Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

sante - Page 41

  • Coco, cocoti, cocota!

    L’huile de coco est devenue une star aussi bien dans la cuisine que dans les cosmétiques. Ses atouts sont nombreux et ses vertus santé bien établies. Voici différentes manières de l’utiliser dans toute la maison.

    Dans la cuisine

    L’huile de coco peut remplacer beaucoup de corps gras dans votre cuisine tels que le beurre, les huiles, le saindoux, etc. Sous forme solide ou liquide, elle va vous aider à réaliser des recettes variées:

    • tarte aux légumes du soleil, fond coco
    • vinaigrette à l'huile de coco
    • risotto safrané aux champignons et potiron

    Vous pouvez aussi l’utiliser pour booster vos boissons (café, thé ou smoothies…): elle  y ajoute de l’énergie, des bonnes graisses, et leur donne un léger goût d’exotisme dès le matin.

    Dans la salle de bain

    L’huile de coco, sous forme liquide ou solide peut également être utilisée comme ingrédient cosmétique de choix, seule ou en mélange avec d’autres actifs.

    Un démaquillant naturel

    L’huile de coco permet d’enlever efficacement le maquillage et d’hydrater par la même occasion la peau. Il vous suffit de masser légèrement votre visage avec un peu d’huile, de rincer éventuellement à l’eau et de sécher délicatement votre peau.

    Un dentifrice blanchisseur et antibactérien

    Vous pouvez la mélanger avec un peu de bicarbonate de soude et de l’huile de menthe poivrée (dans un récipient stérile, mélanger 50 g d’huile de coco, 50 g de bicarbonate, 2 à 3 gouttes d’huile de menthe poivrée).

     Cela va avoir un effet blanchissant, et supprimer la mauvaise haleine grâce à son effet antibactérien.

    Un masque capillaire efficace

    Vous avez les cheveux secs? Ou un problème de pellicules? Il vous suffit d’utiliser l’huile de coco comme masque capillaire ou comme après-shampoing. Elle va revitaliser vos cheveux et votre cuir chevelu.

    Masque pour cheveux: faire fondre l’huile de coco au bain-marie, appliquer sur les cheveux en massant légèrement, laisser agir toute la nuit en enroulant les cheveux dans une serviette, puis laver à l’aide d’un shampoing doux, bien rincer.

    Un baume à lèvre maison

    Grâce à l’huile de coco, vous allez pouvoir réaliser un baume à lèvres maison, tout aussi efficace qu’un baume à lèvres du commerce. L’huile va hydrater et protéger vos lèvres du soleil (indice de protection 4). L’huile s’utilise telle quelle ou en mélange avec de la cire d’abeille et une huile essentielle par exemple.

    Une huile de massage

    Cette huile est une bonne alternative aux huiles de massages industrielles qui sont parfois irritantes pour la peau. Grâce à sa viscosité, et sa douceur, elle est très agréable pour réaliser un massage que ce soit pour le masseur comme la personne massée !

    Dans la pharmacie

    Grâce à ses vertus médicinales, l’huile de coco peut aussi être rangée dans la trousse de soin.

    Soigner les maux de gorges

    Une cuillère d’huile de coco dans votre tisane avec un peu de citron peut soulager une gorge irritée ou douloureuse.

    Soulager des petits désagréments

    Cette huile permet de soulager les bleus, les piqûres d’insectes, l’eczéma, les hémorroïdes, les coups de soleil et les brûlures d’estomac. [2]

    Limiter les boutons de fièvre

     

    Les acides gras de l’huile de coco auraient aussi la capacité de limiter les boutons de fièvre selon des travaux in vitro. Essayez en appliquant un peu d'huile de coco dès l’apparition d’un bouton, par exemple une goute d’huile le soir, en recommançant l’opération jusqu’à sa disparition. [3]

    Un lubrifiant naturel

    Cette huile s’avère être un bon lubrifiant intime naturel qui ne vas pas abîmer votre flore vaginale comme les produits manufacturés peuvent le faire. À ne pas utiliser en revanche avec des préservatifs

    Dans la nursery

    L’huile de coco peut être utilisée sur vos bébés sans crainte (faire un test par précaution en cas de terrain atopique).

    Pour masser bébé

    Les bébés ont besoin de tendresse et d’être touchés, l’huile de coco est parfaite pour les masser: elle a la texture idéale pour bien masser tout en hydratant la peau de votre nourrisson.

    Pour nettoyer ses premières selles

    On sait que les premières selles des nourrissons, appelées méconium, sont difficiles à nettoyer notamment car elles sont très collantes. À l’aide d’un coton bio et d’huile de coco tiède, les retirer sera un jeu d’enfant ou plutôt de nourrisson !

    Pour éliminer les croûtes de lait

    A l’aide d’huile de coco, vous pourrez enlever facilement les croûtes disgracieuses mais absolument inoffensives de bébé.

    Pour soulager les dents

    On sait que les poussées dentaires sont douloureuses pour les petits. Masser ses gencives avec un peu d’huile de coco soulagera un peu le nourrisson qui fait ses dents. [2]

    Pour lutter contre les petits problèmes de peau

    Que ce soit contre l'érythème fessier ou l’eczéma, utiliser l’huile de coco en massage après le change est efficace pour soulager la peau de bébé.

    Dans la maison

    Votre maison va vous remercier d’utiliser l’huile de coco ! L’huile de coco est parfaite pour revitaliser bois et cuir, leur redonner une seconde vie par son fort pouvoir hydratant. Elle permet aussi à votre maison de ne pas être envahie par les insectes en tout genre: combiné à l’huile de menthe poivrée c’est un très bon répulsif !

    Comment la choisir?

    Que ça soit dans les supermarchés ou les commerces bio en passant par le net, vous allez trouver beaucoup d’huile de coco différentes, mais quelle est la différence entre ces huiles?

    • L’huile vierge: elle ne subit ni traitement chimique ni thermique et elle est extraite sous pression à froid
    • L’huile raffinée: elle subit des traitements chimiques et / ou thermiques pour être plus " standardisée " c'est-à-dire désodorisée, et décolorée. Souvent ces huiles sont hydrogénées, il faut regarder s’il y a une mention " non hydrogénée " pour une meilleure qualité.

    En cuisine et sur la peau: utiliser de préférence une huile vierge.

    Dans la maison ou sur les cheveux: vous pouvez avoir recours à de l’huile raffinée, moins chère.

     

  • Les secrets du bouillon de poule: gélatine

    En France le bouillon à base de viande ou de poule a, pendant longtemps, constitué la base de la traditionnelle soupe en lui apportant un surcroît de saveur. Chez nous, pas un seul dimanche depuis 1963 sans un poulet et le vermicelle, fait avec les abats et les ailes du bestiau. Autrefois, la coutume voulait que l’on mange l’animal en entier, y compris le collagène (abats et os).

    Plus spécifiquement, le bouillon de poule était autrefois considéré comme le remède de choix des malades et des convalescents. Décrypté sous l’angle nutritionnel et thérapeutique, il faut le remettre à l’honneur.

    En effet, loin d’être un remède désuet, le bouillon de poule est souverain pour soulager et guérir les pathologies induites par une altération de la muqueuse intestinale, des colites aux allergies, en passant par les affections rhumatismales; pour votre thyroïde et santé globale! Les maladies dégénératives et inflammatoires peuvent souvent être corrigées par l’utilisation d’aliments riches en gélatine. - Ray Peat Phd

    En effet, étant donné que tout bouillon réalisé avec des os se gélifie en refroidissant, il est important de savoir que, cette gélatine, extraite des cartilages, ligaments et os, renferme de précieux nutriments, dont la présence explique les bienfaits du bouillon communément observés:

    Meilleure digestion des céréales, des laitages et des viandes chez les sujets fragiles ou hyper-sensibles. C’est cette qualité qu’Élaine Gottschall, biologiste moléculaire et cellulaire spécialisée dans l’étude des aliments sur l’organisme, a exploité dans la définition de son régime des glucides spécifiques (régime GS) destiné à soigner les troubles intestinaux et les maladies induites. Élaine Gottschall le présente comme un formidable anti-inflammatoire.

    Pourquoi? La réponse nous est donnée par Raymond Peat, endocrinologue, dans un article intitulé "Gélatine, stress et longévité" en expliquant la composition des muscles et la gélatine. Il s’avère en effet que  l’un et l’autre affichent un équilibre en acides aminés très différent: le muscle se révèle nettement plus riche en tryptophane et en cystéine, alors que la gélatine ne contient pas de tryptophane, affiche peu de méthionine, mais s’avère riche en glycine, proline et aussi alanine. Tryptophane et cystéine sont des stimulateurs de stress et des inhibiteurs de la fonction thyroïdienne. En outre, le tryptophane est un précurseur de sérotonine, qui provoque en excès d’inflammation et une immunodépression. Les enfants ont besoin d’une plus grande quantité de tryptophane pendant leur croissance. Quand nous vieillissons, notre métabolisme est ralenti par ces acides aminés inflammatoires en inhibant la fonction thyroïdienne. Cela  mène à une réduction de la capacité de nos cellules à résister au stress. Le tryptophane est un précurseur de la sérotonine, un neurotransmetteur bénéfique pour l’humeur en quantité appropriée, mais qui peut augmenter l’inflammation et avoir une action immunosuppressive  si consommée en excès.

    Inversement, les acides aminés contenus dans la gélatine ont des effets anti-inflammatoires et sont des précurseurs de collagène, lequel assure la cicatrisation et croissance des tissus. Plus précisément, la glycine produit divers effets protecteurs et anti-stress. Raymond Peat précise aussi qu’elle favorise une rémission plus rapide lors d’accident cardiaque, facilite le sommeil, l’apprentissage et la mémorisation. Elle peut aussi prévenir et soulager l’inflammation. Son rôle sur les pathologies est donc double : dans un premier temps, elle soulage la douleur et au long cours, elle intervient dans la restauration des cartilages.

    De fait nous pourrions être tentés d’utiliser de la glycine pure, mais elle s’avère plus efficace lorsqu’elle est équilibrée par la présence des autres composants de la gélatine.

    Le collagène est un ingrédient chouchou des crèmes de jouvence, le collagène ne concerne pas seulement nos rides…. Le collagène, protéine présente dans la gélatine, est riche en glycine, proline et alanine. Au niveau corporel, cette protéine fibreuse est incontournable puisqu’elle représente 1/4 de masse protéique du corps et assure la cohésion de nos tissus.

    Il existe en fait plusieurs types de collagène de forme et de structure différente selon leur localisation. Parmi les principaux, le type 1, le plus abondant (90 % de tout le collagène corporel), est un constituant essentiel de la trame osseuse (à laquelle il donne sa rigidité), de la peau, du tissu conjonctif, des tendons et de la cornée des yeux; le type 2 est typique des cartilages et le type 3, quant à lui, est surtout présent dans les muscles squelettiques et la paroi des vaisseaux.

    La gélatine (aussi nommé  collagène hydrolysé) contient des éléments clés pour réduire l’inflammation cellulaire. Elle s’avère efficace pour augmenter le métabolisme global. Historiquement, la gélatine se retrouvait pratiquement dans chaque recette, car l'utilisation des os et cartilages faisait partie de la base de plusieurs mijotés et sauces - pensez aux ragoûts des grands-mères et aux vrais bouillons devenant gélatineux une fois refroidis. Aujourd’hui, les traditions ont changé et pratiquement plus personne n’en consomme.

    Les rôles clefs de la gélatine :

    Aide à la cicatrisation et réduit une inflammation systémique

    Aide à inhiber la formation de nouveaux vaisseaux sanguins, comme on peut le constater dans le cas d’une tumeur en pleine croissance

    Selon N.R. Gotthoffer, la consommation régulière de gélatine peut aider à la digestion des produits laitiers

    Réduit les effets cataboliques des tissus musculaires en période de stress, de jeûne ainsi qu’en perte de poids

    Aide à la sécrétion gastrique, favorisant ainsi une meilleure  digestion et absorption

    Réduit l’inflammation des muqueuses (excellent contre le  ‘leaky gut’)

    Peut augmenter les niveaux de calcium sanguins en régularisant l’hormone parathyroïde qui est inflammatoire et produit le catabolisme des os

    Favorise la respiration cellulaire et la détoxification en supportant la méthylation

    Peut stimuler la production d’hormone thyroïdienne

    Aide à régulariser le diabète (était utilisée depuis 100 ans) en facilitant l’action de l’insuline

    Protège contre l’excès de stress, cortisol

    Protège les cellules et ralentit le processus du vieillissement.

    Possède des propriétés anti-œstrogéniques

    Les rôles clefs de la glycine :

    Aide à la phase 2 de la détoxification du foie en soutenant la synthèse du glutathion

    Inhibe la lipolyse, empêchant ainsi l’hyperglycémie

    Protège les cellules contre les dommages oxydatifs, similaire au CO2

    Favorise le sommeil naturellement (la glycine est un acide aminé calmant)

    Stabilise le système nerveux et possède des actions antispasmodiques

    La glycine est utilisée dans la gluconéogenèse. Des niveaux faibles sont associés à l’hypoglycémie.

    Au-delà de la gélatine

    L’endocrinologue Raymond Peat a pu mettre à jour pourquoi une préparation millénaire comme le bouillon, fait avec quelques os, a permis d’aider à soigner des maladies comme l’ostéoporose, l’arthrose, le diabète, les grippes, permet d’assimiler des minéraux, du calcium, à mieux digérer et assimiler les protéines, les féculents, les aliments cuits pris en même temps. La réponse est une question d’acides aminés, différents de ceux contenus dans les viandes "musculeuses", et qui sont protecteurs de la cellule au lieu d’être des encrasseurs (notamment la glycine).

    La glycine est un acide aminé qualifié de "semi-essentiel" par les chercheurs

    (il est produit par un organisme aux intestins en bonne santé, mais pas en quantité suffisante pour en couvrir ses besoins).

    Les buveurs  de bouillon de poulet maison à l’ancienne  ont la peau douce, les os renforcés, et même, ajoute Sally Fallon, qui a écrit " Nourishing Traditions " et une ode au bouillon (en anglais) une " sparkle love life " (j’en veux aussi).

    Une préparation ancestrale

    Comme quoi, reprendre une tradition en cuisine, ce n’est pas seulement endosser un héritage, c’est aussi souvent bénéficier de la sagesse éprouvée par des dizaines de générations. Grâce aux recherches actuelles, nous pouvons consciemment reprendre à notre compte des pratiques ancestrales, empiriques… et bénéfiques.

    L’intérêt du bouillon tient aussi aux ingrédients d’accompagnement qui en font une potion alcaline. Les herbes et aromates (thym, romarin, sarriette, serpolet, laurier, girofle…) sont essentiels: ils favorisent aussi la digestion, agissent comme anti-infectieux et apportent chacun leurs propriétés spécifiques.

    De même, parmi les légumes, qui apportent leur charge minérale alcaline, ceux contenant des composés soufrés (oignons, navet, chou…) optimisent la digestion, renforcent le caractère anti-inflammatoire de l’ensemble et assurent une action optimale du collagène.

    Enfin, l’ajout d’un peu de vin blanc, de jus de citron ou de vinaigre de cidre, permet une extraction maximale des nombreux minéraux contenus dans les os. Pour Natasha Campbell, neurologue et nutritionniste, le bouillon de viande ou de poisson, outre le fait de calmer l’inflammation, renforce les cellules de la paroi intestinale qui se reproduisent alors plus vite, assurant la restauration de la muqueuse et sa guérison. Néanmoins, ce rôle ne peut être assuré pleinement que dans le cadre d’une diète de suppression des glucides en cas de syndrome entéropsychologique.

    Au final, ce bouillon sera salutaire dans de multiples pathologies, à commencer par celles qui sont induites par l’altération de la muqueuses intestinales : allergies, asthme, colite, maladie de Crohn, hypochlorhydrie, reflux œsophagien, atrophie musculaire, ostéoporose, problèmes articulaires, arthrite, cancer, anémie, diabète… sans oublier les anodins refroidissements, rhumes et autres grippes.

    Une raison supplémentaire pour redécouvrir les pot-au-feu, ragoûts et autres potées, à condition toutefois de choisir des produits de qualité.

    La recette du bouillon

    • Dans un généreux faitout contenant plusieurs litres d’eau froide, déposer une carcasse de volaille ou un ensemble d’abattis (l’important ici, ce n’est pas la chair, mais les os, tendons, ligaments, tissus conjonctif, peau…), des légumes (selon la saison : carottes, oignon, navet, courgette…), de l’ail, du thym, du laurier, quelques clous de girofle et un verre de vin blanc sec (ou vinaigre de cidre ou jus de citron), du poivre…
    • Porter à ébullition et laisser tout juste frémir pendant 2 à 3 h. Ajouter le sel en fin de cuisson.

    NB : ce bouillon peut être réalisé avec des os de différents animaux, mais aussi avec des poissons entiers.

    Concernant le dit bouillon, il peut se conserver au réfrigérateur entre 3 et 5 jours selon que l’on ait du froid statique ou ventilé. Au pire, le mieux est de le congeler, sachant qu’il faudra néanmoins le consommer rapidement, soit idéalement dans le mois qui suit, voire un peu plus mais le congélateur a aussi ses limites que nous dépassons trop facilement.

    Pris en cure, le bouillon peut être consommé à tout moment, comme un thé, y compris au petit-déjeuner, qui fait que quelques litres se consomment finalement assez vite. C’est plus une question de goût et d’habitude, mais si l’on recherche un effet thérapeutique, ce sera mieux.

    Une autre recette:

    2l d’eau; 6 ou 12 ailes de poulets bio, c'est mieux, ou 1 carcasse de poulet (de bonne qualité!) à demander à votre gentil boucher, volailler etc. ou 1 poule entière; autrefois, on mettait la poule au pot (comme disait notre bon Henri IV), c'était surtout les vieilles poules pondeuses arrivées à leur terme…. on vous met cela en cuisine sous le vocable de…. Coq au vin (par exemple).

    1 ou plusieurs poireaux (le vert surtout); 1 ou plusieurs carottes; 1 oignon jaune piqué de plusieurs clous de girofle (assainissant); 3 grains de poivre (anti-inflammatoire); du laurier , du thym, du romarin (efficace contre les affections hivernales et les rhumatismes) 1 pincée de sel; 1 verre de vin blanc de cuisine….

     

    Déposez la carcasse (ou les pilons, ou le poulet) dans l’eau froide et ajoutez-y les légumes nettoyés coupés en gros morceaux, l'oignon piqué de ses clous, poivre, sel, vin;

    Faites chauffez à feu fort jusqu’à presqu’ébullition puis, réduisez très fortement pour continuer à cuire, sans bouillir, pendant 1h ou 2, suivant ce que vous avez mis dedans.

    Récupérez la bonne viande (sortez les os) et les légumes, servis à part.

    Mettez votre bouillon au frais et chauffez une grande tasse à boire avant chaque repas.

    Réchauffez un peu, la gélatine et la graisse redeviennent liquides.

    Respectez certaines règles simples

    Une cuisson longue, douce,

    L’adjonction d’un acide: le vin  blanc recommandé car meilleur, mais un demi-verre de jus de citron ou de vinaigre c'est aussi bien. Si vous trouvez trop acide, rajoutez quelques morceaux de sucre… pas trop recommandé, mais bon, à vous de juger.

    Préférez des produits bio, ou de très, très bonne qualité; en marmite normale, la cuisson est longue; vous réduirez le temps à la marmite-vapeur. D'autre part, un os à moëlle est également parfait pour obtenir un bouillon gélatineux et cela demande moins de cuisson (vous pouvez réduire à 50  minutes en marmite et 35 m en autocuiseur et éteindre et laisser tomber la vapeur doucement en retirant la soupape, ainsi, l'autocuiseur économise beaucoup de gaz ou électricité et, tant qu'il y a de la vapeur, le contenant cuit encore une dizaine de minutes, tout seul… un peu comme une marmite norvégienne.

    N’ayez pas peur de la gélatine qui se forme après refroidissement, c’est elle qui contient ces précieux acides aminés qui vont vous cajoler les mitochondries.

    Mettez votre bouillon au frais où congelez; (je conseille dans de petits pots de +/- 250 ml, (pourquoi des petits pots? C’est plus simple à caser dans le frigo ou congeler, (le bouillon se conserve 5 à 6 jours au frigo. Il se congèle et décongèle très bien); ou, si vous prenez un grand pot, vous aurez tout le gras au dessus, (vous pouvez le récupérer pour rissoler des pommes de terre par exemple avec un peu plus de graisse de canard (dont je vous ai déjà expliqué le truc de récupération. Ou bien, utilisez ce bouillon pour cuire tous les légumes que vous voulez ou ajoutez à la fin, dans la sauce tomate pour vos pâtes, riz, légumes secs… etc.

    On cuit une carcasse, pour le bouillon, à basse ou haute température. Sans acide, le bouillon est moins riche en nutriments tirés des os. Dommage de ne pas en mettre…

    Pour certaines personnes, le bouillon remplace avantageusement le petit-déjeuner (rapide, pratique, savoureux), pour d’autres, c’est mieux dans la soupe ou dans une préparation culinaire. Si vous connaissez des épisodes de nausées ou de flatulence avec le bouillon, cuisez-le moins de 2h.

     C’est la concentration en L-Glutamine qui pose problème à certains foies mauvais détoxifieurs.

    A SAVOIR:

    Juste la carcasse, ce sera beaucoup plus liquide et moins gras. Ne mettez qu’un peu d’eau.

    Problèmes intestinaux? prenez la précaution de ne cuire le bouillon seulement deux heures maximum. Dans ce cas, je conseille de faire le bouillon avec des ailes de poulet, plus vite cuites qu’un poulet entier.

    Vous pouvez aussi utiliser pieds de bœuf et surtout de porc, très gélatineux: Le bouillon d’os de bœuf, de porc, de mouton, (pour les pieds, cuire au moins 4 h, à feux doux) ou de canard est également paré de vertus équivalentes à celles du bouillon de poulet, simplement, comme plus personne n’a cette habitude, je préfère recommander le bouillon de poulet pour commencer! Sinon, toute viande avec os convient pour ce bouillon thérapeutique.

    Pour quelqu’un qui a tendance à faire des crises de goutte, ne boudez pas: En fait, les purines sont produites également par les légumineuses, la levure en paillettes, le soja… Et le bouillon contient des acides aminés qui sont différents que ceux des muscles, comme la glycine, qui comme le dit Raymond Peat a des actions protectrices sur la cellule

    C’est plus agréable à boire chaud et liquide que froid et bloblotant… Quand c’est chaud la gélatine et la graisse deviennent invisibles (bon, on voit un peu le gras mais, ce n'est pas nauséeux tant que cela).

     

  • Mangeons du fromage et des légumes secs pour ne pas vieillir!!!

    Un composé des fromages, du soja, des légumes secs préviendrait le cancer du foie et augmenterait la longévité

    La spermidine prévient expérimentalement des maladies du foie et prolonge la durée de vie. La spermidine, une substance de la famille des polyamines présente dans de nombreux aliments comme certains fromages, les légumes secs, les champignons, le maïs, les céréales complètes semblent prévenir (au moins chez l’animal) la fibrose hépatique et le carcinome hépatocellulaire, qui est le type le plus fréquent de cancer du foie. Il pourrait aussi prolonger la durée de vie, selon une étude publiée récemment dans la revue Cancer Research.

    Les chercheurs ont donné à des cobayes un complément oral de la spermidine et constaté qu'ils vivaient plus longtemps et étaient moins susceptibles que les animaux non traités d'avoir une fibrose hépatique et des tumeurs cancéreuses du foie, même lorsqu'elles étaient prédisposées à ces conditions.

    "Il s’agit d’une augmentation spectaculaire de la durée de vie de ces animaux, jusqu'à 25 pour cent", dit Leyuan Liu, Ph.D., professeur adjoint à l’université A&M du Texas (College Station)".Rapporté à l’homme, cela signifie qu’au lieu de vivre jusqu’à 80 ans en moyenne, on pourrait vivre plus de 100 ans".

    Le problème est qu’il s’agit pour l’instant de travaux chez l’animal, et que même si les résultats sont transposables à l’homme, il faudrait pour obtenir ce type d’augmentation ingérer de la spermidine dès le passage aux aliments solides (vers l’âge de 6 mois). Les animaux qui en ont reçu plus tard ne connaissent qu'une augmentation de 10% de la longévité.

    "Seules trois interventions – réduire la quantité de calories consommées, limiter la quantité de méthionine (un type d'acide aminé trouvé dans la viande et d'autres protéines) dans l'alimentation et utiliser le médicament rapamycine - ont démontré qu'elles prolongent réellement la durée de vie des vertébrés. Mais la restriction calorique et la restriction en méthionine ne conviennent pas à toute la population, et la rapamycine altère le système immunitaire de l’homme ", dit Liu".Par conséquent, la spermidine peut être une meilleure approche".

    L'ingestion de spermidine à long terme pourrait être possible pour les humains si elle peut éventuellement être apportée sous la forme de supplément et surtout se révéler sûre. Liu est optimiste: "La spermidine est un produit naturellement trouvé dans les aliments, nous espérons que les effets indésirables sont minimes. Prochaines étapes des essais cliniques chez l’homme pour déterminer l'innocuité et l'efficacité".

    La spermidine a d'abord été isolé dans le sperme, ce qui explique son nom. Dans les modèles animaux, la spermidine conduit à une réduction des lésions hépatiques et de l'intensité de la fibrose hépatique, une affection qui entraîne souvent un cancer du foie. La fibrose hépatique, la cirrhose et le cancer du foie sont en forte augmentation dans tous les pays développés, sur la trace de la "maladie du foie gras" ou NASH, qui survient souvent dans un contexte de surcharge du foie en lipides, avec des régimes alimentaires riches en sucres.

    La spermidine a montré des effets intéressants sur les phénomènes de glycation, une réaction non enzymatique entre sucres et protéines qui est exacerbée dans le diabète et conduit à des troubles de la circulation ou encore des maladies de la rétine.

    Parmi les aliments les plus riches en spermidine figurent certains fromages à pâte dure, les aliments à base de soja, les lentilles, les petits pois, les haricots rouges, le brocoli, le chou-fleur, le poulet, la poire.

     

  • Pourquoi vieillit-on?

    Le vieillissement s'explique en partie par l’usure engendrée par des atomes et molécules réactives - les radicaux libres - qui sont à l’origine du "stress oxydatif". On devrait pouvoir vivre plus longtemps en bonne santé en diminuant le niveau des radicaux libres, ou en les neutralisant. Le point sur ces composés toxiques et les moyens de les combattre.

    La théorie du vieillissement par le stress oxydatif a été formulée en 1954 par le Pr Denham Harman (université du Nebraska). Elle stipule que le vieillissement – et les maladies associées - sont dus à l’usure engendrée par des atomes et molécules réactives, les radicaux libres. Ceux-ci sont à l’origine du “stress oxydatif". Selon cette théorie, en diminuant le niveau des radicaux libres, ou en les neutralisant, il serait possible d’allonger la vie en bonne santé.

    Les maladies dégénératives associées à l’âge sont connues: cancer, maladies cardiovasculaires, déclin du système immunitaire, démences et Parkinson, cataractes, ostéoporose. Ces maladies peuvent s’expliquer par le fait que les cellules somatiques dégénèrent, comme dans le cas du cancer.Le risque de cancer augmente dans la deuxième partie de la vie tant chez les espèces à durée de vie courte comme les rats, que chez les espèces qui vivent le plus longtemps, comme les hommes. Les taux de cancers sont élevés chez un rat de deux ans, mais faibles chez un enfant du même âge.L’un des facteurs les plus importants pour expliquer la longévité d’une espèce à l’autre, c’est le métabolisme de base (basal metabolic rate en anglais, BMR), c'est-à-dire la dépense énergétique au repos, rapportée au poids. Le BMR est sept fois plus élevé chez un rat que chez un homme. Le BMR peut certainement influencer le niveau de substances dangereuses, qui sont formées au cours du métabolisme des êtres vivants, notamment des substances oxydantes. Par exemple, chez les mammifères, il y a une relation assez nette entre le BMR d’une espèce et les dégâts oxydatifs que subit son ADN.

    Le stress oxydatif est impliqué dans les troubles liées à l’âge

    A ce jour plus de 100 troubles et maladies liés à l’âge ont été attribuées aux radicaux libres. Par exemple:

    • Rides: elles sont provoquées par la dégradation des protéines de structure du derme.
    • Cataracte: sous l’effet du soleil ou du tabac, les protéines du cristallin sont dénaturées.
    • Emphysème: endommagées par les radicaux libres du tabac, les protéines du poumon perdent leur élasticité.
    • Infarctus: oxydé par les radicaux libres, le cholestérol se dépose le long des artères.
    • Cancer: le support du code génétique, l’ADN, essuie chaque jour environ 10 000 attaques dues aux radicaux libres. Lorsque ces lésions ne sont plus réparées, le code génétique est altéré, et ceci peut conduire au cancer.

    Les dégâts oxydatifs subis par l’ADN, mais aussi par les protéines et les graisses et par d’autres molécules, s’accumulent avec l’âge et expliquent en grande partie pourquoi les cellules, les tissus, les organes des personnes âgées sont plus abîmés que ceux des enfants.

    Le métabolisme normal produit des substances oxydantes qu’on appelle radicaux libres. Ce sont notamment l’anion superoxyde (O2-), le peroxyde d’hydrogène (H2O2) et le radical hydroxyle (.OH). Il faut souligner que ces substances produites naturellement par l’organisme apparaissent aussi lorsqu’une personne est exposée au rayonnement radioactif, et qu’elles sont mutagènes, c’est-à-dire capables de provoquer un cancer.

    Lorsque les graisses sont oxydées, elles donnent naissance à d’autres composés mutagènes comme les radicaux époxydes, hydropéroxydes, alkoxyles et péroxyles ainsi qu’à des aldéhydes particuliers appelés énals.

    L‘oxygène singulet (1O2) est une forme très énergétique et mutagène de l’oxygène qui peut provenir du transfert d’énergie de la lumière, du métabolisme respiratoire des neutrophiles, ou de la péroxydation des graisses.

    La formation des radicaux libres

    Pour se prémunir contre les dégâts provoqués par ces substances, les animaux ont de nombreuses défenses antioxydantes, mais comme celles-ci sont imparfaites, elles n’empêchent pas une petite partie de l’ADN de s’oxyder. Ces lésions sont réparées par des enzymes qui excisent la partie abîmée ; ces fragments d’ADN oxydés sont ensuite éliminés dans les urines. D’ailleurs, un des moyens d’évaluer les dégâts oxydatifs subis par l’ADN consiste à mesurer la quantité de ces morceaux abîmés dans l’urine. “Nous estimons, dit le Pr Bruce Ames (université de Californie, Berkeley) que l’ADN d’une cellule de rat est ainsi agressé en moyenne 100 000 fois chaque jour, et environ 10 000 fois chez l’homme". Les enzymes spécialisées parviennent à réparer l’ADN, mais hélas pas complètement et les lésions s’accumulent avec l’âge si bien que chez le rat âgé (2 ans), on relève environ 2 millions de lésions par cellule, soit deux fois plus que chez le rat jeune.

    Des "ciseaux" spécialisés

    Témoin de l’importance des lésions oxydatives de l’ADN dans le cancer et le vieillissement, il existe des enzymes spécialisées, qu’on appelle glycosylases, dont le rôle est d’exciser ces lésions au niveau même de l’ADN. Les glycosylases peuvent être comparées à des "ciseaux" moléculaires qui ôtent les parties abîmées. Si l’on prend le cas de la 8-oxo-2’-déoxyguanosine, une lésion due à une attaque oxydative d’une base de l’ADN, la perte d’activité d’une glycosylase spécifique augmente le taux de mutation spontanées, ce qui montre bien que ces lésions oxydatives ont le pouvoir de déclencher des cancers. Que deviennent les lésions excisées ? Elles sont éliminées dans les urines où l’on peut les doser pour juger du niveau d’oxydation que subit l’ADN. Un organisme en bonne santé dispose heureusement d’autres outils moléculaires pour les remplacer "à neuf" dans l’ADN.

    Les mutations (qui peuvent être provoquées par ces lésions oxydatives) s’accumulent aussi avec l’âge. Par exemple, il y a dans les lymphocytes (globules blancs) des personnes âgées environ 9 fois plus de mutations que dans ceux des nouveau-nés.

    L’un des maillons faibles de l’organisme s’appelle mitochondrie. Les mitochondries sont de petites centrales énergétiques nichées au cœur de nos cellules. Elles disposent de leur propre ADN qu’on note ADNmt pour ADN mitochondrial. L’ADNmt d’une cellule de foie de rat est 10 fois plus endommagé que l’ADN de la cellule elle-même. Ceci s’explique par le fait que la mitochondrie est le siège des réactions qui produisent de l’énergie, mais aussi, comme toute centrale, des déchets énergétiques sous la forme de radicaux libres. Paradoxalement, la mitochondrie ne dispose pas de moyens de protection et de réparation très sophistiqués. Le problème, c’est que les radicaux libres produits dans la mitochondrie ont tendance à "fuir" dans le reste de la cellule. La cellule se défend contre ce bombardement en remplaçant en permanence ses mitochondries, mais elle ne peut pas empêcher les lésions oxydatives de s’accumuler dans l’ADN mitochondrial.

    Les oxydants endommagent aussi les graisses de l’organisme ainsi que ses protéines. Plusieurs chercheurs ont montré que les enzymes qui "digèrent" les protéines ainsi abîmées sont dépassés par l’ampleur de la tâche: du coup, les protéines oxydées s’accumulent avec l’âge. On assiste d’ailleurs à cette accumulation de protéines oxydées chez les enfants et les personnes victimes de deux maladies du vieillissement prématuré: le syndrome de Werner et la progeria. Chez ces personnes, le taux de protéines oxydées est infiniment supérieur à la normale.

    Les systèmes de protection contre les radicaux libres

    L’organisme est équipé de systèmes de protection anti-radicaux libres, qu’on appelle aussi antioxydants (tableau 1). Il puise aussi dans l’alimentation des molécules qui ont ce pouvoir (tableau 2).

     0radicaux libres.jpg

     

     

     

     

    Les antioxydants de l’organisme

    Antioxydants de l’organisme

    Fonction

    Superoxyde dismutase (SOD)

    à base de zinc et cuivre

    Enzyme. Neutralise les radicaux superoxydes en les

    transformant en péroxyde d’hydrogène

    Superoxyde dismutase (SOD)

    à base de manganèse

    Enzyme. Neutralise les radicaux superoxydes en les

    transformant en péroxyde d’hydrogène

    Catalase (à base de fer)

    Enzyme. Neutralise les péroxydes d’hydrogène en les transformant en eau et oxygène

    Glutathion péroxydase

    (à base de sélénium)

    Enzyme. Neutralise les péroxydes d’hydrogène en les transformant en eau et oxygène

    Transferrine

    Protéine. Transporte le fer.

    Lactoferrine

    Protéine. Transporte le fer.

    Cerruloplasmine

    Protéine. Transporte le cuivre.

    Acide urique

    Neutralise les radicaux libres

    dans les compartiments extra-cellulaires.

    Albumine

    Protéine. Neutralise les radicaux libres.

    Glutathion

    Protéine. Neutralise les radicaux libres. Détoxifiant.

    Coenzyme Q10

    Transporteur d’électrons. Prévient les réactions radicalaires dans les mitochondries.

    Mélatonine

    Hormone anti-oxydante.

     

    Les antioxydants de l’alimentation

     

    Antioxydants de l’alimentation

    Fonction

    Vitamine C (fruits,

    légumes)

    Réagit avec les radicaux libres dans le plasma (sang) et à l’intérieur des cellules. Régénère la vitamine E et le bêta-carotène.

    Vitamine E (germe de blé, noix, amandes, huiles végétales)

    Réagit avec les radicaux libres dans les milieux gras.

    Protège les membranes, les graisses circulantes, et les protéines.

    Caroténoïdes (légumes à feuilles vert sombre, carottes, tomates, maïs, brocolis, agrumes)

    Réagit avec les radicaux libres dans les milieux gras.

    Protège les membranes, les graisses circulantes, et les protéines.

    Polyphénols (fruits, légumes)

    Réagissent avec les radicaux libres dans les milieux aqueux et/ou gras. Protègent la vitamine C.

    Terpènes (épices, aromates)

    Neutralisent des radicaux libres.

    Sélénium, fer, zinc, manganèse, cuivre (viandes, végétaux).

    Composants des enzymes anti-oxydantes.

    Cystéine (viandes, végétaux)

    Précurseur du glutathion.

    Acide phytique (céréales complètes)

    Minimise la concentration des formes réactives des minéraux (fer, cuivre, manganèse) qui peuvent donner naissance à des radicaux libres.

    Sulforaphane (Légumes crucifères : brocoli, choux, choux de Bruxelles)

    Induit des enzymes détoxifiantes qui s’opposent à la formation du radical superoxyde.

     

    D’où viennent les oxydants? De l’intérieur!

    Ils ont plusieurs origines, aussi bien à l’intérieur de l’organisme qu’à l’extérieur.

    D’abord, ils sont la conséquence de la respiration aérobique normale, qui est le mécanisme par lequel nous nous procurons de l’énergie: la mitochondrie consomme de l’oxygène, qu’elle réduit par étapes successives pour libérer en dernier lieu de l’eau. Les sous-produits inévitables de ce processus sont l’anion superoxyde (O2-), le peroxyde d’hydrogène (H2O2) et le radical hydroxyle (.OH). On estime qu’environ 1012 molécules d’oxygène sont utilisées chaque jour par une cellule de rat et que 2% " fuient " sous la forme de molécules d’oxygène partiellement réduites. Ceci représente 2x1010 molécules de superoxyde et de peroxyde d’hydrogène par cellule et par jour.

    Autre source d’oxydants: la destruction par les cellules du système immunitaire de cellules infectées par des bactéries et des virus. Les phagocytes utilisent pour cela des oxydants redoutables comme le monoxyde d’azote (NO), l’anion superoxyde, le peroxyde d’hydrogène et l’ion hypochlorite (OCl-). Les infections chroniques entraînent une activité des phagocytes elle aussi chronique, ce qui conduit à l’inflammation et aux risques qui lui sont associés (dont le cancer).

    Les péroxysomes sont des organelles qui ont pour rôle de dégrader les acides gras et d’autres molécules. Ils fabriquent des sous-produits sous la forme de x, qui est ensuite pris en charge par une enzyme antioxydante, la catalase. Mais on pense qu’une partie des péroxydes d’hydrogène échappe à ce processus, ce qui ajoute encore au fardeau oxydant sur la cellule.

    Mentionnons pour conclure les enzymes de la famille Cytochrome P450, ou enzymes de phase 1, qui constituent l’une des premières lignes de défense chez tous les animaux pour se protéger des substances toxiques de plantes. Ces enzymes sont également sollicités pour prendre en charge des substances chimiques (médicaments, pesticides…). Leur activité génère des sous-produits oxydatifs qui peuvent endommager l’ADN.

    D’où viennent les oxydants? De l’extérieur!

    A ces sources d’oxydants internes viennent s’ajouter les oxydants issus de notre environnement, à commencer par les oxydes d’azote dans la fumée de cigarette ou la pollution atmosphérique, qui oxydent des molécules de l’organisme. Conséquence: ils mobilisent nos défenses antioxydantes et épuisent nos réserves de vitamine C ou de vitamine E. Voici l’une des raisons pour lesquelles les fumeurs sont souvent carencés en vitamine C (et très mal protégés contre le vieillissement accéléré et les cancers).

    Les sels de fer et de cuivre en excès favorisent les radicaux libres par une réaction dite de Fenton. Les personnes qui, par suite d’un défaut génétique, souffrent d’hémochromatose ont un risque plus élevé que les autres de cancers et de maladies cardiovasculaires. Elles doivent recourir à des saignées pour éliminer l’excès de fer.

    Les rayons UV du soleil sont à l’origine de l’apparition dans le corps de l’oxygène singulet et d’autres espèces réactives de l’oxygène.

    Des preuves en faveur de la théorie du vieillissement par le stress oxydant

    Il existe plusieurs preuves que le stress oxydant est impliqué dans le vieillissement humain. Nous n’en citerons que quelques-unes, emblématiques.

    • Martin Chalfie et James Taub ont montré que la catalase - une enzyme antioxydante qui neutralise le péroxyde d’hydrogène - gouverne la longévité d’un ver, le nématode C. elegans, l’un des modèles les plus prisés des recherches sur le vieillissement, car son matériel génétique offre des similitudes avec le nôtre". Nos travaux, écrivent les auteurs, indiquent que le contrôle des radicaux libres est un déterminant important de la longévité." (1)
    • Richard Weindruch a comparé l’expression de 6 347 gènes chez la souris jeune et chez la souris âgée. Résultats: moins de 2% des gènes étudiés sont affectés par le vieillissement. Il s’agit essentiellement des gènes qui prennent en charge les protéines oxydées et défectueuses, et de ceux impliqués dans le signal délivré par l’insuline (hormone sécrétée en réponse à la consommation alimentaire). (2)
    • Des chercheurs italiens ont rapporté qu’ils ont créé des souris mutantes dotées d’une espérance de vie de 30 % supérieure à celle de leurs congénères. Comment? En éliminant du patrimoine génétique de ces souris un gène impliqué dans la production de radicaux libres! "L’accumulation de dégâts oxydatifs infligés par les radicaux libres et les espèces réactives de l’oxygène est la cause majeure la plus vraisemblable du vieillissement tant chez les invertébrés que chez les mammifères", écrivent les chercheurs. (3)
    • Des chercheurs américains et français ont réussi à allonger de 50 % la vie de vers nématodes C. elegans adultes, en leur administrant des composés antioxydants. Ces substances sont des composé synthétique à base de manganèse, dont l’activité mime celles des enzymes superoxyde dismutase (SOD) et catalase (CAT). (4)

    La théorie du vieillissement par le stress oxydatif est aujourd’hui acceptée par la majorité des chercheurs, même si elle ne constitue pas la seule explication au vieillissement humain. Lire à ce sujet les autres théories du vieillissement: Le gène égoïste, La théorie du soma jetable, Le stress fait-il vieillir?

    Lectures conseillées: Arrêtons de vieillir de Pierre Boutron, La diététique anti-âge d'Elyane Lèbre

     (1) Taub, J.: A cytosolic catalase is needed to extend adult lifespan in C. elegans daf-C and clk-1 mutants. Nature, 1999, 399: 162-166.

     (2) Lee, C.K.: Gene expression of aging and its retardation by caloric restriction. Science, 1999, 285(5432): 1390-1393.

     (3) Migliaccio, E.: The p66shc adaptor protein controls oxidative stress response and life span in mammals. Nature, 1999, 402: 309-313.

     (4) Melov, S.: Extension of Life-Span with Superoxide Dismutase/Catalase Mimetics. Science, 2000: 1567-1569.

     

  • Coco? coco, coco?

    La première fois où nous avons acheté une noix de coco, dans les années 60, ma mère a voulu l'ouvrir avec un marteau: quelle histoire! Une fois éclatée, l'eau était partout dans la cuisine....

    Huile de coco

    L'huile de coco est la nouvelle star en cosmétique c’est grâce à ses propriétés nourrissantes et réparatrices. Très riche en acides gras essentiels, en acide laurique et en acide myristique, elle possède une action relipidante et est très facilement absorbée par la peau. Elle offre à l’épiderme un aspect lisse et aux cheveux de la brillance.

    Ce qui séduit également très fortement dans l’huile de coco, c’est son côté ultra sensoriel. Car c’est vrai que rien que son nom est une invitation au voyage. Sans oublier son parfum gourmand qui transforme chaque soin en une pause cocooning plaisir. Avec de telles vertus cosmétiques et sensorielles, rien de surprenant à ce qu’on retrouve l’huile de coco dans de très nombreux cosmétiques: huiles capillaires, savons, baumes et laits corporels, crèmes mains, gamme de shampooings, soins visage…

    Comment est obtenu ce précieux élixir? Une fois le fruit récolté, la chair est séparée du lait et de la coque. Puis, comme pour les bonnes huiles d’olive, l’huile de coco doit être extraite à froid, afin de préserver toutes les qualités du fruit; il faudrait aussi vérifier que la récolte se fait, dans les îles Samoa, de façon traditionnelle dans le respect des règles du Commerce Equitable.

    Les atouts de l’huile de coco pour la peau

    Très nourrissante, l’huile de coco aide à lutter contre la déshydratation. C’est une huile assez douce aux vertus réparatrices. Elle apaise, calme les rougeurs, soulage les peaux échauffées par le soleil. On le sait un peu moins mais son action apaisante est équivalente à celle de l’aloé vera. Par ailleurs, de par sa galénique, l’huile de coco apporte également un côté satiné à la peau et la sublime, sans oublier qu’elle va la parfumer subtilement de ce parfum paradisiaque. On s’en "badigeonne" donc à l’envie sur l’ensemble du corps et même du visage

    Les lèvres, le contour de l’œil retrouveront un nouvel éclat. Elle pôssède également des pouvoirs moussants. C’est pourquoi elle est très utilisée en savonnerie. L’huile de coco possède des vertus assouplissantes qui font qu’on lui prête aussi une action anti-vergetures. Les huiles sont en général bonnes pour atténuer les vergetures, car elles permettent de maintenir la souplesse de la peau. Ce n’est pas une particularité spécifique à l’huile de noix de coco mais, tout de même elle serait comédogène

    Cependant, de manière générale, les peaux mixtes à grasses ne tournent pas vers les huiles. Il s’agit avant tout d’une histoire de cohérence et de routine soin adaptée plus que de supposés effets comédogènes de l’huile de coco.

    Les atouts de l’huile de coco pour les cheveux

    L’acide laurique que contient l’huile de coco possède une forte affinité avec les protéines des cheveux. Résultat, elle les nourrit en profondeur. C’est un vrai bonheur pour les cheveux secs et les cheveux crépus. Il s’agit d’une huile relativement grasse qui garde la chevelure bien souple. Elle va également leur redonner toute leur brillance et leur vigueur. Elle peut être utilisée en bain d’huile ou masque avant shampooing par exemple.

    L’huile de coco est également composée de vitamine A et E aux propriétés anti-radicalaires et anti-oxydantes, elle n’est pas véritablement connue pour ses propriétés anti-âge. Une bonne option pour son démaquillage? l’huile de coco comme les huiles en général peut faciliter le démaquillage. Il ne s’agit pas d’une vertu propre à l’huile de coco.

    Les vertus médicinales de l’huile de noix de coco

    C’est le fruit du cocotier qui fournit l’huile de noix de coco ou de coprah, un produit longtemps considéré comme néfaste à cause de sa haute teneur en graisses, notamment en acides gras saturés. Pourtant, des études ont été menées et ont permis de se rendre compte que certaines de ces graisses ont des effets positifs sur la santé. Avec cette huile, l’organisme pourrait être protégé contre diverses pathologies dont les malades cardiovasculaires.

    L'huile de noix de coco est habituellement utilisée en cuisine dans plusieurs pays tropicaux. Elle fait l'objet de nombreuses controverses car si certains trouvent qu'elle est néfaste à cause de sa richesse en graisses saturées, d'autres par contre pensent le contraire.

    Des recherches ont tenté de clarifier les choses. Et il en ressort que bien que toutes les graisses contenues dans l'huile de coco ne soient pas bonnes, elles ne sont pas toutes mauvaises non plus et certaines sont même capables d'éviter à l'organisme plusieurs maladies.

    Composition

    La grande richesse de l'huile de coco en graisses saturées est confirmée par des études scientifiques. Il est même attesté que cette huile est l'une des sources les plus riches en ce type de gras avec une teneur d'environ 90% d'acides gras saturés. D'un point de vue général, ces acides gras sont nocifs à l'organisme. Toutefois, de récents travaux scientifiques informent que certains de ces graisses ne sont pas dangereux et produisent même des effets bénéfiques à l'organisme.

    L'huile de coco contient de l'acide décanoïque, de l'acide laurique et de l'acide octanoïque, des acides gras qui ont des vertus thérapeutiques comme l'attestent les études. La plupart des acides gras présents dans les aliments en général est à longue chaîne, alors que ceux cités dans l'huile de coco sont plutôt à chaîne moyenne, une caractéristique qui leur permet d'être mieux métabolisés que les autres.

    En Asie, on utilise depuis longtemps l'huile de coprah pour ses propriétés antithrombotiques et antiathérosclérotiques. Les acides gras saturés à chaîne moyenne identifiées dans la plante ont en outre des vertus apaisantes, antioxdantes, antimicrobiennes et antifongiques, preuves scientifiques à l'appui. Il faut toutefois indiquer que selon les études, ces vertus de l'huile de coco ne peuvent être mises à profit si le produit est consommé abusivement et le contraire de l'effet attendu pourrait même se produire.

    Dans le cadre d'un traitement, un spécialiste de la question doit être contacté afin que la quantité idéale d'huile de coco soit utilisée en fonction de l'action thérapeutique recherchée. L'application peut se faire en externe dans le cadre de certaines affections.

    Indications thérapeutiques

    Même si on ne trouve que très peu d'études pour confirmer cette allégation, l'huile de coco produit des effets positifs sur la santé cardiovasculaire. A ce propos, on soutient que ce produit réduit significativement les facteurs de risque des maladies cardiovasculaires. Sa consommation est également indiquée dans le traitement des troubles du cerveau comme la maladie d'Alzheimer et l'épilepsie.

    Il est possible par ailleurs d'utiliser l'huile de coprah pour mieux stimuler le système immunitaire et combattre les problèmes survenant au niveau des reins. Elle permet de lutter contre le stress. Et puis le diabète et l'hypertension artérielle peuvent être maitrisés en suivant un traitement à base d'huile de coco.

    Pourquoi mettre la noix de coco au menu?

    Sa chair donne du croquant aux salades de fruits et aux autres desserts.

    Son lait et sa crème parfument de nombreux plats salés ou sucrés.

    Son huile est très utile en cuisine.

    Elle est très riche en fibres alimentaires.

    Elle regorge d’éléments nutritifs, dont le fer, le manganèse et le cuivre.

    Rares sont les études ayant évalué les effets de la consommation de noix de coco sur la santé. Par contre, de nombreux chercheurs se sont attardés aux effets de la consommation de l’huile de coco. Comme environ 85 % des calories de la noix de coco sont contenues sous forme de lipides (gras), il est pertinent de connaître l’impact de la consommation de ces lipides sur la santé. Il est important de préciser que les études réalisées sur l’huile de coco évaluent souvent une consommation usuelle ou élevée de celle-ci. Cela n’est pas nécessairement représentatif du contexte nord-américain puisque la noix de coco y est plutôt consommée occasionnellement et l’huile de coco y est utilisée davantage par l’industrie alimentaire que pour usage domestique.

    Par contre, on voit apparaitre de plus en plus sur le marché, des huiles de coco vierges, qui ne sont pas partiellement hydrogénées comme le sont celles utilisées par les industries alimentaires. 

    De la crème "traditionnelle " ou du lait de coco?

    L’apport calorique du lait de coco se situe environ entre celui de la crème 15 % et de la crème 35 %. Comparativement à ces crèmes, le lait de coco contient moins de riboflavine et de vitamine B12, et pas du tout de vitamine A et de vitamine D. Par contre, le lait de coco contient davantage de fer, de magnésium, de cuivre, de manganèse et de sélénium que la crème, sans oublier son goût unique. À vous de choisir!

     Que vaut une " portion " de noix de coco?

     

    Poids/volume

    Noix de coco crue, non pressée, filamentée, 42 g/125 ml

    Noix de coco desséchée, non sucrée, 48 g/125 ml

    Lait de noix de coco cru, 127 g/125 ml

    Calories

    150

    317

    292

    Protéines

    1,4 g

    3,3 g

    2,9 g

    Glucides

    6,4 g

    11,4 g

    7,0 g

    Lipides

    14,2 g

    31,0 g

    30,2 g

    -saturés

    12,6 g

    27,5 g

    26,8 g

    -monoinsaturés

    0,6 g

    1,3 g

    1,3 g

    -polyinsaturés

    0,2 g

    0,4 g

    0,3 g

    -oméga-3*

    0 g

    0 g

    0 g

    Cholestérol

    0 mg

    0 mg

    0 mg

    Fibres alimentaires

    3,8 g

    7,8 g

    1,3 g

    Source : Santé Canada. Fichier canadien sur les éléments nutritifs, 2005.
    *AEP, ADH et acide alpha-linolénique

    L’huile de coprah

    La chair comestible de la noix de coco se nomme aussi coprah. De cette partie est extraite l’huile de coprah, ou huile de coco, qui a une texture solide à la température de la pièce étant donné son contenu élevé en acides gras saturés (tout comme les graisses animales). L’huile de coprah est essentiellement utilisée par l’industrie alimentaire pour la préparation de pâtisseries, de confiseries et pour la friture, et elle est parfois hydrogénée ou partiellement hydrogénée, ce qui la rend encore plus solide. L’hydrogénation partielle de l’huile forme des gras trans, lesquels seraient encore plus néfastes que les gras saturés sur le cholestérol sanguin.

    Comparativement aux huiles contenant une proportion plus élevée en acides gras polyinsaturés ou monoinsaturés (telles les huiles d’olive, de canola, de carthame, de tournesol, etc.), l’huile de coprah (ou de coco) est moins recommandable étant donné son contenu élevé en acides gras saturés. On retrouve surtout cette huile dans des produits transformés qui sont déjà riches en gras ou en sucre et que l’on recommande de consommer seulement à l’occasion. De plus, si l’huile de coprah (ou de coco) est hydrogénée ou partiellement hydrogénée, l’aliment contiendra des acides gras saturés et des acides gras trans. L’inscription de ces différents acides gras dans le tableau de valeur nutritive est désormais obligatoire au Canada, ce qui permet au consommateur de faire un choix éclairé parmi les nombreux produits alimentaires offerts.

    ALLERGIES

    Les sulfites sont un des neuf allergènes alimentaires les plus courants et la consommation de ceux-ci peut causer des réactions très graves chez les individus qui en sont allergiques. Les sulfites sont des substances naturellement présentes dans les aliments et dans l'organisme, mais aussi présentes sous forme d’additifs alimentaires utilisés comme agents de conservation. La noix de coco (desséchée ou sous forme de jus) et les produits alimentaires qui en contiennent sont des sources possibles de sulfites; il est primordial pour les gens allergiques aux sulfites de bien lire les étiquettes afin d’éviter de consommer des produits alimentaires qui en contiennent. Même si la réglementation est rigide en ce domaine, la présence de sulfites non déclarés dans certains produits (entre autres à base de noix de coco) survient ponctuellement (voir site de l’Agence canadienne d’inspection des aliments). Il importe donc d’être doublement vigilant lorsque l’on consomme de tels produits.

    La noix de coco n’est pas une noix en tant que tel mais plutôt le noyau d'un fruit. Ainsi, elle n’est pas un aliment allergène pour les individus allergiques aux noix et n’est généralement pas exclue de leur alimentation. Toutefois, certaines personnes allergiques peuvent tout de même réagir à la noix de coco. Il est important de consulter un allergologue afin de s’assurer de pouvoir en consommer en toute sécurité.

     Bien choisir

    On trouve la noix de coco à longueur d’année, mais tout particulièrement de septembre à janvier. L’agiter pour s’assurer qu’elle contient encore de l’eau (une fois toute l’eau transformée en chair, cette dernière prend une saveur de savon et n’est plus comestible). Elle doit être intacte, tandis que ses trois " yeux " devraient être exempts de moisissure. Malgré ces précautions, il se peut que la chair soit rance, auquel cas il ne restera plus qu’à la jeter.

    La chair de coco séchée (râpée ou en flocons) doit être blanche (sans brunissement, signe d’oxydation) et dégager une agréable odeur, sans relent de rancidité. La vigilance s’impose, car la noix de coco séchée peut être additionnée de sucre et traitée aux sulfites. Des produits à base de noix de coco de culture biologique sont offerts dans les magasins de produits naturels.

    On trouve dans le commerce du lait et de la crème en conserve, de même qu’une fine poudre soluble que l’on peut utiliser telle quelle dans les préparations ou délayer dans de l’eau pour en faire du lait.

    Dans la plupart des cas, l’huile de coco est extraite à l’aide de solvants chimiques, puis raffinée et désodorisée. Toutefois, on peut trouver dans les magasins de produits naturels des huiles vierges biologiques simplement extraites par pression.

    Préparation

    Pour ouvrir une noix de coco et en retirer la chair, percer les yeux avec un instrument pointu. Vider le liquide et le réserver. Mettre ensuite la noix dans un four réglé à 190 °C  pendant 15 ou 20 minutes, puis frapper la coque avec un marteau tout le long de sa circonférence jusqu’à ce qu’elle se fende. La débiter en morceaux, détacher la chair à l’aide d’un couteau et enlever la peau brune avec un épluche-légumes.

    Pour préparer le lait de coco : mélanger deux tasses de chair de coco râpée (séchée ou fraîche) et deux tasses d’eau chaude (les proportions peuvent varier en fonction du degré de dilution désiré) dans un bol, laisser tiédir et passer le mélange dans un tamis doublé d’un tissu. Réunir les quatre coins du tissu pour former une poche et presser pour extraire le liquide. Pour se faciliter la tâche, on peut également passer la noix de coco et l’eau au mélangeur avant d’en extraire le lait.

    Pour obtenir de la crème : suivre le même mode d’emploi, puis laisser le lait reposer quelques heures et recueillir à l’aide d’une cuillère la substance épaisse qui aura remontée à la surface.

    Pour faire griller la noix de coco : râper ou émincer finement la chair, ou se servir de noix de coco râpée, et la cuire deux heures sur une plaque, dans un four réglé à 95 °C (205 °F). Brasser régulièrement et s’assurer qu’elle ne brunit pas trop. Conserver dans un contenant hermétique.

    Apprêts culinaires

    Lait et crème
    Le lait et la crème de coco peuvent remplacer leurs équivalents d’origine animale dans toutes les préparations : sur les céréales du matin, dans les crêpes, gaufres, muffins, gâteaux, soufflés, boissons frappées, sauces, etc. Y faire cuire légumes et pâtes ou pocher un poisson. Voici d’autres suggestions.

    Dans les crèmes de légumes (par exemple, la crème de champignons) ou dans une soupe indienne composée, en plus du lait de coco, de tomates et de concombres finement émincés, d’arachides moulues, le tout épaissi à la farine de pois chiche (ou d’une autre légumineuse) et assaisonné de chili, graines de cumin et feuilles de coriandre.

    Dans un flan : mettre la préparation à flan (oeufs, crème de coco et sucre ou miel) dans une petite courge bien jaune, nettoyée de ses graines et parties filandreuses. Cuire à la vapeur, laisser refroidir et découper en tranches. Voilà un dessert sain aux couleurs contrastées.

    Dans l’arroz con coco du Panama : cuire du riz dans du lait de coco en ajoutant, si désiré, des raisins secs. Édulcorer avec du sirop d’érable ou du miel.

    Fruits pochés : cuire à petit feu des morceaux d’ananas ou d’autres fruits tropicaux dans du lait de coco assaisonné, si désiré, d’un peu de piment, de graines de moutarde rôties et de curcuma.

    Ragoûts : en Inde et en Thaïlande, le lait et la crème de coco entrent dans la composition de nombreux ragoûts de viande ou de légumes.

    Chair fraîche ou séchée
    Au-delà des classiques macarons et autres gâteries qui sont bien souvent trop sucrés pour être vraiment sains, la noix de coco peut entrer dans de nombreuses préparations :

    On en ajoutera environ 20 g à une mayonnaise maison, que l’on complétera avec des herbes fraîches finement hachées.

    On en fera des rottis, ces pains plats traditionnels de l’Inde que les Tamouls du Sri Lanka préparent à leur manière en ajoutant de la noix de coco râpée à la farine (environ 200 g de coco pour 500 g de farine). Assaisonner la préparation avec des oignons verts revenus dans de l’huile et de la poudre de cumin, ajouter de l’eau et pétrir. Façonner des boulettes et les étendre au rouleau. Faire dorer des deux côtés dans un peu d’huile ou de beurre clarifié.

    Ajouter des copeaux de chair fraîche dans les salades de légumes ou de fruits. Voici un assemblage inusité, emprunté à la cuisine indienne : banane, concombre, noix de coco, coriandre fraîche, jus de citron, arachides broyées et, si désiré, piment fort.

    Potée de légumes : faire revenir quelques minutes les épices de son choix et des oignons dans de l’huile de coco. Ajouter un peu d’eau, puis les légumes suivants, coupés en morceaux ou en tronçons : poivrons verts, carottes, brocolis, haricots verts, pommes de terre et ciboule en les enrobant bien avec la préparation épicée. Ajouter de la purée de noix de coco (deux tasses de coco râpée passée au mélangeur avec une tasse d’eau). Amener à ébullition, baisser le feu et cuire environ 15 minutes ou jusqu’à ce que les légumes soient tendres. Arroser d’un filet de jus de citron.

    Servir un rayta de coco avec un curry piquant : pour le préparer, faire revenir des graines de moutarde dans du beurre clarifié, ajouter de la noix de coco râpée et enlever du feu. Incorporer cette préparation dans du yogourt additionné de morceaux de banane et de feuilles de coriandre. Réfrigérer une heure.

    Mélanger des flocons d’avoine, des raisins secs, des dattes tranchées avec les noix de son choix (amandes effilées, cajou, noisette, etc.) et de la poudre de coco. Servir ce mélange sec au petit déjeuner, en lui ajoutant un peu d’eau et des morceaux de fruits frais.

    Noix de coco grillée : l’ajouter dans les desserts, en décoration sur un gâteau ou dans un muesli.

    Huile

    Elle peut remplacer partiellement ou entièrement le beurre ou les huiles végétales pour la cuisson des aliments. Comme toutes les huiles, il faut éviter de la faire fumer, car elle devient alors toxique.

    Elle remplacera avantageusement les autres huiles dans la friture, car les aliments l’absorbent moins.

    S’en servir crue sur les tartines ou dans les vinaigrettes (au besoin, la chauffer d’abord légèrement pour la faire fondre).

    Conservation

    Noix de coco entière : deux semaines à la température de la pièce, un ou deux mois au réfrigérateur.

    Morceaux de chair et lait fait maison: quelques jours au réfrigérateur. On peut congeler les morceaux et la noix de coco râpée en les mettant dans un sac au congélateur, où ils se garderont huit à dix mois.

    La noix de coco séchée se conserve plusieurs mois au frais, au sec et à l’abri de la lumière. La garder dans un contenant hermétique ou dans son emballage d’origine pour éviter qu’elle ne brunisse sous l’effet de l’oxydation.

    Fraîche, perso, c'est le nec plus car elle sent si bon! Séchée, je l'aime bien mais je l'utilise rarement car ma fille la déteste.... donc, je n'ai pas trop de recettes perso à vous donner.... Avant qu'elle sache parler et dire "j'en veux pas", j'en ajoutais dans notre déjeuner du matin aux céréales, vers 1970-1974.... Faut dire qu'à l'époque, il n'y avait guère tout ce choix pléthorique et indécents (manip chimique et trop de sucre) de produits de déjeuner aux céréales.

    L’huile de coco se conserve six mois et plus à la température de la pièce, et plus longtemps encore au réfrigérateur. Garder le contenant fermé pour éviter l’oxydation et tenir loin d’une source de chaleur pour prévenir le risque d’ignition spontanée.

     

  • Un autre toubib de la télé!

    Quand la téléréalité sauve des vies...et fait s'étrangler des diététiciens

    Dans une émission de téléréalité de la BBC, le Dr Rangan Chatterjee améliore significativement la santé mentale d’une jeune femme en changeant son alimentation

    Dans une émission appelée " Un médecin à la maison " (Doctor in the house) diffusée sur la Chaine 1 de la BBC, une famille invite le Dr Rangan Chatterjee, un médecin généraliste, afin qu’il enquête sur un problème de santé, et qu'il y apporte une solution. Ce médecin défend l’idée qu’en changeant certains habitudes de notre mode de vie et notamment notre alimentation, nous pouvons obtenir de réelles améliorations de nos symptômes. Sans pour autant passer par la case médicaments.

    Dans une émission précédente, le Dr Chatterjee avait sorti une famille du diabète.

    Dans un nouvel épisode, le Dr Chatterjee se rend dans la famille Gleeson afin d’aider Emma la mère de famille âgée de 34 ans. Elle souffre d’anxiété, de dépression et d’attaques de panique depuis de nombreuses années. Elle n’était âgée que de 19 ans lorsqu’elle a commencé à souffrir de troubles mentaux. Après un épisode sévère de pneumonie, elle a connu une période de coma et s’est réveillée terrifiée. Elle a alors développé une peur extrême de la mort, augmentant ses crises d’attaque de panique au cours desquelles elle se sent terrifiée et peut se mettre à crier. Ces crises sont sources d’inquiétude et peuvent même se révéler effrayantes pour son entourage.

    Emma a essayé différents traitements médicamenteux et plusieurs thérapies, sans succès car elle souffrait toujours de 3 à 4 crises de panique par jour.

    Une alimentation à corriger

    Les choix alimentaires d’Emma étaient déplorables - plats à emporter, sodas, aliments ultratransformés- et c’est sur ce point que le Dr Rangan Chatterjee a souhaité agir. A aucun moment, Emma n’a pensé que sa façon de manger pouvait contribuer à son anxiété et ses crises de panique. Et pourtant c’était le cas. En rencontrant le Dr Rangan Chatterjee, Emma a changé son alimentation et a compris pourquoi certains aliments ont potentiellement un impact négatif sur sa santé mentale.

    Quels conseils le Dr Rangan Chatterjee lui a-t-il donnés?

    1. Réduire la consommation de sucre et d’aliments ultra-transformés

    Le sucre, les aliments qui en contiennent ainsi que les aliments à index glycémique élevé -comme par exemple les céréales du petit déjeuner- provoquent tous une augmentation rapide de la glycémie. Mais après deux ou trois heures, le taux de sucre dans le sang diminue, vous pouvez alors non seulement avoir faim mais également vous sentir moins bien moralement. Une diminution de la glycémie peut entrainer une augmentation des hormones du stress -cortisol et adrénaline. Ce phénomène impacte négativement l’humeur.

    1. Augmenter les apports en acides gras oméga-3

    Les graisses oméga-3 sont des nutriments essentiels pour la fonction cérébrale et pourraient protéger contre l’anxiété et d’autres troubles psychiatriques. Les oméga-3 sont présents dans les poissons gras, ce qui explique pourquoi Emma en a augmenté sa consommation. On en trouve aussi sous la forme de précurseurs dans les noix, les graines de lin et de chia, l'huile de colza.

    1. Manger plus d’aliments contenant du tryptophane

    Le tryptophane est un acide aminé essentiel que l’on trouve dans le porc, le poulet, les graines et les noix et qui est un précurseur de la sérotonine, une hormone liée à l’humeur. Il est conseillé de manger les aliments riches en tryptophane avec une source de glucides "saine" comme les patates douces, ce qui permet de transporter plus de tryptophane au cerveau pour synthétiser la sérotonine. 

    1. Soigner le microbiote intestinal

    De plus en plus d’études s’intéressent au lien entre notre flore intestinale et notre cerveau. La composition de notre microbiote influence significativement notre humeur. Les fibres prébiotiques présentes dans les légumes et les aliments fermentés (comme la choucroute) aident les bactéries saines à proliférer. Ainsi, il est conseillé d’augmenter sa consommation d’oignons, ail, poireaux, artichauts et légumes crucifères.

    Résultats

    Désormais Emma achète des aliments frais, cuisine, mange plus de poisson. Elle a également beaucoup diminué sa consommation de sucres. "Je me sens beaucoup mieux et j’ai l’intention de poursuivre dans cette voie" dit-elle.

    En suivant ces 4 conseils du Dr Rangan Chatterjee, Emma a diminué ses symptômes et se sent mieux. Simplement en apportant des modifications à son alimentation. Les preuves s’accumulent pour démontrer le lien entre alimentation et santé mentale. C’est efficace et dénué d’effets secondaires, contrairement aux anti-dépresseurs.

    Des conseils puisés dans la science

    Les conseils donnés dans l'émission sont remplis de bon sens et beaucoup d'entre eux ont fait l'objet d'études scientifiques qui leur donnent encore plus de crédibilité.

    Une étude a par exemple montré qu’un régime alimentaire à index glycémique élevé est un facteur de risque de dépression chez les femmes ménopausées. Les sucres ajoutés ont un impact particulièrement important sur l’incidence de la dépression.

    Une autre étude a montré qu’un régime à forte charge glycémique est associé à des symptômes dépressifs plus importants, à plus de problèmes d’humeur et de fatigue par rapport à un régime à faible charge glycémique, et surtout chez les personnes en surpoids et obèses (mais en bonne santé).

    D’autres études ont montré l’effet bénéfique des aliments fermentés sur le stress, la dépression et l’anxiété. Certains aliments (vin, bière, yaourt, fromage, choucroute, tofu, pain au levain, surtout…) sont obtenus par fermentation, un processus qui nécessite des micro-organismes dont certains peuvent être qualifiés de probiotiques. Ces-derniers modifient favorablement l’environnement intestinal qui agit alors positivement sur la santé mentale. On qualifie d’ailleurs ces probiotiques de "psychobiotiques".

    Quant à la consommation de poisson, son impact sur la santé a fait l’objet de nombreuses études parmi lesquelles une méta-analyse de 26 études qui a trouvé que les plus gros consommateurs de poisson ont un risque de dépression diminué de 17% par rapport à ceux qui en mangent peu.

    Sources

    How food can impact mental health on Doctor in the House, 22 mai 2017 on BBC One.

    Gangwisch JE, Hale L, Garcia L, Malaspina D, Opler MG, Payne ME, Rossom RC, Lane D. High glycemic index diet as a risk factor for depression: analyses from the Women's Health Initiative. Am J Clin Nutr. 2015 Jun 24. pii: ajcn103846. [Epub ahead of print]

    Breymeyer KL, Lampe JW, McGregor BA, Neuhouser ML. Subjective mood and energy levels of healthy weight and overweight/obese healthy adults on high-and low-glycemic load experimental diets. Appetite. 2016 Aug 6;107:253-259. doi: 10.1016/j.appet.2016.08.008.

    Hilimire MR, DeVylder JE, Forestell CA. Fermented foods, neuroticism, and social anxiety: An interaction model. Psychiatry Res. 2015 Aug 15;228(2):203-8. doi: 10.1016/j.psychres.2015.04.023. Epub 2015 Apr 28.

    Eva M Selhub1, Alan C Logan2 and Alison C Bested. Fermented foods, microbiota, and mental health: ancient practice meets nutritional psychiatry. Journal of Physiological Anthropology 2014, 33:2. doi:10.1186/1880-6805-33-2

     

     

  • Hallucinant: mon minuteur de cuisine se prend pour une pendule!

    Toujours une histoire de télépsychie mentale…..

    Ce mercredi 26 juillet, je me suis attablée, vers quatorze heures 15, dans la salle à manger pour mon repas… de midi (j'avais du travail et je voulais le terminer avant de déjeuner). J'allume mon téléviseur pour entendre les infos sur une des chaines infos (le son était normal) quand, tout à coup, je m'avise que j'entends un tic-tac. Je pense à l'horloge de la cuisine, qu'on n'entend pas dans la salle à manger, notamment et surtout lorsque le téléviseur est allumé.

    C'était très fort et… un peu inquiétant. On aurait pu croire que c'était le tic-tac d'une bombe comme dans un film suspense…. Intriguée, je me lève et, tout naturellement, me dirige dans la direction de l'horloge. En m'approchant, le tic-tac s'intensifie fortement, de l'ordre de 45 Db (ou plus) … je me dis en avançant que la pile doit être au bout de sa course et, par gentillesse (sic à moi-même!) me fait savoir qu'il est temps de la changer!

    Je plaisante mais pas tant que cela: j'ai bien un téléphone sans fil qui, quand il est déchargé me le fait savoir en sonnant comme s'il y avait un appel… oui! c'est étonnant.

    Donc, je m'approche de l'horloge et je l'écoute. Rien d'anormal. Son tic-tac habituel c'est-à-dire presque inaudible car je n'aime pas entendre des tic-tac intempestifs, ils m'empêchent de réfléchir….

    Mais le bruit est plutôt fort maintenant que je suis dans ma cuisine. Je tends l'oreille et il me semble que c'est du côté du réfrigérateur que je doive aller. Je comprends encore que mon minuteur fait des siennes. Il m'a déjà fait des tas d'entourloupes (lire mes précédents film-textes sur ma chaîne Youtube) et je pensais qu'en m'en ayant fait voir de toutes les couleurs (absurdes et étonnantes) il ne pouvait plus rien “inventer“. Ben, et si!

    Ma fille est en vacances depuis plus d'une semaine et comme elle est la seule à s'en servir pour minuter le temps du médicament sur sa langue, je n'ai pas l'utilité du petit appareil. Comme n'importe quelle ménagère, je fais mes temps de cuisson au pif (ou à l'odeur de brûlé si vous voyez ce que je veux dire)!

    Je m'approche d'icelui et constate qu'il marque 19 minutes au lieu de 00. Toujours le tic-tac! Je me dis qu'il me faut retirer la pile et basté, il se taira. Pour cela, je dois mettre mes lunettes de presbyte pour mieux voir comment procéder. En faisant la manœuvre, j'ai dû le secouer un minimum car, une fois les lunettes sur le nez, plus de tic-tac et le compteur revenu à 0.

    Ce  compte-tour, s'est mis en route (plusieurs fois) tout seul sans qu'on le touche; il a décompté à l'envers comme un chronomètre, il à programmé le temps sans qu'on le touche et voilà que maintenant, il se prend pour une horloge… bruyante.

    Mais, il n'a même pas d'engrenage pour ce faire!!!….. Mon minuteur est en permanence aimanté sur la porte du congélateur au-dessus du réfrigérateur. Je ne l'ai pas ouverte depuis le matin, très tôt.

    En préparant mon repas de … quatorze heures, j'étais dans la cuisine bien sûr et je pensais, tout en le préparant, aux informations de nutrition reçues et lues sur le net, qui m'indiquaient les extraordinaires bienfaits du bouillon à la gélatine, fait avec des abattis de volailles et des os à moelle… Je me suis souvenue que, tous les dimanches, enfant, nous avions du vermicelle fait avec les abattis du poulet. Je me suis dit, pourquoi pas une cure?

    J'avais acheté des os à moelle chez Pilou, mon fantastique boucher de Gagnac sur Garonne (en fait, les os sont gratuits) et j'ai mis en route un bon bouillon… juste avant de me préparer le plateau déjeuner rapide du midi (-quatorze heures).

    Lisez mes recettes à la gélatine en cherchant avec le mot gélatine dans la boîte outils.

    Comme me dit ma fille, je ne devrais pas penser si fort, mon minuteur en perd la tête!

    1 histoire du minuteur sur Youtube

                       

    009.jpg

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     Demain, ma recette de bouillon à la gélatine