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OCCITANIE - Page 146

  • Avocat

    Entrée d'été: roulé avocat thon

    1 avocat. 4 grandes feuilles de laitue. 1 boite de thon au naturel

    1 échalote ou petit oignon rouge

    Le jus d’un citron. Du sel et du poivre.

    Récupérez les feuilles de laitue, faites-les tremper dix minutes dans de l'eau bicarbonatée. Egouttez le thon. Écrasez-le à l’aide d’une fourchette.

    Émincez votre échalote ou l'oignon rouge

    Coupez la chair de votre avocat en petits dés. Arrosez de jus de citron, assaisonnez de sel et de poivre.

    Mélangez l’avocat avec le thon, ajoutez l’échalote émincée.

    Répartissez la préparation dans les feuilles de laitue et roulez le tout.

    Fixez vos roulés avec une pique en bois et servez frais

    Autre prosition pour l'avocat:  le farcir avec un mélange de fromage frais épais (carré frais gervais, Brousse, etc.) et de roquefort, ou simplement le déguster avec du poivre rose, de l'aneth frais et quelques gouttes de vinaigre balsamique.

    Bis repetitas: achetez uniquement des avocats du Pérou ou, si vous ne pouvez pas faire autrement, des avocats à grosse peau d'Israël.
    On le trouve souvent pas mûr du tout; pour le faire mûrir dans votre corbeille:

    posez-le près de pommes et attendre tranquillement;

    enfermez-le sans un sac plastique avec une banane ou pomme;

    enfermez-le dans une boîte hermétique remplie de farine; il doit mûrir en 24 h

    Bien sur, vous savez comment l'ouvrir: découpez-le en long jusqu'au noyau et faire tourner les deux parties comme on ouvre une capsule de bouteille.

    Bientôt, on pourra acquérir des avocats de Corse...

    Des avocats, j'en mange toutes les fois que je trouve des avocats du Pérou.. à la cuillère, sans autre forme de procès. C'est bien gras: inutile de rajouter de la mayo ou de la vinaigrette. D'ailleurs, en été je fais souvent une salade avec concombre, radis, betterave ou autres et avocat... je n'assaisonne pas du tout: je me contente de la graisse de l'avocat.

  • Comment perdre 5 kg en 4 jours (scientifique)

    Perdre du poids reste un objectif pour de nombreuses personnes. Et s’il peut paraitre simple de réduire ses apports caloriques, la difficulté réside souvent dans la lenteur de la perte, et dans la reprise pondérale qui suit. Deux équipes scientifiques, l’une espagnole, l’autre suédoise revendique des résultats étonnant: 5 kilos perdus en 4 jours, sans reprise pondérale pendant des mois…Comment ont-ils fait?

    Les conseils diététiques administrés à ceux qui veulent perdre du poids sont classiquement d’associer un apport calorique faiblement diminué avec de l’activité physique afin que les variations se fassent lentement. Le résultat étant lent, nombreux sont les échecs par abandon. C’est pour cela que les deux équipes scientifiques ont décidé de tenter autre chose : une baisse calorique majeure et une reprise d’exercise physique intensive sur 4 jours. Ils souhaitaient en particulier validé l’effet de ce double effort sur la réduction de la masse grasse.

    15 hommes en surcharge pondérale ont accepté de participer. Ils subissaient un rationnement calorique à 360 Calories par jour soit une réduction environ de 1800 Cal/jour par rapport à leurs apports antérieurs quotidiens: les 360 Calories sont apportées sous forme de boisson hyper-protéinée (8 participants) ou de boissons sucrées (7 participants). Cette restriction calorique importantes à ne pas mettre en place sans surveillance médicale s’associait à un entrainement physique intense: 45 minutes de rameurs faisant travailler les bras et les jambes, puis marche pendant 8 heures dans la campagne avec seulement 10 minutes de pause par heure. Ils avaient le droit à des boissons faiblement caloriques pendant la marche.

    Selon le Pr José Calbet, Profeseur à l’université de Las Palmas de Gran Canaria (Espagne) et le Pr Hans-Christer Holmberg de Université d’Ostersund (Suède), qui dirigeaient les travaux, aucun des patients ne s’est plaint de faim, et aucun n’a abandonné.

    Après 4 jours seulement, la perte de poids moyenne de chaque homme était de 5 kilogrammes et la moitié de cette perte provenait d’une réduction de la masse graisse, en particulier de l’abdomen. Les muscles ont été protégés, que les apports caloriques aient été faits sous forme de boissons hyperprotéinées ou de boissons sucrées.

    Après ces 4 jours, tous les participants sont rentrés chez eux et ont pu reprendre leurs habitudes. De retour 1 mois plus tard aucun n’avait repris de poids et au contraire la plupart avaient encore perdu plus de 500 grammes. Une année après la fin de l’expérimentation, la perte de poids, en particulier la perte en masse grasse se maintenait toujours

    Ces résultats étonnants et encourageants devraient être répliqués chez la femme ainsi que sur un plus grand nombre de participants. Ils restent pour l’instant difficile à expliquer car totalement contradictoires avec ce qui est habituellement observé, une reprise rapide après toute perte. Une réduction calorique aussi importante que celle mise en place dans l’étude ne doit pas être tentée sans contrôle médical.

     Source

    A time-efficient reduction of fat mass in 4 days with exercise and caloric restriction

    1. A. L. Calbet, J. G. Ponce-González, I. Pérez-Suárez, J. de la Calle Herrero, H.-C. Holmberg

    Scandinavian Journal of Medicine & Science in Sports Article first published online: 6 MAR 2014

  • Respectez la chaîne du froid et éviter les contaminations alimentaires.

    Au moment de l’achat

    Lors de l’achat, être attentif au délai de consommation, et contrôler régulièrement les denrées se trouvant dans les armoires, le réfrigérateur ou le congélateur.

    Certains aliments sont particulièrement vulnérables (le lait, la viande crue ou hachée, les œufs, la volaille, le poisson et les fruits de mer, etc.) La température ambiante favorise la prolifération des germes déjà présents.

    Maintenez la chaîne du froid en utilisant un sac isotherme dans lequel vous glissez un pain de glace

    1- Faites vos achats dans l’ordre du plus stable au plus fragile:

    - Produits du rayon ambiant: épicerie, boissons, fruits et légumes frais en vrac

    - Produits réfrigérés: produits laitiers, œufs, crèmerie, charcuterie

    - Produits sensibles: viande, poisson

    - Surgelés en dernier

    2- Ne mélangez pas les produits alimentaires avec les produits d’entretien

    3- Vérifiez les dates de péremption:

    Il existe deux types de datation des produits consommables:

    - la D.L.C. (Date Limite de Consommation):" à consommer jusqu’au … " ne pas consommer le produit au-delà. Elle concerne les produits frais.

    - la D.L.U.O. (Date Limite d’Utilisation Optimale): "à consommer de préférence avant le …"; le produit peut-être consommé au-delà mais les qualités organoleptiques ne sont plus garanties. Elle concerne les produits longue conservation (conserves, épicerie …).

    Puis, concernant les produits frais, acheté chez le primeur, le boucher ou le fromager:

    Lait et produits laitiers:

    - Les produits laitiers frais: D.L.C. particulière à chacun mais pas + de 30 jours

    - Les fromages: ceux à la coupe ne doivent pas être conservés plus de 5 jours

    Viandes, poissons, œufs

    - Les viandes hachées fraîches sont à consommer le jour de l’achat

    - Les poissons, signes de fraîcheur: Sans tâches et sans lésions, brillant et légèrement humide, chair ferme, branchies rouges ou roses, brillantes et humides, odeur agréable de mer

    - Les œufs: jetez les œufs cassés ou fêlés, ne les lavez pas à l’avance mais juste au moment de la consommation. DLC: 28 jours après la ponte / crus jusqu’à 7 jours après la ponte.

    Les fruits et les légumes frais

    - Evitez les fruits ou légumes abîmés ou présentant des lésions

    - Consommez-les rapidement pour un bon apport en vitamines (vitamine C notamment)

    - Stockez-les au réfrigérateur dans un compartiment séparé (produits sales)

    Pendant le transport

    4- Respectez la chaîne du froid: voir ci-dessus

    Transportez rapidement les aliments crus, à température basse.

    - Les surgelés se transportent dans un sac isotherme

    - Evitez les longs parcours ou les détours

    A la maison

    5- En arrivant des courses, rangez les aliments:

    - Les surgelés se mettent dans le congélateur dès l’arrivée.

    - Ensuite, les produits périssables se rangent dans le réfrigérateur dans la zone adaptée (voir paragraphe suivant sur le réfrigérateur).

    Ôtez les sur-emballages des aliments (cartons autour des yaourts, par exemple) permet d'éviter la contamination des aliments et du réfrigérateur par les micro-organismes véhiculés par ces cartons et plastiques. D’autre part, cela permet de favoriser la circulation de l'air froid.

    Séparez les fruits et les légumes des autres aliments.

    - L’épicerie se range dans le placard.

    Les produits d’épicerie ne nécessitant pas d'être réfrigérés doivent toutefois être conservés dans les meilleures conditions indiquées sur l'emballage: une faible humidité, une température modérée et à l'abri de la lumière.

    - Quel que soit le produit, respectez toujours la règle du premier entré, premier utilisé.

    Le réfrigérateur

    La zone la plus froide est située, soit en haut soit en bas, selon le modèle du réfrigérateur.

    - Dans la partie entre +4°C et +6°C, placez par exemple:

    Préparations maison, légumes et fruits cuits,

    Viandes et poissons cuits faits maison,

    Yaourts et fromages faits à cœur.

    - Dans la partie la plus froide entre 0°C et +4°C, placez par exemple:

    Viande, charcuteries cuites et à cuire, produits de volaille, poisson,

    Produits traiteurs frais, crèmes, desserts lactés,

    Produits en cours de décongélation, produits frais entamés,

    Fromages frais et au lait cru, jus de fruits frais, salades emballées,

    Plats cuisinés faits maison (plats en sauce, pâtisseries avec crème pâtissière…).

    - Dans le bac à légumes +8°C:

    Légumes et fruits frais lavés,

    Fromages à finir d’affiner (tous les fromages doivent être emballés).

    - Dans la porte:

    Beurre, le lait et les jus de fruits entamés, bien refermés.

    Congélateur, conservateur ou freezer ?

    On distingue 3 types selon leur température. Il est inscrit sur la porte des étoiles *:

    - Le freezer **: de 0 à -4 °C: ne permet pas une conservation des produits surgelés au-delà de quelques jours.

    - Le conservateur ***: - 18°C: permet le stockage des produits congelés ou surgelés.

    - Le congélateur ****: -18°C à - 24°C: est en mesure de congeler un aliment.

    6- Ne recongelez jamais un produit décongelé.

    C’est une règle de base à ne surtout pas oublier!

    - En cas de congélation "maison", notez la date et la nature du contenu sur le sachet (Une congélation artisanale se conserve un maximum de 6 mois).

    Les surgelés offrent l’avantage d’une durée de conservation relativement longue. Des problèmes relatifs à l’hygiène peuvent toutefois survenir au moment de la décongélation, intentionnelle ou non.

    7- Vérifiez régulièrement la température du réfrigérateur (max. 4°C) et du congélateur (température max. -18°C) à l’aide d’un thermomètre.

    Cela permet de conserver les qualités nutritionnelles des aliments et de ralentir considérablement la croissance de micro-organismes comme Listeria monocytogenes, et de stopper la croissance de la majorité des germes pathogènes comme Salmonella enterica.

    Le réfrigérateur conserve mais n'assainit pas les aliments: multiplication des germes ralentie mais certains résistent bien aux basses températures.

    Assurez-vous de la bonne fermeture de la porte.

    La présence permanente de condensation est un phénomène lié à la mauvaise fermeture de la porte du réfrigérateur. Une telle condensation peut provoquer des ruissellements susceptibles de contaminer un aliment s'il n'est pas emballé.

    Il faut également éviter les ouvertures trop fréquentes et trop prolongées des réfrigérateurs.

    8- Ne surchargez pas votre réfrigérateur de nourriture

    Commencez par supprimer les suremballages (carton, etc.).

    Les appareils ne doivent pas être trop remplis pour permettre la circulation de l'air froid.

    En effet, lorsque l’appareil déborde de nourriture (avant une fête ou une réception), ou en présence de givre, sa température peut augmenter.

    9- Nettoyez et désinfectez régulièrement votre réfrigérateur (au moins 2 fois par mois):

    Afin de maintenir son réfrigérateur dans un bon état d'hygiène, il est nécessaire de le nettoyer régulièrement, à l'eau savonneuse par exemple, puis en rinçant avec de l'eau légèrement javellisée. L'utilisation d'une éponge pour nettoyer le réfrigérateur nécessite de désinfecter celle-ci au préalable !

    De plus, l’utilisation d'eau de javel concentrée est à proscrire car elle risque d'agresser les parois.

    10- Dégelez les appareils contenant du givre (au moins 1 fois par an)

    Il est nécessaire de dégivrer régulièrement son réfrigérateur et son congélateur. Cela doit par ailleurs être fait dès lors qu'une couche de glace se forme rapidement de façon inhabituelle.

    11- Règles générales d’hygiène

    La cuisine se présente comme l'endroit de la maison le plus sensible aux microbes.

    Les règles à suivre sont donc:

    - Lavez-vous les mains avant de toucher une denrée alimentaire.

    - Evitez de manipuler des produits "sales" (par exemple: épluchage de légumes) à côté de produits "propres" (exemple: viande crue).

    - Évitez autant que possible les planches à découper, saladiers et spatules, en bois.

    - Nettoyez soigneusement la table, les plans de travail, les ustensiles et appareils de cuisine après chaque emploi, si possible avec de l’eau chaude et un produit détergent puis les rincer et les essuyer.

    Sous les plans de travail, les meubles et les appareils se dissimulent souvent divers restes, déchets, poussières et saletés – une fois encore un terrain idéal pour la prolifération des microbes, insectes et autres parasites.

    - Tenez propre votre cuisine et les lieux de stockage. Triez les détritus (verre, déchets compostables, métaux, etc.) et éloignez-les rapidement. En cas de forte ou fréquente invasion de parasites, faites appel à des spécialistes.

    - Evitez de toucher votre animal domestique, lorsque vous manipulez des aliments.

    - Faites particulièrement attention:

    Aux Torchons qui sont de véritables puits à microbes:

    • Tenez les secs,
    • Lavez-les très fréquemment à 60° minimum et ayez des torchons distincts pour les différentes fonctions,
    • Utilisez aussi souvent que possible le papier absorbant.

    Aux éponges qui sont une source de prolifération des microbes du fait de leur humidité quasi permanente: désinfectez-les régulièrement au moyen d'eau de Javel. Mais, cela ne suffit pas, il faudrait changer d'éponge une fois par semaine!

    12- La cuisson meilleure alliée contre les bactéries

    - Cuire un aliment est une excellente façon de limiter les proliférations microbiennes mais cela n'élimine pas tous les microorganismes.

    - Pour être efficace la cuisson doit se faire à une température suffisamment élevée (minimum de 70°C) et pendant un temps suffisamment long.

    Après cuisson, ne laissez pas les aliments à température ambiante plus de 2 heures.

    13- La consommation et la conservation

    Les aliments conditionnés, les conserves et les produits surgelés doivent être munis d’un délai de consommation. Souvent, la durée de conservation du produit une fois ouvert est également mentionnée.

    Ne laissez jamais plus de 2 heures des aliments frais hors du réfrigérateur. Une fois cuisinés, ils doivent être consommés, réfrigérés ou congelés dans les deux heures qui suivent leur préparation. En été et par temps chaud, ce délai hors du réfrigérateur se réduit à une heure seulement ! Dépassé ce délai, les bactéries se multiplient et les aliments deviennent alors impropres à la consommation. Il faut les jeter.

    - Conservez les aliments au réfrigérateur jusqu'au moment de les préparer (n’interrompez pas la chaîne dite "du froid"). Utilisez immédiatement les aliments vulnérables.

    - Séparez les produits bruts des produits transformés: utilisez des boîtes hermétiques, en verre, terre ou inox. Transvasez dans des boîtes hermétiques les conserves entamées.

    - Mangez les plats cuisinés le plus vite possible. On ne les laisse pas indéfiniment au réfrigérateur… attention à la toxicité de certains aliments. Un aliment cuit doit être consommé dans les trois jours, grand maximum. (la viande hachée se consomme dans la journée, crue, sinon, faite la cuire pour la consommer le lendemain (maximum de temps).

    - Décongelez correctement: Mettez-les dans un récipient pour éviter qu'ils coulent. Ne décongelez JAMAIS dans l'emballage plastique, retirez l'aliment et décongelez dans une assiette en verre.

    La stratégie la plus sûre consiste à prévoir d’avance une décongélation lente au réfrigérateur. Vous pouvez également décongeler rapidement les restes au four à micro-ondes.

    Ces deux méthodes permettent de conserver aux aliments leurs qualités gustatives en toute sécurité.

    Mais proscrivez définitivement la décongélation à l’air libre ou sous l’eau chaude, toutes deux sources d’un développement bactérien important.

    14- Sachez utiliser judicieusement les restes

    - Une fois cuit, l’aliment doit être: Consommé immédiatement ou conservé au chaud (+ 63°C) ou refroidi immédiatement (+ 3°C max), conservé au froid puis réchauffé au moment de le consommer.

    - Consommez-les le plus rapidement possible.

    Ne les conservez pas plus de 48 heures: le blanc d’œuf, la mayonnaise, la viande cuite, le bouillon ou le jus de viande qui sont d’excellents milieux de culture pour les bactéries. Jetez les restes qui ont été conservés trop longtemps.

    Astuces blancs d'œufs: battez comme une omelette et faire cuire dans la poële comme une omelette; découpez en lanières et rajouter dans une salade.

    - Ne placez au réfrigérateur que des aliments "froids" pour éviter la condensation. Placez-les ensuite dans des récipients propres qui n’ont pas servi à la cuisson ou au service et recouvrez-les (couvercle, assiette) avant de les ranger dans le réfrigérateur. Les restes ne doivent jamais être conservés à température ambiante.

    - Servez les restes toujours bien chauds. Réchauffez soigneusement les restes et plats cuisinés avant consommation. Amenez les sauces, les soupes et les jus à ébullition. Chauffez les autres aliments à 75° C au minimum. Remuez pour bien répartir la chaleur.

    - Ne gardez jamais de restes pour bébé. Les aliments pour bébé doivent toujours être jetés à la fin du repas. Il faut en faire autant pour ceux destinés aux personnes dont le système immunitaire est affaibli telles que les malades immunodéprimés, les femmes enceintes et les personnes âgées.

    - Ne réchauffez jamais plus d’une fois un aliment ou un plat cuisiné. De même, ne mélangez pas des restes à un plat frais… au risque d’aboutir à des restes de restes, à fort potentiel microbien.

    - Congelez les restes que vous ne pouvez pas manger immédiatement. Commencez par réfrigérer les restes pour préserver leur structure. Placez-les ensuite dans des récipients propres et adaptés à la congélation sur lesquels vous inscrirez la date. Consommez-les dans les deux mois qui suivent la congélation.

    15- Jetez les restes qui ont une odeur ou un aspect suspects. Ne goûtez jamais des restes qui vous semblent douteux. Jetez-les.

    - Jetez immédiatement les denrées avariées. Il ne suffit pas d’ôter les parties avariées – les toxines produites par le métabolisme (p. ex. mycotoxine) envahissent tout l’aliment.

    - Les denrées périssables (p. ex. viande crue, produits laitiers, plats cuisinés) doivent être conservées dans des récipients fermés. Séparez les aliments crus des aliments cuits lors du stockage et de la préparation. Après la préparation d’aliments sensibles, nettoyez systématiquement le plan de travail et les ustensiles. Lavez-vous chaque fois les mains.

    Manger l'été... sans s'intoxiquer

    La saison chaude, c'est la fête des microbes: ils se multiplient très vite. Rupture de la chaîne du froid, négligence dans la préparation des repas, réfrigérateur mal nettoyé... les exemples de manque d'hygiène abondent et les intoxications alimentaires se multiplient. Elles ne sont pourtant pas une fatalité: le respect des quelques règles ci-dessus permet de passer des vacances sans souci.

     

  • Récit de mon ahurissant aller et retour en avion Toulouse-Paris

    16 mai

    6 h 10: arrivée à l’aéroport de Toulouse. Toute les entrées du parking sont fermées sauf une. Donc tout le monde doit appuyer sur le même bouton! Super le "geste barrière"!

    Les lumières sont éteintes. Impossible de voir où je marche, seul le panneau de sortie me guide comme un phare. Très bien pour se fouler la cheville! Heureusement le parking est vide. Idem à l’aérogare. Il n’y a qu’un seul vol aujourd’hui. Après la sécurité, étrangement bien plus légère que d’habitude, rien à boire! Les distributeurs sont… vides!

    7 h 10: embarquement. L’hôtesse me parle, dégoûtée. Elle se plaint que le retour des vols à la normale est prévu pour… mars 2021! Et à Noël 2020, ce sera 70%! Elle explique que l’air des avions est renouvelé et filtré en permanence, avec le même système de désinfection que les blocs opératoires, et que faire rouler les métros en clouant les avions au sol est démentiel, et va coûter des milliers d’emplois et des milliards à l’État. Et donc à nous tous… Elle conclut: "gouvernement de merde débile".

    7 h 30: embarquement terminé. Un tiers des sièges sont occupés. Limite des 100 km oblige, et donc perte d’exploitation, estimée par l’hôtesse pour ce vol aller et retour à  30 000 euros. "C’est l’État qui paye" comme disait le percepteur Macron…

    7 h 50: Panne informatique nationale du réseau Air France! 10 mn de retard "au moins". Pays du tiers-monde disait quelqu’un?

    En attendant, je suffoque dans ce maudit masque (totalement inutile dans un avion presque vide me dit l’hôtesse, en ajoutant: "mais vous devez le garder sinon on vous débarque a dit la DGAC ").

    Ça tombe bien, un membre de ma famille y a des responsabilités… Il va m’entendre.

    8 h 33: le "système informatique national" est toujours en panne. Ils attendent qu’une personne compétente soit envoyée… de Bombay ?

    Devant moi un couple d’Anglais. Ils vont rater leur correspondance pour rentrer à Londres sur autorisation spéciale de leur gouvernement après avoir été bloqués deux mois en France… "Never again in this mad country! "…

    9 h 30: l’avion part enfin. La plupart des passagers ont enlevé leur masque. Les gens étouffaient. Les hôtesses (qui s’ennuient, car plus de service à bord) font semblant de ne rien voir, l’odeur étrange qui flottait dans l’avion (désinfection du système de filtration? Désinfection des zones de service par une hôtesse?) s’est renforcée de façon très notable et donne la migraine.

    10 h 30: arrivée à Paris Charles de Gaulle… Toujours rien à boire et aucun contrôle de température (contrairement au départ), alors que rien n’indique d’où je viens. Je me retrouve dans le (léger) flot des passagers de plusieurs avions qui entrent en salle de livraison des bagages. Le gouvernement raconte toujours n’importe quoi. Le plus grand aéroport d’Europe est presque vide comparé à "avant". C’est presque angoissant.

    La police vérifie les attestations à la sortie, mais de façon cool. Pas d’excès de zèle. Mais il faut dire aussi que les papiers que je présente ne sont pas de nature à souffrir la moindre discussion… ouf! Dehors! Je peux retirer le masque, bien que je sois l’un des seuls à le faire. Les "résistants" se sourient sous les regards désapprobateurs de la faune locale.

    11 h: Pour commander un Uber c’est une vraie galère. 25 minutes d’attente. Il doit venir d’ailleurs pour aller à l’aéroport, il n’y en a plus en attente comme d’habitude, parce qu’il n’y a plus assez de clients. Le chauffeur pleure, littéralement, au sens propre, qu’il a tout perdu et repart vivre en Tunisie. Il y trouvera facilement du travail, me dit-il, en précisant qu’il veut repartir très vite avant que la crise de l’emploi en France ne pousse ses compatriotes à faire de même! Le Coronavirus serait-il le déclencheur d’un début de "retournement" de l’immigration?

    12 h 05: arrivée vers chez mon client, que manger? Tout est fermé et pas de vente à emporter en vue.

    Je suis frappé de voir qu’ici de nombreuses personnes seules dans leur véhicule portent un masque… Ça me semble d’une stupidité absolue… On est censé se contaminer soi-même dans sa propre voiture? J’avais bien vu ça une ou deux fois dans ma campagne, mais cela faisait l’objet de ricanements généralisés.

    En dehors de ça, la région parisienne semble beaucoup plus cool et beaucoup moins stressante que d’habitude… étonnant … Tant mieux!

    13 h: au boulot!

    17 h 35: Arrivé dans un des hôtels de Roissy Charles-de-Gaulle. Dans le hall je reste incrédule devant le remplissage du tableau d’affichage des arrivées et des départs: il semble pourtant que les frontières sont fermées… Il y a quelqu’un qui ment quelque part, pour changer…

    Impossible de rentrer aujourd’hui, puisqu’il n’y a qu’un seul vol Paris-Toulouse le matin, ces jours-ci. Je dois donc repartir demain… Merci beaucoup à ce gouvernement qui me fait dépenser de l’argent supplémentaire. La chambre pourrait être calme et silencieuse. Mais la climatisation fait un boucan d’enfer et il n’est pas possible de la couper. Je proteste auprès de la réception. On m’indique que c’est pour aérer la pièce vu que les fenêtres ne s’ouvrent pas et qu’il est impossible de la couper "pour que le virus ne puisse pas stagner". C’est du n’importe quoi, en somme l’hôtel confirme que le confinement, c’est dangereux… Je ris jaune… La nuit sera bruyante.

    19 h 00: Pour manger à l’hôtel, une seule possibilité. Faire la queue pendant environ une heure devant un guichet pour commander une pizza, puis aller faire la queue de l’autre côté du hall à un autre guichet pour prendre la pizza. Tout le monde se croise dans tous les sens et sans masque, visiblement les gens, tout comme moi, ne le supportent plus, deux pompiers et quatre agents de sécurité adossés à un bar (fermé) regardent tout cela en rigolant… La peur du virus serait-elle enfin en train de disparaître?

    Je remarque une très importante présence de touristes américains. J’avoue une certaine surprise, je ne comprends pas trop. Il y a encore quelque chose de bizarre là-dedans.

    23 h 40: cherche colt S&Wmagnum 44 ou fusil cal 12 à canon scié pour exploser un climatiseur. Faire offre, merci.

    17 mai

    7 h 50: Mal de gorge et de tête; si cette saleté de climatisation ne tournait pas à fond! Si j’étais parano je me dirais " ça y est, c’est la zone rouge, je va être mouru! ".

    Métroval, le métro interne de CDG fonctionne toujours. Un wagon est bondé… je suis seul dans l’autre. Va comprendre…

    Contrairement à Toulouse hier, la police est présente pour contrôler les attestations, avant même le départ, au niveau des contrôles de sécurité…

    Les toilettes du terminal sont repoussantes… les chasses d’eau électroniques ne fonctionnent plus.

    Sur le tableau sont affichés tous les vols intérieurs d’Air France pour la journée… 8! Je repense à l’hôtesse d’hier… cette compagnie suffoque! Ceci dit le Covid en est-il le seul responsable? Avant même l’embarquement, 40 minutes de retard sont annoncées!

     

     

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    9 h 28: l’hôtesse d’embarquement proteste "bon sang mais c’est quoi ça! Le logiciel ne se lance pas. On a 10 vols par jour! Entre ça et la panne générale d’hier, on va pouvoir répondre normalement?

    "Oupsss… pas rassurant. Ils se demandent dans quel ordre faire l’embarquement. Je sors ma carte d’handicapé et je vais m’asseoir dans l’avion pendant qu’ils débattent… de comment ils font pour les autres passagers…

    Les " Sky priority " ne sont plus reconnus. Ils râlent pour avoir des dédommagements. J’attends loooooongtemps dans l’avion les premiers passagers. Le retard s’accumule…

    10 h 30: Enfin l’avion se met en mouvement. Encore moins de monde qu’hier: à peine 50 passagers… Votre argent décolle…

    11 h 30: Toulouse! Premier geste: foutre ce maudit masque dans ma poche. C’est pas demain la veille que je remettrai une pareille merde! D’ailleurs il est visible, à ce seul critère, que je ne suis plus à Paris. Cet affreux accessoire est bien moins présent, puis disparaît totalement une fois l’agglomération quittée. Bonjour le Tarn-et-Garonne (3 morts "officiels" du Covid-19 dont deux "expédiés" du Grand Est, et un qui est "classé" mort Covid parce qu’il était en "quatorzaine" de surveillance lorsqu’il est tombé de son échelle et s’est brisé le crâne en montant sur son toit)…

    Tel était le récit de l’incroyable équipée d’un forestier dans le terrible et dangereux monde de la zone rouge!

    En conclusion: tout ça est un vrai foutoir. L’incompétence et les " flottements " du gouvernement se sont répercutés dans un pays entier qui ne sait plus sur quel pied danser. Il n’y a pas de pilote dans l’avion. Dites M. Poutine, vous faites quoi dans deux ans?

    Franck Buhler

    https://ripostelaique.com/recit-de-mon

  • Chaussons aux pommes -recette rapide

    Pour 4 personnes:

    1 pâte feuilletée pur beurre, 1 pot de compote de pomme avec morceaux sans sucres ajoutés; 1 c. à café de cannelle en poudre (facultatif)

    1 jaune d’œuf

    Préchauffez le four à 200 °C

    Déroulez la pâte et, à l’aide d’un rouleau à pâtisserie, l’étaler pour gagner quelques centimètres. A l’aide d’un emporte-pièce rond (ou d’un bol), découpez 4 disques.

    Sur chaque disque, déposer 3 à 4 cuillères à soupe de compote puis saupoudrer de cannelle puis refermez le disque en appuyant bien sur les bords pour éviter que le chausson s’ouvre.

    Badigeonnez les chaussons de jaune d’œuf, puis enfourner environ 25 minutes à 200°C.

  • Faire ses propres cornichons au vinaigre

    J'espère que vous avez planté des cornichons! Je vous conseille d'aller tous les jours vérifier ceux qui sont à récolter si vous voulez qu'ils ne soient pas trop gros.

    Savez-vous que les amerloques adorent des cornichons énormes conservés dans de l'eau sucrée et qu'ils mangent "ça" comme des petits pains?

    Ne les gardez pas trop de côté, ils risquent de se ramollir, le mieux est de les mettre au sel tous les jours et de rajouter, tous les jours, dans la conserve.

    Pour préparer votre conserve maison:

    Mettez vos cornichons dans un saladier en verre; couvrez-les de gros sel; laissez toute une nuit afin qu'ils dégorgent leur eau.

    Le lendemain, ne les lavez pas mais, au contraire, frottez-les avec un torchon propre et sec. D'accord, il sera taché de vert mais, après avoir bouillir à 90° et passé au javel, vous devriez venir à bout de ces taches vertes.

    Dans des bocaux en verre (utilisez des bocaux ayant déjà servis: par exemple, des petits fromage de brebis à l'huile, des oignons blancs en saumure, des câpres… et même, des pots ayant contenus des cornichons du commerce…

    Il vous faut des bocaux avec couvercles à visser. Le vinaigre peut attaquer le couvercle, découpez du papier alu à l’intérieur de ce dernier. Il faut des bocaux bien propres et lavés à l'eau bouillante; vous les reposez à l'envers sur un torchon propre pour les laisser sécher... on procède ainsi pour toutes les conserves maison, quelles quelle soient!

    Dans le fond du bocal, ajoutez des plantes aromatiques: des oignons grelots, graines de moutarde, de coriandre, de cumin, de l'estragon, des grains de poivre noir…

    Placez-y les cornichons au fur et à mesure qu'ils sont propres, remplissez de bon vinaigre blanc, (du vrai, pas du vinaigre à nettoyer!) vissez et consommez après au moins 1 mois de trempage.

    Quand il ne reste plus de cornichon, utilisez le vinaigre blanc, après l'avoir passé au tamis pour ôter les aromates, comme base d'un court-bouillon pour cuire un poisson

    Vous pouvez aussi, après l'avoir passé, le verser dans votre vinaigrier: il parfumera agréablement votre vinaigre maison.

    Cherchez la recette du vinaigre maison à l'aide de la boîte outils: Recherche.

  • Votre santé: bon à savoir

    Y aura-t-il du SARS-CoV-2 sur les plages ? Quelle saisonnalité pour les coronavirus humains ?

    La question de l’évolution de la pandémie de COVID-19 au cours de l’été prochain suscite la curiosité de tous, professionnels de santé comme grand public. Pourtant, la disparition du SRAS à l’été 2003 est un précédent qui ne doit rien à la saisonnalité, mais tout au contrôle des personnes infectées et de leur entourage.
    La saisonnalité des infections est tributaire d’un grand nombre de facteurs: effet du climat estival sur l’infectiosité du virus, vie et activités au grand air réduisant les contacts rapprochés, meilleure efficacité du système immunitaire, vacances scolaires, etc.
    Dans le contexte des virus respiratoires, des données existent sur la saisonnalité de la grippe, de la bronchiolite des nourrissons, mais aussi des rhumes à coronavirus. Ces données indiquent que le taux de reproduction de ces virus (R0) est sensible à certains facteurs environnementaux comme l’humidité et la température, mais aussi à la variation saisonnière de l’immunité de groupe.
    Les premières données essayant de lier l’intensité des contaminations communautaires de la COVID-19 aux conditions climatiques locales semblent indiquer que le SARS-CoV-2, comme les coronavirus des rhumes, présente une sensibilité certaine à l’environnement, avec une préférence pour les zones tempérées fraîches. Néanmoins, du fait du faible taux d’immunité de groupe contre ce virus, il est probable que, même saisonnière, la COVID-19 ne faiblisse guère au cours de l’été 2020. Une éventuelle saisonnalité sera difficile à quantifier si les mesures de distanciation sociale sont maintenues tout l’été.

    La zone verte serait la zone la plus favorable à la transmission de la COVID-19 en mars (source: Sajadi MM et al., 2020)

    Des études mettant en évidence la saisonnalité des infections dans les zones tempérées de notre planète existent depuis longtemps. Par exemple, une revue de 68 infections publiée en 2018 rappelle qu'une saisonnalité existe pour de nombreuses infections, par exemple (données pour la Californie depuis les années 1930):

    • pics de printemps pour la variole, la rubéole, les oreillons, etc.
    • pics d'automne pour la poliomyélite et l'hépatite A ;
    • pics d'hiver pour la grippe, les rhumes, la bronchiolite du nourrisson, etc.

    L'étude de la saisonnalité des infections est un domaine ardu: nécessité de travailler sur plusieurs années avant de publier, multiplication des facteurs de confusion possibles (presque tout est saisonnier dans nos pays tempérés…). Ces contraintes expliquent le faible nombre d'études sur le sujet.

    Les facteurs qui influencent la saisonnalité des infections
    Parmi les facteurs qui peuvent justifier la saisonnalité des infections, les études évoquent souvent l'influence du climat sur la survie et la transmissibilité des micro-organismes infectieux. Mais d'autres facteurs sont également importants:

    • la saisonnalité de nos comportements: temps passé à l'intérieur (et son impact négatif sur notre espace personnel), rythme scolaire (les épidémies de rhumes apparaissent souvent à la rentrée des vacances scolaires), exposition au soleil (et son impact sur les taux sanguins de vitamine D, indispensable à l'immunité), etc. ;
    • la saisonnalité de notre immunité: divers travaux suggèrent que le froid (et peut-être la réduction de la durée du jour, via la mélatonine) réduit les capacités de défense des voies respiratoires, mais aussi de l'immunité innée ;
    • la saisonnalité du nombre de personnes susceptibles d'être infectées: pour les infections respiratoires à courte immunité, comme les rhumes à coronavirus 229E, cette population susceptible est à son pic au début de l'hiver (personnes ayant perdu leur immunité, personnes ayant échappé à une infection l'hiver précédent, personnes nées depuis la dernière épidémie, par exemple).


    L'exemple de la grippe saisonnière
    Chaque année, dans les zones tempérées, l'incidence de la grippe saisonnière fluctue, avec un pic en hiver. L'intensité de cette fluctuation varie selon la latitude: par exemple, diminution de 40 % du R0 (taux de reproduction des virus) à New York en été, mais de seulement 20 % en Floride. Cette fluctuation s'explique, à la fois par les conditions climatiques estivales et parce que l'immunité de groupe contre la grippe saisonnière est maximale en été.
    Les études de l'influence du climat sur l'incidence de la grippe saisonnière convergent et mettent en évidence que cette incidence augmente à la suite d'une période de sécheresse hivernale inhabituelle. Par exemple, aux États-Unis, la migration d'un anticyclone arctique vers le sud précède les pics d'incidence, en particulier dans le nord-est du pays et les états situés autour du Golfe du Mexique. En hiver, le suivi du taux d'humidité absolue (masse de vapeur d'eau dans 1 m3 d'air) permet de prédire la survenue de pics de cas de grippe, indépendamment de la température (ou de ses variations).
    Des travaux finlandais ont précisé que la diminution de l'humidité absolue est davantage prédictive que sa valeur absolue: une diminution de 0,5 g/m3 de l'humidité absolue associée à une diminution de 1°C de la température augmente le risque de grippe de 11 %. L'influence de la température est plus difficile à saisir car nous vivons l'essentiel de l'hiver à l'intérieur. Mais, en Finlande, 74 % des nouveaux cas de grippe surviennent entre -10 et +5°C, et 38 % entre -5 et +5°C.
    Ces données épidémiologiques pourraient paraître contre-intuitives: en aérosol, les virus grippaux survivent plus longtemps en atmosphère humide. Mais, des travaux menés sur des cochons d'Inde ont clairement confirmé que leur vulnérabilité à la grippe augmente lorsque l'humidité absolue et la température diminuent.
    L'exemple des virus responsables des rhumes
    Pour les virus responsables des rhumes, la saisonnalité est particulièrement marquée pour les virus enveloppés, comme les coronavirus. Les virus non enveloppés (adénovirus, rhinovirus) sont présents toute l'année.
    En Suède, une étude a montré une réduction de la présence de virus dans les voies respiratoires de 90 % en été pour OC43, HKU1 et 229E, un peu moins pour NL63. Des résultats similaires ont été observés aux États-Unis. Au Royaume-Uni, l'incidence des rhumes à OC43, HKU1 et NL63 est maximale de décembre à avril (229E est plus ou moins présent selon les années).
    Aucune étude n'a cherché à associer les pics d'incidence des rhumes à coronavirus à des conditions météorologiques particulières. Mais, comme indiqué précédemment, des pics sont retrouvés peu de temps après les rentrées des classes.
    Une étude écossaise portant sur d'autres virus respiratoires (RSV, parainfluenza, métapneumovirus) a montré que, comme pour la grippe saisonnière, l'incidence de la bronchiolite du nourrisson (RSV) est maximale dans une zone étroite d'humidité relative (le "degré d'hygrométrie"), pourvu que la température soit basse.

    SARS et MERS: peu d'enseignements à en tirer
    Les données de saisonnalité pour le SRAS et le MERS sont pauvres.
    Le premier a rapidement disparu grâce au contrôle serré des cas infectieux. Néanmoins, une étude rappelle que l'épidémie de SRAS en Chine a fait suite à une sécheresse exceptionnelle.
    Concernant le MERS, une revue datant de 2019 rappelle que la plupart des cas sont observés entre avril et août et que les épidémies sporadiques s'observent après des épisodes de forte chaleur et de fort ensoleillement. La sécheresse semble réduire le nombre de cas, même si le premier cas rapporté l'a été à Djeddah (Arabie saoudite) après une sécheresse inhabituelle.
    Les travaux sur l'incidence de la COVID-19 selon le climat
    Comme le montre l'analyse des données de prévalence et d'incidence, le SARS-CoV-2 peut être transmis sous une grande variété de climats (y compris dans des villes situées sur l'Équateur comme Singapour). Mais existe-t-il des zones climatiques où la transmission du virus semble être plus fréquente ? Deux études ont cherché à corréler la COVID-19 avec le climat, en s'appuyant, non pas sur la prévalence (nombre de cas d'une maladie dans une population à un moment donné, englobant aussi bien les cas nouveaux que les cas anciens), mais sur l'incidence (nombre de nouveaux cas sur une période donnée), donc sur l'intensité de la transmission communautaire locale.
    La première, provenant de l'université d'Oxford, a observé que l'incidence de la COVID-19 semble inversement proportionnelle à la température moyenne, au taux d'humidité absolue et à la vitesse moyenne du vent (après ajustements pour la durée du jour, la pression atmosphérique, les taux de précipitation et le taux d'ozone), donc plutôt dans des climats froids et secs, comme la grippe saisonnière.
    La seconde, irano-américaine, a identifié, pour mars 2020, un "corridor de forte transmissibilité" assez étroit (voir illustration de cet article en tête de page): entre 30 et 50° de latitude, avec une température moyenne de 5 à 11°C, une humidité absolue de 4 à 7 g d'eau par m3 d'air et une humidité spécifique de 3 à 6 g d'eau par kg d'air. Ces données permettent une relative modélisation des prochains mois de la pandémie qui irait en s'amplifiant vers le nord de l'hémisphère nord (et vers le sud de l'hémisphère sud, mais ces régions ne sont guère peuplées). Les auteurs de cette étude insistent sur le fait que leurs résultats peuvent être biaisés par le fait que de nombreuses grandes métropoles se trouvent dans ce corridor tempéré (et que la transmission communautaire y est plus élevée).
    La première année, une nouvelle infection saisonnière peut… ne pas l'être !
    Pour essayer de prédire ce qu'il va advenir de la pandémie de COVID-19 cet été, il ne suffit pas de chercher à savoir si le SARS-CoV-2 se comportera comme ses cousins saisonniers les plus proches, OC43 et HKU1 (ce qui peut néanmoins être raisonnablement envisagé). En effet, une différence de taille existe entre la COVID-19 et ces rhumes: nous sommes nombreux à posséder une immunité dirigée contre OC43 et HKU1, alors que ce n'est le cas que pour quelques pourcentages contre le SARS-CoV-2.

    Ainsi, un R0 atténué par l'été (son climat, son mode de vie, ses vacances scolaires) peut n'être pas suffisant pour réduire significativement l'extension de la pandémie, même en présence d'une modeste immunité croisée entre OC43 ou HKU1 et SARS-CoV-2 (qui a été décrite). Lorsqu'elle apparaît pour la première fois dans une population "vierge", même une infection intensément saisonnière peut persister hors saison.
    Les données accumulées sur SARS-COV-2 et les hypothèses de préférence climatique, citées précédemment, ne permettent pas de se prononcer sur l'effet de l'été 2020 sur la pandémie, en particulier parce que cet effet dépendra également du maintien des mesures de contrôle de type distanciation sociale ou restriction des déplacements.
    Néanmoins, de nombreux épidémiologistes et modélisateurs penchent pour la persistance des nouvelles contaminations cet été, peut-être avec un R0 inférieur à 0,5.

    L'application du facteur saisonnalité aux modélisations de la pandémie de COVID-19
    La saisonnalité, et son effet sur R0, font partie des paramètres des épidémiologistes modélisateurs, comme la durée de l'immunité, le degré d'immunité de groupe ou celle croisée, le moment de redémarrage de l'épidémie à l'automne ou en hiver, etc.
    Une équipe suisse et suédoise de modélisateurs a récemment publié une étude sur l'impact d'une saisonnalité sur l'évolution de la pandémie de COVID-19. Les paramètres du modèle ont été choisis à partir des données sur la saisonnalité des coronavirus OC43, HKU1, 229E et NL63, mais avec une réduction du nombre de porteurs de SARS-CoV-2 en été, allant de 25 à 75 % selon les scénarios pour les pays tempérés (au lieu de 90 % pour les rhumes).
    Pour simplifier (considérablement) leurs résultats, une baisse de l'incidence au cours de l'été (puisqu'ils intègrent cette hypothèse dans le modèle) serait néanmoins suivie par un pic important au cours de l'hiver prochain, moins élevé, mais plus durable si les mesures de contrôle du R0 (distanciation sociale) sont maintenues au cours de l'été et de l'automne.
    Après quelques années, il est très probable, selon les auteurs, que la COVID-19 devienne une infection endémique saisonnière, comme l'est devenue l'épidémie de grippe A/H1N1 de 2009.
    Un autre travail de modélisation, à partir des données d'immunité (y compris croisée) et de saisonnalité des rhumes OC43 et HKU1, a été publiée dans Science par une équipe d'Harvard. Dans tous les cas de figure, leur modèle prédit une forte pression de l'épidémie sur les structures de santé jusqu'en 2022, avec nécessité d'implémenter des périodes de réduction active du R0 (distanciation sociale) tout au long de cette période. Ces séquences de réduction active devront être moins fréquentes si le SARS-CoV-2 exprime une saisonnalité (diminution naturelle du R0 en été).
    Dans le meilleur de leurs scénarii, les auteurs de l'étude prévoient que cette réduction active devra être appliquée au moins 25 % du temps, plus fréquemment en hiver qu'en été, si le SARS-CoV-2 s'avère saisonnier. Ils préviennent également que, en cas de disparition de la maladie après 2022, une surveillance étroite devra continuer à être appliquée, une résurgence étant possible jusqu'en 2025.
    En conclusion, il est très peu probable que la COVID-19 disparaisse cet été. En revanche, il est raisonnablement probable que son R0 se maintienne sous la barre de 1 (de 0,5 ?), d'autant plus que des mesures de distanciation sociale et de restriction des déplacements seront maintenues et respectées. Tous les modélisateurs insistent sur l'importance de ces quelques mois de répit estival relatif pour préparer les structures de soin à un pic d'incidence au cours de l'hiver prochain, pic qui pourrait être plus intense ou, plus probablement, plus durable que celui que nous avons connu ces dernières semaines.
    Pour aller plus loin
    L'article qui synthétise la saisonnalité de 68 maladies infectieuses
    Martinez ME " The calendar of epidemics: Seasonal cycles of infectious diseases. " PLoS Pathog. 2018 Nov 8;14(11)


    Les articles sur la saisonnalité de la grippe saisonnière
    Shaman J, Pitzer VE, Viboud C et al. " Absolute humidity and the seasonal onset of influenza in the continental United States. " PLoS Biol. 2010 Feb 23;8(2)
    Jaakkola K, Saukkoriipi A, Jokelainen J et al. " Decline in temperature and humidity increases the occurrence of influenza in cold climate. " Environ Health. 2014; 13: 22.
    Les articles sur la saisonnalité des coronavirus des rhumes
    Killerby ME, Biggs HM, Haynes A et al. " Human coronavirus circulation in the United States " 2014-2017. J Clin Virol. 2018 Apr;101:52-56.
    Gaunt ER, Hardie A, Claas ECJ et al. " Epidemiology and Clinical Presentations of the Four Human Coronaviruses 229E, HKU1, NL63, and OC43 Detected over 3 Years Using a Novel Multiplex Real-Time PCR Method. " J Clin Microbiol. 2010 Aug; 48(8): 2940–2947.
    Price RHM, Graham C, Ramalingam S. " Association between viral seasonality and meteorological factors. " Sci Rep. 2019 Jan 30;9(1):929.

    Les articles sur la saisonnalité du SARS et du MERS
    Sun Z, Thilakavathy K, Kumar S et al. " Potential Factors Influencing Repeated SARS Outbreaks in China. " Int J Environ Res Public Health. 2020 Mar; 17(5): 1633.

    Altamimia A et Ahmed AE. " Climate factors and incidence of Middle East respiratory syndrome coronavirus. " J Infect Public Health. 2019 Dec 6
    Les articles sur les données climatiques relatives à la COVID-19
    Islam N, Shabnam S et Erzurumluoglu M. " Temperature, humidity, and wind speed are associated with lower Covid-19 incidence. " MedRxiv, 20 mars 2020
    Sajadi, MM., Habibzadeh P, Vintzileos A et al. " Temperature, Humidity and Latitude Analysis to Predict Potential Spread and Seasonality for COVID-19. " SSRN, 5 mars 2020.
    Les deux modélisations de la pandémie de COVID-19 à partir des données des rhumes à coronavirus
    Neher RA, Dyrdak R, Druelle V et al. " Potential impact of seasonal forcing on a SARS-CoV-2 pandemic. " Swiss Med Wkly. 2020 Mar 16.
    Kissler SM, Tedijanto C, Goldstein E et al. " Projecting the transmission dynamics of SARS-CoV-2 through the postpandemic period. " Science, 14 avril 2020.

    Sources: VIDAL