Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 5

  • Avec quoi est fabriquée une capsule de gélule?

    Depuis quelques temps, j'ai remarqué que les capsules dites “végétales“ qui sont pourtant choisies pour les poudres bio, me causent de graves désagréments intestinaux. Ce n'était pas le cas il y a quatre ou cinq ans. Cela démontre bien que plus on vieillit…. depuis, j'achète mes gélules en capsules de gélatine.

    L'enveloppe des gélules est -le plus souvent- en un mélange de gélatine, issue des os de bœufs ou de la peau des porcs voire de poissons et de glycérol, qui sert de plastifiant et en diminue la dureté. À la suite du problème de la maladie de la vache folle, de nouvelles matières pour l'enveloppe, tels les composés de la cellulose, sont apparus.

    Néanmoins le coût de celles-ci étant plus élevé et d'autre part, l'emploi de méthode de fabrication de la gélatine garantissant l'absence de risque d'encéphalite spongiforme bovine, font que les gélules à base de cellulose sont peu utilisées; certains fabricants de médicament qui les avaient adoptés sont d'ailleurs revenus aux gélules classiques.

    N'ayez plus peur: désormais, la gélatine de porc est très surveillée et n'a plus les inconvénients du temps de la vache folle, lorsque l'on était terrifié avec les sous-produits animaux. J'ai déjà mis sur mon blog une note indiquant que les bienfaits de la gélatine alimentaire (en matière d'acides aminés) et le fait que les hôpitaux français ont été invités à donner des eaux gélifiées aux personnes ayant subi des interventions de la sphère buccale et stomacale. Voir également la note qui en parle: utilisez la boîte à outils: Recherche.

    J'ai notablement réduit la quantité de gélules que j'avale… j'ai un bon stock d'avance mais le fait d'en avaler peu fait que je ne vois pas le bout de mon stock. Pourquoi ais-je un grand stock? parce que j'ai vendu -durant de nombreuses années- des tisanes, huiles essentielles, eaux florales, etc…. et que j'ai fais mon petit stock de ces produits puisque je les ai en prix de gros. Oui, je trouve ces produits efficaces. Je continue à en vendre à travers ma boutique e-commerce:

    www.biotine-sep.com

    Ennuyée, tout de même, par ces douleurs intestinales, je viens de chercher sur le net la réponse à cette question: comment sont fabriquées les capsules de gélules. Ben, cela m'a fait froid dans le dos. Lire ci-après…. je comprends pourquoi mes entrailles regimbent quand j'en avale….

    De plus en plus de distributeurs de compléments alimentaires mettent en avant leurs gélules d’origine végétale, en faisant un argument marketing appuyant le côté naturel ou bio de leurs produits, sans savoir parfois eux-mêmes comment sont fabriquées ces enveloppes. Cependant, je me suis renseignée et voici ce qui m'a effrayée:

    Il faut savoir que le poids de l’enveloppe des gélules que nous trouvons dans nos compléments alimentaires peut représenter jusqu’à 26% du poids total du produit fini. La qualité de cette enveloppe est donc à interroger. Mais, à y regarder de plus près, choisir a priori des gélules d’origine végétale n’est pas si simple. Bien que prônant personnellement le recours aux produits végétaux, je dois admettre que les arguments en faveur des enveloppes d’origine de gélatine porcine se tiennent bien.

     Aujourd’hui, on trouve donc deux types d’enveloppes de gélules: celles appelées “végétales“ et celles en gélatine d’origine animale.

     Que sont donc ces enveloppes dites “végétales“

    Contrairement à ce que son appellation laisse entendre, une “enveloppe d’origine végétale“ n’est pas du tout un produit naturel. Elle est -en réalité- issue de la cellulose de pin transformée par des réactions faisant intervenir des solvants chimiques. On la connaît sous le nom de gélule “végétale“ ou gélule d’HPMC pour HydroxyPropylMethylCellulose ou E464.

    Le pire, cette enveloppe ne peut pas être certifiable Bio, car elle est donc un produit non agricole et bel et bien un produit transformé. Par contre et je trouve cela SCANDALEUX, le règlement européen l’autorise dans les produits bio, mais en l’excluant -tout  de même- du pourcentage d’ingrédients bio dans le produit. Les capsules végétales sont donc un produit issu de chimie!

    Que sont les enveloppes en “gélatine d’origine animale“?

    La gélatine est une substance naturellement présente dans les tissus animaux. Ainsi, les enveloppes en gélatine peuvent être d’origine bovine, porcine, aviaire ou marine. Pour information, seules les gélatines porcine et marine sont certifiables en Bio. Cela doit figurer sur la boîte de gélules.

    La gélatine d’origine marine est assez courante dans les compléments alimentaires. La gélatine de poisson est issue de la peau des poissons: elle contribue à réduire les déchets en valorisant les produits dérivés de la pêche. De plus, la pisciculture bio est reconnue comme très peu polluante. Enfin, le mode de fabrication est très simple: seuls des traitements physiques à base d’eau sont utilisés. Ce qui pose une question: d'où vient l'eau?

    Finalement, que choisir?

    Il n’y a pas de réponse toute faite! Je ne peux que livrer mon point de vue… Le recours aux matières végétales a spontanément ma préférence. Cependant, le processus de fabrication des enveloppes en HPMC (d’origine végétale) pose problème: le recours aux solvants chimiques n’est sans aucun doute pas anodin pour l’environnement et la matière première, aussi naturelle qu’elle puisse être, a été largement altérée. En absorbant ces enveloppes en HPMC, on soumet notre corps à une substance de synthèse de plus. Ce n’est pas une gélule qui va nous tuer, me direz-vous?!? Certes non, mais les agressions quotidiennes et répétées que subit notre corps à cause des multiples produits chimiques et de synthèse peuvent, elles, nous tuer à petit feu. Et puis, personnellement, comme j'ai supprimé tous les poisons toxiques en matière de cuisine, (voir tous mes dossiers sans le site: www.tradi-cuisine.com

    mes intestins sont tous étonnés de voir arriver cet HPCM et, ils n'aiment pas du tout!

    Il y a la gélatine de poisson, les problèmes sont écologiques (la surpêche est un vrai désastre pour l’écosystème marin) et éthiques (si l’on est végétarien ou végétalien). Néanmoins, je considère que la valorisation des produits de la pêche, en limitant le plus possible les déchets et le gaspillage, est une façon de “respecter“ les poissons qui ont donné leur vie pour nous nourrir ou notre confort. Enfin, et plus égoïstement, notre corps sera sans doute moins agressé par cette gélatine de poisson naturelle que par un produit de synthèse (quand bien même d’origine végétale).

    Mais, comme la gélatine de porc est devenue un produit non dangereux, servie dans les hôpitaux, mon choix est tout décidé. Gélatine de porc, vous avez deviné.

     

     

  • Les "remontées" acides

    Le reflux gastro-œsophagien (RGO) correspond au passage d’une partie du contenu de l’estomac dans l’œsophage. L’estomac contient des substances très acides qui aident à digérer les aliments mais la paroi de l’œsophage n’est quant à elle pas faite pour supporter ce type d’acidité. Le reflux cause ainsi une inflammation de l’œsophage qui provoque des symptômes de type brûlures ou irritations locales.

    Lorsque le reflux est peu fréquent, sans conséquence, on dit qu’il est physiologique. Lorsqu’il devient fréquent, perceptible, il entraîne un risque de complications et de lésions de l’œsophage.

    Des médicaments risqués sur le long terme

    Les inhibiteurs de pompe à protons (IPP) sont les médicaments les plus prescrits en cas de reflux gastro-œsophagien (oméprazole, ésoméprazole, lansoprazole, etc.). Ils diminuent la sécrétion acide de l’estomac. On les utilise également protéger les muqueuses digestives de l’agressivité des anti-inflammatoires oraux (anti-inflammatoires non stéroïdiens, aspirine, stéroïdes).

    Pris au long cours, ces médicaments qui figurent parmi les plus prescrits et les plus profitables pour l’industrie pharmaceutique comportent des risques. Or 70% des patients à qui on les donne ne devraient pas en prendre, sachant qu’il existe des alternatives.

    L'alternative la plus efficace : l'alimentation

    Selon le Dr Cotinat, gastro-entérologue, « le traitement nutritionnel est de loin le plus efficace et le plus complet des traitements du reflux gastro-oesophagien ». L'alimentation anti-reflux vise à la fois à limiter les agresseurs (stress oxydant, stress psychologique, inflammation…), d’autre part, à améliorer les défenses du corps (salivation, barrière anti-reflux, potentiel antioxydant et anti-inflammatoire).

    Plus le reflux est pris tôt, et plus les lésions seront rapidement réversibles à l'aide de mesures nutritionnelles légères. En revanche, si vous souffrez de reflux depuis plusieurs années, vous aurez probablement besoin de changements alimentaires plus stricts.

    Voici les mesures diététiques contre le reflux qui ont été validées par les études scientiques :

    Manger plus de légumes et fruits, bien mastiquer à table

    Supprimer les boissons gazeuses et l'alcool

    Ne pas consommer des aliments acides: tomates, agrumes

    Manger plus souvent et pas trop le soir

  • Santé: aucun risque à manger de la viande, du fromage, du beurre

    Quel effet le gras saturé a-t-il vraiment sur la santé?

    Le BMJ, anciennement British Medical Journal, a publié une fantastique nouvelle étude qui fouille des données vieilles de 40 ans sur les effets de la consommation de graisses saturées sur la mortalité et les maladies cardiaques. Cette recherche était un essai d’intervention aléatoire contrôlé, sur l’alimentation, en double aveugle, avec des groupes parallèles, effectué dans le Minnesota à la fin des années 60 et au début des années 70, où 9000 participants ont été nourris soit de diète contenant des graisses saturées, tels de la viande, du lait, des œufs, ou de diète contenant des graisses polyinsaturées, principalement de l’huile de maïs.

     Les participants étaient plus de 9000 hommes et femmes, âgés de plus de 20 ans, et admis soit en maison de repos, soit dans l’un des six hôpitaux psychiatriques du Minnesota. L’expérience a duré entre 41 et 56 mois. Les chercheurs ont essayé de découvrir quels effets un régime pauvre en graisses saturées aurait sur les taux de cholestérol, les maladies cardiaques et la mortalité globale.

    Huiles végétales et cholestérol

    La consommation des huiles végétales a réduit le taux de cholestérol des participants à qui on en donnait. Alors que les chercheurs de l’époque, dans les années 70, n’ont pas relevé d’effet sur les tendances de pathologies cardiaques, ils pensaient que si leur expérience avait été prolongée, les avantages de réduction du cholestérol auraient fini par émerger. Les résultats de leur étude n’ont jamais été publiés, quoique les chercheurs aient rapporté certains de leurs résultats préliminaires à la conférence de la American Heart Association en 1975.

    Pourquoi donc les résultats d’une étude si rigoureuse n’ont-ils pas été plus largement publiés? Le BMJ cite aussi le biostatisticien Steven Broste ayant utilisé ces données du Minnesota dans sa thèse de Master en 1981, et qui n’a pas détecté de différences de mortalité entre les groupes consommant des graisses saturées et insaturées. D’après le Washington Post, Broste suggère qu’au moins une partie de la raison de la publication incomplète des données pourrait avoir été la nature humaine.

    Les chercheurs du Minnesota avaient une théorie en laquelle ils croyaient, selon laquelle réduire le cholestérol dans le sang rendrait les gens en meilleure santé. En fait, cette idée était répandue et allait bientôt être adoptée par l’État fédéral dans ses premières recommandations en matière de nutrition. Dès lors, quand les données qu’ils avaient collectées chez les patients psychiatriques se sont révélées en conflit avec cette théorie, les scientifiques ont pu éprouver une certaine réticence à croire ce que leur expérience a dévoilé.

    Les résultats allaient à l’encontre de ce que les gens croyaient à l’époque, a dit Broste. Tout le monde pensait que le cholestérol était le coupable. Cette théorie était si répandue, et on y croyait si fort, et soudain elle n’était pas supportée par les données. Était-ce une mauvaise théorie? Ou étaient-ce de mauvaises données? Ma perception est qu’ils se sont retrouvés coincés à essayer d’interpréter les données.

    La récupération et la réinterprétation des données par le BMJ mettent maintenant en évidence que le régime à base d’huile végétale a fait baisser le taux de cholestérol, mais pas la mortalité ni les maladies cardiaques. En fait, pour les participants de plus de 65 ans, des taux de cholestérol plus faibles ont conduit à des taux de mortalité plus élevés, et non plus bas. De plus, les chercheurs du BMJ ont exhaustivement passé en revue d’autres essais contrôlés et ont rapporté " qu’ils n’apportent pas de soutien à l’hypothèse traditionnelle sur l’alimentation et le cœur ".

    Recommandations cœur-santé

     L’étude du BMJ est une étude supplémentaire dans une ligne de recherche en pleine croissance, qui mine les recommandations alimentaires " cœur-santé " de l’État fédéral et de l’American Heart Association (AHA). L’AHA avertit quand même :

    Il existe beaucoup d’informations conflictuelles sur les graisses saturées. Devrais-je en manger ou pas? L’American Heart Association recommande de limiter les graisses saturées que l’on trouve dans le beurre, le fromage, la viande rouge et d’autres produits d’origine animale. Des décennies de science saine ont prouvé que cela peut faire monter votre taux de " mauvais " cholestérol, et augmenter votre risque de maladie cardiaque.

    La chose la plus importante à se rappeler c’est le tableau global de la nutrition. Les graisses saturées ne sont qu’un morceau du puzzle. En général, vous ne pouvez pas vous tromper en mangeant davantage de fruits, de légumes, de grains complets et moins de calories.

    Quand vous entendez parler du dernier régime en vogue, ou d’une théorie sur l’alimentation nouvelle ou d’apparence étrange, tenez compte de la source. L’American Heart Association ne fait ses recommandations qu’après avoir soigneusement considéré les dernières preuves scientifiques.

    Il y a de moins en moins de preuves conflictuelles, et une soigneuse considération s’impose peut-être, en effet. Voyez l’émission de Reason TV, Comment l’État vous fait grossir, Gary Taubes sur l’Obésité, les Glucides et la Mauvaise Science

    Traduction Contrepoints.org

     

  • Tordez le cou à votre coq

    … cela fera plaisir à vos voisins!

    Mes voisins ont un coq qui chante la nuit et le jour…. je commence à en avoir par-dessus la tête… en attendant que je m'énerve et contacte la police municipale (d'après la loi, un coq ne doit pas chanter plus que deux fois par jour, matin et soir… trop souvent dans la journée est considéré comme une nuisance sonore… et oui!).

     

    Coq au vin

    Ingrédients

    un coq (ou à défaut un poulet, ou une poularde) découpé en morceaux, des petits oignons, des gousses d'ail, (des lardons) de cansalade, un verre à liqueur de Marc (eau-de-vie) ou Armagnac, du bon vin rouge, un bouquet garni, des carottes, des champignons de Paris, du persil.

    On commence par les oignons que vous découpez en cubes et faites roussir à bien brun dans la marmite avec un peu de graisse de canard ou d'oie.

    Pelez et coupez en lamelles l'ail que vous ajoutez dans la cocotte; si vous voulez vous la jouer toqué de la toque, ajoutez des rondelles de carottes à faire roussir et les champignons de Paris…. s'ils sont frais, sinon, en saumure (en boîte pleine de bisphénol) vous les rincez sous l'eau courante à petits filets (économisez l'eau!) et vous rajoutez après avoir mis le vin rouge et l'Armagnac.

    Pour les petits oignons, j'utilise des oignons de chez Picard, surgelés parce que je n'ai pas la patience de le peler. Couvrir le tout et laisser mijoter au minimum 1h30 et le mieux 2 heures en marmite.

    Perso, je mets dans la cocotte minute, c'est plus économique, cuisson 50 mn puis laisser la vapeur partir seule, sans ôter la souper, ce qui finit de cuire le coq au vin.

    Servir avec des pommes vapeur, du riz de Camargue (achetez Français… les autres riz basmati ou autres, moi, je trouve que ça pu et empeste la cuisine… chacun son trip!) ou des pâtes fraîches.Maison, c'est facile. Même si vous n'avez pas la machine à pâte.