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recettes - Page 139

  • 2 milliards d'euros pour les “enfants“ isolés plus

    plus, faire venir leur famille (combien?)

    et, pendant ce temps-là…

    Chelles (77) : Monique, 81 ans, vit dans sa voiture avec son chien, des habitants se mobilisent pour l’aider

    En Seine-et-Marne, des habitants se sont mobilisés pour venir en aide à une femme de 81 ans. Depuis des mois, elle vit jour et nuit dans sa voiture sur un parking, à Chelles.

    “J’ai aperçu sa voiture un soir, lorsque je promenais mon chien. C’était il y a deux mois. La voiture était toute pleine de buée, cela a attiré mon attention“. C’est avec émotion que Béatrice Munoz, une habitante de Chelles, en Seine-et-Marne, évoque le soir où elle a découvert Monique (prénom modifié) sur le parking de la gendarmerie de la ville.

    (mais, les gendarmes, ils regardent ailleurs?)

    Ce soir-là, elle se rend compte que cette dame de 81 ans vit dans sa voiture, jour et nuit, avec pour seule compagnie: son chien.

    “Elle n’a pas voulu me raconter son histoire mais j’ai bien senti qu’elle ne supportait plus cette situation. Je n’ai pas cherché à comprendre, j’ai juste voulu l’aider“, continue-t-elle.

    Cela fait plus d’un mois que Béatrice lui apporte à manger, tous les soirs après sa journée de travail. “Parfois elle accepte le repas, parfois elle refuse“. Rapidement, un élan de solidarité s’est formé autour de cette dame.

    “Nous sommes trois personnes à aller la voir tous les jours mais tout le monde s’est montré solidaire envers elle. Certains voisins lui préparent un potage ou même de la nourriture pour son chien“.

    (…) Actu.fr

    J'ai mal à MA FRANCE!

  • Pigeonneau du Lauragais confit

    Bien sûr, c'est un petit pigeon.... mais non, pas ceux des jardins, ceux qui sont spécialement élevés pour la gastronomie!

     

    Pour 4 personnes

    4 pigeonneaux de 350g chacun environ

    Faites une farce rustique: 1 œuf, persil; ail

    De la mie de pain trempée dans du lait

    Le foie et le cœur écrasés; sel; poivre

    De la graisse de canard (300g)

    Désossez les pigeons par le dos pour pouvoir retirer la carcasse, gardez l'os des cuisses et des ailes.

    Garnissez de la farce l'intérieur des pigeons, bien les refermer en cousant et les ficeler afin de leur donner une forme correcte.

    Faites cuire durant environ une heure dans la graisse de canard frémissante. Bien les égoutter.

    Accompagner de pommes de terre sautées (avec un peu de la graisse de canard) avec des champignons et une bonne persillade (recette dite des "cèpes à la Toulousaine".

     

     

  • Collier de mouton aux amandes et aux épices

    Pour 6 personnes:

    1,5 kg de collier de mouton, 2 oignons, 100 g de beurre, 125 g d’amandes affilées,

    1 cuillerée à café de piment doux ou fort, selon son goût;

    1 cuillerée à café de curcuma, 1 pincée de safran, 1 cuillerée à café de cannelle en poudre, 100 g de raisins blonds.

    Faites tremper les raisins blonds quelques minutes dans un bol d’eau, mélanger le safran, le curcuma et le piment doux avec un peu d’eau. Verser dans un saladier plus gros et faites rouler dans ce mélange l’agneau coupé en morceaux.

    Faites blanchir les amandes, les réserver.

    Hachez les oignons et les faire brunir dans le beurre, puis ajouter la viande et les amandes, couvrir d’eau, saler et poivrer, mettre à mijoter pendant 1h20 environ;

    Rajoutez les raisins blonds. Mélangez bien et remontez en chaleur avant de servir, très chaud.

    Servir avec des petites pâtes ou des pommes de terre vapeur.

     

  • Cocktail La Violettine

    Photo de la péniche (avec leur aimable autorisation)

    Pour les Toulousains qui savent où se trouve la Péniche des Violettes de Toulouse!

     

    Ingrédients pour 10 personnes :

    2 litres de vin très bon blanc de notre pays, 30 cl de liqueur de violette de Toulouse, 30 cl de sirop de violette, 30 cl de sucre de canne liquide, framboises, cassis et groseilles (1 quinzaine de chaque fruit), 1 bouteille d'eau minérale gazeuse.

    Mélanger la moitié du vin, la liqueur, le sirop de violette, le sirop de sucre et les fruits dans un saladier à punch. Laisser macérer au frais 24 h. Au moment de servir, ajouter le reste de vin blanc et l'eau minérale gazeuse. Servir très frais.

     

    COMMENT TOULOUSE EST DEVENUE LA CITE DES VIOLETTES?

    https://youtu.be/b6nU5rLL17I

  • Blettes a la sauce blanche

    Pour 3

    1 kg de blettes; 300g de cansalade coupée en lardons

    1 gros oignon; 1 peu d'huile d'olive (huile pour la cuisson, la moins chère donc; pour les salades, utilisez, crues, huiles de noix, de noisette, d'avocat).

    Ail, persil; 2 cuillères à soupe de farine rases, assez d'eau pour cuire ensuite le blanc des blettes.

    Séparez le blanc du vert et faites tremper 10 mn dans de l'eau bicarbonaté. Soulevez tout à deux mains au lieu de verser dans la passoire.

    Si vos blettes viennent de votre jardin, vous savez, SANS AUCUN DOUTE, qu'il faut faire une dernière eau de rinçage avec du vinaigre, durant 3-4 mn. (J'avais lu un article disant que la cuisine centrale de Marseille avait livré aux écoles une salade pleine de bestioles! tous heureux, les cuistots de faire du bio).

    Récupérez seulement le blanc des cardons (vous préparerez le vert comme des épinards)

    Faire blanchir les blettes 10 à 15 mn dans de l'eau salée. Passez et réservez.

    Faire revenir à part la cansalade (les lardons) avec l'oignon dans une casserole inox ou émail. Faites les bien brunir, ajoutez la farine en saupoudrant bien afin d'éviter les grumeaux, remuez 5 mn et ajoutez l'eau petit à petit afin de délayer la farine.

    Tournez régulièrement avec une cuillère en bois ou fouet inox, ajoutez sel et beaucoup de poivre.

    Laissez épaissir la sauce à votre goût; goûtez et éteignez le feu. Saupoudrez de persil haché SEULEMENT quand le feu est éteint (sinon, vous perdez la vitamine C).

    Mettre le blanc des blettes dans la sauce et faire mijoter le tout à feu très doux 10 à 15 mn.

     

  • Histoire de bien manger…

    Burger Story ou comment homo sapiens cesse de mastiquer et devient obèse

    Mastiquer demande un effort qui limite la prise alimentaire. Il y a toutes les raisons de considérer que cette alimentation sans effort – les céréales, les jus de fruit, les hamburgers et leur pain de mie – est un facteur important d’obésité.

    En 2011 un article publié aux journal PNAS faisait le constat d’une diminution progressive depuis 1,9 million d’années de la dimension des molaires. Pour ces chercheurs, cette diminution serait la preuve que H. erectus faisait déjà cuire ses aliments.

    En 2016 par une expérimentation assez originale, publiée dans la revue Nature, des paléo-anthropologues de l’Université de Harvard ont cherché comment Homo erectus faisait pour consommer de la viande.

    Pourquoi homo erectus ? Homo erectus date d’environ 2 millions d’années. Il est généralement admis que la maîtrise du feu, la cuisson des aliments (attestées par des traces de foyers) seraient apparues environ il y a 350 000 ans. H. erectus serait donc la dernière peuplade avant l’invention de la cuisine. Il apparaît en Afrique puis en Asie et en Europe.

    Ce que démontre sa dentition

    Il a un cerveau plus gros et il est carnivore surtout charognard c’est-à-dire consomme de la viande d’animaux morts. Sa dentition le démontre, tout comme la réduction de son abdomen, entraînée par une diminution de la taille de son intestin, laquelle est un effet direct d’un moindre apport végétal hautement fibreux à son alimentation quotidienne.

    Les chercheurs de Harvard ont fait mâcher aux participants de l’étude des morceaux de viande de chèvre en morceaux de différentes tailles ainsi que de tubercules végétaux. Les mouvements de mastication et les pressions exercées par les dents étaient mesurés. Quand ils étaient considérés comme mâchés les morceaux de viande étaient recrachés et analysés. Leurs conclusions : la viande crue se mâchait bien mais même mâchée ne pouvait pas être avalée.

    Ils en ont conclu que la consommation de viande n’était pas possible sans outils pour auparavant la disséquer. On imagine très bien nos ancêtres aller charogner munis de leur trousse à outils. Les chercheurs ont par ailleurs constaté que la consommation de viande nécessite 20 à 30 % de temps et d’énergie de moins que la consommation de tubercules ou autres légumes.

    Les plus grands chasseurs de l’histoire

    À la suite d’H. erectus (-350 000 ans) apparurent en Europe les hommes de Néandertal, les plus grands chasseurs de l’histoire (Marylène Pathou-Mathis), qui pratiquaient simultanément le charognage et la chasse. Pendant des époques glaciaires, la viande, provenant surtout de mammifères herbivores, constituait plus de 90% de leur régime. La taille de leurs mâchoires demeure intacte mais celle des dents diminue.

    Leurs dents restent volumineuses mais la troisième molaire est déjà en voie de réduction, leurs incisives larges et en forme de pelles ne pouvaient servir à couper. Le système digestif de ces peuples s’était adapté à un régime carnivore mais leurs dents étaient celles d’un omnivore.  Ils n’avaient ni les griffes, ni la mâchoire ni même l’ouverture de la mâchoire d’un carnivore.

    Comment faisaient-ils pour se nourrir de viande ?  Eh bien, ils maîtrisaient le feu et avaient inventé la cuisine. Une fois cuite, la viande ne leur posait plus les problèmes qu’elle posait à l’Homo erectus. Les carnivores stricts comme le chat dilacèrent la viande qu’ils avalent sans mâcher se servant de leurs molaires pour broyer les os. Les carnivores ne consacrent que très peu de temps (15 %) à se nourrir contre 75 % pour les herbivores. Un cheval mange et mastique 15 h par jour. Une vache mange 8 heures et rumine 8 heures.

    Le temps libéré par l’homme grâce à sa consommation de viande a permis son évolution et l’accès à l’humanité. Nos ancêtres n’avaient pas de dents de carnivores mais nourris par la viande, leurs gros cerveaux allaient leur faire concevoir des outils et des armes qui au fil des siècles leur permirent de tuer et manger presque toute la faune du globe. Il y a 90 000 ans H. sapiens, l’homme moderne arrivait, et après une brève cohabitation éliminait sans retour les néandertals.

    L’effet inattendu de la cuisine

    Ma petite fille vient de se faire extraire ses quatre dents de sagesse. Sa mâchoire ne leur offrait plus assez de place. La réduction des capacités masticatrices du genre homo a en effet poursuivi son cours. Plusieurs hypothèses sont possibles pour expliquer cette régression de l’appareil masticateur. Diminution du muscle temporo-mandibulaire pour permettre l’expansion de la boite crânienne, remplacement des dents comme outil par les mains libérées grâce à la bipédie. Peut-être est-ce l’invention de la cuisine qui a rendu la mastication trop facile, presque superflue.

    Autrefois – il n’y a pas si longtemps – les parents intimaient à leurs enfants  "mâche bien". Maintenant c’est très tôt que les petits d’homme apprennent à se nourrir sans mâcher. Le petit déjeuner des enfants ne comprend plus des tartines et de la confiture mais des céréales. La seule différence entre les céréales et la tartine c’est que les céréales s’avalent sans mastiquer. Il est " sain " d’ajouter au petit déjeuner non un fruit mais un jus de fruit ce qui dispense d’avoir à mastiquer le fruit.

    L’être humain va passer successivement du lait maternel aux petits pots pour bébé puis aux céréales prémâchées et aux fruits pressés. Adulte il va poursuivre son rêve infantile de nourriture la plus liquide possible. Il ne va pas affronter le combat contre le steak à mains nues. Face à la viande, il a compris la leçon de ses lointains ancêtres. Nos paléo-anthropologues avaient conclu que, sans denture de carnivore, il fallait à nos ancêtres l’aide d’un outil pour pouvoir manger de la viande.

    L’invention du hamburger

    Alors l’homme moderne a d’abord inventé le couteau, et le 28 janvier 1829 il a breveté un hachoir qui lui a changé la vie en lui prémâchant son steak. Il n’avait plus ni à couper ni à mâcher, juste à avaler comme un vrai carnivore, comme son chat. L’homme moderne avait inventé le Hamburger.

    L’année dernière en France 1,2 milliard de burgers ont ainsi été consommés (40 par seconde) dans 1700 restaurants. Mais l’histoire n’est pas tout à fait finie. Privé de la raison alimentaire de la mastication l’homme lui a trouvé un substitut : le chewing-gum, inventé comme par hasard en 1872, presqu’en même temps que le hamburger. Mâcher pour mâcher… Il se serait vendu au monde 3 milliards de kg de chewing-gum (Planetoscope).

    Mastiquer demande un effort qui limite la prise alimentaire. Il y a toutes les raisons de considérer que cette alimentation sans effort – les céréales, les jus de fruit, les hamburgers et leur pain de mie – est un facteur important d’obésité.

    Pierre Silberzahn est Biologiste, Docteur Vétérinaire et Docteur-es-Sciences.

  • Excellente idée!

    A faire partout???

    Dordogne : le futur abattoir de volailles grasses du Périgord noir devrait ouvrir dans deux ans

    Par Antoine Balandra, France Bleu Périgord

    Le futur abattoir de volailles grasses du Périgord noir devrait ouvrir d'ici deux ans à la borne cent-vingt, entre Proissans et Saint Crépin et Carlucet. Il emploiera une quinzaine de personnes, dont sept ou huit travailleurs handicapés de l'ESAT de Prats de Carlux.

    Le futur abattoir de volailles grasses du Périgord noir devrait ouvrir d'ici deux ans, fin 2021. Six éleveurs ont créé il y a quelques jours une société coopérative d'intérêt collectif agricole, une SCICA après la réalisation d'une étude économique.

    Avec un objectif: créer un nouvel abattoir de volaille grasses près de Sarlat. Histoire de remplacer les petites salles d'abattage à la ferme et le vieil abattoir de l'ESAT de Prats de Carlux.

    Le coût total est estimé à 4 millions d'euros financé à environ 40%par la région, le département et les collectivités, le reste étant bien sûr à la charge des producteurs.

    L'idée, c'est véritablement d'enraciner la filière volailles grasses en sarladais et donc en Dordogne trois ans après les épisodes de grippe aviaire.

    Car il y a 3 ans, les producteurs du sarladais luttaient encore pour survivre. Aujourd'hui, leur projet de nouvel abattoir ultra moderne avance. Le lieu est déjà trouvé, au bord de la D704 à la borne 120 entre Proissans et Saint Crépin et Carlucet.

    Du temps à consacrer à la commercialisation

    Le futur établissement pourra abattre 270.000 têtes par an. Un tel outil, tout près des fermes, cela fera gagner beaucoup de temps explique Dominique Laleu producteur à Valojoulx. "L'objectif, c'est d'avoir des canards abattus au bon moment, pas besoin de s'occuper de cette main-d'œuvre chez nous" dit-il

    Le nouvel abattoir fera travailler une quinzaine de personnes dont 7 à 8 salariés handicapés de l'ESAT de Prats de Carlux. Et viendra remplacer le vieil abattoir de la commune, trop vieux, et qui avait atteint sa capacité maximum (60.000 têtes par an, soit environ 600 par jour). Ne pas abattre dans les exploitations fera gagner aussi de l'argent explique Bernard Mazet, producteur de canards gras à Saint Geniès :

    "Le coût de revient chez nous, cela nous coûte 5 euros 50, à l'abattoir, selon l'étude économique, on sera à 2 euros 85" explique le président de la SCICA "La plume du Périgord noir"

    L'idée est donc que les producteurs puissent avoir plus de temps à consacrer à la commercialisation de leurs produits. Et de développer l'activité locale dans la filière.

    "Il nous fallait un outil collectif, où chaque producteur apportera ses animaux et les récupérera dans la journée, abattus et découpés. C'est un projet qui démarre. On espère que cela va faire tâche d'huile. On veut redevenir la capitale du foie gras en France. Nous allons cultiver cette image-là" explique Yannick Francès, président de l'association CRDA, création dynamique agricole en Périgord noir

    “"Nous avons traversé une grave période de crise après l'épidémie d'influenza et nous avons décidé de faire de tous nos écueils des atouts pour l'avenir" poursuit Yannick Francès”

    Le lieu choisit pour l'implantation de l'abattoir est par ailleurs un lieu où est déjà installée une zone d'activité pour éviter d'éventuelles nuisances. La première pierre devrait être posée fin 2020 et la capacité d'abattage pourra éventuellement être augmentée jusqu'à 400.000 têtes par an, deux à trois ans après l'ouverture.