Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • Violette, la fleur de Toulouse!

     

    Toulouse, la Ville rose, est devenue la capitale des violettes juste après la visite de l'impératrice Eugénie qui ce jour-là portait une magnifique robe blanche imprimée de bouquets de violettes. Elle était si belle, si rayonnante de jeunesse et de beauté que les toulousains, frappés par cette splendeur royale ont décidé de cultiver les violettes.

    D'ailleurs, si cela vous intéresse, voici comment cela s'est passé exactement:

     

    http://www.legende-des-siecles.com/royales/index.html

     

    La culture se faisait au nord de Toulouse. Lorsque j'étais enfant, je voyais des producteurs travailler dans les champs, le soleil reflétait les châssis vitrés. Ils travaillaient toujours courbés, je les voyais en rangs d'oignons: quand la serre était relevée, je voyais à peine le vert des petites feuilles. Les grands tabliers, des instruments à la main (que petite, je ne connaissais pas), les paniers en osier près d'eux, par terre..... Parfois, ils levaient l'échine, regardaient vers le ciel en s'étirant, une main sur les reins et on pouvait presque entendre la colonne vertébrale craquer...... Vraiment très pénible cette profession.

    Les producteurs vendaient leurs fleurettes sur le marché aux violettes des Jacobins et dans les rues du centre-ville, de petits bouquets touffus, liés d'un cordon rouge.Je me souviens d'un monsieur avec un carriole, vétu d'un grand caraco violet, un large chapeau de velours noirs, des pantalons velours côtelés marron, larges attaché avec une grosse corde, et d'énormes bottes aux pieds, qui proposait aux unes ou aux autres ses petits bouquets: il y avait une grande bassine pleine d'eau où étaient rangés des tas de minuscules bouquets violets. Habillé ambiance, le vieux Monsieur!

    Cette culture occupe alors 600 producteurs sur une vingtaine d'hectares. La violette de Toulouse fait partie du groupe des violettes de Parme (parmensis). C'est une plante vivace poussant en touffes ou en pied sur lesquelles les fleurs dépassent de quelques centimètres.

    Cette plante est tenace et résiste à des hivers pas trop froids comme nous en avons souvent, ici à Toulouse; j'en avais trouvé plusieurs pieds au bord du canal du Midi et ayant réussi à retirer la motte de deux, je me suis trouvée à la tête d'une belle envolée de violettes sur ma terrasse; les violettes ont essaimé sur toute la surface du plot en béton qui protégeait du vide, environ 3 m de long et 1,00  de large. Au printemps, j'avais un magnifique tapis de violettes qui a duré de 1978 à 1994 date de notre déménagement. Pour une fois que j'avais la main verte! hélas, ces fleurs sont minuscules et je préférais les laisser en place plutôt que de les couper. Je venais, pendant la floraison, contempler mon joli tapis violet.

    L'hiver de 1956 est très rigoureux et provoque de nombreuses pertes. Je vous reparlerai de mon hiver 56, j'avais 6 ans. En 1992, la culture in vitro de la violette est possible et permet de produire les plants de violette exploités aujourd'hui par une dizaine de producteurs.

    En 2003, la ville de Toulouse organise officiellement la Fête de la Violette.

    La maison de la violette est une péniche au bord du Canal du Midi à deux pas de la gare Matabiau. Elle a ouvert en 2000. On peut y voir une exposition sur la culture de la violette et se procurer beaucoup d'articles à la violette tout en y découvrant toutes les facettes de cette plante.

    A partir de la fleur de violette, plusieurs produits sont réalisés:

    la violette cristallisée dans le sucre : elle apparaît à la fin du XIXe siècle;

    le parfum « violette de Toulouse » créée en 1936 par les établissements Berdoues;

    la liqueur de violette créée en 1950 par M. Serres.;

    le sirop de violette; le miel de violette; et même de l'encens...

    Le sirop de violette est très tonique, pour les enfants notamment, qui adorent sa couleur;

    SIROP DE VIOLETTE

    Faites infuser dans 1 litre d'eau bouillante 250 g de fleurs fraîches. Laisser macérer dix heures environ. Exprimez le jus en le serrant dans un torchon propre et faites-le bouillir à feu doux après avoir ajouté son poids en sucre jusqu'à abstention d'une consistance sirupeuse. Buvez jusqu'à 5 cuillerées à soupe de sirop par jour, entre les repas dans un peu d'eau fraîche. Non seulement il est tonique mais il peut vous aider en cas de toux rebelles.

     

  • Casse-graines

    Mangez des graines

    La graine de nigelle, dans votre lutte contre les maladies hivernales

    "Soignez-vous avec la nigelle, c’est un remède pour tous les maux à l’exception de la mort." C’est ce qu’aurait dit le prophète Mohammed au VIIe siècle, selon Abu Huraira, célèbre rapporteur des traditions prophétiques. Utilisée depuis l’Égypte ancienne, c’est l’épice orientale dans toute sa splendeur.

    Forte de ses antibiotiques naturels, la graine de nigelle renforce le système immunitaire et lutte contre les infections respiratoires.

    Très intéressante en hiver forte de ses antibiotiques naturels, elle renforce le système immunitaire et lutte contre les infections respiratoires. Elle crée une barrière anti-rhume. Détoxifiante et tonifiante, elle soulage aussi les rhumatismes.

    Comment  la consommer? Poissons, riz, volailles, pâtisseries, pommes de terre : à glisser sur tous si vous aimez son goût légèrement amer, pour qu’ils prennent une saveur orientale. Les adeptes du pain " maison " peuvent aussi l’associer dans la préparation. Plus simplement, la graine de nigelle est délicieuse dans une salade de carottes râpées. Une cuillère à café dans une vinaigrette pour deux personnes.

    La graine de lin, renforce votre hydratation

    On l'utilisait déjà en recours pour tout soigner il y a 10.000 ans, en Égypte. Dans son Histoire Naturelle, Pline l’Ancien ne mentionnait pas moins de trente remèdes à base de graines de lin.

    Riche en oméga-3 et en oméga-6, dits "acides gras naturels", le lin participe à la conservation de la membrane cellulaire, au bon fonctionnement du système cardiovasculaire, cérébral, inflammatoire et hormonal. Il régule les symptômes hormonaux post-ménopause par exemple. Ses oméga-6 favorisent l’élasticité et l’hydratation de la peau et ses fibres optimisent le transit.

    Comment  la consommer? Une cuillère à café à saupoudrer sur une viande blanche, sur des légumes, mais aussi sur des céréales type muesli au petit-déjeuner. On peut aussi la moudre et l’incorporer dans une pâte à tarte. Attention à la consommer rapidement, la graine de lin s’abîme vite. Une fois oxydée, elle ne sera plus aussi efficace.

    La graine de sésame pour chouchouter le système cardiovasculaire

    Probablement originaire d’Afrique, des fouilles en Turquie ont montré qu’on extrayait de l’huile du sésame depuis plus de 3000 ans. La graine de sésame est introduite aux États-Unis au cours des XVIIe et XVIIIe siècles, par les esclaves africains qui avaient avec eux les semences.

    Comme le lin, la graine de sésame est riche en acides gras essentiels, en fer, en protéines et en antioxydants. Elle protège ainsi le système cardiovasculaire, les membranes cellulaires (qui jouent un rôle important notamment dans la régulation du passage des nutriments) et facilite le transit.

    Comment  la consommer? Le fer contenu dans la graine est assimilable avec de la vitamine C, à consommer par exemple avec une orange ou un kiwi. Dans des pâtisseries orientales, une salade, sur un poisson ou sur une viande blanche, on peut saupoudrer l’équivalent d’une cuillère à soupe.

    Attention, la graine de sésame peut se révéler allergisante.

    La graine de courge, est le diurétique par excellence

    Elle fut l’un des premiers légumes, avec les haricots et les pommes de terre, rapportés des Amériques sur le sol européen à l’arrivée de Christophe Colomb.

    Diurétique, c’est la graine du confort urinaire. En luttant contre les irritations de la vessie, comme les infections urinaires, elle est un véritable atout pour les femmes presque exclusivement touchées par le problème. Riche en fer, elle lutte contre l’anémie, la fatigue et renforce le système immunitaire.

    Comment  la consommer? On peut simplement la mâchouiller ou en saupoudrer l’équivalent d’une cuillère à café dans une salade, ou dans notre bol de muesli le matin.

    Le coupe-faim naturel: la graine de chia,

    Trempée trente minutes dans l'eau, la graine de chia gonfle et forme une matière grumeleuse.

    Utilisée dès 3500 avant JC, la graine de chia est originaire d’Amérique Centrale. Chia signifiant "force" en maya, elle constituait la base de l’alimentation des Aztèques et des Mayas, qui l’utilisaient notamment pour booster leur énergie pendant la marche.

    Pour le système cardiovasculaire. Grâce aux fibres et aux oméga-3 qu’elle contient, la sensation de satiété est rapidement ressentie, ce qui en fait aussi un très bon coupe faim naturel. La graine de chia réduit le mauvais cholestérol et améliore le traitement du diabète. Elle favorise le transit et empêche l’irritation de la muqueuse intestinale.

    Comment  la consommer? On peut la moudre et la saupoudrer dans nos pâtes à gâteaux ou à tarte. Trempées trente minutes dans l’eau, les graines forment un mucilage, une matière légèrement grumeleuse qui aura un effet lubrifiant pour le transit.

    Le tournesol, l’anti-vieillissement de la peau

    Avant d’inonder nos champs et nos intérieurs en été, cette plante originaire d’Amérique du Nord et du Nord du Mexique fut importée en Europe au XVIe siècle par les Espagnols. Principalement cultivé pour son huile, le tournesol fait partie des trois sources principales d’huiles alimentaires d’Europe.

    Pour le métabolisme digestif et contre les allergies, grâce au manganèse, l’oligo-élément qu’elle contient. Bourrée de vitamine E dont les propriétés anti-oxydantes protègent les membranes cellulaires de la peau, la graine de tournesol prévient les signes de l’âge.

    Comment  la consommer? Pour augmenter ses apports en vitamines, on la grille! On peut aussi la rajouter dans des salades, de fruits ou salées, des pâtisseries, dans un bol de muesli le matin ou même la moudre dans une pâte à gâteau ou à crêpes. Ainsi moulue, la graine de tournesol peut aussi remplacer les pignons, trop gras, dans le pistou par exemple.

    Attention à ne pas l’utiliser en cas de calculs rénaux.

    La graine de moutarde, pour une bonne digestion

    Bien avant celle de Dijon, la moutarde marquait déjà les anciennes cultures méditerranéennes. Les Égyptiens, les Grecs et les Romains l’utilisaient en broyant la graine pour rehausser le goût des viandes et des poissons. Elle arrivée chez nous par les  Romains.

    Pour le système digestif qu’elle fluidifie en stimulant la production de suc gastrique et de salive. Riches en vitamines A, B9 et antioxydant, les graines de moutarde sont bonnes pour la peau et la vue.

    Comment  la consommer? Dans une salade pour rehausser le goût, à rajouter également dans la cuisson du choux, dans la choucroute par exemple. On en trouve aussi très souvent dans le curry indien et les cornichons.

    Les graines de pavot, elles vous calment

    "Plante de joie". C’est ce qui qualifiait le pavot sur une tablette sumérienne retrouvée, datant de plus de 4000 ans. Plutôt connu aujourd’hui pour en extraire des drogues (l’opium et plus tard l’héroïne), l’usage du pavot pour aromatiser le pain ne daterait que du IIe siècle.

    Bourré de vitamines B1, le pavot participe au bon fonctionnement du système nerveux. Sa graine est aussi riche en bons gras. Produisant la morphine et la codéine, elle a des vertus apaisantes. Très utilisée en Europe centrale, elle permettrait de lutter contre le froid.

    Comment  la consommer? À saupoudrer partout! Sur des fromages à pâte dure, des biscuits ou du pain. On ajoute aussi les graines à notre purée, nos pâtes alimentaires. Moulues, elles ont un pouvoir épaississant.

    La graine de fenouil: pour la digestion

    Originaire du littoral méditerranéen, le fenouil séduisait déjà les Égyptiens qui le mâchaient pour avoir bonne haleine grâce à son goût anisé. C’est Catherine de Médicis qui eut la riche idée de l’introduire dans la cuisine française.

    C’est la graine du confort digestif par excellence. Elle stimule les intestins, régule le transit et réduit les ballonnements. Histoire d’ajouter d’autres cordes à son arc, le fenouil est aussi diurétique et surtout "basifiant", c’est-à-dire qu’il préserve l’équilibre acido-basique de notre organisme, souvent beaucoup trop acide.

    Comment  la consommer? Une grosse cuillère à café saupoudrée sur une salade d’endives ou une salade crue. On peut aussi en glisser sur une viande blanche, type volaille, ou un poisson cuit en papillote. Pour les inconditionnels du fromage, on n’hésite pas à en éparpiller sur un morceau à croûte dure type comté, un fromage frais ou une pâte blanche sans croûte type chèvre.

    La graine d’anis, pour la détente

    On l'appelle également, la badiane ou l’anis étoilé. Elle est vieille comme le monde. L’écrivain romain Pline l’Ancien en vantait déjà les mérites au 1er siècle après J.-C. dans son Histoire Naturelle. C’est Marco Polo qui introduit cette plante originaire de Chine en Europe.

    À l’instar du fenouil, l’anis joue également un rôle-clef dans la digestion, il réduit les ballonnements et rafraîchit l’haleine. Il soulage les toux grasses, calme pendant les moments de stress et facilite l’endormissement.

    On la consomme comment ? Deux ou trois petites étoiles suffisent à diffuser leurs vertus dans tous nos plats. À saupoudrer sur une viande blanche, un gratin dauphinois ou à sucer comme un bonbon pour l’haleine.

    Toutes ces graines, aussi fabuleuses soient-elles, sont évidemment à consommer avec modération. Jamais tous les jours, mais de temps en temps, en les alternant; choisissez de préférence des graines bio.

    Avez-vous essayé de les faire germer? Très facile même si vous n'avez pas de germoir.

    Souvenez-vous: on a dû vous faire germer des lentilles à l'école,sous le coton mouillé.

    Prenez une bonne portion de graines, faites-les tremper toute une nuit sur le comptoir, dans de l'eau minérale.

    Matin et soir, jetez l'eau avec une passoire et rincez les graines. Puis laissez-les dans un saladier en verre recouvert d'un linge. Les graines vont germer, en principe, si  elles sont fraîches et bio. Toujours utiliser de l'eau en bouteille, toujours passer l'eau et ne pas laisser macérer les graines dans de l'eau.

     

  • Les marchés toulousains

    En activité depuis 1892, les marchés couverts sont ouverts tous les jours sauf le lundi, de 6 h à 13 h.

    Le marché des Carmes (50 exposants).

    Belle vue de la ville du haut du parking aérien construit au-dessus. Dommage que l'extérieur du marché soit envahis par des étals de fruits et légumes qui gênent fortement le passage…

    Un jour, les commerçants des Carmes m'ont demandé d'organiser un “festival de voyance“ sur 4 jours d'un viaduc pascal: j'ai cherché pour trouver des gens honnêtes et sérieux, des voyants qui ne vendent pas de magie et autres con…. mais finalement, il n'y a eu que moi! enfin, si, une autre voyante avait accepté de venir, elle tirait les cartes… mais, elle n'est restée que deux jours…

    Elle m'avait assuré ne pas faire de magie et je suppose qu'elle en faisait et en proposait aux personnes qui se présentait... elle ne pouvait pas tenir sa langue trop longtemps… je l'ai priée de reprendre la route.Et j'ai fini seule les deux derniers jours. Les gens étaient surpris de ne voir qu'une seule personne car, en vitrine, il était écrit sur une grande feuille "Festival de voyance". Ils s'attendait à plusieurs personnes: je devais expliquer à haute voix quand la salle était pleine.... il y avait peu de chaises, je devais baisser la voix pour répondre à la personne qui me sollicitait. Mais, bon, j'aime bien faire ainsi. Bien sûr, je n'ai touché aucun revenu pour cette prestation, je distribuais simplement mes cartes commerciales. Je me suis bien amusée tout de même.... ce genre de façon de procéder est excellent pour s'entraîner à répondre rapidement à 1 question... c'était comme à Télé-Toulouse et Radio France Toulouse où l'appelant posait sa question et il fallait répondre directement. Je ne réalise qu'au son de la voix... c'est très fatiguant de répondre au tac-au-tac et d'aller vite car il y avait du monde qui attendait patiemment. Mais, c'est épuisant. Mais c'est un parfait entraînement pour qui travaille comme moi. Je devrais faire plus souvent l'expérience!

    Le festival ne s'est pas déroulé dehors ou dans le marché mais sur une place, dans un petit commerce vide, en attente de son prochain commerçant.

    J'ai eu le bonheur d'être interviewée par Monsieur Raoul Lambert, un journaliste de La Dépêche, le quotidien local: impressionné par ce que je lui ai dit, il n'a cessé, chaque fois qu'il a pu de me faire des petits papiers dans son quotidien. Il est mort très brutalement et ce fut un choc à Toulouse car c'était un homme très courtois, très gentil avec les autres car doué d'une empathie hors du commun.

    Le marché Victor Hugo (100 exposants), restaurants installés au premier étage de la halle.

    Les restos sont archi-plein le midi, et, foi de Toulousaine certains sont plus qu'honorables et font la pige à bien des étoiles!

    Le marché Saint-Cyprien (35 exposants), sur la rive gauche de la ville, la seule halle couverte de Toulouse à avoir conservé son état d’origine. Un peu à l'étroit.

    Si t'es Toulousain, tu dis “Saint-Cypre“

    L'esparcette, marché direct de produits bio les mardi et samedi matin place du Capitole

    Il existe nombre de marchés de plein vent, quotidiens, bi-hebdomadaires, de petits producteurs, de forains, de brocanteurs, de foires périodiques.

    Le marché Cristal que les toulousains appellent aussi le marché des boulevards; fruits et légumes frais, pour beaucoup en direct du marché gare et d'Espagne. Il était vraiment immense autrefois: beaucoup de commerçants ont disparus: les taxes et impôts!

    20110211200405-dc08ab68-me.jpg

     

     

     

     

    rsz_marche_saintaubin.jpg

     

     

     

     

    Marché St Aubin:L'église au fond.

    Autrefois, on achetait des volailles vivantes... Il y a longtemps que je n'y suis pas allée...

    Y a-t-il encore des animaux vivants?

    Saint-Aubin, le dimanche matin autour de l'église du même nom, le coté sud est surtout un marché de producteurs direct, bio ou pas; sur la place bouquiniste et artisans, ambiance festive et sympathique.

    Autre marché, le samedi matin, place du Parlement avec des producteurs directs.

    Marché aux puces le samedi et dimanche matin autour de la basilique Saint-Sernin, liquettes, falzars, linge de table, chaussures et galurins et des tas de choses innommables qui pourtant, se vendent! Il y a du vieux et du neuf. Et un monde! un monde! impossible de marcher tant on est emporté pas la foule! Le cœur des Toulousains est ici, le dimanche matin!

    Marche-aux-Puces-Toulouse.jpg

     

     

     

     

     

    preview_n05478.jpg

     

     

     

     

     

     

    Les puces d'autrefois!

     

     

  • Histoire de La Fontaine Salée

    Toujours le sel de Salies

    A 300 mètres d’altitude, au pied de la chaîne Pyrénéenne, la petite ville de Salies-du-Salat bénéficie par sa situation géographique privilégiée d’un micro-climat à la fois tonique et sédatif, caractérisé par un excellent ensoleillement lié à une absence de vent.

    La présence d’eau chloruée sodique (contenant beaucoup de sel) forte, la plus minéralisée d’Europe (320 g. de sel par litre), lui a permis de développer, depuis l’Antiquité romaine, sa vocation de station thermale et climatique.

    Un site propice aux cures thermales

    Le centre de rééducation fonctionnelle de la Fontaine Salée, un hôtel particulier construit en 1880, est acheté par le Département de la Haute-Garonne en 1896 et est alors destiné à l’accueil des enfants dont l’état de santé nécessitait une cure thermale (ostéopathologies, scolioses etc....) A cette époque, le séjour des enfants était souvent très long : jusqu’à deux ans parfois.

    Touchée par les conséquences de la Première Guerre Mondiale, la Fontaine Salée est réquisitionnée pour recevoir les soldats blessés.

    Dans les années qui suivent, un service destiné aux tuberculeux incurables est ouvert, ce service perdurera jusqu’en 1922.

    En 1926, après que des aménagements importants aient été réalisés, l’établissement devient Préventorium Thermal géré par le Département de la Haute-Garonne : bains salés et grand air redonnent la santé à un grand nombre d’enfants scrofuleux [1], rachitiques et lymphatiques [2].

    En 1934, on ouvre une école de plein air destinée à assurer une scolarité normale aux jeunes pensionnaires. La capacité d’accueil est alors de 100 lits.

    Toutefois, la lutte contre la tuberculose ayant pour conséquence immédiate une chute importante du taux d’occupation, le Conseil Général est obligé d’envisager une reconversion de l’établissement de Salies-du-Salat dans les années 1960.

    En 1959, le Département achète l’établissement et, par convention, le CHR de Toulouse en assurera la gestion.

     [1] prédisposition de l’enfant et l’adolescent à des infections banales de la peau et des muqueuses, et à la tuberculose qui se localise sur les ganglions, les os, les articulations

     [2] dystrophie observée dans l’enfance caractérisée par une augmentation de volume des organes lymphoïdes, des amygdales, des ganglions...et par une certaine mollesse, une pâleur des tissus

     

    CABANE%20BOUILLEURS.jpg

     

     

     

     

     

    Cabane de bouilleur de sel

     

    Les Thermes de Salies: l'histoire

    Le sous-sol de la ville renferme une couche de sel située à 300 mètres de profondeur. Depuis l’antiquité, l’eau du "puits salé" qui coulait à fleur de terre au milieu du parc des anciens thermes, était utilisé pour la fabrication du sel domestique par la technique de l’évaporation. Il était recueilli dans des bassins à revêtement de marbre chauffés au feu de bois. Quelques vestiges archéologiques trouvés dans le sol laissent supposer que les Romains utilisaient déjà les eaux salées dans un but thérapeutique.

     Dès le 7 mars 1880, l’Etat autorise la ville de Salies du Salat à exploiter ses eaux salées dans un but médical.

    En 1885, un établissement thermal de style mauresque, "les Bains Salin ", est alors construit sur l’antique puits salé des bains gallo-romains. Jusqu’à la fin du 19ème siècle, les vertus des eaux ne cessent de s’affirmer; captées à 180 m de profondeur, elles sont utilisées pour soigner de nombreuses pathologies. Salies devient alors "la station de la femme et de l’enfant".

    Face à la demande massive des curistes, "les Bains Salins" deviennent trop exigus et l’on envisage la construction de nouvelles installations. Les Nouveaux Thermes, beaucoup plus grands et plus modernes que les anciens, sont construits en 1925. La façade présente un péristyle de style néo-égyptien avec des colonnes massives aux décors de faïence tandis que l’immense hall accueille fréquemment des expositions artistiques et sert également de salle de réception.

    L’inscription latine du front des Thermes "In Sale Salus" (la santé par le sel) ainsi que le slogan "Sel que j’aime" rendent hommage à ce produit du sol.

    Cet établissement, qui connaît une importante fréquentation depuis sa création, s’est aujourd’hui spécialisé dans la rhumatologie même si l’on soigne toujours les affections gynécologiques et les troubles du développement chez l’enfant.

     Ses installations permettent l’utilisation de techniques de soins modernes adaptées à chaque pathologie: bains, aérobains, douche sous marine, douche au jet, illutations de boue (applications), piscine, piscine de mobilisation, hydromassages, massages, …

    Associées à tous les traitements, les eaux thermales, qui sont, déjà indiqué plus haut, les plus minéralisées d’Europe (salinité totale 322 gr/l), confèrent aux cures toute leur efficacité.

     

     FONTAINE%20SALEE%20PREMIER.jpg

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Puisque nous préparons les fêtes de fin d'année...

    Du foie gras à la dinde, le repas de Noël peut aussi être bon pour la santé

    Le soir de Noël, il faut “se lâcher" parce que "prendre du plaisir, c'est bon pour la santé et, pour la grande majorité des individus, il n'y a aucun risque.

    Ceux qui suivent des régimes amaigrissants, qui perdront - peut-être - rapidement les kilos gagnés, ceux qui souffrent d'hypercholestérolémie, qui ne risquent pas l'infarctus pour s'être fait plaisir. Avec, bien sûr, un gros bémol pour les diabétiques ou hypertendus en phase aiguë et les allergiques, à qui il reste impossible de "se lâcher".

    Pour ceux qui veulent être rassurés avant de se laisser aller, quelques petites recommandations nutritionnelles:

    L'apéritif: vive les petits légumes en trempettes avec des fromages frais ou en verrines, vive les noix, noisettes ou amandes (non salées) qui contiennent des acides gras polyinsaturés (AGPI) et notamment des omégas 3 (noix).

    C'est un peu coton à trouver les noisettes et cacahouètes non salées mais en plus, prenez-les grillées à sec. Mais, on en trouve, croyez-moi.

    Ou alors, achetez les arachides en coques et.... ouvrez!

    Les huîtres: riches en fer, magnésium (un oligo-élément qui nous manque), calcium, vitamines et protéines. Elles sont très peu grasses et pauvres en calories. Jetez la première eau, elle est moins saine; les huiles peuvent en rejeter une 2e qui est plus intéressante et bien moins mercurée!

    Le saumon fumé: c'est un poisson gras mais pas trop (10%), avec beaucoup d'acides gras mono ou poly-insaturés (surtout des omégas 3) et plusieurs vitamines, dont la vitamine D qui fixe le calcium.

    Si vous ne l'achetez pas bio ou label rouge, c'est que vous n'avez rien compris. On trouve du bio chez surgelés Picard.

    Les blinis ou autres canapés qui vont avec sont moins recommandables mais un bon pain de seigle bio… pas mal!

    Crabe, homard et autres: ils sont très peu gras, riches en protéines. Idem pour la coquille Saint-Jacques. Et la mayonnaise qui les accompagne? "Une occasion de manger du bon gras", si on la fait avec de l'huile de noix (oméga 3), de colza (oméga 3) ou d'olive (polyphénols, donc antioxydants).

    Mes trucs et astuces sur mon site www.tradi-cuisine.com vont vous aider à réussir ou rattraper la mayonnaise. Si vous la voulez plus légère, remplacez moitié huile par du yaout entier ou fromage frais entier.

    Donc, apprenez à faire une mayonnaise maison, c'est trop facile et bien plus sain que toutes les inventions chimiques vendues par l'agroalimentaire sous le vocable "mayonnaise".

    Foie gras : Certes, il fournit 512 calories pour 100 grammes (mais on en mange rarement autant). Et dans ses 50% de lipides, il y a plus d'acides gras mono-insaturés (cardio-protecteurs) que de mauvaises graisses saturées (30% contre 20%). Il contient deux fois moins de sel que d'autres charcuteries, et de la vitamine D (deux fois plus que le foie ordinaire mais moins que le saumon, surtout frais).

    Gibier et volaille: peu gras, sauf l'oie (mauvaises graisses saturées). Le chapon (10-15% de graisse) est, comme la poule, juste un peu plus gras que le vulgaire poulet. Le problème, c'est la farce, mais si elle est faite par le boucher à partir de mélanges de viande (et non de saucisse), pas de problème.

    Châtaignes : assez riches en calories mais moins que les pommes de terre, elles contiennent des vitamines B et C, des sels minéraux, des fibres. Une mine de glucides complexes qui donnent une impression de satiété.

    Bûche de Noël au chocolat, bûches glacées: pas beaucoup d'intérêt nutritionnel, avec leurs graisses saturées et leur abondance de sucre. Les vertus dont a été paré le chocolat (effets antioxydants et sur la pression sanguine) sont même contestées. On peut compenser une partie des effets néfastes par une bonne salade de fruits.

    Le champagne: n'à aucun intérêt nutritionnel. En effet, les bienfaits des polyphénols, en quantité négligeable, ne font pas le poids face aux impacts négatifs de l'alcool (maladies cardio-vasculaires, cancers). Mais c'est Noël ! Et comme dab, je rajoute: "A consommer avec modération".

    Il existe désormais des champagnes fortement améliorés pour avoir plus de polyphénols, on s'en sert en cosmétiques; c'est nouveau!

    cuisine, recette, Toulouse, toulousains, occitanie, gastronomie

     

     

     

     

     

     

     

  • Pour en finir avec l'idiotie de la “croûte“ du cassoulet

     

    Toutes ces réponses, je les indique simplement parce que j'essaie de comprendre et de réfléchir aux questions en tentant de m'imaginer en situation. L'imagination, ça me connait!

    Voir mon horoscope ici:   www.ilosport.fr

    Bon, j'ai déjà éliminé l'histoire du cassoulet aux haricots Tarbais.

    Juste 1 piqûre de rappel:

    Tout simplement, parce que les paysans du Lauragais, Carcassonnais ou habitants de Toulouse n'avaient pas le temps, lorsque l'envie de manger un cassoulet leur venait, d'accrocher les bœufs, les ânes ou les chevaux de labour à la charrette, carriole ou calèche pour aller acheter des haricots tarbais à leurs commensaux du piémont Pyrénéens.

    Donc, exit les “tarbais“ dans le cassoulet… sauf à Tarbes,  bien évidemment… mais, bon, je suppute encore qu'il n'y avait que des exilés de par ici qui pouvaient avoir envie de manger un cassoulet.

    A Tarbes, ils avaient d'autres recettes locales. Quand mon grand-père à passé la frontière en 1915, il s'est arrêté avec sa famille à Simplon et les villages d'Urdos puis St Laurent de Neste… jusqu'en 1923. Ses 3 derniers fils sont nés à Urdos. J'ai de petites références pyrénéennes (Je dis cela pour les tarbais qui m'en voudraient.

    J'ai jamais dit que je n'aimais pas leurs fayots…. faut pas confondre! Mais, comme la culture à disparue quand j'étais enfant et qu'elle vient juste d'être relancée, je n'en ai pas vu beaucoup sur la table de ma famille)! CQFD.

    Fin de la digression, revenons à nos haricots.

    Le cassoulet de par chez moi, donc, a toujours été préparé avec les haricots “coco“ ou encore “mounjetes“ en patois d'ici. C'est une variété qui s'effrite à longue cuisson. Et c'est tant mieux pour les paysans du coin qui n'avaient pas de bonnes dents ni de chirurgiens-dentistes à se mettre… sous la dent! ce qui exigeait de la nourriture un peu écrabouillée pour ne pas faire mal aux chicots.

    Les ratas, ragoût et fricots en viande bouillie, y'en a dans tous les terroirs français. Il n'y a pas que dans le Lauragais qu'il n'y avait pas de dentistes (je précise pour  la génération en culottes courtes de chez Nike qui croient que leurs grands-parents ont été élevés devant la console, l'ordi et Apple dans la main, etc….)

    Donc, le coco s'écrabouille. Il devient purée. Et c'est quoi la purée… c'est un amalgame plus ou moins solide. La purée donc, épaissit la sauce. Donc: JAMAIS AU GRAND JAMAIS, on ne doit mettre de la chapelure dans le cassoulet!

    Cela, c'est l'invention des cuistots du coin qui faisaientt des cassoulets dans les restos, il y a une centaine d'années.

    Biarritz fut mis à la mode par la cour de Napoléon III et l'impératrice se faisait joie de venir dans cette ville qui la rapprochait de son Espagne natale. L'impératrice, comme vous le savez, avait pour nom: Eugénie de Montijo.

    Biarritz devint également une station thermale prisée par les voisins rosbifs… qui venaient goûter nos étranges grenouilles et autres cargolades.

    Ils prenaient souvent l'envie à certains membres de la cour de France ou d'Angleterre  de venir voir notre cité Rose. N'oubliez pas que c'était à Toulouse, de tous temps, qu'il y avait la plus grande concentration d'Espagnols en goguette. La preuve, ma famille.

    Ces nobles riches descendaient dans les auberges du coin: ils mangeaient, comme tout un chacun… et, dans notre région, foin de la gastronomie raffinée à la française comme de nos jours. On mangeait les ragoûts, daubes et cassoulets. Du qui tient bien au corps… car, le chauffage central ou électrique ou au gaz de ce temps…. n'était toujours pas inventé.

    Donc, le cassoulet se vendait à pleines marmites… Mettez-vous à la place des cuistots du coin: ils en débitaient des quantités telles qu'ils n'avaient plus guère le temps de le faire mijoter longtemps, longtemps, longtemps.

    Quand le cassoulet cuit très longuement, à la longue, se forment des impuretés, comme quand vous faites un pot-au-feu et qu'il faut écumer la viande. Les femmes du coin savaient qu'il fallait que 7 fois se fasse la “pellicule“ de gras et d'impureté avant que le cassoulet ne soit prêts.

    Pourquoi 7 fois? Va comprendre, Charles. Du temps de Louis X, XI et toute la série de numéros suivants, les paysans n'avaient pas le temps d'attendre que la pellicule soit. Mais, comme bien souvent le cassoulet cuisait durant des jours et des jours dans le chaudron de la cheminée, la ménine (grand-mère) qui avait la charge de faire bouillir la marmite, avait le temps de voir venir ces “pelures“ presque invisibles au fur et à mesure qu'elles se produisent.

    Est-ce que le 7 avait la même connotation que de nos jours où une obscure tradition faisait prévaloir des indications en ce temps-là…. j'ai ma petite idée, en ayant étudié, de la façon que vous ne pouvez imaginer, la science de la numérologie….

    Donc, on faisait sauter 7 fois la “croûte“ entre guillemets puisque ce n'était pas une croûte à pain!

    Le coco désagrégé fait épaissir le bouillon. Donc, pas de chapelure…

    Et puis c'est quoi, ça de dire que le cassoulet doit être mis à gratiner au four?

    Four, quel four?

    Celui du boulanger? Mais le feu est en dessous par la sole et le gratinnage se fait par-dessus!

    Et dans les fermes, autrefois, juste la cheminée, donc pas de four!

    La cuisinière à charbon est arrivée fin XVIIIe… on ne peut pas dire qu'il y en avait dans toutes les maisons au début du 19e siècle, encore!

    Bon, si vous n'avez pas compris mon raisonnement, plus la peine de lire cette note et de revenir sur mon blog. Continuez à acheter du cassoulet en boîte.

    Et laissez-moi réfléchir à mes questions.

    Dernière chose concernant la goutte de purée de tomate qu'on trouve dans le cassoulet toulousain (que j'utilise).

    Les Anglais qui venaient se dorer la pilule sous le soleil toulousain, ne voulaient pas manger du cassoulet car la sauce ne leur plaisait pas. Un cuisinier toulousain à eu l'idée de mettre un peu de purée de tomate pour colorer la sauce et cela leur a mieux convenu aux mangeurs de gelée à la menthe.

    L'entente cordiale nous a valu de la couleur dans notre sauce.

    Non, mais quelle histoire quand même!

    Si vous avez dans vos parages un ami de chez nous qui se serait, le pauvre, exilé pour entrer dans l'administration, passez-lui l'adresse de mon blog… le pauvre a bien besoin d'entendre parler de son pays!