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sante - Page 70

  • La cuisine de fin de mois difficile

    1 seul paquet de nouilles……et trop de monde autour de la table?

    Tant pis, vous pouvez alourdir vos pâtes en ne les passant pas pour faire partir l'eau quand elles sont cuites: oui, c'est pas présentable, c'est pas al dente comme on nous rabache... mais, au moins, il y en aura pour plus de monde! il faut encore plus étoffer comme indiqué ci-après.

    Dans un bol, mélangez plusieurs cuillères de concentré de tomate avec une cuillère à soupe de farine ou de maïzena et une louche de bouillon ou d'eau des pâtes; jetez dans la casserole en remuant; salez, poivrez. Boostez positif en saupoudrant, hors du feu, de deux cuillères de persil haché. Vous pouvez rajouter une ou deux gousses d'ail à vos pâtes.

    1 kg de patates et juste ou 1 deux œufs?

    Pelez les pommes de terres, coupez-les en cubes; faites rissoler à la graisse de canard ou huile d'arachide; lorsqu'elles sont bien rissolées et deux minutes avant d'éteindre; battez les œufs en omelette; salez, poivrez, rajoutez sur les pommes de terre, remuez, cela cuit vite! Si vous n'avez qu'un œuf, rajoutez-lui trois cuillères à soupe d'eau ou de lait ou, Byzance, de la crème fraiche liquide ou de lait condensé non sucré. Saupoudrez avant de servir d'un hachis d'ail et persil.

    Quelques biscottes, ou de la chapelure et trois œufs pour 4-5 personnes?

    Allons-y pour la panade! même si vous y êtes, elle peut vous aider à passer une soirée difficile.

    Battez les œufs en omelette et rajoutez comme-ci-dessus, eau ou lait ou crème fraîche; versez les biscottes écrasées finement ou la chapelure, ou du pain sec finement écrasé; jetez le mélange dans une poêle bien chaude avec deux cuillères à soupe d'huile d'olive; remuez en faisant cuire comme une brouillade.

    D'ailleurs, cette brouillade peut très bien convenir pour épaissir le bouillon d'une très grosse marmite de rata.

    1 œuf et de la farine?

    Faites des crêpes un peu épaisses et garnissez de tout ce que vous trouvez au fond du frigo ou du placard: ne jetez pas un vieux bout de fromage: râpez-le et utilisez-le

    Toutes mes astuces de récup' en cuisine: faites-passer le lien à vos ami-es!!

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  • Tour de taille et longévité…

     

    En calculant l'impact de l'obésité sur l'espérance de vie, des experts britanniques viennent de démontrer que le ratio tour de taille-taille (WHtR) était un bien meilleur indicateur des risques de mortalité que le fameux Indice de masse corporelle (IMC). Dans cet esprit, ces scientifiques demandent la révision des tests de dépistage de l'obésité actuels qui font courir aux individus un risque accru de développer de graves problèmes de santé. Explications.

    En analysant des données scientifiques britanniques couvrant plus de vingt ans concernant des femmes et des hommes non-fumeurs, ces chercheurs ont donc découvert que le lien entre le WHtR et le taux de mortalité était bien plus étroit que celui existant entre l'IMC et le taux de mortalité. Dans la première étude de ce type, les auteurs avaient déjà quantifié le nombre d'années de vie perdues en raison de l'obésité mesurée grâce au WHtR. 

    Pour bien comprendre, prenons l'exemple des acteurs Arnold Schwarzenegger et Danny De Vito. Tous deux affichent un IMC de 34. Si l'IMC est utilisé comme mesure de l'obésité, un IMC de 34 signifierait que les deux acteurs pourraient perdre 3,6 années de vie. Or, en utilisant la méthode WHtR, les résultats sont radicalement différents… Arnold Schwarzenegger ayant un niveau de WHtR optimal de 0,48, ne risque pas de perdre d'années de vie, tandis que Danny De Vito, avec un WHtR de 0,71, pourrait perdre 5,8 années de vie. Cette différence s'explique bien évidemment par le fait qu'Arnold Schwarzenegger a un IMC élevé en raison de sa musculature, alors que Danny De Vito a le même IMC, mais cette fois dû à sa masse graisseuse.

    Le Dr Margret Ashwell, coauteur de l'étude, explique qu'un homme de 30 ans mesurant 1,78 mètre devrait avoir un tour de taille de 89 centimètres au maximum. Ces chiffres le placeraient dans la catégorie des personnes saines. Si son tour de taille augmentait pour atteindre 107 centimètres ou 60% de sa taille, il risquerait de perdre 1,7 année de vie, et s'il atteignait 142 centimètres, il pourrait mourir 20,2 années plus tôt ! Une femme de 30 ans mesurant 1,62 mètre risque de mourir 1,4 an plus tôt si elle laisse son tour de taille augmenter de la moitié de sa taille, soit 81 centimètres, pour atteindre 60% de sa hauteur, soit 97 centimètres. Si son tour de taille atteignait 129 centimètres, elle pourrait mourir 10,6 années plus tôt.

    Dans une nouvelle étude encore non publiée, les auteurs étudient l'influence qu'auraient des augmentations plus importantes de l'IMC et du WHtR sur l'espérance de vie. Ils observent l'impact d'augmentations de 5, 10 et 15% de l'IMC et du WHtR pour des femmes et des hommes moyens âgés de 30, 50 et 70 ans. Cette nouvelle enquête révèle qu'une augmentation de 15% du WHtR pour un homme moyen de 50 ans implique une perte de 2 années de vie supplémentaires, tandis que pour une femme de 50 ans, cela engendre une diminution supplémentaire de l'espérance de vie de 1,1 année.

     " Il est désormais clairement prouvé que la politique gouvernementale devrait mettre davantage l'accent sur le WHtR comme outil de dépistage, explique le professeur Les Mayhew de la Cass Business School. Les politiques britanniques actuelles ont tendance à se limiter à l'IMC et, dans une moindre mesure, au tour de taille. Le fait de se focaliser sur le WHtR, qui est globalement plus utile que le tour de taille, permettra d'identifier les personnes souffrant d'obésité abdominale et de s'assurer que les ressources sont concentrées sur les individus les plus à risque. "

    Et le professeur Ben Rickayzen de la Cass Business School d’ajouter : " L'utilisation du WHtR dans les tests de dépistage de santé publique, associée à une action appropriée, pourrait aider à gagner des années de vie. Si les professionnels de la santé incluaient cette simple mesure dans leurs procédures de dépistage, de nombreuses années de vie productives pourraient être sauvées ". Enfin, le Dr Margaret Ashwell de l’OBE (ordre de l'Empire britannique), Présidente d'Ashwell Associates et universitaire invitée à l'université Oxford Brookes conclut : " L'IMC mesure la graisse et le muscle, il est donc élevé chez les personnes musclées et ne peut fournir aucune information concernant la masse graisseuse. En revanche, le WHtR est un meilleur indicateur pour la graisse abdominale, qui engendre des risques plus importants pour la santé que la graisse stockée dans d'autres parties du corps. La valeur limite de 0,5 a été proposée pour les individus appartenant à tous les groupes ethniques et vivants dans tous les pays. Cette étude récente sur la perte d'espérance de vie (Years of Life Lost, YLL) promeut la valeur limite de 0,5 et ainsi un message général extrêmement simple : " Maintenez votre tour de taille inférieur à la moitié de votre taille ". A vos mesures.

    Cette étude a été financée par l'Institute and Faculty of Actuaries

     

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  • Hareng: de l'histoire et des idées de préparations.

    Le poisson s’impose comme l’une des meilleures sources de protéines: il contient les neuf acides aminés essentiels à notre organisme. Ces protéines jouent un rôle clé dans la formation des enzymes digestives, des hormones et des tissus, comme la peau et les os.

    Le hareng renferme de grandes quantités d’acide eicosapentaénoïque et d’acide docosahexaénoïque, des acides gras de la famille des oméga 3, dotés d’effets protecteurs sur le système cardiovasculaire.

    Ces oméga 3 seraient aussi dotés d’effets anti-inflammatoires, utiles dans le traitement de pathologies comme l’asthme, l’arthrite rhumatoïde, le psoriasis et les maladies inflammatoires de l’intestin. Ils contribueraient aussi à la prévention des troubles de l’humeur comme la dépression.

    L’acide docosahexaénoïque participe également au développement et au fonctionnement du cerveau, ainsi qu’à l’entretien des fonctions cognitives et de la vision.

    Le hareng présente enfin une concentration élevée en sélénium, oligo-élément dont les propriétés antioxydantes ont largement été démontrées. Il contribuerait ainsi à prévenir le vieillissement prématuré des cellules causé les radicaux libres.

    En règle générale, le poisson s’impose comme l’une des meilleures sources de protéines: il contient les neuf acides aminés essentiels à notre organisme. Ces protéines jouent un rôle clé dans la formation des enzymes digestives, des hormones et des tissus, comme la peau et les os.

    Autrefois, mon papa consommait beaucoup de harengs “saur“: le produit était conditionné dans des tonneaux en bois et conservé uniquement dans du gros sel. Résultat, il fallait dessaler ces filets. Toutefois, peu de gens le faisaient… et consommaient ainsi le hareng avec beaucoup de pain, parfois tintché et recouvert d'un filet d'huile d'olive ou de graisse de porc et quelques pommes de terre vapeur.

    Connu de temps immémoriaux, le hareng saur est un simple hareng desséché, selon divers procédés de conservation des peuples de la mer. La préparation traditionnelle par salage et fumage qui prend une grande importance commerciale au XIIIe siècle est commune au XIVe siècle. En fonction du temps de salage et de fumage – et en fonction des pays –, le hareng saur peut être appelé différemment. Déjà en France ou dans d'autres pays.

    Fraichement salé, c'est le hareng pec ; moins salé, c'est le craquelot, bouffi ou bloater ; fumé entier, c'est le buckling ; ouvert et aplati, légèrement fumé, c'est le kipper que les Anglais prennent au déjeuner ; très sec, fabriqué pour être conservé très longtemps, c'est le hareng franc-saure.

    On trouve encore aujourd'hui des conserves de harengs (appelé aussi “pilchard“), souvent préparés à la tomate. Ou bien, nature, dans de l'huile avec quelques aromates.

    Le hareng saur est assez souvent servi en entrée avec du pain de seigle ou un pain de campagne à l'ancienne; il se marie parfaitement avec des pommes de terre tièdes. Il est fréquent de le voir mangé avec les doigts, sans couverts.

    Il peut accompagner, un reste de bouilli assaisonné en salade avec des pommes de terre,.

    Découpé en petits morceaux, non dessalé, il peut être cuit en fricassée dans du saindoux ou la fatidique graisse de canard ou d'oie, avec des poireaux crus et hachés, des pommes de terre farineuses préalablement cuites à l'eau salée avec un peu de romarin.

    Il peut également accompagner des pâtes ou du riz.

    Le hareng saur est haché en menus morceaux et mélangé avec du piment, de l'oignon, de l'ail et du jus de citron et sauté dans de l'huile puis consommé avec du pain.

    Il peut aussi être rajouté, épicé et assaisonné, dans des pates ou servir de farce.

    Le hareng saur a été abondamment consommé par les populations pauvres et ouvrières, beaucoup plus rarement par les riches.

    Tout le monde sait que, en argot, le hareng saur et le sauret sont synonymes de proxénète.

    Pour dessaler le hareng salé et le rendre plus goûteux, laissez-le tremper quelques heures dans du lait. Même conservé dans l'huile, il a gardé son goût très salé: donc, procédez comme ci-dessus.

    J'aime consommer des harengs à l'huile surtout avec des pommes de terre préparées comme on veut: frites, sautées, en purée… je rajoute des oignons crus, du poivre… bref, ajoutez tout ce que vous aimez et qui se trouve sous la main pour votre plat. Evitez de saler vos pommes de terre: prenez un bout de pomme de terre avec un bout de hareng et vous verrez que l'ensemble est bien bon!

    N'en abusez pas tout de même, il est vraiment très salé.

    Sinon, profitez des bienfaits des omégas en cuisinant des harengs frais. Comme n'importe quel poisson, cuit dans une poêle avec de l'huile.

    Astuce: salez l'huile au gros sel, le poisson n'attachera pas et il sera salé comme il faut, pas trop. Et, surtout, pas de poêle anti-adhésive, lisez tous mes conseils dans ma boutique

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  • Comment reconnaître un foie gras de qualité

    J'insiste sur l'importance de la qualité du foie gras cru.

    En effet, seul un foie gras cru se comportera bien à la cuisson et restera entier. Un foie gras de qualité moindre se délite et fond sous l'effet de la chaleur.

    Comment choisir un foie gras cru ?

    Mes astuces pour reconnaître un foie gras de bonne qualité et juger sa fraîcheur:

    - il doit être de couleur uniforme

    - il doit être souple au toucher: presser un doigt sur le foie, il ne doit pas s'enfoncer trop facilement et ne doit pas laisser d'empreinte profonde.

     

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  • Faire son pâté à l'ancienne, méthode rapide, pas chère, très facile

    C'est mieux quand c'est fait maison

    En fait, c'est très simple: il vous faut autant de viande hachée de porc que de bœuf et rajouter 100 grammes de foie de volailles qui vont donner de l'onctuosité.

    Vous mélangez bien cet appareil et vous rajoutez autant de poivre et de sel que vous voulez à vôtre goût. Des feuilles de thym frais que vous émiettez bien. Vous pouvez aussi briser quelques feuilles de laurier où par exemple les poser sur le haut du pâté, avant d'enfourner.

    Tassez fortement dans une terrine à bords hauts. Enfournez à four chaud, environ 200 degrés et laissez cuire environ 1h30; attendez qu'il soit refroidi pour le retourner sur une assiette. Mais, le mieux est de le laisser dans la terrine et ensuite de le ranger au réfrigérateur où vous pourrez le conserver plus d'une semaine.

    Du bon pain, du bon vin rouge de préférence (avec modération), de la roquette ou même du cresson bien assaisonné et huilé, un peu de Roquefort pour finir et ça ira, ça ira, ça ira!

    La bonne cuisine familiale, c'est facile, goûteux, pas cher et rassérénant. Pas compliqué du tout: cessez de vous casser la tête avec les livres écrits par des chefs. Ils décollent de la réalité, ils veulent juste être célèbres pour augmenter leurs tarifs.

    Dernier conseil: Inutile de rajouter de la graisse, votre préparation faite ainsi, votre terrine sera goûteuse, si, c'est important vous respectez les deux viandes en utilisant autant de viande grasse de porc que de viande de bœuf. Plus les foies de volailles, bien entendu.

     

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    Vous pouvez concasser des noisettes ou des pistaches pour rajouter, cela donne du croquant!

     

     

  • Le consommateur est rendu de plus en plus coupable de ses choix.

     

    Par Phoebe Ann Moses

    Il y a peu, le directeur scientifique du WWF, Christophe Roturier, donnait dans plusieurs interviews quelques consignes concernant la protection de la planète. Il est en effet bien dans ses attributions d’expliquer aux gens ce qu’ils peuvent faire concrètement pour éviter de polluer, ou améliorer leur environnement. Mais dans les préconisations de ce monsieur, le couperet est tombé: "il faut manger moins de viande". Le lecteur passé à côté de l’information écologique de l’année ne verra pas forcément le rapport. La planète vit à crédit depuis quelques jours. C’est-à-dire, suivant le calcul savant de certains scientifiques, que l’humanité consomme plus que la planète ne peut produire. On passera sur l’incommensurable bêtise de cette affirmation qui ne se vérifie pas dans les poubelles occidentales ni dans le fait que jusqu’à Noël vous ne puissiez plus trouver de nourriture. Non. Mais si vous mangez de la viande, il vous faut savoir que l’élevage des bêtes "consomme" beaucoup plus de CO2 que la culture de la salade verte. Donc la viande, c’est mauvais pour la planète.

    Cette affirmation raccourcie et culpabilisante ne serait qu’une lubie de plus des écologistes si elle n’empiétait cette fois gravement sur les choix personnels de l’individu. Car si l’on suivait à la lettre toutes les recommandations (trier ses déchets, manger moins de viande…) le niveau de pollution baisserait inexorablement. C’est loin d’être le cas. Pendant que nous trions consciencieusement nos bouteilles en plastique pour faire des pulls en laine polaire, au large de l’Afrique les plates-formes pétrolières nettoient leurs tubes d’extraction de pétrole directement dans l’océan.

    C’est sûr que notre ego se satisfait d’aller enfourner les objets dans le " container bonne conscience ", en imaginant tous les petits pulls créés de façon éthiquement correcte. Mais il n’est pas certain que la planète se portera beaucoup mieux avec les petits gestes occidentaux noyés dans l’océan de la pollution et de la consommation mondiales.

    Le consommateur dans les rayons du supermarché tendra donc dorénavant une main tremblante vers le café produit en exploitant les pauvres, vers le bœuf qui nuit à toute la planète, vers le jean fabriqué en Chine par des petits enfants, vers les biscuits fabriqués par d’ignobles entreprises capitalistes, ou vers le pot à base de noisettes en voie d’extinction. Tout un programme de culpabilisation envers le monde moderne, bien arrangeant dans une période de crise. Tout à fait raccord quand il s’agira de disette. Le socialisme veut l’égalité. Tout le monde ne peut pas être riche, mais on peut faire en sorte de cadrer les choix du consommateur. Modeler politiquement son esprit, puis modeler ses choix d’achat.

    Votre frigidaire débarrassé de sa viande, ne comptez pas que cela va s’arrêter là : Marisol Touraine, qui signe des lois toutes plus consternantes les unes que les autres, souhaite apposer sur les aliments des pastilles de couleur qui permettront au consommateur d’identifier la qualité de ce qu’il mange. Pas de chance, dans son enthousiasme hygiénique, Madame le ministre vient de décréter que le chocolat allait obtenir une pastille rouge. Voilà ce qui se passe lorsqu’on veut simplifier à outrance la vraie vie : on ne tient compte que de la teneur en sucre ou en gras, et on fait tomber le chocolat dans la catégorie des indésirables.

    Chocolatier voit rouge

    On peut supposer que d’ici peu, Marisol Touraine va reclasser le chocolat dans une catégorie moins rédhibitoire (orange? La taxe reversée par les fabricants sera moindre?) et que les consommateurs auront bien compris que finalement tout cet étiquetage coloré n’est que politique, taxes et bien-pensance. L’idée de départ, venant peut-être d’une bonne intention va se transformer immédiatement en ridicule, et ira rejoindre ses innombrables semblables: le CICE, le choc de simplification, l’ABCD de l’Égalité…

    Nous étions déjà abreuvés de la "modération" avec laquelle il faut boire de l’alcool, du soda, manger du gras, du sucre, du sel. Voilà maintenant que se profilent les recommandations culpabilisatrices. On n’attend pas du consommateur qu’il soit responsable, mais seulement coupable. À quand les interdictions franches de consommer en toute liberté ce qui nous plaît?

  • Bon, alors: fèves, pois ou pois chiches dans les premiers cassoulets?

    Le pois chiche est certainement originaire du Proche-Orient (sud-est de la Turquie, terres arméniennes, Syrie) où trois espèces annuelles sauvages de pois chiches existent encore.

    On dit souvent que le pois chiche a conquis l’Europe durant le Moyen Âge après que les croisés l’eurent découvert au Proche-Orient-il est alors appelé "pois cornu". Mais sa culture et sa consommation sont en réalité attestées bien avant, au moins dès le IXe siècle, par des sources écrites et archéologiques.

    Il est consommé chaud ou froid (en salade), mais le plus souvent consommé comme l'un des "légumes" du couscous ou des ragoûts, potées, kormas, potages et estouffades, ou, après avoir été écrasé, sous forme de houmous (ou houmos) ou falafel. Ces deux recettes traditionnelles des pays méditerranéens sont intéressantes pour la santé.

    Sous forme de farine, il entre dans la préparation de plats comme la socca, typiquement niçoise, ou les panisses (recette niçoise mais aussi marseillaise, consistant à préparer de la pâte, moulée dans un récipient circulaire, puis à découper le disque obtenu en tranches épaisses -quelquefois en dés-, que l'on plonge ensuite dans la friture), ou encore les “panelle“ de Sicile.

    Les panelle, sont une des spécialités gastronomiques "de rue" de la province sicilienne de Palerme, également diffuses dans celles de Trapani, Agrigente et Caltanissetta. Elles sont préparées en cuisant de la farine de pois chiches et de l'eau salée, pour former une pâte dense qui est aussitôt étalée à chaud en une fine couche de quatre à cinq millimètres sur un support lisse en bois ou de marbre. Refroidie, la pâte est découpée en rectangles ou en disques d'une dizaine de centimètres de diamètre, qui sont passés dans une friture chaude. On sert habituellement trois ou quatre de ces beignets au milieu de petits pains ronds et frais aux graines de sésame, avec un peu de sel et éventuellement quelques gouttes de citron.

    Le pois est cultivé depuis l'époque néolithique et a accompagné les céréales dans l'apparition de l'agriculture au Proche-Orient. Il était dans l'Antiquité et au Moyen Âge un aliment de base en Europe et dans le bassin méditerranéen; l'association du pois, ou de la fève, et du blé procurant une alimentation équilibrée notamment en protéines (à l'instar de l'association haricot-maïs chez les Amérindiens). De nos jours, sa culture est pratiquée dans les cinq continents, particulièrement dans les régions de climat tempéré d'Eurasie et d'Amérique du Nord.

    Le pois est une plante très anciennement cultivée dans l'Ancien monde puisque sa culture a vraisemblablement commencé il y a environ 8 000 ans dans la région du Croissant fertile, dans le même processus que certaines céréales (blé, orge) et d'autre légumineuses (vesce, lentille). On a découvert dans des sites archéologiques du Néolithique de la Grèce à l'Irak entre 7 500 et 5 000 ans avant Jésus-Christ, des restes provenant soit de plantes de cueillette, soit de plantes domestiquées.

    Par la suite, sa culture s'est diffusée vers l'ouest (Europe) et vers l'est (Inde). On en trouve trace notamment dans le site archéologique de Troie, en Europe centrale (vers -4 000 ans), en Europe occidentale et en Inde (vers -2 000 ans)17. Des restes de pois ont été retrouvés notamment dans des habitats lacustres du début de l'âge du bronze en Suisse et en France (lac du Bourget).

    Le pois était cultivé dans l'Antiquité par les Grecs et les Romains. Il est notamment cité par Théophraste dans son Histoire des Plantes au IIIe siècle av. J.-C., puis par Columelle (De re rustica) et Pline dans son Histoire naturelle écrite vers l'an 77 de notre ère. Selon Columelle, le pois était semé, comme les autres légumineuses, à l'équinoxe d'automne, en "terre meuble et légère".

    Le pois sec est un aliment traditionnellement important dans certains pays, notamment le sous-continent indien et l'Éthiopie, mais il est relativement délaissé comme féculent et comme source de protéines dans la plupart des pays occidentaux, où il est désormais principalement cultivé pour l'alimentation animale ou pour l'exportation.

    Depuis le XVIIe siècle, le petit pois est devenu un légume frais très prisé, dont la consommation à longueur d'année est favorisée par les techniques de conservation et de surgélation.

    Vers l'an 800, sous Charlemagne, le pois est cité sous le nom de pisos mauriscos parmi les plantes potagères recommandées dans le capitulaire De Villis. Ce sacré Charlemagne il nous a laissé le mythe de la Dame Carcas –à savoir dans une autre note.

    Les pois secs, faciles à conserver, constituent tout au long du Moyen Âge l'une des principales ressources alimentaires des classes pauvres. Ils sont souvent cuisinés avec du lard.

    Un vieux quatrain paysan rappelle leur importance :

    " Qui a des pois et du pain d’orge,

     Du lard et du vin pour sa gorge,

     Qui a cinq sous et ne doit rien,

     Il se peut dire qu’il est bien."

    Dans le “Viandier“ de Taillevent, qui remonterait au XIIIe siècle, se trouve la recette de la “crétonnée de pois nouveaux“, potée épaisse aux pois ; cependant, les "pois nouveaux" dont il est question ne seraient pas encore les "petits pois".

    L'introduction du pois dans le Nouveau Monde a été faite pour la première fois à Saint-Domingue par Christophe Colomb lors de son premier voyage en Amérique.

    La consommation des gousses entières (pois mangetout ou pois gourmand) est attestée depuis le XVIe siècle aux Pays-Bas et en France. Le mangetout est mentionné par Jean Ruel dans son ouvrage De Natura Stirpium libri tres publié en 1536.

    La consommation du petit pois (grain vert frais) s'est développée en France à l'époque de Louis XIV. C'est le 18 janvier 1660 que le sieur Audiger (ou Audiguier), officier de bouche de la comtesse de Soissons, présenta à la cour du roi Louis XIV, des pois verts en gousse rapportés d'Italie. Ils furent écossés et préparés à la française pour le roi, la reine et le cardinal et ce fut le départ d'une mode qui fit fureur à la Cour, flattée par la précocité du produit. Madame de Sévigné écrira plus tard, en mai 1696:

    " Le chapitre des pois dure toujours : l'impatience d'en manger, le plaisir d'en avoir mangé, et la joie d'en manger encore, sont les trois points que nos princes traitent depuis quatre jours. Il y a des dames qui après avoir soupé avec le roi, et bien soupé, trouvent des pois chez elles pour manger avant de se coucher, au risque d'une indigestion: c'est une mode, une fureur, et l'une suit l'autre."

    Au XVIIIe siècle, le poète irlandais Oliver Goldsmith, qui voyagea à plusieurs reprises en France, s'en prit à la cuisson des petits pois "à la française", qu'il accusait dans ses lettres de toxicité. Pauvre type! mais, paix à ses cendres!

    Note écrite avec les infos prises sur: http://fr.wikipedia.org/wiki/Pois

    Bien sûr, vous aurez l'occasion de trouver ici, sur mon blog des tas de recettes de légumineuses.

    A SUIVRE…

     

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    "On a toujours besoins de petits pois chez soi!"

     

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    Je vous raconte l'histoire de Pipiou une autre fois