Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

occitanie - Page 58

  • Sauce aux fromages et basilic pour des pâtes

    Pour 2 personnes

    20cl de crème fraîche; 1 bûche de fromage de chèvre, 120 g de fromage râpé (au choix)

    2 cuillères à soupe de vin blanc; Quelques feuilles de basilic, Poivre

    Faites chauffer la crème fraîche.

    Mettez les morceaux de fromage de chèvre, puis le fromage râpé. Remuez pour que les fromages soient bien fondus.

    Versez finalement le vin et mélangez pour qu'il se fonde dans la préparation.

    Hors du feu, poivrez et mettez les feuilles de basilic à votre convenance (n'hésitez pas à goûter sans vous brûler). Mélangez.

     

    Versez sur des pâtes encore chaudes Vous pouvez décorer avec une feuille de basilic.

    Idée Vous pouvez remplacer la buche par du roquefort pour obtenir des saveurs plus soutenues.

     

  • Une molécule contenue dans la réglisse montre une grande efficacité contre le cancer du pancréas

    Couramment utilisée en médecine traditionnelle chinoise, la réglisse est connue pour ses nombreuses vertus pour la santé. Des chercheurs hongkongais ont récemment isolé l’isoliquiritigénine (ISL), un flavonoïde issu de la plante démontrant de remarquables effets contre le cancer du pancréas. En étant combiné à la chimiothérapie conventionnelle, le composé s’est montré prometteur pour atténuer la chimiorésistance dans le cadre d’un essai en laboratoire.

    Le cancer du pancréas est une maladie "silencieuse" qui n’est généralement diagnostiquée que tardivement, car les symptômes ne se manifestent qu’à un stade avancé de la maladie. La forme la plus courante est l’adénocarcinome canalaire pancréatique (PDAC), avec 95% des cas. Particulièrement fulgurante, cette forme n’enregistre qu’un taux de survie d’environ 12%.

    Pour l’heure, la chirurgie (procédure de Whipple) est la recommandation de première intention, mais le diagnostic tardif fait que seuls 20% des tumeurs sont résécables et le risque de récidive est élevé. Pour les cas non opérables, la plupart des médecins recommandent une chimiothérapie à base de gemcitabine (GEM). Cependant, la plupart des patients sont malheureusement sujets à une chimiorésistance dès les premières semaines suivant le traitement.

    L’AUTOPHAGIE: UN MECANISME A DOUBLE TRANCHANT

    La chimiorésistance est due à l’autophagie pancréatique, un mécanisme d’auto-protection cellulaire conduisant à une croissance tumorale exacerbée au stade avancé. En effet, il s’agit d’un mécanisme à double tranchant qui empêche les tumeurs bénignes d’évoluer vers une forme maligne, en éliminant les organites endommagés et en recyclant les macromolécules. Mais en réponse à des facteurs de stress métabolique pouvant être engendrés par la chimiothérapie (privation de nutriments, hypoxie, …), il induit une forte prolifération de cellules tumorales. Par rapport à d’autres tumeurs malignes telles que le cancer du poumon et du sein, le cancer du pancréas possède un niveau d’autophagie plus élevé — d’où le faible taux de survie malgré les traitements de pointe (sans compter qu’il est très souvent détecté tardivement).

    Dans ce contexte, le processus autophagique pourrait constituer une cible pharmacologique prometteuse. Les travaux des chercheurs de l’Université baptiste de Hong Kong ont été menés dans ce sens, en explorant les avantages d’un composé bioactif issu de la réglisse (Glycyrrhiza glabra) sur le cancer du pancréas. Non seulement le composé pourrait atténuer la chimiorésistance, mais il pourrait également pallier la toxicité inhérente à la chimiothérapie et en améliorer l’efficacité.

    DES EXPERIENCES APPUYEES PAR LA PHARMACOLOGIE DE RESEAU

    La réglisse (gancao en chinois) est particulièrement riche en composés bioactifs. Celui utilisé dans la cuisine et dans la confiserie est l’acide glycyrrhizique, très abondant dans la racine et 50 fois plus sucré que le sucre de canne. La racine de réglisse est depuis longtemps prescrite par les tradithérapeutes chinois, pour soulager différents maux affectant les poumons, les reins, le foie et pour servir de tonique.

    Au cours des dernières décennies, la médecine conventionnelle s’intéresse toujours plus à ces phytocomposés utilisés depuis l’Antiquité, pour explorer plus avant leurs effets pharmacologiques. D’après le document paru dans la revue spécialisée Phytomedicine, l’ISL — le composé identifié par les chercheurs de Hong Kong — possède de nombreuses propriétés pharmacologiques, notamment anti-inflammatoires, antimicrobiennes, antioxydantes, anticancéreuses et immunorégulatrices.

    Pour le cas du cancer, une étude précédemment menée par les mêmes chercheurs a révélé que l’ISL inhibait la croissance des cellules cancéreuses du côlon. Cet effet est induit par le biais de l’activation du gène NAG-1, codant pour la sécrétion de la caspase, une protéine apoptotique. Cependant, aucune étude n’a jusqu’à présent évalué les effets sur le cancer du pancréas.

    Dans le cadre de la nouvelle recherche, l’équipe d’experts s’est basée sur la pharmacologie de réseau, consistant à croiser par modélisation informatique tous les marqueurs potentiels du cancer du pancréas et les activités des composés phytochimiques de la réglisse. Les calculs ont révélé que l’ISL pourrait être particulièrement prometteur pour le cancer du pancréas. À noter qu’il s’agit d’une discipline récente, permettant de déterminer avec précision les interactions potentielles des molécules actives avec les cellules vivantes, avant l’expérimentation proprement dite. Ce protocole permet de cataloguer et d’anticiper les effets des différents composés.

    UN EFFET LUTTANT CONTRE LA CHIMIORESISTANCE

    Pour tester in vitro les effets de l’ISL, les chercheurs ont isolé deux lignées cellulaires de cancer du pancréas humain. À 12,5 micromoles et 25 micromoles, les taux de survie des cellules tumorales étaient respectivement 50% et 80% inférieurs, par rapport aux lots témoins. Les taux d’apoptose étaient respectivement de 11% et 13%, contre 5% pour les cellules témoins. Ces effets ont été observés après seulement 24 heures de traitement.

    Dans un deuxième temps, le flavonoïde a été testé in vivo sur des modèles murins (souris) qui ont été divisés en trois groupes: GEM, ISL et témoins. Deux sous-groupes ISL ont respectivement reçu 30 et 60 mg/kg. Dès 21 jours de traitement, l’ISL a démontré des effets comparables à ceux du GEM. Notamment, pour les groupes traités au phytocomposé, les volumes tumoraux étaient de 500 et 300 millimètres cubes, à 30 et 60 mg/kg. En comparaison, ceux du groupe GEM et du groupe témoin étaient respectivement de 400 et 1000 millimètres cubes. Par rapport au GEM, l’ISL provoquait également moins d’effets secondaires tels que la neutropénie (baisse du taux de globules blancs), l’anémie ou la perte de poids.

    Afin d’évaluer l’effet du composé sur la chimiorésistance au GEM et au capécitabine (ou 5-Fu, une autre chimiothérapie couramment utilisée), des cellules isolées ont été traitées soit avec du GEM, soit avec le 5-Fu seul, soit avec ces médicaments combinés avec l’ISL. Résultats: la combinaison GEM-ISL a induit un taux d’inhibition de croissance tumorale supérieur à 18%, par rapport au GEM seul. Ce chiffre est passé à 30% pour le duo 5-FU-ISL.

    D’après Joshua Ko Ka-Shun, auteur principal de l’étude, ces résultats suggèrent que "l’ISL possède la propriété unique d’inhiber la progression du cancer du pancréas en bloquant l’autophagie. Le blocage de l’autophagie à un stade avancé des expériences, entraîne la mort des cellules cancéreuses". Ce composé offre donc un nouvel espoir dans la rude lutte contre le cancer du pancréas.

    Valisoa Rasolofo & J. Paiano· Source: Phytomedicine

  • Tartelettes à la ratatouille*

    apéritif dînatoire

    Pour la pâte, mélangez 200g de farine, 100g de beurre, une pincée de sel et suffisamment d’eau pour obtenir une pâte homogène. Étalez la pâte et découpez des ronds pour garnir vos moules à tartelettes.

    Pour la ratatouille, faites revenir dans une poêle de l’huile d’olive ou de la graisse de canard, une aubergine, une courgette, un poivron et une tomate bien mûre, le tout coupé en dés. Ajoutez de l’ail, du thym, du sel et du poivre selon votre goût.

    Garnissez vos tartelettes de ratatouille, ajoutez un peu de fromage de chèvre sur le dessus et enfournez à 180°C pendant 20 minutes.

    *Pour une piperade du Sud-Ouest, on rajoute un œuf battu dans la poêle

    Vous pouvez aussi rajouter des tranches de chorizo piquant ou non avant d'enfourner

  • Baguette tchintché à l'ail et à la tomate

    Un en-cas très gourmand du Sud-Ouest, grillé au four ou pas

    Pour 2 personnes

    1 baguette; 50 g d'huile d'olive; 2 ou 3 gousses d'ail frais bien sûr

    1 cuillère à soupe de râpé de chèvre ou autres

    2 tomates moyennes pas trop mûres

    1 cuillère à soupe de persil haché; Sel, poivre

    Préchauffez le four à 220°.

    Incisez les pains en tranches, et trancher sans les découper complètement.

    Dans un bol, mélangez l'huile d'olive, un partie de l'ail, le râpé et le persil hachés. Ajoutez le sel et le poivre.

    Tchintchez (frottez le pain) avec l'autre grousse et badigeonnez du mélange, les pains sur le milieu et entre les tranches à l'aide d'un pinceau.

    Placez sur une plaque recouverte de papier cuisson et cuire 10 minutes jusqu'à ce le pain soit doré.

    Coupez les tomates en rondelles et les placer sur les tranches de pain.

  • Les Français, en toutouriste…

    LE FRANÇAIS EST CHAUVIN

    Mer, montagne, gastronomie de haute voltige, beaux paysages, histoire... Notre territoire est riche d’un patrimoine culturel et naturel. Une source de curiosité pour les touristes et... d’orgueil pour ses habitants. Ce dernier trait de caractère nous rend parfois peu populaires. Car on érige notre pays au-dessus de tout, en même temps qu’on le critique. Mais si l’on est fier de nos origines, nous sommes également friands de découvrir d’autres cultures.

    En Europe, la France, forte des cinq semaines de congé minimum par an, est considérée comme l’un des pays où les habitants voyagent le plus. Et il n’est pas rare de nous croiser à l’étranger, souvent dans un musée.

    LE FRANÇAIS MANGE A HEURES FIXES

    Les Français et la gastronomie, c’est l’histoire d’une passion dévorante. Mais aussi d’une obsession pour les arts de la table. On aime manger à heures fixes. Et quand à partir de 12h30, le ventre crie famine, nous devons nous mettre à table rapidement.

    En 2018, une étude de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) révélait que les Français passaient en moyenne plus de deux heures par jour à table, soit deux fois plus que les Américains, considérés comme les Speedy Gonzales des pauses repas. Mais nos habitudes tendent à évoluer: certains renoncent au traditionnel entrée-plat-dessert pour s’accoutumer aux nouveaux modes de consommation, dont la restauration rapide. Comme quoi, le Français, lui aussi, peut changer sans renoncer à son côté épicurien.

    LE FRANÇAIS CRITIQUE (TOUJOURS) LE PAIN

    Notre amour pour le pain semble dépasser tout entendement. Concevoir une baguette relève d’un art complexe, nourri par une passion immense pour la levure et le temps. Une conception parfois difficile à comprendre en dehors de l’hexagone. Pourtant, preuve de notre immense savoir-faire: la baguette a été inscrite en novembre 2022 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco.

    Alors oui, on peut avoir la critique facile quand on goûte un autre pain que le nôtre. En réalité, notre réprobation se concentre surtout sur les réplicas de notre culture, pas sur les spécialités locales. Les professionnels du tourisme semblent tous s’accorder: le Français est curieux, et toujours prêt à découvrir ce que peut lui offrir le pays qu’il visite.

    Finalement, nous ne nous soucions peu du regard social: c’est aussi là que réside notre richesse.

     

  • VIVE CHOCOLATINOU!

    Chocolatinou, la mascotte japonisante de la Coupe du Monde de rugby à Toulouse

    A quelques jours du début de la Coupe du Monde de rugby, alors que Toulouse se réjouit d’accueillir le Japon, deux designers se sont invités à cet événement. Alexis Sourouille de La Brocante Graphique et Adrien Leuci d’Adryen Design Studio, artistes spécialisés dans le graphisme japonisant, ont créé  Chocolatinou, une chocolatine à tête de chien style kawaï: "On souhaitait faire quelque chose pour marquer le coup et on a cherché quelque chose de typiquement local. On a rajouté “inou” qui veut dire chien en japonais et le projet est né".

    Pour ceux qui l’ignoreraient à Toulouse et dans tout le Sud-Ouest, le pain au chocolat s’appelle chocolatine.

    Au Japon, les mascottes régionales sont très répandues. Elles sont souvent offertes en cadeau à la famille et aux amis après un voyage. Comme le seront ces horribles Phryges choisies par le Cojo pour 2024….

    AU MOINS CHOCOLATINOU EST SYMPATHIQUE

     "Nous avons voulu créer quelque chose qui résonne avec la tradition japonaise des souvenirs locaux, tout en célébrant notre propre patrimoine",  "C’est notre façon de partager notre culture locale avec eux et de leur offrir un souvenir qu’ils peuvent emporter chez eux".

    Outre  Chocolatinou, ces artistes ont créé une série d’illustrations japonisantes représentant les lieux emblématiques de Toulouse. Ces œuvres célèbrant la rencontre entre le Japon et la Ville rose sont disponibles à la vente et en exposition dans le concept store japonais: Machiya de Toulouse.

    QUE CHOCOLATINOU REMPORTE LA COUPE DU MONDE DE LA PLUS JOLIE MASCOTTE SPORTIVE!

     

    ATTENTION: si vous venez dans une boulangerie toulousaine, demandez une chocolatine et surtout, surtout pas, un pain au chocolat… si vous ne voulez pas passer pour un plouc!

    Vive TOULOUSE et vive la chocolatine!

     

    0choco.png

     

    0000TLSE.png