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Nutrition news - Page 11

  • La framboise

    Parfumée et acidulée, la framboise fait partie des fruits les moins chargés en glucides (ou sucres), et de ce fait elle se situe aussi parmi les fruits les moins énergétiques : elle apporte en moyenne 38 kcalories, soit 159 kJoules aux 100 g (ce qui met la framboise au niveau calorique du citron ou du pomelo).

    Ses glucides -aux alentours de 6 g aux 100 g, avec des variations qui peuvent être importantes, de 5 à 9 g - sont constitués majoritairement par du fructose, du glucose, des pentoses (glucides à cinq atomes de carbone) et par de petites quantités de saccharose. On relève aussi des faibles quantités de glucides plus rares (ou de substances apparentées), comme le xylose, le xylitol, le sorbitol.

    Les acides organiques sont relativement abondants, puisqu'ils s'élèvent en général à 2,1 g aux 100 g. Il s'agit essentiellement d'acide citrique (97  % des acides totaux), et d'un peu d'acide malique. A l'état de traces, on a identifié de nombreux autres acides organiques : acides chlorogénique, férulique, caféique, para-coumarique, gallique, et même salicylique (ce dernier étant dans la framboise 3 fois plus abondant que dans la fraise, mais ne dépassant pas néanmoins 6 mg aux 100 g). La saveur de la framboise est nettement acide, puisque son pH est aux alentours de 3,4 (comparable à celui de l'orange, du pomelo ou de l'ananas).

    Les protides et lipides (autres constituants énergétiques de la framboise) sont présents à des taux peu élevés (respectivement 1,2 g et 0,4 g aux 100 g). Ils peuvent être des constituants directs des cellules (membranes, noyaux, structures cytoplasmiques), ou  intervenir dans la vie végétale du fruit, notamment dans la constitution de différents composés (enzymes, par exemple).

    Les fibres de la framboise atteignent le taux record de 6,7 g aux 100 g (et peuvent même dépasser 9 g aux 100 g dans certaines variétés où les petits "grains" sont plus volumineux). On y trouve, outre de la cellulose et des hémi-celluloses (les fibres majoritaires), des pectines et protopectines (0,4 à 0,6 g aux 100 g). Cette teneur est assez moyenne, mais la capacité gélifiante de la pectine de framboise est d'autant plus marquée que le degré d'acidité dans ce fruit est assez élevée, et qu'on trouve dans la pulpe des sels de calcium assez abondants.

    L'apport en minéraux de la framboise est bien diversifié : il atteint 0,5 g aux 100 g, et est dominé par le potassium. Le calcium et le magnésium sont aussi relativement abondants (22 et 20 mg aux 100 g, des teneurs assez élevées pour un fruit frais). Le fer, atteint 0,4 mg aux 100 g (un taux relativement important pour un fruit métropolitain).

    La framboise apparaît comme un fruit bien pourvu en vitamine C, avec un taux moyen de 25 mg aux 100 g (il varie entre 14 et 35 mg, selon les variétés et les récoltes). La présence dans la framboise de pigments rouges et pourpre, de nature anthocyanique, renforce l'action de la vitamine C (ces pigments sont en effet dotés de propriétés "vitamine P" : ils potentialisent l'activité de la vitamine C).

    Les vitamines du groupe B sont présentes aux teneurs modérées habituelles dans les fruits frais (0,02 mg de vitamine B1, 0,03  mg de vitamine B2, 0,4 mg de vitamine B3, 0,24 mg de vitamine B5, 0,06  mg de vitamine B6, 0,045 mg de vitamine B9), de même que la vitamine E (0,3 mg de tocophérols actifs). La provitamine A, ou carotène, ne dépasse pas 0,010 mg (un taux modeste, même pour un fruit frais).

    L'EVOLUTION DES CONSTITUANTS DU FRUIT

     

    Lorsque la framboise atteint sa pleine maturité, sa coloration est bien marquée, sa pulpe est devenue tendre et moelleuse, sa teneur en vitamine C est maximale, et le rapport glucides totaux / acides organiques est assez élevé, ce qui permet de bien mettre en valeur tous les arômes du fruit.

    Assez rapidement après la récolte du fruit, une enzyme naturelle, la pectinase, va agir sur les pectines de la framboise, et diminuer leur pouvoir gélifiant. C'est pourquoi il est nécessaire d'utiliser les framboises rapidement après la cueillette quand on veut confectionner gelée ou confiture.

    LES ATOUTS SANTE DE LA FRAMBOISE

    Une haute densité nutritionnelle

    La framboise possède l'une des densités minérales les plus élevées pour un fruit frais : elle fournit en effet plus de 1300 mg de minéraux pour 100 kcalories. Et ses densités en magnésium (53 mg/100 kcalories), en calcium (58 mg/100 kcalories) et en fer (1,8 mg/100 kcalories) sont tout à fait remarquables. Elle contribue donc efficacement à la couverture des besoins en minéraux de l'organisme.

    Même intérêt en ce qui concerne l'apport en vitamine C : une portion de 100 g de framboises en apporte 25 mg, soit plus de 30 % de l'apport quotidien recommandé ! On sait que le taux de la vitamine C diminue rapidement après la récolte. Mais la framboise est un fruit fragile, qu'on ne peut garder plus de 2 ou 3 jours au maximum. Et sa richesse en acides organiques protège la vitamine C de la destruction par l'oxygène de l'air. C'est pourquoi quand on consomme des framboises, on bénéficie toujours d'une teneur maximale en vitamine C!

    DES ANTIOXYDANTS QUI NOUS VEULENT DU BIEN

    Les framboises contiennent un bon nombre d’antioxydants sous forme d’anthocyanines, d’acide gallique et d’acide ellagique. Grâce à ces molécules les framboises ont une action préventive contre certains cancers (côlon, sein, foie, prostate, œsophage, bouche, col de l’utérus), les maladies cardiovasculaires, et les maladies dites de civilisation.

    LES FIBRES EFFICACES

    Les fibres de la framboise ont une action marquée sur le fonctionnement des intestins. Ses petits "grains" riches en cellulose accélèrent le transit, et permettent de lutter efficacement contre une tendance à la constipation. Mais en cas de fragilité de la muqueuse intestinale, ou de présence de diverticules, il est préférable de consommer les framboises sous forme de coulis passé au tamis fin : on élimine ainsi les grains qui seraient trop irritants (tout en conservant néanmoins le bénéfice des autres fibres solubles du fruit, en particulier de la pectine aux propriétés régulatrices et adoucissantes).

    La framboise permet de diversifier agréablement les menus-minceur, dans lesquels elle apporte tous ses atouts gustatifs et nutritionnels, sans aucun risque d'excès énergétique : une portion de 100 g de framboises n'apporte que 38 kcal, et représente moins de 2 % du total calorique quotidien ! Ce petit fruit rouge peut ainsi conclure en toute légèreté, et pour le plus grand plaisir gourmand des convives, un repas suffisamment riche et copieux par ailleurs. Notons que la framboise fait partie aussi des fruits les moins riches en glucides, et qu’elle peut donc intégrer un régime low carb ou cétogène.

    POUR CONTROLER SA GLYCEMIE ET PREVENIR LE DIABETE

    Une étude parue en 2019 dans la revue Obesity rapporte l’effet bénéfique de la consommation de framboises pour les personnes en pré-diabète et présentant une résistance à l’insuline. Les personnes en pré-diabète ont un risque plus élevé de souffrir de diabète de type 2, de maladies cardiovasculaires et de maladie d’Alzheimer.

    Parmi les 32 participants de l’étude, âgés de 20 à 60 ans, 21 présentaient un pré-diabète et les 11 autres étaient en bonne santé métabolique et ont constitué un groupe de contrôle. Les participants ont consommé trois petits déjeuners (différants uniquement par la quantité de framboises) sur 3 jours distincts : le premier ne contenait pas de framboises, le deuxième contenait 65 g de framboises et le troisième contenait 130 g de framboises. Des prises de sang ont été réalisées sur une période de 24 h suivant chaque petit déjeuner.

    Comment choisir, conserver et préparer la framboise?

    La framboise est un fruit délicat et très fragile. Lorsque vous achetez une barquette, vérifiez qu’elles sont charnues, intactes et à l'aspect velouté.

    Attention, ne pas mettre la barquette au fond d'un cabas mais lui réserver la place du dessus.

    COMMENT CONSERVER LES FRAMBOISES?

    La framboise est la baie la plus fragile, sa fraîcheur est éphémère. De ce fait, elle peut être conservée au maximum 1 à 2 jours au réfrigérateur, à plat (ne pas les tasser), et de préférence dans une boîte hermétique.

    COMMENT PREPARER LES FRAMBOISES?

    Les framboises sont très simples à préparer : il suffit de les manger. En effet, il est préférable de ne pas les laver avant de les consommer.

    Cependant, si vous souhaitez les laver, il faut éviter de le faire à grande eau, lavez-les sous un petit filet d’eau et de manière très rapide et les consommer directement après.

    Elles se consomment le plus souvent crues, mais vous pouvez les cuire :

        Dans un confiturier : 10 à 15 minutes

        A la poêle : environ 3 minutes

    COMMENT ASSOCIER LES FRAMBOISES?

    Le plus souvent consommées seules et nature, les framboises peuvent également être combinées à d’autres aliments et dans diverses préparations :

        Salade de fruits de saison

        Fromage blanc

        Fromage de chèvre frais

        Chocolat fondu

        Muffin, cake, tarte

  • Pourquoi les poivrons sont-ils parfois indigestes?

    Les poivrons, comme de nombreux autres légumes, contiennent une substance appelée solanine. Cette substance naturelle est généralement inoffensive, mais chez certaines personnes, elle peut causer des ballonnements, des douleurs abdominales ou des troubles digestifs. La peau des poivrons, difficile à décomposer par le système digestif, peut également provoquer des désagréments.

    COMMENT RENDRE LES POIVRONS PLUS DIGESTES?

    Épluchez vos poivrons

    L’épluchage est une technique simple, mais efficace pour rendre les poivrons plus digestes. En retirant la peau dure et épaisse, vous éliminez non seulement la partie la plus difficile à digérer, mais aussi une grande partie de la solanine.

    Pour les éplucher facilement, voici une méthode: après avoir lavé le poivron, placez-le sous le gril de votre four jusqu’à ce que la peau noircisse et que la peau se soulève. Ensuite, mettez le poivron chaud dans un sac en plastique et laissez-le reposer pendant une dizaine de minutes. La vapeur aidera à décoller la peau que vous pourrez ensuite retirer facilement.

    Cuisinez vos poivrons

    La cuisson est une autre façon de rendre les poivrons plus digestes. Elle aide à décomposer les fibres et à rendre le légume plus tendre. Qu’ils soient grillés, rôtis, bouillis ou cuits à la vapeur, les poivrons cuits sont généralement plus faciles à digérer que les poivrons crus.

    DÉCOUPEZ VOS POIVRONS EN BRUNOISE

    Une autre astuce pour rendre les poivrons plus digestes est de les découper en brunoise, c’est-à-dire en petits dés. Cette forme incite à une meilleure mastication, ce qui facilite la digestion. Les poivrons découpés en brunoise peuvent être sautés à la poêle, incorporés dans une tarte, ou marinés dans de l’huile d’olive pour une dégustation savoureuse et généralement sans soucis.

    POIVRONS EN BRUNOISE MARINES A L’HUILE D’OLIVE

    Une recette simple -qui met en valeur les poivrons en brunoise- est une marinade à l’huile d’olive. Après avoir découpé et épluché les poivrons, mélangez-les avec de l’huile d’olive, de l’ail haché, du sel, du poivre et des herbes de votre choix. Laissez mariner pendant au moins une heure avant de servir.

    TARTE AUX POIVRONS EN BRUNOISE

    Cette tarte est un délice qui utilise également les poivrons en brunoise. Après avoir épluché et découpé les poivrons, faites-les revenir avec des oignons et de l’ail, puis incorporez-les dans votre appareil à tarte avant de cuire le tout au four 20mn à 180°

     

    POELEE DE POIVRONS EN BRUNOISE

    La poêlée de poivrons en brunoise est une recette rapide et savoureuse. Les poivrons épluchés et découpés sont simplement sautés à la poêle avec un peu d’huile d’olive, du sel et du poivre. Servez-les chauds comme accompagnement ou intégrez-les dans vos plats principaux.

    SOUPE FROIDE AUX POIVRONS

    Ce plat d’été rafraîchissant est idéal pour mettre en valeur la saveur des poivrons. Après avoir grillé, épluché et découpé en brunoise les poivrons, mixez-les avec des tomates, des concombres, de l’ail, du vinaigre de vin rouge et de l’huile d’olive pour créer une délicieuse soupe froide.

    RISOTTO AUX POIVRONS

    Le risotto est un plat qui se marie bien avec les poivrons. Après avoir grillé, épluché et coupé en brunoise les poivrons, faites-les revenir avec de l’oignon et de l’ail, puis ajoutez du riz rond et du bouillon. Continuez à ajouter du bouillon jusqu’à ce que le riz soit cuit, puis terminez avec du parmesan râpé.

  • Alzheimer et café

    l’expresso possèderait de puissants effets neuro-protecteurs, en ciblant la protéine tau

    Le café, l’une des boissons les plus consommées au monde, est depuis peu exploré en neurobiologie pour ses vertus neuro-protectrices. De récentes expériences in vitro révèlent que l’expresso en particulier (café très corsé avec un fort arôme) est un puissant inhibiteur de l’agrégation de la protéine tau — une caractéristique clé de la maladie d’Alzheimer. Alors que le café contient un grand nombre de molécules actives, les meilleurs résultats ont été observés avec des extraits complets particulièrement concentrés d’expresso.

    Pendant de nombreuses années, le café a été associé à différents risques pour la santé, tels que les maladies cardiovasculaires. Cependant, de récentes études lui ont suggéré des effets neuro-protecteurs contre les pathologies neurodégénératives telles que Parkinson et Alzheimer, malgré les effets néfastes à haute dose rapportés par d’autres recherches. Ces avantages seraient conférés par une large gamme de molécules bioactives, dont la plus connue est la caféine. Des analyses épidémiologiques ont rapporté des améliorations de la fonction cognitive et de la mémoire, mais les effets au niveau moléculaire sont encore largement méconnus.

    Les recherches actuelles s’orientent vers l’exploration des avantages du café sur les caractéristiques biomoléculaires de la neurodégénérescence, tels que l’agrégation de la protéine amyloïde et de la protéine tau. Celles liées à la protéine tau sont appelées tauopathies et incluent Alzheimer, dont la prévalence mondiale est de 50 millions de personnes. Bien que les mécanismes de la maladie sont encore incompris, les neuroscientifiques estiment que l’accumulation anormale de protéines tau en est une caractéristique clé et constituerait ainsi une cible thérapeutique prometteuse, malgré les études contestant ce fait.

    Dans une nouvelle étude publiée dans la revue Journal of Agricultural and Food Chemistry, des scientifiques de l’Université de Vérone (en Italie) ont évalué le potentiel de l’expresso à empêcher l’agrégation de la protéine tau. Les résultats semblent confirmer les hypothèses précédemment avancées, suggérant notamment des vertus neuroprotectrices du café corsé et autres boissons dérivées.

    DE MEILLEURS RÉSULTATS AVEC L’EXTRAIT COMPLET

    Chez les personnes en bonne santé, la protéine tau se lie aux microtubules afin de soutenir la croissance et l’intégrité structurelle des axones. Elle est exprimée sous la forme de six isoformes, dont la plus abondante comporte 441 acides aminés. Il s’agit de protéines normalement désordonnées, hautement solubles et ayant très peu tendance à s’agglutiner. En cas de tauopathie cependant, les protéines tau se dissocient des microtubules et se mettent à prendre la forme de fibrilles puis à s’agréger entre elles. Les agrégats résultants sont neurotoxiques et induisent des symptômes de démence.

    Il convient de rappeler que ces maladies sont actuellement incurables. De ce fait, les nutraceutiques (ou alicaments) pourraient constituer des moyens de prévention thérapeutiques intéressants. Dans cette optique, les chercheurs italiens ont opté pour l’expresso, dont la technique de préparation permet d’obtenir une forte concentration de molécules actives de grande pureté.

    Dans le cadre de leur expérience, les chercheurs ont d’abord effectué une caractérisation moléculaire RMN de l’extrait de café afin d’y identifier les molécules bioactives potentiellement prometteuses. Il s’agit d’une technique visant à caractériser le contenu d’un échantillon à l’échelle sub-moléculaire. Pour ce faire, les expressos ont été préparés à partir de mélanges de 15 grammes de café arabica et robusta moulu et torréfié, pour un volume final de 80 millilitres par tasse. Chaque préparation a duré 30 secondes avec une température de l’eau de 80 °C.

    Les molécules actives isolées incluaient la caféine, la génistéine et la théobromine (également présente dans le cacao), toutes à 99% de pureté. Les chercheurs ont ensuite évalué leur capacité, ainsi que celle de l’extrait entier, à empêcher l’agrégation de protéines tau.

    Après une exposition in vitro de 40 heures de cellules isolées exprimant tau, il a été constaté que les molécules actives pouvaient se lier aux fibrilles préformées et les empêchaient de devenir toxiques. À mesure que les concentrations des extraits augmentaient, les fibrilles se raccourcissaient et ne formaient pas de plus grandes structures. Les effets les plus spectaculaires ont été observés avec l’extrait complet d’expresso.

    "Ces résultats apportent des informations précieuses sur le potentiel neuro-protecteur du café expresso et suggèrent des échafaudages moléculaires candidats pour la conception de thérapies ciblant les formes monomères ou fibrillées de la protéine tau", concluent les chercheurs dans leur étude.

    Ces résultats complètent ceux d’une étude antérieure révélant la capacité des extraits de café vert et torréfié à cibler les oligomères Aβ, également impliqués dans la maladie d’Alzheimer. Par ailleurs, des essais in vivo ont montré un gain de flexibilité neuro-épigénétique avec la caféine. Chez les animaux consommant régulièrement de la caféine, l’activité transcriptionnelle traduisant l’apprentissage au niveau de l’hippocampe aurait été fortement augmentée.

    Source : The Journal of Agricultural and Food Chemistry

  • LES BOITES DE LAIT EN POUDRE

    Je viens de voir un reportage qui a du faire frémir bien des Françaises… des laits pour enfants pleins de larves…

    Dès que j'ai entendu le commentaire et AVANT de voir les images des boîtes de lait, j'ai su tout de suite, qu'il s'agissait des boîtes de lait en poudre BIO. (la caméra a montré des boîtes de lait incriminées par le haut du rayon et, en descendant, a montré les boîtes bio et donc…

    Les farines bio ne sont jamais traitées par des insecticides…

    Cela m'est arrivé durant plusieurs années, j'achetais des pâtes et autres bio et j'ai été infestée de larves et de papillons avant de comprendre d'où cela provenait… j'ai dû nettoyer mes placards en jetant TOUTES mes réserves et j'ai utilisé les bocaux de verre de légumes pour avoir des contenants en verre, fermés. Depuis, plus rien.

    Hélas, concernant ce lait, rien n'y fera: il faut sans aucun doute mettre une date de validité plus courte (trois mois max) et mettre les boîtes poudre bio LOIN des autres boîtes, dans un rayon isolé.

    Et la firme en question devrait communiquer comme j'ai indiqué plus haut

     

  • Huile pépins de raisin

    Le raisin est l'un des fruits les plus anciens et les plus cultivés. Il fut tardivement implanté en France, aux alentours de 600 ans avant J.C, lors de la création de l'actuelle Marseille. En France, le raisin fut exclusivement cultivé pour produire du vin. Il faudra attendre le 16ème siècle pour lui voir attribuer d'autres usages. Ce sera François premier qui apportera à Fontainebleau le raisin de table.

    La variété vinifera, propre à l'Europe, a failli disparaître lors des attaques du Phylloxera au 19ème siècle. Elle fut sauvée par la variété outre atlantique, la labrusca, qui servit de porte-greffe.

    La consommation d'huile de pépins de raisin est très récente et s'est d'abord effectuée de manière chimique. Il est d'ailleurs encore rare de trouver une huile de pépins de raisin obtenue par pression à froid.

    Propriétés organoleptiques de l'huile de pépins de raisin

    Les particularités botaniques et organoleptiques sont susceptibles d’évoluer en fonction des conditions de production (pays, ensoleillement, production biologique etc.).

    Huile vierge, obtenue par première pression à froid de l'huile de pépins de raisin, à différencier de l'huile conventionnelle obtenue par solvant puis raffinée.

    Couleur : Verte

    Odeur : Relativement discrète

    Texture : Epaisse mais pénétrante

    Goût : Subtil et boisé

    Composition de l'huile de pépins de raisin

    La composition de l’huile végétale est fortement influencée par les conditions de production. Pour s’assurer de sa qualité, il est recommandé de sélectionner une huile vierge extra, obtenue par pression à froid, idéalement certifiée d’origine biologique. RAPPEL: l'huile de pépins de raison est très fréquemment obtenue par solvants et raffinée.

    Composition moyenne en acides gras d'une huile de pépins de raisin obtenue par pression à froid, non raffinée.

    Composition en acides gras

    AG mono insaturés : 13 à 24 % d'acide oléique (Omega9)

    AG poly insaturés : 55 à 70% d'acide linoléique (Omega6)

    AG saturés : 5 % à 7% d'acide palmitique, 2 à 3 % d'acide stéarique

    Autres constituants actifs

    Vitamine E

    Polyphénols (oligo-procyanidines, dit OPC)

    Lécithines

    Aspect nutritionnel de l'huile de pépins de raisin

    La richesse en vitamine E et en polyphénols (oligo-proanthocyanidines - OPC), ajoutée à la présence de lécithines, confèrent à l’huile de pépins de raisin des qualités nutritionnelles indéniables. En effet, ils offriraient des propriétés anti-oxydantes à l'organisme et préviendraient les risques de maladies cardio-vasculaires et certains cancers.

    Cependant, cette huile fait l'objet d'allégations nutritionnelles très contradictoires car ses propriétés seraient à relativiser au vu de sa forte proportion en omega-6 (1) et de l'absence d'omega-3. En effet, les omega-6 sont précurseurs de molécules comme la prostaglandine E2 ou encore le leucotriène B4 qui favorisent les réactions allergiques, les inflammations et ont un rôle sur l'agrégation des plaquettes intervenant dans la formation de caillot sanguin. Les omega-6 en grande quantité sont également susceptibles de provoquer une élévation du taux de triglycérides (2).

    Afin de respecter un ratio équilibré entre les omega-6 et 3 (3), l'huile de pépins de raisin devrait être mélangée avec une huile de lin ou de cameline.

    Enfin, il semble opportun de préciser que la plupart des études effectuées le sont à partir des extraits de pépins de raisin et sont notamment basées sur la présence des OPC, laquelle présence semble mise en cause dans certaines huiles de pépins de raisin. Les bienfaits et indications nutritionnelles listés ci-dessous le sont donc à titre indicatif mais non garantis.

    Bienfaits principaux supposés

        Hypocholesterolémiante

        Hypolipémiante (diminution du taux de graisse dans le sang)

        Protectrice du système cardio-vasculaire

        Stimulante du système immunitaire

    Autres bienfaits supposés

        Laxative, purgative

        Protectrice du système nerveux

        Antifongique

    Indications nutritionnelles supposées de l'huile végétale de pépins de raisin :

        Artériosclérose (en prévention, en association avec un régime adapté et un suivi médical)

        Athérosclérose (en prévention, en association avec un régime adapté et un suivi médical)

        Cholestérol (en prévention, en association avec un régime adapté et un suivi médical)

        Constipation

        Mycoses, champignons

        Obésité (en prévention, en association avec un régime adapté)

        Troubles cardio-vasculaires (en prévention)

        Troubles du système nerveux (en prévention)

    Santé

    L'huile de pépins de raisin peut servir de base pour une vinaigrette ou en assaisonnement sur des crudités ou légumes. Il est fortement recommandé d'associer une huile végétale riche en omega-3 (par exemple l'huile de lin) afin d'assurer un ratio favorable (1/3) à un bon équilibre nutritionnel (1/3 d'huile de pépins de raisins et le reste en huile de lin par exemple).

    Précautions d'emploi de l'huile de pépins de raisin

    L'huile de pépins de raisins ne doit pas être chauffée. ll est recommandé de placer le flacon (après ouverture) au réfrigérateur.

    Modes d'utilisation de l'huile de pépins de raisin

    Application cutanée

    Onction, massage, application locale, bain.

    Association possible avec les huiles essentielles. Consulter le guide des huiles essentielles.

    Utilisation nutritionnelle

    Par voie orale

    Aspect cosmétique de l'huile de pépins de raisin

    L’huile de pépins de raisin doit ses qualités antioxydantes à sa haute teneur en vitamine E et en polyphénols (OPC). Les omega-6, quant à eux, constituent de bons relipidants qui protègent l'épiderme de la déshydratation.

    Bienfaits principaux

    Sur le plan cosmétique (en usage cutané)

        Émolliente

        Antioxydante

        Nourrissante, régénérante

        Sébo-régulatrice

    Autres bienfaits

        Pénétrante

        Cicatrisante

    Utilisations et synergies de l’huile de pépins de raisin

    Indications cutanées (peau, cheveux, ongles)

        Acné

        Brûlure légère

        Cheveux colorés, secs ou abîmés

        Cheveux fins

        Cicatrice légère

        Cuir chevelu asséché ou irrité

        Dartre

        Démaquillage

        Dessèchement (mains, corps, cheveux, ongles)

        Eczéma

        Gerçure

        Irritation cutanée

        Massage

        Muscles endoloris (en massage)

        Ongles cassants, cuticules

        Peau grasse ou mixte

        Psoriasis

        Rides

        Sébum en excès

        Vergetures

        Vieillissement cutané (en prévention)

    Astuce

    L'huile de pépins de raisin peut servir d'huile de massage, seule ou mélangée à une autre huile végétale. Associée à des huiles essentielles habilement sélectionnées (selon l'objectif recherché), elle s'avérera d'autant plus efficace.

    Démaquillant à base d'huile de pépins de raisin

    Pour 100 ml, mélanger :

        50 ml d'huile de pépins de raisin

        50 ml d'eau de chaux

    Secouer pendant une minute jusqu'à obtention du liniment.

    Mélanger avant chaque usage.

    Démaquiller délicatement le visage de préférence avec un disque de coton bio lavable.

    Mode de conservation : à l’abri de la chaleur et de la lumière.

    Durée de conservation : 6 mois dans un récipient hermétique.

    Huile sébo-régulatrice pour homme

    Pour un flacon de 50 ml :

        25 ml de cire de jojoba

        25 ml d'huile de pépins de raisin

        4 gouttes d'huile essentielle de cyprès

        2 gouttes d'huile essentielle de menthe poivrée

    Bien mélanger en secouant le flacon.

    Appliquer sur un visage préalablement humidifié avec un hydrolat au choix.

    Mode de conservation : à l’abri de la chaleur et de la lumière.

    Durée de conservation : se référer à la date de péremption indiquée sur la bouteille.

    Précautions d'emploi : de par la présence d'huiles essentielles, ce mélange est réservé aux adultes et contre-indiqué pour les femmes enceintes et allaitantes, ainsi qu'en cas de phlébite, de mastose ou de pathologie cancéreuse ou hormono-dépendante. Les personnes sujettes à l'hypertension l'utiliseront avec prudence.

    PERSO: c'est une huile de goût neutre

    Je l'utilise en cuisine pour cuisiner les poissons, pour les beignets et tous plats que l'huile d'olive, utilisée par ailleurs, donne un goût trop prononcé.

  • Anti-vieillissement; les flavonoïdes

    Les personnes dont l'alimentation comprend au moins une demi-portion par jour d'aliments riches en flavonoïdes ont un risque réduit de déclin des capacités de mémoire et de pensée, selon une étude de l'Université Harvard soutenue par les National Institutes of Health américains et publiée en juillet 2021 dans la revue Neurology de l'American Academy of Neurology.

    Les flavonoïdes sont de puissants antioxydants. "De plus en plus de données suggèrent qu'ils sont très puissants pour prévenir le déclin des capacités cognitives à mesure que l'on vieillit", rapporte Walter Willett de l'Université Harvard, coauteur.

    L'étude a été menée avec 49 493 femmes âgées en moyenne de 48 ans et 27 842 hommes d'un âge moyen de 51 ans au début de l'étude. Pendant les 20 années de suivi, les participants ont rempli plusieurs questionnaires sur la fréquence de leur consommation de divers aliments. Leurs capacités cognitives ont également été évaluées à deux reprises au cours de l'étude.

    L'étude a porté sur plusieurs types de flavonoïdes:

        les flavonols (comme la quercétine dans les oignons et le chou frisé) ;

        les flavones (comme la lutéoline présente dans le piment vert et le céleri) ;

        les flavanones (comme la naringénine dans le pamplemousse et les oranges) ;

        les flavan-3-ol monomères (comme les catéchines dans le vin rouge et les fraises) ;

        les anthocyanines (telles que la cyanidine dans les mûres et le chou rouge) ;

        les polymères (tels que les théaflavines dans le thé noir).

    Les personnes appartenant aux 20% ayant le plus grand apport de flavonoïdes en consommaient, en moyenne, environ 600 mg par jour, alors que celles se situant parmi les 20% ayant le plus faible apport en consommaient environ 150 mg. Les fraises, par exemple, contiennent environ 180 mg de flavonoïdes par portion de 100 grammes, tandis que les pommes en contiennent environ 113.

    Après ajustement pour tenir compte de facteurs tels que l'âge et l'apport calorique total, le groupe des plus grands consommateurs de flavonoïdes avait un risque de déclin cognitif inférieur de 20% à celui des personnes du groupe ayant la plus faible consommation.

    Les flavones et les anthocyanines avaient l'effet le plus protecteur.

        Les flavones, qui se trouvent dans certaines épices et dans les fruits et légumes jaunes ou orange, étaient associées à une réduction de 38% du risque de déclin cognitif, ce qui équivaut à rajeunir de trois à quatre ans. Les poivrons contiennent environ 5 mg de flavones par portion de 100 grammes. (Variez les fruits et légumes: chaque couleur correspond à des nutriments bénéfiques spécifiques)

        Les flavanones, qui se trouvent notamment dans les pamplemousses et les oranges, étaient liées à une réduction de 36% du risque.

        Les anthocyanines, que l'on trouve dans les myrtilles, les mûres et les cerises, étaient associées à une réduction de 24% du risque. Les myrtilles contiennent environ 164 mg d'anthocyanines par portion de 100 grammes.

    Les fruits et légumes les plus associés aux effets cognitifs bénéfiques étaient les suivants, classés du plus fortement au plus faiblement protecteurs:

        choux de Bruxelles

        fraises

        chou-fleur

        épinards crus

        ignames/pommes de terre douces

        myrtilles

        courge d'hiver jaune/orange

        épinards cuits

        carottes cuites

        pêches/abricots/prunes

        cantaloup

        jus de tomate

        compote de pommes

        poivrons verts/rouges/jaunes

        brocoli

        chou

        sauce tomate

        laitue romaine

        tomates

        pamplemousse

        céleri

        betteraves

        laitue iceberg

        pommes de terre cuites, bouillies ou écrasées

        jus d'orange

        carottes crues

        pommes/poires

        jus de pamplemousse

        bananes

        oranges

        oignons

        jus de pomme/cidre

        thé

        vin blanc

        raisins/raisins secs

        vin rouge.

    "Les personnes qui ont connu le moins de déclin cognitif au fil du temps mangeaient en moyenne au moins une demi-portion par jour d'aliments comme le jus d'orange, les oranges, les poivrons, le céleri, les pamplemousses, le jus de pamplemousse, les pommes et les poires", rapporte Willett.

    "Nos résultats sont encourageants, car ils montrent que de simples changements dans l'alimentation pourraient contribuer à prévenir le déclin cognitif".

    "Bien qu'il soit possible que d'autres substances phytochimiques soient à l'œuvre ici, une alimentation colorée et riche en flavonoïdes - et plus particulièrement en flavones et en anthocyanines - semble être un bon pari pour promouvoir la santé du cerveau à long terme".

  • La cerise

    Avec une teneur moyenne de 15% de glucides, la cerise est le plus sucré des fruits rouges, et aussi le plus énergétique. Elle fournit en moyenne 68 kcalories (284 kJoules) aux 100 g.

    A noter que les variétés "acides" (surtout utilisées dans l’industrie, et pour la préparation de cerises à l’eau-de-vie) sont moins sucrées, et donc moins caloriques (50 à 55 kcalories aux 100 g). Les glucides sont essentiellement constitués par du glucose et du fructose (en proportions à peu près égales); le saccharose n’apparaît qu’à l’état de traces, et on note la présence de petites quantités de sorbitol.

    Les protéines ne représentent qu’environ 1% de la composition du fruit, et les lipides (graisses) de constitution, moins de 0,5%, ce qui d’un point de vue nutritionnel n’a guère d’incidence.

    Les acides organiques, moyennement abondants (1% en moyenne) équilibrent la saveur du fruit. Il s’agit pour l’essentiel -85% des acides organiques- d’acide malique (comme dans la pomme) ; on a aussi identifié de l’acide lactique (9% des acides organiques) et de l’acide succinique, mais pratiquement pas d’acide citrique.

    Les tanins ne dépassent pas un taux de 0,1%, mais les variétés acides en renferment deux fois plus (ce qui a bien sûr une incidence sur la saveur).

    Les fibres sont présentes au taux (modéré pour un fruit) de 1,7%. Cellulose et hémicelluloses dominent, suivies par la pectine (0,3 à 0,5%, un peu moins dans les cerises acides).

    Les pigments anthocyaniques (composés mono et diglucosides, et rhamnosides) et des caroténoïdes donnent à la cerise sa couleur rouge caractéristique. Ils ont aussi des propriétés vitaminiques (voir chapitre "intérêt nutritionnel et diététique").

    L’arôme de la cerise est dû à des substances complexes; mélanges d’huiles essentielles (parmi lesquelles on a isolé du benzaldéhyde) et de substances volatiles comprenant notamment du géraniol.

    C’est dans l’eau de constitution du fruit (81% en moyenne) que se trouvent dissous minéraux et vitamines de la cerise.

    Il s’agit d’un fruit plutôt bien pourvu en minéraux (500 mg aux 100 g), et qui fait partie des végétaux riches en potassium (250 mg/100 g). La cerise renferme des quantités non négligeables de calcium (17 mg/100 g), de fer (0,4 mg) et de cuivre (0,1 mg). Son taux de magnésium est modéré, de même que sa teneur en soufre et en chlore. Elle apporte un très grand nombre d’oligo-éléments (zinc, manganèse, nickel, fluor, iode, cobalt, sélénium, etc.).

    L’éventail vitaminique de la cerise est très large.

    Le taux de vitamine C peut varier entre 4 et 21 mg aux 100 g, voire 30 mg ou plus pour certaines variétés, mais se situe le plus souvent aux alentours de 15 mg.

    La provitamine A (ou carotène) atteint 0,4 mg aux 100 g, dans les fruits bien colorés, ce qui est une teneur intéressante pour un fruit. Enfin, toutes les vitamines du groupe B sont présentes, à des taux généralement modérés.

    Les variétés à chair ferme sont parfois mal tolérées (125 g de cerises équivalent à 1 fruit moyen), on les mastiquera soigneusement en évitant de boire de grandes quantités de liquide en même temps.

    On peut aussi les déguster cuites: leurs fibres sont alors très attendries.

    Les pigments anthocyaniques des cerises font partie des colorants alimentaires autorisés et désignés parfois sous le code européen: E 163

    Les atouts santé de la cerise

    Juteuse et bien sucrée, la cerise fournit une quantité intéressante de glucides directement assimilables (glucose et fructose), rapidement utilisés par l’organisme.

    Des propriétés diurétiques et reminéralisantes

    La cerise est réputée pour être diurétique: c’est probablement la conséquence de sa richesse en eau et en potassium, et aussi de la présence du sorbitol, un sucre-alcool d’origine végétale. Du fait de sa richesse minérale, la cerise participe au bon équilibre du milieu interne. Son métabolisme libère des composés alcalins, qui s’opposent à l’action généralement trop acidifiante de l’alimentation actuelle.

    L’infusion de queues de cerises constituerait un puissant diurétique: 30 g de queues bouillies quelques minutes dans un litre d’eau, à prendre à raison de quelques tasses par jour. Mais attention aux excès, un abus peut être irritant et dangereux.

    Un apport vitaminique varié

    Avec une portion de 125 g de cerises, on couvre 20 à 30% de l'apport quotidien conseillé en vitamine C, vitamine dont l’action est renforcée par les pigments anthocyaniques du fruit (parfois appelés "vitamine P").

    Cette même portion de cerises permet d’assurer 25% de l’apport quotidien recommandé en provitamine A, ou carotène (vitamine indispensable au bon état de la peau, antioxydant cellulaire, et probablement facteur protecteur anticancer).

    Enfin, la cerise participe également à la couverture des besoins de l’organisme notamment en vitamine B9 ou acide folique = une portion de 125 g couvre près de 15% de l'apport quotidien conseillé.

    Des propriétés anti-inflammatoires

    Les cerises sont riches en antioxydants, plus précisément en anthocyanines et en cyanidine, qui auraient des effets anti-inflammatoires. (1)

    Sous forme de jus, les effets anti-inflammatoires de la cerise pourraient ainsi réduire les douleurs post-entraînement. (1’)

    Une source de mélatonine

    La cerise Montmorency, aussi appelée griotte, serait une source de mélatonine (l’hormone du sommeil). Dans une étude, des participants ayant consommé du jus de cerise matin et soir pendant 7 jours ont vu leurs niveaux de mélatonine augmenter et leur temps de sommeil s’allonger de 25 minutes en moyenne. (2)

    Des propriétés contre la goutte?

    Des études ont montré des effets intéressants contre la crise de goutte. Manger des cerises, ou boire du jus de cerise pourrait diminuer de 35% le risque de crise. Des chercheurs énoncent l’hypothèse que cet effet serait lié à ses anthocyanines. Mais des études supplémentaires devront être faites pour valider cette hypothèse. (3)

    Intéressante pour la santé buccodentaire?

    Une étude réalisée au Forsyth Dental Center (USA) montre que le jus de cerise peut neutraliser, dans près de 9 cas sur 10, l'activité enzymatique aboutissant à la formation de plaque dentaire (prélude à la carie). L'étude montre que le jus de cerise joue un puissant rôle anti-bactérien au niveau de la bouche.

    Références:

     (1) Antioxidant and antiinflammatory activities of anthocyanins and their aglycon, cyanidin, from tart cherries. Wang H, Nair MG, Strasburg GM, Chang YC, Booren AM, Gray JI, DeWitt DL. J Nat Prod. 1999 Feb;62(2):294-6.

     (1’)Efficacy of tart cherry juice in reducing muscle pain during running: a randomized controlled trial Kerry S Kuehl, Erica T Perrier, Diane L Elliot, and James C Chesnutt. Published online 2010 May 7. doi:  10.1186/1550-2783-7-17

     (2) Effect of tart cherry juice (Prunus cerasus) on melatonin levels and enhanced sleep quality. Glyn Howat, Phillip G. Bell, Jamie Tallent, Benita Middleton, Malachy P. McHugh, Jason Ellis. European Journal of Nutrition December 2012, Volume 51, Issue 8, pp 909–916 | Cite as

     (3) Cherry consumption and decreased risk of recurrent gout attacks. Yuqing Zhang, Tuhina Neogi, Clara Chen, Christine Chaisson, David J. Hunter, Hyon K. Choi. 28 September 2012 https://doi.org/10.1002/art.34677.

    Comment choisir les cerises?

    Vérifiez que les pédoncules (tiges) soient bien verts et attachés. De plus il faut que les fruits soient brillants et colorés.

    Faites attention aussi aux trous de ver, et aux meurtrissures.

    Conservation

    Il est préférable de les consommer dans la journée qui suit l’achat, même s'il est possible de les conserver quelques jours.

    A température ambiante, elles se gardent 3 à 4 jours et dans le bac du réfrigérateur pendant 5 jours à condition de les ranger dans une boîte hermétique. Et pour plus de saveur, les sortir minimum 20 minutes avant consommation.

    Comment préparer les cerises?

    Les cerises sont très simples à préparer:il suffit de les laver et de les manger (tout en faisant attention à ne pas avaler le noyau bien sûr). Une fois lavées, elles doivent être consommées dans la foulée, sous peine de les perdre.

    Pour dénoyauter les cerises, il faut enlever le pédoncule, faire une petite incision en forme de croix à la base du fruit (à l’opposé de la tige), puis à l’aide d’une baguette chinoise (ou un instrument qui y ressemble), expulser le noyau en réalisant une petite pression là où se trouvait la tige.

    Cuisine?

    Les cerises se consomment le plus souvent crues, mais il est possible de les incorporer dans des recettes, sucrées le plus souvent mais aussi salées.

    Pour réaliser une confiture, il faudra les cuire entre 10-15 minutes dans un confiturier ou une marmite.

    Pour un coulis, rien de plus simple: les cuire 8 à 10 minutes dans une casserole.

    Les cerises s’associent très bien aux entremets, mais aussi aux volailles, gibiers, au porc ou encore au veau.

    Il vaut mieux choisir, alors, des cerises acides.