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cuisine - Page 45

  • Les vertus santé des fèves

    Plus 2 recettes en fin d'article

    Les fèves sont riches en nutriments qui vous veulent du bien.

    Les fèves font partie de la grande famille des légumineuses. Elles sont peu caloriques et contiennent des protéines végétales ainsi que des glucides et des fibres, ce qui leur procure un effet satiétogène.

    Les fèves contiennent :

    De la vitamine C: Les fèves sont de bonnes sources de vitamine C, une vitamine antioxydante et qui permet d’avoir une bonne santé osseuse ainsi que de se protéger contre les infections. De plus, cette vitamine permet une meilleure absorption du fer.

    • Du fer: cuites, crues ou encore bouillies, les fèves possèdent une bonne teneur en fer, un minéral essentiel au transport de l’oxygène et à la formation des globules rouges.
    • De la vitamine B9 (folate): importante pour la femme enceinte, la vitamine B9 permet aussi de réduire le taux d’homocystéine, un marqueur du risque cardiaque.

    Les fèves sont riches en fibres comme toutes les légumineuses, sous forme insolubles et solubles. Une alimentation riche en fibres peut contribuer à normaliser le taux de cholestérol ainsi que le taux de glucose sanguin et donc d’insuline. Elle permettrait aussi une bonne régulation du transit intestinal.

    Une piste intéressante contre la maladie de Parkinson

    Des études chez des patients atteints de la maladie de Parkinson ont montré qu’une forte consommation de fèves pouvait diminuer les symptômes moteurs de cette pathologie. Les fèves contiennent de la lévodopa (L-DOPA), la même substance utilisée dans les médicaments qui traitent cette maladie.

    D’après ces études, en accompagnant le traitement médicamenteux par des fèves, les effets des médicaments sur les symptômes seraient prolongés. Cette légumineuse pourrait donc être le complément idéal des médicaments.

    Apaydin H, Ertan S, Ozekmekci S. Broad bean (Vicia faba)--a natural source of L-dopa--prolongs "on" periods in patients with Parkinson's disease who have "on-off" fluctuations. Mov Disord 2000 January;15(1):164-6.

    Rabey JM, Vered Y, et al. Broad bean (Vicia faba) consumption and Parkinson's disease. Adv Neurol 1993;60:681-4.

    Ladha SS, Walker R, et al. Case of neuroleptic malignant-like syndrome precipitated by abrupt fava bean discontinuance. Mov Disord 2005 May;20(5):630-1.

     

    Comment la choisir ? il faut être à l’écoute de sa vue et ses doigts.

    Les fèves doivent être d’une couleur verte intense et sans taches. Avec vos doigts, vérifiez qu’elles soient bien fermes, pour une texture croquante.

    Pour des fèves sèches, la couleur grise doit être uniforme, non brillante, et les graines de taille moyenne et dures, elles ne doivent pas être ridées.

    Lorsque vous les achetez fraîches, il est préférable de les consommer très rapidement, au plus tard 2 jours après la date d’achat.

    Pour les conserver, garder les cosses et les mettre dans le bac à légumes du réfrigérateur.

    Crues ou cuites, les fèves sont simples à préparer et à déguster

    Avant de les cuisiner, il faut enlever les écosser et retirer la peau manuellement.

    Les fèves fraîches peuvent être consommées crues telles quelles ou encore avec un filet d’huile d’olive et de l’ail.

    Vous pouvez les faire cuire à la casserole dans un bouillon pendant 15 minutes environ à feu doux.

    Dans une poêle ou un wok, elles se cuisent avec d’autres légumes et de l’huile d’olive à feu vif pendant 4 à 5 minutes.

    Et, pour une cuisson plus douce, essayez la vapeur pendant 5 à 8 minutes.

    Les fèves peuvent accompagner vos salades mais aussi les poissons, les crevettes ou encore les langoustines.

    Mais vous pouvez aussi, pour un brunch un peu original, accompagner vos œufs cocotte avec des fèves.

    RECETTES

    Je fais souvent des fèves. (elles contiennent beaucoup de glycine qui est un oligo-élément qui a pour vertu de rajeunir…).

    Marmite de fèves aux légumes

    En marmite, cuisson 45 m

    en cocotte minute, cuisson 25 mn

    Pour deux ou trois

    Une rondelle ou deux d'osso-buco (veau), 1 os à moelle de veau

    500 g de fèves en cosses ou fèves surgelées pelées

    2 ou 3 pommes de terre moyennes par personne; 2 carottes par personne

    1 grain d'ail, 1 branchette de thym, 2 feuilles de laurier sec ou 3 fraîches, 1 cuillère à café de gros sel de mer, 1 cuillère à café de curcuma en poudre, du poivre noir.

    Ecossez les fèves et retirez la peau. Cuisson dans votre marmite, chauffez environ 1,5 L d'eau en bouteille dans votre bouilloire (en inox); quand elle bout, verser dans votre marmite (en émail ou inox) et allumez le feu, force moyenne. Ajoutez la viande de veau et l'os à moelle; couvrez et faites cuire. Ajoutez le thym, l'ail, le gros sel, le curcuma

    Si vous cuisez en cocotte vapeur, faites cuire d'abord la viande et l'os environ 15 mn et vous n'ajoutez qu'un seul litre d'eau. A moins que vous vouliez garder du bouillon (à congeler)

    Pendant ce temps-là, pelez les pommes de terre, coupez-les en très gros cubes; les carottes seont détaillées en rondelles fine, pelez l'ail.

    Versez dans la marmite ou la cocotte-vapeur et laissez cuire autant de temps que nécessaire. Pour la cocotte-vapeur, éteignez le feu et laisser la soupape en place, la vapeur se dégage doucement et cuit encore un peu votre plat, tout en maintenant au chaud.

    Goûtez et rectifiez l'assaisonnement.

    Tourrin au bouillon de fèves

    Si vous ne congelez pas le trop de bouillon, attendre qu'il soit froid et mettre au réfrigérateur dans un pot en verre (genre conserve maison). Ressortez-le deux jours plus tard, mettre dans une casserole et utiliser pour préparer une soupe à pain ou petites pâtes.

    Je l'utilise souvent pour faire un tourrin toulousain: le bouillon dans la casserole inox qui chauffe sur la gazinière; pas besoin de saler car c'est déjà fait; faire un tourbillon avec une cuillère et casser un œuf en gardant le jaune dans la coquille que vous verserez sur le pain dur coupé dans un saladier. Saupoudrez ou non de fromage râpé.

    Attendre que le blanc d'œuf cuise et versez sur le pain dur. Laissez le pain se ramollir et servez. Pour pouvez saupoudrer de persil frais haché.

     

  • A Pâques….

    L’œuf, roi de Pâques

    L’œuf est le point commun de tous ces plats. Il est choisi pour son symbole: il représente de façon imagée la mort et le tombeau du Christ, ainsi que la Résurrection avec l’arrivée du poussin. L’œuf est aussi un aliment consommé en période de Carême, contrairement à la viande.

    Dans les campagnes il a longtemps été de coutume de terminer le stock d’œufs accumulés pour le Carême afin de revenir à une nourriture habituelle. Toutefois, un grand nombre de ces coutumes datent du milieu du XIXe siècle, c’est-à-dire d’une époque où la nourriture commence à se diversifier, du fait des progrès de la productivité agricole.

    Beaucoup de traditions culinaires que l’on croit immémoriales ont en réalité deux siècles au plus. Et beaucoup de traditions que l’on pense venir des campagnes viennent en réalité des villes, et sont ensuite parties dans les campagnes, par imitation du mode de vie urbain.

    En Europe de l’Est, il est de coutume d’offrir des œufs durs peints avec des couleurs chatoyantes. Ces œufs décorent la table et la maison et leur préparation minutieuse est aussi une préparation spirituelle à la fête de la Résurrection. L’exemple le plus célèbre de ces œufs peints est celui des œufs que les tsars Alexandre III et Nicolas II ont commandé au joaillier Fabergé. Cinquante œufs dorés et sculptés ont été réalisés pour être offerts à la tsarine. Une tradition qui ne s’est interrompue qu’avec la révolution bolchévique.

     

    Le chocolat, la grande fierté de Pâques

    La plus grande des traditions culinaires de Pâques est bien évidemment le chocolat. Comme chaque année, il y aura des ventes record à cette saison. Les magasins ont rempli leurs rayons, et les pâtissiers proposent de nombreux sujets de Pâques en chocolat, où les œufs, les cloches et les lapins figurent en bonne place.

    Cette coutume est récente. Elle date essentiellement des années 1960, c’est-à-dire de l’époque où l’arrivée du chocolat industriel a permis de faire baisser les prix de fabrication et de transformer cette denrée rare et luxueuse en un produit de consommation courante.

    L’élévation du niveau de vie a ensuite permis de proposer des chocolats de plus en plus fins et de plus en plus chers. La tendance générale est donc à l’amélioration de la qualité, non à sa dégradation.

    Selon le syndicat du chocolat, il se vend environ 400 000 tonnes de chocolat par an. Noël représente 9% des ventes annuelles et Pâques, 4%. Les Français sont les septièmes consommateurs de chocolat au monde, voilà de quoi fêter Pâques dignement.

     

    Chez nous, à Toulouse, plus précisément dans un gros village nommé Bessières, depuis des années, les habitants fabriquent une omelette géante (cité dans le Livre des Records) et partagent un petit bout avec les visiteurs...

    J'ai goûté une fois... il y a tellement de monde que c'est pratiquement impossible d'approcher l'immense poêle... et l'on est bousculé, pressé, empressé, serré comme des sardines...

    qui sait, avec ce foutu confinement, l'omelette n'a pas pu se faire... cherchez sur le site de la mairie de Bessières...

    HA OUI! cela se passe le lundi de Pâques, n'y allez pas avant!

  • Mangez des brocolis, c'est bon pour ce que vous avez...

    Le brocoli fait partie de ces 50 superaliments pour une santé de fer.

    Études et recherches sur le sulforaphane

    Il y a environ 20 ans, le professeur Paul Talalay et ses collègues de la Johns Hopkins School of Medicine ont découvert que le sulforaphane avait de remarquables effets sur les cellules cancéreuses chez les animaux.

    À l’époque, l’idée de prévenir le cancer était controversée. Mais pour Talalay, c’était évident. Il savait que toute plante vivante contient des composés chimiques qui la protègent des prédateurs et des maladies infectieuses. Il en a conclu que, en mangeant des fruits et des légumes, les humains pourraient également bénéficier de leurs mécanismes de lutte contre la maladie. Les chercheurs ont étudié les composés bénéfiques de plus d’une douzaine de légumes, particulièrement des brassicacées. Ils ont découvert que le sulforaphane, lorsqu’il est mis en présence de cellules hépatiques cultivées de rats, stimulait la capacité cellulaire à neutraliser les produits chimiques cancérigènes.

    Depuis lors, de nombreuses études ont démontré que les glucosinolates et les produits de leur dégradation, dont le sulforaphane, freinent la prolifération des cellules cancéreuses. Dans les cultures cellulaires, le sulforaphane, en particulier, détruit de nombreux types de cellules cancéreuses, dont celles des cancers du pancréas, du côlon, de la prostate et du col de l’utérus. Il stoppe la croissance des tumeurs du pancréas chez les souris. Des études préliminaires suggèrent qu’il protège les tissus cardiaques de l’inflammation et de l’athérosclérose.

    Cependant, nombre de ces recherches de la première heure ont été menées sur des animaux de laboratoire, ou des cultures cellulaires: le sulforaphane ayant été répandu dans une boîte de Pétri de cellules cancéreuses. Il reste à déterminer si manger du brocoli supprime la croissance tumorale chez un sujet vivant.

    L’une des premières études à en fournir des preuves concrètes a eu lieu à l’Institute for Food du Royaume-Uni, en 2008. Les chercheurs ont en effet constaté que les hommes qui consommaient plus d’une portion de crucifères par semaine présentaient une plus faible incidence de cancer de la prostate.

    Également en 2008, une étude du Roswell Park Cancer Institute a démontré que les fumeurs et ex-fumeurs, qui mangeaient régulièrement du brocoli et des légumes de la même famille, étaient moins susceptibles de développer un cancer du poumon. Un fumeur absorbe environ 500 produits chimiques à chaque inhalation. Il semble que le sulforaphane ou un autre composé stimule les enzymes à dégrader les substances cancérigènes de la fumée.

     

  • L’aliment anti-cancer par excellence: l’artichaut. Hé oui!

    L’artichaut contient de l’inuline, un polysaccharide capable de ralentir le rythme d’absorption des nutriments.

    Consommé sous forme d’aliment, (voir comment en bas de l'article) l’artichaut peut aider à limiter l’élévation du taux de sucre dans le sang après le repas, et convient donc tout spécialement aux diabétiques.

    L’extrait d’artichaut est utile en cas de paresse biliaire, et plusieurs études cliniques ont montré qu’il peut soulager des troubles tels que digestion lente ou inconforts abdominaux, (nausées, flatulences, lourdeurs digestives, mauvaise tolérance aux graisses).

    La cynarine et les flavonoïdes de l’artichaut, dont la lutéoline, sont de puissants antioxydants, qui peuvent empêcher la destruction des cellules hépatiques et protéger l’organisme des agressions des radicaux libres en excès.

    En raison de ses vertus détoxicantes, l’extrait de feuille d’artichaut est traditionnellement employé dans le traitement de l’arthrite et des rhumatismes.

    Son action diurétique liée à sa grande richesse en potassium permettrait aussi de soulager certains problèmes urinaires.

    On lui reconnaissait des propriétés cholérétiques (stimulant la sécrétion de bile par les cellules hépatiques) et cholagogues (facilitant l’évacuation de la bile rassemblée dans la vésicule biliaire).

    Il baisse aussi le cholestérol. Parallèlement à la baisse du mauvais cholestérol (LDL), on observe une hausse légère du bon cholestérol (HDL). L’extrait d’artichaut doit probablement cette propriété bénéfique à la présence de lutéoline, qui inhibe la synthèse du cholestérol endogène dans le foie.

    Les recherches portent actuellement sur d’autres effets possibles, notamment son action sur le syndrôme du colon irritable.

    On consomme après cuisson la base épaisse des bractées florales (improprement appelées feuilles) et le réceptacle charnu de la fleur (ou fond). L’extrait d’artichaut est obtenu à partir des grandes feuilles profondément découpées de la plante (les feuilles vraies). Celles-ci renferment plusieurs substances bénéfiques pour la santé, dont la cynarine (principal composant actif) et divers flavonoïdes (en particulier la lutéoline), ainsi que beaucoup de potassium.

    Comment prendre des suppléments d’artichaut et profiter de ses vertus santé

    Si vous ne pouvez pas vous procurer des artichauts, vous pouvez opter pour des suppléments alimentaires. Pour améliorer la digestion, le fonctionnement biliaire et le taux de cholestérol, vous pouvez prendre 500 mg d’extrait d’artichaut (soit 1 ampoule ou 1 gélule) à raison de 3 fois par jour. Tenez compte du dosage de l’extrait ainsi que des indications du fabricant. Consultez un professionnel de la santé qui saura vous indiquer la bonne quantité à prendre.

    L’extrait d’artichaut se prend généralement avant les repas (les comprimés sont à avaler avec un peu d’eau). Il peut également être pris le matin à jeun ou au moment des troubles et problèmes de santé.

    Effets secondaires possibles

    L’extrait d’artichaut est habituellement bien toléré, même lors d’un traitement de longue durée.

    Les artichauts sont une grande source de silymarine, un antioxydant qui aide à prévenir les cancers de la peau.

    Pour manger ces légumes délicieux, enlevez les feuilles extérieures coriaces du bas, coupez la base et la partie supérieure pointue des feuilles. Faites bouillir ou cuisez à la vapeur jusqu’à tendreté, environ 30 à 45 minutes. Égouttez.

    Trempez chaque feuille dans une vinaigrette ou une mayonnaise à l’ail, puis, doucement, déchirez la partie tendre jusqu’à la partie fibreuse avec les incisives. Une fois le bout des feuilles mangées, retirez doucement les poils au milieu du cœur tendre, trempez celui-ci dans un peu de beurre ou de jus de citron et dégustez.

    N'oubliez pas ce qu'à dit Coluche: l'artichaut est le légume préféré des pauvres; quand on a finit de le manger, il y en a plus dans l'assiette qu'avant!

    Les feuilles d'artichaut en tisane sont assez chères. Voici comment faire une bonne tisane pas chère du tout.

    Prenez des artichauts bio ou des artichauts du jardin. Retirez une à une les feuilles et disposez-les sur une tôle du four, par exemple, qui, en principe est noire: le noir, attire la chaleur…

    Faites sécher vos feuilles, bien étalées sur le tôle au soleil d'été; plus il est chaud, plus vite les feuilles seront sèches. Vous n'aurez plus qu'à les mettre dans un sac en papier.

    Bien sûr, vous je jetez pas les fonds d'artichauts: vous les faites cuire, après avoir retiré le foin (ne vous taillez pas) et vous les farcissez ou les coupez en quatre, rajouté dans une salade de pommes de terre, avec une bonne vinaigrette à l'ail et aux herbes, mais, toujours à l'huile de noisettes ou de noix, bien meilleure pour votre santé que l'huile d'olives; sûr et certain!

     

  • J'adore cuisiner ce petit plat!

    Pomme de terre au fromage de chèvre

    Il vous faut de très grosses pommes de terre, du fromage de chèvre en buchette, du beurre, de l'huile d'olive supérieure ou de l'huile de noix ou d'avocat, des herbes aromatiques. Des bouts de viandes: lardons de cansalade, restes de poulets cuit, etc.

    Découpez des fines tranches dans la largeur de la pomme de terre, sans aller jusqu’au bout. Pour cela, n’hésitez pas à utiliser des spatules en bois, placées de chaque côté de la pomme de terre, pour la maintenir et éviter de couper entièrement la pomme de terre.

    Salez et poivrez.

    Dans chaque fente, insérez des tranches fines de fromage de chèvre et du beurre en alternant. Parsemez d’herbes aromatiques et versez un filet d’huile d’olive.

    Mettre au four pendant 45 minutes à 200 degrés, thermostat 7.

    Dès que vous sortez la pomme de terre du four, mettez un peu de crème fraîche, parsemez de fromage râpé et des bouts de charcuterie comme du bacon ou des lardons.

    Remettre au four pendant 10 minutes en surveillant. Vous pouvez rajouter des tomates cerise, coupées en deux pur un plat plus complet.

    Parfois, pour changer, j'utilise du Roquefort....

     

  • Comment le piment s'envoie en l'air...

    Espace pimenté

    Si les membres de l’équipage de la Station Spatiale Internationale (ISS) sont habitués à consommer des aliments lyophilisés, ils apprécient également pouvoir compter sur quelques fruits et légumes frais cultivés directement dans la station. À ce titre, la NASA a sélectionné le premier fruit qu’elle envisage de cultiver dans l’espace. Les chercheurs prévoient d’envoyer des plants de piments d’Espagne (Capsicum annuum), qui pourraient faire du piment le tout premier fruit cultivé dans l’espace par les astronautes américains.

    "Nous recherchions également des variétés qui ne poussent pas trop, tout en restant très productives dans les environnements contrôlés que nous utiliserions dans l’espace " déclare le physiologiste des plantes de la NASA, Ray Wheeler.

    "Les astronautes ont souvent exprimé le souhait de disposer d’aliments plus épicés et plus savoureux. Avoir un goût légèrement piquant semblait également être une bonne chose. De plus, de nombreux piments sont très riches en vitamine C, ce qui est important pour les régimes spatiaux".

    Bien qu’il existe des milliers de types de piments, les piments Española ont été choisis en partie parce qu’ils poussent à haute altitude, ont de courtes périodes de croissance et peuvent être facilement pollinisés. Les astronautes et les cosmonautes ont fait pousser avec succès des plantes dans les stations spatiales depuis 1982, lorsque l’équipage de la sonde soviétique Salyut 7 a fait pousser pour la première fois la plante modèle Arabidop

    Pour le consommateur, la famille des piments produit les poivrons, le paprika et les piments. Un condiment est une substance destinée à assaisonner, c'est-à-dire à relever le goût des aliments ou des préparations culinaires, notamment des sauces. Le piment est devenu un ingrédient de base dans toutes les cuisines tropicales, pas uniquement pour ses saveurs. Agrémenter les plats de piment aurait un effet bactéricide qui permettrait de réduire fortement les infections à Helicobacter pylori.

    Les piments contiennent plus de vitamines A que n'importe quel autre fruit ou légume et sont une source importante de vitamine C, de magnésium et de fer. À noter que la production de vitamine A augmente avec la maturation du fruit alors que la production de vitamine C diminue

    Un condiment est une substance destinée à assaisonner, c'est-à-dire à relever le goût des aliments ou des préparations culinaires, notamment des sauces. Le piment est devenu un ingrédient de base dans toutes les cuisines tropicales, pas uniquement pour ses saveurs. Agrémenter les plats de piment aurait un effet bactéricide qui permettrait de réduire fortement les infections à Helicobacter pylori.

    Les piments contiennent plus de vitamines A que n'importe quel autre fruit ou légume et sont une source importante de vitamine C, de magnésium et de fer11. À noter que la production de vitamine A augmente avec la maturation du fruit alors que la production de vitamine C diminue.

    En médecine

    Le piment est très utilisé en médecine traditionnelle. Les piments forts provoquent une forte salivation, participent à la digestion et sont laxatifs. La capsaïcine, principe actif, stimule les muqueuses de la bouche, de l'estomac et des intestins (mouvements péristaltiques). Facilitant la sueur, le piment participe à un rafraichissement de la peau dans les pays chauds.

    Tous les piments contiennent des composés phytochimiques connus collectivement sous le nom de capsaïcinoïdes. La médecine moderne utilise la capsaïcine pour traiter la douleur, les désordres respiratoires, le zona, les maux de dents et l'arthrite.

    La consommation de piment est corrélée avec une baisse de la mortalité cardio-vasculaire, données qui ont retrouvé dans plusieurs pays dont l'Italie, la Chine et les États-Unis. Après l'ajout de piment à l'alimentation, le LDL, ou "mauvais" cholestérol, résiste plus longtemps à l'oxydation, ce qui retarde le développement d'un risque majeur pour les maladies cardio-vasculaires.

    Traditionnellement, les épices et le piment permettent de contrôler les niveaux de contamination microbienne des aliments des pays avec peu ou pas de réfrigération.

    La capsaïcine inhibe la croissance d'Helicobacter pylori.

    Effets délétères

    Une ingestion chronique de piment peut induire un reflux gastro-œsophagien.

    Par ailleurs, une consommation élevée de piment peut être associée au cancer de l'estomacuillère Des aflatoxines et composés N-nitroso, cancérigènes, se retrouvent fréquemment dans la poudre de piment.

    L'ingestion de petites quantités de piment peut aggraver temporairement l'état de patients souffrant d'hémorroïdes (douleur, démangeaisons et saignements). Une consommation élevée de piments peut provoquer des irritations et des brûlures anales lors de la défécation

     La consommation de piments ou d'autres épices peut aggraver l'inflammation des maladies articulaires comme la bursite et la goutte

    Le piment peut servir à fabriquer un insecticide naturel.

    Pour l'obtenir, il suffit de piler finement 300 g (correspondant à six poignées de piment frais ou trois de piment sec) puis de mélanger à deux litres d'eau. Le tout est bien secoué dans un récipient à couvercle étanche afin d'obtenir un mélange homogène (attention aux yeux).

    Ensuite, il faut procéder au filtrage. De l'eau savonneuse est ajoutée à la solution filtrée afin qu'elle se fixe sur les feuilles. On obtient ainsi un concentré à répandre immédiatement à l'aide d'un pulvérisateur ou d'un arrosoir à main. De l'avis des spécialistes, il s'agit là d'un puissant insecticide qui détruit en un délai très court les parasites