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sante - Page 67

  • Patati, patata, mange ton rata!

    L'ingrédient miracle contre l'obésité est peut-être déjà dans votre garde-manger... Un simple extrait de pommes de terre pourrait limiter la prise de poids qu'entraîne un régime riche en gras et glucides raffinés. Pas des frites! Les nutritionnistes ne vous conseilleront jamais de manger des frites.

     C'est ce qu'avance une étude réalisée par des chercheurs de l'Université McGill (Canada), publiée dans le magazine Molecular Nutrition & Food Research, qui ont été si surpris des effets de cet extrait qu'ils ont reconduit l'expérience pour en avoir le cœur net. Pendant dix semaines, les chercheurs de l'Université de McGill ont nourri des souris avec un régime très riche en gras et en sucre pour les rendre obèses. De 25 grammes en moyenne, les rongeurs ont rapidement pesé 16 grammes de plus. Mais les souris qui ont consommé, en plus de leur régime, un extrait de pomme de terre ont deux fois moins grossi.

    Les bienfaits de l'extrait viennent de sa concentration en polyphénols, ce composant chimique, si bénéfique des fruits et légumes que nous mangeons. Ces antioxydants sont aussi présents dans les fruits rouges, le vin rouge et le thé vert.

    "Nous étions épatés devant les résultats, déclare le professeur Luis Agellon, un des auteurs de l'étude. Nous pensions qu'il devait y avoir un problème. À tel point que pour être sûrs, nous avons recommencé l'expérience avec un autre extrait, préparé avec des pommes de terre cultivées à une autre saison".

     À cause d'une alimentation trop riche, l'obésité est en fort développement. Elle augmente le risque de maladies cardio-vasculaires et de cancer. Selon cette recherche, les extraits de pomme de terre pourraient devenir une solution pour prévenir l'obésité, mais aussi le diabète de type 2.

    Un extrait de 30 pommes de terre

    "La dose quotidienne est extraite de 30 pommes de terre: nous ne conseillons certainement pas de manger 30 pommes de terre par jour", prévient Stan Kubow, auteur principal. L'apport en calories serait énorme. Les chercheurs imaginent plutôt que leur extrait pourrait être offert en complément alimentaire ou simplement comme un ingrédient à ajouter en cuisine.

    Connue du public surtout pour son apport en glucides, la pomme de terre est pourtant aussi une source de polyphénols. "Dans le fameux régime français, connu pour ses vertus pour la santé, les pommes de terre en sont la première source, et pas le vin rouge, précise Kubow, auteur principal. En Amérique du Nord, les patates arrivent troisième pour l'apport en polyphénols. Devant les myrtilles".

    Une solution peu coûteuse

    "La patate a l'avantage d'être peu chère à produire et de faire déjà partie de l'alimentation de base de nombreux pays, explique Stan Kubow.

     Comme souvent, c'est le hasard qui est derrière cette recherche. Un jour, en chemin vers l'aéroport lors d'un voyage commun, Stan Kubow, professeur adjoint à l'École de diététique et de nutrition humaine et spécialiste de ces polyphénols, et Danielle Donnelly, professeur ajointe de phytologie et spécialiste de la pomme de terre, ont eu l'idée de croiser leurs intérêts de recherche, donnant naissance à cette étude avec l'aide du Pr. Agellon.

    Même si les souris et les hommes transforment la nourriture par un métabolisme semblable, des essais cliniques sont indispensables pour valider ces bénéfices chez l'homme. Et définir la dose optimale pour les hommes et celle pour les femmes, leurs métabolismes étant différents.

    L'équipe espère breveter son extrait de pomme de terre et cherche actuellement des partenaires, sans doute de l'industrie alimentaire, pour contribuer au financement d'essais cliniques.

     Cette recherche a été financée par le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada, les Instituts de recherche en santé du Canada et la Fondation canadienne pour l'innovation.

  • Casse-graines

    Mangez des graines

    La graine de nigelle, dans votre lutte contre les maladies hivernales

    "Soignez-vous avec la nigelle, c’est un remède pour tous les maux à l’exception de la mort." C’est ce qu’aurait dit le prophète Mohammed au VIIe siècle, selon Abu Huraira, célèbre rapporteur des traditions prophétiques. Utilisée depuis l’Égypte ancienne, c’est l’épice orientale dans toute sa splendeur.

    Forte de ses antibiotiques naturels, la graine de nigelle renforce le système immunitaire et lutte contre les infections respiratoires.

    Très intéressante en hiver forte de ses antibiotiques naturels, elle renforce le système immunitaire et lutte contre les infections respiratoires. Elle crée une barrière anti-rhume. Détoxifiante et tonifiante, elle soulage aussi les rhumatismes.

    Comment  la consommer? Poissons, riz, volailles, pâtisseries, pommes de terre : à glisser sur tous si vous aimez son goût légèrement amer, pour qu’ils prennent une saveur orientale. Les adeptes du pain " maison " peuvent aussi l’associer dans la préparation. Plus simplement, la graine de nigelle est délicieuse dans une salade de carottes râpées. Une cuillère à café dans une vinaigrette pour deux personnes.

    La graine de lin, renforce votre hydratation

    On l'utilisait déjà en recours pour tout soigner il y a 10.000 ans, en Égypte. Dans son Histoire Naturelle, Pline l’Ancien ne mentionnait pas moins de trente remèdes à base de graines de lin.

    Riche en oméga-3 et en oméga-6, dits "acides gras naturels", le lin participe à la conservation de la membrane cellulaire, au bon fonctionnement du système cardiovasculaire, cérébral, inflammatoire et hormonal. Il régule les symptômes hormonaux post-ménopause par exemple. Ses oméga-6 favorisent l’élasticité et l’hydratation de la peau et ses fibres optimisent le transit.

    Comment  la consommer? Une cuillère à café à saupoudrer sur une viande blanche, sur des légumes, mais aussi sur des céréales type muesli au petit-déjeuner. On peut aussi la moudre et l’incorporer dans une pâte à tarte. Attention à la consommer rapidement, la graine de lin s’abîme vite. Une fois oxydée, elle ne sera plus aussi efficace.

    La graine de sésame pour chouchouter le système cardiovasculaire

    Probablement originaire d’Afrique, des fouilles en Turquie ont montré qu’on extrayait de l’huile du sésame depuis plus de 3000 ans. La graine de sésame est introduite aux États-Unis au cours des XVIIe et XVIIIe siècles, par les esclaves africains qui avaient avec eux les semences.

    Comme le lin, la graine de sésame est riche en acides gras essentiels, en fer, en protéines et en antioxydants. Elle protège ainsi le système cardiovasculaire, les membranes cellulaires (qui jouent un rôle important notamment dans la régulation du passage des nutriments) et facilite le transit.

    Comment  la consommer? Le fer contenu dans la graine est assimilable avec de la vitamine C, à consommer par exemple avec une orange ou un kiwi. Dans des pâtisseries orientales, une salade, sur un poisson ou sur une viande blanche, on peut saupoudrer l’équivalent d’une cuillère à soupe.

    Attention, la graine de sésame peut se révéler allergisante.

    La graine de courge, est le diurétique par excellence

    Elle fut l’un des premiers légumes, avec les haricots et les pommes de terre, rapportés des Amériques sur le sol européen à l’arrivée de Christophe Colomb.

    Diurétique, c’est la graine du confort urinaire. En luttant contre les irritations de la vessie, comme les infections urinaires, elle est un véritable atout pour les femmes presque exclusivement touchées par le problème. Riche en fer, elle lutte contre l’anémie, la fatigue et renforce le système immunitaire.

    Comment  la consommer? On peut simplement la mâchouiller ou en saupoudrer l’équivalent d’une cuillère à café dans une salade, ou dans notre bol de muesli le matin.

    Le coupe-faim naturel: la graine de chia,

    Trempée trente minutes dans l'eau, la graine de chia gonfle et forme une matière grumeleuse.

    Utilisée dès 3500 avant JC, la graine de chia est originaire d’Amérique Centrale. Chia signifiant "force" en maya, elle constituait la base de l’alimentation des Aztèques et des Mayas, qui l’utilisaient notamment pour booster leur énergie pendant la marche.

    Pour le système cardiovasculaire. Grâce aux fibres et aux oméga-3 qu’elle contient, la sensation de satiété est rapidement ressentie, ce qui en fait aussi un très bon coupe faim naturel. La graine de chia réduit le mauvais cholestérol et améliore le traitement du diabète. Elle favorise le transit et empêche l’irritation de la muqueuse intestinale.

    Comment  la consommer? On peut la moudre et la saupoudrer dans nos pâtes à gâteaux ou à tarte. Trempées trente minutes dans l’eau, les graines forment un mucilage, une matière légèrement grumeleuse qui aura un effet lubrifiant pour le transit.

    Le tournesol, l’anti-vieillissement de la peau

    Avant d’inonder nos champs et nos intérieurs en été, cette plante originaire d’Amérique du Nord et du Nord du Mexique fut importée en Europe au XVIe siècle par les Espagnols. Principalement cultivé pour son huile, le tournesol fait partie des trois sources principales d’huiles alimentaires d’Europe.

    Pour le métabolisme digestif et contre les allergies, grâce au manganèse, l’oligo-élément qu’elle contient. Bourrée de vitamine E dont les propriétés anti-oxydantes protègent les membranes cellulaires de la peau, la graine de tournesol prévient les signes de l’âge.

    Comment  la consommer? Pour augmenter ses apports en vitamines, on la grille! On peut aussi la rajouter dans des salades, de fruits ou salées, des pâtisseries, dans un bol de muesli le matin ou même la moudre dans une pâte à gâteau ou à crêpes. Ainsi moulue, la graine de tournesol peut aussi remplacer les pignons, trop gras, dans le pistou par exemple.

    Attention à ne pas l’utiliser en cas de calculs rénaux.

    La graine de moutarde, pour une bonne digestion

    Bien avant celle de Dijon, la moutarde marquait déjà les anciennes cultures méditerranéennes. Les Égyptiens, les Grecs et les Romains l’utilisaient en broyant la graine pour rehausser le goût des viandes et des poissons. Elle arrivée chez nous par les  Romains.

    Pour le système digestif qu’elle fluidifie en stimulant la production de suc gastrique et de salive. Riches en vitamines A, B9 et antioxydant, les graines de moutarde sont bonnes pour la peau et la vue.

    Comment  la consommer? Dans une salade pour rehausser le goût, à rajouter également dans la cuisson du choux, dans la choucroute par exemple. On en trouve aussi très souvent dans le curry indien et les cornichons.

    Les graines de pavot, elles vous calment

    "Plante de joie". C’est ce qui qualifiait le pavot sur une tablette sumérienne retrouvée, datant de plus de 4000 ans. Plutôt connu aujourd’hui pour en extraire des drogues (l’opium et plus tard l’héroïne), l’usage du pavot pour aromatiser le pain ne daterait que du IIe siècle.

    Bourré de vitamines B1, le pavot participe au bon fonctionnement du système nerveux. Sa graine est aussi riche en bons gras. Produisant la morphine et la codéine, elle a des vertus apaisantes. Très utilisée en Europe centrale, elle permettrait de lutter contre le froid.

    Comment  la consommer? À saupoudrer partout! Sur des fromages à pâte dure, des biscuits ou du pain. On ajoute aussi les graines à notre purée, nos pâtes alimentaires. Moulues, elles ont un pouvoir épaississant.

    La graine de fenouil: pour la digestion

    Originaire du littoral méditerranéen, le fenouil séduisait déjà les Égyptiens qui le mâchaient pour avoir bonne haleine grâce à son goût anisé. C’est Catherine de Médicis qui eut la riche idée de l’introduire dans la cuisine française.

    C’est la graine du confort digestif par excellence. Elle stimule les intestins, régule le transit et réduit les ballonnements. Histoire d’ajouter d’autres cordes à son arc, le fenouil est aussi diurétique et surtout "basifiant", c’est-à-dire qu’il préserve l’équilibre acido-basique de notre organisme, souvent beaucoup trop acide.

    Comment  la consommer? Une grosse cuillère à café saupoudrée sur une salade d’endives ou une salade crue. On peut aussi en glisser sur une viande blanche, type volaille, ou un poisson cuit en papillote. Pour les inconditionnels du fromage, on n’hésite pas à en éparpiller sur un morceau à croûte dure type comté, un fromage frais ou une pâte blanche sans croûte type chèvre.

    La graine d’anis, pour la détente

    On l'appelle également, la badiane ou l’anis étoilé. Elle est vieille comme le monde. L’écrivain romain Pline l’Ancien en vantait déjà les mérites au 1er siècle après J.-C. dans son Histoire Naturelle. C’est Marco Polo qui introduit cette plante originaire de Chine en Europe.

    À l’instar du fenouil, l’anis joue également un rôle-clef dans la digestion, il réduit les ballonnements et rafraîchit l’haleine. Il soulage les toux grasses, calme pendant les moments de stress et facilite l’endormissement.

    On la consomme comment ? Deux ou trois petites étoiles suffisent à diffuser leurs vertus dans tous nos plats. À saupoudrer sur une viande blanche, un gratin dauphinois ou à sucer comme un bonbon pour l’haleine.

    Toutes ces graines, aussi fabuleuses soient-elles, sont évidemment à consommer avec modération. Jamais tous les jours, mais de temps en temps, en les alternant; choisissez de préférence des graines bio.

    Avez-vous essayé de les faire germer? Très facile même si vous n'avez pas de germoir.

    Souvenez-vous: on a dû vous faire germer des lentilles à l'école,sous le coton mouillé.

    Prenez une bonne portion de graines, faites-les tremper toute une nuit sur le comptoir, dans de l'eau minérale.

    Matin et soir, jetez l'eau avec une passoire et rincez les graines. Puis laissez-les dans un saladier en verre recouvert d'un linge. Les graines vont germer, en principe, si  elles sont fraîches et bio. Toujours utiliser de l'eau en bouteille, toujours passer l'eau et ne pas laisser macérer les graines dans de l'eau.

     

  • Histoire de La Fontaine Salée

    Toujours le sel de Salies

    A 300 mètres d’altitude, au pied de la chaîne Pyrénéenne, la petite ville de Salies-du-Salat bénéficie par sa situation géographique privilégiée d’un micro-climat à la fois tonique et sédatif, caractérisé par un excellent ensoleillement lié à une absence de vent.

    La présence d’eau chloruée sodique (contenant beaucoup de sel) forte, la plus minéralisée d’Europe (320 g. de sel par litre), lui a permis de développer, depuis l’Antiquité romaine, sa vocation de station thermale et climatique.

    Un site propice aux cures thermales

    Le centre de rééducation fonctionnelle de la Fontaine Salée, un hôtel particulier construit en 1880, est acheté par le Département de la Haute-Garonne en 1896 et est alors destiné à l’accueil des enfants dont l’état de santé nécessitait une cure thermale (ostéopathologies, scolioses etc....) A cette époque, le séjour des enfants était souvent très long : jusqu’à deux ans parfois.

    Touchée par les conséquences de la Première Guerre Mondiale, la Fontaine Salée est réquisitionnée pour recevoir les soldats blessés.

    Dans les années qui suivent, un service destiné aux tuberculeux incurables est ouvert, ce service perdurera jusqu’en 1922.

    En 1926, après que des aménagements importants aient été réalisés, l’établissement devient Préventorium Thermal géré par le Département de la Haute-Garonne : bains salés et grand air redonnent la santé à un grand nombre d’enfants scrofuleux [1], rachitiques et lymphatiques [2].

    En 1934, on ouvre une école de plein air destinée à assurer une scolarité normale aux jeunes pensionnaires. La capacité d’accueil est alors de 100 lits.

    Toutefois, la lutte contre la tuberculose ayant pour conséquence immédiate une chute importante du taux d’occupation, le Conseil Général est obligé d’envisager une reconversion de l’établissement de Salies-du-Salat dans les années 1960.

    En 1959, le Département achète l’établissement et, par convention, le CHR de Toulouse en assurera la gestion.

     [1] prédisposition de l’enfant et l’adolescent à des infections banales de la peau et des muqueuses, et à la tuberculose qui se localise sur les ganglions, les os, les articulations

     [2] dystrophie observée dans l’enfance caractérisée par une augmentation de volume des organes lymphoïdes, des amygdales, des ganglions...et par une certaine mollesse, une pâleur des tissus

     

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    Cabane de bouilleur de sel

     

    Les Thermes de Salies: l'histoire

    Le sous-sol de la ville renferme une couche de sel située à 300 mètres de profondeur. Depuis l’antiquité, l’eau du "puits salé" qui coulait à fleur de terre au milieu du parc des anciens thermes, était utilisé pour la fabrication du sel domestique par la technique de l’évaporation. Il était recueilli dans des bassins à revêtement de marbre chauffés au feu de bois. Quelques vestiges archéologiques trouvés dans le sol laissent supposer que les Romains utilisaient déjà les eaux salées dans un but thérapeutique.

     Dès le 7 mars 1880, l’Etat autorise la ville de Salies du Salat à exploiter ses eaux salées dans un but médical.

    En 1885, un établissement thermal de style mauresque, "les Bains Salin ", est alors construit sur l’antique puits salé des bains gallo-romains. Jusqu’à la fin du 19ème siècle, les vertus des eaux ne cessent de s’affirmer; captées à 180 m de profondeur, elles sont utilisées pour soigner de nombreuses pathologies. Salies devient alors "la station de la femme et de l’enfant".

    Face à la demande massive des curistes, "les Bains Salins" deviennent trop exigus et l’on envisage la construction de nouvelles installations. Les Nouveaux Thermes, beaucoup plus grands et plus modernes que les anciens, sont construits en 1925. La façade présente un péristyle de style néo-égyptien avec des colonnes massives aux décors de faïence tandis que l’immense hall accueille fréquemment des expositions artistiques et sert également de salle de réception.

    L’inscription latine du front des Thermes "In Sale Salus" (la santé par le sel) ainsi que le slogan "Sel que j’aime" rendent hommage à ce produit du sol.

    Cet établissement, qui connaît une importante fréquentation depuis sa création, s’est aujourd’hui spécialisé dans la rhumatologie même si l’on soigne toujours les affections gynécologiques et les troubles du développement chez l’enfant.

     Ses installations permettent l’utilisation de techniques de soins modernes adaptées à chaque pathologie: bains, aérobains, douche sous marine, douche au jet, illutations de boue (applications), piscine, piscine de mobilisation, hydromassages, massages, …

    Associées à tous les traitements, les eaux thermales, qui sont, déjà indiqué plus haut, les plus minéralisées d’Europe (salinité totale 322 gr/l), confèrent aux cures toute leur efficacité.

     

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  • Nature vivante: une éthique philosophique de la nourriture

    Nous avons souvent du mal à imaginer les plantes comme des êtres intelligents car on relie généralement l'intelligence à la présence d’un cerveau et d’un système nerveux, dont les plantes sont dépourvues. Pourtant, pour le philosophe, les plantes sont des êtres intelligents, sociaux et complexes. La preuve en est qu’elles communiquent entre elles.

    Par exemple, Michael Marder cite une recherche parue en 2014 (3) qui montre que les plantes "peuvent repousser ou accélérer leur propre floraison en fonction des informations qu’elles ont reçues de leurs voisines via des molécules émises par les racines. Si, dans des conditions de laboratoire, une plante est exposée plus longtemps à la lumière, non seulement elle fleurira plus vite, mais elle transmettra aussi par les racines l’information sur ces circonstances favorables à une autre plante qui n’en profite pas directement". Conséquence : la plante destinataire de l’information fleurira aussi plus tôt que prévu.

    Mais le système agricole actuel, qui ne se préoccupe pas forcément du "bien-être végétal, considère plutôt les plantes comme des machines organiques servant à produire nourriture, bois ou carburant. De plus, les pratiques agricoles agissent sur le patrimoine génétique des plantes, dans l’objectif de générer plus de profits. 

    Concernant notre alimentation proprement dite, le philosophe signale qu’ "il faut savoir que nous pouvons nous nourrir de certaines de leurs parties, comme les fruits, sans tuer l’organisme entier. Dans les cultures non-occidentales, c’était vraiment un critère important pour un régime acceptable: le jaïnisme, par exemple, bannit la consommation de végétaux racines, comme les carottes ou les betteraves. "En effet, dans cette religion, on considère que les racines hébergent les âmes des plantes.

    Globalement, le philosophe pense que nous accordons trop d’importance aux choix personnels dans les comportements alimentaires, en oubliant les végétaux et les animaux qui nous entourent. En définitive, "manger n’est pas une activité très éthique" en soi car celui qui mange détruit ce qu’il mange ! Mais il admet aussi que "La façon la plus éthique de manger est de se nourrir de fruits et légumes qui ont poussé localement."

    Enfin, au lieu de penser uniquement à ce qui est dans notre assiette, le philosophe aimerait que l’on pense aussi à la manière dont on reçoit et respecte cette nourriture, par exemple en remerciant pour ce don qui nous est fait.

    (1) Plant-Thinking: A Philosophy of Vegetal Life, Michael Marder, 2013, Paperback.

    (2) The Philosopher's Plant: An Intellectual Herbarium, Michael Marder, 2014, Paperback.

     (3) Falik O, Hoffmann I, Novoplansky A. Say it with flowers: flowering acceleration by root communication. Plant Signal Behav. 2014;9:e28258.

  • Donc, vous avez compris....

    que toutes les notes de ce blog doivent être lues

    OUI, TOUTES!

    depuis l'ouverture du blog!

    sinon vous perdrez des tas d'informations importantes à savoir sur la cuisine ancienne et traditionnelle!

     

    Post scriptum: cette note reviendra régulièrement sur le blog et j'espère que vous ne m'en voudrez pas trop du rabâchage... mais, les nouveaux doivent être informés....

    BONNE LECTURE!

  • Le sel de Salies-de-Béarn

    "croque-au-sel"

    Pour nous, c'étaient les tomates, oignons nouveaux et les radis, toujours dégustés à la croque au sel.

    Et puis, personnellement j'adorais les tartines. Je sais, je vais faire hurler les nutritionnistes (dont je suis) en vous racontant ceci:

    Très souvent, enfant, au goûter, je passais une gousse d'ail sur une belle tranche de pain de campagne, puis je tartinais à la graisse de canard et je saupoudrais chichement de gros sel.

    Je faisais cela parce que j'avais vu mon papa le faire; ce genre de tartines étaient courantes dans les années 50… faut dire, qu'en ce temps-là, il n'y avait pas d'eau chaude au robinet et l'on se chauffait à la cuisinière à bois. Il fallait des calories pour se réchauffer dans l'air glacial des maisons sans confort… quand on avait une maison, n'oubliez pas, nous étions juste après la guerre de 39-45.

    Pour le goûter, nous avions toujours un café au lait avec des tartines à la margarine ou confiture maison, du pain et 2 morceaux de sucre, des tartines ci-dessus, du pain tchintché (tartine frottée à l'ail et huile, avec 3 ou 4 grains de gros sel). Quelques rares fois, nous avions droit à une demi-bille de chocolat ou une pêche, deux abricots, 3 noix, un peu de raisin…

    On n'en demandait pas plus: c'était comme cela, en fait. Cela nous a pas si mal réussit: pour l'instant, j'ai passé la soixantaine... qui peu en dire autant? mais, je vous souhaite la même chose.... on ne sait jamais de quoi la vie est faite!!!

    Un sel de légende et de tradition

    Le sel de Salies-de-Béarn est obtenu par simple évaporation des eaux souterraines selon une méthode ancienne : dans une poêle à sel. Il s’agit d’un sel 100% naturel, exceptionnellement riche en oligo-éléments.

    Présent naturellement sous les Pyrénées depuis des millions d’années, le Sel de

    Salies-de-Béarn est protégé en profondeur dans des eaux dix fois plus salées que l’eau de mer.

    Son mode de production authentique et traditionnel confère à ce sel 100% naturel et exceptionnellement riche en oligo-éléments, des qualités gustatives incomparables.

    Exploitation depuis plus de 3000 ans!

    Les fouilles les plus récentes attestent d’une exploitation du sel vieille de plus de 3000 ans. Au Moyen Age, les habitants de Salies de Béarn décident de s’organiser pour éviter l’anarchie et mieux répartir la richesse commune. C’est ainsi que naquit la Corporation des Part Prenants de la Fontaine Salée.

    Le Livre Noir de 1587 atteste de cette codification qui fait les Salisiens collectivement propriétaires de la fontaine salée.

    A cette époque, Salies possède en Béarn le monopole du commerce du sel qui, ne l’oublions pas est une denrée rare, précieuse et fort convoitée.

    Ainsi, Salies exporta sa richesse sur les routes du Royaume et sur le "Cami Salié" en particulier (la voie du sel).

    Ni Louis XIV, ni plus tard la Révolution, ne parvinrent à faire abolir les droits de la Corporation des Part Prenants. Napoléon 1er alla même jusqu’à les reconnaître.

    La suppression de l’impôt sur le sel: la gabelle, la concurrence du sel marin mettent en difficulté les artisans façonneurs locaux. Même si la production se modernise, avec la création des Salines, Salies doit impérativement diversifier ses activités.

    En s’orientant vers le thermalisme, la ville, sous l’impulsion en particulier du Docteur Nogaret,  offre à l’Or Blanc un débouché médical. En 1855, le premier établissement thermal voit le jour.

    En 1867 de solides voûtes de pierre recouvrent la source et son bassin : La Crypte du Bayaa protège désormais la précieuse fontaine. De belles demeures Béarnaises sont construites, de grands hôtels typiques de l’architecture thermale, en vogue à l’époque, sont mis en chantiers.

    Peu à peu, au cours des siècles, le commerce du sel s’est ainsi doublé d’une vocation thermale et touristique grandissante. Salies connaît alors ses heures de gloire en recevant de riches et très prestigieuses personnalités du monde de la Politique et du Spectacle en particulier.

    Aujourd’hui, la balnéothérapie vient compléter l’offre de soins et permet de toucher une clientèle grandissante à la recherche de ressourcement et de Bien être dans un cadre architectural et environnemental  que les Salisiens ont su et voulu préserver.

    Il est utilisé depuis des siècles sur les tables du Sud-Ouest de la France. Il est toujours préféré à tout autre sel par les professionnels de la salaison, notamment ceux du Jambon de Bayonne. En effet, le sel de Salies-de-Béarn est préconisé dans le cadre de l’IGP Jambon de Bayonne.

    Sel Gros et Fleur de Sel

    Reconnu pour son goût et ses bienfaits sur la santé, le Sel de Salies-de-Béarn est apprécié des gastronomes et des grandes toques de France.

    L'eau-mère: un concentré d'eau thermale

    Les eaux-mères sont obtenues par une lente évaporation de l’eau puisée en profondeur dans les sources salées de Salies-de-Béarn.

    Hydrothérapie des chevaux de sport

    Le concentré d’eau thermale est utilisé depuis le XIXème siècle pour l’hydrothérapie des chevaux de sport afin de soigner leurs membres. 

    Sel Gros de Salies-de-Béarn

    Sel de Salies de Béarn

    Traditionnellement utilisé pour les produits de salaison, le Sel Gros de Salies-de-Béarn est un élément essentiel de la cuisine du Sud-Ouest. Riche en éléments minéraux et oligo-éléments, il révèlera toutes les saveurs de vos plats. De plus, il est préconisé dans le cadre de l’IGP Jambon de Bayonne. Voir la note

    Conseils d’utilisation: cuisson de toutes préparations, cuisson en croûte de sel, court-bouillon

    Sous l’effet du soleil et du vent, des pétales fins et légers apparaissent à la surface de la poêle à sel et forment la Fleur de Sel de Salies-de-Béarn. Elle est issue de la première cristallisation du sel et récoltée à la main.

    Naturellement blanche et fragile, la Fleur de Sel de Salies-de-Béarn est prisée par les gourmets et les chefs étoilés pour son incroyable faculté à bonifier toutes vos recettes.

    Conseils d’utilisation: après la cuisson de vos préparations, sa légèreté incomparable fera merveille sur vos grillades, poissons, viandes, salades de saison et légumes à la "croque-au-sel".

     

  • Malbouffe: attention danger !

     

    L’industrie agroalimentaire est parfaitement organisée pour réaliser le maximum de profits sur le dos des producteurs et au détriment de la santé des consommateurs. Elle maîtrise parfaitement les techniques qui permettent de présenter au consommateur des aliments agréables au regard et au goût indépendamment de la qualité intrinsèque de ces derniers. Un des points les plus représentatifs de la dangerosité de la malbouffe industrielle est l’usage inconsidéré et sans aucun contrôle des graisses partiellement hydrogénées. C’est un terme pudique pour dissimuler un processus industriel destiné à réduire le rancissement des graisses ajoutées dans un nombre impressionnant de plats préparés et précuits proposés aux accros du plat TV ou de la cuisine vite faite en fermant les yeux.

    Or, il se trouve que l’hydrogénation partielle des graisses et autres huiles fait apparaître des acides gras que l’organisme ne peut pas prendre en charge, car ils sont artificiels et n’existent que très rarement dans les aliments naturels comme le lait ou les graisses animales. L’utilisation intensive de ces triglycérides essentiellement d’origine végétale que ce soient les huiles de colza, de coton, de soja, de tournesol, le plus souvent mélangées avant ou après hydrogénation, fait que quelques soient les législations adoptées, il existe toujours un risque pour la santé. Et un très gros risque !

    L’équipement enzymatique dont nous disposons au niveau du foie et qui permet de dégrader les acides gras ne sait pas prendre en charge les acides gras "trans" et ceux-ci finissent par s’accumuler inexorablement dans le tissu adipeux "blanc", les artères, le foie, le mésentère et créent des réactions inflammatoires au niveau tant du cerveau que des reins, du pancréas ou des poumons. C’est un risque majeur pour la santé, qu’on ne découvre que maintenant. Le mal est visible par l’augmentation du nombre de personnes en surpoids, ainsi que de celui des maladies cardiovasculaires et des diabètes de type 2 en constante augmentation et directement liés au surpoids et à l’obésité.

    Si vous êtes tenté d’acheter sur le linéaire de votre supermarché une huile étiquetée "huile végétale" sans autre indication, abstenez-vous.

    Si vous avez l’intention d’acheter un sachet sous plastique de chips abstenez-vous également, car il y a presque 100 % de chances que ces frites aient été cuites avec de l’huile hydrogénée.

    Si vous avez l’intention de convier festivement vos enfants au McDo du coin, abstenez-vous également car les frites ont été selon toute vraisemblance précuites avec de l’huile hydrogénée.

    Le hamburger dont se goinfrera votre enfant contiendra aussi des acides gras hydrogénés et le ketchup du sirop de maïs, mais là c’est une toute autre histoire…

    Enfin si vous décidez, cerise sur le gâteau, d’offrir à vos chères têtes blondes des pâtisseries à la boulangerie du coin, il y a presque cent pour cent de chances que ces dernières aient été préparées avec des huiles partiellement hydrogénées.

    Le moindre biscuit, n’importe quelle barre chocolatée, n’importe quel Kinder, sans parler du Nutella, contiennent des acides gras partiellement hydrogénés, si on est un adepte de la facilité et donc de la malbouffe on ne peut pas y échapper.

    Toutes les études réalisées sur les effets toxiques variés des acides gras "trans" convergent en ce sens qu’elles favorisent les maladies cardio-vasculaires, le surpoids et l’obésité, les réactions inflammatoires avec l’apparition du diabète de type 2, les cancers colorectaux, du sein et des ovaires et peut-être les maladies neurodégénératives.

    Malgré les mises en garde réitérées d’organismes comme la FDA aux USA ou la European Food Safety Authority qui dès 2004 a alerté les autorités sanitaires des pays de l’Union du danger des acides gras partiellement hydrogénés, rien, absolument rien n’a été modifié ! Les écologistes réclament un étiquetage "sans OGM" ou "bio" mais ils ont oublié que la présence d’acides gras hydrogénés était infiniment plus préjudiciable à la santé des consommateurs et ils se sont bien gardés d’exiger également un étiquetage spécifiant l’absence de ces acides gras.

     

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    En effet, les intérêts économiques sont immenses et un tel étiquetage risquerait de provoquer une profonde crise de l’ensemble de l’industrie de l’alimentation en général. La puissance des lobbys de l’agro-alimentaire tant en Europe qu’outre Atlantique dépasse l’imagination et dépasse également les velléités de réglementation que tentent d’imposer les écologistes qui, faut-il encore le constater avec amertume, s’obstinent dans des combats totalement inappropriés et surannés…

    Source open access : http://jaha.ahajournals.org/content/3/4/e001195.full