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  • Manger des épinards, finalement c’est bon pour la santé

    Popeye avait raison! Les épinards, c’est bon pour la santé

    On a longtemps vanté les épinards comme une source de fer pour l’organisme, ce qui est une vue de l’esprit promue par les bandes dessinées introduisant Popeye le Marin mangeant des boites d’épinards en conserve pour préserver sa musculature. Les épinards ne sont pas plus riches en fer que n’importe quel autre légume, et certainement moins riches en ce métal qu’une pièce de bœuf ou même de porc. Par contre, manger des épinards ne peut pas être néfaste pour la santé, pour une toute autre raison qui n’a rien à voir avec le légendaire Popeye.

    C’est un article paru dans la revue The Journal of the American College of Nutrition qui apporte des précisions sur les bienfaits insoupçonnés des épinards. Il s’agit d’une étude devant valider les propriétés d’un extrait concentré de chloroplastes de feuilles d’épinards sur la satiété et les pulsions alimentaires. L’étude a été réalisée conjointement par les Universités de Louisiane et l’Université de Lund et apparemment financée par la société Greenleaf Medical AB à Stockholm pour justement valider un brevet déposé sur l’utilisation de ces concentrés de chloroplastes pour réguler l’appétit. Difficile cependant de trouver des informations sur cette société. Néanmoins, réguler son appétit en avalant une cuillerée d’un concentré de chloroplastes d’épinards est anodin et certainement pas toxique.

    Si c’est efficace, pourquoi se priver? Ce genre de complément alimentaire à usage thérapeutique s’adresse aux personnes en surpoids ou obèses dont les habitudes alimentaires ont été exacerbées par ce que l’on appelle le syndrome métabolique. Les principales caractéristiques de ce dernier sont une mauvaise régulation de la satiété et un besoin de se nourrir qui devient rapidement compulsif et aggravant par voie de conséquence. Le comportement vis-à-vis de la nourriture relève de l’hédonisme et, on ne peut pas le nier, de la recherche de la jouissance et du plaisir gustatif. Quand l’organisme est déréglé, en d’autres termes que le cerveau ne reconnaît plus les signaux transmis par l’homéostase de cet organisme, alors il apparaît une déviance des circuits de récompense et la satiété n’est plus jamais atteinte : un obèse, j’en ai vu des centaines qui à dix heures du matin achetaient un demi-kilo de confiserie " parce qu’ils avaient faim ", a perdu le contrôle de ce mécanisme signalant la satiété. Il s’agit alors d’un hédonisme à l’état pur qui implique un mélange d’émotion, de recherche de satisfaction sans aucun rapport avec l’état physiologique de l’organisme.

    Des essais préliminaires ont montré que les chloroplastes, donc ces organites subcellulaires présents dans tous les végétaux verts, retardent la digestion des graisses et par conséquent stimulent la production par le cerveau des hormones signalant la satiété qu’on appelle cholécystokinines et un peptide proche du glucagon tout en abaissant significativement la production de l’hormone de la faim, la ghreline qui est produite par l’intestin.

    Enfin les extraits chloroplastiques de légumes verts, et pas seulement d’épinards, induisaient une perte de poids liée à une légère élévation de la température corporelle. Trente femmes et trente hommes en surpoids ou obèses participèrent à cette étude et l’ingestion de 5 grammes de concentré de chloroplastes d’épinards au petit-déjeuner était efficace sur le long terme en réduisant de 85 à 95 % leur envie de sucreries ou de chocolat durant la matinée, sans qu’aucune intolérance n’ait pu être détectée.

    Fait plus significatif, la glycémie sanguine qui chez ces sujets a tendance à chuter rapidement se maintenait plusieurs heures à un niveau satisfaisant, un fait qui permet d’expliquer la sensation de satiété durable induite par l’extrait d’épinards.

    Le test fut étendu pendant 90 jours pour les trois repas quotidiens avec un suivi d’un ensemble de paramètres sanguins permettant de suivre le métabolisme général. Il ressort donc que 5 g de concentré de chloroplastes d’épinard au petit-déjeuner suffisent pour maintenir durant la journée entière une perception de la satiété qui au final est bénéfique pour le métabolisme général mais également favorise une perte de poids. L’étude ne mentionne pas si les sujets étudiés avaient été par ailleurs encouragés à pratiquer des exercices physiques dans la mesure où son but était limité à la modification des habitudes alimentaires délétères auxquelles succombent la plupart des personnes en surpoids ou obèses.

    Cet extrait d’épinards constitue donc une petite lueur dans le rétablissement de conditions nutritionnelles chez les obèses sans aucun risque pour la santé. Finalement Popeye le Marin avait raison mais pas dans le sens que la mémoire a gardé de ce personnage un peu caricatural.

    Source : http://www.tandfonline.com/loi/uacn20

     

  • Les aliments qui combattent l'inflammation

    Dans cette étude qui a duré 5 ans, les chercheurs ont évalué les apports alimentaires en vitamine B5 de 908 personnes et déterminé en parallèle leurs taux de protéine C-réactive. Les apports quotidiens moyens en vitamine B5 étaient de 4,5 mg chez les hommes et de 4 mg chez les femmes. Les résultats ont aussi montré que les personnes ayant les apports les plus élevés en vitamine B5 au début de l’étude mais aussi au cours du suivi avaient également des concentrations en protéine C-réactive plus faibles à la fin, indiquant une inflammation plus faible.

    La vitamine B5 (acide pantothénique) pourrait diminuer l’inflammation en augmentant la synthèse du coenzyme A et en favorisant la synthèse du glutathion (un antioxydant) permettant ainsi de diminuer le stress oxydant. Ce dernier joue en effet un rôle important dans le développement des maladies inflammatoires chroniques.

    Vous trouverez cette vitamine essentiellement dans les abats (foie et rognons surtout), le poulet, le bœuf, les œufs, les champignons (le shiitaké notamment), les céréales complètes, l’avoine ou encore les brocolis.

     

     

    Toulouse, toulousain, cuisine, santé, nutrition, France, Occitanie

  • Une étude révèle que trois quarts du miel

    Une étude révèle que trois quarts du miel produit contiennent de l'insecticide

    Des chercheurs de l’Université de Neufchâtel, en Suisse, ont publié une étude ce vendredi 6 octobre dans la revue Science. Celle-ci révèle que trois quarts du miel produit contiennent des insecticides néonicotinoïdes.

    Il s’agit d’un insecticide utilisé depuis les années 1990, surtout dans les cultures céréalières (blé, maïs, colza), qui est l’une des causes principales de la surmortalité des abeilles constatée dans les ruches depuis une vingtaine d’années. Il attaque le système nerveux des insectes, entraînant la paralysie et la mort.

    Si la présence de ce produit neurotoxique ne présente aucun risque pour les humains, elle démontre cependant que la contamination des sources de nourriture des insectes pollinisateurs est partout: "Ils permettent de mettre en lumière la nature mondiale de la menace qui pèse sur les abeilles" explique Christopher Connolly, chercheur à l’université de Dundee en Écosse.

    Les chercheurs sont parvenus à ce résultat après avoir réuni 198 échantillons de miel, entre 2015 et 2016, provenant du monde entier (Alaska, Madagascar, Europe, Asie, Australie). Des échantillons que les visiteurs du jardin botanique de Neufchâtel leur ont ramenés. 30% de ces échantillons contiennent un des cinq insecticides néonicotinoïdes retenus au préalable par les chercheurs. 45% en contiennent entre deux et quatre alors 10% en contiennent quatre sur cinq.

    Voilà des chiffres qui ne font pas qu’appuyer ce que les apiculteurs affirmaient déjà en constatant la surmortalité dans les ruches. De 1995 à 2015, la production française de miel a baissé de moitié tandis que l’importation a été multipliée par quatre. En effet, les Français consomment toujours autant de miel qu’avant selon l’Unaf (Union nationale de l’apiculture française).

    De plus, les gros producteurs et les petits sont tout autant exposés comme l’explique Alexandre Aebi, l’un des chercheurs de l’étude: " Je suis moi-même apiculteur amateur et mon miel a été testé dans cette étude: il est contaminé par des traces de trois molécules."

    En France, l’utilisation du pesticide tueur d’abeilles sera interdite à partir du 1er septembre 2018, même si des dérogations seront possibles, au cas par cas, jusqu'en juillet 2020.

     

  • Viande et santé

    100 à 150g /jour pour une bonne santé (PNNS)

    Avec un taux moyen de 20% de protéines, la viande joue un rôle essentiel pour l’organisme.

    Le PNNS (Plan National Nutrition Santé) recommande aux adolescents, adultes et séniors de consommer entre 100g et 150 g de viande par jour au sein d’un ensemble "viande, poisson, œuf" à consommer de une à deux fois par jour. Quant aux plus jeunes, il est recommandé de leur fournir 10g d’un élément du groupe "viande, poisson, œuf" entre 6 et 8 mois, 20g entre 8 et 12 mois, et 30g entre 1 et 3 ans.

     

    Avec une consommation en viande de boucherie (viande de boeuf, porc, mouton) estimée à 46 grammes en moyenne par jour et par habitant en 2007, la France fait figure de consommatrice modérée. (source: CREDOC – Centre de Recherche pour l’Étude et l’Observation des Conditions de Vie)

    Portions recommandées

    En moyenne, la portion recommandée est de 70g de viande cuite par jour. En cuisant, la viande perd de 20 à 30% de son poids. Il faut donc manger de 100 à 120g de viande pesée crue par jour.

    Voici quelques exemples :

    3 tranches d’agneau rôti, 80g cuit

    2 côtelettes d’agneau grillées, 70-80g cuit

    1 steak haché de bœuf de 160 g, 70-80g cuit

    1 steak de faux filet grillé

    Stéphane Walrand, Directeur de recherches du laboratoire de nutrition humaine à l’INRA de Clermont-Ferrand rappelle* qu’ "aucune des protéines végétales ne contient les neuf acides aminés contenus dans la viande et essentiels pour l’organisme pour fabriquer du muscle, des enzymes, des anticorps et des hormones". Il souligne un autre point également important: "la quasi-absence dans les protéines végétales des éléments minéraux clés, comme le fer et le zinc, alors que la viande en est une source importante".

    Ainsi, si la viande est reconnue comme un produit vivifiant et fortifiant:

    c’est d’abord pour son rôle clé qu’elle joue dans la constitution des muscles notamment : sa haute qualité nutritionnelle, ses nombreux composants protéiques – les acides aminés – sont spécifiques;

    Avec des lipides canonnés à sa périphérie, la viande donne le choix. Choix aux gourmands de conserver des acides gras diversifiés (avec autant d’acide gras mono insaturés que d’acides gras saturés), choix aux ascètes de retirer le gras ou de choisir des morceaux spécialement maigre (le tende de tranche a moins de 2% de gras);

    Avec un taux en fer remarquable, la viande participe à la résistance de notre corps aux agressions extérieures. Ce fer, dit héminique, est tout particulièrement bien assimilé par notre corps et participe, aux côtés du zinc ou du sélénium, à couvrir nos besoins quotidiens en oligo-éléments.

    Avec des vitamines essentielles à notre vitalité, la viande est l’amie des gens actifs: nos besoins en vitamine B12, qui est propre aux produits d’origine animale, mais aussi en B3 et en B6, sont rapidement couverts par une consommation équilibrée en produits carnés.

    Au sein de l’univers viande, la palette de morceaux permet de diversifier les plaisirs, et de tirer parti des atouts nutritionnels de chacun, tout en apportant une satiété bien utile pour éviter le grignotage.

    La viande contient des protéines animales et de nombreux micro nutriments, tous essentiels au maintien d’une bonne santé tout au long de notre vie. Dans une alimentation équilibrée, il est essentiel d’introduire une portion modérée de viande, ainsi que des féculents, des fruits et légumes et des produits laitiers.

    Combinée à une activité physique régulière, une alimentation adaptée contribue à prévenir toute prise de poids et d’éviter un certain nombre de problèmes de santé : le diabète de type 2, l’excès de cholestérol, les maladies cardiovasculaires, l’ostéoporose et bien d’autres maladies.

    Si les viandes jouent une part importante dans une alimentation équilibrée saine, c’est parce qu’elle contiennent une grande variété de nutriments essentiels : des protéines, des sels minéraux, particulièrement du fer et du zinc, des vitamines B, y compris la vitamine B12 que l’on ne retrouve pas dans les légumes.

    A savoir, il y a 5 grands groupes d’aliments: les fruits et légumes; les féculents; les viandes, poissons et œufs; le lait et les produits laitiers; les matières grasses et sucrées.

     

     

     

    Focus Nutrition

    Protéines

    La viande rouge est une source importante d’excellentes protéines. Les protéines sont essentielles à la croissance, au maintien d’un corps en bonne santé et bien sûr, elles fournissent de l’énergie.

    La viande rouge contient en moyenne 20-24 g de protéines par 100g de viande crue ou 27-35 g de protéines pour 100 g de viande cuisinée.

    Graisses

    Dans un certain nombre de pays occidentaux, la consommation de viande rouge a diminué, en partie en raison d’une préoccupation de sa teneur en matières grasses. Au cours des 40 dernières années de grandes avancées dans le domaine de l’élevage et des techniques de boucherie ont abouti à une importante réduction des graisses.

    La teneur en matières grasses d’une viande maigre est bien inférieure à ce que beaucoup de personnes pensent. Elle se situe entre 5 et 10 % par 100 g.

    Nous pouvons encore réduire la teneur en matières grasses en utilisant des méthodes de cuisson tel que le grill ou en se servant de poêle anti adhésives. Il peut être utile également de dégraisser la viande avant de la faire cuire.

    Oméga 3 & acides gras

    Les Omégas 3 et acides gras polyinsaturés sont indispensables au bon fonctionnement du système cardio vasculaire, particulièrement pour les personnes devant surveiller leur système cardio vasculaire. En dehors des poissons gras; on trouve ces substances en plus faible quantité, dans les viandes.

    Plus d’informations sur www.lessentieldesviandes.org et sur www.mangerbouger.fr

     (*)  Revue de l’association 60 millions de consommateurs n° 522, Janvier 2017, p 30 à 32.

     

    On a dit que la viande était cancérogène: les substances nocives sont dans le GRAS  des bêtes!

     

  • Les 6 super-neurotransmetteurs

    Les neurotransmetteurs qui suivent sont les plus importants du cerveau pour le contrôle qu’ils exercent sur les neurones. Ce sont aussi les plus étudiés, et ceux qui sont le plus souvent la cible des molécules naturelles (nutrition) ou de synthèse (médicaments).

    __Acétylcholine: le mémorisateur__

    L’acétylcholine est le seul neurotransmetteur majeur qui n’est pas fabriqué à partir d’un acide aminé. Il est synthétisé à partir d’une substance de l’alimentation, la choline et de la forme active de l’acide pantothénique (vitamine B5).

    L’acétylcholine est un neurotransmetteur "à tout faire" qui intervient dans le contrôle des mouvements, y compris le pouls, ainsi qu’une multitude de fonctions physiologiques. C’est aussi le messager chimique de la mémoire. Les régions du cerveau qui offrent la plus forte densité de neurones utilisant la choline, sont celles qui dégénèrent dans la maladie d’Alzheimer. Même chez la personne en bonne santé, on sait qu’avec l’âge, l’organisme fabrique moins d’acétylcholine. Cette situation est à l’origine de troubles de la mémoire, manque de concentration, oublis.

    Pour résumer, l’acétylcholine commande la capacité à retenir une information, la stocker et la retrouver au moment nécessaire. Lorsque le système qui utilise l’acétylcholine est perturbé apparaissent des troubles de la mémoire, voire dans les cas extrêmes des formes de démence sénile.

    On en trouve de bonnes quantités dans la lécithine de soja, en vente dans ma boutique:

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    Dopamine: le moteur

    La dopamine est un neurotransmetteur synthétisé par certaines cellules nerveuses à partir de la tyrosine, un acide aminé (composant des protéines de l’alimentation). Elle affecte le mouvement musculaire, la croissance des tissus, le fonctionnement du système immunitaire. Elle intervient dans la sécrétion de l’hormone de croissance.

    Les réseaux dopaminergiques du cerveau sont étroitement associés aux comportements d’exploration, à la vigilance, la recherche du plaisir et l’évitement actif de la punition (fuite ou combat).

    Chez l’animal, les lésions des zones dopaminergiques se traduisent par un désintérêt pour les stimulis de l’environnement et par une diminution du comportement exploratoire. En revanche, lorsqu’on place des électrodes aux sites dopaminergiques et qu’on permet à l’animal de s’auto-stimuler par déclenchement de chocs électriques, le plaisir et l’excitation sont tels que le cobaye peut en oublier de s’alimenter.

    Chez l’homme, la baisse d’activité des neurones dopaminergiques d’une certaine région du cerveau (l’axe substance noire - striatum) entraîne une diminution du mouvement spontané, une rigidité musculaire et des tremblements. C’est la maladie de Parkinson.

    On trouve une activité dopaminergique basse dans les dépressions de type mélancolique, caractérisées par une diminution de l’activité motrice et de l’initiative, une baisse de la motivation. A l’inverse, les produits, les activités qui procurent du plaisir, comme l’héroïne, la cocaïne, le sexe, activent certains systèmes dopaminergiques. Ainsi, les médicaments qui augmentent la dopamine, comme la L-Dopa ou les amphétamines, augmentent aussi l’agressivité, l’activité sexuelle, et l’initiative.

    Pour résumer, la dopamine crée un terrain favorable à la recherche de plaisir ou d’émotions, à l’état d’alerte, au désir sexuel. A l’inverse, lorsque la synthèse ou la libération de dopamine est perturbée, on peut voir apparaître démotivation, voire dépression.

    Noradrénaline: la carotte et le bâton

    La noradrénaline est synthétisée par certains neurones à partir du même acide aminé qui sert à fabriquer la dopamine. La noradrénaline stimule la libération de la graisse mise en réserve et contrôle la libération des hormones qui régulent la fertilité, la libido, l’appétit et le métabolisme.

    La noradrénaline module l’attention, l’apprentissage et facilite la réponse aux signaux de récompense: plus la sensibilité noradrénergique est grande, plus ces traits sont amplifiés.

    Chez le rat, la destruction du locus coeruleus, siège des neurones à noradrénaline, entraîne une disparition totale de la peur. Les interventions qui augmentent la sensibilité à la noradrénaline dans les régions frontales empêchent l’animal d’oublier un comportement lié à une récompense. Elles lui permettent d’associer plus rapidement à une activité particulière le souvenir d’une punition évitée. Inversement, Mary Schneider (Université du Wisconsin) a montré que des singes rendus peu sensibles se montrent incapables d’intégrer les comportements sociaux du groupe.

    Chez l’homme, la diminution de la noradrénaline affecte l’acquisition de connaissances et d’associations nouvelles. Mais la caféine, qui augmente la noradrénaline du cerveau, améliore la capacité à accomplir des tâches répétitives, ennuyeuses, non sanctionnées par des récompenses. L’administration de tyrosine à des patients dépressifs augmente la sécrétion de noradrénaline. Ce traitement améliore la composante hédonique de leur dépression. Le docteur Bruce Perry (Baylor College of Medicine, Houston, Texas) a trouvé qu’une sensibilité noradrénergique réduite chez l’enfant est associée à des comportements "socialement détachés".

    Le docteur David Magnusson (Institut Karolinska, Stockholm, Suède) a suivi pendant vingt ans le parcours de tous les garçons d’une petite ville, dès l’âge de 10 ans. Certains d’entre eux sont devenus criminels; tous ceux-là avaient des taux de noradrénaline bas.

    Le docteur Perry estime qu’il existe une corrélation entre une sensibilité noradrénergique forte et la recherche de sensations "socialement acceptables".

    Pour conclure, la noradrénaline semble créer un terrain favorable à l’éveil, l’apprentissage, la sociabilité, la sensibilité aux signaux émotionnels, le désir sexuel. À l’inverse, lorsque la synthèse ou la libération de noradrénaline est perturbée, peuvent apparaître repli sur soi, détachement, démotivation, dépression, baisse de la libido.

    Sérotonine: le grand inhibiteur

    La sérotonine est synthétisée par certains neurones à partir d’un acide aminé, le tryptophane, qui entre pour une petite partie dans la composition des protéines alimentaires. Elle joue un rôle majeur dans la coagulation sanguine, la venue du sommeil, la sensibilité aux migraines. Elle est utilisée par le cerveau pour fabriquer une hormone célèbre, la mélatonine.

    Dans le cerveau, la sérotonine influence l’activité d’autres neurones, le plus souvent en diminuant leur fréquence de décharge, inhibant leur action. Dans le striatum, les neurones sérotoninergiques inhibent les neurones dopaminergiques, ce qui entraîne une diminution du mouvement. Dans la mesure où la sérotonine sert à inhiber de nombreuses régions du cerveau, les mêmes régions sont " désinhibées " lorsqu’il y a trop peu de sérotonine.

    La destruction des régions du cerveau à forte densité de neurones sérotoninergiques entraîne une désinhibition du contrôle réfléchi sur le comportement: l’animal cède à des pulsions quelles que soient les conséquences de ses actes. Lorsqu’on administre des chocs électriques à un rat qui essaie de se procurer de la nourriture, il s’interrompt après une dizaine de tentatives. Mais lorsqu’on épuise sa sérotonine, il persiste malgré 200 chocs et plus. Souris et rats cohabitent généralement sans problèmes dans une cage. Mais si leur sérotonine est anormalement basse, les rats massacrent les souris. René Hen (Inserm U184, Strasbourg) a créé une lignée de souris particulièrement agressives en "éteignant "le gène qui code l’un des récepteurs de sérotonine. La déplétion de sérotonine entraîne aussi une désinhibition de l’activité sexuelle.

    Chez l’homme, les taux anormalement bas de sérotonine sont généralement associés à des comportements impulsifs, agressifs, voire très violents. C’est notamment le cas dans les formes violentes de suicide. Des taux très bas ont été relevés chez les criminels qui assassinent leur famille avant de tenter de mettre fin à leur jour.

    L’équipe du docteur Markus Kruesi (Université de l’Illinois, Chicago) a trouvé qu’un taux bas de sérotonine chez un enfant à problème était le facteur qui prédisait le mieux un comportement criminel ou suicidaire. Les substances qui diminuent la sérotonine ont un effet désinhibant. La yohimbine, un aphrodisiaque, interfère avec la sérotonine. La drogue ecstasy augmente la sociabilité et les échanges en détruisant (provisoirement?) les terminaisons nerveuses sérotoninergiques.

    En résumé, la sérotonine semble créer un terrain favorable aux comportements prudents, réfléchis, calmes, voire inhibés. À l’inverse, des taux de sérotonine bas apparaissent associés à l’extroversion, l’impulsivité, l’irritabilité, l’agressivité, voire dans les cas extrêmes aux tendances suicidaires.

    GABA: le relaxant

    Le GABA (acide gamma-aminobutyrique) est synthétisé à partir de l’acide glutamique. C’est le neurotransmetteur le plus répandu dans le cerveau. Le GABA semble impliqué dans certaines étapes de la mémorisation. Le GABA est aussi un neurotransmetteur inhibiteur, c’est-à-dire qu’il freine la transmission des signaux nerveux. Sans lui, les neurones pourraient littéralement s’emballer, transmettre des signaux de plus en plus vite, jusqu'à épuisement du système. Le GABA permet de les maintenir sous contrôle.

    Le GABA favorise le calme et la relaxation, il diminue la tonicité musculaire, ralentit le rythme cardiaque, réduit les convulsions de l’épilepsie, ainsi que les spasmes musculaires. Surtout, on sait qu’il joue un rôle clé dans le contrôle de l’anxiété (une forme de "panique" électrique), depuis que le mode d’action des benzodiazépines a commencé d’être connu. Ces médicaments, dont le chef de file est le Valium, sont des tranquillisants qui agissent en se liant sur des récepteurs du type de ceux qui réagissent au GABA.

    Pour résumer, le GABA semble favoriser la relaxation, alors que des niveaux bas de ce neurotransmetteur entraînent des difficultés d’endormissement et de l’anxiété.

    On en trouve dans les macérats d'huile d'onagre et bourrache

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    Adrénaline: le stresseur

    L’adrénaline active la réponse de l’organisme à un stimuli, et en général au stress. Elle agit sur le système nerveux sympathique et peut augmenter le pouls, la pression sanguine, améliorer la mémoire, diminuer la réflexion, augmenter la force de contraction musculaire, accroître le flux sanguin et la capacité respiratoire (par relâchement des muscles lisses), dilater les pupilles et faire se dresser poils et cheveux. Elle prépare l’organisme à une réaction du type "fuir" ou "faire face".

    Le système nerveux sympathique est composé de deux grandes entités: le système alpha-adrénergique, et le système bêta-adrénergique, chacune contrôlant des fonctions différentes. Le système alpha-adrénergique contrôle notamment la vigilance et l’éveil. Le système bêta-adrénergique le pouls, la respiration et le flux sanguin. Les médicaments bêta-bloquants comme le propanolol agissent en bloquant les récepteurs bêta-adrénergiques, qui lorsqu’ils sont sur-stimulés peuvent entraîner trac et phobies.

    En résumé, l’adrénaline est le neurotransmetteur qui nous permet de réagir dans une situation de stress. Des taux élevés d’adrénaline conduisent à la fatigue, au manque d’attention, à l’insomnie, à l’anxiété et dans certains cas à la dépression.

     

  • La citrouille, bonne pour la santé

    Riche en caroténoïdes, la citrouille est bonne pour les yeux et la prostate et contribue à diminuer le risque de cancer.

    La citrouille, le potiron, le potimarron, sont des cucurbitacées classées dans la grande famille des courges. Les courges contiennent différentes molécules bénéfiques à la santé: alcaloïdes, flavonoïdes, acides linoléique, oléique, palmitique. La citrouille possède des propriétés anti-diabétiques, anti-cancéreuses et anti-inflammatoires. D’abord cultivée en Amérique, la courge s’est répandue en Europe, en Asie. On consomme généralement ses graines et sa chair.

    Les graines de courge sont riches en protéines. Elles contiennent aussi des quantités intéressantes d’acides gras essentiels (acide linoléique) et de vitamine E, connue pour ses propriétés anti-oxydantes. Le fruit contient des carotènes, vitamines et minéraux.

    Voici quelques propriétés médicales de la courge appuyées par différentes recherches. Cependant de nombreuses études ont été faites sur des animaux ou in vitro, les preuves cliniques chez l’homme manquent un peu…

    Ses graines sont bonnes pour la prostate...

    ... Mais il ne faut pas en attendre des miracles, car les preuves restent minces. On les utilise traditionnellement pour soulager les troubles liés à l’hypertrophie bénigne de la prostate et un essai clinique en double aveugle contre placebo sur 53 hommes a montré qu'une association d'extraits de graines de citrouille et de palmier nain améliore significativement les problèmes urinaires (1). Dans un deuxième essai, des scientifiques américains ont testé l’efficacité d’un extrait de graines de citrouille, de palmier nain et d’ortie sur le même problème mais ne sont pas parvenus à des résultats concluants (2). Une troisième étude, de pharmacovigilance cette fois, menée sur 2245 personnes suggère qu'un extrait de graines de citrouille réduirait de 41% les symptômes de l’hypertrophie de la prostate sans effets indésirables (3). Les substances contenues dans les graines de citrouille agiraient sur la miction mais pas sur le volume de la prostate même si une étude menée sur des rats en 2006 a mis en évidence un effet bénéfique sur cet organe.

    Les caroténoïdes des fruits de courge ont aussi été associés à la prévention du cancer de la prostate (4). De plus, la cucurmosine, une protéine isolée dans le fruit de la courge musquée Cucurbita moschata a montré qu’elle était toxique vis-à-vis de certaines lignées de cellules cancéreuses (5).

    1- Carbin BE: “Treatment of benign prostatic hyperplasia with phytosterols”. Br J Urol 1990, 66(6): 639-641.

     2- Marks LS: “Effects of a saw palmetto herbal blend in men with symptomatic benign prostatic hyperplasia“. J Urol 2000 May;163(5):1451-6.

     3- Friederich M: ”Prosta Fink Forte capsules in the treatment of benign prostatic hyperplasia. Multicentric surveillance study in 2245 patients.” Forsch Komplementarmed Klass

     4- Yadav M, Jain S, Tomar R, Prasad GB, Yadav H. "Medicinal and biological potential of pumpkin: an updated review." Nutr Res Rev. 2010 Dec;23(2):184-90. doi: 10.1017/S0954422410000107.

     5- Zhang B, Huang H, Xie J, Xu C, Chen M, Wang C, Yang A, Yin Q. "Cucurmosin induces apoptosis of BxPC-3 human pancreatic cancer cells via inactivation of the EGFR signaling pathway." Oncol Rep. 2012 Mar;27(3):891-7. doi: 10.3892/or.2011.1573

    Elle diminue le risque de cancer

    La citrouille est presque aussi riche que la carotte en caroténoïdes, des substances antioxydantes qui aident à lutter contre le cancer, les maladies cardiovasculaires ou les coups de soleil. Plusieurs études épidémiologiques ont établi un lien entre consommation de légumes riches en caroténoïdes et diminution du risque de cancer, notamment celui de la prostate, du sein et du côlon. Par ailleurs, la cryptoxanthine et l’alpha-carotène, deux autres caroténoïdes, sont capables, in vitro, d’inhiber la prolifération de cellules cancéreuses (1). De ce point de vue, les caroténoïdes alimentaires semblent supérieurs à ceux que l'on peut prendre sous la forme de suppléments (2).

    Des régimes riches en courge ont été associés à un risque réduit de cancer de l’estomac, du sein, du poumon et du côlon-rectum (3).

    1- Nishino H: “Carotenoids in cancer chemoprevention”. Cancer Metastasis Rev. 2002;21(3-4):257-64.

     2- Krinsky NI: “Carotenoid actions and their relation to health and disease.” Mol Aspects Med 2005 December;26(6):459-516.

     3- Yadav M, Jain S, Tomar R, Prasad GB, Yadav H. "Medicinal and biological potential of pumpkin: an updated review." Nutr Res Rev. 2010 Dec;23(2):184-90. doi: 10.1017/S0954422410000107.

    Elle protège les yeux du vieillissement

    La citrouille contient beaucoup de lutéine et de zéaxanthine, deux pigments caroténoïdes pour lesquels la rétine a une grande affinité: elle les utilise comme filtre contre la lumière bleue du rayonnement solaire, toxique pour les cellules rétiniennes. En 2001, une équipe des chercheurs de Floride a montré que les personnes ayant les taux les plus élevés de ces deux pigments dans leur rétine avaient un risque de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) diminué de 82%. Plusieurs études ont par ailleurs conclu qu’en consommant plus de lutéine et de zéaxanthine, soit par une alimentation riche en produits qui en contiennent, soit par une supplémentation, on augmente les taux rétiniens des deux pigments. La relation entre consommation de lutéine et zéaxanthine et risque de DMLA devra faire l’objet d’une étude clinique pour être confirmée.

    Bone RA: “Macular pigment in donor eyes with and without AMD: a case-control study.” Invest Ophthalmol Vis Sci. 2001 Jan;42(1):235-40.

    Elle augmente peu la glycémie

    La courge possède un index glycémique bas. Une méta-analyse a mis en évidence que des extraits de citrouille pouvaient contribuer à diminuer la glycémie chez l’animal et l’homme (1). Ces résultats confirment ceux obtenus en 2002 par une étude épidémiologique japonaise sur des personnes prédiabétiques et diabétiques. Les effets bénéfiques de la citrouille sont attribués aux caroténoïdes et à certains polysaccharides de la citrouille. Une étude récente suggère que ces substances pourraient prévenir la destruction des cellules qui synthétisent l’insuline et même les régénérer! (2)

    La courge de Siam aurait un effet hypoglycémiant chez des lapins, mais aussi chez des patients diabétiques. Des polysaccharides de la courge joueraient  un rôle hypoglycémiant: ces polysaccharides augmenteraient les niveaux d’insuline et réduiraient le taux de glucose dans le sang (3).

    1- Caili F: “A review on pharmacological activities and utilization technologies of pumpkin.” Plant Foods Hum Nutr 2006 June;61(2):73-80.

     2- Tao X, Journal of the Science of Food and Agriculture, 2007.

     3- Yadav M, Jain S, Tomar R, Prasad GB, Yadav H. "Medicinal and biological potential of pumpkin: an updated review." Nutr Res Rev. 2010 Dec;23(2):184-90. doi: 10.1017/S0954422410000107.

    Elle favorise le système immunitaire et pulmonaire

    Des chercheurs américains ont passé en revue les études menées sur ce bêta-carotène. Leur conclusion: outre ses effets antioxydants, le bêta-carotène d'origine alimentaire favorise le fonctionnement de certaines cellules du système immunitaire en améliorant les échanges et l’activité de certaines cellules immunitaires. Il pourrait également avoir un effet bénéfique sur la fonction pulmonaire mais les fumeurs, s'ils peuvent consommer de la citrouille riche en bêta-carotène, devraient éviter les compléments de bêta-carotène qui peuvent augmentent leur risque de cancer.

    Bendich A., From 1989 to 2001: what have we learned about the "biological actions of beta-carotene"? J Nutr. 2004 Jan;134(1):225S-230S.

    Elle possède des propriétés antimicrobiennes

    D'après une revue de 2010, l’huile de pépins de courge inhibe de nombreuses bactéries: Acinetobacter baumanii, Enterococcus faecalis, Escherichia coli, Klebsiella pneumoniae, Pseudomonas aeruginosa, Salmonella typhi, Seratia marcescens ou encore le staphylocoque doré.

    De plus trois protéines de courges, appelées MAP2, MAP4 et MAP11, ralentissent la croissance des cellules de levures, MAP11 étant la plus efficace. Une autre protéine, appelée Pr-1, a des propriétés antifongiques.

     

    L'huile de pépin de courge, c'est ici

    http://www.biotine-sep.com/macerat/index.html

  • Haro sur les boîtes de soupe!

    Les soupes au potiron: Que valent-elles au point nutritionnel?

    Rédigé par 8 diététiciens et journalistes scientifiques qui ont analysé 800 aliments du supermarché: ceux qu'on peut acheter, et les faux aliments qu'il vaut mieux éviter de consommer régulièrement car ultra-transformés. Aujourd'hui, l'équipe se penche sur les soupes au potiron

    Le potiron, c'est de saison, et mieux vaut bien sûr l'acheter frais sur un marché ou auprès des producteurs, et le cuisiner à la maison. Mais si vous n'avez pas le temps, et qu'elle figure dans votre liste de courses, quel produit acheter ?

    2 faux aliments

    Chez Royco, on trouve un "Velouté potiron" avec 8,7% de légumes (dont potiron 3,1%), dont la composition fait peur, avec pas moins de 11 ACE* : amidon de pomme de terre, sirop de glucose, arômes, amidon de maïs, beurre en poudre, émulsifiant : E472e, graisse de poule (antioxydant : E310), stabilisants : E340 et E451, acidifiant : acide citrique, protéines de lait.

    C'est à peine mieux chez l'une des stars du rayon, le "Doux plaisir potiron et kiri" de Liebig n'est pas vraiment fréquentable. Parmi les ingrédients, 36% de légumes dont 18% de potiron, le reste étant constitué de carotte, oignon, pomme de terre, purée de tomates à base de concentré. La présence de pomme de terre est toujours un signal d'alerte car c'est un ingrédient pas cher, pas idéal sur le plan diététique, mais qui donne le change en apportant de la consistance.

    Les choses se gâtent un peu plus avec le kiri, un fromage industriel avec des ACE: protéines de lait, polyphosphates, phosphates et citrates de sodium, acide citrique. La soupe elle-même est enrichie en amidon transformé, arômes, glutamate de sodium. Le sucre, présent dans cette formule n'a rien à faire dans une soupe. A noter que cette soupe que nous déconseillons bénéficie d'une bonne note dans le Nutriscore adopté récemment en France! On croit rêver!

    Qu'est-ce qu'on mange alors?

    Le bon choix, c'est par exemple la soupe "Potiron lait de coco et citronnelle" de Green Shot: un peu moins de 42% de légumes (potiron-carotte), avec huile d'olive, lait de coco, citronnelle et gingembre. Ni ACE, ni additif, ni sel.

    ACE

    Aliments ultra-transformés

    C'est l'acronyme créé par LaNutrition pour désigner des “agents cosmétiques et économiques“.

    Il s'agit d'ingrédients qu'on ne trouve pas dans nos placards et que les industriels utilisent pour améliorer artificiellement la texture, l’aspect, la couleur, l’odeur, la saveur, la durée de conservation des aliments fabriqués, tout en réduisant le coût de leur fabrication. Parmi ces « agents cosmétiques », on trouve les 338 additifs autorisés en Europe mais aussi des arômes, du gluten, du lactose, du sirop de glucose-fructose, sirop de glucose, des protéines de lait, du lactosérum, de la maltodextrine, du dextrose, de l’extrait de malt d’orge, de la poudre d’épinards, de l’amidon de blé, des protéines de blé, de la poudre de blanc d’œuf, de l’extrait de levure, etc… Des ingrédients que vous n’avez pas chez vous mais que les industriels fabriquent à tour de bras et savent manier comme personne pour trouver la combinaison parfaite.

    La très grande majorité des agents cosmétiques sont d’origine naturelle et ne présentent aucun risque de toxicité. Aucun n’est forcément néfaste, mais tous sont des marqueurs de l’ultra-transformation. Chargés d'ACE et éloignés de l’aliment de base qui les compose, les aliments ultra-transformés doivent être consommés avec modération sous peine d’impacter votre santé. D’après les chercheurs en nutrition de l’université de Sao Paulo, Carlos Monteiro, Geoffrey Cannon et le chercheur français Anthony Fardet, “les aliments ultra-transformés ne devraient pas représenter plus de 15 % de nos calories“.

     

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