018, les personnes qui mangent le plus de crucifères ont un risque de cancers colorectal et gastrique réduits de 8% et 19% respectivement.

    En pratique

    • Parmi les crucifères ce sont le brocoli et les choux de Bruxelles qui apparaissent les plus protecteurs.
    • Pour bénéficier des vertus des crucifères, il est préférable de les manger crus ou de les cuire le moins possible (cuisson al dente) dans un minimum de liquide car les substances protectrices sont solubles dans l’eau et sensibles à la chaleur. Cuisson vapeur ou au wok sont donc préconisées.
    • Veiller aussi à les acheter et les cuisiner frais, ainsi qu’à bien les mastiquer.
    • 3 à 4 portions par semaine semblant être une bonne dose de protection d’après les études.

    Les petits fruits colorés

    Les fruits rouges (fraises, framboises, myrtilles, mûres, canneberge) participent à la détoxication du corps et permettent d’atténuer les lésions dues aux radicaux libres grâce à un phyto-nutriment: l’acide ellagique, de la famille des polyphénols. Ils sont riches aussi en anthocyanidines et pro-anthocyanidines, d’autres polyphénols au potentiel anti-cancer.

    En pratique

    • C’est dans les framboises, les fraises et les mûres que l’acide ellagique est le plus assimilable.
    • On peut consommer ces petits fruits toute l’année en utilisant les produits congelés (de préférence) ou séchés.
    • Les ajouter aux yaourts, desserts, porridges, mueslis… On peut aussi les manger crus pour le plaisir.
    • Une consommation de 100 à 200 g par jour semble la plus protectrice.

    Le cas du soja

    Les Asiatiques souffrent moins de cancer de la prostate ou du sein que les Occidentaux. Un effet qui serait imputable à leur grande consommation de soja (alors qu’en Occident on en mange très peu). Les propriétés anti-cancer du soja seraient dues à ses isoflavones qui possèdent une structure semblable à celle des hormones sexuelles et pourraient, en se liant à des récepteurs, interférer avec le développement des cancers causés par les hormones, comme le cancer du sein ou de la prostate. Les études expérimentales sont parfois contradictoires, mais les études épidémiologiques prises collectivement ne montrent pas que les femmes qui consomment du soja ont un risque plus élevé de cancer du sein, et elles pourraient même en retirer un bénéfice, notamment après un diagnostic de cancer, en prévention des récidives.

    En pratique

    • Il ne semble pas risqué, et c'est peut-être une bonne chose de consommer du soja en visant par exemple 50 g par jour d’aliment entier.
    • Privilégier notamment le soja sous forme de fèves (les fèves fraîches appelées edamame se mangent directement dans leur cosse après cuisson, les sèches se cuisinent comme les lentilles).
    • Les spécialistes conseillent de s'en tenir par exemple à 1 ou 2 portions quotidiennes: pour les fèves: 100 à 200 g ; pour le "lait" de soja (tonyu): 1 à 2 verres ; pour le tofu: 30 à 60 g.
    • Les suppléments à base d’isoflavones ne sont en revanche pas conseillés.

    Règle n°2: utiliser les bonnes graisses

    L’alimentation occidentale typique peut être trop riche en graisses potentiellement inflammatoires (acide linoélique des huiles de tournesol, maïs, soja et ses dérivés de la famille oméga-6) par rapport aux graisses neutres ou peu inflammatoires (acide oléique, acide alpha-linolénique et ses dérivés oméga-3). Un milieu inflammatoire est en effet propice au développement du cancer. Les oméga-3 pourraient aussi avoir un effet positif directement sur les cellules cancéreuses.

    L’huile d’olive serait naturellement anti-inflammatoire. De plus, expérimentalement plusieurs polyphénols de l’huile d’olive possèdent des propriétés anti-cancer. Selon l’étude PREDIMED, ajouter de l’huile d’olive à un régime méditerranéen (qui en contient déjà) pourrait augmenter les effets anti-cancer de cette diète. Cet effet serait dû notamment à deux des polyphénols de l’huile d’olive:

     - l’oléocanthal qui, selon les études expérimentales, possède des vertus antioxydantes, anti-inflammatoires, neuro-protectrices et inhibitrices de la prolifération cellulaire…

    - l’hydroxytyrosol, un puissant antioxydant qui présente aussi des propriétés antiprolifératives et anti-inflammatoires. Il est présent également dans le vin rouge.

    En pratique

    • On trouve des oméga-3 dans les graines de lin, dans les noix de Grenoble, l'huile de colza, de lin, de cameline et les poissons gras (sardines, maquereau, thon, saumon…). D’après une étude de fin 2017, il vaudrait mieux privilégier les oméga-3 des poissons à ceux des graines de lin quand on souhaite prévenir le cancer, mais il n'y a pas de consensus sur le sujet.
    • Utiliser de l’huile d’olive et de l'huile de colza (vierges, bio) pour les salades (on peut aussi faire chauffer l'huile d'olive sans excès) à raison de 2 à 4 c. à s. par jour.

    2 modes alimentaires a priori favorables

    Si les preuves formelles ne sont pas encore complètement établies, il existe néanmoins beaucoup d’études de bonne qualité indiquant que le régime méditerranéen aiderait à réduire le risque de cancer, notamment ceux du sein et de la prostate. Riche en légumes, fruits, céréales complètes, légumineuses, huile d’olive, et limité en produits laitiers et en viande, ce mode alimentaire est de toute façon proche des recommandations données dans cet article.

    Manger végétarien semble aussi un bon moyen de se protéger du cancer, ce qui est logique puisque ce mode d’alimentation met l’accent sur les végétaux protecteurs tout en excluant deux familles d’aliments connues pour favoriser son apparition: la viande rouge et la charcuterie.

    Règle n°3: peu de sel et plein d'aromates et épices en cuisine

    L’ail, l’oignon, la ciboulette et leurs cousins l’échalote et le poireau contiennent des molécules soufrées qui contribuent à protéger les gènes de mutations délétères et pourraient réduire les risques de développer un cancer (en particulier ceux du système digestif).

    L’ail possède en outre un effet protecteur spécifique contre les nitrites et les nitrosamines (des composés que l’on trouve dans les viandes trop grillées et les charcuteries). Mais les membres de la famille Allium auraient aussi la capacité d’empêcher la croissance des cellules cancéreuses.

    Autre avantage des aromates et épices: ils permettent de réduire la quantité de sel, sans perdre en saveur. Il y a en effet un consensus chez les chercheurs pour recommander de ne pas avaler plus de 6 g de sel par jour (soit 2400 mg de sodium). L'excès de sel est lié à un risque accru de cancer de l'estomac.

    En pratique

    • Les molécules protectrices de ces aliments sont libérées par brisure mécanique: il faut donc les hacher ou les écraser (ail) pour qu’ils soient efficaces.
    • Intégrer tous les jours de l’ail ou de l’oignon hachés dans les crudités à d’autres légumes cuits à la vapeur, au wok ou dans les potages.
    • Une portion quotidienne équivalente à 2 gousses d’ail et 1 oignon ou 2 échalotes ciselés semble la plus protectrice.
    • L’ail fraîchement écrasé, et mêlé à un peu d’huile d’olive semble la meilleure source de composés anti-cancer, il faut donc le préférer aux suppléments.

    Côté épices, on peut faire appel à du curcuma (associé à du poivre) et du gingembre, deux épices "faibles". Les épices sont des sortes de concentrés de nutriments protecteurs (antioxydants notamment). Toutes sont bonnes à ajouter dans les plats mais deux d’entre elles se sont révélées expérimentalement particulièrement intéressantes contre le cancer, car elles ont en plus de fortes propriétés anti-inflammatoires: le curcuma et le gingembre. Le curcuma et sa curcumine, in vitro et sur les animaux, permet de prévenir les tumeurs ou de bloquer leur croissance. Mais il n'existe pas de confirmation chez l'homme.

    En pratique

    • Préférer des épices issues de l’agriculture biologique, car les épices et aromates concentrent les pesticides.
    • Afin d’augmenter l’assimilation du curcuma, il faut le mélanger avec un peu poivre et de graisse (huile d’olive, par exemple). 1 cuillère à thé par jour est le dosage idéal pour bénéficier de ses vertus.
    • Cru le curcuma a du goût mais sa saveur s’atténue à la cuisson, il peut donc être intégré facilement dans la plupart des plats (vinaigrettes, soupes, marinades, céréales…).
    • Râpé ou haché frais, le gingembre parfume délicatement les plats à base de poisson, de viande ou de légumes (il est traditionnellement utilisé dans les préparations au wok). On peut l’utiliser aussi mariné avec des fruits et du citron vert ou en tisane.
    • Consommer environ 10 g de racine fraîche (soit 1 à 2 g de gingembre en poudre) par jour pour bénéficier au mieux de ses vertus.

    Règle n°4: bien choisir ses glucides

    De nombreuses études montrent que l’explosion de la consommation de sucre contribue à l’épidémie de l’obésité et du cancer. Quelle relation peut-il y avoir entre le fait de consommer trop de sucre et la propension à développer un cancer ? Trois éléments majeurs: la sécrétion élevée de l’insuline, l’inflammation et le surpoids qui est un facteur de risque de diabète et de cancers associés. Manger moins de sucre ajouté (sodas, biscuits, confiseries, bien sûr, mais attention aussi aux aliments ultra transformés !) et mieux choisir ses glucides permetrait ainsi de limiter son risque de cancer. En gros, il s’agit de préférer les glucides qui ont l’effet le moins agressif sur le taux d’insuline, c’est-à-dire ceux à index glycémique bas: céréales complètes, légumineuses, patate douce…

     

     

    En pratique

    • Quelques repères pour bien choisir les glucides:
    • Eviter les aliments ultra-transformés, et cuisiner le plus possible à la maison.
    • Eviter les sodas, les jus de fruits avec du sucre ajouté, et limiter les jus de fruits
    • Plus de conseils pratiques dans Le Nouveau régime IG.

    Règle n°5: boire du thé vert

    Côté boissons aussi, il y a de bons choix à faire. Boire du thé pourrait être une bonne stratégie contre le cancer.

    Thés noir et vert sont tous deux très riches en antioxydants, mais le thé vert possèderait un atout supplémentaire contre le cancer: il contient de grandes quantités d’épigallocatéchine gallate (EGCG), un polyphénol.

    Le thé vert aide la détoxication et permet expérimentalement de stopper la croissance du cancer. In vitro, l’EGCG inhibe ainsi la croissance de plusieurs lignées cellulaires cancéreuses (leucémies, cancers du rein, de la peau, du sein, de la bouche et de la prostate).

    En pratique

    • Privilégier le thé vert japonais, plus riche en EGCG que le chinois.
    • Laisser infuser pendant 8 à 10 minutes afin d’être sûr de profiter de ses propriétés anti-cancer.
    • Boire tous les jours 3 tasses de 250 ml.

    Règle n°6: limiter viande rouge et charcuteries

    Le Fonds mondial de recherches sur le cancer (WCRF) conseille de limiter la consommation de viande rouge: pas plus de 500 g par semaine, et plus encore celle de charcuteries. Dans les études d'observation, la viande rouge est associée à un risque modérément accru de cancers digestifs. Ce risque est plus prononcé avec la charcuterie, du fait de la présence de conservateurs (nitrates et nitrites), qui peuvent donner naissance en présence de fer à des composés cancérogènes, les nitrosamines.

    En pratique

    • Remplacer la viande rouge par de la blanche ou du poisson.
    • Préférer les jambons blancs sans nitrites (il en existe désormais) et pour les jambons secs, n'achetez que ceux avec seulement deux ingrédients: jambon et sel (cela existe aussi !). Les charcuteries artisanales sont aussi susceptibles de contenir moins d'additifs.

    Règle n°7: réduire les toxiques en privilégiant les cuissons douces

    S’il est difficile d’échapper aux polluants de l’environnement, si on ne peut éviter complètement les substances cancérigènes, il existe des gestes protecteurs en cuisine qui renforcent les effets de l’alimentation préventive exposée ici. Cela se passe surtout au niveau de la cuisson.

    Cuire à haute température provoque la création de molécules toxiques pour le corps et qui augmentent le risque de cancer.

    En pratique

    • Il faut privilégier la cuisson à la vapeur autant que possible. Le wok, en permettant une cuisson courte, peut aussi être un mode intéressant.
    • Si vous ne pouvez pas renoncer à la perspective d’un barbecue, mieux vaut faire mariner la viande avant dans de l’huile, des épices et des oignons et de l’ail.

    Références

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    Tantamango-Bartley Y, Jaceldo-Siegl K, Fan J, Fraser G. VEGETARIAN DIETS AND THE INCIDENCE OF CANCER IN A LOW-RISK POPULATION. Cancer Epidemiol Biomarkers Prev. 2012 Nov 20.

    Ian Terence Johnson:  Cruciferous Vegetables and Risk of Cancers of the Gastrointestinal Tract. Molecular Nutrition & Food Research, https://doi.org/10.1002/mnfr.201701000.

  • Aliments à éviter selon votre traitement médical

    Lorsqu’on suit un traitement médicamenteux, on pense aux effets secondaires des produits mais souvent pas à comment le corps les absorbe.

    Si certains d'entre vous savent que le jus de pamplemousse doit être évité pendant un traitement, ce n’est toutefois pas le seul aliment à avoir une mauvaise interaction avec les médicaments. Voici la liste des aliments à éviter en fonction du traitement.

    Le jus de pamplemousse

    Il faut éviter la consommation de ce fruit ainsi que son jus lors de la prise de médicaments hypocholestérolémiants du type statines, d'anti-histaminiques, d'hypotenseurs, de pilule contraceptive, d'anti-acides, de sirops contre la toux ainsi que les traitements de la thyroïde.

    Les légumes à feuilles vertes

    Lors des traitements anticoagulants, il faut éviter la consommation d’aliments riches en vitamine K pour éviter l’effet inverse ainsi que des complications.

    Les aliments riches en tyramine

    Le chocolat, les fromages très affinés, les viandes fumées, séchées ou encore transformées, le soja fermenté et la bière pression sont des aliments à éviter, car riches en tyramine (un dérivé de l'acide aminé tyrosine qui agit en tant qu'agent libérateur de catécholamines) en cas de prise d'antidépresseurs de type inhibiteurs de la monoamine oxydase (ils peuvent alors augmenter de trop la pression artérielle), mais aussi avec les traitements pour limiter les symptômes de la maladie de Parkinson.

    L’alcool

    C’est bien connu, il faut éviter l’alcool lorsqu’on prend des médicaments, mais certains sont plus dangereux notamment les antidépresseurs, les neuroleptiques ainsi que les antibiotiques.

     

    La caféine

    Le café, les sodas, et une forte consommation de thé sont à éviter lors de prise d'antibiotiques, surtout ceux qui sont utilisés contre les infections urinaires.

    Le lait

    Le lait limite l’absorption des antibiotiques de type tétracyclines à cause d'une forte teneur en ions calcium du lait et de l’antibiotique qui finissent en compétition dans l’organisme.

    En pratique:

    Il est recommandé de toujours demander au pharmacien les conseils adaptés à votre traitement.

    Sources:

    Agence National de sécurité du médicament et des produits de la santé

    https://www.uspharmacist.com/article/fooddrug-interactions

     

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    13 médicaments qui font grossir

    De nombreux médicaments influencent le poids, parmi lesquels antidiabétiques, antidépresseurs, anti-épileptiques et anti-psychotiques.

    Ils sont censés vous soigner, mais ils vous font parfois grossir ou maigrir... Des scientifiques de la Mayo Clinic  (Rochester, Minnesota) publient dans la revue Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism une liste de médicaments courants qui influencent le poids des patients.

    La prise de poids ou la perte de poids est un effet secondaire qui peut être associé à différents médicaments. Les médecins doivent connaître ces effets secondaires lorsqu'ils prescrivent ces médicaments à leur patient afin de l’informer des risques pour qu’il adapte son hygiène de vie.

    Ici, les scientifiques ont mené une revue de littérature systématique et une méta-analyse pour faire une synthèse des médicaments couramment prescrits et associés avec des changements de poids. Ils ont recherché dans les bases de données internationales des essais cliniques qui comparaient un médicament à un placebo et mesuraient les changements de poids.

    Résultats: 257 essais cliniques randomisés portant sur 54 médicaments et 84.696 patients ont été inclus dans l’analyse. Un gain de poids était associé avec les médicaments suivants:

    • des antidépresseurs: amitriptyline (1,8 kg), mirtazapine (1,5 kg),
    • des anti-psychotiques: olanzapine (2,4 kg), quetiapine (1,1 kg), risperidone (0,8 kg),
    • un anti-épileptique: gabapentine (2,2 kg),
    • des anti-diabétiques: tolbutamide (2,8 kg), pioglitazone (2,6 kg - médicament retiré du marché en France), glimepiride (2,1 kg), gliclazide (1,8 kg), glyburide (2,6 kg), glipizide (2,2 kg), sitagliptine (0,55 kg), natéglinide (0,3 kg).

    D’autres médicaments étaient associés à une perte de poids:

    • Des antidiabétiques: metformine (1,1 kg), acarbose (0,4 kg), miglitol (0,7 kg), pramlintide (2,3 kg), liraglutide (1,7 kg), exénatide (1,2 kg),
    • Des anti-épileptiques: zonisamide (7,7 kg), topiramate (3,8 kg),
    • Un médicament utilisé pour le sevrage tabagique: bupropion (1,3 kg),
    • Un antidépresseur: la fluoxetine (1,3 kg)

    Pour de nombreux autres médicaments, par exemple prescrits contre l’hypertension ou des anti-histaminiques, les modifications de poids n’étaient pas significatives ou les preuves faibles.

  • Pois chiches

    ci-dessus: croquettes de pois chiches

    Et si vous faisiez un cassoulet avec lui? Bon d'accord, le cassoulet, c'est avec les haricots cocos du Lauragais. Du coup, on va l'appeler “Chichoulet“… du coup, c'est un nom sympa, vous ne trouvez pas? moi je valide désormais, cette appellation!

    J'ignore quel idiot de service a cru malin de dire de quelqu'un, (au regard de son intelligence toute relative), qu'un pois chiche logeait dans son cerveau mais je puis affirmer que l'auteur de cette saillie était un corniaud de la pire espèce. Car non seulement, le pois chiche brille par sa faconde –de toutes les légumineuses jamais répertoriées, il est de loin, le plus instruit– mais de surcroît, il possède des usages si divers que seuls de grands esprits capables de manier ensemble des théories contraires sont à même de saisir toute l'étendue de ses capacités culinaires et gustatives.

    Certes, j'en conviens, son apparence physique ne plaide pas pour lui. Bosselé au point d'être difforme, cabossé comme s'il venait d'être renversé par une voiture sans chauffeur, rond sans être ovale, ovale sans être rond, d'une couleur qu'on hésite à qualifier de jaune ou de marron tant elle semble être le mélange des deux sans pour autant marquer un clair attachement à l'une d'entre-elles, malingre, chauve même, il se traîne, misérable, entassé dans des boîtes de conserves bien souvent d'aspect sommaire qui ne font rien, hélas, pour rehausser son terne éclat –mieux vaut le laisser barbotter dans son jus, il n'en sera que meilleur.

    Pourtant, que cet aspect malingre cache comme le regretté savant des trésors de bienfaits!

    Qu'on songe seulement à ce qu'il devient lorsqu'une fois décalotté et débarrassé de sa peau si fragile, on le presse afin d'en extraire une purée qui, ajoutée à un jus de citron, mélangée à quelques cuillerées de sésame crémeux à souhait, parfumée d'huile d'olive, salée comme il se doit, enrichie de ce que bon vous semble, il devient ce plat unique au monde qui combine à la fois les saveurs de l'Orient, le faste du Maghreb, les pompes de l'Asie, j'ai nommé, le houmous.

    Rien que ce nom d'houmous provoque au niveau du palais comme un affolement. On se plaît à chanter ce nom qui sonne si doux aux oreilles. J'en connais plus d'une qui, dans l'intimité de leur cuisine, quand un pois chiche prend la tangente, le récupère vite fait et l'avale avec l'extase du bonheur de son travail bien fait. Je n'entre pas dans les disputes afin de savoir de quel pays il est la création. Car, le pois chiche rend fou.

    Il a cette tendre amertume qui n'offense pas le palais mais reste longtemps dans la bouche comme un arrière-goût râpeux qui prendrait son temps avant de s'effacer, laissant derrière lui des effluves de noisettes si agréables à déguster qu'il donne envie d'en mettre un peu partout, dans une salade comme dans un couscous, au beau milieu d'une soupe ou alors sous forme de farine laquelle servira alors de base à des préparations de pâte à pizza, de panisse voire même de galettes ou de crêpes.

    Et que dire de son jus (quand on l'achète déjà cuit) qui, lorsqu'on le fouette avec assez de dextérité, merveille des merveilles, cadeaux des dieux, se transforme alors, sous vos yeux ébahis, en une mousse blanche du plus bel effet qui, possédant exactement les mêmes caractéristiques que des œufs battus en neige, s'en ira donner vigueur et consistance à vos pâtisseries les plus élaborées. Mais, attention, c'est saumure… donc, ne l'utiliser que cuit dans de l'eau dessalée.

    Perso, j'en fais souvent des salades bien vinaigrées et avec de l'huile de noix ou noisettes… ou bien, dans un plat d'hiver avec du chorizo dont je dis qu'il est l'allié incontournable et indispensable. Du coup, je veux bien avoir un pois chiche qui tintinnabule dans mon cerveau, c'est même mon souhait… de gastronome!