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société - Page 8

  • BON A SAVOIR

    L’épidémie de bronchiolite a commencé à l’automne, mais plus tôt qu’habituellement. Son ampleur est cependant sans aucune commune mesure avec celle des années précédentes. Santé publique France souligne " la poursuite de l’augmentation des indicateurs de surveillance de la bronchiolite chez les enfants de moins de 2 ans et des nombres de passages aux urgences et d’hospitalisations pour bronchiolite très élevés et à des niveaux supérieurs à ceux observés aux pics épidémiques depuis plus de dix ans " [1]. Toutes les régions de la métropole sont aujourd’hui concernées notamment au nord de la France.

    QUELQUES RAPPELS UTILES

    Infection essentiellement due au virus respiratoire syncytial (VRS), la bronchiolite touche surtout les nourrissons de moins de 2 ans. Il s’agit d’une pathologie relativement fréquente puisque, en France, on estime que 30 % des enfants de moins de 2 ans en sont victimes chaque hiver [2].

     

    Cliniquement, le nourrisson présente une rhinite, puis une toux sèche avec une respiration bruyante ou sifflante à l’expiration plus ou moins associée à une gêne respiratoire avec ou sans fièvre. Il existe parfois une tachypnée et des signes de lutte respiratoire.

    Les examens complémentaires (radiographie thoracique, recherche de virus) ne sont habituellement pas nécessaires. L’évolution est dans la grande majorité des cas favorable, même si l’épisode dure assez longtemps, de 8 à 10 jours et que la toux peut persister pendant encore une quinzaine de jours.

    La prise en charge est symptomatique, en ambulatoire, reposant sur la désobstruction rhinopharyngée avec du sérum physiologique plusieurs fois par jour. Il est aussi recommandé de le faire boire régulièrement et de fractionner les repas pour maintenir une hydratation suffisante.  Ni les bronchodilatateurs, ni les corticoïdes, ni la kinésithérapie respiratoire ne sont recommandés et ce n’est qu’en cas de surinfection que la prescription d’antibiotiques peut se justifier. Les antitussifs et les mucorégulateurs sont contre-indiqués.

    DES CRITERES DE GRAVITE ET DE VULNERABILITE

    "Une consultation rapide auprès du pédiatre ou du médecin traitant est indispensable pour tout nourrisson qui présente une rhinite avec des difficultés respiratoires et/ou une fièvre et/ou des difficultés alimentaires avec diminution des quantités ingérées et/ou un changement de comportement", explique le Dr Marine Joras, pédiatre de ville.

    En cas de prématurité ou de pathologies cardiaques ou respiratoires, ou si le bébé a moins de 2 mois, un avis médical s'impose en urgence.

    Dans tous les cas, quel que soit l’âge, certains signes d’alerte doivent être recherchés et conduire à une consultation en urgence auprès du médecin traitant "s’il est rapidement disponible" ou aux urgences pédiatriques :

    1-    altération de l’état général : enfant fatigué, qui sourit moins, bouge moins, pleure beaucoup, est un peu " mou " ;

    2-   gène respiratoire avec tirage intercostal ;

    3-  fréquence respiratoire supérieure à 60/min ;

    4- diminution des rations ingérées (moins de la moitié des quantités habituelles) ;

    5- fièvre élevée et/ou mal tolérée.

    Mais, insiste le Dr Marine Joras, "dans certains cas – bébé prématuré, ou âgé de moins de six semaines ou fragile ou présentant une détresse respiratoire  – , il est important de rappeler qu’il ne faut pas que les parents aillent aux urgences par leurs propres moyens, mais qu'ils prennent l'avis du 15, car un transport médicalisé peut être nécessaire en raison d'un risque d'apnée ".

    CERTAINS SIGNES IMPOSENT QUANT A EUX L’APPEL SYSTEMATIQUE DU 15 :

        Pauses respiratoires ;

        Somnolence ;

        Lèvres cyanosées ;

        Refus alimentaire complet.

    De l’importance des mesures de prévention

    Si cette flambée épidémique actuelle peut être interprétée et expliquée de différentes façons, une chose est sûre, la fréquence des cas a été particulièrement basse lors des saisons correspondant aux plus fortes vagues de COVID-19. Une période où les gestes barrière ont été fortement conseillés et appliqués. Une enquête française [3] a ainsi montré que l’épidémie de bronchiolite de 2020-2021 a été beaucoup moins sévère avec un impact moindre sur le système de santé par rapport aux périodes précédentes (2015-2020).

    Si la bronchiolite peut être grave et requérir une hospitalisation chez le petit enfant, les adultes infectés par le VRS ou d’autres virus à tropisme respiratoire n’ont souvent qu’un simple rhume, voire aucun symptôme. Or, la bronchiolite est extrêmement contagieuse, le virus se transmettant facilement par la salive, la toux, les éternuements et les objets contaminés.

     

    Bien se laver les mains avant d’être en contact avec un nourrisson, éviter si possible de l’emmener dans des endroits publics confinés, aérer régulièrement, porter un masque en cas de rhume ou de toux, etc. sont autant de mesures préventives qui peuvent avoir un impact majeur.

    "Bonne nouvelle, il se trouve que ces mêmes précautions concernent aussi la COVID-19 et la grippe".

    D’après un entretien avec le Dr Marine Joras, pédiatre, Puteaux.

    Pour en savoir plus...

    [1] Bulletin épidémiologique bronchiolite, semaine 44. Saison 2022-2023. Santé publique France, 9 novembre 2022

    [2] VIDAL Reco Bronchiolite aiguë du nourrisson

    [3] Vaux S. Bronchiolitis epidemics in France during the SARS-CoV-2 pandemic: The 2020-2021 and 2021-2022 seasons. NIH, 2022 Sep; 52(6): 374-378. doi: 10.1016/j.idnow.2022.06.003.

     

  • 10 goûter sains et gourmands à moins de 100 calories

    Pour celles et ceux qui veulent combler un petit creux de manière équilibrée, tout en se faisant plaisir, voici 10 idées de collations saines à moins de 100 calories.

    Si le grignotage entre les repas est bien évidemment à proscrire, une petite collation permet quant à elle de tenir jusqu’au repas du soir. Le tout étant de savoir vers quels aliments se tourner et en quelle quantité?

    1 – Des amandes

    Les amandes, collation saine; Si de prime abord, les amandes ont la réputation d’être trop caloriques, elles ont en réalité tout bon pour un encas léger et gourmand. Une poignée de 10 amandes équivaut ainsi à peu près à 100 kcal, soit une dizaine de calories par fruit sec. Les amandes permettent ainsi de combler facilement les petites faims de manière équilibrée, puisqu’elles sont riches en fibres tout en présentant un faible indice glycémique.

    2 – Des pistaches

    Tout comme les amandes, les pistaches constituent aussi une bonne idée d’encas léger, car une dizaine de pistaches équivaut également à environ 100 kcal. Il est important, tout comme les amandes et autres fruits secs, de les choisir non salés et sans aucun autre ajout. En optant pour des pistaches, outre un bon apport en fibres, vous profitez d’une excellente source de vitamine B6 et de cuivre, mais aussi de fer, manganèse, phosphore ou encore vitamines K et B1.

    3 – Du raisin

    Autre fruit à privilégier pour un encas aussi léger que gourmand : le raisin, un fruit d’automne dont les bienfaits sont nombreux. En consommant 125 grammes de raisin, soit près de 84 kcal, vous profitez d’un antioxydant naturel en raison des polyphénols nombreux dans les pépins de ce fruit. De quoi préserver la jeunesse de votre peau, puisque les polyphénols permettent de booster le taux de collagène et d’élastine.

    4 – Du raisin sec

    Bien que plus caloriques que les fruits frais, vous pouvez également vous tourner vers les raisins secs, qui en toute saison offrent leurs bienfaits pour environ 78 calories la portion de 50 raisins secs. Sources de fibres et d’antioxydants, ils sont notamment appréciés des sportifs pour leur teneur en potassium permettant d’éviter les crampes musculaires. De quoi combler les petites faims en régulant l’acidité du corps.

    5 – La pomme

    Autre idée de collation légère: une pomme, pauvre en graisse tout en étant riche en nutriments. Il s’agit également de l’un des fruits les plus riches en fibres, ce qui crée donc un sentiment de satiété tout en favorisant un bon transit intestinal; le tout avec un faible apport calorifique : environ 90 kcal pour une pomme de taille moyenne.

    6 – La pomme séchée

    La pomme séchée est aussi une bonne alternative. En mangeant 100 grammes de ce fruit sec, vous ne dépassez pas 90 kcal, tout en profitant d’apports en vitamines B, E et C et d’antioxydants. De quoi apaiser les fringales en prenant soin de son organisme.

    7 – Des carottes crues

    Pourquoi ne pas croquer des carottes crues pour un encas léger? 200 grammes de carottes ne contiennent pas plus de 50 kcal et offrent des fibres bienvenues, mais aussi des vitamines du groupe B, au fort pouvoir antioxydant. Si vous trouvez leur goût quelque peu fade, accompagnez-les d’un peu de fromage frais ou de houmous et vous ne dépassez pas les 100 kcal.

    8 – Des olives

    Pour ceux qui préfèrent les encas salés, 50 grammes d’olives représentent une soixantaine de calories. Qu’elles soient vertes ou noires, les olives offrent de nombreux bienfaits pour la santé, en permettant notamment de réguler le mauvais taux de cholestérol de par leur richesse en Omega 3.

    9 – Des pruneaux

    75 grammes de pruneaux n’apportent pas plus de 100 calories, tout en offrant de nombreux bienfaits pour l’organisme, dont une aide au transit appréciée en cas de troubles intestinaux. La raison? Le taux élevé de fibres dans les pruneaux, mais aussi de magnésium. Véritables coupe-faim naturels, les pruneaux sont peu caloriques malgré leur goût sucré. Un pruneau équivaut ainsi à environ 20 calories.

    10 – Un yaourt nature avec une cuillère de miel

    En mélangeant une cuillère à café de miel à un yaourt nature, vous ne dépassez pas les 100 calories. De quoi faire le plein de calcium, mais aussi de phosphore, vitamine A, vitamine D et vitamines du groupe B. Quant au miel qui permet de sucrer le yaourt, il vous apporte des antioxydants, du potassium et contrairement au sucre raffiné, il contient des minéraux, vitamines et oligo-élément

     

  • Toujours les vitamines système immunitaire

    vitamine B12

    Vitamine indispensable, la cobalamine ne se trouve que dans les produits animaux. Voici ses meilleures sources alimentaires et comment faire quand on a une alimentation exclusivement végétale pour ne pas avoir une carence en vitamine B12.

    A quoi sert-elle?

    La vitamine B12, vitamine hydrosoluble aussi appelée cobalamine, est présente uniquement dans les aliments d'origine animale. Son absorption se fait au niveau de la partie terminale de l'intestin grêle (l'iléon), après avoir été associée à une protéine synthétisée dans l'estomac, appelée " le facteur intrinsèque ".

    Elle est associée à de nombreuses réactions de synthèse dans l'organisme, en tant que cofacteur:

        Fabrication des globules rouges (hématies), des globules blancs (défenses immunitaires) et des plaquettes (cicatrisation).

        Rôle important pour le bon fonctionnement du système nerveux, intervenant dans la fabrication de la gaine de myéline, tissu recouvrant les neurones, permettant leur protection et leur efficacité dans les transmissions nerveuses.

        Synthèse de l'ADN.

        Bon fonctionnement du cerveau.

        Réduction, si associée à la vitamine B9, du taux sanguin d'homocystéine, composé dont l'excès est impliqué dans les maladies cardiovasculaires.

        Indispensable au renouvellement cellulaire, permettant notamment un bon maintien de la peau.

    Quels sont nos besoins en cobalamine?

    Les besoins en vitamine B12 définis par l'Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l'alimentation (Anses) sont de 2,4 µg par jour pour les adultes, 2,6 µg pour les femmes enceintes, 2,8 µg pour les femmes allaitantes.

    Où trouver la vitamine B12?

    La vitamine B12 se retrouve uniquement dans les aliments d'origine animale. Parmi les aliments riches en vitamine B12, on trouve:

        Les viandes et abats

        Les crustacés et mollusques

        Les poissons, notamment les poissons gras type maquereau, sardine, truite

        Les œufs, mais en moindre quantité.

        Les produits laitiers: yaourt, fromages et laits (vache, chèvre, brebis...)

    Quels sont les aliments riches en vitamine B12?

    Aliment         Teneur en vitamine B12 (en µg/100 g d'aliment)

    Foie d'agneau, de veau ou de génisse cuit      42,5 à 74

    Praire ou bigorneau cuit, huître crue      24 à 39,5

    Maquereau ou hareng cuit          15 à 19

    Foie de morue en boîte     15,7

    Sardine en boîte     14

    Crevette cuite         5

    Thon en boîte         4

    Cabillaud, lieu ou saumon cuit    2 à 3

    Steak de boeuf grillé         2,7

    Emmental, mozzarella, gouda, camembert      1 à 2,5

    Oeuf dur       1,1

    Poulet cuit    0,5

    Yaourt nature          0,2

     (Source: Ciqual)

    Quel fromage contient le plus de vitamine B12?

    Selon le Fichier canadien sur les éléments nutritifs, l'emmental est l'un des fromages les plus riches en vitamine B12 avec 1,67 µg de vitamine B12 pour une portion de 50 g. Pour une portion identique, la mozzarella en contient 1,14 µg, le parmesan 1,13 µg, le cheddar 0,83 µg, le brie 0,82 µg, le gruyère 0,8 µg, le gouda 0,77 µg et le camembert 0,65 µg, Le fromage de chèvre est loin derrière avec 0,1 µg.

    Les sources végétales de vitamine B12

    La spiruline, la chlorelle et les algues nori sont souvent proposées comme sources de vitamine B12. Bien qu'elles puissent en contenir, les études existantes montrent que la biodisponibilité de cette vitamine dans les algues est insuffisante pour être assimilée par les humains.

    Certains micro-organismes présents dans le microbiote intestinal peuvent également produire de la vitamine B12, d'où l'importance d'avoir un microbiote en bonne santé.

    En pratique, la vitamine B12 étant sensible à la lumière, à la chaleur et hydrosoluble, il est préférable de:

        Conserver les aliments à l'abri de la lumière et au frais

        Cuire juste le temps nécessaire, à la vapeur ou à l'étouffée (papillote) de préférence pour éviter les pertes par diffusion dans l'eau de cuisson

    Les personnes à risque de carence

    La vitamine B12 fait parler d'elle dans le cadre des régimes végétariens ou végétaliens dans lesquels la réduction ou suppression des aliments d'origine animale entraîne un apport en vitamine B12 trop faible ou inexistant et donc un risque de carence. Cette vitamine est très peu représentée dans les aliments d'origine végétale, y compris les algues comme on l'a vu plus haut. Il est donc nécessaire de se supplémenter en vitamine B12 en cas de végétalisme (aucun produit animal), et en cas de végétarisme s'il y a une faible consommation de produits laitiers pour pallier à un déficit en vitamine B12.

    La supplémentation

    Pour une supplémentation efficace, l'Association végétarienne de France et la société végane française conseillent de prendre:

        soit 1 µg (microgramme) trois fois par jour;

        soit 10 µg une fois par jour;

        soit 2000 µg une fois par semaine;

        soit 5000 µg une fois toutes les deux semaines.

    Les compléments alimentaires fabriqués à partir de cyanocobalamine sont considérés comme fiables. Cette vitamine a l'avantage d'être stable, peu coûteuse et son origine est bactérienne. Mais d'autres formes, comme la méthylcobalamine, sont également acceptables.

    Les personnes âgées peuvent également manquer de vitamine B12, du fait de leur faible consommation d'aliments d'origine animale (difficulté de mastication, perte d'appétit...) et du ralentissement des sécrétions digestives, notamment de la synthèse du facteur intrinsèque, nécessaire à son absorption. Or, de faibles taux de vitamine B12 ont été associés à un risque accru de fractures chez les hommes âgés. La vitamine B12, avec d'autres vitamines du groupe B (B6 et B9) est importante pour préserver la santé cognitive au cours du vieillissement.

    Des maladies inflammatoires touchant l'intestin peuvent entraver son absorption: maladie de Crohn, maladie cœliaque (intolérance au gluten)…

    En cas de grossesse, il est important d'assurer des sources alimentaires en vitamine B12 pour assurer les bons développements moteurs et cérébraux de l'enfant et éviter des retards de croissance.

    S'il y a eu une chirurgie digestive touchant l'estomac ou l'intestin (iléon) il peut y avoir des déficits d'absorption par la suite.

    Quels sont les symptômes d'un manque de vitamine B12?

    Le corps a une capacité d'adaptation phénoménale. Même sans apport externe, il puisera dans ses réserves hépatiques, qui peuvent être de 2 à 3 ans, afin d'assurer un fonctionnement optimal. Il n'y aura alors aucun signe de carence durant cette période. Les symptômes se manifestent ainsi tardivement au bout de plusieurs mois ou années et peuvent paraître anodins.

    Les conséquences les plus fréquentes d'une carence en vitamine B12 seront:

        Une anémie par réduction de la fabrication des globules rouges (fatigue, moins de force)

        Une atteinte générale du système nerveux avec divers symptômes associés tels que sensations de fourmillement, d'engourdissement, diminution de la sensibilité à la douleur ou à la pression

        Une dépression, une perte de mémoire

        Un risque de troubles cardiovasculaires

    Ces symptômes peuvent disparaître rapidement avec un apport suffisant en vitamine B12. Sur le long terme, les carences peuvent être plus graves et entraîner des séquelles.

    En conclusion, la vitamine B12 est donc essentielle à notre organisme. Les besoins sont couverts en cas d'alimentation variée et équilibrée. En cas de régime d'exclusion, il nécessaire d'intégrer un complément alimentaire en vitamine B12 pour assurer les apports. Il peut être également intéressant de faire un point sur son alimentation pour corriger d'éventuels déséquilibres.

    Dosage de la vitamine B12

    Pour vérifier votre taux de vitamine B12, notamment si vous présentez un symptôme de déficit, un dosage sanguin peut être réalisé en laboratoire

  • Bien manger, c'est important!

    Oui, je sais...cela ne va pas plaire à tout le monde...

    mais c'est notre triste réalité!

     

  • Hommage aux poilus de 14-18

    Le Clairon

    Le clairon sonne au loin, forçant les fatigues.

    Des regards morts sur des visages meurtris

    Se lèvent, affirmant le doute, l’incompris.

    Des larmes s’écoulent rompant l’immense digue.

     C’est un soleil et non le temps d’une boucherie

    Qui, ce jour, se lève. Des ombres s’avancent,

    Le long des tranchées de la désespérance.

    De la terre, s’ouvrent des bouches noires de carie.

     –

    Le clairon balaye les frontières de mort.

    Des cris et des rires venant de l’ennemi,

    Se mêlent aux joies de tous nos soldats amis.

    Oubliée la haine, le désespoir et les torts.

     –

    Des tranchées sortent des hommes vivants sous terre,

    L’uniforme invisible, ils regardent le ciel.

    Le clairon sonne la fin des combats. Si fier.

    Redonnant la vie, face au monde fou et cruel !

    Les hommes titubent. L’officier devient le frère.

    Les larmes écoulant le trop-plein de haine

    Les rancunes, les frères morts laissés en terre

    La guerre est finie. La paix entre en scène.

     –

    Ils reviendront dans leurs foyers ces gueules cassées

    Ces soldats d’une guerre civile. La grande guerre !

    Guerre ou l’Europe entière s’est suicidée

    Apportant un siècle de lutte et de misère.

     –

    Le clairon sonne la fin des combats, la paix !

    L’avenir porte un nom. L’espoir d’une autre vie!

    Une vie qui retrouve un prix. Souvent oublié !

    Ce jour à un autre goût. La guerre est finie.

    Gérard Brazon

  • Notre magnifique basilique Saint-Sernin

    Les sarcophages des comtes de Toulouse de la basilique Saint Sernin se dévoilent

    Un des sarcophages de la basilique Saint Sernin, actuellement en restauration, a été ouvert.

    Le jeudi 16 avril dernier, un des mystérieux sarcophages de la basilique toulousaine a été ouvert par archéologues et restaurateurs, en présence du maire.

    Selon France 3 Régions, ils contiendraient les restes de la famille des comtes de Toulouse. Un autre avait déjà été ouvert la semaine passée. Il renfermait les restes de deux personnes d’un âge avancé selon les spécialistes. Au nombre de trois, les tombes sont installées à l’extérieur de l’édifice et n’ont pas fini de révéler leurs secrets.

    Des mystères bientôt résolus

    Au sein d’une niche aménagée au XIIIe siècle, les trois sarcophages siègent à Saint Sernin, une des plus grandes églises romanes d’Europe, depuis des centaines d’années. Les experts ne s’accordent pas à dire qu’ils y ont été placés à la même époque, mais les recherches concernant ces mystérieux tombeaux avancent sensiblement. Les anthropologues ont révélé que ce deuxième sarcophage contiendrait également deux personnes. La basilique est également connue pour abriter les restes de Saint Saturnin, le premier évêque de Toulouse et quelques 200 autres reliques.

    Si leur travail ne fait que débuter, le dirigeant des opérations, conservateur de l’architecture régionale, prévoit d’ici deux ans " une étude complète sur les ossements et leur interprétation". A la toute fin des années 90, un des tombeaux avait révélé que les restes y étant entreposés appartenaient à un individu âgé d’une quarantaine d’années. Pensant en premier lieu et à tort au comte de Taillefer, l’homme, de grande taille et richement vêtu, avait par la suite été baptisé "comte de l’an mil".

    Un dernier sarcophage, de petite taille et sûrement destinée à un enfant, est encore visible dans l’enfeu de la basilique. Après restauration, les tombes retrouveront leurs places originales avec leurs ossements.

    A midi, les cloches de Saint-Sernin sonnent un Avé Maria qui, chaque fois, me font entrer dans une émotion incroyable et embuent mes yeux… En effet, j'allais chez ma marraine (qui habitait tout près de l'église- au moins une fois par mois en espérant ce chant incroyable, réalisé avec la supérieure maîtrise de nos fondeurs français de cloches: une réalisation fantastique, une Avé Maria qui vous donne -instantanément- envie de devenir catholique!

  • Consommer plus d’oméga-3 améliore la cognition, même à 40 ans!

    Une nouvelle étude menée par des neurologues américains confirme que l’alimentation est un facteur clé de la santé et en particulier, de la santé cérébrale. Les résultats de leurs recherches, qui incluent plus de 2100 participants, suggèrent qu’une consommation élevée d’acides gras essentiels dès le milieu de la vie influence positivement la structure cérébrale et les capacités de réflexion.

    Les oméga-3 (comme les oméga-6) sont des acides gras dits essentiels, car ils sont très importants pour l’organisme, qui ne peut les synthétiser lui-même ; ils sont donc apportés par l’alimentation. Certains poissons gras (saumons, truite, maquereau, sardine, anchois…), mais aussi les noix, les graines de chia, l’huile de lin, etc., sont de très bonnes sources d’oméga-3. On distingue l’acide alpha-linolénique (ALA), l’acide eicosapentaénoïque (EPA) et l’acide docosahexaénoïque (DHA) ; l’ALA se trouve principalement dans les huiles végétales, tandis que le DHA et l’EPA se trouvent dans les poissons et autres fruits de mer.

    Les acides gras oméga-3 sont nécessaires au développement et au fonctionnement de la rétine, du cerveau et du système nerveux. Des études suggèrent que leur consommation préserve le système cardiovasculaire, en diminuant la pression artérielle et la quantité de triglycérides dans le sang. Ils sont également associés à de meilleurs résultats neurologiques chez les personnes âgées. Leurs effets sur les personnes d’âge moyen, dans la quarantaine, ont en revanche été peu explorés. Une équipe de chercheurs s’est donc penchée sur la question.

    Des micronutriments essentiels, qui « dopent » le cerveau

    "Nous avons étudié l’association transversale des concentrations d’acides gras oméga-3 dans les globules rouges avec l’IRM et les marqueurs cognitifs du vieillissement cérébral dans un échantillon communautaire d’adultes principalement d’âge moyen"», explique l’équipe dans la revue Neurology. Plus précisément, l’étude a impliqué 2183 personnes (dont 53% de femmes) âgées en moyenne de 46 ans, qui ne souffraient pas de démence ou d’accident vasculaire cérébral.

    Les concentrations de DHA et d’EPA ont été mesurées à partir des globules rouges par chromatographie en phase gazeuse, et l’indice oméga-3 a été calculé en additionnant les deux concentrations. Les participants ont ensuite été répartis en deux groupes : ceux du groupe « faible » avaient en moyenne 3,4% de leurs acides gras totaux sous forme d’acides gras oméga-3, contre 5,2% en moyenne pour les personnes du groupe « fort ». À noter qu’un niveau optimal est de 8% ou plus ; une proportion d’oméga-3 comprise entre 4% et 8% est considérée comme intermédiaire, tandis qu’un taux inférieur à 4% est considéré comme faible.

    Les participants ont passé des IRM cérébrales visant à mesurer les volumes du cerveau dans sa totalité, de la matière grise, de l’hippocampe et de la substance blanche. Ils ont également passé des tests permettant d’évaluer leur fonction cognitive (en particulier la mémoire épisodique, la vitesse de traitement, la fonction exécutive et le raisonnement abstrait).

    Les chercheurs ont observé que les personnes qui consommaient des niveaux plus élevés d’acides gras oméga-3 avaient non seulement des scores moyens plus élevés dans le test de raisonnement abstrait, mais le volume moyen de leur hippocampe — une partie du cerveau qui joue un rôle majeur dans l’apprentissage et la mémoire — était plus important.

    Un effet positif sur les individus à haut risque d’Alzheimer

    Les chercheurs ont également étudié l’effet des concentrations d’oméga-3 dans les globules rouges chez les participants porteurs de l’allèle 4 du gène APOE (APOE4) — une variation génétique liée à un risque plus élevé de maladie d’Alzheimer. Ils ont découvert que les porteurs d’APOE4 avec un indice oméga-3 plus élevé présentaient moins de maladies des petits vaisseaux sanguins. « S’il existe un facteur de risque modifiable qui peut l’emporter sur la prédisposition génétique, c’est un gain important », souligne Debora Melo van Lent, chercheuse au Glenn Biggs Institute for Alzheimer’s and Neurodegenerative Diseases et co-auteure de l’étude.

    La façon dont ces acides gras protègent le cerveau reste à déterminer. On sait qu’ils sont nécessaires à la membrane des neurones ; de ce fait, les scientifiques pensent que lorsqu’ils sont remplacés par d’autres types d’acides gras, les neurones pourraient devenir instables. Une autre explication pourrait être liée aux propriétés anti-inflammatoires du DHA et de l’EPA.

    Bien que le mode d’action des oméga-3 ne soit pas encore clair, l’étude suggère qu’une consommation même modeste de ces acides gras pourrait suffire à préserver les fonctions cérébrales, même chez les personnes d’âge moyen. « Si vous avez un régime qui comprend des acides gras oméga-3, vous protégez déjà votre cerveau pour la plupart des indicateurs du vieillissement cérébral que nous voyons à l’âge mûr », a déclaré Claudia Satizabal, professeure en sciences de la santé de la population au Biggs Institute et première auteure de l’étude.

    Les études recherchant des associations entre l’alimentation et la santé sont très importantes, car elles peuvent potentiellement déboucher sur des actions préventives relativement simples à mettre en place. « Si les gens pouvaient améliorer leur résilience cognitive et potentiellement éviter la démence en modifiant simplement leur alimentation, cela pourrait avoir un impact important sur la santé publique », confirme Claudia Satizabal.

    Ces résultats doivent toutefois être confirmés par des recherches supplémentaires. Soulignons par ailleurs que cette étude n’est qu’un instantané des effets des oméga-3, dans le sens où les participants n’ont pas été suivis sur une longue période. Ainsi, elle ne prouve pas que ces acides gras préservent les fonctions cognitives sur le long terme — même si l’association positive mise en évidence ici laisse présager un tel effet.

    Source : C. L. Satizabal et al., Neurology

     

    DONC: pour les fauchés, consommez une boîte de sardine (avec l'huile) au moins une fois par semaine! Ou bien: