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Nutrition news - Page 12

  • ATTENTION: trop de sucre

    41% des adultes mangent trop de sucre

    La bière

    C’est l’un des alcools dont il faut se méfier : un verre de 250 mL de bière à plus de 8 ° d’alcool apporte plus de 11 g de glucides !

    Les jus de fruits

    De nombreux jus de fruits sont très sucrés, notamment le nectar d’abricot (16 g de glucides pour une portion de 125 mL), le jus de pommes (13 g de glucides environ par portion) ou le jus de raisin (environ 18 g).

    Les soupes industrielles

    Vous pensiez que les soupes étaient un aliment sain à privilégier dans le cadre d’un régime?

    Pas toujours : une portion de 250 mL à 300 mL de soupe en brique apporte souvent plus de 11 g de glucides…

    Les lentilles cuisinées

    Bien que les légumineuses soient intéressantes pour leurs apports en protéines végétales, les lentilles cuisinées fournissent aussi leur lot de glucides: environ 24 g pour une portion de 150 g. Ce n’est guère mieux avec les haricots blancs ou rouges cuits qui apportent plus de 20 g de glucides.

    Le yaourt à la vanille

    Au rayon des yaourts, fuyez le yaourt à la vanille et préférez-lui un yaourt nature. Vous trouverez ainsi plus de 15 g de glucides dans un yaourt à la vanille, contre 5 à 9 g dans un yaourt nature.

    Les céréales du petit déjeuner

    Oui les céréales apportent des glucides, pas de grande surprise certes, mais certaines marques utilisent comme argument de vente que leur produit serait bon pour la ligne. Ne vous faites pas avoir.

    Les corn flakes, les flocons de céréales, les mueslis, apportent généralement plus de 15 g de glucides par portion, voire 25 g pour le riz soufflé.

    Les barres de céréales

    Ces produits sont souvent riches en sucres et ne peuvent en aucun cas représenter un en-cas sain en cas de fringale. Une barre de céréales fournit généralement au moins 11 g de glucides en une seule portion.

    Les barres protéinées

    Comme leur nom ne semble pas l’indiquer, les barres protéinées du commerce sont elles aussi riches en sucres! Lisez bien la composition et le tableau des valeurs nutritionnelles, car en croyant avaler des protéines vous allez surtout manger des glucides.

     

  • Nutri-score

    le Nutri-score évolue régulièrement pour améliorer ses performances et prendre en compte les évolutions les plus récentes en matière de nutrition, comme le montre sa dernière mise à jour.

    Un Nutri-score mis à jour pour être plus performant

    La récente mise à jour de l’algorithme du Nutri-score par un comité scientifique composé d’experts européens indépendants a permis de corriger certaines des « limites » identifiées depuis sa mise en place et d’améliorer encore sa cohérence avec les recommandations nutritionnelles actuelles de santé publique.

        Modifications pour les aliments solides:

        les produits riches en sel ou en sucre sont finalement classés moins favorablement;

        les céréales de petit déjeuner à teneur relativement élevée en sucre ne peuvent plus être classées A et passent en C;

        les produits laitiers sucrés sont moins favorablement classés;

        les pains complets sont principalement classés A alors que les pains raffinés se répartissent entre B et C (selon leur teneur en sel);

        L’huile d’olive passe en B ainsi que les huiles végétales à faible teneur en acides gras saturés (colza, noix, tournesol oléique). L’huile de tournesol passe en C. Les autres produits de la catégorie demeurent inchangés;

        Les noix et graines sans sel ni sucre ajoutés, sont classées en A ou B, alors que les versions salées et/ou sucrées sont en moyenne en C ou même D;

        Les plats composés (plats prêts-à-manger, pizzas, etc.) passent en moyenne des classes A/B aux classes B/C ou même D pour certaines catégories de produits notamment les pizzas;

        Les fromages à pâte dure à faible teneur en sel (type Emmental) sont maintenant classés C; les autres fromages restent D ou E en fonction de leur contenu en sel et en acides gras saturés;

        La viande rouge est moins bien classée et se retrouve globalement dans des classes de notes inférieures à celles de la volaille et du poisson.

        Modifications pour les boissons :

        Les laits de vache écrémés et partiellement écrémés sont en majorité classés B et le lait entier C;

        Les boissons lactées sucrées (laits aromatisés), ne peuvent plus être A ou B et se retrouvent principalement en D et E (certains à faible teneur en sucre en C);

        Les boissons fermentées à base de lait (incluant les yogourts à boire sucrés et aromatisés) ne peuvent plus être A et sont différenciées en fonction de la teneur en sucre entre C et E;

        Les cacaos et cafés en poudre sont inclus comme boissons pour le calcul de leur Nutri-score si leur déclaration nutritionnelle est indiquée comme consommée (c’est-à-dire après reconstitution avec du lait ou de l’eau) plutôt que comme vendue et se retrouvent moins bien classées;

        Les boissons à base de plantes (soja, amande, avoine, riz…) ne sont plus classées en A comme actuellement mais se distribuent entre B e E;

        Les boissons sucrées avec des quantités très limitées de sucre (<2 g/100mL) passent en B, tandis que celles avec des quantités élevées de sucre sont maintenues en D/E;

        Les boissons contenant des édulcorants sont pénalisées et se trouvent classées au moins en C (voire D ou E si elles contiennent des édulcorants et du sucre).

    Récemment, 320 scientifiques et professionnels de santé ont publié un rapport reprenant l’ensemble des arguments scientifiques robustes en faveur du Nutri-score. Ils y pointent également la forte demande sociétale justifiant le choix du Nutri-score au niveau européen.

    Un intense lobbying anti-Nutri-Score

     

    Dès la naissance du Nutri-score et sa proposition, en 2014, par les scientifiques, de puissants lobbys qui ont tenté de bloquer sa mise en place. A l’issue d’une bataille qui a duré près de 4 ans, ce logo a finalement été adopté en France et dans six autres pays européens, mais sur une base volontaire. La réglementation européenne empêche en effet les états-membres de rendre obligatoire un logo d’information nutritionnelle.

    Si aujourd’hui plus de 900 marques en France l’ont adopté (ce qui correspond à 60 % du marché alimentaire), il n’est que facultatif et certaines grandes firmes refusent toujours de l’afficher sur leurs produits.

    A l’origine des pressions anti-Nutri-Score, on retrouve plusieurs grandes entreprises alimentaires qui s’opposent depuis toujours à son implémentation (Ferrero, Lactalis, Coca-Cola, Mars, Mondelez, Kraft…) ainsi que certains secteurs agricoles, notamment ceux du fromage et des charcuteries et leur puissante représentation européenne (COPA-COGECA).

     

    Leurs actions de lobbying sont relayées au niveau des structures européennes par divers partis politiques et des politiciens, et surtout par le gouvernement italien (particulièrement depuis les dernières élections italiennes) instrumentalisant Nutri-score comme un complot de l’Europe contre les produits "made in Italy".

    Bien que ce lobbying s’appuie sur des arguments non scientifiques, il semble avoir été suffisamment efficace pour amener la Commission européenne à ne pas tenir ses engagements concernant le calendrier de l’évolution de la réglementation européenne concernant l’étiquetage nutritionnel des aliments.

    En outre, les déclarations de certains de ses représentants laissent entendre que la Commission pourrait finalement ne pas retenir le Nutri-score comme logo nutritionnel obligatoire pour l’Europe, considérant qu’il serait trop "polarisant".

    Il est pourtant clair que le Nutri-score dans sa version mise à jour est un moyen simple et efficace d’aider les consommateurs à tendre vers des choix alimentaires plus favorables sur le plan nutritionnel. Ce faisant, ils réduisent leur risque de développer bon nombre de maladies chroniques liées à la nutrition (obésité, maladies cardiovasculaires, diabète, certains cancers…), lesquelles constituent des problèmes de santé publique don le coût humain, social et économique majeur n’est plus à démontrer.

    Espérons donc que la Commission européenne prendra en considération les données issues de la science pour motiver une décision en faveur de la santé publique plutôt que de la défense d’intérêts économiques ou politiques.

    Commission européenne: maintenant tu sais pourquoi les Français votent NON

  • Quand je dis que l’eau du robinet est souvent contaminée

    Norovirus est l'un des cinq genres existants de la famille des Caliciviridae. On distingue à ce jour 7 génogroupes subdivisés en plusieurs génotypes, mais certaines souches restent encore non classées. Les Norovirus sont très résistants dans le milieu extérieur et ont une grande capacité de survie sur les surfaces.

    L'homme est le réservoir des Norovirus humains qui sont excrétés en grande quantité dans les selles des personnes infectées. Ces virus persistent dans le milieu extérieur et ils sont résistants à certains traitements d'épuration qu'ils soient physiques ou chimiques. Des pluies abondantes diminuent le temps de séjour des eaux usées dans les stations d'épuration, permettant une plus grande libération de particules virales dans les eaux traitées.

    La transmission à l'homme peut se faire en ayant un contact direct avec une personne malade, en touchant des surfaces ou des objets contaminés par des Norovirus et en portant ensuite ses doigts à la bouche, ou en consommant des aliments ou des liquides contaminés par des Norovirus (les aliments peuvent être contaminés à la source comme les huîtres ou lors de leur préparation par un personnel infecté).

    Clinique:

    Après contamination, l'incubation qui peut varier de 4 à 77 heures, est en moyenne de 24 à 48 heures. L'infection par le norovirus se caractérise par un tableau associant nausées, vomissements, diarrhée, fièvre modérée et douleurs abdominales, et le taux d'asymptomatiques a pu être estimé de l'ordre de 20%. En général, la maladie dure d'un à trois jours.

    La déshydratation est la complication la plus importante de l'infection. Elle survient surtout chez les très jeunes enfants, les personnes âgées et les personnes atteintes d'une maladie grave préexistante. Chez le sujet immunodéprimé, les norovirus peuvent être responsables d'infections chroniques parfois sévères avec une excrétion prolongée du virus dans les selles.

    Épidémiologie :

    Le Norovirus est le virus le plus fréquemment responsable de TIAC. La contamination des aliments se fait par le biais d'eau souillée ou lors de la manipulation des aliments par une personne porteuse du norovirus. Les norovirus seraient impliqués dans 10 à 26% des TIAC. Tous les types d'aliments peuent être en cause. Les TIAC sont dues à des norovirus de génotype II autre que GII.4, et dans 37% des cas, les TIAC sont des infections mixtes où le génotype GII.4 est incriminé. Les norovirus GI, sont généralement associés à des épidémies d'origine alimentaire, hydrique ou environnementale car supposés plus résistants aux facteurs environnementaux que les norovirus GII. Les norovirus GI sont ainsi souvent retrouvés dans les épidémies consécutives à la consommation de coquillages crus.

    Pour les voyageurs, la base de la prévention repose sur l'observation des règles d'hygiènes alimentaires, à savoir :

        se laver fréquemment les mains à l'eau et au savon, en particulier avant toute prise alimentaire ou après être allé aux toilettes ;

        éviter l'usage des serviettes collectives ;

        ne manger que des aliments cuits et encore chauds ;

        éviter de manger des aliments servis à la température ambiante ;

        éviter la consommation de poissons, coquillages, ou fruits de mer autrement que bien cuits ou frits ;

        peler soigneusement, à défaut cuire ou désinfecter les fruits et légumes ;

        évitez les produits laitiers et les jus de fruits non pasteurisés ;

        ne boire que de l'eau minérale en bouteille capsulée ou de l'eau traitée (par chloration, par Troclosène sodique ou par ébullition) ;

        les boissons gazeuses en bouteilles ou en boîtes commerciales scellées non ouvertes ainsi que les boissons faites à partir de l'eau bouillie servies très chaudes comme le café et le thé sont généralement sûres ;

        ne pas consommer de glaçons, de crèmes glacées ou sorbets en vente sauvage.

    Dans le cadre d'une croisière, les recommandations des CDC sont les suivantes :

        Si vous êtes malade, signalez-le.

            Avant le voyage, si vous êtes malade : demandez à votre compagnie de croisière s'il existe d'autres options de croisière et consultez un médecin pour savoir si vous pouvez naviguer en toute sécurité.

            Pendant le voyage, appelez le centre médical du navire et suivez les recommandations du personnel médical.

        Lavez-vous souvent les mains

            Pour éviter de vous exposer et d'exposer les autres à tout ce qui peut causer des maladies et propager des germes.

            Quand? Lavez-vous les mains souvent, mais surtout après être allé aux toilettes et avant de manger ou de fumer.

        Quittez les lieux si vous voyez quelqu'un tomber malade (vomissements ou diarrhée).

        Signalez-le au personnel de la croisière s'il n'est pas déjà au courant.

    Source : Food Safety News

  • Les caractéristiques des aliments rassasiants

        ils sont riches en protéines: quand vous mangez plus de protéines, vous avez tendance à réduire vos apports caloriques. Une alimentation riche en protéines agit sur les hormones qui influencent la faim et la satiété comme la ghréline;

        ils sont riches en fibres: les fibres alimentaires sont des molécules de polysaccharides qui ne peuvent pas être digérées par les enzymes digestives. Elles n’apportent aucune valeur nutritionnelle mais prolongent la sensation de satiété et accélèrent le transit intestinal ;

        ils ont du volume : riches en eau, ils prennent de la place dans l'estomac. Distendu, celui-ci envoie des messages vers le cerveau pour qu'il active les signaux de satiété. Ainsi, boire de l'eau augmente la satiété. La conséquence est que souvent ces aliments sont peu caloriques, car les macronutriments sont plus dilués.

    Quels sont les aliments qui rassasient sans faire grossir ?

    Les noix et amandes : un aliment rassasiant pour les fringales

    Vous avez un petit creux dans l'après-midi ? Les amandes, les noix, sont l'idéal pour calmer les petites faims ! Ces fruits secs apportent des fibres, de bonnes graisses et des protéines pour vous caler. Il est prouvé que les noix augmentent la sensation de satiété.

    Avec notamment la "palme d'or" pour les fibres: "les amandes non blanchies apportent une grande proportion de fibres (12,6 g/100 g soit 3,2 g par portion de 20 amandes), surtout insolubles (80%) qui possèdent un effet rassasiant et permettent de faciliter le transit intestinal. Attention toutefois à en limiter la consommation si vous avez les intestins sensibles et fragiles.

    Autre atout: manger une poignée d'amandes par jour réduirait le risque de maladies cardiovasculaires en améliorant la santé des vaisseaux.

    La soupe: un aliment rassasiant et pas cher

    Les soupes sont des aliments liquides qui vont remplir l'estomac grâce à la grande quantité d'eau qu'elles apportent. Une étude a montré que les aliments consommés en soupe rassasient plus que les mêmes aliments solides. Tout comme une salade en début de repas, la soupe consommée au début du dîner permet de caler un peu l'estomac et donc de manger moins par la suite.

    Si vous achetez votre soupe au supermarché, nous vous conseillons de choisir un produit qui contient plus de légumes que de pomme de terre et des matières grasses de bonne qualité, comme de l'huile d’olive extra vierge.

    L'œuf, un aliment coupe faim rassasiant pour le petit déjeuner

    L'œuf, riche en protéines, est plus rassasiant que le pain blanc, puisqu'il affiche un indice de satiété de 150. Une étude sur 50 personnes obèses ou en surpoids a montré que celles qui mangeaient un œuf au petit déjeuner réduisaient leurs apports caloriques au repas suivant, par rapport aux personnes qui prenaient des céréales au petit déjeuner. Les participants avaient moins faim après avoir mangé des œufs (voir figure ci-dessous). Par rapport aux céréales, l'œuf réduit la réponse glycémique post-prandiale.

    Privilégiez des œufs frais bio, provenant de poules élevées en plein air. Un label, Bleu-Blanc-Coeur, permet de s'assurer qu'elles ont été nourries avec de bonnes graines. Bleu-Blanc-Coeur "est une marque privée qui a signé une charte d’engagement nutritionnel avec l’État. Les garantie : l’alimentation des animaux est enrichie avec des graines de lin qui sont riches en oméga-3, des acides gras bénéfiques pour la santé cardiovasculaire. On les retrouve alors dans la viande, le lait, le jaune des œufs: ce qui est plutôt positif. Surtout pour les œufs.

    Le poisson, un aliment protéiné qui cale

    Parmi les aliments riches en protéines dont l'index de satiété a été évalué en 1995, le poisson (la julienne), avec un indice de 225, est celui qui remporte le score le plus élevé, devant le steak de bœuf. Les poissons apportent des acides gras oméga-3, qui pourraient favoriser la satiété comme le suggère une étude sur des personnes obèses ou en surpoids.

    Les fruits, des aliments rassasiants

    De faible densité énergétique, les fruits ont une forte teneur en eau et en fibres, ce qui pourrait expliquer leurs vertus rassasiantes. Dans l'étude de 1995, ils avaient des scores de satiété élevés: 202 pour les oranges et 197 pour les pommes (contre seulement 118 pour les bananes) ! Toutefois, il est conseillé de consommer ces fruits entiers plutôt que sous forme de jus de fruits.

    Légumes et légumineuses, des aliments peu caloriques qui apaisent la faim

    Les légumes sont très nutritifs car riches en vitamines, minéraux. Ils apportent des fibres solubles et insolubles, de l'eau, ce qui contribue à leur pouvoir rassasiant. Ils ont aussi un index glycémique bas.

    Une étude a montré qu'en mangeant une salade avant un plat de pâtes on réduit les apports caloriques de son repas: vous consommerez plus de calories si vous ne mangez que des pâtes, sans la salade avant. De même, manger un avocat en début de repas est une bonne stratégie pour limiter ses apports énergétiques. Une étude a montré que consommer un demi-avocat à midi augmente la sensation de satiété chez des personnes en surpoids.

    Ces caractéristiques se retrouvent aussi chez les légumineuses (haricots secs, lentilles, pois chiches...) qui sont une source importante de protéines végétales. Ainsi, les haricots cuisinés, les lentilles, ont tous les deux des indices de satiété supérieurs à celui du pain blanc (168 et 133 respectivement).

    En conclusion, en cas de petite faim dans la journée, il est conseillé de manger un fruit frais (pomme, orange...) ou une poignée de noix ou d'amandes. Ces aliments sont plus rassasiants et nutritifs que des gâteaux, chips ou barres chocolatées. Le soir, pensez à la soupe, aux tisanes, qui vont remplir votre estomac et déclencher naturellement la sensation de satiété.

     

  • Votre glace préférée trahit votre caractère

    Selon une étude financée par un fabricant de glaces, votre parfum favori révèle votre personnalité.

    Vous êtes plutôt vanille, fraise, chocolat ou citron ? En cette période estivale, voilà une question d'actualité ! Selon une étude financée par la firme Baskin-Robbins qui commercialise des crèmes glacées, le choix d'une glace pourrait en dire beaucoup sur votre personnalité...

    Alan Hirsch, un neurologue américain spécialiste du goût et de l’odorat, a mené cette étude au sein de l’organisation qu’il a créée, la Smell & Taste Treatment and Research Foundation. Pour cela, des adultes âgés de 18 à 65 ans ont rempli des tests de personnalité. Les résultats ont été corrélés avec leurs préférences en matière de glaces.

    Résultats : si votre parfum préféré est la vanille, vous êtes plus susceptible d’être impulsif, influençable et idéaliste. Les amateurs de chocolat sont dramatiques et séducteurs. Ceux qui préfèrent les glaces « Rainbow sherbet » combinant plusieurs sorbets colorés sont pessimistes. Attention, si votre compagnon mange une glace chocolat-menthe, il aime argumenter, mais s’il préfère la fraise il est plutôt tolérant, loyal et introverti. Le café plaît aux personnes consciencieuses et perfectionnistes et les pépites de chocolat aux personnalités généreuses et combattives.

    Certes, cette étude peut faire sourire, d’autant plus qu’elle vise aussi à valoriser une marque et ses parfums auprès des consommateurs. Mais l’idée selon laquelle la personnalité influence les choix alimentaires n’est pas nouvelle. La psychobiologie a ainsi pu relier certains traits de caractère à un comportement alimentaire.

    Source

    Baskin-Robbins. Baskin-Robbins reveals what your favourite ice cream flavor says about you. Communiqué de presse.

  • Histoires de riz - 1

    Comment doser son riz?

    Il existe une astuce toute simple qui permet de bien doser le riz et de préparer la bonne quantité de riz par personne : le verre ! La dose recommandée de riz par personne équivaut en effet à la moitié d’un verre classique. Pour éviter de choisir un verre trop grand, sachez qu’il s’agit ici d’un verre type verre de cantine (ou verre à moutarde), d’une contenance de 20 cl. Le dosage du riz en remplissant la moitié d’un verre classique est la technique la plus accessible pour se rapprocher des 60 g de riz, la dose de riz par personne recommandée.

    Le dosage dépend-il du type de riz ?

    Oui, en théorie. Tous les types de riz n’ont en effet pas le même comportement lors de la cuisson. Certains absorbent davantage l’eau de cuisson que d’autres types de riz, et doivent donc être sensiblement "sous-dosés". En pratique, la technique du verre à moitié rempli pour obtenir la bonne quantité de riz par personne est assez universelle. Elle vous permettra d’obtenir la dose de riz idéale par personne pour une grande majorité de recettes. Inutile par ailleurs de paniquer en cas de surdosage involontaire puisque le riz cuit peut être facilement conservé (voir plus bas).

    Quelle quantité de riz selon le plat?

    Avec le type ou la variété de riz, le type de plat est l’autre élément qui peut faire varier la bonne quantité de riz par personne. Tout est, ici, une question de logique. Lorsque le riz est préparé seul, sans ingrédients autres que le mets qu’il est destiné à accompagner (filet de poisson, émincé de dinde, etc.), il est préférable de respecter le bon dosage du riz. En revanche, lorsque le riz est associé à d’autres ingrédients (comme dans une paella, par exemple), il est souvent recommandé de réduire les portions de riz par personne.

    Comment cuire du riz selon la portion de riz ?

    Il existe deux grandes façons de faire cuire du riz : à la casserole, ou façon pilaf. Davantage que la cuisson du riz à la casserole, la cuisson du riz version pilaf nécessite de doser l’eau avec précision selon la quantité de riz par personne. Inutile pour autant d’être un chef étoilé pour réussir cette étape. D’une manière générale, il est recommandé de prévoir 1,5 volume d’eau pour un volume de riz. Il vous suffit alors de reprendre le même récipient (le verre à moutarde) pour doser l’eau, en adaptant les volumes.

    Comment conserver le reste du riz

    Malgré toutes les précautions prises, il n’est pas rare que l’intégralité du riz que vous avez préparé ne soit pas consommée (vos convives ont manqué d’appétit ou bien vous avez eu cette peur de ne pas en préparer assez). La bonne nouvelle, c’est que le riz déjà cuit peut être conservé.

    Il existe deux principales méthodes pour cela: la conservation du riz cuit au frigo, et la conservation du riz cuit au congélateur. Vous pouvez, aussi, prévoir la réalisation de quelques recettes avec un reste de riz pour éviter le gaspillage alimentaire.

    Mon conseil

    Ne vous laissez pas tromper par ce que représente la quantité de riz par personne une fois celui-ci dosé. À la cuisson, le riz triple de volume. Évitez donc le surdosage encouragé par l’impression qu’il y a "peu" de riz à faire cuire.

    Infos sur le site Taureau Ailé

  • Danger!

    Les Français se jettent sur les salades en sachet, pourtant pas très saines

    Elles ne seraient pas bonnes pour la santé : des traces de chlorates ont été décelées. Quant à l’environnement lui non plus n’est pas épargné puisque pour un kilogramme de salade, l’industrie utilise entre 20 et 30 litres d’eau.

    Selon les derniers chiffres du Syndicat des fabricants de produits végétaux frais prêts à l’emploi, l’engouement des Français pour les salades en sachet ne faiblit pas : 274 millions ont été vendues par la grande distribution en 2018.

    Si le vrac gagne du terrain en France, cet engouement ne concerne pas les salades : 274 millions de salades en sachet ont été vendues par la grande distribution en 2018, selon le Syndicat des fabricants de produits végétaux frais prêts à l’emploi, qui s’appuie sur des données du cabinet Nielsen(1). Un chiffre en hausse de 1,4 % par rapport à 2017.

     Au total, les Français ont ainsi dépensé plus de 466,6 millions d’euros (+2,3 % par rapport à 2017) en salades ensachées.

    Ce succès serait expliqué par le mode drive lui aussi plébiscité par les Français puisque les ventes ont augmenté de 12,7% entre 2017 et 2018. Parmi les préférences tricolores, on trouve la laitue, 16,9 % des parts de marché, juste devant la mâche (16,2 %). L’iceberg complète le podium (9,9 %).

    Et les gammes bio de salades en sachet profitent de cet engouement, avec des ventes qui ont doublé, représentant plus de 9,8 millions de sachets écoulés.

    Un côté pratique qui fait gagner du temps

     

    Selon une enquête réalisée en juin 2017, les Français expliquent leur choix en premier par l‘aspect pratique et prêt à l’usage (68 %) de ces salades en sachet, devant le gain de temps (64 %), le fait de pouvoir trouver leurs salades préférées tout au long de l’année (40 %) et, enfin, de bénéficier d’une association de plusieurs variétés dans un seul et même sachet (40 %)(2).

    Les salades en sachet séduisent donc les Français et on comprend facilement pourquoi : déjà coupées, lavées, rincées et essorées, elles font partie de ces aliments tout prêts qui représentent un gain de temps certain, en moyenne dix minutes selon le syndicat des fabricants. Mais est-ce que cela en vaut la peine si l’on met sa santé en danger ?

    DES TRACES DE CHLORATES

    En effet, en 2016, une étude de l’UFC-Que Choisir avait analysé 28 salades en sachet de différentes marques vendues dans la grande distribution(3). Elle ont toutes été testées en termes de qualité microbiologique, pesticides, nitrates, résidus de chlore et défauts divers. Le constat était alarmant : 24 salades sur 28 révélaient des traces de chlorates.

    Et pour cause, les salades, avant le rinçage, sont lavées à l’aide d’une solution chlorée de type eau de javel, lors du processus de fabrication, afin d’éliminer tout risque de prolifération de bactéries. Certains experts conseillent donc de les rincer une nouvelle fois après ouverture du sachet.

    À noter aussi que les salades en sachet peuvent contenir de la salmonelle.

    Références :

        Source Nielsen, achats en hypers, supermarchés, magasins de proximité et drive, du 1er janvier 2018 au 30 décembre 2018

        https://les-salades.fr/faits-et-chiffres

        Source: