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Actualité - Page 52

  • Qui peut se faire vacciner?

    J'ai entre 50 et 74 ans et souffre de comorbidités

    Qui? Les personnes entre 50 et 74 ans inclus souffrant d’une ou plusieurs comorbidités sont éligibles à la vaccination contre la Covid-19.

    Les comorbidités ouvrant droit à cette vaccination sont notamment:

        les pathologies cardiovasculaires ;

        l'hypertension artérielle compliquée ;

        un antécédent d’accident vasculaire cérébral ;

        une insuffisance cardiaque ;

        des diabètes de type 1 et 2 ;

        des pathologies respiratoires chroniques susceptibles de décompenser lors d’une infection virale, notamment ;

        une sclérose en plaques ;

        un syndrome d’apnées du sommeil ;

        une mucoviscidose...

    Consulter la liste complète des comorbidités

    Source:

    Où? Chez leur médecin traitant ou sur leur lieu de travail.

    Comment? En prenant rendez-vous auprès de leur médecin traitant ou médecin du travail ou lieu de soin.

    Je suis atteint d'une pathologie à haut risque

    Qui? Les personnes de plus de 18 ans atteintes d’une pathologie à haut risque, c’est-à-dire celles:

        atteintes de cancers et maladies hématologiques malignes en cours de traitement par chimiothérapie ;

        atteintes de maladies rénales chroniques sévères, dont les patients dialysés ;

        transplantées d’organes solides ;

        transplantées par allogreffe de cellules souches hématopoïétiques ;

        atteintes de polypathologies chroniques et présentant au moins deux insuffisances d’organes

        atteintes de certaines maladies rares et particulièrement à risque en cas d’infection ;

        atteintes de trisomie 21.

    Où? Chez leur médecin traitant ou médecin du travail ou lieu de soin ou en centre de vaccination avec une prescription médicale de leur médecin traitant.

    Comment? En contactant leur médecin traitant pour la prescription médicale, puis en prenant rendez-vous dans un centre de vaccination soit:

        sur internet sur sante.fr (également accessible directement depuis l'application TousAntiCovid) dans le centre de leur choix ;

        par téléphone au 0800 009 110 ouvert 7 jours sur 7 de 6h à 22h (numéro vert) qui oriente directement vers les plateformes téléphoniques du centre de vaccination choisi.

    Je suis en situation de handicap

    Qui? Les personnes en situation de handicap, quel que soit leur âge, et hébergées en maisons d’accueil spécialisées (MAS) et foyers d’accueil médicalisés (FAM).

    Où? Dans les MAS et FAM.

    Comment? Les personnes en situation de handicap ou leurs proches peuvent s’informer auprès des MAS et FAM.

    J'ai plus de 75 ans

    Qui? L’ensemble des personnes de 75 ans et plus, quel que soit leur lieu de vie (en établissements ou à domicile).

    Où? Chez leur médecin traitant, en centre de vaccination ou dans leur établissement (Ehpad, USLD, par exemple).

     

    Comment? Concernant les centres de vaccination, les personnes de plus de 75 ans, ou leurs proches, peuvent prendre les deux rendez-vous pour les deux injections sur sante.fr (également accessible directement depuis l'application TousAntiCovid) dans le centre de leur choix.

    Elles peuvent aussi prendre rendez-vous en appelant:

        le numéro vert 0800 009 110 ouvert 7 jours sur 7 de 6h à 22h (numéro vert) qui oriente directement vers les plateformes téléphoniques du centre de vaccination choisi ;  

        le centre de vaccination près du domicile de la personne de plus de 75 ans (les coordonnées téléphoniques sont sur le site sante.fr qui propose une liste complète des centres ouverts dans chaque département).

    Cas particulier: je suis enceinte

    Au vu des données actuelles, la Haute autorité de santé (HAS) et l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) estiment que la vaccination est à évaluer chez les femmes enceintes au cas par cas, d’autant plus si elles présentent une comorbidité ou sont susceptibles d’être en contact avec des personnes infectées du fait de leur activité professionnelle.

    Cette évaluation doit être faite en étroite concertation avec le médecin, la sage-femme ou le gynécologue de ladite femme enceinte.

    Par ailleurs, selon la HAS et l’ANSM, sur la base des mécanismes biologiques, il n’y a pas d’effet attendu chez le nourrisson et l’enfant allaités par une femme vaccinée.

    Toutes les informations sur la vaccination des femmes enceintes

    ansm.sante.fr

     

    https://www.gouvernement.fr/les-personnes-eligibles-a-la-vaccination-contre-la-covid-19

  • HISTOIRE DE FRANCE

    Photo: donjon du Capitole (mairie de Toulouse)

    et, subséquemment de Toulouse

    10 mars 1762. Jean Calas est roué vif, étranglé et brûlé sur la place Saint-Georges, à Toulouse. Ce riche sexagénaire de confession protestante avait été condamné sans preuve pour le meurtre de son fils, qui voulait devenir catholique.

    Soutenue par Voltaire qui publie un Traité sur la tolérance, sa famille réussit à faire réviser le procès après avoir rencontré le roi.

    Jean Calas sera réhabilité en 1765.

  • Dans les ehpad, après la vaccination....

    Au 22 février, 84% des résidents d’Ehpad ont été vaccinés en Haute-Garonne. Au 22 février, 19 clusters étaient en cours dans les 135 Ehpad et unités de soins de longue durée du département. D’après les derniers résultats communiqués à l’ARS, en début de semaine, 535 résidents et 271 personnels de santé étaient ou avaient été positifs dans les 19 clusters en cours.

    https://www.ladepeche.fr

     

    SOURCE:

     

     

     

  • Débiles à vomir!!!!!

    Toulouse: le siège de La Dépêche du Midi visé par une tentative d’incendie criminel, l’extrême-gauche suspectée (MàJ: revendication de l’attaque publiée sur un site anarchiste)

    Revendication de l’attaque envoyée par mail a un site d’extrême-gauche anarchiste:

    Avec la nuit, une pince coupante et de quoi faire un joli brasier comme complices, je me suis introduit dans l’enceinte de la dépêche du midi et j’ai allumé 4 camions de livraison. Je suis parti trop rapidement pour voir si cela avait fonctionné. Nous verrons dans les prochains jours.

    Cette action individuelle est en solidarité avec les personnes de l’ancien squat avenue de Fronton à Toulouse, préssurisé.es à partir de leur maison à cause d’une coordination dégueulasse mairie/fafs/keufs/voisin.es et bicraveurs du quartier/ et bien sûr ces chers medias collabos.

    Le propriétaire, Roland, est un ex travailleur de ce torchon qui a bien usé de ses contacts pour faire pleurer dans les chaumières sur son sort, alors que sa maison était vide depuis 3 ans ! Et qu’il vivait dans un appartement à côté de l’EHPAD de sa femme, qu’il prétendait ne pas pouvoir rejoindre à cause des méchant.es squatteureus.es.

    C’est dans ce contexte que j’ai voulu paralyser pendant un temps une partie de leur moyen de propagande et surtout leur montrer que virer des personnes de chez elles ne sera pas impuni et que je, nous sommes prêt.es à nous défendre et attaquer.

    Cette action est aussi un appel à continuer et amplifier l’attaque envers ce qui nous opprime, même si cela peut être dur, il existe tellement de moyen de mettre des grains de sable dans la machine sans forcément prendre énormément de risque (cures dents super glue dans les serrures par exemple) ...

     Ceci dit n’oublions pas de prendre soin de nous.

    Je profite aussi de ce communiqué pour dire à nos compagnons de lutte de faire attention à ne pas blesser des personnes n’ayant rien à voir avec les cibles que nous visons. Je pense à l’étudiant mort accidentellement pendant une attaque à la roquette du groupe 17N en Grèce, à une femme de chambre morte pendant un cambriolage mené par la dite " bande à Bonnot " et aux autres…

    Solidarité avec les émeutes à Barcelone, avec Rigaer94 et Liebig34, d. koufondinas, les maliens qui ont attaqué le consulat du mali en france et les anarchistes, notamment ceux qui subissent la répression de ce monde horrible.

    Que ce petit feu en allume d’autres et que brûle la dépêche et son monde !

    P.S: à mes amis  de la nuit, prenez 2 briquets sur vous, 1 des deux m’a lâché au dernier moment…:)

    Écrit en écriture inclusive dont j'ai fais disparaître la conn… létale de ce C.O.N. et aussi supprimé la source, non mais, je vais pas en plus leur faire de la pub à ces débiles consanguins profonds!

    Dans la nuit du 3 au 4 mars 2021, un individu s’est introduit dans l’enceinte de la Dépêche du Midi à Toulouse pour tenter d’incendier des camions de livraisons. Un acte revendiqué sur un site d’ultra gauche en représailles à l’évacuation de la maison squattée avenue de Fronton à Toulouse.

    Le siège de La Dépêche du Midi, avenue Jean Baylet à Toulouse (Haute-Garonne), ciblé par une tentative d’incendie criminel. Dans la nuit du 3 au 4 mars 2021, un individu a réussi à déjouer la surveillance des agents de sécurité et s’est introduit dans l’enceinte du bâtiment.

    france3-regions.francetvinfo.fr

     

    PERSONNELLEMENT, j'ai besoin de personne pour me défendre, la preuve!

     

     

     

  • Médecins en colère

    Un traitement précoce

    Face à n’importe quelle maladie, n’est-il pas de notre devoir de soigner les patients? Et s’il n’existe pas de traitement qui fasse l’unanimité dans le monde médical, est-ce une raison pour ne rien faire?

    Depuis 1 an que ce virus est apparu, nous avons beaucoup appris sur lui et sur les complications. Nous savons qu’il évolue en deux phases, d’abord une phase infectieuse virale comme dans une grippe puis une phase inflammatoire où le virus n’est plus en cause directement.

    C’est cette phase inflammatoire qui impose l’hospitalisation en réanimation. Une majorité de personnes fait preuve, heureusement, d’une immunité suffisante pour ne jamais en arriver là. Mais des personnes fragiles n’ont pas cette chance.

    Malgré tous les combats d’égos télévisuels, nous sommes des milliers de médecins à avoir traité les patients qui en avaient besoin dans la première phase de la maladie pour leur éviter ces complications. Et nous le constatons tous les jours au quotidien: CELA FONCTIONNE.

    Les scientifiques qui réfutent cela ne le font que sur la base d’études qui sont à ce jour insuffisantes. Insuffisantes pour prouver définitivement que les traitements marchent, mais également insuffisantes pour prouver que cela ne marche pas. Et souvent ils n’ont aucune expérience personnelle de ces traitements qu’ils rejettent d’un revers de main. Sinon ils ne seraient pas aussi péremptoires. Il existe pourtant plus d’une centaine d’études dans le monde qui montre l’efficacité du traitement précoce en diminuant les hospitalisations, les séquelles respiratoires, la mortalité.

    Dans ces conditions, beaucoup de médecins dans le monde entier et en particulier en France ont décidé de soigner leurs patients malgré l’absence de consensus et la pression négative des institutions. Car c’est notre métier et nous n’accepterons jamais qu’on nous empêche de l’exercer. Nous sommes des gens responsables et il serait temps de nous faire confiance. Ce faisant, nous constatons dans nos cabinets que les malades sont soulagés bien plus vite, qu’ils s’aggravent moins et que nous hospitalisons beaucoup moins. Il serait temps qu’on prenne en compte cette expérience du terrain plutôt que se baser uniquement sur des études hospitalières puisque, justement, c’est en ville, AVANT l’arrivée à l’hôpital qu’il faut soigner.

    De nombreuses publications nationales et internationales laissent penser que le TRAITEMENT PRÉCOCE pourrait reposer sur une ou plusieurs de ces approches thérapeutiques:

        Le zinc à forte dose (60 mg en moyenne).

        La vitamine C qui, à forte dose (plusieurs grammes par jour), a une action antivirale, augmente nos défenses et aide à être moins fatigué.

        La vitamine D si elle n’a pas été déjà prescrite en prévention (on a montré que les personnes qui font des formes graves ont souvent des taux sanguins de vitamine D très bas).

        L’azithromycine, une molécule antibiotique qui, par sa configuration, a également une action antivirale en même temps qu’elle réduit le risque de surinfections bactériennes. Dans de nombreux cas, elle peut, à elle seule enrayer les symptômes en quelques jours.

        L’hydroxychloroquine (vendue en France sous le nom de Plaquenil®) dont l’efficacité sur le virus est bien démontrée. Mais pour qu’elle soit utile, elle doit être absolument utilisée dans la première phase de la maladie.

     

    Il existe même d’autres pistes complémentaires pour soulager et soigner les malades: d’autres antibiotiques de la classe des macrolides, la doxycycline (un autre antibiotique), l’ivermectine (un antiparasitaire comme l’hydroxychloroquine), l’armoise, une plante antiparasitaire très utilisée en Afrique ou en Asie avec des résultats très encourageants (il n’y a pas de recrudescence de l’épidémie en Asie et en Afrique), mais aussi l’aromathérapie, la phytothérapie ou l’homéopathie qui peuvent lutter contre les infections ou soulager les symptômes. Tous ces traitements doivent être prescrits par un médecin en fonction des spécificités de son patient, de ses symptômes et d’éventuelles précautions d’emploi.

     

    En conclusion nous demandons que le médecin traitant soit remis au centre du processus de prise en charge des patients

    et soit la pierre angulaire des démarches sanitaires.

    Nous demandons que de vrais protocoles de soins précoces soient mis en place, que ce soit pour la prévention de la population ou le traitement des malades comme n’importe quelle médecine moderne devrait le faire.

    C’est certainement la meilleure solution pour pouvoir sortir du confinement plus rapidement. Si nous mettions cela en place sans attendre nous pourrions surement passer des fêtes de fin d’année dans la joie d’être ensemble, avec l’amour de nos proches et la sérénité sur le plan sanitaire. Et cela peut nous donner l’espoir qu’en 2021 cette épidémie se termine enfin.

    Depuis 2 mois nous accumulons les décisions liberticides et pourtant le nombre de malades ne cesse d’augmenter. Nous avons, parait-il, dépassé les 40 000 décès, ce qui est 4 fois plus que nos voisins allemands. Il est temps de se rendre compte que la stratégie actuelle décidée par notre ministre de la santé nous amène dans le mur.

    Source:

     

    2e source:

     

  • Apprendre à cuisiner soi-même

    Au quotidien, le rythme de vie soutenu et le manque d’idées pour cuisiner nous poussent -bien souvent- à acheter des plats tout prêts.

    Ces repas industriels, au lourd bilan carbone, sont également trop gras, trop salés, contiennent des conservateurs et nous reviennent finalement plus chers que de cuisiner à partir de produits bruts.

    Et, en cette période de confinement où les restaurants ont fermé leurs portes, la tentation d’avoir recours à la livraison à domicile est encore plus grande. Bien plus coûteuse encore que l’industriel, elle génère surtout une quantité phénoménale de déchets d’emballage.

    Si cette période vous en laisse le temps, la meilleure option reste donc de se mettre aux fourneaux, en privilégiant des produits bruts – notamment des fibres (légumes, légumineuses), recommandées par le nouveau plan national nutrition santé. Pour les fruits et légumes frais, veillons à respecter leur saisonnalité. L’Ademe a élaboré un guide pour aiguiller les consommateurs dans le choix des labels à privilégier pour chaque type de produits.

    La clé contre le gaspillage réside alors dans la gestion des volumes, pour ne pas cuisiner plus que nécessaire.

    Gérer les quantités

    En période de confinement, les rayons vides des magasins depuis quelques semaines nous ont montré que de nombreuses personnes, craignant la pénurie, ont tendance à faire des réserves, de façon parfois un peu anarchique.

    Le secret pour éviter le gaspillage lorsque l’on cuisine soi-même est d’anticiper un peu les menus, au moins sur deux ou trois jours, afin d’établir une liste de courses cohérente, et éviter ensuite de se laisser tenter par des aliments qu’on ne saura pas employer ensuite. C’est d’ailleurs plus simple d’anticiper en cette période où le nombre de personnes à table ne risque pas de varier pendant plusieurs semaines !

    Avant de dresser la liste, n’hésitons pas à faire le point dans nos placards et dans nos frigos sur les ingrédients que nous avons déjà – surtout pour les produits frais, dont il est important de respecter la date limite de consommation (contrairement aux produits moyennement ou peu périssables, que l’on peut manger bien après avoir dépassé la date de durabilité minimale).

    À l’heure de cuisiner, le verre doseur sera également un allié précieux pour éviter de préparer des quantités faramineuses… que vous risquez de jeter ensuite. Inutile d’en acheter un si vous n’en possédez pas, des tutos sur Internet permettent d’en fabriquer soi-même.

    Cuisiner les restes

    Malgré tous les efforts d’anticipation, il arrive qu’à l’issue d’un repas, nous nous retrouvions avec des restes.

    Que faire d’un bol de pâtes lorsque l’on est quatre ou cinq à table ? Un défi qui pousse à la création. En cas de manque d’imagination, vous trouverez mon blog, une multitude d’idées pour réintégrer ces aliments à de futurs plats.

    Le principal risque étant d’oublier ses restes au fond du réfrigérateur et qu’ils s’abîment. Pensons donc à les réutiliser rapidement, et pour cela ne les laissons pas dans une boîte opaque au fond du frigo mais plutôt dans un contenant transparent, en verre par exemple.

    theconversation

    Quand aux restes du réfrigérateur, perso, bien sûr, je les range dans des contenants en verre; je me suis fait une obligation -depuis toujours- de les ré-intégrer dans un nouveau plat au maximum dans les deux jours.

    Par exemple, si votre recette exige uniquement le jaune d'œuf, laisser le blanc dans un bol en verre, couvert, dans le réfrigérateur et le soir même ou le lendemain, faites une omelette en récupérant ce blanc. Si vous avez de nombreux blancs, faite une meringue à peine sucrée en battant ces blancs avec une cuillère de farine et au four: vous augmentez la puissance de chaleur au fur et a mesure de la cuisson.

    Vous pouvez aussi faire une omelette blanche: battez les blancs en omelette et jetez dans votre poêle noire bien chaude et huilée et faite cuire comme si vous aviez les jaunes. Les blancs vont se cuire rapidement. Découpez-les en lanières longues et rajoutez dans une salade de tomate, betterave ou une salade de pois-chiches, maïs, etc…

  • Le couvre-feu à 18h a-t-il aggravé l'épidémie à Toulouse?

    Image: place du Capitole, à Toulouse

    Plus de trois semaines après la mise en place d’un couvre-feu à 18h, l’utilité de la mesure est de plus en plus interrogée. A Toulouse, le couvre-feu serait même à l’origine d’une reprise de l’épidémie.

    Alors que le couvre-feu à 18h fait peser sur les Français un climat particulièrement morne et anxiogène, la mesure se voit plus en plus critiqué par différents responsables scientifiques et politiques. En Lorraine, où l’épidémie reprend de plus belle, plusieurs personnalités dénoncent une mesure en place depuis presque un mois et totalement inefficiente sur la reprise du virus. La situation serait même encore pire à Toulouse où, raconte La Dépêche, le couvre-feu à 18h est soupçonné par un laboratoire de virologie d’avoir entraîné la reprise de l’épidémie. Le laboratoire, appartenant au CHU de Toulouse, a estimé l’impact de l’application du couvre-feu sur le taux de positivité du virus. " Nous avons atteint les 10 % de positivité au Covid entre le 20 et le 24 janvier ", affirme Chloé Diméglio, docteur en mathématique appliquées et biostatisticienne au laboratoire du CHU, soit dix jours après l’instauration du couvre-feu.

    Une augmentation similaire à celle qui avait suivi Noël

    Dans les semaines qui avaient suivi les fêtes de Noël et de la Saint-Sylvestre, ce taux de positivité avait déjà augmenté, passant de 4 à 8.5%. Les 10% qui suivent la mise en place du couvre-feu constituent une nouvelle augmentation anormale, alors que la mesure était supposée réduire – ou au moins stopper – la progression du virus. " Le fait d’avoir concentré la circulation des personnes aux mêmes horaires est peut-être un effet indésirable du couvre-feu à 18 heures, à Toulouse en tout cas ", avance Chloé Diméglio. Et la scientifique a pensé à d’autres hypothèses avant de condamner le couvre-feu. Le variant anglais ? " Il circule faiblement chez nous ", affirme Chloé Diméglio. " Quant à la galette des rois, j’ai du mal à croire qu’elle a eu un impact plus important que les fêtes de fin d’année ", poursuit-elle. De quoi contribuer à augmenter la grogne qui monte contre les mesures coercitives et uniformisées du gouvernement.

     

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