Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Cuisine Toulousaine et Occitane - Page 73

  • Nutri-score

    le Nutri-score évolue régulièrement pour améliorer ses performances et prendre en compte les évolutions les plus récentes en matière de nutrition, comme le montre sa dernière mise à jour.

    Un Nutri-score mis à jour pour être plus performant

    La récente mise à jour de l’algorithme du Nutri-score par un comité scientifique composé d’experts européens indépendants a permis de corriger certaines des « limites » identifiées depuis sa mise en place et d’améliorer encore sa cohérence avec les recommandations nutritionnelles actuelles de santé publique.

        Modifications pour les aliments solides:

        les produits riches en sel ou en sucre sont finalement classés moins favorablement;

        les céréales de petit déjeuner à teneur relativement élevée en sucre ne peuvent plus être classées A et passent en C;

        les produits laitiers sucrés sont moins favorablement classés;

        les pains complets sont principalement classés A alors que les pains raffinés se répartissent entre B et C (selon leur teneur en sel);

        L’huile d’olive passe en B ainsi que les huiles végétales à faible teneur en acides gras saturés (colza, noix, tournesol oléique). L’huile de tournesol passe en C. Les autres produits de la catégorie demeurent inchangés;

        Les noix et graines sans sel ni sucre ajoutés, sont classées en A ou B, alors que les versions salées et/ou sucrées sont en moyenne en C ou même D;

        Les plats composés (plats prêts-à-manger, pizzas, etc.) passent en moyenne des classes A/B aux classes B/C ou même D pour certaines catégories de produits notamment les pizzas;

        Les fromages à pâte dure à faible teneur en sel (type Emmental) sont maintenant classés C; les autres fromages restent D ou E en fonction de leur contenu en sel et en acides gras saturés;

        La viande rouge est moins bien classée et se retrouve globalement dans des classes de notes inférieures à celles de la volaille et du poisson.

        Modifications pour les boissons :

        Les laits de vache écrémés et partiellement écrémés sont en majorité classés B et le lait entier C;

        Les boissons lactées sucrées (laits aromatisés), ne peuvent plus être A ou B et se retrouvent principalement en D et E (certains à faible teneur en sucre en C);

        Les boissons fermentées à base de lait (incluant les yogourts à boire sucrés et aromatisés) ne peuvent plus être A et sont différenciées en fonction de la teneur en sucre entre C et E;

        Les cacaos et cafés en poudre sont inclus comme boissons pour le calcul de leur Nutri-score si leur déclaration nutritionnelle est indiquée comme consommée (c’est-à-dire après reconstitution avec du lait ou de l’eau) plutôt que comme vendue et se retrouvent moins bien classées;

        Les boissons à base de plantes (soja, amande, avoine, riz…) ne sont plus classées en A comme actuellement mais se distribuent entre B e E;

        Les boissons sucrées avec des quantités très limitées de sucre (<2 g/100mL) passent en B, tandis que celles avec des quantités élevées de sucre sont maintenues en D/E;

        Les boissons contenant des édulcorants sont pénalisées et se trouvent classées au moins en C (voire D ou E si elles contiennent des édulcorants et du sucre).

    Récemment, 320 scientifiques et professionnels de santé ont publié un rapport reprenant l’ensemble des arguments scientifiques robustes en faveur du Nutri-score. Ils y pointent également la forte demande sociétale justifiant le choix du Nutri-score au niveau européen.

    Un intense lobbying anti-Nutri-Score

     

    Dès la naissance du Nutri-score et sa proposition, en 2014, par les scientifiques, de puissants lobbys qui ont tenté de bloquer sa mise en place. A l’issue d’une bataille qui a duré près de 4 ans, ce logo a finalement été adopté en France et dans six autres pays européens, mais sur une base volontaire. La réglementation européenne empêche en effet les états-membres de rendre obligatoire un logo d’information nutritionnelle.

    Si aujourd’hui plus de 900 marques en France l’ont adopté (ce qui correspond à 60 % du marché alimentaire), il n’est que facultatif et certaines grandes firmes refusent toujours de l’afficher sur leurs produits.

    A l’origine des pressions anti-Nutri-Score, on retrouve plusieurs grandes entreprises alimentaires qui s’opposent depuis toujours à son implémentation (Ferrero, Lactalis, Coca-Cola, Mars, Mondelez, Kraft…) ainsi que certains secteurs agricoles, notamment ceux du fromage et des charcuteries et leur puissante représentation européenne (COPA-COGECA).

     

    Leurs actions de lobbying sont relayées au niveau des structures européennes par divers partis politiques et des politiciens, et surtout par le gouvernement italien (particulièrement depuis les dernières élections italiennes) instrumentalisant Nutri-score comme un complot de l’Europe contre les produits "made in Italy".

    Bien que ce lobbying s’appuie sur des arguments non scientifiques, il semble avoir été suffisamment efficace pour amener la Commission européenne à ne pas tenir ses engagements concernant le calendrier de l’évolution de la réglementation européenne concernant l’étiquetage nutritionnel des aliments.

    En outre, les déclarations de certains de ses représentants laissent entendre que la Commission pourrait finalement ne pas retenir le Nutri-score comme logo nutritionnel obligatoire pour l’Europe, considérant qu’il serait trop "polarisant".

    Il est pourtant clair que le Nutri-score dans sa version mise à jour est un moyen simple et efficace d’aider les consommateurs à tendre vers des choix alimentaires plus favorables sur le plan nutritionnel. Ce faisant, ils réduisent leur risque de développer bon nombre de maladies chroniques liées à la nutrition (obésité, maladies cardiovasculaires, diabète, certains cancers…), lesquelles constituent des problèmes de santé publique don le coût humain, social et économique majeur n’est plus à démontrer.

    Espérons donc que la Commission européenne prendra en considération les données issues de la science pour motiver une décision en faveur de la santé publique plutôt que de la défense d’intérêts économiques ou politiques.

    Commission européenne: maintenant tu sais pourquoi les Français votent NON

  • Mayo sans huile... et sans calories

    Pour remplacer l'huile dans une mayonnaise, vous pouvez utiliser… du bouillon de légumes! Et oui, cette petite astuce va vous changer la vie si vous voulez déguster une mayonnaise allégée. C'est très simple à réaliser: il faudra simplement gélifier un peu de bouillon de légumes pour l'utiliser ensuite comme l'huile.

    MAYONNAISE SANS HUILE

    Pour 4, environ

    300 ml de bouillon de légumes; 5 feuilles de gélatine

    1 jaune d'œuf; 1 c. à soupe de vinaigre, 1 pincée de sel

    1 c. à soupe de moutarde, Poivre du moulin

    Réchauffez le bouillon de légumes sans le faire bouillir.

    Trempez les feuilles de gélatine dans un bol d'eau froide pour les ramollir puis les essorer.

    Plongez les feuilles de gélatine égouttées dans le bouillon tiède et bien mélanger hors du feu. Versez dans un récipient et laisserzprendre au frais pendant au moins deux heures (l'idéal est de réaliser cette opération la veille pour que le mélange soit bien figé).

    Mélangez le jaune d'oeuf avec le vinaigre, le sel, la moutarde et un bon tour de moulin à poivre.

    Mixez la gelée de bouillon jusqu'à l'obtention d'une émulsion. Versez sur la préparation précédente et bien mélanger avec un fouet. La mayonnaise doit monter.

    Rectifiez l'assaisonnement selon vos goûts et conservez au frais jusqu'au moment de servir.

     

  • Confiture de fraises

    Recette classique

    Préparez pots de confiture; lavez les bien et faites les sécher à l'air libre, à l'envers sur un torchon propres. Si vous les stériliser, utilisez également une cocotte-minute.

    Ingrédients

    1 kg de fraises équeutées, 1 kg de sucre blanc cristallisé

    1 citron

    Bien laver les fraises avant de les équeuter et rincer très vite dans une eau avec du vinaigre si elles proviennent du jardin pour tuer les petites bestioles et les couper grossièrement.

    Dans un grand récipient, déposez les fraises et versez le sucre et le jus du citron puis bien mélanger et laissez macérer quelques heures.

    Transvaser le tout dans un confiturier (ou dans une grande casserole en inox) et porter à ébullition.

    Compter une vingtaine de minutes à partir de l'ébullition et maintenir la cuisson à feu vif en remuant régulièrement. Pensez à écumer.

    Déposez quelques gouttes de confiture dans une assiette et la pencher: si la confiture coule trop vite, remettre à cuire. Si elle coule lentement, elle est prête.

    Mettre la confiture dans des pots stérilisés et les retourner tout de suite. Laisser à l'envers quelques minutes puis remettre à l'endroit et laisser complètement refroidir.

  • Riz au lait aux noisettes

    Pour 2 personnes

    100g de riz rond; deux cuillères à soupe rases de sucre en poudre ou 1 de miel

    70 cl de lait entier; 25 g de noisettes

    1 pincée de cannelle

    Faites bouillir le riz rond avec le lait dans une casserole durant le temps indiqué sur la boîte. Ajoutez la cannelle.

    Versez le tout dans des ramequins et servez au frais 2 heures, puis parsemez de noisettes concassées.

    Vous pouvez remplacer le lait pas 70cl de boisson végétale aux noisettes

    Vous pouvez servir avec un caramel léger sur le dessus des ramequins

  • Cest toujours l'heure des crêpes!

    .. et en plus, c'est économique.. peut-être pas cette recette bien connue

     Crêpes Suzette

    Pour 4 personnes

    Pour la pâte à crêpes

    500 g de farine, 8 œufs, 1 L de lait

    50 g de sucre, 1 pincée de sel

    1 cuillère à soupe de beurre fondu

    Pour la garniture Suzette :

    125 g de beurre mou; 125 g de sucre glace

    1 orange non traitée, 10 cl de Grand Marnier (ou autre liqueur d'orange)

    Mélangez la farine, les œufs, le lait, le sucre et la pincée de sel. Versez le beurre fondu et mélangez jusqu'à l'obtention d'une pâte lisse.

    Laissez reposer la pâte pendant au moins 30 minutes.

    Pendant ce temps, préparez la garniture Suzette: mélangez le beurre mou avec le sucre glace et le zeste d'orange râpée.

    Faites chauffer une poêle à crêpes à feu moyen. Versez une louche de pâte et laissez cuire environ 1 minute de chaque côté. Répétez jusqu'à épuisement de la pâte.

    Étalez la garniture sur les crêpes et plier en 4.

    Déposez les crêpes dans une poêle avec un peu de beurre, versez un peu de Grand Marnier et faire flamber (attention à ne pas vous brûler). Arrosez régulièrement.

    A déguster aussitôt

  • Pâtes crémeuses aux crevettes

    Pour 4 personnes

    150 g de crevettes fraiches; 1 filet d'huile d'olive

    30 cl de crème fraîche liquide, 400 g de pâtes

    1 gousse d'ail, 1 citron, Sel, poivre

    1cuilère à soupe d'aneth, Gros sel entier

    Dans une poêle, faire chauffer un filet d'huile. Cuire rapidement les crevettes. Les réserver sur du papier absorbant.

    Dans une casserole faire chauffer la crème avec l'ail haché, le zeste et le jus de citron, le sel, le poivre et l'aneth.

    Faites cuire les pâtes dans l'eau salée selon les indications inscrites sur le paquet. Égouttez puis les mélanger à la sauce. Servir sans attendre avec les crevettes

    Décorez éventuellement avec un peu d'aneth.

    Vous pouvez aussi ajouter des lardons de cansalade

  • Exposition alimentaire au plastique

     méfions-nous des fausses solutions de remplacement

    Auteurs;  Xavier Coumoul - Professor of Toxicology and Biochemistry, Université Paris

    Jean-Baptiste Fini; Professeur du MNHN, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)

    Nicolas Cabaton; Chercheur en Toxicologie, Inrae

    Sylvie Bortoli; Ingénieur de Recherche, Université Paris Cité

    The Conversation - CC BY ND

    Une autre contamination, invisible, existe et affecte l’être humain et sa santé, et les écosystèmes: celle des microplastiques et des nanoplastiques.

    Cette contamination provient de l’érosion des macroplastiques qui conduit à la formation de particules plus petites. Dans la littérature scientifique, les microplastiques sont souvent définis comme des particules dont les tailles ou dimensions ne dépassent pas 5 mm, sans limite inférieure définie.

    Pour les nanoplastiques, celles-ci ne doivent pas être supérieures à 0,1 micron soit 1/10000e de millimètres. De manière assez instinctive, il était facile d’anticiper que les particules les plus petites puissent pénétrer dans les organismes, mais cette démonstration n’avait jamais été faite jusqu’à récemment.

    Des microplastiques dans le sang humain

    En 2022, une étude entreprise par plusieurs équipes néerlandaises a démontré pour la première fois la présence de microplastiques dans le sang humain de 22 volontaires sains à une concentration moyenne de 1,6 mg/L.

    Cette détection concerne des plastiques de nature très différente: le polyéthylène téréphtalate (PET), qui compose par exemple les bouteilles d’eau, le polyéthylène, utilisé pour produire des contenants alimentaires, et le polystyrène, employé pour emballer les produits frais et pour les pots de yaourt par exemple.

    Il est à noter que l’étude s’est uniquement focalisée sur des particules dont la taille est supérieure à 700 nm et qu’aucune information n’est encore disponible pour les particules de taille inférieure, dont de nombreuses formes de nanoplastiques.

    Des effets –aussi-  sanitaires chez l’animal

    (…)

    Migration dans l’aliment ou la boisson

    Comment expliquer cette contamination de volontaires sains? Elle provient tout simplement de la chaîne alimentaire, bien que cette voie d’exposition aux microplastiques soit encore difficile à caractériser ou à quantifier avec des résultats extrêmement variables allant de 0,2 mg par an à 0,1-5 g par semaine.

    De très nombreuses études (plus de 1000) démontrent toutefois clairement une migration dans l’aliment ou la boisson de plusieurs molécules depuis les plastiques à leur contact. C’est le cas par exemple des bouteilles de sport réutilisables en plastique qui relarguent de très nombreux composés, d’autant plus que ces contenants sont lavés au lave-vaisselle.

    Une manière efficace de prévenir les risques que pourrait représenter la présence de microplastiques et de nanoplastiques pour notre santé serait de réduire les expositions, en particulier au niveau du bol alimentaire. Une évolution des pratiques à l’échelle de chaque consommateur est essentielle, notamment pour les organismes les plus vulnérables comme les embryons, les fœtus, les jeunes enfants ou les adolescents dont les systèmes de détoxication sont immatures et pour lesquels les processus de développement sont en cours.

    D’autant plus que l’exposition de ces populations par unité de masse corporelle est plus élevée que celle d’un adulte, majorant les risques pour leur santé.

    Pistes de pratiques plus vertueuses

    Un tel changement passe par la réduction de la consommation de produits transformés ou bruts emballés, la moindre utilisation de contenants en plastique ou composés en partie de plastique (type gobelet en carton, cartons de pizzas) ou la diminution du stockage ou de la cuisson ou du réchauffage d’aliments dans des contenants en plastique – par exemple par utilisation d’un four aux micro-ondes.

    CAR IL EST BIEN DEMONTRE QUE LA CHALEUR FAVORISE LA DETERIORATION DES COMPOSANTS EN PLASTIQUE ET LEUR MIGRATION DES PARTICULES DANS LES ALIMENTS.

    Ces pratiques vertueuses permettraient aussi de baisser la charge globale de notre environnement et de nos écosystèmes en micro et nanoplastiques conduisant naturellement à une diminution de la contamination de notre bol alimentaire.

    En 2025, un versant de la loi "Egalim" s’appliquera à la restauration collective (spécialement les cantines scolaires) avec l’interdiction des contenants en plastique à usage unique.

    Pour quelles alternatives? Le choix de matériaux de substitutions comme le verre, l’acier inoxydable ou les contenants en cellulose (composant de la paroi des végétaux), bambou ou bioplastiques, revient aux communes.

    L’illusion des bioplastiques

    Les contenants en bioplastique constituent une solution de remplacement pratique, largement utilisée par l’industrie agroalimentaire, en raison d’un poids plus léger que les contenants historiques et supposés inertes en inox ou en verre.

    En quoi consistent ces matériaux ? Les bioplastiques sont issus de plantes mais sont mélangés à des matériaux synthétiques afin d’obtenir des produits dont l’étanchéité est équivalente à celle des plastiques classiques.

    Du fait de leur PREFIXE "BIO", ILS DONNENT AU CONSOMMATEUR L’ILLUSION D’UN PRODUIT NATUREL ET SANS RISQUE POUR LA SANTE. Sur le plan réglementaire, ils devraient subir les mêmes tests que les autres contenants en plastique, et leur migration vers le contenu alimentaire est aussi limitée à 60 mg/kg de denrées.

    Malheureusement, un nombre restreint de tests (principalement sur les effets sur l’ADN) sont réalisés et aucun n’est entrepris quant à leurs potentiels effets de perturbateurs endocriniens. Ainsi, leur innocuité pour l’être humain n’est aucunement prouvée au regard de la littérature scientifique la plus récente. Enfin, pour ce qui est de leur biodégradabilité, elle génère dans tous les cas des microplastiques.

    Gare aux "alternatives"

    Ces éléments sont importants à rappeler dans un contexte où des alternatives sont parfois proposées pour limiter l’impact environnemental de toutes formes de pollutions (biocarburants, hydrogène « vert », cigarettes électroniques…) sans une évaluation correcte et aboutie de leur effet propre. Ainsi, le remplacement du bisphénol A par d’autres bisphénols (S, F…) soulève de nombreux questionnements dans la communauté scientifique, du fait des propriétés analogues ou des effets néfastes de ces substituts qui sont de plus en plus décrits.

    Compte tenu de leur origine et de leur mode de fabrication, il apparaît légitime que la question soit aussi posée pour les "bioplastiques", afin que le grand public ne devienne pas à ses dépens source de contamination de l’environnement en voulant pratiquer des écogestes. L’ajout de sacs plastiques à usage unique dits "biodégradables" ou "compostables" dans les composteurs domestiques devrait ainsi être proscrit, estime l’Anses, la dégradation totale de ces produits n’étant pas garantie lors du processus de compostage.

    Nous considérons que les collectivités devraient également être bien informées de la nature des bioplastiques utilisés pour la restauration collective, afin de prendre les décisions politiques plus adaptées sur ce dossier qui concerne des millions de personnes dont des enfants, particulièrement vulnérables aux expositions environnementales.