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  • Parce que cela concerne énormément de gens....

    Cerveau: du venin de scorpion pour améliorer l'efficacité de certains médicaments ?

    Des chercheurs espagnols ont réussi à synthétiser une protéine à partir du venin de scorpion : celle-ci pourrait améliorer l'efficacité de certains traitements neurologiques.

    Avez-vous déjà entendu parler de Leiurus quinquestriatus? Ce petit scorpion (qui mesure entre 8 et 10 centimètres et que l'on trouve principalement au Moyen-Orient et en Afrique) est aussi appelé "rôdeur mortel". Et pour cause: sa piqûre, extrêmement douloureuse, injecte un venin neurotoxique capable de tuer un enfant, une personne âgée ou encore une personne souffrant de troubles cardiaques.

    Bonne nouvelle : des chercheurs du Institute for Research in Biomedicine (en Espagne) ont peut-être trouvé une utilité à ce puissant venin. En isolant le principal composé neurotoxique du venin (la chlorotoxine), les scientifiques sont parvenus à synthétiser une protéine, baptisée MiniCTX3. Celle-ci aurait la capacité de traverser la barrière hémato-encéphalique.

    La barrière hémato-encéphalique est une membrane qui sépare la circulation sanguine et le liquide céphalo-rachidien, la substance dans laquelle se trouvent le cerveau et la moelle épinière. Cette membrane permet de protéger le système nerveux central contre les substances toxiques - bactéries, toxines...

    "Environ 98% des molécules qui pourraient être utilisées aujourd'hui pour traiter certains troubles neurologiques sont inefficaces car arrêtées par la barrière hémato-encéphalique" précisent les chercheurs, qui ont publié leurs travaux dans la revue spécialisée Chemical Communications. La protéine MiniCTX3 (qui présente une "grande efficacité" selon les scientifiques) pourrait donc ouvrir la voie à de nouveaux traitements.

     

  • Hélas! cela arrive à n'importe qui, croyez-moi sur parole!

     

     

    à n'importe quel âge: nourrisson, retraite, très grand âge

    j'en sais, hélas, quelque chose!

     

  • Nous, les Français....

    Les Français en excellente santé malgré leurs habitudes épicuriennes

    Les Français ont peu adapté leur mode de vie aux prescriptions sanitaires battues et rebattues dans les médias et dans le prêt-à-penser officiel. Et pourtant, ils s’en sortent très bien !

    Par Éric Verhaeghe.

    La Commission Européenne vient de publier Health at a Glance, le rapport sur l’état de santé des Européens en 2018 (en anglais, en attendant les rapports par pays en mai 2019). Le document témoigne de la persistance d’une authentique bonne santé des Français, malgré des modes de vie en décalage avec les recommandations officielles. La France bat toujours des records en matière de part de PIB consacrée à la santé.

    Malgré une vraie prise de distance avec les recommandations sanitaires officielles, les Français affichent une insolente bonne santé. On ne pouvait apporter meilleure démonstration pour rappeler que le mode de vie s’embarrasse parfois peu des recommandations sanitaires.

    L’épicurisme français mis en évidence par la Commission Européenne

    La lecture de l’étude permet de découvrir que les Français ont en réalité peu adapté leur mode de vie aux prescriptions sanitaires battues et rebattues dans les médias et dans le prêt-à-penser officiel. Ainsi, les Français demeurent les champions de la consommation d’alcool en Europe, avec près de 12 litres par an.

    On le voit, si les Français boivent moins que les Lituaniens, ils consomment plus d’alcool que les Irlandais, les Allemands, les Belges ou les Britanniques…Sur ce point, par rapport à 2006, les Irlandais ou les Estoniens ont beaucoup plus réduit leur consommation que les Français. On pourrait presque ici parler d’une résistance d’un modèle français aux politiques publiques dés incitant à boire de l’alcool.

    En matière de consommation de cannabis, les jeunes Français battent des records européens. En revanche, en matière de toxicomanie, la consommation française, en baisse, est un peu supérieure à la moyenne européenne. 20% des Européens fument chaque jour, contre 22% de Français. Sur ce dernier point, les politiques publiques ont marqué des points.

    Insolente excellente santé des Français malgré tout

    Malgré ces mauvais chiffres, la France continue à afficher des chiffres insolents témoignant de la bonne santé de ses habitants. Non seulement les chiffres de l’espérance de vie restent dans les meilleurs de l’Union, avec une première place pour l’espérance de vie à 65 ans, mais tous les autres indicateurs sanitaires sont au beau fixe. C’est à peine si le nombre de cancers en France se rapproche un peu de la moyenne européenne (tout en étant meilleurs, plaçant la France dans le peloton de tête).

    Pour 100.000 habitants, la France est le pays où l’on meurt le moins de maladie. Elle est particulièrement épargnée par les maladies circulatoires et les maladies respiratoires. Ces particularités sont particulièrement étonnantes si l’on s’attarde sur la consommation d’alcool et si l’on retient que la tabagie reste un phénomène important.

    De quoi remettre en cause l’alarmisme habituel du pays sur son propre état de santé, et l’alarmisme des campagnes publiques sur les dangers sanitaires qui nous guettent.

     

  • Comment mangez-vous au restaurant?

    La dernière fois que vous êtes allé au restaurant, vous avez commandé un plat nutritionnellement peu recommandable? Eh bien, ne vous en faites guère: c’est probablement la faute du menu!

    D’après une étude de l’université Cornell publiée dans International Journal of Hospitality Management, la présentation de la carte du restaurant inciterait souvent les clients à faire de mauvais choix.

    Si à la maison il est possible de maîtriser la composition d’un repas du début à la fin, ce n’est pas le cas au restaurant. Même avec de la bonne volonté, il arrive que dans ces circonstances on ne fasse pas les meilleurs choix nutritionnels.

    Deux chercheurs se sont intéressés à la façon dont la présentation de la carte des restaurants pouvait influencer le choix des clients. Ils ont analysé 217 menus et les choix de 300 personnes. Ils ont ainsi pu montrer que deux facteurs semblaient jouer un rôle non négligeable dans le choix: la mise en page de la carte et la description du goût supposé des plats.

    Les chercheurs ont tout d’abord constaté qu'un plat attire davantage l’attention s’il est écrit en gras, s'il est surligné ou s'il est encadré; il serait alors plus souvent commandé. Pas de chance : d’après Brian Wansink, auteur principal de l’étude: "Dans la plupart des cas, ce sont les plats les moins sains du menu".

     

    Les scientifiques constatent également que les plats décrits de manière alambiquée se vendent mieux car ils laissent supposer qu’ils ont meilleur goût. Les auteurs citent ainsi une étude dans laquelle les noms des plats avaient été changés pour qu’ils soient plus descriptifs. Un filet de poisson était devenu un "Succulent filet de poisson italien" et un plat de riz accompagné de haricots rouges des "Haricots rouges et riz Cajun", sans que la recette soit changée. Les chercheurs ont observé qu'avec des noms compliqués, les plats étaient demandés plus souvent avec une augmentation de 28% du nombre de commandes. Les participants estimaient aussi qu’ils avaient meilleur goût et ils étaient prêts à payer 12% de plus.

    Par conséquent, pour éviter de se faire influencer par la présentation de la carte et mieux manger au restaurant, la solution est de demander directement au serveur quels sont les plats les plus légers. Les restaurateurs pourraient aussi utiliser ces résultats pour aider leurs clients à choisir des plats plus sains mais aussi plus chers: il suffirait d’attirer leur attention sur ces plats par une mise en page appropriée et un nom bien choisi.

    Brian Wansink, Katie Love. Slim by design: Menu strategies for promoting high-margin, healthy foods. International Journal of Hospitality Management, 2014; 42: 137 DOI: 10.1016/j.ijhm.2014.06.006

     

    Non mais! vous avez lu les intitulés de plats dans les très grands restaurants? les toqués de la