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  • Vertiges: bon à savoir

    Le vertige positionnel paroxystique bénin (VPPB) est le plus fréquent des vertiges. La Haute autorité de santé (HAS) et le Collège de la masso-kinésithérapie (CMK) viennent de publier des recommandations sur les démarches diagnostiques et thérapeutiques face à un VPPB.

    Ces recommandations insistent sur le fait que les médecins et les masseurs-kinésithérapeutes qui n’ont pas suivi de formation spécifique sur le sujet doivent réorienter tout patient présentant un VPPB vers un professionnel formé, voire un médecin ORL spécialisé en otoneurologie (diagnostic des vertiges) dans certains cas compliqués.

    Outre une revue des différents tests de diagnostic et manœuvres thérapeutiques utilisables selon le ou les canaux semi-circulaires responsables du VPPB, ces recommandations insistent sur l’importance de l’éducation des patients, en particulier ceux souffrant d’un risque aggravé de chutes, dû à l’âge ou à d’autres affections.

    L'HAS publie des recommandations sur le diagnostic et le traitement du vertige positionnel paroxystique bénin

    L'HAS publie des recommandations sur le diagnostic et le traitement du vertige positionnel paroxystique bénin

    Le vertige positionnel paroxystique bénin, le plus fréquent de tous les vertiges

    Le vertige positionnel paroxystique bénin (VPPB) implique un ou plusieurs canaux semi-circulaires.

    Déclenché par les changements de positions de la tête, c'est un vertige rotatoire (impression que la pièce et les objets qu'elle contient se mettent brusquement à tourner autour de soi) qui persiste moins d'une minute. Il est associé à un nystagmus ainsi que, plus rarement, à des nausées, voire des vomissements.

    Le VPPB débute plutôt entre 50 et 70 ans, les femmes étant deux fois plus touchées que les hommes. Sa prévalence annuelle est de 1,6% (prévalence au cours de la vie: 2,4%).

    Chez un tiers des patients, le VPPB disparait spontanément en une semaine. C'est le plus fréquent de tous les vertiges.

    Le plus souvent, ce vertige n'est pas lié à une pathologie

    Le VPPB est le plus souvent idiopathique (sans cause identifiée).

    Plusieurs facteurs de risques sont néanmoins signalés: antécédent de traumatisme crânien, maladie de Ménière, neuronite (ou névrite) vestibulaire, antécédent de VPPB ou maladie sévère systémique.

    Des petits cristaux de carbonate de calcium appelés otoconies, ou otolithes

    Deux théories existent pour expliquer les symptômes:

    - la théorie de la cupulolithiase propose que des fragments d'otoconies (petits cristaux de carbonate de calcium, également appelés otolithes) détachés de l'utricule (partie centrale de l'oreille interne) se fixent à la cupule des canaux semi-circulaires,

    - la théorie de la canalolithiase postule que ces otolithes flottent librement dans le canal.

    Le traitement du VPPB est clinique et dépend notamment du canal semi-circulaire impliqué.

     De nouvelles recommandations de la HAS et du CMK

    En décembre 2017, la Haute autorité de santé (HAS) et le Collège de la masso-kinésithérapie (CMK) ont publié des recommandations sur les démarches diagnostiques et thérapeutiques face à un vertige positionnel paroxystique bénin.

    Ces recommandations insistent sur le fait que les médecins et les masseurs-kinésithérapeutes qui n'ont pas suivi de formation spécifique sur le sujet doivent réorienter tout patient présentant un VPPB vers un professionnel formé.

    Les nouvelles recommandations proposent de formuler la prescription de kinésithérapie de la façon suivante : « Bilan-diagnostic kinésithérapique, manœuvres thérapeutiques pour vertige positionnel et contrôle si nécessaire » (grade C).

    Le recours systématique au neurologue dans certains cas

    Dans certains cas, ces professionnels formés à la prise en charge du VPPB doivent néanmoins référer leur patient à un médecin ORL formé au diagnostic et à la prise en charge des vertiges (otoneurologie):

    en cas de céphalées, diplopie, ataxie, acouphènes, otalgie, cervicalgies et/ou tout autre signe neurologique;

    en cas de nystagmus spontané :

    nystagmus spontané torsionnel et vertical,

    nystagmus s'inversant selon la position du regard,

    nystagmus s'inversant spontanément,

    nystagmus spontané sans vertige ;

    en cas d'apparition, immédiatement après la manœuvre déclenchante, d'un nystagmus qui dure quelques minutes, de vitesse constante sans paroxysme et ne s'accompagnant pas d'une sensation de vertige ;

    en cas d'évolution inattendue.

    Face à une suspicion de VPPB, un interrogatoire précis est indispensable

    Le diagnostic de VPPB se pose devant un vertige ou une sensation rotatoire positionnelle déclenché au lever, au coucher ou au lit à dominante matinale avec une tendance à l'amélioration dans la journée, et associé à un nystagmus.

    Les recommandations de la HAS et du CMK insistent sur la nécessité de mener un interrogatoire adapté pour repérer un vertige pouvant être d'origine périphérique et de préciser les circonstances de déclenchement.

    Afin de mettre en évidence l'origine du VPPB, idiopathique ou secondaire, il est suggéré d'identifier si les vertiges sont apparus à la suite d'un événement traumatique dans l'histoire du patient, tels qu'un traumatisme, une maladie virale ou une manipulation cervicale.

    Identifier le ou les canaux semi-circulaires impliqués

    En termes de fréquence, le VPPB du canal semi-circulaire postérieur compte pour 80 à 90% des cas, celui des canaux semi-circulaires horizontaux (latéraux), pour 10 à 20% des cas, et 1-2% des cas seulement pour l'atteinte du canal semi-circulaire antérieur (supérieur).

    Des cas particuliers existent :

    VPPB présentant des formes multicanalaires ou bilatérales,

    VPPB ressenti mais sans nystagmus visible,

    conversion de canal.

    Selon les recommandations de la HAS et du CMK, l'exécution du test de Dix-Hallpike et du test positionnel rotatoire couché permet d'identifier le ou les canaux semi-circulaires incriminés (déclenchement d'un nystagmus positionnel typique dépendant du canal impliqué).

    Diagnostic du VPPB du canal semi-circulaire postérieur, le plus fréquent

    Selon les recommandations de la HAS et du CMK, concernant le diagnostic du VPPB du canal semi-circulaire postérieur :

    le test de Dix-Hallpike est le premier test de référence pour son diagnostic (grade A) ;

    le diagnostic est posé quand ce test provoque un vertige associé à un nystagmus torsionnel géotropique, vertical supérieur, épuisable et paroxystique, apparaissant après un temps de latence (grade B).

    Traitement du VPPB du canal semi-circulaire postérieur

    Pour traiter le VPPB du canal semi-circulaire postérieur, il est recommandé d'utiliser :

    la manœuvre de repositionnement des canalithes d'Epley (grade A) ;

    ou la manœuvre libératrice de Sémont et al. (grade B) ;

    en cas de persistance et de typicité des symptômes après exécution d'une première manœuvre (évaluées en répétant le test de Dix-Hallpike), il est recommandé de répéter plusieurs fois la manœuvre sur une même séance, si les conditions physiques et le ressenti du patient le permettent. (grade C).

    Les manœuvres d'Epley et de Sémont et al. ont été adaptées pour permettre au patient de les auto-administrer. Néanmoins, il n'y a pas assez de preuves pour recommander ou réfuter ces auto-traitements (grade C).

    Diagnostic du VPPB du canal semi-circulaire horizontal

    Concernant le VPPB du canal semi-circulaire horizontal:

    il est diagnostiqué quand le vertige associé à un nystagmus horizontal est provoqué par le test positionnel rotatoire couché avec une flexion légère de la tête et lorsque le sens du nystagmus s'inverse lors du changement de rotation de la tête (grade C) ;

    il est recommandé de positionner la tête en antéflexion de 30 degrés pour déterminer le côté affecté dans les canaux horizontaux (accord d'experts).

    Traitement du VPPB du canal semi-circulaire horizontal

    Pour traiter le VPPB du canal semi-circulaire horizontal, la HAS et le CMK recommandent d'utiliser:

    la manœuvre de Lempert et Tiel-Wilck (dite de Barbecue ou Bar-b-que) ou la manœuvre de Gufoni et al. (grade A) ;

    l'état des connaissances ne permet pas de recommander ou réfuter l'utilisation de la manœuvre de Vannucchi-Asprella pour cette forme de VPPB (grade C) ;

    il est recommandé d'utiliser la manœuvre de Gufoni et al. pour convertir une forme agéotropique de VPPB du canal semi-circulaire horizontal en forme géotropique (grade A).

    Traitement du VPPB du canal semi-circulaire antérieur, le plus rare

    Pour traiter le VPPB du canal semi-circulaire antérieur, la HAS et le CMK proposent trois manœuvres :

    la manœuvre de Yacovino et al. ;

    la manœuvre d'Epley ;

    la manœuvre modifiée d'Epley.

    L'état des connaissances est insuffisant pour recommander ou réfuter les différentes manœuvres proposées, mais celles de Yacovino et al. et d'Epley semblent être les plus couramment utilisées (grade C).

    Suivi et éducation des patients atteints de VPPB

    Les cliniciens peuvent réévaluer les patients atteints de VPPB dans un délai d'un mois après une période initiale d'observation ou de traitement pour confirmer la résolution des symptômes et orienter vers un médecin spécialiste en cas d'évolution non attendue (grade C).

    Selon les experts de la HAS et du CMK, les patients doivent être informés sur les mécanismes et la bénignité du VPPB, mais aussi sur le risque accru de chutes, notamment pour les personnes âgées, fragiles, et présentant des facteurs de risque spécifiques.

    Les patients doivent également être informés au sujet des symptômes atypiques (perte auditive subjective, troubles de la marche, vertiges non positionnels, nausées, vomissements, etc.), ainsi que sur leur  possible persistance et le risque de récidive après résolution des principaux symptômes.

    Enfin, les patients doivent savoir qu'il n'y a pas de médicament pour traiter le VPPB : les manœuvres sont le seul traitement.

    Pour aller plus loin

    Les recommandations de la HAS et du CMK

    “Vertiges positionnels paroxystiques bénins: manœuvres diagnostiques et thérapeutiques“, Recommandations de la HAS et du CMK, décembre 2017.

    Sur VIDAL.fr

    Sources : HAS (Haute Autorité de Santé)

  • Régime sans gluten: un régime à risque

    Alors que la mode du sans gluten n’en finit plus de se répandre, des voix commencent à se faire entendre, interrogeant le bien-fondé de cette nouvelle tendance. Ainsi, un article du Huffington Post, intitulé "La revanche du gluten, accusé de tous les maux ", ironise sur " ces stars et autres auteurs de best-sellers" devenus obsédés par les prétendus méfaits du gluten".

    On trouve même maintenant des préservatifs sans gluten", s’amuse le journaliste Grégory Rozières, qui poursuit: " On lit un peu partout que se libérer de ce composant va améliorer notre santé, par exemple en réduisant le risque de maladies cardiaques. Une croyance qui vient du fait que les personnes atteintes de maladie cœliaque ont un risque plus élevé́ de problèmes de ce type".

    "En cinq ans, l’industrie du sans gluten a convaincu près de 30% de la population américaine que le gluten était mauvais ", constate pour sa part le docteur Laurent Alexandre dans L’Express. Dans sa chronique, il s’insurge avec raison contre ces "épidémies de comportements alimentaires irrationnels promus par les marchands de peur " qui " éloignent la population des vrais enjeux de santé publique". En premier lieu l’obésité́, à l’origine d’une baisse de l’espérance de vie outre-Atlantique qui affecte même la population blanche peu diplômée.

    Un régime à risques

    Si ce n’est que d’après plusieurs études scientifiques, l’éviction du gluten pour les personnes qui ne sont pas réellement intolérantes pourrait au contraire poser de sérieux problèmes.

    Telles sont les conclusions d’une étude parue début mai 2017 et réalisée sous la direction du Dr Andrew Chan de la Harvard Medical School de Boston (Mas- sachusetts). Son équipe a travaillé à partir des données issues de la Nurses’ Health Study et de la Health Professionals Study, deux vastes études prospectives conduites aux Etats-Unis sur 110000 personnes, dont 64000 femmes et 45000 hommes, pendant 24 ans (entre 1986 et 2010).

    Sur les 6600 cas environ de maladies cardiovasculaires recensés au cours de cette période, les chercheurs constatent que le risque de maladie coronarienne est signicativement plus faible chez les plus grands consommateurs de gluten, avec un écart de 13% par rapport à ceux qui en consomment le moins.

    Ce qui s’expliquerait par les déséquilibres alimentaires induits par l’exclusion du gluten. Les auteurs concluent en effet que les plus basses consommations de gluten étaient associées à des niveaux de consommation peu élevés de céréales complètes, connues pour leur effet protecteur contre le risque cardiovasculaire. Et d’ajouter: " La promotion de régimes sans gluten chez les personnes sans maladie cœliaque ne devrait pas être encouragée".

    Des propos que confirme le Dr Jean-Louis Thillier, spécialiste en hépato-gatro-entérologie: "Le blé et les produits à base de blé apportent en effet une contribution substantielle à l’apport alimentaire en protéines, en fibres alimentaires, en minéraux (en particulier en fer, en zinc et en sélénium), en vitamines, en phytochimie et en énergie. (...)

    Nous sommes nombreux à pointer les risques potentiels de carences ou de problèmes de transit pouvant découler d’une diète sans gluten, surtout issue de l’industrie agroalimentaire ", note le spécialiste. Nicoletta Bianchi, diététicienne à la consultation de nutrition clinique du CHUV, à Lausanne, met en garde contre certains additifs, tels que des produits liants, des gommes de guar ou de xanthane, principalement utilisés " pour remplacer l’élasticité que confère le gluten à la texture d’un aliment ".

    Enfin, d’après l’observation d’une récente étude de chercheurs espagnols présentée au 50e congrès de la Société européenne de gastroentérologie, hépatologie et nutrition pédiatrique, de très nombreux produits sans gluten sont plus gras, plus sucrés et ont une composition nutritionnelle plus faible que leur équivalent avec gluten.

    Toutes ces différences pourraient expliquer pourquoi le risque de diabète est, lui aussi, plus important chez les personnes consommant peu de gluten. C’est en tout cas ce que suggère une étude rendue publique par l’Americain Heart Association en mars dernier.

    https://www.agriculture-environnement.fr/dossiers/sante/regime-sans-gluten-a-risque

  • Des glaces, même en hiver...

    mais, c'est bien sûr! Dans ma famille, la glace-chantilly c'est sacré,

    toute l'année!

    Des glaces économiques

    Pour permettre à vos enfants d'avoir, quand même, une glace en cette fraiche saison estivale, ou toute l'année comme une gourmande que je suis! voici quelques idées moins chères et rapides.

    LE SORBET DE LAIT:

    Placer au réfrigérateur une boite de lait concentré sucré ou non sucré durant trois à quatre jours. Puis ouvrez la boite, versez dans un grand saladier et battez le lait jusqu'à ce qu'il mousse.

    Rajoutez votre saveur préférée: café liquide, vanille, cannelle, chocolat, caramel, chicorée liquide ou si vous en possédez, quelques fraises, myrtilles, mûres, framboises écrasées. Tous les fruits plus ou moins peuvent convenir. Mettre dans un moule en fer ou plastique et laisser congeler dans le freezer. Vous obtiendrez un délicieux dessert glacé, pas calorique et pas cher.

    Si vous battez très longtemps votre lait, il prendra la consistance de CHANTILLY et cela pourra vous dépanner en cas de manque de crème fraiche ou si vous trouvez ce produit trop cher pour votre budget.

    Vous pouvez faire une GLACE DE YAOURT: comme pour le sorbet de lait mais avec un yaourt par personne.

    Vous pouvez mettre un verre d'eau dans la moitié de verre de CONFITURE; battez longtemps et mettre dans les bacs glaçons. Vous pouvez exprimer LE JUS D'ORANGE, DE PAMPLEMOUSSE, DE MANDARINE ou CITRON, ajouter un peu de sucre, un peu d'eau et mettre dans le bac à glaçons.

    Vous faites un granité: un verre de café pas très fort par enfant et mettre au congélateur en le sortant tous les quart d'heure pour le gratter avec une fourchette. Si vous mettez du café, chocolat en poudre, vanille, enfin toutes les saveurs que vos enfant aiment dans un yaourt par personne dans un moule au réfrigérateur, vous pouvez le gratter avec une fourchette tous les quart d'heure pendant au moins deux heures.

  • Rapide, simple, pas cher....

    Faites vous même vos pâtes! et le roi ne sera pas votre cousin!

    Farfalles (ou autres pâtes) aux rillettes

    Pour 4 personnes

    170 g de rillettes, 400 g de pâtes Farfalle (ou autres)

    Sel; Poivre

    Faites cuire les pâtes dans de l’eau salée. Les égoutter.

    Versez les pâtes dans un saladier, préalablement chauffé. Ajoutez les rillettes émiettées et les mélanger aux pâtes. Poivrer. Servir aussitôt.

    Aussi simple que cela!