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Actualité - Page 113

  • Bon à savoir

    Dans les yaourts au soja vendus en grande surface, un additif indésirable: le phosphate de calcium.

    Une marque prédomine, c’est Sojasun, fabriqué par la société Triballat Noyal.

    Qu’y a-t-il dans Sojasun? Du soja bien sûr, des ferments lactiques bien sûr, mais aussi un additif: le phosphate de calcium.

    On doit s’intéresser à ces additifs aux phosphates car, étude après étude, ils sont associés via des taux élevés de phosphore à un risque accru de maladies cardio-vasculaires, de maladies rénales, et plus récemment de cancer. Leur présence dans une multitude de produits proposés par l’industrie agroalimentaire inquiète les scientifiques au point qu'à la demande de la Commission européenne, l'Agence européenne de l'alimentation (EFSA) a entrepris une réévaluation de ces additifs, une tâche à laquelle a été assignée une "haute priorité".

    Mais revenons à Sojasun et à la société Triballat Noyal. Il se trouve que cette société propose au réseau des magasins diététiques et bio, un autre yaourt au soja, sous la marque Sojade. Et qu’y a-t-il dans Sojade? La même chose que dans Sojasun (sauf que c'est bio), le phosphate de calcium en moins.

    Donc la même société commercialise deux yaourts au soja, l’un qui n’appelle aucune critique et l’autre qui renferme un additif indésirable. Pourquoi cette différence de traitement selon qu’on est en grande surface ou en magasin bio?

    D'après cette société: "Nous ajoutons du phosphate de calcium dans les desserts fermentés Sojasun pour atteindre un niveau de calcium comparable à celui des yaourts au lait de vache. Nous ne pouvons pas ajouter ce sel dans les desserts fermentés Sojade car il n’est pas autorisé en bio".

    Donc la réglementation bio protège les consommateurs en leur épargnant d’être exposés à des additifs suspects. En revanche, en grande surface, se déroule entre le soja et le lait de vache une course absurde à la teneur en calcium. Car Sojasun est loin d’être la seule spécialité à ajouter du phosphate de calcium à son soja: la plupart des marques font de même. Pourquoi parler de course absurde? Tout simplement parce que l’argument du calcium comme rempart contre les fractures est basé sur du vent: il n’y a aucune association entre la consommation de calcium et le risque de fracture. Cet argument fallacieux brandi par la propagande laitière pourrait avoir indirectement - on le voit avec l’exemple du soja aux phosphates - des conséquences fâcheuses.

    Voilà pourquoi si vous consommez des yaourts au soja régulièrement, ou occasionnellement, je vous conseille par précaution de les acheter plutôt dans le réseau bio/diététique.

     

  • Petits fromages de chèvre à l'Armagnac

    C'est une semi-conserve de grand luxe, à servir en entrée, sur un lit de salade ou mesclun.

    On met un demi-crottin par petit pot de 125 ml. Ce qui nous donne une généreuse portion individuelle. Cette semi-conserve sera bonne dans un mois et se gardera pour 4 mois après au frigo. Prenez des fromages de chèvre un peu secs

    Voici une recette 10 petits pots de 125 ml.

    En premier lieu, il faut parfumer l'huile: donc, 1 litre de bonne huile d'olive ou de noix ou de noisettes; 4 gousses d'ail hachées grossièrement

    un demi- piment de la Jamaïque ou autre piment, mais c'est facultatif si vous n'aimez pas piquant; perso, ma fille ma ramené de la purée de piment de la Réunion…. j'aime bien que ce soit relevé, mais là! ouf!... j'ai ouvert le pot, rajouté de l'huile d'olive et je m'en sers pour parfumer ma moutarde maison ou autres.

    3 brins de thym et brin de romarin frais

    2 feuilles de laurier ou plus; 1  c. à café de grains de poivre noir concassé; 1 c. à café de grains de cumin

    Pour garnir les pots: 1 peu d'Armagnac, 5 crottins de fromage

    Il faut d'abord parfumer l'huile. Dans une petite casserole, chauffer l'huile à 80 C et y mettre tous les aromates. Couvrir et laisser macérer 2 heures hors du feu.

    Filtrer l'huile parfumée dans un entonnoir tapissé de deux couches d'étamine à moins que vous n'ayez une passoire ultra-fine en inox et son entonnoir large ouverture pour bocaux.

    Faites tremper les crottins de 15 à 20 secondes dans l'eau pour ramollir la croûte. Essuyez à l'essuie- tout un peu fort pour retirer complètement la croûte.

    Tranchez les crottins en deux et badigeonnez-les sur toute leur surface d'Armagnac (ou autre alcool fort) pour les stériliser de toute moisissure active. Laissez l'alcool s'évaporer.

    Placer un demi-crottin par pot et couvrir d'huile en laissant un peu d'espace (tout petit!) sous le goulot.

    Scellez les bocaux et les cacher au réfrigérateur pour un mois.

    Au moment de déguster, égouttez et déposer sur un lit de mesclun ou autre verdure. Vous pourriez aussi les sortir le matin et les poser sur le comptoir pour dégustation en soirée; si vous avez oublié de le faire, faites légèrement tiédir les fromages soit à l'entrée du four chaud durant deux heures, soit en les chauffants dans une poêle en tôle sur feu très, très doux ou au bain-marie.

    Pensez à conserver l'huile égouttée: elle va faire d'intéressantes vinaigrettes. Conservez-la au frigo après l'avoir passé au tamis très fin.

     

  • Faire la cuisine à la maison est-il le secret de la longévité ?

    Pour ceux d'entre vous qui utilisent leur four pour le stockage de chaussures, notez bien tout le temps que vous perdez en laissant votre cuisine inactive, et cela pourrait raccourcir votre durée de vie. En fait, une nouvelle étude a constaté que les gens qui cuisinent jusqu'à cinq fois par semaine étaient 47 pour cent plus susceptibles d'être encore en vie 10 ans après.

    Selon une étude, " Faire la cuisine à la maison augmente la longévité", source US Food Safety, d’après Huffington Post.

    "Il est devenu clair que faire la cuisine est un comportement sain", a déclaré le professeur Mark Wahlqvist, principal auteur de l’étude, dans un communiqué. " Cela mérite une place dans l'éducation tout au long de la vie, la réglementation en santé publique, l’agenda des citadins et l'économie des ménages“.

    L'équipe de recherche, composée de chercheurs taïwanais et australiens, ont publié leurs travaux dans Public Health Nutrition, un journal de l'Université de Cambridge, après avoir observé un groupe de 1 888 hommes et femmes de plus de 65 ans qui vivaient à Taïwan. Au début de l'étude, ils ont interviewé chaque participant sur leur style de vie, dont les habitudes de cuisine, les circonstances familiales, les habitudes d'achat, l'alimentation, l'éducation, le transport et le tabagisme.

    Au cours de la surveillance initiale, les chercheurs ont constaté que 43 pour cent des participants n'ont jamais fait la cuisine, tandis que 17 pour cent la faisait une à deux fois par semaine, 9 pour cent, de trois à cinq fois par semaine et 31 pour cent, cinq fois ou plus par semaine.

    Au bout de 10 ans, ils ont vu combien de participants étaient décédés. Ils ont ensuite mis en relation les réponses liées au mode de vie des 1 193 participants restés en vie. Les chercheurs ont découvert que faire fréquemment la cuisine à la maison a été souvent associé à la survie. Sont aussi associés, faire des courses, prendre les transports en commun, ne pas fumer, et d'être une femme. Cuisiner fréquemment, et la survie, était plus commun chez les femmes et plus profondément chez les femmes non mariées, mais aussi chez les femmes avec une famille.

    Il y a des limites à l'étude : les femmes vivent généralement plus longtemps que les hommes et, pour des raisons culturelles, les femmes font plus la cuisine que les hommes. En outre, celles qui sont restées en bonne santé étaient plus aptes à accomplir des courses liées à la cuisine, comme acheter des aliments, marcher et prendre les transports en commun. Celui qui est vraiment malade ne serait pas capable de faire la cuisine en raison de son état de santé, et pas l'inverse.

    Mais, même après que les chercheurs aient maîtrisés ces autres facteurs, ils ont trouvé une association entre faire fréquemment la cuisine à la maison et la longévité. "L’état à la santé que les aliments fournissent ne sont pas limités à ses éléments nutritifs ou ses composants, mais s'étendent à chaque étape de la chaîne alimentaire, de sa production, l'achat, la préparation et la consommation, en particulier avec les autres", a ajouté Wahlqvist.

    NB : l'étude ne dit pas si les gens ont mangé bio, mais je ne crois que cela n'aurait rien changé …

    Source Cooking frequency may enhance survival in Taiwanese elderly

    Rosalind Chia-Yu Chen, Meei-Shyuan Lee, Yu-Hung Chang and Mark L Wahlqvist

  • Avec ce froid, une petite tisane?

     Bien sûr, il y a des tas et des tas de tisanes bio!

     

     

  • 6 règles pour que votre cerveau continue de fabriquer des neurones

    Quelques recommandations inspirées par une conférence par Pierre-Marie Lledo, spécialiste des neurosciences à l’Institut Pasteur.

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     Aujourd’hui, je vous propose une communication du professeur Pierre-Marie Lledo, extraite de Sciences et avenir. Elle m’a paru à ce point édifiante que je la publie telle quelle.

    La production de nouveaux neurones ne s’arrête jamais. Des chercheurs ont observé que dans une région du cerveau impliquée dans la formation des souvenirs et la gestion des émotions, l’hippocampe, les anciens neurones étaient remplacés par d’autres, fraîchement produits à partir de cellules souches. Et chacun de nous aurait ce potentiel, quel que soit son âge. Rassurant.

    Sauf que les expériences sur des souris ont montré que cette capacité pouvait diminuer, voire même disparaître (en cas de stress) selon l’environnement. Au contraire, dans un environnement adapté, la neurogenèse chez les rongeurs a été multipliée par trois en quelques semaines. Le directeur du département de neurosciences à l’institut Pasteur nous livre six principes à respecter pour conserver un cerveau jeune jusqu’à la fin de ses jours.

     1 - Fuir la routine

    Le cerveau se nourrit du changement. En effet, la stimulation provoquée par le changement entraîne les cellules souches à produire de nouveaux neurones. Il faut donc fuir la routine, " respecter la libido sciendi, c’est-à-dire la soif de comprendre et d’apprendre ".

    2 - Lutter contre l’infobésité

    Le cerveau est malléable et l’information invite directement les circuits à se régénérer. En revanche, la question à se poser est: quelle information? L’écosystème numérique dans lequel nous vivons entraîne une avalanche d’informations certes… Trop selon le médecin". L’information qui nous fait juste savoir est absolument délétère, et n’incite pas le cerveau à produire de nouveaux neurones. Bien au contraire, ce dernier, bombardé d’informations, est alors condamné à l’anxiété". Concrètement, il est indispensable de trier cette information : choisir l’utile, celle qui nous fait comprendre, et se débarrasser de la futile, celle qui nous fait juste savoir.

    3 - Bannir anxiolytiques et somnifères

    L’objectif des anxiolytiques et des somnifères est d’empêcher le cerveau, celui qui cherche à comprendre, de fonctionner. Leur consommation permet de mettre le cerveau en " marche automatique ". Leur utilisation chronique est donc une entrave à la production de nouveaux neurones.

    4 -Bouger!

    Il nous faut lutter contre la sédentarité car la science nous dit que, en cas d’activité physique, les muscles produisent des subtances chimiques (nommés facteurs trophiques) qui, par voie sanguine, viendront agir sur le cerveau et particulièrement sur la niche de cellules souches. Il existe donc une corrélation directe entre activité musculaire et production de nouveaux neurones.

     5 - Cultiver l’altérité

     Certaines parties de notre cerveau, que nous ne pouvons pas contrôler, ne sont engagées que lorsque ne nous sommes exposés à autrui". C’est ce qu’on appelle globalement le cerveau social. Plus vous allez cultiver votre altérité, et plus vous allez soigner votre cerveau car il sera enclin à produire plus de nouveaux neurones".

     6 - Soigner le microbiote

    Très récemment, les neurosciences, associées avec la microbiologie, ont montré qu’il y a une flore intestinale qui communique en permanence avec notre cerveau. Notre régime alimentaire a donc un rôle important: la consommation de fibres, un régime varié, incitent à la prolifération de certaines espèces bactériennes concourant justement à la prolifération de neurones. À l’inverse, une nourriture peu variée, riche en sucres, en graisses, favorise la prolifération d’espèces bactériennes qui ne permettront plus aux cellules de produire de nouveaux neurones, quel que soit l’âge.

    Un bon microbiote (régime alimentaire varié) favorise les nouveaux neurones.

     

  • Kebabs, boucheries halal…

    La mairie de Toulouse s’attaque aux "commerces communautaires

    Besoin d'une sacrée bonne viande à déguster sans s'inquiéter de problèmes? Allez chez Pilou, boucher à Gagnac sur Garonne…. C'est mon boucher!

    Dans le cadre de son opération "Commerce d'avenir", Toulouse veut soutenir la diversité du commerce de proximité. Entretien avec Jean-Jacques Bolzan, élu en charge du commerce.

    La mairie de Toulouse entend soutenir la diversité du commerce de proximité, notamment à Arnaud-Bernard.

    C’est ce qu’on appelle ne pas y aller avec le dos de la cuillère. Jean-Jacques Bolzan, adjoint au maire de Toulouse, entend mettre un frein au développement des "commerces communautaires". L’élu vise notamment le quartier Arnaud-Bernard, ses kebabs et ses boucheries halal.

    Dans un entretien accordé à Actu Toulouse, Jean-Jacques Bolzan dit vouloir s’appuyer sur l’opération "Commerce d’avenir" – lancée en 2010 – pour favoriser la diversité du commerce de proximité. Interview.

    Actu Toulouse : L’opération "Commerce d’avenir" a été lancée en 2010. Avec quel objectif? 

    Jean-Jacques Bolzan: "La mairie utilise son droit de préemption. Un Établissement public foncier local (EPFL) achète pour le compte de la ville des locaux commerciaux, les rénove, avant de les proposer à la location à des commerçants. Cela représente, en moyenne, un investissement de 70 000 euros. Cette opération était destinée aux quartiers du centre-ville en cours de réaménagement (Arnaud-Bernard, Bayard, Belfort, Romiguières, Pargaminières). On l’étend aujourd’hui à tous les cœurs de quartier pour amener de nouveaux commerces et compléter l’offre.

    L’objectif de la mairie est de pouvoir orienter l’activité commerciale pour dynamiser, diversifier et renouveler l’offre de commerces. Dans le quartier Arnaud-Bernard, par exemple, il y a un nombre important de ‘commerces communautaires’ avec la présence de boucheries halal et de kebabs. L’opération ‘Commerce d’avenir’ permet d’apporter un peu de diversité : des commerces complémentaires à l’offre déjà existante ".

    "Priorité aux indépendants"

    Pour quel bilan?

    J.-J.B.: "Au total, dix locaux commerciaux sont aujourd’hui occupés par de nouveaux commerces. Il y a de belles réussites. Je pense notamment à l’auberge végétarienne Zinzin à Arnaud-Bernard et à la boucherie Desroches, rue Bayard. Ces commerces sont en phase avec l’évolution du quartier.

    D’autres commerces sont actuellement proposés à la location. C’est une opportunité pour qui souhaite ouvrir un magasin à Toulouse, sans engager trop de frais. Un appel d’offres est en cours. Nous proposons notamment un local de 157m2 au 29 rue de la Chaîne et un local de 57m2 au 21 rue Arnaud-Bernard. À plus long terme, la mairie souhaite que les commerçants puissent acheter les murs".

    L’offre est-elle réservée aux commerçants indépendants? Une chaîne de magasins peut-elle candidater? 

    J.-J.B : "La priorité est donnée aux commerçants indépendants. Mais nous n’avons pas d’idée préconçue sur le sujet. Nous ne sommes pas contre les chaînes, mais nous prônons de la diversité!".

     

  • Ne mangez plus de chorizo de cette marque

    Maltraitances animales: Colruyt et Delhaize réexaminent leur collaboration avec un fournisseur

    (Belgique)

    Les images qui montrent des cas graves de maltraitance ont été tournées par des membres de l'association internationale Animal Equality, au sein d'un élevage de cochons situé à Alhama de Murcia, dans l'est de l'Espagne. Il s'agit d'un producteur du fournisseur espagnol El Pozo, qui vend ses produits au groupe Colruyt et à Delhaize.

    L'organisation de défense des animaux belgo-néerlandaise, Animal Rights, a dès lors appelé les deux chaînes à retirer ces produits de la vente. Delhaize a fait savoir qu'une enquête avait été ouverte pour examiner précisément la situation. Tant que l'enquête est en cours, la collaboration est suspendue, a souligné l'entreprise.

    Viande retirée des rayons

    "La viande qui se trouve dans nos magasins est retirée des rayons. Les clients qui le souhaitent peuvent également ramener le produit", a expliqué le porte-parole de Delhaize Roel Dekelver. Colruyt a également immédiatement retiré la viande El Pozo de ses étals, a indiqué le groupe dans un communiqué.

    "Nous allons poursuivre le dialogue avec notre fournisseur afin de déterminer comment évoluera notre collaboration." Delhaize vend plusieurs produits en provenance d'El Pozo tandis qu'un seul produit se retrouve dans les magasins de Colruyt.