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Nutrition news - Page 10

  • ATTENTION: trop de sucre

    41% des adultes mangent trop de sucre

    La bière

    C’est l’un des alcools dont il faut se méfier : un verre de 250 mL de bière à plus de 8 ° d’alcool apporte plus de 11 g de glucides !

    Les jus de fruits

    De nombreux jus de fruits sont très sucrés, notamment le nectar d’abricot (16 g de glucides pour une portion de 125 mL), le jus de pommes (13 g de glucides environ par portion) ou le jus de raisin (environ 18 g).

    Les soupes industrielles

    Vous pensiez que les soupes étaient un aliment sain à privilégier dans le cadre d’un régime?

    Pas toujours : une portion de 250 mL à 300 mL de soupe en brique apporte souvent plus de 11 g de glucides…

    Les lentilles cuisinées

    Bien que les légumineuses soient intéressantes pour leurs apports en protéines végétales, les lentilles cuisinées fournissent aussi leur lot de glucides: environ 24 g pour une portion de 150 g. Ce n’est guère mieux avec les haricots blancs ou rouges cuits qui apportent plus de 20 g de glucides.

    Le yaourt à la vanille

    Au rayon des yaourts, fuyez le yaourt à la vanille et préférez-lui un yaourt nature. Vous trouverez ainsi plus de 15 g de glucides dans un yaourt à la vanille, contre 5 à 9 g dans un yaourt nature.

    Les céréales du petit déjeuner

    Oui les céréales apportent des glucides, pas de grande surprise certes, mais certaines marques utilisent comme argument de vente que leur produit serait bon pour la ligne. Ne vous faites pas avoir.

    Les corn flakes, les flocons de céréales, les mueslis, apportent généralement plus de 15 g de glucides par portion, voire 25 g pour le riz soufflé.

    Les barres de céréales

    Ces produits sont souvent riches en sucres et ne peuvent en aucun cas représenter un en-cas sain en cas de fringale. Une barre de céréales fournit généralement au moins 11 g de glucides en une seule portion.

    Les barres protéinées

    Comme leur nom ne semble pas l’indiquer, les barres protéinées du commerce sont elles aussi riches en sucres! Lisez bien la composition et le tableau des valeurs nutritionnelles, car en croyant avaler des protéines vous allez surtout manger des glucides.

     

  • Nutri-score

    le Nutri-score évolue régulièrement pour améliorer ses performances et prendre en compte les évolutions les plus récentes en matière de nutrition, comme le montre sa dernière mise à jour.

    Un Nutri-score mis à jour pour être plus performant

    La récente mise à jour de l’algorithme du Nutri-score par un comité scientifique composé d’experts européens indépendants a permis de corriger certaines des « limites » identifiées depuis sa mise en place et d’améliorer encore sa cohérence avec les recommandations nutritionnelles actuelles de santé publique.

        Modifications pour les aliments solides:

        les produits riches en sel ou en sucre sont finalement classés moins favorablement;

        les céréales de petit déjeuner à teneur relativement élevée en sucre ne peuvent plus être classées A et passent en C;

        les produits laitiers sucrés sont moins favorablement classés;

        les pains complets sont principalement classés A alors que les pains raffinés se répartissent entre B et C (selon leur teneur en sel);

        L’huile d’olive passe en B ainsi que les huiles végétales à faible teneur en acides gras saturés (colza, noix, tournesol oléique). L’huile de tournesol passe en C. Les autres produits de la catégorie demeurent inchangés;

        Les noix et graines sans sel ni sucre ajoutés, sont classées en A ou B, alors que les versions salées et/ou sucrées sont en moyenne en C ou même D;

        Les plats composés (plats prêts-à-manger, pizzas, etc.) passent en moyenne des classes A/B aux classes B/C ou même D pour certaines catégories de produits notamment les pizzas;

        Les fromages à pâte dure à faible teneur en sel (type Emmental) sont maintenant classés C; les autres fromages restent D ou E en fonction de leur contenu en sel et en acides gras saturés;

        La viande rouge est moins bien classée et se retrouve globalement dans des classes de notes inférieures à celles de la volaille et du poisson.

        Modifications pour les boissons :

        Les laits de vache écrémés et partiellement écrémés sont en majorité classés B et le lait entier C;

        Les boissons lactées sucrées (laits aromatisés), ne peuvent plus être A ou B et se retrouvent principalement en D et E (certains à faible teneur en sucre en C);

        Les boissons fermentées à base de lait (incluant les yogourts à boire sucrés et aromatisés) ne peuvent plus être A et sont différenciées en fonction de la teneur en sucre entre C et E;

        Les cacaos et cafés en poudre sont inclus comme boissons pour le calcul de leur Nutri-score si leur déclaration nutritionnelle est indiquée comme consommée (c’est-à-dire après reconstitution avec du lait ou de l’eau) plutôt que comme vendue et se retrouvent moins bien classées;

        Les boissons à base de plantes (soja, amande, avoine, riz…) ne sont plus classées en A comme actuellement mais se distribuent entre B e E;

        Les boissons sucrées avec des quantités très limitées de sucre (<2 g/100mL) passent en B, tandis que celles avec des quantités élevées de sucre sont maintenues en D/E;

        Les boissons contenant des édulcorants sont pénalisées et se trouvent classées au moins en C (voire D ou E si elles contiennent des édulcorants et du sucre).

    Récemment, 320 scientifiques et professionnels de santé ont publié un rapport reprenant l’ensemble des arguments scientifiques robustes en faveur du Nutri-score. Ils y pointent également la forte demande sociétale justifiant le choix du Nutri-score au niveau européen.

    Un intense lobbying anti-Nutri-Score

     

    Dès la naissance du Nutri-score et sa proposition, en 2014, par les scientifiques, de puissants lobbys qui ont tenté de bloquer sa mise en place. A l’issue d’une bataille qui a duré près de 4 ans, ce logo a finalement été adopté en France et dans six autres pays européens, mais sur une base volontaire. La réglementation européenne empêche en effet les états-membres de rendre obligatoire un logo d’information nutritionnelle.

    Si aujourd’hui plus de 900 marques en France l’ont adopté (ce qui correspond à 60 % du marché alimentaire), il n’est que facultatif et certaines grandes firmes refusent toujours de l’afficher sur leurs produits.

    A l’origine des pressions anti-Nutri-Score, on retrouve plusieurs grandes entreprises alimentaires qui s’opposent depuis toujours à son implémentation (Ferrero, Lactalis, Coca-Cola, Mars, Mondelez, Kraft…) ainsi que certains secteurs agricoles, notamment ceux du fromage et des charcuteries et leur puissante représentation européenne (COPA-COGECA).

     

    Leurs actions de lobbying sont relayées au niveau des structures européennes par divers partis politiques et des politiciens, et surtout par le gouvernement italien (particulièrement depuis les dernières élections italiennes) instrumentalisant Nutri-score comme un complot de l’Europe contre les produits "made in Italy".

    Bien que ce lobbying s’appuie sur des arguments non scientifiques, il semble avoir été suffisamment efficace pour amener la Commission européenne à ne pas tenir ses engagements concernant le calendrier de l’évolution de la réglementation européenne concernant l’étiquetage nutritionnel des aliments.

    En outre, les déclarations de certains de ses représentants laissent entendre que la Commission pourrait finalement ne pas retenir le Nutri-score comme logo nutritionnel obligatoire pour l’Europe, considérant qu’il serait trop "polarisant".

    Il est pourtant clair que le Nutri-score dans sa version mise à jour est un moyen simple et efficace d’aider les consommateurs à tendre vers des choix alimentaires plus favorables sur le plan nutritionnel. Ce faisant, ils réduisent leur risque de développer bon nombre de maladies chroniques liées à la nutrition (obésité, maladies cardiovasculaires, diabète, certains cancers…), lesquelles constituent des problèmes de santé publique don le coût humain, social et économique majeur n’est plus à démontrer.

    Espérons donc que la Commission européenne prendra en considération les données issues de la science pour motiver une décision en faveur de la santé publique plutôt que de la défense d’intérêts économiques ou politiques.

    Commission européenne: maintenant tu sais pourquoi les Français votent NON

  • Quand je dis que l’eau du robinet est souvent contaminée

    Norovirus est l'un des cinq genres existants de la famille des Caliciviridae. On distingue à ce jour 7 génogroupes subdivisés en plusieurs génotypes, mais certaines souches restent encore non classées. Les Norovirus sont très résistants dans le milieu extérieur et ont une grande capacité de survie sur les surfaces.

    L'homme est le réservoir des Norovirus humains qui sont excrétés en grande quantité dans les selles des personnes infectées. Ces virus persistent dans le milieu extérieur et ils sont résistants à certains traitements d'épuration qu'ils soient physiques ou chimiques. Des pluies abondantes diminuent le temps de séjour des eaux usées dans les stations d'épuration, permettant une plus grande libération de particules virales dans les eaux traitées.

    La transmission à l'homme peut se faire en ayant un contact direct avec une personne malade, en touchant des surfaces ou des objets contaminés par des Norovirus et en portant ensuite ses doigts à la bouche, ou en consommant des aliments ou des liquides contaminés par des Norovirus (les aliments peuvent être contaminés à la source comme les huîtres ou lors de leur préparation par un personnel infecté).

    Clinique:

    Après contamination, l'incubation qui peut varier de 4 à 77 heures, est en moyenne de 24 à 48 heures. L'infection par le norovirus se caractérise par un tableau associant nausées, vomissements, diarrhée, fièvre modérée et douleurs abdominales, et le taux d'asymptomatiques a pu être estimé de l'ordre de 20%. En général, la maladie dure d'un à trois jours.

    La déshydratation est la complication la plus importante de l'infection. Elle survient surtout chez les très jeunes enfants, les personnes âgées et les personnes atteintes d'une maladie grave préexistante. Chez le sujet immunodéprimé, les norovirus peuvent être responsables d'infections chroniques parfois sévères avec une excrétion prolongée du virus dans les selles.

    Épidémiologie :

    Le Norovirus est le virus le plus fréquemment responsable de TIAC. La contamination des aliments se fait par le biais d'eau souillée ou lors de la manipulation des aliments par une personne porteuse du norovirus. Les norovirus seraient impliqués dans 10 à 26% des TIAC. Tous les types d'aliments peuent être en cause. Les TIAC sont dues à des norovirus de génotype II autre que GII.4, et dans 37% des cas, les TIAC sont des infections mixtes où le génotype GII.4 est incriminé. Les norovirus GI, sont généralement associés à des épidémies d'origine alimentaire, hydrique ou environnementale car supposés plus résistants aux facteurs environnementaux que les norovirus GII. Les norovirus GI sont ainsi souvent retrouvés dans les épidémies consécutives à la consommation de coquillages crus.

    Pour les voyageurs, la base de la prévention repose sur l'observation des règles d'hygiènes alimentaires, à savoir :

        se laver fréquemment les mains à l'eau et au savon, en particulier avant toute prise alimentaire ou après être allé aux toilettes ;

        éviter l'usage des serviettes collectives ;

        ne manger que des aliments cuits et encore chauds ;

        éviter de manger des aliments servis à la température ambiante ;

        éviter la consommation de poissons, coquillages, ou fruits de mer autrement que bien cuits ou frits ;

        peler soigneusement, à défaut cuire ou désinfecter les fruits et légumes ;

        évitez les produits laitiers et les jus de fruits non pasteurisés ;

        ne boire que de l'eau minérale en bouteille capsulée ou de l'eau traitée (par chloration, par Troclosène sodique ou par ébullition) ;

        les boissons gazeuses en bouteilles ou en boîtes commerciales scellées non ouvertes ainsi que les boissons faites à partir de l'eau bouillie servies très chaudes comme le café et le thé sont généralement sûres ;

        ne pas consommer de glaçons, de crèmes glacées ou sorbets en vente sauvage.

    Dans le cadre d'une croisière, les recommandations des CDC sont les suivantes :

        Si vous êtes malade, signalez-le.

            Avant le voyage, si vous êtes malade : demandez à votre compagnie de croisière s'il existe d'autres options de croisière et consultez un médecin pour savoir si vous pouvez naviguer en toute sécurité.

            Pendant le voyage, appelez le centre médical du navire et suivez les recommandations du personnel médical.

        Lavez-vous souvent les mains

            Pour éviter de vous exposer et d'exposer les autres à tout ce qui peut causer des maladies et propager des germes.

            Quand? Lavez-vous les mains souvent, mais surtout après être allé aux toilettes et avant de manger ou de fumer.

        Quittez les lieux si vous voyez quelqu'un tomber malade (vomissements ou diarrhée).

        Signalez-le au personnel de la croisière s'il n'est pas déjà au courant.

    Source : Food Safety News

  • Les caractéristiques des aliments rassasiants

        ils sont riches en protéines: quand vous mangez plus de protéines, vous avez tendance à réduire vos apports caloriques. Une alimentation riche en protéines agit sur les hormones qui influencent la faim et la satiété comme la ghréline;

        ils sont riches en fibres: les fibres alimentaires sont des molécules de polysaccharides qui ne peuvent pas être digérées par les enzymes digestives. Elles n’apportent aucune valeur nutritionnelle mais prolongent la sensation de satiété et accélèrent le transit intestinal ;

        ils ont du volume : riches en eau, ils prennent de la place dans l'estomac. Distendu, celui-ci envoie des messages vers le cerveau pour qu'il active les signaux de satiété. Ainsi, boire de l'eau augmente la satiété. La conséquence est que souvent ces aliments sont peu caloriques, car les macronutriments sont plus dilués.

    Quels sont les aliments qui rassasient sans faire grossir ?

    Les noix et amandes : un aliment rassasiant pour les fringales

    Vous avez un petit creux dans l'après-midi ? Les amandes, les noix, sont l'idéal pour calmer les petites faims ! Ces fruits secs apportent des fibres, de bonnes graisses et des protéines pour vous caler. Il est prouvé que les noix augmentent la sensation de satiété.

    Avec notamment la "palme d'or" pour les fibres: "les amandes non blanchies apportent une grande proportion de fibres (12,6 g/100 g soit 3,2 g par portion de 20 amandes), surtout insolubles (80%) qui possèdent un effet rassasiant et permettent de faciliter le transit intestinal. Attention toutefois à en limiter la consommation si vous avez les intestins sensibles et fragiles.

    Autre atout: manger une poignée d'amandes par jour réduirait le risque de maladies cardiovasculaires en améliorant la santé des vaisseaux.

    La soupe: un aliment rassasiant et pas cher

    Les soupes sont des aliments liquides qui vont remplir l'estomac grâce à la grande quantité d'eau qu'elles apportent. Une étude a montré que les aliments consommés en soupe rassasient plus que les mêmes aliments solides. Tout comme une salade en début de repas, la soupe consommée au début du dîner permet de caler un peu l'estomac et donc de manger moins par la suite.

    Si vous achetez votre soupe au supermarché, nous vous conseillons de choisir un produit qui contient plus de légumes que de pomme de terre et des matières grasses de bonne qualité, comme de l'huile d’olive extra vierge.

    L'œuf, un aliment coupe faim rassasiant pour le petit déjeuner

    L'œuf, riche en protéines, est plus rassasiant que le pain blanc, puisqu'il affiche un indice de satiété de 150. Une étude sur 50 personnes obèses ou en surpoids a montré que celles qui mangeaient un œuf au petit déjeuner réduisaient leurs apports caloriques au repas suivant, par rapport aux personnes qui prenaient des céréales au petit déjeuner. Les participants avaient moins faim après avoir mangé des œufs (voir figure ci-dessous). Par rapport aux céréales, l'œuf réduit la réponse glycémique post-prandiale.

    Privilégiez des œufs frais bio, provenant de poules élevées en plein air. Un label, Bleu-Blanc-Coeur, permet de s'assurer qu'elles ont été nourries avec de bonnes graines. Bleu-Blanc-Coeur "est une marque privée qui a signé une charte d’engagement nutritionnel avec l’État. Les garantie : l’alimentation des animaux est enrichie avec des graines de lin qui sont riches en oméga-3, des acides gras bénéfiques pour la santé cardiovasculaire. On les retrouve alors dans la viande, le lait, le jaune des œufs: ce qui est plutôt positif. Surtout pour les œufs.

    Le poisson, un aliment protéiné qui cale

    Parmi les aliments riches en protéines dont l'index de satiété a été évalué en 1995, le poisson (la julienne), avec un indice de 225, est celui qui remporte le score le plus élevé, devant le steak de bœuf. Les poissons apportent des acides gras oméga-3, qui pourraient favoriser la satiété comme le suggère une étude sur des personnes obèses ou en surpoids.

    Les fruits, des aliments rassasiants

    De faible densité énergétique, les fruits ont une forte teneur en eau et en fibres, ce qui pourrait expliquer leurs vertus rassasiantes. Dans l'étude de 1995, ils avaient des scores de satiété élevés: 202 pour les oranges et 197 pour les pommes (contre seulement 118 pour les bananes) ! Toutefois, il est conseillé de consommer ces fruits entiers plutôt que sous forme de jus de fruits.

    Légumes et légumineuses, des aliments peu caloriques qui apaisent la faim

    Les légumes sont très nutritifs car riches en vitamines, minéraux. Ils apportent des fibres solubles et insolubles, de l'eau, ce qui contribue à leur pouvoir rassasiant. Ils ont aussi un index glycémique bas.

    Une étude a montré qu'en mangeant une salade avant un plat de pâtes on réduit les apports caloriques de son repas: vous consommerez plus de calories si vous ne mangez que des pâtes, sans la salade avant. De même, manger un avocat en début de repas est une bonne stratégie pour limiter ses apports énergétiques. Une étude a montré que consommer un demi-avocat à midi augmente la sensation de satiété chez des personnes en surpoids.

    Ces caractéristiques se retrouvent aussi chez les légumineuses (haricots secs, lentilles, pois chiches...) qui sont une source importante de protéines végétales. Ainsi, les haricots cuisinés, les lentilles, ont tous les deux des indices de satiété supérieurs à celui du pain blanc (168 et 133 respectivement).

    En conclusion, en cas de petite faim dans la journée, il est conseillé de manger un fruit frais (pomme, orange...) ou une poignée de noix ou d'amandes. Ces aliments sont plus rassasiants et nutritifs que des gâteaux, chips ou barres chocolatées. Le soir, pensez à la soupe, aux tisanes, qui vont remplir votre estomac et déclencher naturellement la sensation de satiété.