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Nutrition news - Page 16

  • Légumes frais du jardin - 2

    Récolte de mi-juin à octobre.

    Le plumet des feuilles du fenouil peut être utilisé comme herbe aromatique et apporte ainsi une note anisée à vos préparations. (Voir la catégorie Récup')

    Il se conserve au réfrigérateur mais pas trop longtemps car il perd rapidement de sa saveur.

    "Légume santé" par excellence, le fenouil cumule une richesse en plusieurs vitamines (C, E et B9), minéraux (magnésium, potassium, fer) et fibres qui jouent un rôle important dans la prévention des cancers et des maladies cardiovasculaires et d’autres maladies liées au vieillissement.

    De plus, ses substances aromatiques ont des propriétés digestives bien connues.

    Par sa richesse en sodium, il est contre-indiqué dans les régimes hyposodés stricts, pauvres en potassium ou sans résidus.

    La fève fraîche

    Récolte d’avril à août.

    Grâce à leur richesse en fibres, quelques fèves fraîches croquées en début de repas sont un moyen efficace de lutter contre la constipation.

    La fève fraîche se conserve quelques jours au réfrigérateur dans un papier humide. Séchée, conservez-la au sec dans un contenant fermé.

    La fève, fait partie de la famille des légumineuses tout comme les lentilles, les pois chiches ou les haricots blancs. Si vous la consommez fraîche, après l'avoir ébouillantée pour retirer sa grosse peau qui est indigeste, sa teneur en glucides est basse, la fève est alors considérée comme un légume sucré, contrairement à la fève sèche, beaucoup plus riche en glucides qui fait alors partie de la catégorie des féculents.

    Son index glycémique est bas, ce qui veut dire que le sucre qu'elle contient sera diffusé lentement dans le sang lors de la digestion, ce qui en fait un aliment conseillé pour les diabétiques.

    Par ailleurs, la fève est riche en fibres, protéines, lipides, minéraux (potassium, magnésium, calcium) et vitamines C, B1, B2 et Niacine.

    Elle contient de la glycine en bonne quantités qui est un acide aminé réputé pour conserver sa jeunesse.

    Le haricot

    Récolte de juin à mi-octobre.

    Il existe plusieurs variétés de haricots: haricot vert ou beurre (jaune), haricot filet ou mange-tout, nains ou à rames.

    Ils se conservent dans le bac à légumes de votre réfrigérateur mais idéalement, consommez-les rapidement car ils perdent vite leur humidité. Crus, ils supportent également très bien la congélation. Retirez le sac plastique pour la décongélation.

    La cuisson des haricots verts est très importante pour conserver au mieux ses qualités nutritionnelles (vitamines, minéraux...): il est ainsi préférable de les cuire le moins longtemps possible, à la vapeur de préférence ou à l’étouffée (dans très peu d'eau). Conservez toujours l'eau de cuisson de légumes pour une base de soupe.

    Le haricot vert possède un apport vitaminique intéressant pour un faible apport énergétique. En effet, une ration de 200g d’haricots verts frais apporte, pour 50 kcal seulement, 20% des ANC en provitamine A, 25% des ANC en vitamine C, 27% des ANC en acide folique et 5 à 10% de ceux en vitamines B1, B2, B3 et B6.

    Il est déconseillé aux personnes suivant un régime sans résidus ou pauvre en potassium.

    Pour les haricots frais, si vous souhaitez les congeler pour l'hiver, blanchissez-les 8 mn avant de les mettre dans votre sac plastique et bien, sûr, pensez à les sortir du sac en plastique avant de les décongeler.

    Le petit-pois

    Récolte de mai à août.

    Il existe plusieurs variétés: les petits pois (ronds, à rame, nains, ridés, à fleur blanche, à fleur rouge), les pois mange-tout ou pois gourmand.

    Conservez-les au réfrigérateur quelques jours mais si vous souhaitez les garder plus longtemps, l’idéal serait de les congeler.

    Le petit pois est un légume dont on consomme les graines encore immatures. Ainsi, sa composition diffère de la moyenne des légumes: il est moins riche en eau, plus riche en glucides et en protéines donc plus énergétique.

    On notera comme principaux intérêts nutritionnels sa richesse en protéines végétales, fibres efficaces contre la paresse intestinale, vitamines du groupe B et en vitamine C.

    La teneur et la nature des glucides varient en fonction de la maturité du petit pois. Ainsi, les petits pois jeunes sont assimilables à des légumes sucrés car ils sont moins riches en glucides et ont une part d’amidon faible alors que les petits pois matures sont plus proches des féculents car plus riches en glucides et notamment en amidon.

    Ils sont déconseillés aux personnes suivant un régime sans résidus ou dyspeptidique.

    Le poivron

    Récolte de juillet à octobre.

    La peau robuste du poivron le rend difficilement digeste pour les personnes ayant les intestins délicats. Aussi, il peut être aisément pelé après avoir été passé au four ou ébouillanté. On peut le peler également avec un couteau économe.

    Il se conserve très bien dans le bac à légumes du réfrigérateur (environ une semaine).

    Le poivron fait partie des légumes record quant à sa teneur en vitamine C car une simple portion de 50g de poivron cru couvre 75% des ANC et une portion de 200g cuits couvre la totalité. Et tout cela sous un très faible apport calorique (seulement 20 kcal/100g)!

    Le poivron est également une très bonne source de provitamine A, surtout le poivron rouge bien coloré.

    On notera également la grande richesse en fibres du poivron, qui lui confère donc un intérêt dans la lutte contre la paresse intestinale.

    Ils sont déconseillés aux personnes suivant un régime sans résidus, dyspeptidique ou pauvre en potassium.

     

  • Légumes frais du jardin - 2

    Le fenouil

    Récolte de mi-juin à octobre.

    Le plumet des feuilles du fenouil peut être utilisé comme herbe aromatique et apporte ainsi une note anisée à vos préparations. (Voir la catégorie Récup')

    Il se conserve au réfrigérateur mais pas trop longtemps car il perd rapidement de sa saveur.

    "Légume santé" par excellence, le fenouil cumule une richesse en plusieurs vitamines (C, E et B9), minéraux (magnésium, potassium, fer) et fibres qui jouent un rôle important dans la prévention des cancers et des maladies cardiovasculaires et d’autres maladies liées au vieillissement.

    De plus, ses substances aromatiques ont des propriétés digestives bien connues.

    Par sa richesse en sodium, il est contre-indiqué dans les régimes hyposodés stricts, pauvres en potassium ou sans résidus.

    La fève fraîche

    Récolte d’avril à août.

    Grâce à leur richesse en fibres, quelques fèves fraîches croquées en début de repas sont un moyen efficace de lutter contre la constipation.

    La fève fraîche se conserve quelques jours au réfrigérateur dans un papier humide. Séchée, conservez-la au sec dans un contenant fermé.

    La fève, fait partie de la famille des légumineuses tout comme les lentilles, les pois chiches ou les haricots blancs. Si vous la consommez fraîche, après l'avoir ébouillantée pour retirer sa grosse peau qui est indigeste, sa teneur en glucides est basse, la fève est alors considérée comme un légume sucré, contrairement à la fève sèche, beaucoup plus riche en glucides qui fait alors partie de la catégorie des féculents.

    Son index glycémique est bas, ce qui veut dire que le sucre qu'elle contient sera diffusé lentement dans le sang lors de la digestion, ce qui en fait un aliment conseillé pour les diabétiques.

    Par ailleurs, la fève est riche en fibres, protéines, lipides, minéraux (potassium, magnésium, calcium) et vitamines C, B1, B2 et Niacine.

    Elle contient de la glycine en bonne quantités qui est un acide aminé réputé pour conserver sa jeunesse.

    Le haricot

    Récolte de juin à mi-octobre.

    Il existe plusieurs variétés de haricots: haricot vert ou beurre (jaune), haricot filet ou mange-tout, nains ou à rames.

    Ils se conservent dans le bac à légumes de votre réfrigérateur mais idéalement, consommez-les rapidement car ils perdent vite leur humidité. Crus, ils supportent également très bien la congélation. Retirez le sac plastique pour la décongélation.

    La cuisson des haricots verts est très importante pour conserver au mieux ses qualités nutritionnelles (vitamines, minéraux...): il est ainsi préférable de les cuire le moins longtemps possible, à la vapeur de préférence ou à l’étouffée (dans très peu d'eau). Conservez toujours l'eau de cuisson de légumes pour une base de soupe.

    Le haricot vert possède un apport vitaminique intéressant pour un faible apport énergétique. En effet, une ration de 200g d’haricots verts frais apporte, pour 50 kcal seulement, 20% des ANC en provitamine A, 25% des ANC en vitamine C, 27% des ANC en acide folique et 5 à 10% de ceux en vitamines B1, B2, B3 et B6.

    Il est déconseillé aux personnes suivant un régime sans résidus ou pauvre en potassium.

    Pour les haricots frais, si vous souhaitez les congeler pour l'hiver, blanchissez-les 8 mn avant de les mettre dans votre sac plastique et bien, sûr, pensez à les sortir du sac en plastique avant de les décongeler.

    Le petit-pois

    Récolte de mai à août.

    Il existe plusieurs variétés: les petits pois (ronds, à rame, nains, ridés, à fleur blanche, à fleur rouge), les pois mange-tout ou pois gourmand.

    Conservez-les au réfrigérateur quelques jours mais si vous souhaitez les garder plus longtemps, l’idéal serait de les congeler.

    Le petit pois est un légume dont on consomme les graines encore immatures. Ainsi, sa composition diffère de la moyenne des légumes: il est moins riche en eau, plus riche en glucides et en protéines donc plus énergétique.

    On notera comme principaux intérêts nutritionnels sa richesse en protéines végétales, fibres efficaces contre la paresse intestinale, vitamines du groupe B et en vitamine C.

    La teneur et la nature des glucides varient en fonction de la maturité du petit pois. Ainsi, les petits pois jeunes sont assimilables à des légumes sucrés car ils sont moins riches en glucides et ont une part d’amidon faible alors que les petits pois matures sont plus proches des féculents car plus riches en glucides et notamment en amidon.

    Ils sont déconseillés aux personnes suivant un régime sans résidus ou dyspeptidique.

    Le poivron

    Récolte de juillet à octobre.

    La peau robuste du poivron le rend difficilement digeste pour les personnes ayant les intestins délicats. Aussi, il peut être aisément pelé après avoir été passé au four ou ébouillanté. On peut le peler également avec un couteau économe.

    Il se conserve très bien dans le bac à légumes du réfrigérateur (environ une semaine).

    Le poivron fait partie des légumes record quant à sa teneur en vitamine C car une simple portion de 50g de poivron cru couvre 75% des ANC et une portion de 200g cuits couvre la totalité. Et tout cela sous un très faible apport calorique (seulement 20 kcal/100g)!

    Le poivron est également une très bonne source de provitamine A, surtout le poivron rouge bien coloré.

    On notera également la grande richesse en fibres du poivron, qui lui confère donc un intérêt dans la lutte contre la paresse intestinale.

    Ils sont déconseillés aux personnes suivant un régime sans résidus, dyspeptidique ou pauvre en potassium.

     

     

  • Les légumes d'été ou du jardin - 1

    N'oubliez pas de les passer sous l'eau, même s'ils sont bio. S'ils viennent d'un autre pays que la France, laissez-les tremper dix minutes dans de l'eau bicarbonaté; pour les écorces dures (conconbre, poivron etc,) il faut prendre un papier absorbant, mouiller un peu ce dernier et le passer dans du bicarbonate de soude avant de frotter l'aliment; rincez ensuite souz l'eau abondemment.

    L’artichaut

    Récolté de mai à août.

    Cru, il se conserve quelques jours dans le bac à légumes de votre réfrigérateur.

    Par contre, l’artichaut cuit doit être consommé très rapidement. En effet, au-delà de 24 h, il peut donner naissance à des composés toxiques.

    Il apporte beaucoup de minéraux (magnésium et calcium en particulier) et de vitamines (notamment les vitamines du groupe B et de la vitamine C).

    De plus, il contient un sucre (l’inuline) favorisant les fonctions d’élimination urinaire et intestinale.

    Mais attention, il est déconseillé aux personnes suivant un régime sans résidus ou pauvre en potassium.

    L'aubergine

    Récolté de juillet à septembre.

    Il existe plusieurs variétés: celle à la robe pourpre est la plus connue mais il existe également une aubergine blanche (ronde ou longue) dont le goût est plus doux.

    L’aubergine doit être conservée au frais (dans le bac à légumes de votre réfrigérateur ou dans un endroit frais et sec) et être consommée rapidement.

    Attention, la chair de l’aubergine est particulièrement "friande" de corps gras. Pour éviter qu’elle n’absorbe trop de gras pendant la cuisson, vous pouvez laisser la peau de l’aubergine ou encore la faire dégorger avant cuisson.

    Mais c'est dommage de perdre de l'eau intrinsèque, contenant de nombreux nutriments. Essayez de l'enrober de blanc d'œuf avant de la cuire. Ou bien, mettez-la dans la Piperade Toulousaine dont elle est un élément important

    Dotée d’une très faible valeur calorique, elle possède une bonne densité en minéraux et en vitamines. D'où son fort pouvoir antioxydant (surtout sa peau) qui avec sa richesse en fibres permettrait de diminuer le risque de maladies cardiovasculaires, de certains cancers et d’autres maladies chroniques. Par ailleurs, selon des études récentes, elle serait capable de limiter l’absorption des lipides et du cholestérol sanguin consommés au cours du même repas. Elle est déconseillée aux personnes suivant un régime sans résidus ou pauvre en potassium.

    Le brocoli

    Récolté de mi-juillet à mi-novembre.

    Le brocoli doit être conservé non lavé au réfrigérateur ou tête en bas et pied au sec dans un endroit frais. Ou pied dans l'eau comme un bouquet de fleurs.

    Le brocoli, variété de chou-fleur, est un véritable "aliment santé". En effet, une portion de 200g de brocolis cuits apporte: plus de 100% des Apports nutritionnels conseillés (ANC) en vitamine C et K, 50% des ANC en vitamine B9, environ 20% des ANC en vitamines B2, B5, B6 et en calcium, 15% des ANC en vitamine E et 10% de ceux en magnésium et fer.

    Par ailleurs, le brocoli est une source précieuse de fibres, qui jouent un rôle efficace contre la paresse intestinale. Il est par conséquent déconseillé aux personnes suivant un régime sans résidus.

    Récup': Vous pouvez utiliser la tige des brocolis, la tailler en bâtonnets et la servir cuite comme des asperges. L'utiliser dans une soupe de légumes.

    Le concombre

    Récolte de juillet à octobre.

    Il se conserve très bien dans le bac à légume de votre réfrigérateur. Par contre, une fois entamé, protégez-le avec du film alimentaire et consommez-le rapidement avant qu’il ne devienne mou.

    Le concombre peut parfois être mal toléré par les intestins sensibles. Pour limiter ces inconvénients, vous pouvez retirer les graines centrales et le faire dégorger avec du sel. Une fois de plus, pour perdrez des nombreuses qualités nutritionnelles en le faisant dégorger.

    Le concombre est le légume minceur par excellence. En effet, sa teneur en eau en fait un des légumes le moins calorique qui existe (10 kcal /100g). Par ailleurs, son intéressante teneur en minéraux et oligo-éléments, ramenée à sa faible teneur calorique, lui confère une densité minérale très importante.

    Enfin, sa forte teneur en potassium et son très faible taux de sodium en font un aliment diurétique qui favorise le drainage de l’organisme.

    Il est déconseillé aux personnes suivant un régime sans résidus, dypeptidique ou pauvre en potassium.

    Perso, chez nous, on mange le concombre, coupé en cubes, et sans autres ingrédients: pas de vinaigrette. On sent bien, alors, le goût affirmé du concombre.

    La courgette

    Récolte de juillet à octobre.

    La courgette est en fait une courge d’été consommée avant sa complète maturation. Il en existe plusieurs variétés: les longues et vertes sont les plus connues, les jaunes à la chair tendre et douce, les rondes et celles en forme de poire.

    Elles se consomment cuites mais également crues en salade, à condition de les choisir jeunes afin qu’elles ne contiennent que très peu d’amidon (indigeste sans cuisson). Parfois, au jardin, la courgette ne grandit pas: je la récupère et je la consomme crue, comme on consomme une carotte crue!

    Vous pouvez les conserver quelques jours au réfrigérateur dans un sachet plastique perforé. Mais, bon, le plastique, c'est du chimique, n'oubliez jamais.

    Lavez-les au dernier moment, juste avant de les consommer. La courgette est un légume particulièrement riche en eau, et donc très peu calorique.

    Son principal atout est une grande densité minérale, avec notamment une teneur intéressante en potassium et dans une moindre mesure en phosphore, calcium et magnésium.

    Par ailleurs, elle possède une excellente digestibilité grâce à ses fibres tendres.

    Elle est cependant déconseillée aux personnes suivant un régime sans résidus ou pauvre en potassium.

     

  • Pomme de terre encore

    La pomme de terre: dernières recherches de la nutrition

    Les pommes de terre contiennent des composés toxiques nommés alcaloïdes (solanine et chaconine), qui leur procurent une protection contre différents pathogènes que l’on retrouve dans la nature.

    Chez l’humain, la consommation d’alcaloïdes peut être liée à différents symptômes (malaises gastro-intestinaux, sudation, bronchospasme, etc.). Lorsqu'ils sont consommés en grande quantité, les alcaloïdes peuvent entraîner de graves intoxications pouvant affecter le système nerveux central.

    La concentration en alcaloïdes de la pomme de terre s’accroît lorsque celle-ci est entreposée à température élevée ou à la lumière. Lorsque leur teneur en alcaloïdes est élevée, les pommes de terre peuvent avoir une teinte verte ou présenter des taches vertes. Amères ou pas, elles peuvent aussi provoquer une sensation de picotement dans la bouche.

    Sachez, de plus que, la cuisson de la pomme de terre ne détruit pas les alcaloïdes. Il est donc important de conserver les pommes de terre à l’abri de l’humidité et de la lumière, de bien retirer les taches vertes ou encore de jeter la pomme de terre complète s’il y a trop de ces taches.

    Les pommes de terre nouvelles à conserver au réfrigérateur? Les pommes de terre nouvelles se conservent au réfrigérateur dans un sac en papier brun qui absorbera l'excès d'humidité. La température d'entreposage idéale est entre 4 et 8°C, par exemple dans le bac à légumes du réfrigérateur.

    Savoir encore: Contrairement à l’idée répandue selon laquelle la pomme de terre est un "glucide complexe" cette dernière à un index glycémique (IG) élevé c’est pourquoi il est toujours recommandé de consommer des pommes de terre de manière occasionnelle et non pas aussi régulièrement que le conseillent les autorités de santé. L’IG des frites, des chips, des pommes de terre cuites au four ou bouillies est élevé. Seule la pomme de terre en robe des champs a un IG modéré.

    Tout n'est certes pas noir: un composé de la pomme de terre pourrait s’avérer intéressant: l’amidon résistant; c'est une fraction de l’amidon des pommes de terre avec une structure particulière.

    Il peut se retrouver naturellement dans la pomme de terre ou encore résulter d’une exposition à la chaleur (cuisson) ou au froid. Ce changement de structure est essentiellement dû à l'amidon qui a perdu sa texture cristalline pendant la cuisson, mais qui en trouve une nouvelle au cours de la conservation.

    L'amidon impliqué dans ces structures cristallines n'est que faiblement digéré par les enzymes intestinaux et n’est pas absorbé par l'intestin grêle; il parvient dans le côlon où il est fermenté, comme le sont la plupart des fibres alimentaires. Cette fraction est "l’amidon résistant".

    La pomme de terre crue contient davantage d’amidon résistant que celle ayant subi une transformation et cette quantité varie selon les différents procédés utilisés[1]. Par exemple, la friture ainsi que l’entreposage au réfrigérateur peuvent influencer la formation d’amidon résistant de la pomme de terre [2]. Les pommes de terre bouillies contiennent environ 2% d’amidon résistant, les pommes de terre frites 5% et la salade de pommes de terre 6%.

    Parce que l'amidon résistant est presque deux fois moins énergétique que l'amidon digestible; il est bon pour les adultes qui surveillent leur ligne.

    Des chercheurs de l’Inra de Nantes ont découvert que les aliments contenant de l'amidon résistant sont moins hyperglycémiants et hyperinsulinémiants que d'autres aliments amylacés plus digestibles (comme le pain); ils sont donc probablement bons pour les diabétiques. Ils pourraient, en raison de leur faible pouvoir hyperinsulinémiant, être bénéfiques dans la prévention du diabète de type II, de l'obésité ou des maladies cardiovasculaires.

    L’amidon résistant aurait des effets bénéfiques sur les lipides sanguins. Le remplacement d’une partie de l’amidon de l’alimentation de rats par de l’amidon résistant de pomme de terre crue a engendré une augmentation de la fermentation intestinale, une amélioration de l’absorption de certains minéraux et une diminution du cholestérol-LDL ("mauvais" cholestérol).

    Une diminution du cholestérol et des triglycérides sanguins a aussi été observée dans d’autres études[3] menées chez des animaux auxquels on avait administré de l’amidon résistant provenant en partie de la pomme de terre [4]. Des études cliniques permettront d’évaluer si l’effet est le même chez l’humain (qui ne mange pas de pomme de terre crue!).

    D'autres éléments permettent de penser que ces amidons pourraient servir à la prévention de certaines maladies, telles que le cancer ou certaines maladies inflammatoires du côlon [5]. Ceci est lié à l'un des acides gras à chaîne courte produit au cours de la fermentation colique, l'acide butyrique, qui est reconnu comme essentiel à la santé du côlon. Des études plus poussées restent cependant à être effectuées pour pouvoir conclure en un effet protecteur de l’amidon résistant sur la formation de tumeurs du côlon.

    Un peu de fibres et des antioxydants (surtout pour les variétés colorées)

    Avec 1 à 2 g de fibres solubles pour 100 g, la pomme de terre est plutôt une bonne source de fibres. Ces dernières freinent l’absorption des graisses et réduisent les taux de graisses dans le sang.

    Les composés contribuant à l’activité antioxydante de la pomme de terre sont principalement des acides phénoliques (acide chlorogénique) et des flavonoïdes (catéchines) [6], ainsi que la vitamine C [7]. Les variétés de pommes de terre à la chair bleue ou violacée possèdent logiquement un contenu en flavonoïdes plus élevé que les pommes de terre " traditionnelles "[8].

    Cependant, la pomme de terre reste un aliment à IG élevé comme vu précédemment, c’est pour cela qu’il est préférable de limiter sa consommation !

    De plus, il faut faire attention à la manière dont on la prépare : il est préférable de limiter la friture et de manger des pommes de terre cuites à l'eau avec la peau puis refroidies avant consommation (en salade par exemple).

     

    En cuisine

    Cuite en robe des champs

    C’est le seul mode de cuisson qui confère à la pomme de terre un index glycémique modérée. La pomme de terre en purée à un IG particulièrement élevé et les frites et chips apportent beaucoup de matières grasses et des produits de glycation avancée à éviter.

    Avec la peau pour faire le plein de fibres

    À poids équivalent, la pelure contient de deux à trois fois plus de fibres que la chair de la pomme de terre. Après l’avoir bien nettoyée, dans plusieurs eaux, il est donc avantageux de conserver la pelure de la pomme de terre pour la cuisson. Si cela vous gêne, pelez la pomme de terre avec un économe et trempez les pelures dans votre bain d'huile pour frites, une fois salée et/ou poivrée, à croquer à l'apéritif.

    A la vapeur avec la peau puis au beurre et persil

    On conserve au maximum la vitamine C de la pomme de terre primeur en la cuisant à la vapeur dans sa peau. La vitamine C est un antioxydant et favorise l'absorption du fer. La pomme de terre est l’un des légumes les plus riches en vitamine C (antifatigue, stimulant des défenses immunitaires). Sa teneur est de l'ordre de 10 à 15 mg pour 100 g de pommes de terre de conservation.

    Une noix de beurre frais apportera un peu de vitamine A, une persillade un peu plus de vitamines C, B9 et carotène.

    Ou bien utilisez, l'aillade toulousaine: ail, huile et cerneaux de noix dans le pilon avec les feuilles et tiges fines du persil.

    La pomme de terre est à considérer comme un plat de "féculents" que l'on pourra régulièrement servir avec le vert d'un autre légume différent à chaque fois: salade, fondue d'épinards, blancs de poireaux….

    La cuisson à l'eau, au début de la cuisson à l'eau sera faite dans de l'eau froide salée.

    Pour une cuisson homogène, choisir bien sûr, des pommes de terre de même calibre.

    La pomme de terre doit être conservée à l’abri de la lumière, de la chaleur et de l’humidité

     

    Références :

     [1] Garcia-Alonso A, Goni I. Effect of processing on potato starch: in vitro availability and glycaemic index. Nahrung 2000 February;44(1):19-22.

    [2] Liljeberg EH. Resistant starch content in a selection of starchy foods on the Swedish market. Eur J Clin Nutr 2002 June;56(6):500-5.

    [3] Levrat MA, Moundras C, et al. Effectiveness of resistant starch, compared to guar gum, in depressing plasma cholesterol and enhancing fecal steroid excretion. Lipids 1996 October;31(10):1069-75.

    [4] Younes H, Levrat MA, et al. Resistant starch is more effective than cholestyramine as a lipid-lowering agent in the rat. Lipids 1995 September;30(9):847-53.

     [5] Englyst KN, Englyst HN. Carbohydrate bioavailability. Br J Nutr 2005 July;94(1):1-11.

    [6] Verde Mendez CM, Rodriguez Delgado MA, et al. Content of free phenolic compounds in cultivars of potatoes harvested in Tenerife (Canary Islands). J Agric Food Chem 2004 March 10;52(5):1323-7.

    [7] Chu YF, Sun J, Wu X, Liu RH. Antioxidant and antiproliferative activities of common vegetables. J Agric Food Chem 2002 November 6;50(23):6910-6.

     [8] Han KH, Sekikawa M, et al. Anthocyanin-rich purple potato flake extract has antioxidant capacity and improves antioxidant potential in rats. Br J Nutr 2006 December;96(6):1125-33.

    [9] Mensinga TT, Sips AJ, et al. Potato glycoalkaloids and adverse effects in humans: an ascending dose study. Regul Toxicol Pharmacol 2005 February;41(1):66-72.

    [10] Korpan YI, Nazarenko EA, Skryshevskaya IV, Martelet C, Jaffrezic-Renault N, El'skaya AV. Potato glycoalkaloids: true safety or false sense of security?Trends Biotechnol 2004 March;22(3):147-51.

  • Une recette de yaourt végétal maison

    à réaliser sans yaourtière…. pour ceux qui ont des problèmes avec le lait de vache... recette inventée pour une copine allergique

    Préparation : 5 min

    .. et, cerise sur le gâteau, la préparation est de  5 mn… mais, il faut laisser fermenter

    1 L de lait de soja nature

    1 yaourt de soja (125 g) ou une préparation de ferments lactiques pour yaourt

    Facultatif et selon les goûts: arômes, épices, sucres, édulcorants, confiture...

    Il faut stériliser -au préalable- des petits pots en verre à fermeture hermétique en les laissant 5 min dans une casserole d'eau frémissante. Laisser sécher naturellement sur un linge, à l'envers… c'est-à-dire le tchul au dessus: (voir le dico toulousain)

    Préchauffer le four à 40°C.

    Faites chauffer le lait de soja à feu moyen pour qu'il atteigne environ 50°C. Ce serait d'avoir un thermomètre liquide sinon, si le lait est trop chaud, vos yaourts ne seront pas bien épais. Laissez refroidir quelques minutes en le sortant du feu puis, hors du feu, ajoutez un yaourt de soja ou des ferments lactiques et mélanger.

    Ensuite, remplir les pots de yaourt.

    Vous pourrez Laisser fermenter dans le four pendant 3 h avat éteindre le four sans l'ouvrir. Laissez les yaourts reposer encore 8 h sans trop les bouger. Réfrigérez et conservez 1 semaine environ.

    En plein cagnas, vous mettez les pots dehors, dans une cocotte minute que vous aurez monté en température (avant de mettre les pots, il faut jeter l'eau) et laissée en plein soleil, bien fermée et recouverte d'un linge épais propre. A laisser le plus de temps possible au soleil. Economie d'énegie du four

    Lisez aussi avec la boîte outil “Recherche“ la recette des yaourts à la cocotte-minute.

  • Les vraies vertus de l’huile d’olive

    Christophe Lavelle

    Chercheur en biophysique moléculaire, épigénétique et alimentation, CNRS UMR 7196, Inserm U1154, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)

    The Conversation - CC BY ND

    Vantée depuis l’Antiquité pour ses vertus médicinales, ingrédient star du régime méditerranéen, l’huile d’olive s’invite régulièrement dans la rubrique santé des médias grand public.

    Cependant, si un certain consensus semble régner quant à ses bienfaits, l’huile d’olive est loin d’avoir révélé tous ses secrets. Ce qui explique qu’elle a aussi élu domicile dans les colonnes des journaux scientifiques les plus pointus. En effet, aujourd’hui encore, les chercheurs bataillent pour décortiquer, à l’échelle moléculaire, les mécanismes d’action qui permettraient de valider ses vertus.

     

    En ce début d’été, faisons le point sur ce que sait la science des qualités de l’huile d’olive vierge extra.

    Une masse grasse importante

    Contrairement aux huiles raffinées, dont l’extraction fait appel à des solvants, l’huile d’olive vierge extra est obtenue à partir d’olives fraîches, en ayant uniquement recours à des procédés mécaniques : pressage, décantation, filtration… En ce sens, c’est un pur jus de fruits. Que contient-elle exactement ?

    En tout premier lieu, on y trouve des triglycérides. Constitués d’une molécule de glycérol associée à trois molécules d’acides gras, ces constituants sont une composante majeure de toutes les matières grasses alimentaires, huiles comme graisses. Il s’agit d’une réserve d’énergie très importante pour l’organisme. Dans l’huile d’olive, les triglycérides sont accompagnés de quelques diglycérides, monoglycérides, acides gras libres et phospholipides (constituants importants des parois des cellules animales et végétales).

    L’huile d’olive vierge extra est extraite uniquement par des moyens mécaniques (ici à Mola di Bari, dans les Pouilles, en Italie). Shutterstock

    L’huile d’olive vierge extra est notamment riche en acides gras monoinsaturés (l’acide oléique en tête, représentant entre 55 et 80% des acides gras totaux) et, dans une moindre mesure, en acides gras polyinsaturés (acide linoléique principalement) et acides gras saturés (acide palmitique, acide stéarique…).

    Cette masse grasse est très largement majoritaire dans l’huile d’olive. Celle-ci contient cependant également d’autres molécules qui, bien que présentes en proportion réduite, n’en ont pas moins un effet majeur sur ses propriétés.

    Goût, couleur, stabilité, vertus: de nombreux responsables

    Parmi les composés minoritaires mais essentiels aux qualités de l’huile d’olive vierge extra figurent notamment des phénols simples et leurs dérivés polyphénoliques (des assemblages de phénols) aux noms et aux structures chimiques compliqués, comme l’oleuropéine, le ligstroside, ou le 3,4-DHPEA-EA, ainsi que de nombreux autres composés aux désignations tout aussi exotiques) : pinorésinol, acide férulique, acide syringique, lutéoline… L’huile d’olive contient également des stérols, des triterpènes, des pigments tels que carotènes et chlorophylles, des tocophérols (vitamine E), et divers composés aromatiques dont les propriétés restent à décrypter.

    Plusieurs facteurs influent sur la teneur de ces molécules dans l’huile d’olive vierge extra : variété des oliviers, nature du sol, type de climat, année de production, mode de culture, maturité à la récolte, conditions de stockage, etc.

    Pris ensemble, ces composés ne représentent qu’1 à 2% de la masse totale de l’huile d’olive, mais celle-ci leur doit beaucoup. D’eux dépendent en effet son goût (amertume), son arôme (fruité vert, mûr, noir), les sensations trigéminales (véhiculées par le nerf trijumeau) qu’elle provoque (astringence, ardence), sa couleur, et sa stabilité face à l’oxydation… En outre, ces molécules sont aussi responsables de ses vertus en termes de santé

    On comprend pourquoi les constituants de l’huile d’olive suscitent un grand intérêt, et font l’objet de diverses études ambitionnant de décrypter les mécanismes à l’origine de leur potentiel préventif vis-à-vis de diverses maladies chroniques. Ce dernier ne fait en effet plus de doute : il a été mis en évidence par de multiples travaux.

    Des effets bénéfiques sur la santé validés scientifiquement

    De nombreuses études épidémiologiques concordent quant aux effets bénéfiques sur la santé cardiovasculaire d’une consommation régulière d’huile d’olive vierge extra, avec une réduction mesurable du risque de mortalité. Cet effet est d’autant plus marqué que l’huile est de bonne qualité.

    Des conséquences bénéfiques en termes de cholestérol sont également souvent rapportés, ainsi que des effets anti-inflammatoires. Ce n’est pas surprenant, puis que stérols et triterpènes sont connus pour être impliqués dans la bonne gestion du cholestérol sanguin, tandis que carotènes et tocophérols sont des antioxydants réputés.

     

    Les polyphénols présents dans l’huile d’olive vierge extra protègent aussi les lipides sanguins contre le stress oxydatif. Celui-ci résulte d’une agression des composants cellulaires de l’organisme par des " espèces réactives de l’oxygène ", les fameux " radicaux libres ". De nombreux tests in vitro, ainsi que des essais cliniques, ont montré que l’huile d’olive piège les radicaux libres. Cette propriété a amené l’Agence européenne de sécurité des aliments (EFSA) à reconnaître la validité de l’allégation santé " les polyphénols de l’huile d’olive contribuent à la protection des lipides sanguins du stress oxydatif ".

    Néanmoins, contrairement aux déclarations un peu trop enthousiastes des adeptes de superlatifs, l’huile d’olive vierge extra n’est pas un élixir de jouvence ou un remède miracle contre le cancer. Ses effets protecteurs contre le vieillissement ou le cancer doivent encore être clairement établis. En attendant, on aura néanmoins tout intérêt à intégrer cette huile dans une alimentation variée.

    Mais pour bénéficier au mieux des bienfaits de l’huile d’olive vierge extra, encore faut-il savoir comment bien la choisir, la conserver et l’utiliser!

    Comment bien choisir, conserver et utiliser l’huile d’olive vierge ?

    Une fois que vous aurez trouvé l’huile d’olive vierge extra qui correspond à votre nez et à votre palais, assurez-vous de bénéficier de la dernière récolte. Et surtout, conservez soigneusement votre huile au frais et à l’abri de la lumière. De cette façon, elle n’en sera que plus riche en composés bénéfiques. La placer sur le plan de travail, à côté des plaques de cuisson, comme on le voit trop souvent est la pire des idées!

    Vous voici armé pour agrémenter vos plats de cet or liquide ; et ce ne sont pas les opportunités qui manquent! On pense bien sûr immédiatement à l’assaisonnement des crudités ou des cuidités, cependant l’huile d’olive vierge se prête aussi très bien à de nombreux modes de cuisson, grâce à son point de fumée élevé (température à partir de laquelle on détecte de la fumée lorsque l’on chauffe une matière grasse, soit 210 °C pour l’huile d’olive).

    Il a ainsi été démontré que lors de la cuisson de tomates dans l’huile d’olive vierge extra, cette dernière se chargeait en caroténoïdes contenus dans le légume-fruit. Encore mieux : in fine la biodisponibilité des caroténoïdes, c’est-à-dire leur capacité à être utilisée par l’organisme, est augmentée, ce qui améliore le pouvoir antioxydant de la préparation.

    Par ailleurs, l’huile d’olive vierge extra fournit des antioxydants non seulement lors de sa consommation directe, mais aussi lorsqu’elle est utilisée en cuisson. Lors d’une friture, une partie de ses antioxydants " migrent " en effet dans les aliments! On aurait donc tort de se priver de l’utiliser (même s’il est préférable de ne pas dépasser 190 °C pour les huiles vierges extra).

    Une question pourrait laisser perplexe le marmiton en herbe : quelle huile d’olive vierge extra choisir, pour quel plat ? La réponse est simple : celle que votre palais vous commandera! En effet, s’il existe des applications pour assister les choix, celles-ci relèvent plus du marketing que de la science exacte. Comme toujours en matière de cuisine, c’est votre palais qui restera le plus sûr des juges!

    Passons en cuisine

    Pour conclure ce bref voyage au pays de l’huile d’olive, voici quelques conseils de préparation originaux extraits de l’ouvrage Extra vierge. L’Huile d’olive, Histoire d’Hommes & Recettes de Grands Chefs, publié aux éditions Dunod.

    Extra vierge. L’Huile d’olive, Histoire d’Hommes & Recettes de Grands Chefs. Author provided

     " […] Bien que l’huile d’olive soit le plus souvent pensée comme assaisonnement ou auxiliaire de cuisson, il peut être intéressant de chercher à la valoriser dans des préparations un peu plus élaborées, dans lesquelles elle pourra éventuellement constituer l’élément mis en avant, passant ainsi d’une cuisine “ à ” l’huile d’olive à une cuisine “ de ” l’huile d’olive. Les sources d’inspiration ne manquent pas, qu’elles viennent de recettes dans lesquelles on substitue simplement le corps gras traditionnellement employé par de l’huile d’olive, ou que l’on aille chercher du côté de la cuisine moléculaire et de sa quête de nouvelles textures en cuisine.

    Concernant le type d’huile, on préférera généralement les huiles de début de saison, plus vertes, pour les assaisonnements, et celles de fin de saison, plus douces et sans amertume, pour les cuissons. Ces usages restant cependant subjectifs, nous nous garderons bien ici de toute directive systématique et donnons seulement quelques pistes “ générales ” d’utilisation de l’huile d’olive en cuisine ; laissons à la charge du cuisinier le choix, selon le cas, de l’huile qui lui convient, et, surtout, l’expérimentation au gré de sa fantaisie!

    L’huile en poudre, c’est possible : pour un sable craquant et glacé, verser l’huile dans de l’azote liquide, attendre quelques secondes puis passer le tout à travers un chinois et servir sans attendre. Pour un sable plus fondant et tempéré, fouetter l’huile avec un peu de maltodextrine, tamiser et servir.

    Pour de l’huile crémeuse, monter tout simplement, à la façon d’une mayonnaise, une émulsion avec un jaune ou un blanc d’œuf. Pour une crème légèrement gélifiée, on pourra aussi monter l’émulsion avec de la gélatine dissoute dans un peu d’eau.

    Et pour une huile mousseuse ? Ce ne sont pas les solutions qui manquent. Pour une écume, faire chauffer un mélange d’huile et de liquide aqueux (bouillon, jus de fruit ou légume), ajouter de la lécithine de soja (environ 1%), faire mousser à l’aide d’un mixeur plongeant, récupérer l’écume en surface et servir sans attendre. Pour une mousse plus dense, procéder comme pour une chantilly : fouetter à froid (ou siphonner) de la crème liquide entière additionnée d’huile. Pour une mousse dense et chaude, mélanger 2/5 de blanc d’œuf à 2/5 de crème et 1/5 d’huile d’olive, verser dans un siphon, charger une cartouche, secouer, placer au bain-marie à 65-70 °C pendant au moins 30 minutes et servir.

    Enfin, en dessert, outre la fameuse pompe à huile provençale, le pâtissier ne manquera pas de tester ses recettes favorites (gâteaux, glaces, soufflés, nougats, etc.) avec de l’huile d’olive comme matière grasse principale".

    PERSO: je rajoute toujours dans mon huile d'olive de cuisson (donc, pas huile gastronomique) des branches de thym en fleurs ou de romarin en fleurs.

    Si vous voulez vous fabriquer une huile piquante, rajoutez dans la bouteille des petits piments oiseaux ou autres piments d'Espelette.

    Mettre dans une poêle noire en tôle vos épices, faites chauffer une à deux minutes à sec, rajoutez de l'huile d'olives et faites chauffer à feu doux trois minutes, laissez macérer.

    Pour récupérer l'huile de la poêle, il est nécessaire d'utiliser une passoire à confiture en inox pour mettre dans un pot de verre; vous reversez ensuite dans une bouteille de verre avec un en inox.

    Toujours utiliser des instruments en inox et pas en vieux plastique qui laisse passer du chimique si le liquide est chaud.

     

  • Des aliments à consommer pour perdre du poids -4

    Les choux de Bruxelles: un aliment brûleur de graisses pour maigrir

    Teneur en vitamine C: 75 mg

    Portion: 130 grammes  de choux de Bruxelles cru

    Le chou de Bruxelles offre seulement 43 calories pour 100 grammes. Il se démarque par sa teneur très élevée en vitamine C et K. Le chou de Bruxelles a aussi une action détoxifiante, reminéralisante, revitalisante, antibiotique et circulatoire; ce qui fait de ce légume un excellent brûle-graisses et un stimulant pour le métabolisme pouvant aider à la perdre de poids.

    Faites cuire les choux de Bruxelles 30 mn à l'eau bouillant salée ou un quart d'heure en cocotte minutes, les passer et finir la cuisson à la poêle en toile noire bien huilée, sautez-les 10 mn feu vif en secouant la poêle, salez, poivrez.

    Aliments brûle-graisses efficaces: le kiwi

    Voir aussi la catégorie “récup'

    Teneur en vitamine C: 72 mg

    Portion: 1 fruit

    Riche en fibres, magnésium, potassium, vitamine C et K, le kiwi possède plus de 80% d’eau. Fortement recommandé pour les régimes minceur, il apporte une sensation de satiété et favorise ainsi la perte de poids.

    Il renferme également de nombreux composés phénoliques, dont les acides phénoliques, les procyanidines et les flavonols (quercétine, kaempferol). Ces composés, présents dans les végétaux, possèdent aussi des propriétés antioxydantes.

    Un gros kiwi contient 55 calories et vous apporte 80% de vos besoins journaliers en vitamine C, ce qui en fait une collation parfaite. De plus, il ne contient pas beaucoup de sodium et demeure un puissant diurétique, ce qui permet de perdre de l’eau accumulée, très utile chez les femmes enceintes.