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toulousain - Page 231

  • Fruits et légumes: lesquels acheter bio?

    Certains fruits et légumes sont plus chargés en pesticides que d’autres. Lesquels choisir et pour quels bénéfices?

    Il suffit de quelques jours d'une alimentation bio pour voir chuter les taux de plusieurs résidus pesticides dans l'organisme, d'où l'intérêt de bien choisir les produits alimentaires qu'on achète. Faut-il pour autant tout acheter en bio? Pas nécessairement. Le lait, les œufs devraient faire partie d'un panier bio, comme les fraises, le raisin. En revanche, les kiwis, les avocats, figurent parmi les végétaux qu'on peut prendre en conventionnel. Pour vous aider, voici des pistes pour arbitrer le choix des fruits et légumes.

     Les fruits et légumes les plus et les moins contaminés

    Sur la base de données européennes. Ce sont:

    • fraise
    • nectarine
    • pêche
    • pomme
    • raisin
    • carotte
    • céleri
    • concombre
    • épinard
    • poivron
    • pois gourmand pomme de terre
    • tomate cerise
    • chou-fleur
    • aubergine
    • petits pois

     Parmi les fruits et légumes qu'on peut prendre en agriculture conventionnelle figurent:

    • ananas
    • kiwi
    • mangue
    • melon
    • pamplemousse
    • papaye
    • asperge
    • avocat
    • oignon
    • patate douce

     Ces résultats sont assez proches de ce qui est constaté aux Etats-Unis (voir ci-dessous).

    En 2016, le groupe de travail de l’Environmental Working Group (EWG) a publié une liste des 12 fruits et légumes les plus chargés en pesticides selon des analyses conduites aux Etats-Unis: les fraises arrivent premières et détrônent les pommes qui sont désormais deuxièmes. Pour ce travail, le groupe a analysé les tests réalisés sur plus de 35.200 échantillons de fruits et légumes.

    Quasiment tous les échantillons de fraises non-bio (98 %) avaient des résidus de pesticides et 47 % comptaient même au moins dix pesticides différents. Comme l’explique Sonya Lunder, de l’EWG, “Il est étonnant de voir comme les fraises sont fortement contaminées par des résidus de pesticides dangereux, mais il est encore plus choquant que ces résidus ne violent pas les faibles lois et règlements américains sur les pesticides dans les aliments“.

    Pour elle, les niveaux de résidus autorisés sont trop laxistes pour protéger la santé des consommateurs: “Ils devraient être mis à jour pour refléter les nouvelles recherches qui montrent que même de très petites doses de produits chimiques toxiques peuvent être nocives, en particulier pour les jeunes enfants“.

    La liste des 12 aliments les plus chargés en pesticides était la suivante:

    1. Fraises
    2. Pommes
    3. Nectarines
    4. Pêches
    5. Céleris
    6. Raisins
    7. Cerises
    8. Epinards
    9. Tomates
    10. Poivrons
    11. Tomates cerises
    12. Concombres

    Pour limiter l’exposition aux pesticides, le groupe de travail suggère d’acheter des produits bio pour les fruits et légumes de cette liste des 12 aliments les plus chargés. Mais les experts s’accordent aussi pour dire qu’un régime riche en fruits et légumes, qu’ils soient issus de l’agriculture conventionnelle ou biologique, est bon pour la santé.

    Le groupe souligne également que les piments ou les choux frisés ne remplissaient pas les critères pour faire partie de cette liste des 12 aliments à éviter; pourtant, certains échantillons contenaient des insecticides toxiques. Les experts encouragent donc les consommateurs à leur préférer des produits bio.

    L'EWG a aussi dressé la liste des 15 produits les plus sains: les avocats étaient les champions, avec moins de 1% des échantillons contenant des pesticides. 89% des ananas, 81 % des papayes, 78% des mangues, 73% des kiwis et 62% des melons n’avaient pas de résidus de pesticides. La liste des 15 aliments "propres" était la suivante:

    1. Avocat
    2. Maïs doux
    3. Ananas
    4. Chou
    5. Pois (congelés)
    6. Oignon
    7. Asperge
    8. Mangue
    9. Papaye
    10. Kiwi
    11. Aubergine
    12. Melon Honeydew
    13. Pamplemousse
    14. Melon
    15. Chou-fleur

    Manger bio réduit les pesticides dans l’organisme

    L’alimentation n’est pas le seul vecteur d’exposition des enfants aux pesticides, le lieu de résidence jouant aussi un rôle. Des chercheurs ont voulu savoir si une semaine d’alimentation bio a un impact sur le niveau des résidus de pesticides dans les urines d’enfants de milieux modestes, vivant en ville ou dans des zones agricoles.

    40 enfants âgés de 3 à 6 ans ont participé à l’étude. Avant et après l’intervention, les chercheurs ont mesuré le niveau de 13 produits de dégradation de pesticides (métabolites), en particulier organophosphorés, insecticides (pyréthrine et pyréthrinoïdes) et herbicides dont le 2,4 D.

    Avant la semaine de régime bio, plusieurs pesticides ont été fréquemment détectés: le 2,4 D (90 % des échantillons) et le metolachlor mercapturate ou MET, dans 72 % des échantillons, le 3-PBA, un métabolite non spécifique des insecticides pyréthrinoïdes, dans 82 %. Après la phase bio, le niveau d’exposition avait baissé pour 6 des métabolites les plus présents. Pour les dialkylphosphates totaux, la diminution était de 40 %, de 49 % pour les diméthyl dialkylphosphates, et de 25 % pour le 2,4 D.

    Les taux de contamination étaient cependant plus élevés chez les enfants vivant en zone agricole, du fait de la présence plus importante de pesticides dans l’air et l’environnement.

    En conclusion, cette étude confirme qu'en l'espace de quelques jours, une alimentation bio réduit l'imprégnation d'enfants de milieux sociaux moins favorisés.

    Sources

    EWG's 2016 Shopper's Guide to Pesticides in Produce™. 2016.

    Bradman A, Quirós-Alcalá L, Castorina R, Schall RA, Camacho J, Holland NT, Barr DB, Eskenazi B. Effect of Organic Diet Intervention on Pesticide Exposures in Young Children Living in Low-Income Urban and Agricultural Communities. Environ Health Perspect. 2015 Oct;123(10):1086-93. doi: 10.1289/ehp.1408660.

    Chammi P. Attanayake, Ganga M. Hettiarachchi, Sabine Martin and Gary M. Pierzynski.Potential Bioavailability of Lead, Arsenic, and Polycyclic Aromatic Hydrocarbons in Compost-Amended Urban Soils. Journal of Environment Quality, 2015; 44 (3): 930 DOI: 10.2134/jeq2014.09.0400

     

  • Vous voulez du soleil? raté, encore plus de pluie à partir du mois d'août!

     

    et, comme d'habitude, j'avais raison!

     

     

    http://insoliteetdejante.hautetfort.com/archive/2016/01/06/si-vous-passez-par-toulouse-la-meteo-2016-5740710.html

     

     

  • La CSA lance l’appel d’offres pour une télé locale à Toulouse

    Selon nos informations, les sages du CSA (Conseil supérieur de l’Audiovisuel), réunis en collège mi-mai, ont acté le principe du lancement d’un appel d’offres pour une télévision locale à Toulouse, pour réattribuer la fréquence hertzienne numérique de TLT, disparue des écrans en juillet 2015. L’appel d’offres était encore en rédaction ces derniers jours et sera publié de manière imminente par le CSA.

    TELEVISION LOCALE LA CHAINE TLM

    Le calendrier devrait être le suivant: publication de l’appel d’offres en juin, liste des candidats à la rentrée, audition des candidats à l’automne et décision du CSA à la fin de l’année 2016. La télé locale pourrait commencer à émettre à Toulouse en janvier ou février 2017.

    La mairie de Toulouse voulait attendre

    Ce calendrier et la décision du CSA ne vont pas vraiment dans le sens de la mairie de Toulouse. Jean-Luc Moudenc et son équipe souhaitaient prendre du temps, notamment pour réfléchir à un nouveau modèle économique de télévision locale: TLT était l’une des plus anciennes télés locales de France mais elle fut aussi un gouffre financier pour les collectivités locales notamment la mairie de Toulouse. La défaillance les uns après les autres des actionnaires privés avait même conduit CTV (la société d’économie mixte gestionnaire de la participation de Toulouse dans TLT) à devenir actionnaire principal de la chaîne. Si l’on y ajoute les participations du Conseil Régional (1,5 millions d’euros sur 3 ans via un contrat d’objectifs et de moyens), la télé locale n’avait plus grand chose de privée, fonctionnant surtout avec de l’argent public.

    Échaudée par cette expérience malheureuse, la mairie de Toulouse a fait savoir qu’elle ne voulait pas participer au tour de table du futur projet, ni en tant qu’actionnaire, ni même en tant que partenaire via un contrat d’objectifs et de moyens (COM). Tout au plus Jean-Luc Moudenc était-il prêt à faire acheter des espaces publicitaires par la ville et la métropole pour soutenir la nouvelle chaîne.

    Mais la décision du CSA et l’entrée dans la danse du Conseil régional pourraient l’inciter à changer de chanson.

    Télé locale ou télé régionale ?

    Christophe Musset, patron de Médias du Sud qui possède les chaînes locales TV Sud à Montpellier, Nîmes et Perpignan, a été le premier à déclarer son intérêt pour la reprise de la fréquence de TLT. Son projet consisterait à fédérer ses différentes chaînes, diminuant les coûts, en partageant les grilles de programmes et en créant ainsi un réseau à l’échelle… d’une télé régionale ! Il emploie même depuis plusieurs mois un journaliste pigiste pour couvrir l’actualité toulousaine et montrer aux élus son intérêt pour la capitale régionale.

    Un intérêt qui, très récemment, a dépassé les murs du Capitole et atteint ceux du Conseil régional. Juste après son élection en décembre dernier, entre le nom de la région, les assises du rail, le plan Marshall pour le BTP et la gestion d’une majorité complexe et d’une opposition remuante, la nouvelle présidente PS de la Région Carole Delga avait d’autres chats à fouetter. Mais, sous la pression de certains élus de sa majorité, le dossier est remonté sur le dessus de la pile. Carole Delga veut “un média régional qui redonne du lien pour faire connaître les initiatives et les talents sur tout le territoire“ et estime publiquement que “France 3 ne remplit pas ce rôle actuellement“.

    La candidature TV Sud et la perspective d’y trouver une télé régionale intéresse désormais beaucoup l’hôtel de région. Prise de participation? COM? Comment l’aide financière de la région pourrait-elle se matérialiser ? Il est encore trop tôt pour le savoir.

    Cette perspective pourrait faire bouger les lignes à la mairie. Dans l’entourage de Jean-Luc Moudenc, on se méfie d’un projet inféodé au Conseil régional. Quitte à avoir une télé privée à Toulouse, autant qu’elle parle de Toulouse plutôt que de la région, se dit-on au Capitole. Le principe de la non-participation financière de la ville et de la métropole au projet pourrait donc être sacrifié. On pèse davantage sur les orientations lorsque l’on met de l’argent sur la table!

    Une route encore longue… dans un dossier très politique

    Le lancement de l’appel d’offres n’est donc qu’un premier pas vers le retour d’une chaîne locale à Toulouse. Les négociations seront longues. Même au sein de la majorité de Carole Delga à la région, certains, en l’occurrence les écologistes, souhaitent un rapprochement entre France 3 et le futur opérateur.

    Outre TV Sud, TVPI a aussi fait connaître son intérêt. La publication de l’appel d’offres aura l’avantage de faire sortir tous les concurrents du bois. Et de comparer: projet contre projet et surtout modèle économique contre modèle économique.

    Car l’enjeu est surtout là. Les collectivités locales ont eu leur part de responsabilités dans la disparition de TLT. Il est donc primordial de mettre en place et de soutenir une entreprise viable. A l’heure où la consommation de médias se fait de plus en plus en “picorant“ des contenus sur les réseaux sociaux via leur smartphone ou leur tablette, les contribuables, qui ne sont plus des téléspectateurs captifs assis dans leur canapé devant la télé, auraient sans doute du mal à comprendre que des millions d’euros d’argent public soient de nouveau engloutis dans un projet de télé à la sauce 1990!

    J'ai eu ma propre émission sur TLT de 1989 à 1991... Télé d'amateurs, croyez-moi....  Aux premières émissions, dans l'oreillette, au lieu d'entendre la voix de l'appelant pour lui faire réponse de voyance, bien souvent, il y avait de la musique ou d'autres bruits ou j'entendais le son d'un autre reportage.... Je puis vous assurer qu'il faut être un grand professionnel pour continuer à travailler dans ces conditions!

    J'ai été obligée de laisser l'oreillette pour me concentrer sur la voix qui parvenait dans le studio.... c'était très éprouvant, fatiguant.

    Je n'aime pas faire de la voyance en public... c'est une affaire d'ordre privée qui ne regarde que le consultant et le voyant.....

    (Hélas, le masculin l'emporte sur le féminin... donc acte à contre-coeur).

     

     

     

  • Tarte aubergines grillées et cabécous

    Pour 4 personnes

    1 pâte feuilletée pré-étalée, 2 aubergines grillées (300 g) ou fraîche

    4 Cabécous, 2 œufs, 1 cuillère soupe de persil.

    Sel et poivre, 2 cuillères à soupe de parmesan,

    3 cuillères à soupe de crème liquide et autant de crème épaisse, huile d’olive.

    Déposez la pâte feuilletée dans un plat à tarte avec sa feuille de cuisson. Piquez le fond.

    Placez 300 g d’aubergines grillées surgelées ou que vous avez cuit vous-même et laissé refroidir.

    Disposez les aubergines sur le fond de tarte puis 4 cabécous coupés en fines tranches.

    Faites l'appareil de cuisson: dans un bol, mélangez 3 cuil à soupe de crème fraîche épaisse et 3 de crème liquide avec 2 œufs entiers et 2 cuil à soupe de parmesan, salez et poivrez.

    Recouvrez les aubergines avec cette préparation. Terminez par un filet d’huile d’olive au thym.

    Faites cuire au four thermostat 6-7 (200°C) environ ½ h. Saupoudrez de persil frais avant de servir. Vous pouvez aussi briser du thym frais.

    Vous pouvez remplacer les cabécous par du Roquefort émietté.

    Vous pouvez remplacer les aubergines par des brocolis, des tomates, des poireaux…

    Servez avec de la saucisse de Toulouse grillée ou du boudin grillé.

     

  • Mille-feuilles de pommes de terre à la truffe (gastronomie)

    Un jour, j'avais 21 ans, un monsieur m'a offert une toute petite truffe. Je l'ai d'abord enfermée avec des œufs dans une boîte et j'ai utilisé quelques jours plus tard la truffe comme indiqué ci-après.

    Pour 4: 1 kg de pomme de terre oblongues, une petite truffe fraîche, huile olive, sel, poivre, 1 poireau cru, coriandre (facultatif)

    Faites cuire les pommes de terre à l'eau bouillante salée avec leur peau. Retirez la peau et couper des rondelles fines. Il faut que les rondelles de truffe et de pommes de terre soient identiques pour les poser l'une sur l'autre.

    Coupez très délicatement la truffe en très fines lamelles et déposez avec précaution sur les pommes de terre encore chaudes. La chaleur va exalter l'odeur de la truffe.

    Coupez le blanc du poireau en fine brunoise. Le mélanger avec huile d'olive, vinaigre de vin, vieilli en fut de chêne ou, comme moi, vinaigre maison), poivrez et goûtez. Rajoutez fines herbes ou coriandre moulue à votre guise. Mais, le mieux, c'est le goût naturel de la truffe.

    Arrosez les millefeuilles et finissez avec de la fleur de sel de Guérande.

     

  • Confiture de violettes

    Macération: 24 heures de macération

    4 tasses (1 L) de fleurs de violettes (celles qui sont odorantes) et surtout des violettes spéciales pour la cuisine.

    Jus d'un citron

    Eau (juste ce qu'il faut pour couvrir le mélange, environ 250 Ml

    3 tasses (675 g) de sucre Etapes

    Si elles sont dans le jardin, cueillir les fleurs et les débarrasser de leurs calices, c'est-à-dire ce qui est à la base de la fleur. On ne garde que les pétales.

    Mélangez le jus de citron et l'eau. Placez les fleurs dans un plat de verre et écrasez légèrement les fleurs avec les doigts. Couvrir du mélange eau et jus de citron. Placez une assiette sur le plat de verre et laisser macérer toute une nuit.

    Le lendemain, égouttez et passez le liquide eau et citron au tamis. Réservez les violettes.

    Lorsque le liquide est passé au tamis, le placer dans un chaudron.

    Ajoutez le sucre et préparer un sirop léger en faisant fondre le sucre dans le liquide et en le laissant cuire quelques minutes gros boulets (bouillon).

    Ajoutez les fleurs. Laissez cuire doucement pendant 30 minutes. Attention! il ne faut pas dépasser le temps de cuisson sinon la confiture pourrait se cristalliser.

    Mettre la confiture dans des pots ébouillantés et séchés à l'air libre, retournés sur un linge propre. Fermez et retournez-les pots que vous rangerez ainsi.

     

  • Reste de piperade?

    Voir ma recette de la piperade toulousaine avec la boîte à outil “recherche“.

    Faites cuire du riz à part et rajoutez la piperade à la fin. Bien mélanger.

    Accompagnez de saucisse de Toulouse, de canard, de volaille.

    De cansalade. De rondelles de chorizo. Du boudin en rondelles.

    Si vous avez des boulettes au congélo, rajoutez.

    Si vous avez des restes de volailles: poulet, dinde, lapin, canard, déchirez la viande et rajoutez.

    Servez bien chaud avec fromage râpé ou pas.