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Nutrition news - Page 12

  • Le sucre, un facteur de risque de cancer?

    Consommer trop de sucre est mauvais pour la santé, c’est un fait désormais bien documenté. L’excès de sucre, et notamment de boissons sucrées, augmente le risque de carie dentaire, de surpoids et d’obésité. L’abus de sucre serait aussi associé à une augmentation du risque de diabète de type 2 et de maladies cardiovasculaires.

    Mais qu’en est-il des liens entre consommation de sucre et cancer? Si cette relation est moins claire, de nombreux travaux de recherche sont en cours pour l’explorer, et leurs premiers résultats donnent à réfléchir. Que sait-on pour l’instant? Que reste-t-il à découvrir? Quels sucres sont concernés? Les édulcorants artificiels pourraient-ils constituer une alternative?

    Glucides complexes ou sucres simples?

    Les protéines, les lipides (les « graisses ») et les glucides (« les sucres ») constituent la majeure partie de nos apports énergétiques. Avec l’eau, ces trois familles d’éléments nutritifs représentent 98 % du poids des aliments que nous consommons, d’où leur appellation de « macronutriments ».

    Le terme glucides recouvre non seulement les glucides complexes, apportés notamment sous forme d’amidon par les féculents tels que les pommes de terre, le riz ou les pâtes, mais aussi les sucres simples, plus couramment désignés sous le vocable de « sucres ». Ces sucres simples sont naturellement présents dans certains aliments, comme les fruits, principalement sous forme de fructose et les produits laitiers, sous forme de lactose et galactose. Ils peuvent aussi être ajoutés par le consommateur, le cuisinier ou l’industriel, sous forme de saccharose.

    Pour déterminer l’impact d’un aliment sur le taux de sucre dans le sang, appelé glycémie, deux spécialistes en sciences nutritionnelles, David Jenkins et Tom Wolever, ont développé dans les années 1980 l’index glycémique. Il traduit la capacité d’un aliment à faire évoluer la glycémie dans les deux heures qui suivent son ingestion.

    À partir de son index glycémique, on peut calculer la charge glycémique d’un aliment. Ce concept, élaboré à la fin des années 1990, correspond à l’impact qu’il aura sur le taux de sucre dans le sang, en fonction de la portion ingérée. Depuis, plusieurs études se sont intéressées au lien entre l’apport en sucres ou la charge glycémique et le risque de cancer.

    Sucre, prise de poids, insuline et cancer

    Certaines hypothèses soutiennent que le rôle des sucres simples dans l’apparition de certains cancers passerait par la prise de poids. En effet, des études ont permis d’établir des niveaux de preuve élevés entre la consommation de boissons sucrées, sources importantes de sucres simples et l’augmentation du risque de surpoids et d’obésité, le surpoids et l’obésité étant eux-mêmes des facteurs de risque connus pour différents cancers : cancers de l’œsophage, du pancréas, du foie, du sein après la ménopause, de l’endomètre, du rein et du cancer colorectal.

    D’autres mécanismes pourraient toutefois également intervenir, même en l’absence de prise de poids. En effet, avoir une alimentation riche en sucres simples induit une production d’insuline importante, l’hormone régulatrice de la glycémie. Or l’insuline est un agent qui est dit « mitogène », c’est-à-dire qu’il peut favoriser la prolifération des cellules tumorales.

    En 2018, le dernier rapport conjoint du World Cancer Research Fund et de l’American Institute for Cancer Research indiquait qu’une charge glycémique élevée de l’alimentation serait un facteur de risque probable pour le cancer de l’endomètre, la muqueuse qui tapisse l’intérieur de l’utérus à l’endroit où se déroule la grossesse.

    Enfin, des études réalisées au sein de la cohorte NutriNet-Santé, sur + de 100,000 personnes, ont suggéré des associations entre la consommation de sucre simple, celle de boissons sucrées et produits sucrés ainsi que la charge glycémique et un risque accru de cancers, notamment de cancers du sein. Et ce, indépendamment de la prise de poids.

    D’autres études sont néanmoins nécessaires pour approfondir ces résultats. Il est notamment nécessaire de déterminer les différences entre les types ou les sources de sucres et le risque de cancer. On peut en effet se demander si les sucres des fruits, des boissons sucrées, des produits laitiers ont tous le même effet sur la santé.

    Limiter les apports en sucres simples

    Étant donné ces potentiels effets délétères sur la santé, les organismes de santé publique recommandent de limiter ses apports en sucres simples. En France, l’Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) préconise d’en consommer moins de 100 grammes par jour (hors lactose et galactose, qui sont présents dans le lait et les produits laitiers).

    Il est également recommandé de limiter sa consommation de boissons sucrées, incluant les sodas et les jus de fruits, qui sont aussi riches en sucres que les sodas en moyenne, à une par jour au maximum.

    On pourrait penser qu’une alternative serait de remplacer le sucre par des édulcorants artificiels. Mais cela pourrait ne pas être une solution idéale, car plusieurs études expérimentales et épidémiologiques suggèrent en effet de potentiels effets adverses de ces additifs alimentaires sur la santé.

    Les édulcorants artificiels, une fausse bonne solution?

    Les édulcorants artificiels sont des produits sucrants qui ne sont pas des glucides. Ils permettent de réduire la teneur en sucres ajoutés dans les aliments et boissons – ainsi que les calories qui y sont associées – tout en maintenant une saveur sucrée. L’aspartame (E951) ou l’acésulfame potassium (E950) comptent probablement parmi les plus connus de ces additifs alimentaires, qui sont aujourd’hui consommés chaque jour par des millions de consommateurs.

    Présents dans des milliers de produits fabriqués par les industries agro-alimentaires, les édulcorants artificiels peuvent également être ajoutés ultérieurement dans les aliments, sous forme de « sucrettes » ou de poudres, par exemple.

    Or, depuis quelques années, des données semblent indiquer que la consommation de ces produits pourrait ne pas être anodine. Ainsi, des études récentes menées dans le cadre de l’étude NutriNet-Santé (une étude de santé publique lancée en 2009 dans l’objectif de faire progresser les connaissances entre alimentation et santé) montrent une association entre la consommation d’édulcorants et un risque accru de cancers.

    Il s’agit, au global, du cancer du sein, et de cancers « liés à l’obésité », autrement dit pour lesquels l’obésité est un des facteurs de risque : cancer du pancréas, du foie, du côlon-rectum, du sein après la ménopause, de l’endomètre, du rein, de l’œsophage, de la bouche, du larynx, du pharynx, de l’estomac, de la vésicule biliaire, des ovaires et de la prostate. Un risque accru de maladies cardiovasculaires a également été mis en évidence.

    Au-delà de ces liens, il faut souligner que les autorités de santé ne recommandent pas les édulcorants, qui maintiennent l’appétence pour le goût sucré, comme une alternative sûre au sucre… Elles préconisent plutôt l’inverse, à savoir de tendre globalement vers une diminution du goût sucré dans notre alimentation. Du sucré, oui, mais avec modération, en somme…

    auteurs

    Mathilde Touvier - Directrice de l'Equipe de Recherche en Epidémiologie Nutritionnelle, U1153 Inserm,Inra,Cnam, Université Sorbonne Paris Nord, Inserm

    Charlotte Debras

    de The Conversation

  • SEP

    Selon une étude menée par l'Université de la Colombie-Britannique, les régimes riches en gomme de guar, un additif alimentaire, retarderaient l'apparition des symptômes de la sclérose en plaques et limiteraient l'inflammation.

    L'augmentation rapide des maladies auto-immunes et inflammatoires dans les pays industrialisés au cours des dernières décennies montrent que l'alimentation joue un rôle dans leur incidence", a déclaré la Dre Lisa Osborne, professeure adjointe à l'Université de Colombie britannique (Canada). "Sachant que les fibres alimentaires sont de puissants modulateurs des réponses immunitaires et peuvent contrôler l'inflammation dans de multiples maladies, nous avons exposé des groupes de souris à une variété de régimes alimentaires riches en fibres diverses" explique-t-elle. Les résultats indiquent qu'une des fibres alimentaires, également utilisée comme additif alimentaire, pourrait calmer l'inflammation en cas de sclérose en plaques. Du moins chez les souris.

    3 idées reçues (à oublier) sur la sclérose en plaques

    La sclérose en plaques (SEP) est une maladie auto-immune du système nerveux central qui entraîne une démyélinisation neuronale et une neurodégénérescence. Chez les personnes touchées, les symptômes de la SEP sont vastes et variés (troubles moteurs, de l'équilibre, problèmes de concentration, de vue...) et apparaissent souvent sous forme de poussées, avec des périodes de rémission. "Les régimes alimentaires qui comprennent un apport accru en fibres alimentaires sont courants chez les personnes atteintes de sclérose en plaques" ajoute la Dre Osborne qui a cherché à savoir si un régime enrichi en fibres fermentescibles solubles pouvait contribuer à réduire l'inflammation et à atténuer l'auto-immunité des malades.

    Un additif alimentaire utilisé comme épaississant

    Pour cette étude, qui vient d'être publiée dans la revue Cell reports, les chercheurs canadiens ont donc exposé des souris à différents régimes : un régime témoin avec 5 % de fibres de cellulose, un régime totalement dépourvu de fibres alimentaires et des régimes enrichis avec 30% de fibres (inuline, pectine, amidon résistant ou gomme de guar). Les conclusions montrent que la gomme de guar, est la seule capable de réduire l'inflammation et de limiter le nombre de poussées de SEP. Souvent utilisée comme épaississant dans les préparations alimentaires (c'est elle qui se cache derrière l'appellation E 412) , la gomme de guar provient d'une sorte de haricot dont les graines sont broyées.

    "Les données de l'étude démontrent une spécificité dans l'utilisation des fibres fermentescibles, avec des effets immunomodulateurs qui pourraient être exploités pour cibler les troubles inflammatoires" conclut le médecin.

  • Plein de caféine?

    Ce n’est pas parce que votre café est amer qu’il est "plus fort"

    Le café – un grain aux multiples possibilités…. Le mode d’infusion constitue un choix important: espresso, filtre, piston, percolateur, préparation instantanée, etc. Chaque technique nécessite un équipement, une durée, une température, une pression et une mouture de café, ainsi que des besoins en eau qui lui sont propres.

    Notre préférence quant à la méthode d’infusion peut provenir de notre culture, de notre société ou de considérations plus pratiques.

    Mais dans quelle mesure ces facteurs influencent-ils réellement le contenu de votre tasse?

    Quelle infusion est la plus forte?

    Ça dépend. Si nous nous intéressons à la concentration de caféine, sur une base de milligramme par millilitre (mg/ml), la méthode espresso produit généralement la concentration la plus élevée, pouvant atteindre 4,2 mg/ml. C’est approximativement trois fois plus que d’autres techniques, comme celle de la cafetière italienne (un type de percolateur à ébullition) et l’infusion à froid, avec à peu près 1,25 mg/ml. La cafetière à filtre et la cafetière à piston (y compris le procédé AeroPress) fournissent environ la moitié de cette concentration.

    Plusieurs raisons expliquent l’extraction maximale de caféine par la méthode espresso. En utilisant une mouture la plus fine, il y a plus de contact entre le café et l’eau. L’espresso fait également appel à la pression, expulsant davantage de composés dans l’eau. L’infusion plus prolongée de certains autres procédés n’a pas d’incidence sur la caféine. En effet, cette substance est soluble dans l’eau et facile à extraire; elle est donc libérée au début de l’infusion.

    Mais ces comparaisons sont effectuées sur la base de conditions d’extraction typiques, et non de situations de consommation normales.

    Ainsi, alors que l’espresso vous procure le produit le plus concentré, celui-ci est livré dans un plus petit volume (seulement de 18 à 30 ml), par rapport à des quantités beaucoup plus importantes pour la plupart des autres méthodes. Ces volumes varient bien sûr en fonction du fabricant, mais une récente étude de chercheurs italiens a défini un volume final typique de 120 ml pour les cafés à filtre, les cafés au percolateur et les cafés infusés à froid.

    D’après ces calculs, l’infusion à froid représente en fait la plus grande dose de caféine par portion, avec près de 150 mg, ce qui est encore plus élevé que les 42 à 122 mg que l’on trouve dans l’espresso. Bien que cette technique nécessite de l’eau froide et une mouture plus grosse, elle est préparée avec un rapport café/eau élevé, ce qui requiert des grains supplémentaires. Bien sûr, les "portions standard" sont un concept et non une réalité – vous pouvez multiplier les portions et surdimensionner n’importe quelle boisson à base de café!

    Avec l’augmentation du prix du café, l’efficacité de l’extraction, c’est-à-dire la quantité de caféine obtenue pour chaque gramme de café, peut également susciter votre attention.

    Il est intéressant de noter que la plupart des techniques sont en fait assez comparables sur ce point. Bien que les méthodes d’espresso varient, elles donnent une moyenne de 10,5 milligrammes par gramme (mg/g), contre 9,7 à 10,2 mg/g pour la plupart des autres procédés. L’unique exception est la cafetière à piston, avec seulement 6,9 mg/g de caféine.

    La cafetière à piston, ou "French press", comme on dit en anglais, a en fait été inventée en Italie, malgré sa connotation actuelle. Rachel Brenner/Unsplash

    La force, c’est plus que de la caféine

    La teneur en caféine n’explique qu’une petite partie de la force du café. Des milliers de composés sont extraits, contribuant à l’arôme, à la saveur et à la fonction. Chacun d’entre eux présente son propre schéma d’extraction, et ils peuvent interagir pour inhiber ou renforcer les effets.

    Les huiles responsables de la créma – la riche " mousse " brune qui recouvre l’infusion – sont également extraites plus facilement avec des températures et des pressions élevées, ainsi que des moutures fines (un autre argument potentiel en faveur de l’espresso et de la cafetière italienne). Ces méthodes génèrent aussi des taux plus élevés de solides dissous, ce qui se traduit par une consistance moins aqueuse; mais, là encore, tout dépend de la façon dont le produit final est servi et dilué.

    Pour compliquer encore les choses, les récepteurs qui détectent la caféine et les autres composés amers sont très variables d’un individu à l’autre en raison de la génétique et de la répétition de nos habituelles expositions. Cela signifie que l’amertume et la force d’un même échantillon de café peuvent être perçues différemment selon les personnes.

    Il existe également des variations dans notre sensibilité aux effets stimulants de la caféine. Ainsi, ce que nous recherchons dans un café, et ce que nous en retirons, dépend de notre propre biologie unique.

    Existe-t-il une infusion plus bénéfique pour la santé?

    Selon les tendances ou les jours, le café peut être présenté comme un choix sain ou malsain. Cela s’explique en partie par notre biais d’optimisme (bien sûr, nous voulons que le café soit bon pour nous !), mais peut également être dû à la difficulté d’analyser des produits comme le café, où il n’est pas évident de saisir la complexité des méthodes d’infusion et d’autres variables.

    Certaines études ont suggéré que les effets du café sur la santé sont propres au type d’infusion. Par exemple, le café filtre a été lié à des résultats cardiovasculaires plus positifs chez les personnes âgées.

    Cette relation pourrait être une coïncidence, compte tenu d’autres habitudes concomitantes, mais il semble que le café filtre soit plus sain parce que davantage de diterpènes (un produit chimique présent dans le café qui pourrait être associé à l’augmentation du taux de mauvais cholestérol) restent dans le marc et le filtre, ce qui signifie qu’une moindre quantité se retrouve dans la tasse.

    Chaque méthode d’infusion possède ses propres caractéristiques et apports. Toutes présentent ainsi un profil unique de saveur, de texture, d’apparence et de composés bioactifs. Bien que la complexité soit réelle et intéressante, en définitive, le mode d’infusion est une décision personnelle.

    Différentes informations et des circonstances entraîneront différents choix chez différentes personnes et à des jours différents.

    Emma Beckett, Senior Lecturer (Food Science and Human Nutrition), School of Environmental and Life Sciences, University of Newcastle

    The Conversation

    Pour faire une infusion à froid: il vous faut un café moulu gros.

    Mettez la quantité souhaitée de café dans votre contenant puis arrosez de bonne eau (pas celle du robinet qui est pleine de chlore) et laissez infuser environ10mn. Inutile de couvrir puisque l'eau est froide.

    Passez finement votre café et buvez-le. On s'habitue facilement à le consommer froid, même en hiver. Pour un café plus fort, il suffit d'ajouter une cuillère à soupe supplémentaire. Le mieux est de le boire sans sucre et sans lait, bien sûr.

  • Les atouts santé de la figue

    SVP achetez des figues françaises!

    Une bonne qualité nutritionnelle

    Fruit méditerranéen par excellence, la figue peut jouer un rôle équilibrant dans l'alimentation, grâce en particulier à sa densité élevée en minéraux. Elle assure également un complément non négligeable en vitamines du groupe B (souvent déficitaires dans l'alimentation), ainsi qu'en substances anthocya­niques ayant des propriétés "vitamine P" (précieuses pour la santé des petits vaisseaux sanguins).

    Son apport énergétique se révèle finalement raisonnable, puisqu'une figue (pesant environ 45 g en moyenne) représente moins de 25 kcalories... Indulgente pour la ligne, elle peut constituer un dessert gourmand et raffiné, parfaitement adapté à une alimentation - minceur. De quoi inciter, en saison, à placer des figues aussi souvent que possible dans la corbeille à fruits !

    Des fibres abondantes

    Ses fibres se montrent très efficaces pour stimuler les intestins. De ce fait, la figue est particulièrement indiquée en cas de tendance à la constipation. Pour une meilleure digestibilité, il est conseillée de la choisir bien mûre : elle est alors moelleuse et tendre. Cependant, les personnes souffrant de diverticulose colique doivent impérativement écarter la figue de leurs menus : ses petits "grains" risqueraient de s'accumuler dans les diverticules de l'intestin, et de provoquer des troubles.

    Pour consommer la figue, il est préférable de la peler au voisinage de la queue. En effet, dans cette zone du fruit, la peau est assez épaisse. Et surtout, il peut s'y trouver des traces du "latex" présent dans les feuilles et les rameaux de la plante. Ce suc d'apparence laiteuse renferme des enzymes (des lipases, et surtout des protéases, capables notamment de faire cailler les protéines du lait). Son contact avec les lèvres ou la muqueuse de la bouche pourrait provoquer des irritations.puis la plus haute antiquité, on connaissait les vertus laxatives de la figue : elle était conseillée pour "libérer le ventre". On en faisait aussi des cataplasmes, notamment pour soigner les ulcères des membres. Enfin, on utilisait son suc (ou "latex") pour la préparation des caillés destinés à confectionner le fromage, ainsi que pour attendrir les viandes.

     

    Certaines personnes utilisent ce lastex pour faire partir des verrues

     

     

  • L’intérêt de l'huile d’avocat

    Assez similaire à l’huile d’olive dans sa composition, l’huile d’avocat peut être utilisée pour l’assaisonnement et la cuisson. Elle présente des atouts pour la santé cardiovasculaire, pour les yeux et même, sous forme d'extrait, pour les articulations. 

    L’avocat est un fruit qui est bon pour la santé. Riche en acides gras essentiels, en vitamines (notamment vitamine E) et en minéraux (potassium et magnésium), il contribue à une bonne santé cardiovasculaire.

    Peut-être moins connue, l’huile d’avocat est obtenue en pressant la pulpe charnue entourant le noyau d’avocat. L’huile d’avocat contient environ 70 % d’acide oléique (un acide gras monoinsaturé), 13% d’acides gras polyinsaturés (essentiellement de l’acide linoléique) et 12% de graisses saturées. Elle contient également de la vitamine E et des caroténoïdes qui lui confèrent des propriétés antioxydantes. Voici comment elle peut contribuer à rester en bonne santé.

    Pour la santé cardiovasculaire

    Grâce à sa teneur élevée en acides gras monoinsaturés et notamment en acide oléique, l’huile d’avocat peut contribuer à réduire le risque cardiovasculaire. En effet, l’acide oléique qui est également présent en grande quantité dans l’huile d’olive a fait l’objet d’études évaluant, par exemple, son effet bénéfique sur la pression artérielle.

    Chez des rats hypertendus, l’administration quotidienne d’huile d’avocat permet de réduire significativement la pression artérielle. Une autre étude menée également sur des rats (nourris avec du sucre en vue de modifier leur profil métabolique) indique qu’une supplémentation en huile d’avocat aide à limiter le processus inflammatoire associé au risque cardiovasculaire induit par le sucre, et d’améliorer le profil lipidique.

    Une autre étude menée cette fois chez 13 adultes en bonne santé montre qu’en remplaçant le beurre de leur alimentation par de l’huile d’avocat, ils obtiennent en seulement 6 jours une amélioration de leur profil métabolique (glycémie, insulinémie, triglycérides, cholestérol) ainsi qu’une diminution des marqueurs inflammatoires.  

    Pour les articulations

    Plusieurs études, et notamment des essais contrôlés randomisés, indiquent que des extraits d’huiles d’avocat et de soja (insaponifiables avocat-soja) contribuent à réduire la douleur et la raideur associées à l’arthrose et ainsi améliorer la fonction articulaire. Ces extraits permettent également de diminuer le recours aux médicaments anti-douleur. En France, on trouve les insaponifiables avocat-soja dans un médicament destiné au traitement de l’arthrose de la hanche et du genou.

    Pour les yeux

    L’huile d’avocat constitue une bonne source de lutéine, un antioxydant de la famille des caroténoïdes, qui présente un intérêt dans la prévention de maladies telles que la DMLA et la cataracte. La lutéine permettrait également de supprimer l’inflammation chez des personnes souffrant de maladie coronarienne.

    Selon les résultats d’une étude, ajouter de l’huile d’avocat à un plat permet également d’améliorer l’absorption des caroténoïdes (α-carotène, β-carotène, lutéine) présents. Ainsi, ajouter 24 g d’huile d’avocat à une salade contenant des carottes, de la laitue et des épinards permet d’augmenter entre 5 et 15 fois l’absorption des caroténoïdes présents dans ces aliments.

    Contre le stress oxydant

    La teneur en antioxydants de l’huile d’avocat (vitamine E, caroténoïdes) lui permet de lutter contre les dégâts dus aux espèces réactives de l’oxygène. Le stress oxydant est impliqué dans la genèse de nombreuses maladies dont le diabète de type 2 et les maladies cardiovasculaires. Une étude menée sur des rats diabétiques montrent qu’une supplémentation en huile d’avocat permet d’améliorer la fonction mitochondriale (altérée en cas de diabète ce qui augmente la production d’espèces réactives de l’oxygène) et ainsi de lutter contre le stress oxydant cérébral.

    Pour la peau

     

    L’huile d’avocat peut également être utilisée sur la peau grâce à ses propriétés antioxydantes et protectrices. Associée à la vitamine B12 dans une crème, elle aurait des effets bénéfiques pour soulager le psoriasis selon les résultats d’un petit essai clinique qui a duré 12 semaines.  Utilisée localement, l’huile d’avocat favorise la cicatrisation des plaies et exerce des effets anti-inflammatoires au niveau de la peau.

    Mieux vaut choisir une huile d’avocat vierge, obtenue par pression à froid. L’huile d’avocat peut être utilisée en assaisonnement dans les salades mais également pour la cuisson. Elle est stable à haute température, jusqu’à environ 250°C. Sa stabilité à la chaleur est supérieure à celle de l’huile d’olive. N’oubliez pas que l’important est de varier les huiles pour profiter au mieux de leurs bienfaits.

    J'en achète que j'en trouve et son goût n'est pas vraiment celui de l'avocat, donc, si vous n'aimez pas consommer un avocat, vous pouvez en acheter.

    En ce qui concerne les avocats, je n'achète QUE les avocats du Pérou ou au pire, des avocats d'Israël, qui sont ceux qui mûrissent sans noircir dans la majorité des cas.

     

    Références

        Terés S, Barceló-Coblijn G, Benet M, Alvarez R, Bressani R, Halver JE, Escribá PV. Oleic acid content is responsible for the reduction in blood pressure induced by olive oil. Proc Natl Acad Sci U S A. 2008 Sep 16;105(37):13811-6.

             Carvajal-Zarrabal O, Nolasco-Hipolito C, Aguilar-Uscanga MG, Melo-Santiesteban G, Hayward-Jones PM, Barradas-Dermitz DM. Avocado oil supplementation modifies cardiovascular risk profile markers in a rat model of sucrose-induced metabolic changes. Dis Markers. 2014;2014:386425.

        Christiansen BA, Bhatti S, Goudarzi R, Emami S. Management of Osteoarthritis with Avocado/Soybean Unsaponifiables. Cartilage. 2015 Jan;6(1):30-44.

        Blotman F, Maheu E, Wulwik A, Caspard H, Lopez A. Efficacy and safety of avocado/soybean unsaponifiables in the treatment of symptomatic osteoarthritis of the knee and hip. A prospective, multicenter, three-month, randomized, double-blind, placebo-controlled trial. Rev Rhum Engl Ed. 1997 Dec;64(12):825-34.

        Christensen R, Bartels EM, Astrup A, Bliddal H. Symptomatic efficacy of avocado-soybean unsaponifiables (ASU) in osteoarthritis (OA) patients: a meta-analysis of randomized controlled trials. Osteoarthritis Cartilage. 2008 Apr;16(4):399-408.

        Unlu NZ, Bohn T, Clinton SK, Schwartz SJ. Carotenoid absorption from salad and salsa by humans is enhanced by the addition of avocado or avocado oil. J Nutr. 2005 Mar;135(3):431-6.

        Stücker M, Memmel U, Hoffmann M, Hartung J, Altmeyer P. Vitamin B(12) cream containing avocado oil in the therapy of plaque psoriasis. Dermatology. 2001;203(2):141-7.

        Furlan C.P.B., Valle S.C., Östman E., Maróstica M.R., Tovar J. Inclusion of Hass avocado-oil improves postprandial metabolic responses to a hypercaloric-hyperlipidic meal in overweight subjects. J. Funct. Foods. 2017;38:349–354.

        Márquez-Ramírez CA, Hernández de la Paz JL, Ortiz-Avila O, Raya-Farias A, González-Hernández JC, Rodríguez-Orozco AR, Salgado-Garciglia R, Saavedra-Molina A, Godínez-Hernández D, Cortés-Rojo C. Comparative effects of avocado oil and losartan on blood pressure, renal vascular function, and mitochondrial oxidative stress in hypertensive rats. Nutrition. 2018 Oct;54:60-67.

        Ortiz-Avila O, Esquivel-Martínez M, Olmos-Orizaba BE, Saavedra-Molina A, Rodriguez-Orozco AR, Cortés-Rojo C. Avocado Oil Improves Mitochondrial Function and Decreases Oxidative Stress in Brain of Diabetic Rats. J Diabetes Res. 2015;2015:485759

  • Riches en protéines, les œufs aident à maigrir.

    Incroyable non?

    Mangez des œufs sans réserve

    Les œufs sont " fabulœufs " pour l’alimentation, ce qui les qualifie à juste titre au rang de super-aliment. Faible en calories, un seul œuf contient plus de 6 g de protéines de haute qualité et 12 différentes sortes de vitamines et minéraux dont le sélénium antioxydant, les vitamines B2 et B12 ainsi que les caroténoïdes (lutéine et zéaxanthine) qui contribuent à abaisser le risque de dégénérescence maculaire.

    Le lien entre la consommation d’œufs et les pathologies cardiaques ne semble pas justifié. Et à moins d’un avis contraire du médecin, il n’y a aucune restriction en ce qui touche aux œufs, car les spécialistes s’accordent aujourd’hui pour admettre que l’impact que l’on attribuait aux œufs sur le taux de cholestérol a été grandement exagéré.

    Impossible de vous lasser des œufs avec les nombreuses recettes qui existent pour les cuisiner!

     

    Tartine d'œufs brouillés

    Pour 4 personnes

    4 tranches de pain de campagne, 8 œufs entiers

    Sel et poivre; 40 g de beurre

    1 C A S de crème épaisse; 2 poignées de pousses d’épinard

    Fairtes giller les tranches de pain de campagne.

    Battre les œufs en omelette, salez et poivrez

    Faire fondre 40 g de beurre dans une sauteuse puis ajoutez les œufs. Remuez sans cesse avec une spatule.

    Lorsque les œufs ont une consistance crémeuse, arrêtez la cuisson en ajoutant la crème et une poignée d’épinards.

    Déposez sur chaque tranche de pain les œufs brouillés aux épinards, et dégustez aussitôt

  • Vinaigrette et balsamique maison

    L'huile d'olive, un aliment santé pour maigrir.

    Achetez l’huile d’olive dans des bouteilles de verre foncé et intégrez la dans votre alimentation

    Cette délicieuse huile est particulièrement riche en acides gras mono-insaturés (AGMI). Il s’agit des composants essentiels de l’acide oléique dont le rôle consiste à réduire le taux de "mauvais" cholestérol LDL et à combattre l’inflammation.

    BIS REPETITA: pour savoir quel est le mauvais acide gras sachez dire que le mauvais est le laid ou L(aid)DL

    L’acide oléique peut également contribuer à diminuer l’hypertension. Les bouteilles en verre foncé évitent que la lumière et la chaleur ne rendent l’huile d’olive rance. Et choisissez de "l’extra-vierge": elle est la plus savoureuse et détient la plus importante concentration de phytonutriments.

    Élément phare de la cuisine méditérranéenne, l’huile d’olive engendre un sentiment de satisfaction et de satiété, mais doit être consommée en quantités limitées. Troquez les vinaigrettes riches du commerce par une vinaigrette maison à base d’huile d’olive, de moutarde de Dijon et de vinaigre balsamique.

    Ne vous laissez pas berlurer concernant le vinaigre balsamique du commerce; le vrai de vrai est tellement cher que vous n'en achèterez que si vous avez gagné une grosse somme au loto; vous pouvez faire un vinaigre balsamique maison en faisant un caramel pas trop foncé que vous diluerez avec du bon vinaigre rouge (quantité à observer par vous-même).