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Actualité - Page 117

  • Parlons, encore, cassoulet….

    Cassole cul cône tronqué: c'est un faux!

     

    … et non, toujours pas ma recette. Mais des tas de bons conseils à suivre.

     

    Le cassoulet se prépare dans une cassole. Qu'on dit partout.

    Certes, c’est bien le récipient dans lequel on prépare le cassoulet –c’est d’ailleurs là d’où vient le nom, avant on parlait d’un estoufet (ou estoufat, chez moi). La cassole est réalisée en terre cuite d’Issel, une argile du Lauragais, mélangée à d’autres argiles réfractaires non calcaires qui donnent toute la saveur particulière au plat. Là encore, tout le monde est d’accord. En revanche, c’est sur sa forme que les avis divergent.

    Si l’on en croit la Confrérie du cassoulet, Wikipedia et de nombreux sites internet sur le sujet, la cassole est un plat en forme de cône tronqué dont les extrémités sont évasées.

    Et NON

    On trouve dans les archives un journaliste toulousain qui décrit en 1850 la cassole comme un plat rond et ventru, plate du cul, or la cassole promue par la Confrérie est une grésale, plat dans lequel on mettait le “gras au sel” (d’où “grassale” puis “grésale”) qui, elle, passez-moi l’expression, est “étroite du cul”.

    Or, c’est la forme plate qui assure la cuisson uniforme au cassoulet, et dans la grésale, on ne cuit pas avec homogénéité. Et puis, il suffit de réfléchir un petit peu: le cassoulet était cuit soit dans des chaudrons, suspendus au-dessus du feu. Ou posé sur les braises. Avec un fond plat, c'est tout de même plus facile pour la cuisinière, non?

    Chez moi, dans mon enfance, ma mère (née à Bram), ma grand-mère (née à Carcassonne) disait que ce plat s'appelait un “toupin“. Il était en terre, vernissée. Sur mon site: 

    www.tradi-cuisine.com

    vous trouverez comment l'on doit, la première fois, utiliser un plat en terre.

    Où trouver le vrai plat à cassoulet? Guy Sanchez à Bram, fabrique la véritable cassole.

    Enfin, pour finir l'article, quand j'étais enfant, nous habitions des maisons sans cheminée et on n'avait que le four de la cuisinière à charbon pour terminer le cassoulet. On le cuisinait dans une grande marmite, puis on disposait dans le toupin pour finir la cuisson dans le four en question.

    Et figurez-vous que je fais pareil… Mais, surtout pas de chapelure! et pas de grands coups de louche pour remuer l'ensemble: on secoue le plat et c'est ça, qui casse la croûte (des impuretés). On secoue le toupin tous les quarts d'heure et on rajoute un peu de bouillon, à chaque fois, le bouillon de couennes.

    Bis-répétita: pourquoi je m'intéresse au cassoulet?

    Je suis née à Toulouse: cassoulet Le Saint-Esprit

    ma mère est née près de Castelnaudary: cassoulet Dieu le Père

    sa mère, donc ma grand-mère est née à Carcassonne, cassoulet Dieu le fils

    Du côté paternel: tous ibériques…. mais, je préfère les pâtes au riz… On ne fait pas toujours ce qu'on veut!!!! mais, bon, cela, c'est une autre histoire.

     

     la vraie cassole

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  • En Ariège

    L'APAJH souhaite produire ses canards

    Pour faire face à la grippe aviaire qui a beaucoup affecté la transformation de canards gras de l'Association pour adultes et jeunes handicapés (APAJH), les travailleurs sociaux veulent lancer leur élevage.

    Sauver ses emplois, c'est le choix que l'Association pour adultes et jeunes handicapés (APAJH) de l'Ariège a fait en décidant de lancer un élevage de canards gras sur sa propriété, à Montégut-Plantaurel. Plus précisément à 300 mètres du vieux village, d'ici la fin de l'année car le projet ne nécessite pas de grandes installations.

    Les 55 salariés et les 65 travailleurs en situation de handicap ont leurs emplois menacés. Et pour cause, la grippe aviaire qui a nui à leur activité depuis 2016. "Entre les deux coups durs de 2016 et de 2017, l'APAJH a perdu 400 000 euros. À cause de la crise, il n'y a plus de producteur de canards gras en Ariège. Nos deux fournisseurs ne nous approvisionnent plus", déplore Jean-Louis Vigneau, président de l'APAJH de l'Ariège. "Nous sommes obligés de repenser notre propre organisation de production", précise-t-il. Il compte bien remédier à cela en élevant et en gavant pas moins de 7 500 canards par an. Soit une présence permanente de 2 100 volailles sur le site, du poussin au canard gavé. 7 500 autres canards issus de l'extérieur du département seront quant à eux seulement transformés à l'APAJH. La transformation annuelle atteindra ainsi 15 000 canards gras transformés.

    À proximité du vieux village, 200 m2 seront notamment consacrés au gavage par un système moderne. "La volaille sera alimentée progressivement juste après avoir passé 8 semaines réparties sur 8 parcours extérieurs de 3 000 m2 chacun", précise le président de l'APAJH.

    Si avec une production transformée annuelle limitée à 15 000 canards on est loin de la transformation de l'APAJH qui atteignait 25 000 canards gras il y a encore 3 ans, "L'équilibre financier pourrait être retrouvé sans baisse d'effectifs". "En tant que travailleur social, l'APAJH se refuse de réduire sa masse salariale", insiste J.-L. Vigneau. Pour remédier à la diminution de canards transformés, l'association renforce déjà son élevage de poulets, de pintades et de canetons. De quoi espérer une augmentation de l'activité de l'abattoir qui est sous-utilisé depuis la grippe aviaire. Côté formation, Jean-Louis Vigneau assure que "Les travailleurs handicapés ont déjà les compétences pour assurer un élevage et un gavage de qualité". Il vise même la reconnaissance Label Rouge.

    En marche pour la micro-méthanisation

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    L'Association pour adultes et jeunes handicapés (APAJH) prévoit de développer dans un second temps, la micro-méthanisation pour un coût de 250 000 euros. Tous les déchets de l'abattoir, de la conserverie, des espaces verts, des élevages de moutons, des volailles maigres, des canards… Iront dans le méthaniseur. Soit pas loin de 1 000 tonnes de déchets méthanisés par an. Le méthaniseur produira alors 800 tonnes de terreau par an qui seront fertilisants. Ce projet justifie l'emplacement des futures installations de gavage prévu à proximité des branchements électriques du vieux village. L'APAJH souhaite faire de son métaniseur une démonstration pour l'Ariège.

    Le chiffre : 250 mille  euros. C'est le coût des installations de l'élevage et de la salle de gavage. L'Association pour adultes et jeunes handicapés (APAJH) compte demander le soutien financier du Conseil régional.

    La Dépêche

     

    BONNE CHANCE!

     

  • Alerte officielle sur le "reiki" et la "kinésiologie"

    A Fenouillet, commune du Nord toulousain, une “centre de médecines alternatives“ s'est ouvert. J'ai adressé un courriel au maire pour l'inviter à être vigilant (avec les coordonnées sur site Miviludes)… aucune réponse à ce jour! Pour un maire qui doit être soucieux de la sécurité de ses concitoyens, je trouve sa gestion de ce dossier un peu légère et même irresponsable!

    FAITES PASSER L'INFO SI VOUS HABITEZ CE COIN DE TOULOUSE - MERCI!

    La Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) met en lumière d’étranges pratiques soignantes dans un rapport remis jeudi 22 mars à Matignon. Plus généralement cet organisme dresse un état des lieux des différents courants sectaires, qui incluent certaines mouvances religieuses, une frange de promoteurs de thérapies alternatives fantaisistes, ainsi que des médiums.

    Dans l’introduction du rapport, Serge Blisko, président de la Miviludes insiste sur "la nécessaire défense de la pensée rationnelle" et ce face, notamment, aux " dérives sectaires dans le domaine de la santé où les pseudothérapeutes déviants sont toujours plus nombreux et imaginatifs". Les signalements liés au domaine de la santé ressortent en effet fortement, selon les chiffres communiqués par la Miviludes. En 2016, "plus de 40 % concernent le développement d’offres trompeuses dans le domaine de la santé et du bien-être ainsi que d’abus par des psychothérapeutes déviants".

    " La France a connu au cours des dix dernières années, à l’instar d’autres pays européens, une déferlante de techniques et de méthodes de soins qui sous couvert de bien-être ont envahi le champ de la santé. Comme le rappelle le ministère de la Santé sur son site Internet, "dans la très grande majorité des cas, ces pratiques de soins non conventionnelles (PSNC) n’ont pas fait l’objet d’études scientifiques ou cliniques montrant leurs modalités d’action, leurs effets, leur efficacité, ainsi que leur non dangerosité.  "

    Les médecines "complémentaires et alternatives" (609 cas sur la période 2015-2016), la " psychothérapie " et le " développement personnel " (359 cas) arrivent nettement en tête des signalements – avec la mouvance évangélique (407 cas). Mais le rapport met surtout en lumière deux méthodes de soins qui semblent " particulièrement inquiétantes ": le reiki, technique japonaise de " guérison " par imposition des mains, et la kinésiologie, discipline " psychocorporelle " inspirée par la médecine chinoise. Ces techniques " connaissent un développement sans précédent en France, alors qu’elles sont porteuses de risques et non éprouvées ". Extraits du rapport:

    Le reiki.

    " Méthode thérapeutique promue et développée par le japonais Mikao Usui (1865-1926) à la suite d’une révélation mystique qui l’aurait conduit à la fin du XIXème siècle à recevoir les "clefs de la guérison", cette technique de guérison par imposition des mains fait du praticien initié à la technique un simple médium permettant au patient de rétablir la force vitale garante de sa bonne santé. Pour en résumer brièvement le principe: cette technique, nécessairement précédée d’une phase initiatique, entraînerait un mouvement énergétique intérieur. La détente des muscles accélèrerait la guérison et ouvrirait la conscience aux causes de la maladie ou de la douleur. Elle accroîtrait également les capacités d’auto-guérison physique et psychoaffective, en cas de blocages, dépression, anxiété, échecs“.

    La kinésiologie.

    "Fondée dans les années 1960 par un chiropracteur américain, la kiné- siologie est une méthode de thérapie holistique inspirée par la médecine chinoise. Cette technique psycho corporelle recourt à un test musculaire de communication au plan physique et émotionnel. Proposée à tous les âges de la vie et à tous les publics elle permettrait d’optimiser le capital de " ressources personnelles" avec l’accompagnement d’un thérapeute, et de parvenir à l’auto-guérison des difficultés existentielles et des maladies. Mouvance née dans le sillage du New Age, ses adeptes et sympathisants prônent de manière plus ou moins radicale la rupture avec des habitudes de vie jugées néfastes, au profit de choix naturels et authentiques comme l’alimentation biologique, les médecines douces, les thérapies non médicamenteuses ou encore l’écologie. Il existe de nombreuses déclinaisons de cette méthode. La radicalisation de certains adeptes de cette mouvance a conduit à des dérives de caractère sectaire dans laquelle la dimension hygiéniste portée au rang de dogme a constitué un facteur déterminant.

    "Une affaire jugée en juin 2005 par la Cour d’assises de Quimper, illustre ce constat. Des parents, au nom de conceptions idéologiques inhérentes à la pratique de la kinésiologie avaient adopté pour eux-mêmes et leurs enfants le régime végétalien dans leur quête d’une alimentation purifiée. Cette alimentation carencée en protéines animales et en vitamines et leur extrême défiance à l’égard d’un monde médical jugé a priori dangereux allaient causer la mort de leur bébé allaité depuis sa naissance, en état de malnutrition majeure, ancienne et chronique, de l’avis de l’expert médical auprès du tribunal. "

    La kinésiologie a fait l’objet d’un avis sévère du Conseil national de l’Ordre des masseurs-kinésithérapeutes. Il en ressort que " la kinésiologie est une méthode de soin non conventionnelle et que son utilisation constitue une dérive thérapeutique. Pour sa part l’INSERM qui a évalué cette méthode conclut que "ni la kinésiologie appliquée professionnelle, ni la kinésiologie énergétique n’ont fait à ce jour la preuve de leur efficacité". N’importe qui peut, aujourd’hui en France, se déclarer "kinésiologue" ou "maître reiki " – et enseigner ces techniques. 

    On pourrait ici s’étonner et demander ce que font les Ordres et le ministère de la Santé – sans parler de la police.

    https://jeanyvesnau.com

    http://www.derives-sectes.gouv.fr

     

    rapport_miviludes_2017_web_v2_0.pdf

     

     

     

     

  • Honneur à l'armée, aux forces de l'ordre, à la Gendarmerie Française!

    Toulouse, toulousain, société, actualité, Occitanie,

  • Sabayon aux framboises dorées

    J'adooooooooooooooore!

    Pour 4 personnes: 600 g de framboises fraîches;

    1 gousse fraîche de vanille - 3 à 5 cuillères à soupe de sucre vanillé (faites votre sucre vanillé, voir plus bas) - 50 cl de crème fraîche liquide; 5 feuilles de gélatine alimentaire; 1 bouteille de vin blanc doux

    Mixez 200 g de framboises en coulis avec le sucre vanillé réservez.

    Montez le vin en forte température avec la gousse de vanille ouverte en deux et dont vous rajoutez les grains dans le vin. Mélangez et après deux minutes de fort bouillon, éteindre le feu; couvrir la casserole, laisser infuser en refroidissant.

    Faites tremper les feuilles de gélatine dans de l'eau à peine tiède durant 20 minutes en remuant souvent pour qu'elles trempent bien.

    Mélangez avec un peu de vin aromatisé à la vanille. Rajoutez les feuilles de gélatine et remuer bien, verser dans le reste du vin tiédi.

    Dans des verres larges, versez le coulis de framboise, posez des framboises lavées et arrosez du vin vanillé. Mettre au réfrigérateur et laissez prendre à consistance plus ou moins épaisse.

    Montez la crème en chantilly et la faire rafraîchir. Sortez les verres aux framboises du réfrigérateur et nappez de chantilly. Dégustez rapidement.

    Variante: remplacez la chantilly par une boule de glace à la vanille. Remplacez les framboises par d'autres fruits rouges: myrtilles, cassis, fraises ou un mélange.

    Conseil: ne jetez pas la gousse de vanille; mettez-la à sécher sur du papier absorbant et incorporez-la dans du sucre en poudre qui devient ainsi sucré vanillé…. que vous auriez pu mettre dans ce dessert!

     

     

  • 8 choses que vos dents révèlent sur vous et votre santé

    Destinées à couper et à broyer les aliments, les dents, on le sait, sont la connexion avec beaucoup de parties de notre corps. Mais qu'en est-il de ce qu'elles révèlent de vous? Maladies? Démences? Grossesse? L'observation de vos dents peut en dire très long sur vous.

    1. Vous avez des risques de démences

    Selon le Journal of the American Geriatric Society, ne pas prendre soin de son hygiène dentaire peut, en plus de causer des dégâts "minimes" comme des caries ou des soucis de gencives, il peut entraîner des états de démences chez vous. En ce sens, l'étude révèle que les personnes qui ne prennent pas soin de leurs dents ont 65% de chance d'être atteints de démence. Conclusion? Brossage de dents obligatoire!

    1. Le stress a pris le dessus sur vous

    Un peu comme dans les rêves où l'on se voit perdre nos dents. Généralement, ces rêves apparaissent avant un événement qui est source d'angoisse pour vous. Eh bien, même si là vous ne les perdez pas, vous êtes apte à souffrir des gencives et à ce que vos dents se voient sensibilisées plus facilement par le froid et le chaud. Alors, on se paye une séance de massage et on oublie le stress.

    1. Le diabète vous guette

    En effet, le diabète a le vilain défaut d'attaquer différents organes. Les dents ne sont pas épargnées. Si vous avez la bouche sèche ou que vos dents se déchaussent, alors peut-être que vous souffrez de diabète. Et il est conseillé de consulter un dentiste, à même de détecter s'il existe une maladie.

    1. Souris-moi et je te dirais quelle personnalité tu as

    Canines apparentes? Alors selon Carrington Colleges Group, c'est que vous êtes de nature agressive. Et logiquement, inversement. Si vos canines ne se voient pas, ou presque pas, alors vous êtes de nature calme. À tester?

    1. On peut connaître votre âge

    Grâce à vos incisives centrales supérieures on peut facilement déterminer votre âge. C'est d'ailleurs une des manières dont un médecin légiste peut donner un âge, du moins approximatif d'une victime. Cliché, mais vrai. Plus on est jeune, plus elles sont rectangulaires et deviennent carrées en vieillissant.

    1. Basique, vous êtes fumeur et/ou buveur de café

    C'est marqué comme le nez au milieu de la figure. Les dents jaunies et la mauvaise haleine. Faut-il parler davantage pour vous convaincre d'arrêter de fumer?

    1. Vous avez des chances d'accoucher prématurément

    Quand on est enceinte, c'est le moment où l'on doit faire le plus attention à sa santé. Et du coup, il en va de même pour les dents. En effet, une femme enceinte qui ne prend pas soin de ses dents et de ses gencives et qui développe des maladies de parodontite, a plus de risques d'accoucher d'un bébé prématuré. Vigilance, donc.

    1. Attention au cœur

    Certaines maladies liées aux gencives, comme une gingivite, qui en apparence, est plus dérangeante que douloureuse, peuvent prendre d'autres tournures. En effet, lors d'une maladie parodontale, vos bactéries peuvent communiquer jusqu'à votre...cœur et causer donc bien plus de dégâts, comme une maladie des artères.

    Alors, si après lecture de toutes ces révélations, quelques doutes sommeillent en vous, vous pouvez prendre rendez-vous chez votre dentiste ou bien chez votre médecin.

    Ce qui est prouvé, également, c'est que les battements de votre coeur sont uniques au monde, l'empreinte énergétique de votre cerveau est unique au monde, votre odeur corporelle est unique au monde...

    Pour en savoir plus, lisez mon film-textes:

    Votre odeur corporelle est unique au monde

     

     

  • Certains polluants courants vous empêcheraient de rester mince

    Incroyable, tout de même!!!

    Les SPFA, ou substances perfluoroalkyliques, des perturbateurs endocriniens présents dans des objets du quotidien, semblent interférer avec le contrôle du poids.

    Pourquoi c’est important

    En France, d'après l'étude Esteban, 54 % des hommes et 44 % des femmes sont en surpoids ou obèses. Les personnes qui cherchent à perdre du poids savent qu’il est souvent difficile de conserver son poids de forme après un régime. Et si des molécules de notre environnement nous empêchaient de rester minces ?

    Des chercheurs de l’université de Harvard se sont intéressés à des molécules qui sont soupçonnées d’être des perturbateurs endocriniens qui influencent notre poids : les SPFA (substances perfluoroalkyliques), en particulier l’APFO (acide perfluorooctanoïque) et le SPFO (sulfonate de perfluorooctane). Chez l’animal, ces molécules altèrent le métabolisme et influencent les niveaux d’hormones thyroïdiennes ; elles sont associées à l’obésité et à la prise de poids. Elles ont aussi été liées au risque de cancer et de dysfonctionnement hormonal et immunitaire.

    Des substances anti-adhésives affaiblissent le système immunitaire

    Ecotoxicologie, les produits toxiques à la trace

    Ces 3 perturbateurs endocriniens qui nous poussent à (trop) manger

    Les SPFA sont utilisées depuis une soixantaine d’années dans différents produits du quotidien : des poêles, des emballages alimentaires, des revêtements de papier, de vêtements et de tissus d’ameublement… Ces molécules sont très stables dans l’environnement. Elles peuvent s’accumuler dans l’eau de boisson, dans les chaînes alimentaires et persistent dans l’organisme.

    En Allemagne et aux Etats-Unis, des sites sont pollués par ces molécules. En France, une étude de l’Anses de 2011 s’est intéressée aux quantités de composés perfluorés retrouvés dans l’eau. Les valeurs maximales trouvées dans les échantillons étaient 4 à 30 fois inférieures aux valeurs réglementaires proposées aux Etats-Unis et en Allemagne pour l’APFO et le SPFO.

    Ce que les chercheurs ont trouvé

    Les chercheurs ont analysé les données portant sur 621 personnes obèses ou en surpoids qui participaient à l’essai clinique appelé Prevention of Obesity Using Novel Dietary Strategies (POUNDS LOST). Cette expérience testait l’effet de quatre régimes sur la perte de poids sur une période de deux années. Les participants avaient entre 30 et 70 ans. Les chercheurs voulaient savoir s'il y avait un lien entre la quantité de SPFA présents dans le sang et la perte ou le gain de poids des participants.

    Pendant les six premiers mois, les participants ont perdu en moyenne 6,4 kg, puis ils ont repris en moyenne 2,7 kg pendant les 18 mois suivants. Ceux qui ont repris le plus de poids étaient ceux qui avaient le plus de SPFA dans le sang, et le lien se vérifiait surtout pour les femmes : le tiers de femmes qui avaient le plus de SPFA gagnait entre 1,7 et 2,2 kg de plus que le tiers de femmes qui en avaient le moins.

    Le taux de SPFA semblait influencer le métabolisme. Les personnes qui avaient le plus de SPFA dans le sang voyaient leur métabolisme au repos diminuer plus vite dans les six premiers mois ; mais ensuite ce métabolisme remontait plus lentement, entre 6 et 24 mois, lorsqu’elles reprenaient du poids. On peut imaginer que ces personnes reprenaient plus de poids car elles avaient du mal à retrouver leur métabolisme initial et dépensaient donc moins d’énergie.

    Par conséquent, les SPFA semblent nuire aux efforts de l’individu pour éviter les kilos en trop. Philippe Grandjean, un auteur de l’étude, a expliqué dans un communiqué : « Les résultats suggèrent qu'éviter ou réduire l'exposition aux SPFA peut aider les gens à maintenir un poids corporel stable après qu'ils ont réussi à perdre du poids, en particulier pour les femmes. » Qi Sun, un autre auteur de ces travaux, ajoute que « nos résultats ont révélé une nouvelle voie à travers laquelle les SPFA pourraient interférer avec la régulation du poids corporel humain et contribuer ainsi à l'épidémie d'obésité. »

    En pratique

    D’après l’Environmental Working Group, voici quelques produits dans lesquels Greenpeace a retrouvé des composés perfluorés :

    • vestes de marques Adidas, Patagonia, Columbus…
    • maillots de bain Adidas, Disney…
    • chaussures Nike et Puma…

    Surveillez les étiquettes des produits comme les casseroles, poêles, vêtements, et évitez le Teflon et le GoreTex.

    En cuisine, utilisez plutôt des casseroles ou poêles en inox ou en fonte.

    Pour les tissus d’ameublement, tapis, préférez des produits qui n’ont pas subi de traitement anti-tache.

    Evitez la vente à emporter d’aliments (fastfood, pizza) qui peuvent utiliser des emballages contenant des composés perfluorés.