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Recettes - Page 131

  • ALERTE!

    Les sachets de thé en plastique libèrent des milliards de particules micro-plastiques dans vos tasses…

    Une nouvelle étude met en lumière la libération de milliards de microparticules de plastique dans le thé, lorsque ce dernier est conditionné et infusé dans des sachets en plastique (en nylon ou PET).

    Une équipe de chercheurs canadiens a découvert que tremper un sachet de thé en plastique à une température d’infusion de 95 °C, libérait une quantité astronomique de particules micro-plastiques: soit de minuscules morceaux de plastique, et ce, dans une seule tasse.

    Cela représente plusieurs ordres de grandeur de plus, que d’autres aliments et boissons. À savoir que ces sachets, à l’aspect souvent soyeux, ont récemment fait leur apparition sur le marché des thés et tisanes, aux côtés des plus traditionnels pochons en papier. "Nous pensons que c’est vraiment beaucoup en comparaison avec d’autres aliments contenant des micro-plastiques (…)", déclare Nathalie Tufenkji de l’Université McGill. (canada)

    "Le sel de table, qui montre une teneur relativement élevée en micro-plastiques, contient en moyenne environ 0.005 microgramme de plastique par gramme de sel. Mais une tasse de thé infusée avec de tels sachets inclut des milliers de fois plus de micro-plastiques, soit jusqu’à 16 microgrammes par tasse", a ajouté Tufenkji.

    Lors de leur expérience, l’équipe de chercheurs de Tufenkji a utilisé quatre sachets de thé (différents, provenant de divers magasins de Montréal – les noms n’ont pas été révélés dans l’étude), les ont ouverts et trempés dans de l’eau à 95 °C pendant environ 5 minutes (soit une utilisation standard).

    Puis, les scientifiques ont analysé l’eau résultante au moyen de microscopes électroniques et via spectroscopie. Ces derniers ont également effectué une expérience de contrôle, avec des sachets de thé non coupés, afin d’être certains que ce n’était pas la coupe qui provoquait la lixiviation des micro-plastiques.

    Voici les résultats de leur expérience: non seulement l’infusion des sachets conduit à la contamination de l’eau par de la matière plastique (selon la nature du sachet analysé), mais le nombre de particules "relarguées" dans les tasses de thé est absolument astronomique. Un seul et unique sachet de thé peut libérer plus de 2 millions de particules de plastique d’une taille comprise entre 1 et 150 micromètres, et près de 15 milliards de particules mesurant moins d’1 micromètre (dont environ 20% de nanoparticules de diamètre inférieur à 100 nanomètres). Au bout du compte, ce sont 13 à 16 microgrammes de plastique qui finissent dans l’eau d’une simple tasse de thé.

    À l’heure actuelle, bien que les micro-plastiques soient de plus en plus présents dans l’eau que nous consommons en tant que boisson, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré qu’il n’existait aucune preuve de risque pour la santé humaine. En effet, bien que d’autres plastiques (Nylon et PET) puissent être des plastiques à usage dit alimentaire, les chercheurs ont identifié un clair effet de la température : manipulé dans les mêmes conditions mais à température ambiante (soit 22 °C), un sachet libère environ 300 fois moins de particules.

    Cependant, l’équipe de recherche a tout de même souhaité tester la toxicité potentielle des particules libérées par les sachets de thé en plastique. De ce fait, Tufenkji et ses collègues ont exposé des puces d’eau à cette eau contaminée par les micro-plastiques. "Les particules n’ont pas tué les puces d’eau, mais ont eu des effets comportementaux importants et ont provoqué des malformations lors de leur développement", a expliqué Tufenkji. Cependant, les chercheurs sont bien conscients qu’il leur faudra mener des études supplémentaires pour comprendre les éventuels effets sur la santé des êtres humains.

    En attendant, les scientifiques ayant mené cette étude recommandent aux buveurs de thé d’éviter les sachets de thé en plastique. "Le thé peut être acheté dans des sachets de thé en papier ou sous forme de thé en vrac, ce qui élimine le besoin d’emballages en plastique à usage unique".

    Source : Environmental Science & Technology

    Vous trouvez du thé en vrac sur mon site:

    www.biotine-sep.com

    Boutique et catégorie “Thés“

     

    Bon, je sais que le thé vert est excellent pour la santé mais, perso, je préfère le café. Mais, comme je sais depuis des années que les machines à café aux tuyaux en plastique relarguent des particules chimiques lorsque l'eau très chaude passe dans les tuyaux, j'ai cessé de faire le café dans une machine.
    Désormais, depuis plus de 8 ans, je fais mon café dans une casserole inox pour chauffer l'eau et mon café passe dans une cafetière en émail; j'ai juste eu l'idée de mettre un sac en papier pour ne pas que le marc de café viennent gâcher mon plaisir…

    Depuis 8 ans donc, je suis habituée et je ne me rends plus compte que le café ainsi préparé est d'une saveur exceptionnelle. Mais la première semaine, j'ai eu l'impression que je découvrais la saveur du café… alors que j'en bois depuis… soixante ans!

    Pour faire un excellent café (pas cher)

    Il faut acheter du café en poudre de “ménage“, c'est-à-dire, le moins cher, celui qui contient moitié Robusta, moitié Arabica. Le Robuste est plus fruité et donc moins amer que l'Arabica. De nombreuses personnes détestent le café, trop amer à leur goût. Il leur faudrait essayer celui que je viens de détruire, il n'a rien a voir avec l'Arabica.

    Il vous faut des filtres en papier BRUN. La pâte à papier étant réalisée avec des chiffons, des écorces d'arbres, pour la blanchir, les industries chimiques utilisent des solvants chimiques dégueu… (comme le papier toilettes qui peut devenir irritant et l'on doit acheter du papier toilettes très cher, réalisé avec un bain chimique moins irritant et plus cher car pour blanchir la pâte, il faut deux bains -c'est pareil avec mouchoirs en papier, disques démaquillant, coton hydrophile, etc.).

    Donc, cafetière en émail (on en trouve en vente sur le net, ce n'est pas cher). L'émail -intérieur-est blanc, généralement. De temps en temps, il faudra faire tremper la cafetière avec de la javel pour la blanchir et bien rincer, bien sûr.

    Chauffer de l'eau en bouteille en quantité adéquate.

    Mettre la poudre dans le sachet: compter une bonne cuillère à soupe de café, plus une ou deux pour la cafetière, cela dépend si vous l'aimez très fort, votre café. Perso, c'est deux.

    L'eau doit être optimalement à 88°, bizarre mais c'est comme cela. Versez trois gouttes pour commencer et attendre que le café développe son arome (ce n'est pas en mouillant le filtre comme disent certains, car le café froid ne développe rien!).

    Au bout d'une minute, versez une certaine quantité et attendez que l'eau passe: oui, c'est plus long!

    Quant vous n'entendez plus le floc de la goutte, reversez de l'eau et attendez que les gouttes cessent avant de remplir.

    Avec une cafetière à l'ancienne en émail, on peut la remettre sur le feu pour réchauffer le café.

    N'oubliez pas l'adage: café bouillu, café foutu!

    Heu, au fait, j'en avais déjà parlé sur le blog avec  photo de ma cafetière. Voir la boîte à outil "recherche"

    Ha oui! encore un info à connaitre: les machines à café des bars et autres ont les tuyaux réalisés en plomb: suivez mon regard!

     

     

  • Pain France-Toulouse camembert, lardons et noix

    Le meilleur de chez nous!

     

    2 œufs, 4 cuillères à soupe de crème épaisse entière (bien sûr!)

    100 g de farine ou maïzéna; 125 g de camembert, 100 g de cansalade (lardons)

    2 cuillères à soupe d’huile d’olive; 20 g de noix

    Thym;  Sel & poivre

    Faites revenir -à sec pour quelle rende du gras- la cansalade coupée finement

    Mélangez dans un saladier en verre les œufs, la crème, l’huile d’olive et les feuilles de thym. Salez, poivrez et remuez fortement avec votre fouet inox.

    Rajoutez la farine et remuez bien

    Ajoutez les lardons, le camembert coupé en dés fins et les noix. Mélangez jusqu’à obtenir une pâte assez homogène.

    Chemisez un moule en verre ou céramique (beurrez le plat et saupoudrez de farine, tapoter pour faire tomber le surplus de farine).

    Versez la pâte dans le moule à manqué (c'est un moule rond avec un bord de 5 ou 6 cm de haut)  (ou des moules à muffin si vous faites pour l'apéro de petites portions) et enfournez 15 minutes à 180 °C.

    Il va sans dire que les recettes de mon blog, je les réalise souvent...

    donc,

    ce n'est pas bidon!  :-)

     

  • Dangers des marrons

    L’agence sanitaire met en garde contre les dangers des marrons toxiques

    Par  Journaliste Figaro Etienne Jacob 

    Et une de mes recettes en bas de la note

    Alors que l’automne débute, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (ANSES) alerte mercredi sur le risque de confusion entre le marron d’Inde, qui peut provoquer troubles digestifs et vomissements, et la châtaigne, parfaitement comestible.

    Attention à ne pas confondre châtaigne et marron d’Inde: si la première est comestible, le deuxième est toxique, alerte mercredi l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (ANSES). Pour sa mise en garde, l’établissement public se base sur une étude réalisée entre 2012 et 2018 avec les neuf centres antipoison de France. Et le résultat est sans appel: après les bulbes, parfois pris pour des oignons, la confusion marron/châtaigne est la deuxième plus fréquente concernant les plantes. En l’espace de sept ans, 174 erreurs ont été recensées et 45% d’entre elles ont été suivies de symptômes.

    Certes, ingérer cette graine n’est pas mortel, mais le phénomène requiert une attention particulière à l’approche de l’automne, époque à laquelle elle pousse. "C’est le même genre de confusions que l’on peut faire pour les champignons. Il est important pour nous de former et de communiquer à ce sujet", indique au Figaro le docteur Sandra Sinno-Tellier, responsable de la toxicovigilance à l’Anses.

    "En effet, même si on parle couramment de “marrons”, de “marrons glacés”, ou encore de “crème” ou “purée de marrons”, il s’agit en fait d’une variété de grosses châtaignes cultivées pour leur consommation", précise l’agence sanitaire. Comestibles, elles sont reconnaissables à leur bogue "brune, hérissée de nombreux et longs piquants". Elles contiennent "deux à trois châtaignes à la fois, plutôt petites, aplaties et triangulaires". Le marron d’Inde possède pour sa part une capsule "épaisse, verte, pourvue de petits pics espacés et courts, et contient généralement un seul marron, plus gros et arrondi".

    Des environnements différents

    Au goût, la différence est claire: les marrons d’Inde sont "irritants", assure Sandra Sinno-Tellier. D’après l’Anses, ils peuvent causer "troubles digestifs, douleurs abdominales, nausées, vomissements, ou irritations de la gorge". La mise en garde est d’autant plus importante que souvent, son arbre, le marronnier, est généralement planté en ville à titre ornemental, ou dans les cours d’écoles et les parcs, même s’il est possible de le trouver "ailleurs", note la spécialiste. "Souvent, ce sont des mamans qui appelaient car leur enfant ressentait une gêne ou une irritation après avoir croqué dedans", ajoute-t-elle. Connue pour ses propriétés médicinales - hémorroïdes, jambes lourdes -, cette graine ne doit pas être consommée, même cuite.

    La châtaigne, elle, est parfaitement comestible. Son arbre n’est pas le même ; il s’agit du châtaignier, et on le trouve le plus souvent dans les bois. La forêt de Montmorency, au nord de Paris, est par exemple connue pour être un "spot" de ce fruit très prisé. Quant aux vendeurs à la sauvette, omniprésents à Paris, ils s’approvisionnent en général auprès de grossistes, achetant des châtaignes - appelées marrons - venues du sud de l’Europe. "Notre message s’adresse à tout le monde mais concerne surtout ceux qui ramassent et ingèrent ces fruits", affirme Sandra Sinno-Tellier.

     

    Choux de Bruxelles aux “marrons“

    Recette des gens du Sud-Ouest.

    Pour deux ou trois: un kg de choux de Bruxelles, 1 pot en verre de marrons branche de thym frais, sel, poivre, une cuillère à soupe de graisse de canard et 100 g de cansalade en lardons.

    Faites tremper dix minutes les choux de Bruxelles dans de l'eau avec une cuillère de bicarbonate (si vos choux de Bruxelles ne sont pas bio)

    Pelez et coupez les petites feuilles jaunies des choux de Bruxelles (et coupez-les en deux si vous avez eu la bêtise d'acheter de gros choux de Bruxelles, ils sont gros et donc moins bons);

    Placez-les dans la cocotte minute avec un grand verre d'eau (direct, sans le panier, si vous avez mis de l'eau en bouteille, votre jus de choux de Bruxelles peut être utilisée pour une soupe). Ajoutez le thym, un peu de sel.

    Allumez le feu (comme dirait Johnny) et baissez dès que la soupape tourne fort, laissez cuire ensuite 5 minutes avec la soupape qui chuchote). Éteignez le feu et NE RETIREZ PAS LA SOUPAPE (car les choux continuent de cuire tant qu'il y a de la vapeur).

    Attendre encore 5 mn, puis, sortez les choux et retirez l'eau. Dans un sautoir, faites rissoler à sec la cansalade; quand elle a rendu du gras, mettre une cuillère de graisse de canard et rajoutez les choux, faites les sauter pour qu'ils deviennent bruns et rajoutez les châtaignes du bocal en verre, déjà cuites.

    (Sinon, faites une incision en croix et rajoutez-les dans la cocotte durant que cuisent les choux de Bruxelles mais il faut en tout 10 mn pour cuire les châtaignes).

    Vous pouvez ajouter l'eau des choux de Bruxelles pour que les châtaignes réchauffent dans votre sautoir mais pas trop, sinon vous devrez attendre que l'eau s'évapore.

    Goûtez pour rectifier l'assaisonnement.

    Servez votre poêlée, bien chaude, avec une cuisse de canard confite ou du magret (on est Toulousain ou on ne l'est pas, macarel).

     

    Différence entre sauteuse et sautoir? la sauteuse est à fond plat.

    Le sautoir est à fond bombé

  • Petites seiches au vin blanc

    Pour 4 personnes

    400 g de petites seiches, 3 gousses d'ail,

    1 bouquet de d’herbes (persil, coriandre, ciboulette,…),

    1 petit piment rouge doux, sel, poivre.

    100 ml de vin blanc, (cela correspond à un verre à moutarde), 1 cuillère à soupe d'huile d'olive,

    Nettoyez les petites seiches en les lavant à grandes eaux. Les sécher sur du papier absorbant.

    Faites  revenir l'ail haché et le piment doux émincé dans de l'huile d'olive, ajoutez les seiches et le vin blanc dans une sauteuse ou un sautoir, inox ou intérieur céramique.

    Laisse mijoter 10 min à feu doux, ajoutez les herbes une fois le feu éteint, goutez et assaisonnez au goût.

    Servir avec des pâtes, du riz;  Servir chaud.

    Si vous n'aimez pas l'alcool, remplacez le vin blanc par du bouillon fait maison.

  • C'est très chou!

    Les variétés de choux se succèdent au fil des saisons, pendant toute l'année. Le chou se cultive sous pratiquement tous les climats et il est originaire de diverses régions de France.

    La présence de dérivés soufrés (responsables de flatulences) et de fibres (plus ou moins fermes) rend parfois les choux difficiles à supporter pour les intestins sensibles. Pour une meilleure tolérance, il faut effectuer d’abord une première cuisson de quelques instants, à grande eau, casserole non couverte. Cela permet aux dérivés soufrés volatiles d’être en grande partie éliminés. On poursuit ensuite la cuisson dans une autre eau, ou à la vapeur;

    Ou bien, râper les choux aussi finement que possible quand on les consomme crus. On peut aussi les blanchir quelques secondes dans l’eau bouillante salée, ce qui attendrit la cellulose; ou encore les assaisonner quelques minutes avant de les consommer;

    Il faut choisir dans tous les cas des choux suffisamment jeunes, dont on ôtera les feuilles extérieures trop coriaces et le "trognon" souvent trop fibreux.

    Le chou doit être lourd et dense, les feuilles doivent être craquantes et bien serrées entre elles avec une couleur brillante et franche. Le chou est un légume dit rustique, il se conserve très bien au frais, dans le bac à légumes du réfrigérateur, pendant 1 semaine environ.

    Sa préparation est assez simple: En fonction de sa taille, le couper en deux ou en quatre.

    Enlever les feuilles abimées ainsi que le trognon dur et blanc de chaque partie découpée.

    Le laver rapidement à l’aide d’eau et de vinaigre blanc puis l’égoutter.

    Dans la mesure où l'on cuit le chou, il se produit obligatoirement des pertes vitaminiques et minérales. Ces pertes sont habituellement plus abondantes avec une cuisson à l'eau qu'avec une cuisson à la vapeur. Elles dépendent aussi, bien entendu, de la durée totale de la cuisson, et du "taillage" plus ou moins important du légume (les pertes sont plus élevées si la cuisson se prolonge, et si le légume est coupé en plus petits morceaux).

    Par exemple, pertes de

    pour la cuisson à l'eau:

    50 à 60% de vitamine C, 45% de vitamine B1, 35% de vitamine B2, 15% de provitamine. A

    pour la cuisson en autocuiseur:

    20 à 30% de vitamine C, 15 à 20% de vitamine B1, 15% de vitamine B2, 25% de provitamine. A

    Si possible, cuire le moins longtemps possible car il perd beaucoup de ses vitamines à la cuisson. Utilisez le mode vapeur ou en crudités (choux râpés).

    Il existe des tas de petites astuces afin qu'il ne “parfume“ pas trop la maison.

    www.nos18ansenmai68.com

    www.tradi-cuisine.com

    Personnellement, j'utilise plutôt du chou chinois: il n'a pas d'odeur et on n'a pas l'impression de manger du chou mais un simple légume vert sans saveur ni odeur: pourtant, on bénéficie de ses vertus.

    Dans mon enfance, nous avions très souvent la fameuse soupe au chou avec un morceau de plat de côte de bœuf. (c'est une viande riche, moelleuse et goûteuse, à essayer d'urgence et surtout, elle n'est pas chère du tout). Ne jamais oublier l'os à moelle, bien sûr!

     Quand on y mettait le farci, il n'était JAMAIS enveloppé dans des feuilles. On le cuisait comme une omelette dans une poêle, une dizaine de minutes des deux côtés, on ajoutait une grosse louche de bouillon et ensuite, il était glissé dans le saladier (ou la soupière), posé dessus… ou bien, on le mettait sur un plat à gâteaux et on coupait ce dernier comme on le fait d'une galette.

    Quand au plat-de-côte, on le coupait en gros cubes, arrosé d'une bonne vinaigrette et d'un hachis d'ail, persil, poivre et sel et des câpres et cornichons. Une anthologie orgiaque à lui tout seul… le plat-de-côte de bœuf cuit dans la soupe au chou.

    Quand au bouillon, faites en le plus possible pour en garder au congélateur pour une autre préparation ou à utiliser pour tremper la soupe (avec du fromage râpé) et ainsi récupérer le pain dur ou pour faire un excellent vermicelle!

     

  • Bientôt la saison des mitonnages...

    Les conseils pour faire un gratin dauphinois parfait

    La pomme de terre ne doit pas partir en miettes... Prenez de la Monalisa, de la Charlotte qui -elle- forme une liaison très moelleuse lors de la cuisson dans la crème.

    Evitez surtout les pommes de terre dites "à purée". Surtout, ne les lavez pas après les avoir épluchées, elles perdraient l'amidon qui sert à créer la cohésion du gratin. Mais, vous les frottez avec un torchon propre si vraiment elles sont très sales (du jardin?).

    Les pommes de terre devront ensuite être coupées en tranches très, très fines, appelées taillons comme disent les toqués de la toque. Il est très important d’avoir des tranches très fines. On doit -presque- voir à travers!

    Pour le reste, il n’y a en réalité pas des tonnes d’autres ingrédients: le lait, la crème et le sel. Voire le poivre et l’ail. Les recettes d'autrefois étaient sans muscade, ni d’ail, et pas de poivre non plus. Bref, la muscade ou l’ail font donc partie de la diversité des interprétations du gratin.

    Ceci dit, certains mettent une pointe d’ail. L’important, c’est de bien doser pour que le plat soit équilibré.

    Par contre, il est clair qu’on ne met ni fromage, ni œufs dans le vrai gratin dauphinois.  Les puristes du coin disent  que, surtout, n'ajoutez pas d'œufs ni de fromage. Sinon ce n'est plus le gratin dauphinois. Les œufs privent le gratin du moelleux et de l'onctueux qui sont ses caractéristiques, en y laissant des caillots qui en gâtent l'aspect et la finesse. Le fromage enlève la délicate saveur du lait crémeux.

    Avec du fromage, ce serait un gratin savoyard… peut-être excellent, mais ce n’est pas la vraie recette. Mais sûrement pas le saupoudrage de fromage râpé. Comme le disait Robuchon, “demandez à 100 dauphinois leur recette du gratin… Vous aurez 100 recettes différentes". Les variantes de la recette sont tout à fait acceptées, mais avec l'intransigeante constance des deux ingrédients interdits. (voir ci-dessus)

    Pour la cuisson, il y a plusieurs écoles. D’abord, la façon de faire typique du Vercors, qui consiste à faire cuire les pommes de terre avant la cuisson au four, pour un résultat extra-moelleux.

    Les gens du Dauphiné font un mélange de crème à 35% et de lait, moitié-moitié. Ils font bouillir ce mélange, et ajoutent les lamelles de pomme de terre. Laissez cuire sur le feu tout doucement, avec juste un frémissement, pendant 45 min. Ensuite, rajoutez un peu de crème dans le fond d’un plat à gratin, puis les pommes de terre avec la crème et le lait. Remettre alors encore un peu de crème par dessus et je mets au four à 180°C, pendant 30 minutes environ.

    Votre plat va colorer doucement. La crème, en cuisant, va gratiner et dorer bien joliment, et ce, sans un gramme de fromage. C’est ça le miracle du gratin dauphinois: cela reste hyper moelleux.

    En revanche, si l’huile se sépare du reste pour rester à la surface, c’est très mauvais signe. Votre crème devait avoir un petit problème…

    Ou bien, mettez directement les pommes de terre dans le plat à gratin en terre ou en grès ou en verre. Beurrez généreusement le plat. Frottez-le avec une gousse d’ail. Remplissez le plat avec les 1,5 kg de pommes de terre en lamelles, au fur et à mesure salez, poivrez, et ajoutez un peu d’ail. Recouvrez de 600 g de crème et 800 g de lait. Et faites cuire 1h30 à 140/150°C.

    Il faut cuire lentement, doucement, tranquillement, pour que la crème imprègne bien les patates et que le résultat soit fondant et doux au palais.

    Certains sont partisans du gratin cuisiné avec uniquement de la crème. D'autres, avec uniquement du lait sans une goutte de crème... On peut aussi le préparer la veille, et le faire saisir le lendemain. C’est valable pour beaucoup de recettes traditionnelles, cela permet d’avoir beaucoup plus de moelleux.

     

    Ma recette du gratin dauphinois

    Ingrédients (pour 4 personnes)

    1 kg de pommes de terre; 40 cl de crème entière

    40 cl de lait; Une gousse d’ail; Sel, poivre

    Préchauffez le four à 150°C.

    Épluchez les pommes de terre et coupez-les en très fines tranches, avec une mandoline de préférence.

    Beurrez un plat à gratin et frottez-le avec la gousse d’ail.

    Disposez une couche de pommes de terre, salez, poivrez. Puis une autre, salez et poivrez de nouveau. Après la dernière couche de pommes de terre, recouvrez tout ça avec la crème et le lait. Encore un peu de sel et de poivre, et c'est le moment d'enfourner votre gratin, pour environ 1h30 de cuisson.

    Vous pouvez plantez un couteau dans le gratin pour vérifier la texture des pommes de terre. Et le plat doit être parfaitement doré avant de sortir du four.

     

  • Le tourin vous fait un super cerveau!

    Ben, une preuve encore de notre French paradox, comme disent les angliches et autres amerloques….

    Après le vin (riche en anti-oxydants de toutes sortes, surtout le revestreratol) la graisse de canard (qui a les mêmes propriétés que l'huile d'olive (hé oui) voici quelques infos sur les ingrédients qui entrent dans notre Tourin toulousain:

    L’œuf

    Le jaune d'œuf est riche en choline, une quasi-vitamine qui est essentielle à la production d’acétylcholine, le neurotransmetteur associé à la mémoire. La plupart des habitants des pays occidentaux manqueraient de choline. Or une carence en acétylcholine est liée à la maladie d’Alzheimer et à la démence. Pendant la grossesse, la choline est essentielle au développement normal du cerveau du fœtus.

    Recommandé de manger 0 à 5 œufs par semaine. Rassurez-vous si vous en mangez plus: chez la plupart d’entre nous, le cholestérol sanguin ne varie pas lorsqu’on mange beaucoup d’œufs (jusqu’à trois par jour), mais dans 30 à 40% des cas, le cholestérol sanguin augmente. Ce cholestérol doit-il inquiéter? Non. Selon une méta-analyse de 2013, les personnes qui consomment 1 œuf et plus par jour n’ont pas plus de maladies cardiovasculaires que celles qui mangent un œuf au plus par semaine.

    L’ail

    L'ail est parfois considéré comme un "super-aliment" à cause des composés organosulfurés qu’il contient, comme l’allicine, qui ont des effets antioxydants et anti-inflammatoires. L'ail est traditionnellement utilisé pour ses effets sur le système cardiovasculaire mais il pourrait aussi être bénéfique au cerveau.

    Selon une étude américaine parue dans PLOS One, il permettrait ainsi de prévenir le vieillissement du cerveau et des maladies comme Alzheimer et Parkinson grâce à un composé appelé FruArg.

    Si vous consommez une petite gousse d'ail tous les jours pendant une semaine avant d'entrer à l'hôpital pour intervention chirurgicale, vous devriez être protégé-e d'une maladie nosocomiale…. prenez une petite gousse, pelez-là, bien sûr, et coupez-là en quatre pour l'avaler comme un cachet. En une ou deux fois dans la journée.

    N'oubliez pas que l'ail entre dans la composition de l'aïgo boulido: de l'eau, de l'ail et, parfois, une noisette de graisse de canard. Le petit déjeuner de nos ancêtres!

    De manière générale, les condiments, herbes aromatiques et épices semblent bénéfiques au cerveau (et à la santé générale). N'hésitez pas à en abuser.

    Dans les études ce sont surtout des extraits d'ail vieilli qui sont utilisés mais consommer chaque jour 1 à 2 gousses d'ail (écrasées ou coupées en morceaux) peut déjà avoir un effet protecteur.

    Vous trouvez des gélules d'ail noir BIO sur mon site

    www.biotine-sep.com

    On peut ajouter dans la recette du fromage râpé et vous connaissez les bienfaits du fromage, vitamine D, calcium, etc… du persil frais coupé au dernier moment avec un ciseau (vous mettez du persil dans un verre à moutarde et vous coupez avec le ciseau à bouts fins). Le persil est le légume qui contient le plus de vitamine C… oui, presque personne ne le sait…

     

    Je vous rappelle MA recette perso

    (que nous consommons une fois ou deux par mois). Voire plus: elle réchauffe le cœur et le corps!

    Je fais chauffer dans une grande casserole inox un litre de bouillon maison (pour deux ou trois personnes), je monte en ébullition et je verse le blanc d'un œuf. On peu rajouter une ou deux gousse d'ail pelées et coupée en morceaux. Une lichette d'huile d'olive.

    Je coupe du pain sec dans un saladier (en verre non coloré) en croûtons, je mets le jaune de l'œuf (donc, il est cru).

    Quand le blanc est bien cuit, je trempe mon tourin avec le bon bouillon. Je rajoute le râpé et je mélange bien; je saupoudre de persil frais haché finement; parfois, je ne mets pas d'huile d'olive dans le bouillon maison (s'il est un peu gras) mais je rajoute une lichette d'huile de noix ou noisettes au moment de servir. Pour les oméga-3

    Pour encore plus diététique, saupoudrez de levure de bière en paillettes. (toujours rajouter au dernier moment et pas trop si vous avez acheté de la levure maltée, qui est amère).

    Le bouillon maison? quand je fais de la blanquette, du pot-au-feu, de la soupe au chou, bref les bons plat mitonnés à l'ancienne, je prévois toujours large en bouillon; ainsi, j'en récupère dans un pot en verre blanc à vis, et je congèle une fois refroidi… ainsi, j'ai toujours du bouillon d'avance (ne pas oublier, cependant, de le sortir du congélateur le matin pour le soir, au minimum).