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  • Mais, quel navet, celui-là!

    Les vertus santé du navet

    Le navet (Brassica rapa) fait partie des légumes crucifères comme le chou, le brocoli, le cresson... une famille de légumes connus pour leurs propriétés anti-cancer. De manière générale, les navets seraient, comme les légumes crucifères, bénéfiques contre le cancer et l’inflammation. Les rutabagas sont des légumes proches des navets, issus d’un croisement entre le navet et le chou.

    Propriétés anti-cancer

    Comme les autres crucifères, le navet apporte des antioxydants et des molécules soufrées qui ont indirectement des propriétés anti-cancer, les glucosinolates.

    Les effets anti-cancer des crucifères ont été vérifiés expérimentalement, mais toutes les études épidémiologiques chez l'homme n'ont pas montré de résultats positifs. On pense cependant qu'il est judicieux d'envisager la consommation de crucifères dans la prévention de plusieurs cancers comme le mélanome, le cancer de l'œsophage, les cancers de la prostate et du pancréas.

    Bons pour la santé cardiovasculaire

    Une portion de navet (130 grammes) apporte environ 250 mg de potassium un minéral important pour la santé cardiovasculaire, l'équilibre acide-base et la santé osseuse.

    Pauvres en calories

    Les navets sont peu énergétiques: par exemple, ils sont trois fois moins caloriques que les pommes de terre qu’ils peuvent aisément remplacer. 100 g de navet apportent aussi 1,5 g de fibres, sachant que les besoins quotidiens sont d’environ 25 g par jour pour un adulte.

    En cuisine

    Vous pouvez les utiliser crus, émincés dans des salades, ou cuits comme vous le feriez de pommes de terre: en cubes ou en purées.

    Dans un premier temps, enlever les filaments des racines et la base des feuilles.

    A l’aide d’un économe, peler le navet. Puis couper le navet en fonction de votre recette.

    Les modes de cuisson et le temps, selon la grosseur

    • 10 minutes à l’autocuiseur,
    • 10 minutes à la poêle ou au wok,
    • 30 minutes environ au four, par ex: un gratin avec pomme de terre, céleri-rave et navet.... arrosé de crème fraîche et saupoudré de râpé
    • 5 minutes dans l’eau bouillante pour le blanchir éventuellement avant de le râper cru pour la salade;
    • 20 à 25 minutes dans l’eau d'une casserole, pour une cuisson complète.

    Vous pouvez utiliser le navet dans beaucoup de préparations telles que :

    • Les soupes
    • Les purées
    • Grillé en accompagnement un poisson ou une viande, mais choisir des navets nouveaux de printemps;
    • En salade
    • En remplacement des pommes de terre dans les recettes légères

    Dans ma famille, on ne faisait jamais le pot-au-feu sans qu'il y ait au moins un navet assez gros ou deux petits. Pour faire passer un gout "méchant", l'avaler avec un bout de pomme de terre.

    Pour choisir un bon navet, il ne faut pas se contenter de le regarder, il faut également le prendre dans ses mains. Dans un premier temps, regardez le blanc du navet ainsi que la vivacité de son rose/violet. De plus il ne doit pas présenter de tâche brune, ni de blessure ou flétrissure. Un bon navet dégage une légère odeur mais sans que celle-ci soit forte ou piquante. Il peut être creux parfois, donc assez vieux.

    Pour bien le conserver, il est préférable de le placer dans le bac à légumes du réfrigérateur, de préférence dans un sachet perforé. Vous pouvez ainsi le garder 4-5 jours, mais c’est mieux de le consommer le plus rapidement possible pour éviter qu’il se ramollisse et se déshydrate, ne perde ses vitamines.....

     

  • Plaidoyer pour le droit au plaisir

    Je dirais que nous sommes parfois dans un monde absurde. En effet on voudrait que les gens ne boivent plus, ne mangent plus trop, ne se fatiguent pas trop et donc globalement essaient de vivre plus vieux. Mais vivre plus vieux, ça va faire des centenaires à ne plus savoir qu’en faire !

    Et des centenaires à ne plus savoir qu’en faire, ça va augmenter la masse des retraites d’une manière phénoménale. Qui va payer?

    Je ne suis pas en train de dire qu’il faut éliminer les vieux mais qu’entre les deux extrêmes, on peut fixer un juste milieu.

    Entre:

        se lâcher totalement et manger sucré, gras , alcoolisé à outrance et  forniquer comme des bêtes et aller développer tout un tas de maladies et de pathologies pour creuser le trou de la Sécu et mal vieillir, mal fichu, avec une gamelle de médicaments par jour et finir en épave ;

        ou ne rien manger, ne plus rien faire et vieillir jusqu’à pas d’âge et donc alléger la Sécu mais alourdir copieusement les retraites et donc risquer à terme de développer des "chasses aux vieux" initiées par les plus jeunes lassés de payer des retraites à des gens avec une santé insolente.

    Tout ça pour dire que finalement, on joue contreproductif. On devrait en réalité surtout encourager les gens à vivre heureux, à vivre bien, et effectivement sans trop d’excès. Ce qui pose problème, c’est l’excès. Mais avec les végans, les végétariens, les ligues de tempérance, les culs coincés de toutes natures, les anti-foie gras, les anti-drague, on n’est pas dans la mesure mais plutôt dans l’arrêt total de tout ce qui fait le sel de la vie.

    Au train où on va, manger un " mon chéri " vous vaudra bientôt un retrait de permis.

    Donc l’anecdote suivante résume, à mon sens le fond du problème.

    Un mec va voir son toubib et pose un billet de 200 euros sur la table et lui dit : "Toubib, voilà un billet de 200 euros… C’est en paiement de la consultation spéciale que vous allez me faire maintenant. Je n’ai qu’une seule question: que dois-je faire pour être sûr de vivre très vieux? Je ne sors pas de ce cabinet sans avoir la réponse à cette question".

    Le toubib le regarde un peu amusé et lui dit: "Inutile de payer 200 euros pour ça. Une consultation, ce n’est pas ce prix, mais bon… je prends.

    Concernant votre question, voilà ce que vous allez faire: plus de sucre, plus de cuisine avec des graisses, que des légumes, plus de bonbons, plus de cigarettes ni de cigares, et bien sûr plus d’alcool… côté sport rien, le strict minimum, un peu de marche, plus de télé car ça vous énerve, idem pour le cinéma et la lecture, plus de jeux de toutes sortes, ça vous fait des émotions fortes, côté femmes, c’est pareil… vous arrêtez, c’est crevant, les femmes. Plus d’émotions, plus de trucs qui fatiguent… ".

    Le gars est un peu interloqué, accuse le coup et passé son étonnement, dit au toubib: "Et avec ça, vous me garantissez que je vais vivre très vieux?".

    Et le toubib de répondre : " à vrai dire, en faisant ça, je ne sais pas si vous allez vivre très vieux, mais une chose est sûre: le temps va vous paraître nettement plus long".

    Pierre Bleven

    https://ripostelaique.com

     

    P.S. c'est une très vieille blague qu'on se racontait -déjà- dans les années 70!

    ... enfin, chez les phyto-nutritionnistes comme, déjà, j'étais!

    On parlait d'un billet de 500 francs, en ce temps-là!

  • Demoiselle de canard aux haricots

    Recette réalisée à la cocotte-minute.

    Plat très roboratif pour les costauds et "Forts" des halles

    Pour 4: 250 g de haricots secs (coco ou lingots), 4 andouillettes, 2 carottes, 1,5 litre de bouillon maison, 6 pommes de terre Bintje ou BF15, 1 belle demoiselle (carcasse du canard, c'est-à-dire les restes d'un canard dépecé), 200 g de cansalade coupée en cubes, 2 oignons, thym, 2 clous de girofle, 2 feuilles de laurier sec, une petite boîte de concentré de tomate

    Faites blanchir les haricots blancs pendant dix minutes à la cocotte-minute (cela évite de devoir les faire tremper toute la nuit).

    Après cette pré-cuisson, changer d'eau et remettre avec le bouillon maison, dans la cocotte sur le gaz et ne fermez pas la cocotte. Rajoutez-y: thym, laurier, clous de girofle, carottes coupées en rondelles.

    Ouvrez la boîte de purée de tomate, versez dans un bol, délayez avec du bouillon de la cocotte et reversez dans cette dernière.

    Récupérez la viande de canard sur la demoiselle et intégrez dans la cocotte avec les deux andouillettes. Bien nettoyée de sa viande, la demoiselle peut passer au four, dix minutes à 200°, disposée sur un lit de gros sel puis sera servie, craquante et en petits bouts, à l'apéritif.

    Laissez cuire à feu vif pendant que vous préparez soigneusement la suite de la recette.

    Dans une poêle noire, versez la cansalade à sec; faites rissoler une dizaine de minutes, versez dans la cocotte-minute; pelez et coupez en gros cubes les oignons et faites les rissoler afin qu'ils deviennent bien bruns dans la graisse de la cansalade (la vraie, rend de la graisse, les lardons sous plastiques rendent de l'eau ragougnasse).

    Si vous n'avez pas assez de graisse pour cuire les oignons, rajoutez une cuillère à soupe de graisse de canard. Les oignons doivent absolument être bien bruns et pas du tout translucides à la “toqué de la toque“… les oignons bruns donnent un bon goût caramélisé.

    Quand ils sont bruns, ajoutez à la cocotte qui bouille. Vérifiez s'il ne faut pas écumer le bouillon et faites-le si nécessaire.

    Goûtez et salez éventuellement.

    Fermez le couvercle, ajoutez la soupape et mettez à cuire une heure à feu baissé pour éviter que la soupape ne tourne violemment.

    Pelez les pommes de terre, coupez-les en gros cubes, laissez-les dans l'eau le temps que les haricots fassent la cuisson d'une heure.

    Ouvrez la cocotte, rajoutez les pommes de terre et remettre à cuire 20 mn à gros bouillons, sans avoir mis le couvercle et soupape.

    Quand les “patates“ sont cuites, laissez frémir sur le gaz pour que les haricots restent chauds jusqu'au moment du repas.

    Vous pouvez remplacer les haricots secs par des pois chiches ou des lentilles.

     

  • Du lard et du cochon

    Bon, d'accord, après les agapes festives, on a envie de légèreté...

    Quand on parle du lard, les incultes pensent à la cansalade (ventrèche, lard de poitrine, qu'on ailleurs qu'ici)

    Ben non, le lard, c'est blanc. On le trouve assez salé.

    Le lard c’est la graisse blanche qui se trouve sur le dos du cochon (on dit aussi “bardière")  et qui comprend: la couenne

    et la partie épaisse et grasse, blanc comme neige (non entrelardé de viande maigre comme le lard de poitrine).

    On l’utilise en charcuterie, notamment pour la fabrication des pâtés et terrines afin de leur donner du moelleux. C’est aussi lui qui constitue les points blancs du saucisson. On le faisait brûler au dessus du feu pour arroser de graisse fondue des plats, tels le cassoulet, avec un petit appareil, sorte d'encornet avec une tige longue).

    Le flambadou est un ustensile de cuisine traditionnel utilisé dans certaines régions occitanes, et en particulier dans l’Aveyron. Il est utilisé pour faire fondre du lard sur des viandes cuites à la broche pour leur donner un goût de flambé ou versé sur le cassoulet. Bon d'accord, il ne faut pas avoir de problèmes de santé! Mais, une fois par an... pourquoi pas??!

    Autrefois, le lard, on le trouvait facilement pour la confection des charcuteries familiales.

    Désormais, les porcs sont élevés pour avoir de moins en moins de gras car il semblerait que ce dernier fasse peur aux consommateurs:

    Aux femmes, à cause de leur ligne;

    Aux hommes à cause de leur santé.

    Résultat, l’épaisseur du lard de bardière est de plus en plus réduite et on n’en trouve plus sur les étals: nous voici obligé-e d'en commander à l’avance chez son boucher-charcutier quand on souhaite réaliser -soi-même- certaines préparations.

    Le lard est compact et ferme. En dehors des charcuteries, nos grands-mères l’utilisaient pour graisser leurs poêles. Pour cela, elles coupaient un cube avec la couenne dans laquelle elles plantaient une fourchette, ce qui permettait de l’avoir bien en main pour frotter et graisser plus ou moins largement l’ustensile.

    Pour graisser la poêle avant de cuisiner une crêpe.

    Elles l’utilisaient -également- comme matière grasse de cuisine en le râpant. Ou plutôt en le grattant avec la lame d’un couteau, le lard, on s'en doute, bouche les trous de la râpe.

    Fondu, on le coulait sur les conserves de grès pour protéger les confits.

    Le lard peut également être débité et donne les bardes qui sont des tranches laminées à la machine dans l’épaisseur, sur toute la longueur de la bardière, le plus finement possible. On entoure ainsi les paupiettes, les hachis en terrine pour le pâté, pour faire des boulettes de farci (dans le pot-au-feu); dans certains endroits, on dit: toilette de porc. Chez nous on dit plus volontiers: crépine ou crépinette.

    La couenne, c'est la peau du porc débarrassée de ses soies (autrefois on en faisait des brosses à cheveux ou des brosses à savons à barbe, etc…). Elle est vendue fraîche pour des utilisations diverses (pâtés, fonds de cuissons, gelées, etc.). Elle est indispensable dans certains plats pour donner du moelleux.  Parfois, elle est légèrement salée pour éviter son rancissement. On peut la congeler. Prévoyez de la découper en carrés de 4x4.

    Il faut chercher longtemps pour trouver les rares élevages artisanaux, de races locales, qui élèvent encore des cochons à l’ancienne pour de vrais produits nobles.

    De plus en plus, heureusement, des jeunes gens apprennent l'art de la charcuterie dans les écoles de cuisine. Ouf! Après avoir pratiquement disparue, la tradition ancestrale repart.

    Je vous rappelle que c’est le gras qui fixe le goût dans les préparations.