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Blog - Page 129

  • L'été est là: attention frigo!

    Ne pas surcharger son frigo

    Puis-je réchauffer plusieurs fois mes restes?

    "On évite de multiplier les variations de température, indique Jean-François Tostivint. L'idéal étant de ne réchauffer ses restes qu'une seule fois".

    "La température moyenne d’un réfrigérateur est d’environ 5°C", explique Jean-François Tostivint. Avant de penser conservation, il faut donc s’assurer que cette condition soit bien respectée.

    "Et que le réfrigérateur en question n’est pas trop chargé, ajoute-t-il. Et pour cause, en cas de surcharge, l’air circule moins bien entre les aliments et la température du frigidaire augmente. Et qui dit augmentation, dit mauvaise conservation. On évite donc de le remplir au maximum.

    Préparer des étiquettes

    Si vous avez bien retenu les 5 règles d'or pour bien ranger son frigo, vous savez que ce n'est pas une bonne idée de ranger tels quels nos produits au réfrigérateur. Retirez tous les emballages superflus, susceptibles d’apporter leur lot de saletés et autres ennemis dans le frigo.

    Hors de question néanmoins de faire confiance à sa mémoire concernant les dates de péremption - au risque de jeter régulièrement la moitié de son frigo - , "on mise sur des étiquettes et on inscrit la date à laquelle on a cuisiné la préparation pour être sûr de sa fraîcheur au moment de sa consommation", conseille Jean-François Tostivint.

     (1) École hôtelière de Paris - CFA Médéric, 20 rue Médéric, 75017 Paris.

    Perso, je consomme un plat déjà cuit et mis au frigo (dans une boîte en verre hermétique) au maximum deux jours après mise au frigo

    La viande hachée ne se conserve pas: consommez-là le même jour… malgré ce que l'on pourrait dire par ailleurs sur le net. Trop dangereux pour la santé.

    Les artichauts cuits SE CONSOMMENT IMMÉDIATEMENT, pas de passage au frigo plusieurs heures!

    Un reste de légumes? moulinette ou mixer et en rajoutant de l'eau en bouteille, voici la base d'une soupe.

     

  • Confinez-vous, déconfinez-vous, qu'ils ont dit...

    La Cigale, s'étant déconfinée tout l'été,

    Se trouva fort dépourvue

    Quand la 2e vague fut venue.

    Pas un seul paquet

    De Pâte ou de papier cul.

    Elle alla crier famine

    Chez la fourmi sa voisine,

    La priant de lui prêter

    Quelques masques pour se protéger, jusqu'à la fin de ce bordel.

    Je vous paierai, lui dit-elle,

    Avant Noël, foi d'animal,

    Intérêt principal.

    Mais la fourmi n'est pas prêteuse ;

    C'est là son moindre défaut.

    « Que faisiez-vous au temps chaud ?

    Dit-elle à cette emprunteuse.

    — Nuit et jour à tout venant,

    Je me collais, je sortais et me joignais aux foules.

    — Vous vous colliez, sortiez et vous alliez dans des foules ?

    J'en suis fort aise...

    Eh bien, toussez maintenant."

    — Jean de la Quarantaine...

  • Saison de l'abricot

    ou lezabricots, comme disent les d'jeuns mals éduqués par notre éducation nationale.

    L’abricot représente une source remarquable de provitamine A (ou bêta-carotène), qui se transforme dans l’organisme en vitamine A. Cette vitamine est nécessaire à la croissance, au bon état de la peau et des muqueuses, ainsi qu’à la vision crépusculaire. Elle possède des propriétés détoxicantes et anti-oxydantes reconnues, et joue un rôle efficace dans la protection contre le cancer et le vieillissement cellulaire. Elle augmente également la résistance aux infections. Son action est donc précieuse et diversifiée.

    100 g (2 petits abricots) fournissent 1,5 à 3 mg de bêta-carotène, ce qui correspond pratiquement à 50 % de l’apport conseillé pour l’adulte.

    Mon abricot préféré: le rouge du Gard, dont, hélas, la récolte ne dure pas longtemps car il n'y en a pas pour tout le monde.

    Au fait, il faut savoir que la grossesse, la prise de pilule contraceptive, l’usage du tabac augmentent le besoin de vitamine A et de son précurseur. Dans tous ces cas, la consommation d’abricot s’avère particulièrement utile.

    Sa richesse en caroténoïdes (qui sont anti-inflammatoires, antioxydants) en fait un allié potentiel contre le cancer du sein et pour protéger les yeux de la dégénérescence maculaire liée à l'âge.

    Le bêta-carotène de l'abricot pourrait également être utile pour lutter contre la toxicité hépatique de l'alcool selon une étude indienne de 2012.

    Apport très important de potassium: 259 mg aux 100 g (le besoin minimal est estimé à 500 mg/100 g, et la consommation habituelle moyenne à 2 ou 3 mg). Egalement appréciable, la teneur en fer, cuivre et magnésium.

    Tous ces minéraux sont à privilégier chez ceux qui ont une activité musculaire élevée, en particulier les sportifs. L’abricot (frais ou séché, d’ailleurs) constitue pour eux un fruit très bien adapté à leurs besoins. Il contribue à la recharge minérale avant la compétition (recharge d’autant plus nécessaire que l’effort est intense, prolongé, et qu’il fait chaud) ; il s’intègre utilement à la ration de récupération (qui doit être riche en potassium, pour permettre une bonne élimination des toxines de fatigue).

    Lorsqu’il est consommé “mûr à point“, l’abricot est un fruit délicieux et parfaitement digeste. Son assimilation est favorisée par sa consistance tendre et moelleuse, et par sa saveur légèrement acidulée qui stimule les sécrétions gastriques. Ses fibres, très bien tolérées, sont bénéfiques pour le fonctionnement intestinal (les pectines, abondantes, ont des vertus régulatrices sur le transit : elles aident à lutter contre une paresse intestinale, et sont bien supportées même des intestins sensibles).

    L’abricot fait d'ailleurs partie des premiers fruits que l’on peut servir aux bébés: tout d’abord poché et finement passé, puis simplement écrasé (et éventuellement mélangé à un petit suisse ou à du fromage blanc).

    Lorsqu’il atteint son degré optimal de maturité, l’abricot se présente comme un fruit d’une belle couleur orangée, légèrement juteux et bien tendre, une peu duveteux et doux.

    Sa teneur en eau (85%), est comparable à celle des autres fruits frais. Son “moelleux“, très spécifique, dépend de la nature de ses fibres. Celles-ci, sont abondantes, et, en effet, constituées pour moitié par des pectines: ces substances ont la propriété de se gonfler facilement d’eau (et aussi de former un gel, après chauffage, ce qui est mis à profit pour la préparation de confitures). Les autres fibres sont des celluloses et surtout des hémicelluloses tendres.

    La saveur de l’abricot provient de composés caractéristiques de ce fruit (notamment des esters d’alcools aromatiques, et des aldéhydes). Elle est liée aussi au rapport sucres/acides organiques : ce rapport est de l’ordre de 8 (assez bas, proche de celui de l’orange), et qui confère à l’abricot des qualités rafraîchissantes incontestables.

    Les glucides (sucres) se situent à un niveau moyen pour un fruit. Il s’agit pour l’essentiel de saccharose (60 % du total des glucides), le reste se répartissant entre glucose, fructose, ainsi que de petites quantités de sorbitol (un sucre-alcool que l’on ne trouve que dans certains fruits).

    Les acides organiques naturels sont, eux, abondants : ils atteignent 1,4 g aux 100 g, taux intermédiaire entre celui du pomelo et celui de l’orange. L’acide malique représente plus de 70 % du total, et l’acide citrique la quasi-totalité du reste (on ne note que des traces d’acides organiques plus rares, tels les acides succinique, malonique, oxalique, chlorogénique, quinique ou encore salicylique...).

    L’apport énergétique de l’abricot  n'est pas très élevé. Ainsi, un abricot de taille moyenne de 65 g (poids net comestible de 60 g) fournit moins de 30 kcalories ! Cette énergie est apportée essentiellement par les glucides.

    La couleur orange soutenu de l’abricot est due à des pigments caroténoïdes, et notamment au carotène, doté de propriétés vitaminiques (il s’agit de provitamine A). L’abricot figure parmi les fruits «champions» pour la provitamine A, au même rang que la mangue ou le melon.

    Les taux des autres vitamines atteignent leurs valeurs maximales lorsque l’abricot est à parfaite maturité.

    Avec une teneur globale de plus de 600 mg aux 100 g, l’abricot fait partie des fruits riches en minéraux (il se situe juste après la banane, et avant le raisin ou l’orange, pourtant réputés pour leur bon apport minéral). C’est l’un des fruits le mieux pourvu en potassium.

    Certaines variétés d’abricots sont d’une belle teinte orangé vif, piquetée de rouge (ou même, ont une face rouge). La coloration est attractive, mais apparaît avant même la pleine maturité du fruit. Donc, pour juger de celle-ci, il est préférable de se fier à la souplesse de la chair, ou au parfum bien développé, plutôt qu’à la seule couleur! Il est important de ne pas se tromper : un abricot cueilli avant sa maturité ne va pas évoluer, il restera dur et insuffisamment sucré.

    Concernant les abricots secs, on évitera ceux à la chair orangée qui contiennent un additif douteux pour maintenir cette belle couleur et on se tournera de préférence vers les abricots secs bio (noircis par le séchage naturel).

    L’abricot renferme plus de pectines que la plupart des fruits. Ces pectines se transforment au cours de la maturation : elles passent du stade de protopectines (fibres fermes liées aux parois cellulaires) à l’état de pectines solubles et tendres. D’où le changement de consistance du fruit. C’est la pectine qui permet la “prise“ des confitures et gelées.

    Si on utilise des abricots insuffisamment mûrs, le taux de pectines ne sera pas suffisant, et la confiture aura du mal à prendre. Mais si les fruits sont trop mûrs, l’acidité risque d’être trop faible pour que la pectine se gélifie. On devra donc ajouter un jus de citron au mélange abricots-sucre.

    Comme pour la “crème“ de pruneau (cherchez la recette dans la boîte à outils: recherche) ont peu obtenir une “crème“ d'abricots secs:

    Utilisez les abricots secs BIO (voir ci-dessus)

    Mettre dans un saladier en verre la quantité nécessaire et versez par-dessus, deux à trois cm recouverts, du lait entier ou demi. Mettre au réfrigérateur durant 4 jours et vous obtenez, grâce à la pectine, une sorte de crème.

    A quelques exceptions près, l'abricot se conserve quelques jours (entre 2 et 6) à température ambiante (18-20°C) et plus longtemps au réfrigérateur (8-10°C), mais vous perdrez de l'arôme et de la saveur; à sortir une heure avant de consommer. Certaines variétés sont plus fragiles que d'autres, donc mieux vaut les manier avec précaution.

    L'abricot se déguste le plus souvent frais et brut. Mais il s'accommode aussi en salades de fruits, en compote et en tarte par exemple. Les fruits très mûrs sont souvent transformés en confitures.

    Parlons des noyaux des fruits:

    En 2018, l’ANSES mettait en garde contre l’amande d’abricot (se trouvant au milieu du noyau), dont la consommation aurait des vertus anti-cancéreuses mais qui en trop grande quantité peut présenter des risques d’intoxication au cyanure provoquant vertiges, malaises, céphalées, troubles digestifs, palpitations cardiaques, ou encore gêne respiratoire.

     Il faut également éviter de croquer ou même de sucer, les noyaux de cerise, pêche ou prune ou les pépins de pomme car ils contiennent également un acide cyanogène toxique.

  • Pour le BBQ

    Préparation de la viande: 1/2 jus de citron vert ou jaune; des herbes de Provence, un filet d'huile d'olive, poivre et sel (pas trop, la cansalade est salée)

    Dans une assiette en verre: Badigeonnez les filets d'huile d'olive de tous les côtés, recto verso, sans pleurer l'huile. Arrosez de jus de citron. Saupoudrez d'herbes de Provence. Des deux côtés, bien sûr. Laissez mariner au minimum une heure.

    A utiliser pour toutes les volailles et autres rôtis de porc…

    Par personne: un filet de poulet épais, fendu en deux

    1 tranche de cansalade (poitrine salée poivrée et surtout pas fumée - attention au cancer de l'œsophage). Sachez, DÉJÀ, qu'une viande cuite au barbecue, c'est comme si vous fumiez 40 cigarettes! Ne posez pas la viande sur des flammes mais des BRAISES.

    Une poignée de fromage râpé

    Une saucisse fine, genre chipolata: allez, pour une fois, je suis brave: choisissez celle qui vous plait. Perso, j'utilise parfois un morceau de saucisse au Roquefort…

    Ouvrez le filet, ajoutez du fromage râpé et une saucisse déjà mi-cuite; enrobez le suprème d'une belle tranche de cansalade que vous ferez tenir avec des piques en bois, genre cure-dents.

    Faites cuire sur votre feu à votre goût.. Servez avec une salade amère: pissenlit, cresson à la vinaigrette aux noix; avec des croûtons de pain aillés et du pain tchintché.

    Pour le pain tchintché:

    Du pain de campagne, 1 gousse d'ail, un filet d'huile d'olive

    Coupez la gousse en deux, frottez le pain de tous côtés, passez un filet d'huile sur une face.

    La cansalade: quézako? à lire dans le chapître: Parler toulousain

     

  • Celle qui a sauvé des millions de bébés

    Cette semaine, notre héros du Progrès est une héroïne, Virginia Apgar, anesthésiste et chercheur américaine, qui a inventé le test permettant d’évaluer rapidement la santé du nouveau-né et de déterminer si l’enfant a besoin immédiatement de soins médicaux néonataux.

    Ce test, dénommé "score d’Apgar" continue à être utilisé couramment dans le monde entier et il est reconnu pour avoir sauvé la vie de millions de nouveau-nés depuis 1952.

    Virginia Apgar est née à Westfield, dans le New Jersey, le 7 juin 1909. Apgar avait deux frères aînés, dont l’un est mort en bas âge de la tuberculose, tandis que l’autre vivait avec une maladie chronique. En raison des problèmes médicaux de ses deux frères, Apgar choisit de faire carrière dans le domaine médical.

    En 1929, Apgar obtient un diplôme de zoologie avec des mineures en physiologie et chimie au Mount Holyoke College, et la même année, elle commence sa formation médicale au College of Physicians and Surgeons (P&S) de l’Université de Columbia.

    Apgar obtient son diplôme de médecine en 1933 et commence un internat de deux ans en chirurgie à l’Hôpital presbytérien P&S. Bien qu’elle fasse montre de compétence, le président du P&S, qui s’inquiétait des perspectives économiques pour les femmes chirurgiens pendant la Grande Dépression, lui conseille de faire carrière dans l’anesthésie – un nouveau domaine d’étude qui commençait à prendre forme en tant que spécialité plutôt médicale, que strictement infirmière.

    Apgar suit ce conseil et après la fin de son internat en 1936, elle commence une formation d’anesthésiste d’un an à l’hôpital presbytérien. Après avoir terminé le cursus, elle effectue son résidanat en anesthésiologie à l’université du Wisconsin et à l’hôpital Bellevue de Manhattan, NYC.

    En 1938, elle retourne à l’Hôpital presbytérien et devient directrice du nouveau département d’anesthésie. Apgar est la première femme à occuper un poste de direction à l’Hôpital presbytérien.

    En 1949, Apgar devient également la première femme à occuper un poste de professeur titulaire à la P&S. La chaire d’anesthésiologie la libère de nombreuses tâches administratives, lui permettant ainsi de consacrer davantage de temps à la recherche.

    Apgar constate que la mortalité infantile (c’est-à-dire les bébés âgés de 0 à 1 an) aux États-Unis a diminué rapidement entre les années 1930 et 1950. Mais que le taux de mortalité des bébés dans les 24 heures suivant la naissance est resté le même.

    Perplexe devant cet écart, Apgar commence à étudier les différences entre les nouveau-nés en bonne santé et les nouveau-nés nécessitant des soins médicaux.

    En 1952, Apgar élabore un test appelé "score d’Apgar" que les professionnels de la santé peuvent utiliser pour évaluer la santé des nouveau-nés. Le système de notation Apgar donne à chaque nouveau-né un score de 0, 1 ou 2. Zéro indique la pire condition possible et deux indique la condition idéale dans chacune des cinq catégories suivantes: activité (tonus musculaire), pouls, grimace (irritabilité des réflexes), apparence (couleur de la peau) et respiration. Pour que son évaluation soit facile à retenir, la première lettre de chacune des cinq catégories forme le mot "APGAR".

    Le test est généralement effectué sur les nouveau-nés 1 minute puis 5 minutes après leur naissance. Un score cumulé de 3 ou moins est généralement considéré comme dangereusement bas et justifiant une prise en charge médicale immédiate.

    Le test d’Apgar est rapidement devenu une pratique courante dans le monde entier. Il reste aujourd’hui encore une procédure standard pour évaluer la santé du nouveau-né.

    En 1959, Apgar obtient une maîtrise en santé publique à l’université Johns Hopkins et commence à travailler pour la Fondation March of Dimes – une organisation américaine à but non lucratif qui œuvre à l’amélioration de la santé des mères et des bébés – en dirigeant son programme de recherche axé sur le traitement et la prévention des malformations congénitales.

    Tout en travaillant à la March of Dimes, Apgar devient une fervente partisane de la vaccination universelle pour prévenir la transmission de la rubéole de la mère à l’enfant.

    Virginia Apgar deviendra ensuite maître de conférences, puis professeur clinique de pédiatrie à l’université Cornell. Elle décède le 7 août 1974.

    Tout au long de sa carrière, elle recevra de nombreux doctorats honorifiques, le "Distinguished Service Award" de l’American Society of Anesthesiologists (1966) et le titre de " Femme de l’année en sciences " par le Ladies Home Journal (1973).

    En 1995, elle a été intronisée au National Women’s Hall of Fame des États-Unis.

    On attribue à l’utilisation du score d’Apgar la réduction du taux de mortalité infantile car il a considérablement augmenté la probabilité de survie des bébés dans les 24 heures suivant la naissance. L’invention et l’utilisation du score d’Apgar ont permis de sauver des millions de vies et continuent à en sauver des milliers d’autres chaque jour. C’est pourquoi Virginia Apgar est notre vingt-deuxième héros du progrès.

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