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Nutrition news - Page 7

  • Le melon

    Frais et désaltérant comme son cousin le concombre, le melon orne les assiettes estivales de sa belle couleur orangée.

    Le melon doit ses propriétés santé essentiellement à sa teneur en bêta-carotène (pro-vitamine A). Mais certaines variétés particulièrement riches en superoxyde dismutase (ou SOD), une enzyme antioxydante, sont aussi utilisées pour réaliser des compléments alimentaires.

    Un ami de la vésicule biliaire

    Serait-ce parce que c’est un fruit de la famille des cucurbitacées que le melon, comme la citrouille ou la courge, stimule le fonctionnement de la vésicule biliaire? En tout cas, selon une étude indienne, manger régulièrement du melon permettrait de réduire de 70% le risque de calculs biliaires et de cancer de la vésicule biliaire (1). Cette forme de cancer est rare mais son issue est souvent fatale.

    Un fluidifiant du sang

    Le melon contient une substance particulière capable d’empêcher les plaquettes sanguines de s’agréger entre elles, donc la formation de caillots. Des chercheurs américains ont réussi à identifier la nature de cette substance : elle serait semblable à l’adénosine, un acide aminé qui joue un rôle important dans l’agrégation plaquettaire (4).

    Un allié contre la cataracte

    Un certain nombre de maladies de l’œil peuvent être prévenues grâce à la vitamine A et aux caroténoïdes. La richesse du melon en vitamine A et bêta-carotène fait qu’il a été testé pour voir s’il pouvait aider à prévenir la cataracte. Et, d’après une étude italienne, manger du melon permettrait de diviser par deux le risque de souffrir plus tard d’une cataracte (5).

    Une aide possible contre le syndrome métabolique?

    Des chercheurs de l’université de Montpellier ont étudié sur des rongeurs les effets d’un extrait de melon riche en superoxyde dismutase (SOD), notamment sur leur courbe de poids et les dysfonctionnements vasculaires induits par une mauvaise alimentation (6, 7). Résultats : quand des hamsters sont nourris avec une diète riche en graisse et complémentés avec l’extrait de melon, ils grossissent trois fois moins que leurs congénères non supplémentés. Les scientifiques ont également observé qu’ils avaient des taux de triglycérides sanguins 68% plus bas que les autres groupes.

    Lorsque les hamsters sont soumis à un régime de type cafétéria pendant 15 semaines puis reçoivent un extrait de melon pendant 4 semaines, les problèmes vasculaires liés à l’obésité sont partiellement voire complètement résolus par la complémentation. Les chercheurs pensent donc que l’extrait de melon "pourrait être une aide utile contre les troubles vasculaires induits par un syndrome métabolique".

    Un protecteur de la peau

    Certaines variétés de melon possèdent des teneurs importantes de superoxyde dismutase (SOD), une enzyme aux propriétés antioxydantes fortes. Des chercheurs du CHU de Besançon (Franche-Comté) ont testé les effets d’un complément alimentaire de SOD issue de la chair du melon sur les coups de soleil (2). 50 volontaires ont pris ce supplément ou un placebo avant de placer leur avant-bras sous une lampe à UV. Résultat : le supplément a retardé très significativement l’apparition d’un coup de soleil. Même les peaux claires ont vu ce délai multiplié par 8 par rapport au placebo. De plus, le coup de soleil était moins important. Les compléments de SOD pourraient donc s’avérer très utiles aux personnes à la peau claire ou sensible au soleil. En 2016, des chercheurs japonais sont arrivés à des conclusions similaires (3). Malheureusement, il y a peu de chances d'observer ces effets en mangeant du melon car la SOD, déjà en faible quantité, est détruite par la digestion. Pour contourner la difficulté, les compléments à base de SOD la protègent de la digestion par une protéine du gluten (non digérée donc).

    Références

    (1) Pandey M : « Diet and gallbladder cancer: a case-control study” Eur J Cancer Prev. 2002 Aug;11(4):365-8.

    (2) S. Mac-Mary : « Evaluation de l’effet de la prise de GliSODine® sur l’intensité de l’érythème actinique induit par irradiation », Congrès annuel de recherche dermatologique, Brest, 2005.

    (3) Shu Takayanagi, Hiromasa Suzuki*, Miki Yokozawa, Ken Yamauchi : The Effect of Intake of Gliadin-Combined Superoxide Dismutase (SOD)-rich Melon Extract (GME) on Minimal Erythema Dose (MED): A Randomised, Double-blind, Placebo-controlled, Parallel-group Study of Healthy Japanese. Pharmacometrics, 90(5/6): 77-81.

    (4) Altman R : « Identification of platelet inhibitor present in the melon (Cucurbitacea cucumis melo).” Thromb Haemost. 1985 Jun 24;53(3):312-3

    (5) Tavani A : “Food and nutrient intake and risk of cataract.” Ann Epidemiol. 1996 Jan;6(1):41-6.

    (6) K. Décordé, A. Agne, D. Lacan, J. Ramos, G. Fouret, E. Ventura, C. Feillet-Coudray, J.-P. Cristol, J.-M. Rouanet “Preventive Effect of a Melon Extract Rich in Superoxide Scavenging Activity on Abdominal and Liver Fat and Adipokine Imbalance in High-Fat-Fed Hamsters” Journal of Agricultural and Food Chemistry 25 June 2009, doi: 10.1021/jf900504g.

    (7) Julie Carillon, Bernard Jover, Jean-Paul Cristol, Jean-Max Rouanet, Sylvain Richard, Anne Virsolvy : Dietary supplementation with a specific melon concentrate reverses vascular dysfunction induced by cafeteria diet. Food Nutr Res. 2016; 60: 10.3402/fnr.v60.32729.

    Quand consommer le melon?

    Fruit de l’été par excellence, le melon est à son meilleur de juin à septembre.

    Consommé en hors-d’œuvre, il possède des vertus apéritives, et en dessert, il constitue une fin de repas légère et digeste. On évitera de le consommer glacé, ou accompagné de grandes quantités de boisson, pour une meilleure tolérance intestinale. On peut extraire une huile comestible des graines de melon, dont les propriétés seraient pectorales et calmantes.

    Comment choisir le melon

    Un melon est d’autant plus apprécié qu’il est mûr à point, et que son taux de sucre est optimal (aux alentours de 12%). Quand ce taux est inférieur à 8 ou 9%, il est jugé de qualité gustative médiocre. La teneur en sucre dans le melon dépend du choix variétal, du degré d’ensoleillement, de la maîtrise de l’irrigation et bien entendu du moment de la cueillette : un melon cueilli trop tôt ne s’enrichit plus en sucre, et ne sera jamais «à point». Pour la plupart des melons commercialisés, le taux de sucre est vérifié.

    Établi à 10% minimum pour le type charentais, il est testé soit en prélevant un fragment du fruit, soit par l’usage d’un réfractomètre. Beaucoup de grandes surfaces ne se fournissent plus qu’auprès de producteurs dont les melons sont ainsi contrôlés, ce qui permet aux consommateurs d’avoir la garantie d’acheter des melons suffisamment sucrés.

    En fin de saison, il arrive que le meilleur côtoie le... moins bon. Certains melons possèdent une petite étiquette "teneur en sucre contrôlée" (ou l’équivalent). Dans tous les cas, un bon melon est lourd, avec une consistance encore un peu ferme (surtout jamais molle!), et son arôme est bien développé. Il reste difficile d’établir une relation sans faille entre l’aspect extérieur du melon et sa qualité gustative... L’odeur et le poids, restent de bons critères d’évaluation, autant que l’œil expert de certains vendeurs.

    D'autres critères peuvent vous aider à choisir un bon melon :

        Un label Rouge existe pour le melon. Ce label français désigne des produits qui, par leurs conditions de production ou de fabrication, ont un niveau de qualité supérieure par rapport aux autres produits similaires.

        Les melons du Haut-Poitou, du Quercy et de la Guadeloupe bénéficient  quant à eux d’une Indication Géographique Protégée (IGP). *

    Personnellement, je retourne le melon et je regarde (je ne sais comment dire: son fonds) si l'aréole est petite, c'est un mâle, si elle est plus large, c'est une femelle et, c'est cette dernière qu'il faut privilégier

    Comment conserver un melon ?

    Le melon se conserve au frais (cave, cellier) entre 8 et 12°C. Il peut aussi être mis dans le bac à légumes du réfrigérateur (ne pas dépasser 6 jours).  Dans ce cas, emballez-le de manière hermétique afin que son parfum ne se propage pas aux autres aliments.

     

        En soupe glacée : mixer la chair avec le jus d'un citron. Déguster bien frais.

        En sorbet à partir d’une purée et d’un sirop de sucre parfumé. C'est une manière idéale de le déguster hors saison.

        En salade de fruits: avec des bananes, des fraises, des pêches, des abricots… et des herbes fraîches (menthe, basilic, verveine...)

        En entrée ou en apéritif, en petites brochettes décoratives composées aussi de tomates cerises, de dés de fromage, de jambon… Son alliance avec le jambon sec en fait l’une des entrées les plus appréciées en été.

        Dans des salades salées, il s’accompagnera de légumes frais: concombre, laitue, carottes râpées, etc.

  • Bis répétitas

    Bouteilles d’eau en plastique: le PET et ses inconvénients

    Dans notre effort pour limiter les déchets plastiques, il est devenu courant de réutiliser nos bouteilles d’eau en plastique. Et ce, que ce soit pour le sport, le travail ou les voyages. Cependant, cette habitude bien intentionnée envers notre planète peut avoir mauvaises conséquences pour notre santé.

    Le (polyéthylène téréphtalate) est un plastique clair et léger. Il est largement utilisé dans la fabrication de bouteilles d’eau en plastique. Souvent considéré comme respectueux de l’environnement en raison de sa recyclabilité à 100%, ce matériau a une porosité qui le rend vulnérable à la prolifération des bactéries.

    À chaque gorgée que vous prenez directement de la bouteille, les bactéries de votre bouche se déposent sur le cou. Même le simple fait de dévisser le bouchon peut permettre aux micro-organismes de contaminer l’intérieur de la bouteille.

    Cette image peut susciter un certain dégoût. De plus, la plupart d’entre nous ne prennent pas la peine de nettoyer nos bouteilles d’eau avec produits désinfectants. Ce qui serait plutôt judicieux comme d’habitude. Il est donc crucial d’être conscient de ces risques potentiels

    PEHD ET PC, DES ELEMENTS TRES NOCIFS POUR LA SANTE !

    Un autre coupable, PEHD (polyéthylène de haute densité). Ce plastique, plus robuste et résistant, est utilisé dans la fabrication de certains contenants de liquides. Cela peut être des produits de lessive ou du savon pour les mains.

    Bien qu’il soit moins poreux que le PET, il n’est pas conçu pour une réutilisation fréquente. Lors de la réutilisation des bouteilles d’eau en PEHD, elles peuvent subir une dégradation progressive et des fissures peuvent apparaître. Cela crée un environnement propice à la prolifération des bactéries.

    Par conséquent, cela peut entraîner des désagréments mineurs tels que des aphtes ou des boutons de fièvre. Quant aux bouteilles Polycarbonate, identifiés par le chiffre "7", ils sont destinés à être réutilisés. Cependant, ils peuvent contenir du bisphénol A (BPA), un produit chimique préoccupant.

    De plus, le BPA est associé à des perturbations du système endocrinien. Et de nombreuses personnes évitent les produits contenant du BPA en raison de leur impact potentiel sur l’équilibre hormonal. Une information qui peut certainement inquiéter.

    REUTILISATION DES BOUTEILLES D’EAU EN PLASTIQUE: VOICI LES RISQUES

    La réutilisation de bouteilles d’eau en plastique peut également entraîner la dissolution de produits chimiques dans l’eau que vous buvez. C’est notamment le cas de bisphénol A. Ces éléments ont la capacité de migrer du plastique vers l’eau, surtout si la bouteille est exposée à des températures élevées.

    Par conséquent, boire cette eau contaminée peut entraîner des l’ingestion de ces produits chimiques. Cela peut donc poser des risques potentiels pour votre santé à long terme. Il faut donc rester très vigilant.

  • Neuf symptômes d’Alzheimer qui ne trompent pas

    La maladie d’Alzheimer est une maladie neuro-dégénérative touchant le cerveau, à l’origine de nombreux symptômes. Certains sont d’ailleurs particulièrement repérables par la famille d’un malade. Dès lors, si vous constatez que vous ou l’un de vos proches présente plusieurs des signes suivants, nous vous recommandons de consulter un médecin pour un examen approfondi.

    Les neuf signes de la maladie d’Alzheimer sont :

        troubles du langage;

        pertes de mémoire;

        perte de la faculté de jugement;

        difficultés dans la planification ou la résolution de problèmes;

        retrait dans le travail ou les activités sociales;

        désorientation;

        changements d’humeur;

        difficultés à accomplir des tâches du quotidien et

        impossibilité de reconnaître des objets ou des personnes familières.

    Symptomes Alzheimer

    Les troubles du langage

    La personne atteinte de la maladie a du mal à trouver ses mots. Elle présente en effet depuis peu des problèmes pour s’exprimer. Cette aphasie peut ainsi entraîner une perte progressive de la parole. Il faut donc bien la surveiller car c’est souvent l’un des premiers symptômes de la maladie.

    Les pertes de mémoire

    Ces oublis perturbent la vie quotidienne. La personne malade est en effet incapable d’acquérir de nouvelles informations. Elle a donc de plus en plus de difficultés à se souvenir des faits récents.

    Ces troubles de la mémoire s’accompagnent parfois de ce que l’on appelle l’anosognosie. C’est à dire que la personne malade ne se rend pas compte de la sévérité de ses problèmes de mémoire. Elle a effectivement tendance à les attribuer simplement à son âge. N’ayant pas conscience du caractère pathologique de ses difficultés, la personne accepte mal l’aide et les mises en garde de ses proches contre certaines situations à risques, telles que la cuisine au gaz ou la conduite automobile.

    La perte de la faculté de jugement

    Évaluer justement les situations devient difficile pour une personne malade. Cette capacité est ainsi fortement diminuée dans la maladie d’Alzheimer. Elle souffre en effet de troubles du raisonnement.

    Les difficultés dans la planification ou la résolution de problèmes

    La personne malade peine beaucoup à planifier un simple rendez-vous ou à résoudre les petits problèmes du quotidien.

    Le retrait dans le travail ou les activités sociales

    La personne malade a l’air de perdre tout intérêt à la vie en société. Elle a ainsi tendance à s’isoler et à ne plus participer aux activités qu’elle aime habituellement. Généralement, cette mise en retrait est due à une conscience par la personne malade que son état de santé s’est détériorée. Elle ne sera pas forcément en capacité d’identifier ses difficultés mais aura remarqué un changement dans ses capacités à effectuer certaines tâches.

    La désorientation

    Le malade a des difficultés à comprendre les relations spatiales et temporelles. Il souffre d’une réelle ainsi d’une confusion de temps et de lieux. De ce fait, il est incapable de se rappeler de la date ou de la saison à laquelle nous sommes. De même, il sera également incapable de se souvenir comment rentrer chez lui.

    Les changements d’humeur

    La personne malade peut devenir agressive alors qu’elle a toujours été très calme. Inversement, elle peut également devenir apathique alors que c’était une personne active.

    Les difficultés à accomplir des tâches du quotidien

    L’apraxie peut survenir. C’est effectivement d’un symptôme de la maladie d’Alzheimer. Il s’agit de troubles dans la réalisation de certains gestes habituels.

    L’impossibilité de reconnaître des objets ou des personnes familières

    Cette perte de reconnaissance est aussi appelée agnosie.

    En cas de doute et si vous constatez qu’une personne de votre entourage présente plusieurs de ces symptômes, n’hésitez pas à prendre rendez-vous chez un médecin spécialiste.

  • La noix de pécan

     Quel arbre? Où pousse-t-il?

    La noix de pécan, aussi appelée "pacane", est le fruit du pacanier, de son nom latin Carya illinoinensis, un arbre de la même famille que le noyer commun, à savoir la famille des juglandacées. Originaire d’Amérique du Nord, le pacanier est un grand arbre, qui dépasse les 20 m de hauteur. Sa culture est plutôt développée outre-Atlantique, mais il peut pousser en France. L’Association française d’agroforesterie encourage la plantation de pacanier, et des initiatives ont déjà eu lieu dans le Sud-Ouest de la France ces dernières années, en particulier dans les Pyrénées-Orientales et le Lot-et-Garonne.

    LA COMPOSITION DES NOIX DE PECAN EN MACRONUTRIMENTS

    Les noix de pécan représentent une source importante de lipides. Elles apportent de "bonnes graisses", en particulier une quantité remarquable d’acide oléique (plus de 40 g pour 100 g), un acide gras mono-insaturé, particulièrement présent dans l’huile d’olive. Le seul bémol: son rapport oméga-6/oméga-3 proche de 20. Idéalement, ce ratio devrait être compris entre 1 et 4, afin de décourager les phénomènes inflammatoires. Mais il se calcule sur le repas ou la journée, et on peut compenser le ratio défavorable d’un aliment par le ratio favorable d’un autre.

    Les noix de pécan contiennent peu de glucides, et un taux intéressant de fibres: 3 g pour une portion de 15 noix, soit environ 10 % des apports journaliers conseillés pour un adulte. Les noix de pécan sont assez rassasiantes, comme le montre une étude récente de l’université de Géorgie. Par rapport à un autre en-cas de même valeur calorique, 68 g de noix de pécan réduisent l’appétit et le taux de la ghréline, une hormone de la faim.

    Au vu de leur composition, les noix de pécan trouvent toute leur place dans un régime cétogène ou à IG bas.

    UNE SOURCE DE MOLECULES ANTIOXYDANTES ET ALCALINISANTES

    La noix de pécan affiche un indice ORAC – indice qui mesure le pouvoir antioxydant – particulièrement élevé, "c’est-à-dire qu’elle est riche en substances antioxydantes. De plus, elle contient du zinc, essentiel à la peau et au système hormonal. 100 g de noix de pécan fournissent plus du tiers des apports journaliers conseillés pour le zinc chez les adultes. Cet oligo-élément joue également un rôle important dans l’immunité, un atout pour se protéger des infections en hiver.

    Les noix de pécan apportent des quantités élevées de polyphénols et flavonoïdes, ce qui peut expliquer leurs capacités antioxydantes.

    Les noix de pécan constituent aussi une bonne source de potassium (100 g apportent plus de 10 % des apports journaliers recommandés), un minéral important pour la santé cardiovasculaire et qui intervient dans l’équilibre acide-base.

    Vous trouverez dans le tableau ci-dessous la composition des noix de pécan, comparée à celle des noix de Grenoble.

    Composition comparée de 100 g de noix de pécan ou de noix de Grenoble, d’après La meilleure façon de manger. Valeurs pour 100 g de noix         Noix de pécan        Noix de Grenoble

    Énergie en calories           691    655

    Protéines en g        9,3     14,7

    Lipides en g 73,8   63,8

    dont acides gras saturés en g     6,77   5,7

    dont acides gras mono-insaturés en g   41,7   11,8

    dont oméga-6 en g           20,7   38,3

    dont oméga-3 (acide alpha-linolénique) en g   1        8

    Glucides en g         14      14

    Fibres en g   9,52   5,7

    Magnésium en mg 125    126

    Potassium en mg    409    525

    Calcium en mg       69,7   67,8

    Fer en mg     2,6     2,6

    Zinc en mg   4,69   2,51

    Sélénium en μg      3,8     4,9

    Vitamine E en mg   0        3,54

    Vitamine B9 en μg 17,7   135

    ORAC           17940           13541

    PRAL            2,08 (faiblement acidifiant)          5,62 (faiblement acidifiant)

    IG       20 (bas)        15 (bas)

    NOIX DE PECAN: COMBIEN DE CALORIES?

    Bien que les noix de pécan présentent des atouts nutritionnels indéniables, il ne faut pas négliger leur apport énergétique relativement élevé: une portion de 30 g apporte environ 200 calories, soit 10 % des apports énergétiques journaliers pour un adulte. Attention donc à la prise de poids. Même si les noix de pécan ont tendance à réduire la sensation de faim, il ne faut pas en abuser...

    QUELS SONT LES BIENFAITS DE LA NOIX DE PECAN POUR LA SANTE?

    La santé cardiovasculaire

    Comme nous venons de le voir, les noix de pécan apportent des quantités importantes d’acides gras mono-insaturés, qui sont bénéfiques à la santé cardiovasculaire: des études montrent qu’une alimentation riche en acides gras mono-insaturés augmente le taux de " bon " cholestérol et réduit les triglycérides sanguins (3). Les expérimentations avec des régimes riches en acides gras mono-insaturés soulignent une réduction de la pression artérielle systolique et diastolique.

    De surcroît, les noix de pécan réduisent la sensation de faim, d’après une expérience réalisée chez des personnes ayant un risque cardiovasculaire. Conclusion des auteurs: "l’ajout de noix de pécan à l’alimentation quotidienne améliore les marqueurs subjectifs et physiologiques de l’appétit postprandial chez les adultes à risque de maladie cardiovasculaire".

    La même équipe a montré, chez les personnes à risque cardiovasculaire, que la consommation des noix de pécan:

        augmente l’oxydation des lipides et le métabolisme de base, ce qui serait bénéfique à la gestion du poids et de la silhouette (4) ;

        a un impact bénéfique sur le profil des lipides sanguins, notamment le cholestérol total, le " mauvais cholestérol", et les triglycérides. Cet effet sur le cholestérol avait déjà été signalé par ailleurs.

    L’augmentation de la capacité antioxydante est aussi un atout pour lutter contre l’athérosclérose. Pour toutes ces raisons, les noix de pécan sont probablement intéressantes pour la santé cardiovasculaire.

    LES ATOUTS DES NOIX DE PECAN CONTRE LE DIABETE DE TYPE 2

    La présence des acides gras mono-insaturés est un atout pour lutter contre le diabète: chez les patients diabétiques de type 2, les régimes contenant des quantités importantes de ces "bonnes graisses" ont un effet hypoglycémiant et réduisent l’hémoglobine glyquée (un indicateur de la glycémie) à long terme.

    Une méta-analyse d’études a trouvé que les noix d’arbres en général améliorent le contrôle de la glycémie. De plus, la consommation de noix d’arbres est associée à une réduction du risque cardiovasculaire, de la mortalité toutes causes et de la mortalité par diabète. Des composés actifs dans les noix, comme les fibres, contribuent à leur effet cardio-protecteur en réduisant l’inflammation et le stress oxydant, et en améliorant la sensibilité au glucose et à l’insuline à jeun. La richesse en fibres ralentit l’absorption du glucose et a donc un effet bénéfique sur la glycémie. Mais qu’en est-il des noix de pécan en particulier?

    En 2018, un petit essai clinique de l’université Tufts sur 26 personnes de plus de 45 ans, en surpoids ou obèses, a comparé un régime riche en noix de pécan (42,5 g par jour) et un régime de même valeur énergétique, avec les mêmes quantités de lipides et de fibres (9). Au bout de quatre semaines, le régime enrichi en noix de pécan a permis de réduire le taux d’insuline et la résistance à l’insuline (exprimée par l’indice HOMA-IR), par rapport au régime témoin.

     

    LES VERTUS DES NOIX DE PECAN POUR LE CERVEAU

    Les noix en général – amandes, noisettes, noix de macadamia, pistaches, noix, noix de pécan, pignons, noix du Brésil, noix de cajou, cacahuètes – favorisent la santé du cerveau, grâce à la présence de bonnes graisses et de molécules antioxydantes (10). Les noix et oléagineux, dont la noix de pécan, font partie des aliments conseillés par Max Lugavere dans La nutrition du cerveau. Pour lui, "Tous les fruits à coque sont bons pour la santé".

    La richesse des noix de pécan en acides gras mono-insaturés est là aussi un atout: une étude sur 482 femmes de plus de 60 ans a montré que celles qui consomment le plus de ces lipides connaissent moins de déclin cognitif.

    Les noix de pécan peuvent servir d’en-cas dans la journée, lors des petites faims, elles remplaceront aisément des snackings beaucoup moins sains.

    QUELLE QUANTITE DE NOIX DE PECAN PAR JOUR?

    La noix de pécan peut se consommer plusieurs fois par semaine en particulier chez les seniors, les fumeurs et ceux qui vivent dans un environnement pollué, pour limiter les méfaits d’un excès de radicaux libres. De manière générale, une à deux portions par jour de noix et de graines. Une portion correspond environ à 8 noix.

    En cuisine

    Les noix de pécan peuvent agrémenter des salades, compléter un yaourt, ou des céréales de petit déjeuner. Vous pouvez intégrer les noix de pécan dans vos desserts maison comme des tartes aux noix, gâteaux aux noix, ou des pâtisseries au chocolat: cookies ou brownies.