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Nutrition news - Page 18

  • Des goûts et des couleurs…

    Selon une étude anglo-australienne menée par George Van Doorn, la couleur de la tasse dans laquelle on boit notre café influencerait son goût tout en affectant sa perception. L’idée de cette étude est née par hasard, lorsque le chercheur discute avec un barista qui affirme que le café consommé à partir d’une tasse en céramique blanche a un goût plus amer que lorsqu’il est bu dans une tasse en verre transparent.

     

    Pour vérifier cela, le chercheur mène deux études avec son équipe. Il réunit des volontaires et leur fait boire le même café dans des tasses transparentes, blanches ou de couleur. Dans la première étude, le café était servi dans des tasses qui n’avaient pas toutes la même forme. Le café a été caractérisé de plus intense quand il était bu dans la tasse blanche. Dans la deuxième étude, toutes les tasses avaient la même forme. Le café était dit moins sucré et plus amer dans la tasse blanche que dans les tasses transparentes et de couleurs.

     

    Ces résultats appuient l’idée que la couleur de la tasse doit être considérée par ceux servant du café car elle peut influencer l’expérience multi-sensorielle du consommateur, ont indiqué les auteurs en conclusion.

     

    Une autre étude menée en 1979,  avait déjà montré que la couleur de la tasse changeait la perception du goût du café. 73% des participants avaient trouvé qu’il était plus fort dans une tasse bleue et 80% des femmes avaient estimé que son arôme était plus riche dans une tasse rouge.

     

    A vous de jouer… heu, de bien boire!

  • Ce pays de tant de fromages!

    Mieux vaut privilégier la qualité à la quantité et choisir des fromages fermiers (issus de laits d’animaux d’un même troupeau) et artisanaux (lait d’animaux d’origine proche) qui sont fabriqués et affinés de manière traditionnelle.

    Petite astuce en grandes surfaces pour une qualité supérieure: choisir des fromages certifiés par une AOP (Appellation d'Origine Protégée) ou IGP (Indications Géographiques Protégée).

    Choisir un fromage de saison

    Et oui, les fromages aussi ont leur saison au même titre que les fruits et légumes. On ne s’en doute pas car toute l’année les rayons sont approvisionnés avec toutes les sortes de fromages. Cependant les fins gourmets savent que les fromages de saison ont un tout autre caractère. Selon la saison, l’animal broute une herbe aux qualités nutritionnelles différentes ce qui donne le goût spécifique de chaque fromage.

    Printemps : Bleu d'Auvergne, Bleu de Gex, Bleu des Causses, Boulettes d'Avesnes, Brie de Meaux, Brie de Melun, Broccio, Cabécou, Camembert, Cancoillotte, Coulommiers, Emmental, Epoisses, Féta, Fourme, d'Ambert, Gorgonzola, Langres, Livarot, Maroilles, Mascarpone, Mimolette, Morbier, Mozzarella, Munster, Neufchâtel, Parmigiano Reggiano, Pont-l'Évêque, Pouligny-Saint-Pierre, Reblochon, Ricotta, Saint-Nectaire, Tomme de Savoie.

    Été: Abondance, Beaufort, Bleu d'Auvergne, Bleu de Bresse, Bleu de Causses, Boulette d'Avesnes, Brie de Meaux, Brie de Melun, Brillat-Savarun, Broccio, Camembert, Cancoillotte, Cantal, Chabichou, Comté, Crottin de Chavignol, Emmental Époisses, Féta, Fourme d'Ambert, Gorgonzola, Gruyère, Laguiole, Langres, Livarot, Maroilles, Mascarpone, Mimolette, Mont d'Or, Morbier, Mozzarella, Munster, Neufchâtel, Ossau-Iraty, Parmigiano Reggiano, Pont-l'evêque, Pouligny-Saint-Pierre, Reblocon, Ricotta, Rocamadour, Roquefort, Saint-Félicien, Saint-Nectaire, Sainte-Maure, Salers, Selles-sur-Cher, Tomme de Savoie, Vacherin-Mont d'Or, Valancay.

    Automne: Abondance, Brillat-Savarin, Broccio, Cancoillotte, Cantal, Chaource, Comté, Emmental, Époisses, Féta, Fourme d’Ambert, Gruyère, Mascarpone, Morbier, Mozzarella, Munster, Ossau-Iraty, Parmigiano Reggiano, Pouligny Saint-Pierre, Roquefort, Saint-Nectaire, Salers, Vacherin-Mont d’Or.

    Hiver : Beaufort, Brie de Meaux, Brie de Melun, Broccio, Chèvre frais, Comté, Crottin de Chavignol, Époisses, Gruyère, Laguiole, Rocamadour, Roquefort, Salers, Vacherin Mont-d’Or.

    Être attentif à la teneur en sel

    L’excès de sel vient en partie des aliments transformés dans lequel il est caché. Le fromage représente, selon l’étude INCA2, 6,9 % de l’apport quotidien des Français. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande 5 g de sel/jour, or une portion de parmesan (50 g), l’un des fromages les plus salés, correspond déjà à 16 % de cet apport à ne pas dépasser. Surveiller sa consommation de sel revient donc à équilibrer sa consommation de fromage (et de pain aussi!).

    Tenir compte des matières grasses et des calories

    La critique qui est souvent faite au fromage est qu'une grande partie de ses matières grasses sont saturées, et qu'il contient beaucoup de calories en petite quantité.

    Selon le rapport INCA2, 14,5% de l’apport en matières grasses saturées est issu de la consommation de fromage. LaNutrition recommande de ne pas dépasser 10 à 12 % des calories sous forme de graisses saturées. Cela peut donc inclure une portion de fromage.

    Préférer des fromages peu acidifiants

    L'alimentation occidentale typique a tendance à être acidifiante et donc à malmener l'équilibre acide-base. Cela peut mener à une acidose chronique de bas grade qui est associée à diverses maladies métaboliques. Les fromages sont globalement acidifiants et donc ils peuvent participer à ce déséquilibre. Plus un fromage est affiné et plus il sera acidifiant en général. C'est l'indice PRAL qui renseigne sur la nature acidifiante ou alcalinisante des aliments. Globalement celui des fromages est élevé. Parmi les fromages les moins acidifiants, on retrouve ceux qui sont les plus frais : le chèvre frais, le bleu, le mascarpone, la ricotta, le coulommiers... Ces fromages frais sont aussi souvent moins salés et caloriques que les plus affinés.

    Éviter de l’associer au pain

    Ce qui rend la consommation de fromage problématique n’est pas tant la quantité de graisses saturées qu’il contient que le fait qu’elle entraîne aussi l'ingestion de pain souvent raffiné, riche en glucides à indice glycémique assez élevé et en sel. Mieux vaut manger le fromage nature, associé à des fruits, des légumes ou des noix ou graines oléagineuses.

    Remplacer le dessert par le fromage

    Au lieu de terminer le repas avec un morceau de gâteau ou une part de tarte, préparez un petit plateau de fromage accompagné de noix et de fruits frais ou secs.

    Les associations qui fonctionnent :

        Les fromages frais et leur texture avec les fruits oléagineux

        Les fromages à pâte persillée se marient très bien avec les fruits très sucrés

        Les fromages à croûte fleurie se marient bien avec de la pomme et de la poire

        Les fromages de chèvre et de brebis avec les fruits d’été

    En revanche pour ceux qui ne raffolent pas du mélange sucré/salé, le fromage se marie aussi très bien à la viande et surtout aux légumes comme vu précédemment.

  • De l’eau!

    L’eau est le principal composant chimique de votre corps et représente environ 60% du poids corporel. Pour faire simple, le corps en dépend plus que toute autre substance ou élément (excepté l’oxygène) pour survivre.

    Chaque cellule, tissu et organe du corps a besoin d’eau pour fonctionner correctement. Elle permet notamment:

            d’éliminer les déchets par la miction, la transpiration et les selles

            le maintient la température normale

            de lubrifier et amortir les articulations

            de protéger les tissus sensibles

    Un manque d’eau peut entraîner la déshydratation des organes. Même une légère déshydratation peut drainer votre énergie et fortement vous fatiguer.

    Comme le mentionne le site docteur-fitness, boire de l’eau juste avant les repas peut favoriser la sensation de satiété et réduire l’appétit. En effet, une étude publiée en 2008 a révélé que la consommation de 500 ml d’eau avant chaque repas augmentait la perte de poids de 44%, comparativement à un groupe témoin.

    Boire de l’eau peut aussi temporairement stimuler le métabolisme, ce qui augmente le nombre de calories brûlées durant la journée.

    Chaque jour, vous perdez de l’eau par la respiration, la transpiration, l’urine et les selles. Pour que le corps puisse fonctionner correctement, il est donc nécessaire de reconstituer son apport en eau en consommant des boissons et des aliments en contenant.

    Quelle quantité de liquide a donc besoin un adulte moyen sédentaire et en bonne santé vivant dans un climat tempéré ? Les académies nationales des sciences, de l’ingénierie et de la médecine ont déterminé qu’un apport journalier suffisant en liquide correspond à :

            Environ 3.7 litres d’eau par jour pour les hommes (pour un poids de 80-85 kg)

            Environ 2.7 litres d’eau par jour pour les femmes (pour un poids de 60-65 kg)

    Ces recommandations couvrent la quantité d’eau totale, incluant tout type de boissons et de nourriture. En effet, notez qu’environ 20-30% de l’apport quotidien en eau provient généralement de la nourriture, et le reste de boissons.

    Un apport inférieur ne signifie pas qu’il sera insuffisant, mais qu’il pourrait l’être, selon l’individu. Certaines autres études aboutissent à des recommandations plus larges et plus basses, et recommandent 2 à 3 litres par jour au minimum pour les hommes contre 1.5 à 2 litres pour les femmes.

    Qu’en est-il du fameux conseil de boire 8 verres par jour ?

    La plupart des personnes en bonne santé peuvent rester hydratées en buvant simplement lorsqu’elles ont soif. Pour certains individus, moins de huit verres par jour pourraient donc suffire. D’autres cependant, pourraient avoir besoin de plus.

    Quoi qu’il en soit, le conseil des huit verres n’est pas mauvais et constitue déjà un bon objectif, du moins pour les personnes relativement peu actives : en considérant 3 dl par verre, 8 verres correspondraient à 2 litres d’apport direct en eau. En y ajoutant les 20-30% restants apportés en moyenne par la nourriture, vous ne seriez donc pas loin de l’objectif journalier idéal.

    Pour les moins de 60 ans: pour obtenir une bonne approximation, multipliez votre poids en kg par 30 (ml).

    Exemple (pour une personne de 80 kg) : 80 x 30 = 2.4 L

    Pour les plus de 60 ans : multipliez votre poids en kg par 25 (ml).

    Cette diminution tient compte de la perte de masse musculaire liée à l’âge, les muscles nécessitant un apport important en eau.

    Ainsi, un homme relativement jeune de 80 kg devrait boire au minimum 2.4 litres d’eau, en ajoutant en plus ce qu’il aura perdu lors de l’activité quotidienne. Une femme âgée de 60 kg (de faible musculature) quant à elle, n’aura besoin que d’environ 1.5 litres, au minimum.

    Quels sont les facteurs influençant les besoins en eau ?

     

    Vous devriez toujours adapter votre consommation totale de liquides en fonction de plusieurs facteurs:

            Le poids. Comme précisé ci-dessus, le poids est l’un des facteurs clés pour estimer correctement le besoin en eau. Le poids influence d’autant plus le calcul s’il s’agit d’une personne musclée.

            L’exercice physique. Si vous pratiquez une activité qui vous fait transpirer, vous devez boire une certaine quantité d’eau supplémentaire pour couvrir la perte de liquide. Notez qu’il est important de boire avant, pendant et après une séance d’entraînement. Si l’exercice est intense et dure plus d’une heure, une boisson pour sportifs peut restaurer les minéraux de votre sang (électrolytes) perdus par la transpiration.

            L’environnement. Le temps chaud ou humide peut vous faire transpirer davantage et nécessite donc un apport de liquide supplémentaire. La déshydratation peut également se produire à haute altitude.

            L’état de santé globale. Votre corps perd de l’eau lorsque vous avez de la fièvre, que vous vomissez ou avez de la diarrhée. Buvez plus d’eau ou suivez les recommandations du médecin (notamment de boire des solutions de réhydratation). Les autres affections pouvant nécessiter un apport hydrique accru comprennent les infections urinaires et les calculs rénaux.

            Grossesse ou allaitement. Les femmes enceintes ou qui allaitent ont besoin de plus de liquides pour rester hydratées. Le Bureau de la santé des femmes recommande aux femmes enceintes de boire au minimum 2.4 litres d’eau par jour et aux femmes allaitantes environ 3.1 litres par jour.

    Vous n’avez pas besoin de compter uniquement sur ce que vous buvez pour répondre à vos besoins en eau. Votre alimentation en fournit également une partie importante. Par exemple, de nombreux fruits et légumes, tels que la pastèque et les épinards, contiennent presque 100% d’eau en poids.

    En outre, les boissons telles que le lait, les jus de fruits et les tisanes sont principalement composées d’eau. Même celles contenant de la caféine, comme le café et certains sodas, peuvent contribuer à votre consommation quotidienne d’eau. Mais l’eau reste le meilleur choix, car elle est sans calorie, peu coûteuse et facilement disponible.

    Les boissons pour sportifs ne devraient être utilisées que lorsque vous vous entraînez intensément pendant plus d’une heure. Ces boissons aident à restaurer les électrolytes perdus par la transpiration et le sucre nécessaire, procurant de l’énergie lors d’exercices plus longs.

    Les boissons énergisantes sont différentes des boissons pour sportifs. Elles ne sont généralement pas formulées pour restaurer les électrolytes. Elles contiennent aussi généralement de grandes quantités de caféine ou d’autres stimulants, du sucre et d’autres additifs.

    Votre consommation de liquide est probablement suffisante si :

            vous avez rarement soif.

            votre urine est incolore ou jaune pâle.

    Un médecin ou un diététicien professionnel peut vous aider à déterminer la quantité d’eau qui vous convient au quotidien. Pour prévenir la déshydratation et vous assurer que votre corps reçoit les fluides dont il a besoin, faites de l’eau votre boisson préférée.

    Quelques bonnes habitudes pour vous y aider:

            Buvez un verre d’eau ou une autre boisson sans calories (ou à basses calories) avec chaque repas et entre chaque repas.

            Buvez de l’eau avant, pendant et après l’exercice.

            Buvez de l’eau si vous avez faim. La soif est souvent confondue avec la faim.

    Et si l’on boit trop d’eau?

    Bien que cela soit rare, il est possible d’être malade pour avoir bu trop d’eau. Lorsque les reins ne peuvent pas excréter l’excès d’eau, le sodium contenu dans le sang est dilué (hyponatrémie), ce qui peut mettre la vie en danger.

    Les athlètes, et surtout s’ils participent à des séances d’entraînement prolongées ou intenses ou à des épreuves d’endurance, présentent un risque plus élevé d’hyponatrémie. En général, cependant, le fait de boire trop d’eau est rare chez les adultes en bonne santé au régime alimentaire moyen.

    Sources

            Hydratation: Pourquoi c’est si important. Académie américaine des médecins de famille. https://familydoctor.org/athletes-the-importance-of-good-hydration/

            Auerbach PS, et al. Déshydratation et réhydratation. Dans : Wilderness Medicine d’Auerbach. 7e éd. Philadelphie, Pa .: Elsevier; 2017. https://www.clinicalkey.com

            Eau et nutrition. Centres de contrôle et de prévention des maladies. https://www.cdc.gov/healthywater/drinking/nutrition/index.html

            Apport alimentaire de référence : électrolytes et eau. Les académies nationales des sciences, de l’ingénierie et de la médecine. http://www.nationalacademies.org/hmd/Activities/Nutrition/DRIElectrolytes.aspx

            Hydratation pour les athlètes. Académie américaine des médecins de famille. https://familydoctor.org/athletes-the-importance-of-good-hydration/

            Maladie d’altitude. Centres de contrôle et de prévention des maladies. https://wwwnc.cdc.gov/travel/yellowbook/2018/the-pre-travel-consultation

  • Alzheimer: état de la recherche

    Alors que 3 millions de personnes en France seulement sont atteintes de la maladie d'Alzheimer, la perspective de voir apparaître un traitement ne cesse de s'éloigner. Les échecs des laboratoires pharmaceutiques ont en effet continué de s'accumuler en 2018 et 2019, au point que Pfizer a annoncé qu'il renonçait à développer des médicaments contre la démence (ce qui fait suite à plusieurs tentatives infructueuses, notamment celle du bapineuzumab, en 2012).

    Au total, on considère que 99,6% des pistes de médicaments contre Alzheimer se sont révélées des échecs cuisants ne dépassant même pas la phase de test. Et les 0,4% de médicaments qui ont finalement été mis sur le marché sont incapables d’enrayer, ou même de ralentir le cours de la maladie. C’est d’ailleurs ce constat qui a conduit le ministère de la Santé français à décider du déremboursement de quatre médicaments anti-Alzheimer à compter du 1er août 2018.

    Que faire aujourd’hui contre cette maladie?

    Le problème réside sans doute dans le fait que les laboratoires, comme la plupart des chercheurs, s’obstinent à s’attaquer aux plaques amyloïdes. Or, selon le Dr Dale Bredesen, auteur de La fin d’Alzheimer, la formation de plaques amyloïdes ne serait pas la cause d’Alzheimer mais une réponse du cerveau face à diverses agressions endogènes ou exogènes (inflammation, carences en nutriments / molécules bénéfiques, molécules toxiques, etc).

    De nouvelles théories émergent pour expliquer pourquoi les maladies cognitives se développent dans le cerveau. Plusieurs mettent en avant le l'influence du mode de vie. Les recherches montrent que la démence commence vers l'âge de 45 ans et s'installe lentement. Les études expérimentales et épidémiologiques suggèrent qu'un régime alimentaire sain, la pratique régulière de l'exercice, adoptés le plus tôt possible, peuvent prévenir les maladies dégénératives.

    La qualité du sommeil jouerait aussi un rôle majeur, dans la mesure où l'amyloïde est éliminée pendant le sommeil profond. Un sommeil perturbé viendrait interrompre ce processus d'élimination.

    Les chercheurs s'intéressent aussi au jeûne intermittent. Des études récentes chez l'animal laissent penser qu'une telle pratique peut s'opposer à la progression d'Alzheimer. 

    Ces pistes de prévention et de traitement sont suivies par plusieurs équipes de recherche. Le Dr Dale Bredesen croit qu'il existe jusqu'à 36 causes de la maladie, et non une seule, et propose aux patients un protocole personnalisé qui allie diététique, activité physique, supplémentation, meilleure gestion du sommeil et du stress, exercices cognitifs, etcuillère Deux petites études ont enregistré des résultats prometteurs dont une étude, parue dans le journal Aging en 2016.

    Mais pour le Dr Bredesen, qui a suivi 2000 patients depuis 6 ans, le taux de succès de ce protocole, en termes d’inversion des symptômes, atteint quasiment 100% chez les stades précoces et, en moyenne, tous stades confondus, plus de 50%. D'autres études sont en cours.

  • Choisir les aliments contre l'arthrose

    Pour assouplir vos articulations, diminuer les douleurs des rhumatismes et lutter contre l’inflammation. Des règles diététiques

    De bonnes graisses contre l'inflammation

    Si les graisses polyinsaturées de la famille oméga-6 sont, en excès, directement responsables de l’inflammation d’autres, au contraire, permettent de lutter contre: ce sont les oméga-3.

    Aujourd'hui, il y a en moyenne dans l'alimentation 10 à 15 fois plus d'oméga-6 que d'oméga-3. Votre objectif: rétablir un équilibre correct entre les oméga-6 et les oméga-3. Pour cela, mangez des noix ou des graines de lin tous les jours, et adoptez l’huile de colza (celle issue de l’agriculture biologique possède un bon goût de noisette et une belle couleur jaune d’or) pour vos assaisonnements.

    Pour augmenter le caractère anti-inflammatoire de l'huile de colza, vous pouvez faire macérer dans la bouteille des aromates de type thym, romarin, origan, menthe, ail… Ne faites pas chauffer l'huile de colza, utilisez plutôt pour vos cuissons de l'huile d'olive ou de l'huile de coco. Il y a aussi des oméga-3 dans les poissons gras (sardine, saumon, maquereau): on peut en consommer deux à trois fois par semaine (2 fois chez les enfants, et pendant grossesse et allaitement). En revanche, évitez les huiles de tournesol, de maïs et de pépins de raisin, trop riches en oméga-6.

    8 à 10 portions de fruits et légumes par jour

    Légumes et fruits vous apporteront les minéraux et vitamines indispensables pour une bonne santé osseuse. Mais ils apportent bien plus: des antioxydants (vitamines C, E, caroténoïdes, polyphénols). Ces substances neutralisent des particules réactives appelées radicaux libres qui sont associées à tous les phénomènes inflammatoires et douloureux.

    Côté fruits, privilégiez les baies et fruits rouges (myrtilles, fraises, framboises, mûres, groseille, cerise), les agrumes, les prunes, les kiwis, l’ananas et les dattes, très riches en antioxydants. Chez les légumes, la palme revient encore une fois aux crucifères (chou-fleur, chou rouge et blanc, chou de Bruxelles, chou frisé, brocoli, chou-rave, chou romanesco, radis noir, navet, rutabaga, raifort, etc), riches en vitamines C et K et en nombreux antioxydants.

    Vous pouvez faire une cure de chou en mangeant chaque jour 400 g de chou, moitié cru, moitié cuit. Un grand verre de jus de chou rouge tous les jours garantit également une protection efficace contre les douleurs rhumatismales.

    Poivrons, artichaut, céleri, épinards, ail et tomate représentent aussi d’excellentes sources d’antioxydants.

    Des épices tous les jours dans vos plats

    La cannelle, le poivre noir, le curry et surtout le gingembre et le curcuma sont anti-inflammatoires. Les études montrent que le gingembre, le curcuma peuvent améliorer la douleur et la raideur matinale. Il faut les associer en cuisine aux oignons, à l’ail, l’origan, le laurier et d’autres aromates comme le romarin.

    Bibliographie

    Ramadan G, Al-Kahtani MA, El-Sayed WM. Anti-inflammatory and anti-oxidant properties of Curcuma longa (turmeric) versus Zingiber officinale (ginger) rhizomes in rat adjuvant-induced arthritis. Inflammation. 2011 Aug;34(4):291-301.

    Arulselvan P. Role of Antioxidants and Natural Products in Inflammation. Oxid Med Cell Longev. 2016;2016:5276130. Review. PubMed PMID: 27803762; PubMed Central PMCID:PMC5075620.

    Wall R, Ross RP, Fitzgerald GF, Stanton CUILLÈRE Fatty acids from fish: the anti-inflammatory potential of long-chain omega-3 fatty acids. Nutr Rev. 2010 May;68(5):280-9. doi: 10.1111/j.1753-4887.2010.00287.x. Review. PubMed PMID: 20500789.

  • Le basilic: incroyable!

    Un composé présent dans le basilic aurait des vertus protectrices contre la maladie d’Alzheimer

    Des chercheurs de l’Université de Floride du sud ont découvert qu’un composé naturel présent dans certaines plantes, notamment le basilic, pourrait aider à préserver le cerveau contre la maladie d’Alzheimer. Ce composé, le fenchol, interviendrait favorablement dans un mécanisme moléculaire reliant le microbiote intestinal et le cerveau, préservant ce dernier du déclin cognitif lié à l’âge.

    L’une des deux pathologies caractéristiques de la maladie d’Alzheimer sont les dépôts durcis du peptide β-amyloïde (Aβ), qui s’agglutinent entre les cellules nerveuses et forment des plaques de protéines amyloïdes dans le cerveau. L’autre est liée à l’enchevêtrement neurofibrillaire de protéine tau à l’intérieur des cellules cérébrales. Toutes deux contribuent à la perte et à la mort des neurones, qui conduisent à l’apparition de la maladie d’Alzheimer.

    Des preuves récentes indiquent que les acides gras à chaîne courte (AGCC) — des métabolites produits par certaines bactéries du microbiote intestinal — contribuent à la santé du cerveau. L’abondance des AGCC est ainsi souvent réduite chez les patients âgés atteints de troubles cognitifs légers et de la maladie d’Alzheimer. Cependant, la manière dont cette baisse du taux d’AGCC contribue à la progression de la maladie reste largement inconnue. L’équipe du Dr Hariom Yadav, professeur de neurochirurgie et de réparation cérébrale et directeur de l’USF Center for Microbiome Research, s’est penchée sur la question. Les détails de leur étude ont été publiés le 5 octobre dans la revue Frontiers in Aging Neuroscience.

    Un composé naturel qui joue le même rôle que les acides gras à chaîne courte

    Les AGCC sont des molécules produites par les bactéries lorsqu’elles fermentent des composants alimentaires, notamment des fibres (glucides non digestibles), dans le côlon. Certains de ces AGCC demeurent et agissent directement dans l’intestin (c’est la principale source d’énergie des cellules du côlon), tandis que d’autres migrent à travers l’organisme, où elles participent à plusieurs mécanismes complexes. Les AGCC qui voyagent dans le sang jusqu’au cerveau peuvent se lier au récepteur d’acide gras libre 2 (FFAR2) et l’activer; ce récepteur est une molécule de signalisation cellulaire exprimée par les neurones.

    Le Dr Yadav et ses collaborateurs étudient les mécanismes moléculaires qui régissent les interactions entre le microbiote intestinal et le cerveau, et qui peuvent potentiellement influencer la santé de ce dernier. Or, ils ont découvert que la stimulation du mécanisme de détection du FFAR2 par les AGCC peut être bénéfique pour protéger les cellules cérébrales contre l’accumulation toxique de la protéine bêta-amyloïde associée à la maladie d’Alzheimer. Le FFAR2 jouerait donc un rôle essentiel, jamais identifié jusqu’alors.

    Les chercheurs ont d’abord montré que le fait d’inhiber ce récepteur (bloquant ainsi sa capacité à détecter les AGCC dans l’environnement extérieur de la cellule neuronale) contribue à une accumulation anormale de la protéine Aβ, responsable de la neurotoxicité liée à la maladie.

    Ils ont alors entrepris de rechercher, parmi plus de 144 000 composés naturels, une substance susceptible de provoquer les mêmes effets que les AGCC produits par le microbiote; autrement dit, une substance capable d’activer la signalisation FFAR2. En effet, les cellules intestinales et d’autres organes consomment la plupart de ces acides gras avant qu’ils n’atteignent le cerveau. Il serait donc particulièrement intéressant de trouver un composé alternatif.

    Une double action préventive

    Parmi les composés candidats, le fenchol est apparu comme le plus efficace pour se lier au récepteur et activer sa signalisation. Très utilisé en parfumerie, le fenchol donne au basilic son parfum si caractéristique; on le trouve également dans certaines plantes vivaces du genre Aster.

    Des expériences menées sur des cultures de cellules neuronales humaines, ainsi que sur des modèles de vers et de souris atteints d’Alzheimer ont montré que le fenchol réduisait de manière significative l’accumulation excessive d’Aβ et la mort des neurones, en stimulant la signalisation FFAR2. En examinant de plus près l’action du fenchol, les chercheurs ont constaté que cette molécule limitait la formation de cellules neuronales sénescentes — des cellules appelées “cellules zombies“, particulièrement répandues dans les cerveaux affectés par la maladie d’Alzheimer.

    Les cellules zombies sont des cellules qui cessent de se répliquer et meurent lentement. Mais pendant cette longue agonie, elles s’accumulent dans les organes malades et vieillissants, créant un environnement inflammatoire néfaste; elles envoient des signaux de stress ou de mort aux cellules saines voisines, qui finissent par se transformer à leur tour en cellules zombies ou par mourir, expliquent les auteurs de l’étude.

    Dans le cas des modèles de laboratoire étudiés, le fenchol semble donc agir sur deux plans : à la fois sur la sénescence et sur la protéolyse (le mécanisme de segmentation des protéines). « Il réduit la formation de cellules neuronales zombies à moitié mortes et augmente également la dégradation de la protéine Aβ (non fonctionnelle), de sorte que la protéine amyloïde est éliminée du cerveau beaucoup plus rapidement », précise le Dr Yadav.

    Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour évaluer l’action du fenchol chez l’Homme, mais ce composé semble particulièrement prometteur et pourrait être envisagé comme approche possible pour traiter ou prévenir la maladie d’Alzheimer. L’équipe poursuit donc ses recherches; il est notamment question de déterminer si le fenchol administré via la consommation de basilic serait plus ou moins efficace qu’une pilule contenant une forme isolée du composé. Reste également à estimer la posologie idéale d’un tel traitement.

    Sources : Frontiers in Aging Neuroscience, USF Health

  • Prendre soin de sa peau

    La vitamine C possède de nombreux effets bénéfiques pour la peau, parmi lesquels: unification du teint, illumination du teint, cicatrisation accélérée, réduction des taches brunes, production de collagène, antivieillissement, réparation accélérée des lésions de la peau et réduction des rides.

    De la cicatrisation à la protection anti-UV en passant par le raffermissement de l’épiderme, la vitamine C est un allié de choix. La vitamine C est un puissant antioxydant qui peut neutraliser les radicaux libres. En raison de ses propriétés antioxydantes, la vitamine C aide au processus de régénération naturel de la peau, ce qui aide le corps à réparer les cellules cutanées endommagées.

    Ainsi, de la même manière que la consommation d’aliments riches en antioxydants aide le corps à lutter contre les radicaux libres, les antioxydants topiques font de même pour la peau en aidant à compenser les agressions quotidiennes comme les dommages causés par les UV et l’exposition à la pollution de l’air.

    En effet, les antioxydants préviennent ou réduisent les dommages à nos cellules en neutralisant la production de molécules hautement réactives appelées radicaux libres. En d’autres termes, les antioxydants aident à garder notre corps et nos cellules de la peau en bonne santé. Ce pouvoir de lutte contre les radicaux libres n’est pas seulement important pour aider à garder les signes de vieillissement prématuré à distance. En neutralisant ces radicaux libres, la vitamine C peut également aider à protéger la peau contre les changements précancéreux causés par l’exposition aux UV.

    La vitamine C est un ingrédient puissant dans de nombreux produits anti-âge. Certaines études montrent qu’elle peut réduire l’apparence des rides lorsqu’elle est utilisée pendant au moins 12 semaines. Une alimentation saine riche en ce nutriment pourrait également aider. La recherche suggère que les personnes qui consomment plus de vitamine C développent moins de rides.

    Combinée à différents actifs, comme le propose Dr. Pierre Ricaud à travers ses crèmes, la vitamine C est un excellent moyen de prendre soin de sa peau quotidiennement à tout âge.

    Les bienfaits de la vitamine C pour la peau ne se limitent pas à son statut antioxydant. Elle possède de nombreuses autres propriétés cicatrisantes pour la peau qui la rendent digne d’une place permanente dans votre armoire à pharmacie.

    D’une part, lorsque la vitamine C est utilisée localement, car elle est très acide, la peau est amenée à se guérir en accélérant la production de collagène et d’élastine. Le collagène et l’élastine sont tous deux des fibres protéiques naturelles qui aident à garder la peau rebondie et ferme.

    Dans une étude, le gel de vitamine C appliqué sur la peau a rendu des cicatrices chirurgicales moins visibles. Dans l’expérience qui a inclus 80 personnes, la moitié d’entre elles ont appliqué quotidiennement le gel de silicone infusé de vitamines sur leur plaie pendant 6 mois après le retrait de leurs points de suture. Par la suite, leurs cicatrices étaient moins visibles que celles des personnes n’ayant pas utilisé le produit.

    Ainsi, en aidant à promouvoir la production de collagène, la vitamine C topique peut aider à prévenir le vieillissement prématuré de la peau. Une autre chose intéressante à propos de la vitamine C : elle contient une propriété qui inhibe la production de mélanine de la peau, ce qui provoque la décoloration de la peau comme les taches brunes et l’hyperpigmentation. Avec une utilisation topique continue, la vitamine C peut aider à prévenir la formation de taches brunes en premier lieu.

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