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Nutrition news - Page 14

  • Ventre plat? à savoir

    Crachez votre gomme à mâcher

    Beaucoup de gens mâchent du chewingum pour se couper la faim ou pour s’empêcher de manger sans y penser, mais cela peut avoir un effet secondaire fâcheux : le ballonnement. Nous avalons tous un peu d’air lorsque nous mâchons, mais ce phénomène s’accroît considérablement avec une gomme, ce qui cause des gaz et des ballonnements. Méfiez-vous aussi ces causes fréquentes de ballonnements.

    De plus, il a été prouvé que certains édulcorants augmentent votre appétit pour la malbouffe; la gomme à mâcher pourrait donc faire gonfler votre tour de taille sur deux fronts et vous empêcher d’obtenir un ventre plus plat.

  • Histoire de la tartine et genèse d’un fantasme:

    la pâte à tartiner chocolatée…

     

    La pâte à tartiner est cette fameuse substance onctueuse que l’on peut étaler sur une base comme le pain – voire une crêpe, une biscotte… En général, le résultat est ce qu’on appelle trivialement "une tartine", dont la définition est celle d’une tranche de pain (potentiellement beurrée) recouverte de ladite pâte sucrée ou salée. Plus de la moitié des Français en consomment régulièrement et 26% n’utilisent que la pâte leader du marché.

    Si ancrée dans les habitudes qu’elle soit, cette pratique est moderne. Le mot "tartine" est lui-même assez récent, et ne date que de la fin du XVIe siècle. Il fait alors partie du jargon populaire, car, pour certain, le fait d’ajouter du beurre sur le pain est une péjoration de la brioche pour laquelle le beurre est mélangé à la pâte.

    La brioche est alors l’ordinaire à la cour, d’où la fameuse phrase (faussement ?) attribuée à Marie-Antoinette – " S’ils n’ont pas de pain, qu’ils mangent de la brioche ". La question du pain est à l’époque brûlante, du fait d’une augmentation de son prix suite à une disette artificiellement créée par des spéculateurs. Quand le peuple oblige le roi Louis XVI et sa famille à quitter Versailles pour revenir à Paris, le 6 octobre 1789, il crie d’ailleurs: "Nous ne manquerons plus de pain! Nous ramenons le boulanger, la boulangère et le petit mitron!".

    DE L’HISTORIQUE DE LA TARTINE

    Une des premières images connues de tartine remonte au XVIe siècle. Il s’agit du "Repas de noces", une peinture de Pieter Brueghel l’Ancien qui représente un repas réunissant des paysans dans une salle bondée – dont, au premier plan, l’enfant à la tartine sur les genoux en train de lécher son index.

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  • Bon à savoir!

    10 fruits les moins sucrés

    1 - Le citron

    On pouvait s'en douter, le citron est le fruit le moins sucré, avec seulement 2 g de sucre pour 100 g.

    Il contienr 2 g de sucre pour 100 g de fruit

    2 - Fraise et framboise

    Ce sont les fruits rouges les moins sucrés, Pour la portion recommandée de 50 g, elles contiennent 2 g de sucre (ce qui fait 4 g de sucre aux 100 g).

    3 - La prune

    La prune contient 9 g de sucre pour 100 g, mais sa portion est de 30 g ce qui correspond à environ 2,7 g de sucre.

    4 - La groseille

    La groseille contient 6 g de sucre pour 100 g, soit 3 g pour sa portion est de 50 g,

    5 - La mûre

    La mûre contient 9 g de sucre pour 100 g, mais sa portion est de 50 g, soit 4,5 g de sucre par portion.

    6 - L’abricot

    L'abricot contient 9 g de sucre pour 100 g, comme la prune, mais sa portion habituelle est de 65 g ce qui donne 5,85 g de sucre par portion.

    7 - La mandarine

    La mandarine contient elle aussi 9 g de sucre pour 100 g, soit 6,3 g de sucre pour sa portion de 70 g.

    8 - Le kiwi

    Le kiwi contient 9 g de sucre pour 100, mais sa portion est d’environ 75 g ce qui donne 6,75 g de sucre pour la portion.

    9 - La pastèque

    La pastèque contient 7 g de sucre pour 100 g, ce qui correspond à sa portion.

    10 - Le melon

    Le melon contient environ 6 g de sucre pour 100 g, mais sa portion est d’environ 120 g ce qui donne environ 7,2 g de sucre par portion.

    Les fruits d'Automne et d'Hiver contenant le moins de sucre

    Pamplemousse: 6 g/100 g

    Orange: 8 g/100 g

    Mandarine & Kiwi: 9 g / 100 g

    Poire: 10 g/100 g

    Pomme, coing, raisin noir: 11 g/100 g

    Raisin blanc: 16 g/100 g

    Les fruits de Printemps et d'Été contenant le moins de sucre

    Rhubarbe, fraise & framboise: 4 g/100 g

    Groseille & melon: 6 g/100 g

    Nectarine & pastèque: 7 g/100 g

    Abricot, prune & mûre: 9 g/100 g

    Cassis, pêche & poire: 10 g/100 g

    Myrtille, pruneau, pomme: 11 g/100 g

    Figue: 13 g/100 g

    Cerise: 14 g/100g

    Les fruits exotiques contenant le moins de sucre

    Vous pouvez également trouver d’autres fruits, plus exotiques et faiblement sucrés sur les étalages du marché:

    La carambole qui contient 4 g de sucre pour 100 g,

    La goyave qui en renferme 6 g par 100 g,

    La cranberry ou canneberge fraîche qui comporte 7 g de sucre pour 100 g.

    Les fruits rouges contenant le moins de sucre

    Fraise: 4 g/100 g

    Framboise: 4 g/100 g

    Groseille: 6 g/100 g

    Mûre: 9 g/100 g

    Cassis: 10 g/100 g

    Myrtille: 11 g/100 g

    Cerise: 14 g/100 g

    Quels sont les fruits secs (naturels) les moins sucrés?

        Noix du Brésil: 2,33 g/100 g

        Noix: 3 g/100 g

        Amande: 4,2 g/100 g

        Cacahuète: 5,9 g/100 g

        Noisette: 4,9 g/100 g

        Noix de macadamia: 4,24 g/100 g

        Noix de pécan: 4,9 g/100 g

        Pignon de pin: 5,21 g/100 g

        Pistache: 7,74 g/100 g

        Noix de cajou: 8,01 g/100 g

     

    Quels sont les fruits qui contiennent le moins de fructose?

    Pour les personnes qui souffrent de malabsorption du fructose, il est important de connaître les fruits qui en sont les moins pourvus pour éviter les troubles intestinaux:

        Rhubarbe: 0,67 g/100 g

        Citron: 0,4 g/100 g

        Pêche: 1,29 g/100 g

        Abricot: 1,3 g/100 g

        Nectarine: 1,37 g/100 g

        Mandarine: 1,5 g/100 g

    Quels sont les fruits les plus riches en sucre?

        Datte: 64,7 g/100 g

        Litchi: 15,7 g/100 g

        Banane: 15,6 g/100 g

  • Des goûts et des couleurs…

    Selon une étude anglo-australienne menée par George Van Doorn, la couleur de la tasse dans laquelle on boit notre café influencerait son goût tout en affectant sa perception. L’idée de cette étude est née par hasard, lorsque le chercheur discute avec un barista qui affirme que le café consommé à partir d’une tasse en céramique blanche a un goût plus amer que lorsqu’il est bu dans une tasse en verre transparent.

     

    Pour vérifier cela, le chercheur mène deux études avec son équipe. Il réunit des volontaires et leur fait boire le même café dans des tasses transparentes, blanches ou de couleur. Dans la première étude, le café était servi dans des tasses qui n’avaient pas toutes la même forme. Le café a été caractérisé de plus intense quand il était bu dans la tasse blanche. Dans la deuxième étude, toutes les tasses avaient la même forme. Le café était dit moins sucré et plus amer dans la tasse blanche que dans les tasses transparentes et de couleurs.

     

    Ces résultats appuient l’idée que la couleur de la tasse doit être considérée par ceux servant du café car elle peut influencer l’expérience multi-sensorielle du consommateur, ont indiqué les auteurs en conclusion.

     

    Une autre étude menée en 1979,  avait déjà montré que la couleur de la tasse changeait la perception du goût du café. 73% des participants avaient trouvé qu’il était plus fort dans une tasse bleue et 80% des femmes avaient estimé que son arôme était plus riche dans une tasse rouge.

     

    A vous de jouer… heu, de bien boire!

  • Ce pays de tant de fromages!

    Mieux vaut privilégier la qualité à la quantité et choisir des fromages fermiers (issus de laits d’animaux d’un même troupeau) et artisanaux (lait d’animaux d’origine proche) qui sont fabriqués et affinés de manière traditionnelle.

    Petite astuce en grandes surfaces pour une qualité supérieure: choisir des fromages certifiés par une AOP (Appellation d'Origine Protégée) ou IGP (Indications Géographiques Protégée).

    Choisir un fromage de saison

    Et oui, les fromages aussi ont leur saison au même titre que les fruits et légumes. On ne s’en doute pas car toute l’année les rayons sont approvisionnés avec toutes les sortes de fromages. Cependant les fins gourmets savent que les fromages de saison ont un tout autre caractère. Selon la saison, l’animal broute une herbe aux qualités nutritionnelles différentes ce qui donne le goût spécifique de chaque fromage.

    Printemps : Bleu d'Auvergne, Bleu de Gex, Bleu des Causses, Boulettes d'Avesnes, Brie de Meaux, Brie de Melun, Broccio, Cabécou, Camembert, Cancoillotte, Coulommiers, Emmental, Epoisses, Féta, Fourme, d'Ambert, Gorgonzola, Langres, Livarot, Maroilles, Mascarpone, Mimolette, Morbier, Mozzarella, Munster, Neufchâtel, Parmigiano Reggiano, Pont-l'Évêque, Pouligny-Saint-Pierre, Reblochon, Ricotta, Saint-Nectaire, Tomme de Savoie.

    Été: Abondance, Beaufort, Bleu d'Auvergne, Bleu de Bresse, Bleu de Causses, Boulette d'Avesnes, Brie de Meaux, Brie de Melun, Brillat-Savarun, Broccio, Camembert, Cancoillotte, Cantal, Chabichou, Comté, Crottin de Chavignol, Emmental Époisses, Féta, Fourme d'Ambert, Gorgonzola, Gruyère, Laguiole, Langres, Livarot, Maroilles, Mascarpone, Mimolette, Mont d'Or, Morbier, Mozzarella, Munster, Neufchâtel, Ossau-Iraty, Parmigiano Reggiano, Pont-l'evêque, Pouligny-Saint-Pierre, Reblocon, Ricotta, Rocamadour, Roquefort, Saint-Félicien, Saint-Nectaire, Sainte-Maure, Salers, Selles-sur-Cher, Tomme de Savoie, Vacherin-Mont d'Or, Valancay.

    Automne: Abondance, Brillat-Savarin, Broccio, Cancoillotte, Cantal, Chaource, Comté, Emmental, Époisses, Féta, Fourme d’Ambert, Gruyère, Mascarpone, Morbier, Mozzarella, Munster, Ossau-Iraty, Parmigiano Reggiano, Pouligny Saint-Pierre, Roquefort, Saint-Nectaire, Salers, Vacherin-Mont d’Or.

    Hiver : Beaufort, Brie de Meaux, Brie de Melun, Broccio, Chèvre frais, Comté, Crottin de Chavignol, Époisses, Gruyère, Laguiole, Rocamadour, Roquefort, Salers, Vacherin Mont-d’Or.

    Être attentif à la teneur en sel

    L’excès de sel vient en partie des aliments transformés dans lequel il est caché. Le fromage représente, selon l’étude INCA2, 6,9 % de l’apport quotidien des Français. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande 5 g de sel/jour, or une portion de parmesan (50 g), l’un des fromages les plus salés, correspond déjà à 16 % de cet apport à ne pas dépasser. Surveiller sa consommation de sel revient donc à équilibrer sa consommation de fromage (et de pain aussi!).

    Tenir compte des matières grasses et des calories

    La critique qui est souvent faite au fromage est qu'une grande partie de ses matières grasses sont saturées, et qu'il contient beaucoup de calories en petite quantité.

    Selon le rapport INCA2, 14,5% de l’apport en matières grasses saturées est issu de la consommation de fromage. LaNutrition recommande de ne pas dépasser 10 à 12 % des calories sous forme de graisses saturées. Cela peut donc inclure une portion de fromage.

    Préférer des fromages peu acidifiants

    L'alimentation occidentale typique a tendance à être acidifiante et donc à malmener l'équilibre acide-base. Cela peut mener à une acidose chronique de bas grade qui est associée à diverses maladies métaboliques. Les fromages sont globalement acidifiants et donc ils peuvent participer à ce déséquilibre. Plus un fromage est affiné et plus il sera acidifiant en général. C'est l'indice PRAL qui renseigne sur la nature acidifiante ou alcalinisante des aliments. Globalement celui des fromages est élevé. Parmi les fromages les moins acidifiants, on retrouve ceux qui sont les plus frais : le chèvre frais, le bleu, le mascarpone, la ricotta, le coulommiers... Ces fromages frais sont aussi souvent moins salés et caloriques que les plus affinés.

    Éviter de l’associer au pain

    Ce qui rend la consommation de fromage problématique n’est pas tant la quantité de graisses saturées qu’il contient que le fait qu’elle entraîne aussi l'ingestion de pain souvent raffiné, riche en glucides à indice glycémique assez élevé et en sel. Mieux vaut manger le fromage nature, associé à des fruits, des légumes ou des noix ou graines oléagineuses.

    Remplacer le dessert par le fromage

    Au lieu de terminer le repas avec un morceau de gâteau ou une part de tarte, préparez un petit plateau de fromage accompagné de noix et de fruits frais ou secs.

    Les associations qui fonctionnent :

        Les fromages frais et leur texture avec les fruits oléagineux

        Les fromages à pâte persillée se marient très bien avec les fruits très sucrés

        Les fromages à croûte fleurie se marient bien avec de la pomme et de la poire

        Les fromages de chèvre et de brebis avec les fruits d’été

    En revanche pour ceux qui ne raffolent pas du mélange sucré/salé, le fromage se marie aussi très bien à la viande et surtout aux légumes comme vu précédemment.

  • De l’eau!

    L’eau est le principal composant chimique de votre corps et représente environ 60% du poids corporel. Pour faire simple, le corps en dépend plus que toute autre substance ou élément (excepté l’oxygène) pour survivre.

    Chaque cellule, tissu et organe du corps a besoin d’eau pour fonctionner correctement. Elle permet notamment:

            d’éliminer les déchets par la miction, la transpiration et les selles

            le maintient la température normale

            de lubrifier et amortir les articulations

            de protéger les tissus sensibles

    Un manque d’eau peut entraîner la déshydratation des organes. Même une légère déshydratation peut drainer votre énergie et fortement vous fatiguer.

    Comme le mentionne le site docteur-fitness, boire de l’eau juste avant les repas peut favoriser la sensation de satiété et réduire l’appétit. En effet, une étude publiée en 2008 a révélé que la consommation de 500 ml d’eau avant chaque repas augmentait la perte de poids de 44%, comparativement à un groupe témoin.

    Boire de l’eau peut aussi temporairement stimuler le métabolisme, ce qui augmente le nombre de calories brûlées durant la journée.

    Chaque jour, vous perdez de l’eau par la respiration, la transpiration, l’urine et les selles. Pour que le corps puisse fonctionner correctement, il est donc nécessaire de reconstituer son apport en eau en consommant des boissons et des aliments en contenant.

    Quelle quantité de liquide a donc besoin un adulte moyen sédentaire et en bonne santé vivant dans un climat tempéré ? Les académies nationales des sciences, de l’ingénierie et de la médecine ont déterminé qu’un apport journalier suffisant en liquide correspond à :

            Environ 3.7 litres d’eau par jour pour les hommes (pour un poids de 80-85 kg)

            Environ 2.7 litres d’eau par jour pour les femmes (pour un poids de 60-65 kg)

    Ces recommandations couvrent la quantité d’eau totale, incluant tout type de boissons et de nourriture. En effet, notez qu’environ 20-30% de l’apport quotidien en eau provient généralement de la nourriture, et le reste de boissons.

    Un apport inférieur ne signifie pas qu’il sera insuffisant, mais qu’il pourrait l’être, selon l’individu. Certaines autres études aboutissent à des recommandations plus larges et plus basses, et recommandent 2 à 3 litres par jour au minimum pour les hommes contre 1.5 à 2 litres pour les femmes.

    Qu’en est-il du fameux conseil de boire 8 verres par jour ?

    La plupart des personnes en bonne santé peuvent rester hydratées en buvant simplement lorsqu’elles ont soif. Pour certains individus, moins de huit verres par jour pourraient donc suffire. D’autres cependant, pourraient avoir besoin de plus.

    Quoi qu’il en soit, le conseil des huit verres n’est pas mauvais et constitue déjà un bon objectif, du moins pour les personnes relativement peu actives : en considérant 3 dl par verre, 8 verres correspondraient à 2 litres d’apport direct en eau. En y ajoutant les 20-30% restants apportés en moyenne par la nourriture, vous ne seriez donc pas loin de l’objectif journalier idéal.

    Pour les moins de 60 ans: pour obtenir une bonne approximation, multipliez votre poids en kg par 30 (ml).

    Exemple (pour une personne de 80 kg) : 80 x 30 = 2.4 L

    Pour les plus de 60 ans : multipliez votre poids en kg par 25 (ml).

    Cette diminution tient compte de la perte de masse musculaire liée à l’âge, les muscles nécessitant un apport important en eau.

    Ainsi, un homme relativement jeune de 80 kg devrait boire au minimum 2.4 litres d’eau, en ajoutant en plus ce qu’il aura perdu lors de l’activité quotidienne. Une femme âgée de 60 kg (de faible musculature) quant à elle, n’aura besoin que d’environ 1.5 litres, au minimum.

    Quels sont les facteurs influençant les besoins en eau ?

     

    Vous devriez toujours adapter votre consommation totale de liquides en fonction de plusieurs facteurs:

            Le poids. Comme précisé ci-dessus, le poids est l’un des facteurs clés pour estimer correctement le besoin en eau. Le poids influence d’autant plus le calcul s’il s’agit d’une personne musclée.

            L’exercice physique. Si vous pratiquez une activité qui vous fait transpirer, vous devez boire une certaine quantité d’eau supplémentaire pour couvrir la perte de liquide. Notez qu’il est important de boire avant, pendant et après une séance d’entraînement. Si l’exercice est intense et dure plus d’une heure, une boisson pour sportifs peut restaurer les minéraux de votre sang (électrolytes) perdus par la transpiration.

            L’environnement. Le temps chaud ou humide peut vous faire transpirer davantage et nécessite donc un apport de liquide supplémentaire. La déshydratation peut également se produire à haute altitude.

            L’état de santé globale. Votre corps perd de l’eau lorsque vous avez de la fièvre, que vous vomissez ou avez de la diarrhée. Buvez plus d’eau ou suivez les recommandations du médecin (notamment de boire des solutions de réhydratation). Les autres affections pouvant nécessiter un apport hydrique accru comprennent les infections urinaires et les calculs rénaux.

            Grossesse ou allaitement. Les femmes enceintes ou qui allaitent ont besoin de plus de liquides pour rester hydratées. Le Bureau de la santé des femmes recommande aux femmes enceintes de boire au minimum 2.4 litres d’eau par jour et aux femmes allaitantes environ 3.1 litres par jour.

    Vous n’avez pas besoin de compter uniquement sur ce que vous buvez pour répondre à vos besoins en eau. Votre alimentation en fournit également une partie importante. Par exemple, de nombreux fruits et légumes, tels que la pastèque et les épinards, contiennent presque 100% d’eau en poids.

    En outre, les boissons telles que le lait, les jus de fruits et les tisanes sont principalement composées d’eau. Même celles contenant de la caféine, comme le café et certains sodas, peuvent contribuer à votre consommation quotidienne d’eau. Mais l’eau reste le meilleur choix, car elle est sans calorie, peu coûteuse et facilement disponible.

    Les boissons pour sportifs ne devraient être utilisées que lorsque vous vous entraînez intensément pendant plus d’une heure. Ces boissons aident à restaurer les électrolytes perdus par la transpiration et le sucre nécessaire, procurant de l’énergie lors d’exercices plus longs.

    Les boissons énergisantes sont différentes des boissons pour sportifs. Elles ne sont généralement pas formulées pour restaurer les électrolytes. Elles contiennent aussi généralement de grandes quantités de caféine ou d’autres stimulants, du sucre et d’autres additifs.

    Votre consommation de liquide est probablement suffisante si :

            vous avez rarement soif.

            votre urine est incolore ou jaune pâle.

    Un médecin ou un diététicien professionnel peut vous aider à déterminer la quantité d’eau qui vous convient au quotidien. Pour prévenir la déshydratation et vous assurer que votre corps reçoit les fluides dont il a besoin, faites de l’eau votre boisson préférée.

    Quelques bonnes habitudes pour vous y aider:

            Buvez un verre d’eau ou une autre boisson sans calories (ou à basses calories) avec chaque repas et entre chaque repas.

            Buvez de l’eau avant, pendant et après l’exercice.

            Buvez de l’eau si vous avez faim. La soif est souvent confondue avec la faim.

    Et si l’on boit trop d’eau?

    Bien que cela soit rare, il est possible d’être malade pour avoir bu trop d’eau. Lorsque les reins ne peuvent pas excréter l’excès d’eau, le sodium contenu dans le sang est dilué (hyponatrémie), ce qui peut mettre la vie en danger.

    Les athlètes, et surtout s’ils participent à des séances d’entraînement prolongées ou intenses ou à des épreuves d’endurance, présentent un risque plus élevé d’hyponatrémie. En général, cependant, le fait de boire trop d’eau est rare chez les adultes en bonne santé au régime alimentaire moyen.

    Sources

            Hydratation: Pourquoi c’est si important. Académie américaine des médecins de famille. https://familydoctor.org/athletes-the-importance-of-good-hydration/

            Auerbach PS, et al. Déshydratation et réhydratation. Dans : Wilderness Medicine d’Auerbach. 7e éd. Philadelphie, Pa .: Elsevier; 2017. https://www.clinicalkey.com

            Eau et nutrition. Centres de contrôle et de prévention des maladies. https://www.cdc.gov/healthywater/drinking/nutrition/index.html

            Apport alimentaire de référence : électrolytes et eau. Les académies nationales des sciences, de l’ingénierie et de la médecine. http://www.nationalacademies.org/hmd/Activities/Nutrition/DRIElectrolytes.aspx

            Hydratation pour les athlètes. Académie américaine des médecins de famille. https://familydoctor.org/athletes-the-importance-of-good-hydration/

            Maladie d’altitude. Centres de contrôle et de prévention des maladies. https://wwwnc.cdc.gov/travel/yellowbook/2018/the-pre-travel-consultation

  • Alzheimer: état de la recherche

    Alors que 3 millions de personnes en France seulement sont atteintes de la maladie d'Alzheimer, la perspective de voir apparaître un traitement ne cesse de s'éloigner. Les échecs des laboratoires pharmaceutiques ont en effet continué de s'accumuler en 2018 et 2019, au point que Pfizer a annoncé qu'il renonçait à développer des médicaments contre la démence (ce qui fait suite à plusieurs tentatives infructueuses, notamment celle du bapineuzumab, en 2012).

    Au total, on considère que 99,6% des pistes de médicaments contre Alzheimer se sont révélées des échecs cuisants ne dépassant même pas la phase de test. Et les 0,4% de médicaments qui ont finalement été mis sur le marché sont incapables d’enrayer, ou même de ralentir le cours de la maladie. C’est d’ailleurs ce constat qui a conduit le ministère de la Santé français à décider du déremboursement de quatre médicaments anti-Alzheimer à compter du 1er août 2018.

    Que faire aujourd’hui contre cette maladie?

    Le problème réside sans doute dans le fait que les laboratoires, comme la plupart des chercheurs, s’obstinent à s’attaquer aux plaques amyloïdes. Or, selon le Dr Dale Bredesen, auteur de La fin d’Alzheimer, la formation de plaques amyloïdes ne serait pas la cause d’Alzheimer mais une réponse du cerveau face à diverses agressions endogènes ou exogènes (inflammation, carences en nutriments / molécules bénéfiques, molécules toxiques, etc).

    De nouvelles théories émergent pour expliquer pourquoi les maladies cognitives se développent dans le cerveau. Plusieurs mettent en avant le l'influence du mode de vie. Les recherches montrent que la démence commence vers l'âge de 45 ans et s'installe lentement. Les études expérimentales et épidémiologiques suggèrent qu'un régime alimentaire sain, la pratique régulière de l'exercice, adoptés le plus tôt possible, peuvent prévenir les maladies dégénératives.

    La qualité du sommeil jouerait aussi un rôle majeur, dans la mesure où l'amyloïde est éliminée pendant le sommeil profond. Un sommeil perturbé viendrait interrompre ce processus d'élimination.

    Les chercheurs s'intéressent aussi au jeûne intermittent. Des études récentes chez l'animal laissent penser qu'une telle pratique peut s'opposer à la progression d'Alzheimer. 

    Ces pistes de prévention et de traitement sont suivies par plusieurs équipes de recherche. Le Dr Dale Bredesen croit qu'il existe jusqu'à 36 causes de la maladie, et non une seule, et propose aux patients un protocole personnalisé qui allie diététique, activité physique, supplémentation, meilleure gestion du sommeil et du stress, exercices cognitifs, etcuillère Deux petites études ont enregistré des résultats prometteurs dont une étude, parue dans le journal Aging en 2016.

    Mais pour le Dr Bredesen, qui a suivi 2000 patients depuis 6 ans, le taux de succès de ce protocole, en termes d’inversion des symptômes, atteint quasiment 100% chez les stades précoces et, en moyenne, tous stades confondus, plus de 50%. D'autres études sont en cours.