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Blog - Page 125

  • Un double anniversaire un peu oublié

    Eugénie, impératrice des Français: un double anniversaire un peu oublié

    En dehors de la ville de Biarritz, qui ne s’est pas montrée ingrate à l’égard de celle à qui elle doit beaucoup, le centenaire de la mort de l’impératrice Eugénie n’a guère mobilisé l’attention.

    Pourtant l’année 2020 ne marque pas seulement les 100 ans de sa disparition. Il y a 150 ans, pour la dernière fois de son histoire à ce jour, la France était dirigée par une femme.

    Eugénie, Espagnole devenue Française

    Il est curieux que les féministes n’aient guère fait entendre leur voix. Pourtant la dernière impératrice des Français a contribué à la cause des femmes. Autant son rôle très traditionnel de bienfaitrice dans le domaine social, que ces messieurs abandonnaient volontiers aux dames, est souvent rappelé, autant son féminisme suscite moins de publicité. Sa personnalité reste méconnue.

    D’ailleurs, la notice sur Wikipédia semble avoir été rédigée par un commissaire-priseur qui ne nous épargne aucun diadème ni aucun meuble.

    Maria Eugenia de Guzman (Grenade, 5 mai 1826 – Madrid, 11 juillet 1920), comtesse de Teba fut, pour les Français, Eugénie de Montijo. Fille d’un aristocrate espagnol francophile, elle devait à la famille de sa mère d’origine écossaise, des cheveux d’un blond tirant sur le roux.

    Elle parlait très bien le français mais conserva toujours un léger accent. Napoléon III avait très habilement justifié son choix: "J’ai préféré une femme que j’aime et que je respecte à une femme inconnue dont l’alliance eût eu des avantages mêlés de sacrifices“.

    Bien sûr, l’image d’Eugénie n’est peut-être pas celle d’une féministe telle que l’entendent certaines personnes aujourd’hui. Cette très belle femme, magnifiée par Winterhalter, a été présentée comme frivole, dépensière et légère.

    Les Goncourt, méchants à leur habitude, la voyaient "pleine de tout ce qu’il y a de creux". Elle devait être d’ailleurs selon le désir de son impérial époux "le plus bel ornement du trône".

    Elle eut ainsi droit à des surnoms peu aimables, "Falbala 1ère", la "Fée Chiffon" ou "Badinguette". Dans sa haine à l’égard de Napoléon III, Victor Hugo l’a même traité de "cocotte".

    Elle a régné sur la dernière cour qu’ait connue la France. Étrangère d’origine, elle a subi les habituelles critiques adressées aux épouses des monarques. Elle fut "l’Espagnole" comme Marie-Antoinette avait été "l’Autrichienne". Elle ne  fut ainsi jamais populaire.

    Dans les opérettes d’Offenbach, les Espagnols sont la cible de plaisanteries diverses. Ne chante-t-on pas dans La Périchole: "Il grandira car il est Espagnol"? Tandis que Les Brigands ridiculisent un ambassadeur espagnol venant de Grenade qui affirme: "Nous sommes de vrais Espagnols". Eugénie, qui n’avait guère le sens de l’humour, devait rayer le nom du compositeur de la promotion de la légion d’honneur à l’été 1870.

    L’influence d’Eugénie

    Mais derrière l’imagerie Marie-Antoinette à la sauce Sofia Coppola, la figure d’Eugénie se révèle plus complexe et intéressante que cette avalanche de clichés. Elle fut tout sauf l’idiote assurément que bien des contemporains voyaient en elle.

    Cette bonne catholique conservatrice, mais non bigote, a eu des prises de position surprenantes pour ceux qui aiment bien ranger les gens dans de petites cases.

    Nous la voyons plaider la cause de Baudelaire dont les Fleurs du mal subissent les foudres de la censure. N’a-t-elle pas été aussi une dreyfusarde convaincue? Il est vrai qu’elle vivait alors à l’étranger où l’innocence de Dreyfus a toujours paru évidente.

    Son influence, en tout cas, a été loin d’être négligeable. Son féminisme se manifeste très concrètement par de nombreux actes et prises de position.

    Elle est intervenue en faveur de Julie Daubié, première diplômée du baccalauréat. Victor Duruy, ministre de l’Instruction publique, favorable à l’accès des filles à l’enseignement secondaire et supérieur, bénéficia de son appui.

    Eugénie a soutenu l’inscription de Madeleine Brès à la faculté de médecine. Grâce à elle, Rosa Bonheur fut la première artiste à recevoir la légion d’honneur. L’impératrice aurait souhaité voir George Sand entrer à l’Académie française. Elle devait, enfin, sur ses vieux jours, vivant en exil en Angleterre, soutenir le mouvement des suffragettes.

    Trois fois régente

    On le sait, les monarchies sont plus féministes que les républiques. Même en France, où les femmes étaient écartées du trône au prétexte d’une prétendue "loi salique", elles ont gouverné le pays à plusieurs reprises.

    Ne pouvant être "rois", elles ont du moins été régentes ou mères influentes ou sinon favorites. Blanche de Castille, Catherine et Marie de Médicis, Anne d’Autriche, la marquise de Pompadour ont ainsi joué un rôle politique de premier plan dans l’histoire de notre pays.

    Eugénie a été la dernière de cette liste. N’écrivait-elle pas le 22 janvier 1853: "Je tremble… de paraître moins dans l’histoire que Blanche de Castille et Anne d’Autriche". Toutes deux étaient espagnoles d’origine et toutes deux avaient gouverné la France.

    Son bilan politique a été fortement critiqué, sans doute à juste raison. Qui a dit que les femmes de pouvoir devaient être moins incompétentes que les hommes de pouvoir?

    Elle a exercé la régence à trois reprises. Elle ne se faisait pourtant guère d’illusion sur ses capacités: "Je n’ai jamais été et ne serai probablement jamais une femme politique".

    Une autre féministe méconnue, la reine Victoria, devait l’inciter à s’initier à la politique. Elle eut parfois de bonnes formules: "Libérateur de peuples c’est un métier de sot". Elle se souvenait de ses débuts avec Napoléon: "Nous rêvions de travailler au bonheur des peuples et d’améliorer le sort des ouvriers".

    Devenue mère, elle eut le souci de se former à la politique pour préparer l’avènement de son fils. Elle prit l’habitude de lire les dépêches diplomatiques. En mai 1859, partant pour l’Italie où la France soutient le Piémont contre l’Autriche, l’empereur lui confie une première fois la régence. Sa capacité à présider le conseil des ministres convainquit Napoléon III de la laisser y assister après son retour.

    En juin 1865, à l’occasion du voyage impérial en Algérie, elle se voit de nouveau confier les rênes du pouvoir. Les problèmes de santé de l’empereur laissaient envisager la perspective d’une longue régence. Sa troisième régence, dès le départ de Napoléon III pour Metz le 26 juillet 1870, sera la plus active et contribuera à la chute du régime. À chaque fois, elle s’est montrée appliquée, sérieuse et assidue.

    Si elle a joué un rôle malheureux dans l’expédition au Mexique, elle tenta en vain de convaincre Napoléon III de mobiliser sur le Rhin au lendemain de Sadowa. Trochu voyait en elle une Romaine des temps antiques. Après la chute d’Émile Ollivier, elle confia le gouvernement au général comte de Palikao. Elle devait contribuer au désastre de Sedan en pressant Mac-Mahon de secourir Bazaine.

    Les dernières années d’Eugénie

    La chute de l’Empire rapprocha les deux époux. Prévoyante, Eugénie avait transféré plusieurs millions à l’étranger à la veille du 4 septembre. Vendant ses bijoux et ses propriétés espagnoles, elle permit au couple de vivre dans l’aisance dans son exil anglais.

    Ayant perdu successivement son mari puis son fils, le prince impérial tué par les Zoulous sous l’uniforme anglais, elle fut cette dame en noir se partageant entre l’Angleterre et la Côte d’Azur.

    Sa très longue existence lui permettra d’assister à la "Revanche" et au retour des "provinces perdues" à la fin de la Grande Guerre. Envoyant à Clemenceau une lettre qu’elle avait reçue de Guillaume Ier en 1870, elle contribuera à convaincre le président Wilson du bien-fondé des demandes françaises.

    Le roi de Prusse y affirmait que l’annexion de l’Alsace et de la Moselle s’expliquait par le souci de se protéger d’une éventuelle agression française et non par le désir d’agrandir "une patrie dont le territoire est assez grand".

    Elle repose aujourd’hui auprès de Napoléon III et du prince impérial dans la nécropole impériale de Farnborough.

    Gérard-Michel Thermeau est l’auteur de plusieurs ouvrages dont le dernier est "Stéphanoisd’autrefois ", Actes Graphiques, février 2020, disponible sur Amazon.

     

  • Apéro, bon pour le cerveau

    Image: houmous aux noix

    Pour un cerveau en bonne santé, le lien social est très important. Rien de mieux qu’un apéritif avec ses amis pour faire le plein de bonne humeur! Mais souvent apéro rime avec chips, gâteaux industriels et cacahuètes huilées et salées…

    Voici des idées d’accompagnements bons pour le cerveau

    Mélange de graines

    Facile à grignoter, le mélange de graines est idéal pour picorer tout en respectant votre santé. Vous pouvez prendre un mélange tout fait ou, mieux, réaliser le vôtre avec des noix, noisettes, amandes, pistaches, noix de cajou. Il est préférable de choisir une version  sans sel, bien sûr!

    Tapenade

    Riche en olive, en huile avec la présence d’anchois, la tapenade ne contient pas trop de glucides, de bonnes graisses et des antioxydants… Un cocktail simple et bon pour votre cerveau

    Tapenade maison:

    400 g d’olives noires dénoyautées

    Une dizaine de câpres

    4 filets d’anchois à l’huile

    1 cuillère à soupe  d’huile d’olive

    2 gousses d’ail

    Égouttez les anchois, pressez l’ail puis mettre tous les ingrédients dans un mixeur.

    Mixer le tout progressivement.

    Si vous achetez une tapenade dans le commerce, choisissez une recette la plus simple possible et sans additif. Et, bien sûr, dans un bocal de verre!

    Houmous aux noix

    Les noix sont riches en oméga-3, des graisses qui participent, entre autres, à un bon fonctionnement du cerveau. Il faudrait en consommer 20 tous les jours, gage de longue vie.

    Ingrédients:

    300 g de pois chiches cuits; 12 noix, 2 cuillères à soupe d’huile de noix; 1 à 2 cuillères à soupe d’eau

    Une dizaine de feuilles de basilic; 2 gousses d’ail

    Décortiquez les noix, puis coupez les gousses d’ail en petits dés.

    Mixez les noix, l’ail et les pois chiches, ajoutez l’huile, le basilic et l’eau.

    Faites des verrines de roquette, par exemple

    Les légumes verts à feuilles sont excellents pour le cerveau, grâce à leurs nombreux antioxydants et vitamines protectrices. Voici une recette de pesto à base de roquette pour napper une verrine contenant du saumon (cuit ou fumé), des tomates confites ou encore du chèvre frais.

    Ingrédients: 150 g de roquette fraîche; 1 oignon nouveau

    1 cuillères à soupe  de vinaigre balsamique; 3 cuillères à soupe de crème fraîche liquide

    3 cuillères à soupe d’huile d’olive ou de noix; Sel et poivre

    Emincez l’oignon nouveau. Dans un mixeur, ajoutez tous les ingrédients, sauf la crème, et mixez. Lorsque la texture est à peu près homogène, ajoutez la crème, mélangez et servez.

    Pain à l’ail ou pain tintché

    Pour préserver son cerveau, il faut veiller à bien choisir ses féculents, donc, il est préférable de se tourner vers des pains au levain, complets, aux céréales.

    Coupez le pain en tranche, puis frottez une gousse d’ail (préalablement épluchée) sur la tranche puis faire griller les tranches. Vous pouvez ensuite y écraser des tomates bien mûres… un peu de basilic ou autres épices.

    C’est parfait pour accompagner une tapenade ou l’houmous de noix.

    Anchois non salés

    Riches en oméga-3, et sans trop de contaminants toxiques, les anchois sont parfaits pour accompagner votre apéritif!

    Vous pouvez également servir des sardines ou du maquereau en rillettes ou du thon naturel que vous écrasez avec du fromage épais, genre Gervais.

    Perso, je fais des rillettes de sardines avec des sardines au piment d'Espelette; j'écrase les sardines à la fourchette avec l'huile; je rajoute du fromage blanc épais. C'est tout. A servir sur du pain frais, toasté ou non;

    Tous ces apéritifs peuvent (et doivent) être accompagnés de petites tomates cerises, de bâtonnets de carotte, de radis, de bouquets de chou-fleur, de tranches de poivron… donnez libre cours à votre imagination pour réaliser un apéritif riche en couleurs et en saveurs

    N’hésitez pas à utiliser des épices à votre goût pour remplacer le sel.

    Côté boissons, mieux vaut privilégier le vin, rouge notamment, pour sa richesse en antioxydants protecteurs.

     

  • Le fenouil

    Il y a plusieurs paramètres à prendre en compte avant de choisir un bon fenouil, mais surtout n’oubliez pas de faire confiance à vos sens.

    Il est préférable de le choisir bien frais pour pouvoir le garder le plus longtemps. Pour cela il faut regarder les feuilles: si le plumet est bien vert et en bon état c’est qu’il est bien frais; le bulbe doit être renflé, blanc et sans tâches ni griffures.

    De plus, il faut se fier à l’odeur, les feuilles doivent être odorantes et au toucher, le bulbe du fenouil lourd et ferme.

    Pour mieux conserver le fenouil il est préférable de couper les tiges et le plumet, mais pour éviter le gaspillage, vous pouvez les faire sécher afin d’aromatiser vos bouillons plus tard.

    Vous pouvez garder le fenouil dans le bac à légumes du réfrigérateur, mais si son odeur est trop prononcée, pensez à le mettre dans une boîte hermétique. Il se conserve environ une semaine.

    Le fenouil peut être apprêté de différentes manières pour plaire à tous les goûts. Cru ou cuit, salé ou sucré, les possibilités d’utilisation sont nombreuses. Avant d’utiliser le fenouil il est préférable de raccourcir légèrement la base des tiges pour garder la partie la plus fraîche, enlever les éventuelles parties abîmées du bulbe, puis de le tailler en fonction de votre utilisation (coupé simplement en deux, effeuillé, coupé en lamelles…).

    Vous pouvez cuire le fenouil de plusieurs manières :

        Sauté à la poêle ou au wok avec un peu de matière grasse pendant 10 minutes environ

        A la vapeur pendant 10-15 minutes

        Dans un bouillon ou un pot-au-feu

        Grillé au four ou braisé

    Le fenouil est le légume parfait pour accompagner les poissons de types dorade, bar, loup ainsi que les fruits de mer mais  il accompagne très bien aussi la viande blanche.

    MA RECETTE

    Heu... en fait, je le trouve un peu trop anisé à mon goût... mais, bon! de temps en temps, 1 fois par an...

    Un fenouil par personne; 50 g de cansalade par personne; ½ oignon jaune par personne,

    3 belles tomates du jardin bien mûres ou des cubes de tomate bio en pot de verre;

    1 pointe de piment d'Espelette par personne et ½ cuillère à café de cannelle bio

    1 branchette ou deux de thym frais, une feuille de laurier fraiche par personne;

    Faire cuire dans de l'eau bouillante salée au gros sel de mer les fenouils pendant 5 m.

    Pendant ce temps, préparez la sauce: faites roussir les oignons dans de la graisse de canard (rappel: il est prouvé que la graisse de canard à les mêmes propriétés thérapeutiques que l'huile d'olive, article sur ce blog- d'où le fameux french paradox qui a moins à voir avec le vin rouge d'ici)

    Quand les oignons sont très brun, mettre la cansalade, la faire sauter 5 m en remuant, rajouter la tomate: un demi-verre d'eau si nécessaire. Mettre les aromates.

    Au bout de 5 m (à feu moyen et en surveillant) rajouter le fenouil bien essoré. Faites encore cuire en surveillant la cuisson du fenouil. Poivrez et salez avant de servir et retirez le laurier et le thym, bien sûr.

    En principe, j'accompagne une côte d'échine ou un mignon de porc.

    Et toujours je bois du vin rouge de chez nous!

     

  • L'abricot?

    L’abricot représente une source remarquable de provitamine A (ou bêta-carotène), qui se transforme dans l’organisme en vitamine A. Cette vitamine est nécessaire à la croissance, au bon état de la peau et des muqueuses, ainsi qu’à la vision crépusculaire.

    Elle possède des propriétés détoxicantes et anti-oxydantes reconnues, et joue un rôle efficace dans la protection contre le cancer et le vieillissement cellulaire. Elle augmente également la résistance aux infections. Son action est donc précieuse et diversifiée.

    L’abricot est un fruit tout à fait intéressant pour la couverture de ce besoin vitaminique : 100 g (2 petits abricots) fournissent 1,5 à 3 mg de bêta-carotène, ce qui correspond pratiquement à 50% de l’apport conseillé pour l’adulte.

    A noter que la grossesse, la prise de pilule contraceptive, l’usage du tabac augmentent le besoin de vitamine A et de son précurseur. Dans tous ces cas, la consommation d’abricot s’avère particulièrement utile.

    Sa richesse en caroténoïdes (qui sont anti-inflammatoires, antioxydants) en fait un allié potentiel contre le cancer du sein et pour protéger les yeux de la dégénérescence maculaire liée à l'âge. Le bêta-carotène de l'abricot pourrait également être utile pour lutter contre la toxicité hépatique de l'alcool selon une étude indienne de 2012.

    Avec l’abricot, on bénéficie d’un apport très important de potassium : 259 mg aux 100 g (le besoin minimal est estimé à 500 mg/100 g, et la consommation habituelle moyenne à 2 ou 3 mg). Egalement appréciable, la teneur en fer, cuivre et magnésium.

    Tous ces minéraux sont à privilégier chez ceux qui ont une activité musculaire élevée, en particulier les sportifs. L’abricot (frais ou séché, d’ailleurs) constitue pour eux un fruit très bien adapté à leurs besoins. Il contribue à la recharge minérale avant la compétition (recharge d’autant plus nécessaire que l’effort est intense, prolongé, et qu’il fait chaud) ; il s’intègre utilement à la ration de récupération (qui doit être riche en potassium, pour permettre une bonne élimination des toxines de fatigue).

    Lorsqu’il est consommé  “mûr à point“, l’abricot est un fruit délicieux et parfaitement digeste. Son assimilation est favorisée par sa consistance tendre et moelleuse, et par sa saveur légèrement acidulée qui stimule les sécrétions gastriques. Ses fibres, très bien tolérées, sont bénéfiques pour le fonctionnement intestinal (les pectines, abondantes, ont des vertus régulatrices sur le transit : elles aident à lutter contre une paresse intestinale, et sont bien supportées même des intestins sensibles).

    L’abricot fait d'ailleurs partie des premiers fruits que l’on peut servir aux bébés: tout d’abord poché et finement passé, puis simplement écrasé (et éventuellement mélangé à un petit suisse ou à du fromage blanc).

    Sachez que l'abricot est le seul fruit qui ne mûrit pas: donc, évitez d'acheter ceux qui sont encore un peu vert.

    Je préfère les abricots du Gard car ils sont bien rouges, mais la saison dure peu. Si vous les avez laissés trop longtemps et qu'ils semblent un peu mous, faites un lait à l'abricot.

    Lait à l'abricot.

    Choisissez 4 à 5 abricots assez mûrs par personne

    Dans le mixer, mettre les abricots dénoyautés et un grand verre de lait. Mixez, c'est tout.

    Bon d'accord, vous pouvez rajouter une goutte de cannelle ou de vanille. Un peu de miel si vous insistez.

    Les miels les meilleurs: lavande, thym. Ce sont des miels antibiotiques que vous pouvez même comme certains hôpitaux français, déposer sur une plaie pour qu'elle cicatrise plus vite.

    Et SURTOUT, n'achetez que des miels BIO de France. Vérifiez bien sur le code barre qu'il est indiqué 3 sinon, c'est une escroquerie; un bon miel est cher… les miels trafiqués ne sont pas cher…. Un bon miel doit être Label Rouge. Il doit être en POT DE VERRE.

    J'ai vu un documentaire sur la 5 concernant le miel et j'ai été horrifiée par les manipulations dégueu… pas d'autres mots de miels provenant de l'étranger.

    Donc, je répète: pot de verre, miel Label Rouge de FRANCE et miel cher, cela fera la différence.

  • La langue française est menacée

    (depuis longtemps, note de la rédactrice)

    Il est à craindre qu’après avoir lu ce titre, certains lecteurs ne soupirent: " Encore cette rengaine! "
    Espérons néanmoins qu’il demeurera beaucoup de braves pour m’emboîter le pas. Car, l’heure est tragique. De fait, j’aurais dû écrire: "  Jamais la langue française n’a été autant menacée de destruction ". Passées les objurgations d’Etiemble sur le franglais, finie la loi Toubon sur la protection du français, votée mais jamais appliquée. Désormais, l’abîme nous guette.

    Pourquoi?
    D’abord, parce que les médias audiovisuels ont considérablement renforcé leur influence sur les populations. Je parle d’influence mais c’est d’emprise qu’il s’agit. Ils l’ont portée à un niveau sans précédent dans l’Histoire. Du matin au soir et même, du berceau au cimetière, un individu lambda est bombardé par une multitude d’images, d’émissions, de publicités, de vidéos, de films, de débats, de reportages qui modèlent sa façon de voir les choses, mais aussi sa façon de s’exprimer. Limitons-nous au domaine du langage; que constate-t-on?

    Un fait accablant.
    La démultiplication de ces flux audio-visuels gigantesques ne s’accompagne plus, comme ce fut longtemps le cas, d’un strict contrôle de la qualité du français utilisé. Tout au contraire, le Léviathan médiatique qui pèse sur nos vies, véhicule une langue appauvrie, rabougrie et saturée d’anglicismes.
    Quelques exemples pour fixer les idées:
    – Les mots sujet et souci sont constamment utilisés comme synonymes de problème. Qui n’a entendu dire ces temps-ci: "y a pas de souci" pour dire: "Pas de problème"? Or ces trois mots ont des sens différents. Cet usage absurde a été imposé par les médias dont la puissance tentaculaire a propulsé cette erreur au niveau national et même international en deux temps trois mouvements.
    – Les journalistes se croient trop souvent obligés d’annoncer qu’ils vont "décrypter" l’information ; il suffirait de dire qu’ils vont l’analyser. (décrypter est un synonyme de décoder.)
    – Le participe passé dédié a remplacé consacré à ou destiné à. On vous parlera donc d’un emplacement "dédi“" à l’accueil des voyageurs ou d’un personnel " dédié " à la sécurité. Les médias ne reculant devant rien ont même imposé une salle " dédiée " sans complément ce qui signifierait donc une salle particulière, et même des fonctionnaires "dédiés", comprendre: spécialisés. Le tout au mépris des dictionnaires et des notions étymologiques les plus élémentaires.

    De telles âneries sont constamment propagées et imposées par les médias. Rappelons que dédier a originellement un sens religieux et qui a évolué vers l’idée d’attribuer un lieu, un objet, un livre, en hommage à une personne, ou à une divinité.
    La cause de ces impropriétés à la limite du barbarisme est facile à éclairer: la déficience de l’enseignement du français dans nos écoles. Elles produisent des millions de jeunes gens n’ayant qu’une connaissance approximative, fort médiocre de la langue nationale.

    À ce défaut majeur s’ajoute le fléau d’un certain snobisme qui porte des locuteurs francophones à truffer leurs phrases de mots anglais. Ce phénomène est bien connu: il consiste à parsemer leurs propos d’un semis de termes empruntés à la langue de Shakespeare afin de "laisser entendre" – tout est là – que cette langue n’a pas de secret pour eux. C’est là pur enfantillage et sans doute l’explication complète est-elle plus compliquée, mais baste, que c’est irritant!

    Quelques exemples pour fixer les idées:
    – Une grande publicité pour le Ricard… born (né) à Marseille;
    – Le coronavirus faisant des ravages, les plus hautes autorités évoquèrent à la télévision des clusters. Ce mot désigne -en anglais- un massif de fleurs, un bouquet d’arbres, un régime de bananes, un pâté de maisons ou un groupe d’îles. Pourquoi diable le substituer au terme français foyer infectieux, parfaitement clair?
    – Durant cet épisode, j’entendis, toujours sur les petits écrans, un médecin s’inquiéter de la vulnérabilité des personnes âgées. Il déclara benoîtement ceci: "on peut craindre un "strike" (choc) dans les Ehpad".
    Ces sottises et ces faux sens ne datent pas d’aujourd’hui. En 1950 déjà, j’entendais des professeurs expliquer qu’en anglais to control ne signifiait pas contrôler mais dominer ou maîtriser. "Pas grave", diront certains.
    ET pourtant! La traduction de birth control est à l’origine d’un faux sens qui s’est perpétué à ce jour. En français correct, contrôle des naissances signifie stricto sensu vérification des naissances. Or, en anglais, birth control signifie maîtrise de la fécondité et l’on aurait dû le traduire ainsi. Entre ces deux expressions, on admettra qu’il y a plus qu’une nuance.

    Le problème ne se limite pas à des traductions bancales, il y a pire. L’emploi de mots anglais dans la phrase française atteint une densité frappante. Qui n’a déjà entendu des phrases du genre: " il faut booster les process pour éviter un gap"?
    En français régulier, il est pourtant plus simple de dire: " il faut renforcer l’action pour éviter un écart…" (tenu pour trop grand). L’ennui est que pour beaucoup de Français: booster, process, gap, ne sont déjà plus des mots anglais. D’aucuns vous diront, en toute bonne foi, qu’ils les ont toujours entendus. Le mal est fait. Hélas! Il ne sera pas sans conséquence. Nous verrons lesquelles.
    Et alors? Que faire?

    Nous le verrons aussi prochainement.

    Jean Monneret

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  • Tartines de magret* de canard

    Achetez du magret du Sud-Ouest, bien sûr!

    Ingrédients :

    1 magret de canard du Sud-Ouest; 2 oignons doux; 1 pain aux céréales de 400 g

    1 bûche de chèvre, 1 pincée de fleur de sel

    Sel, poivre; la graisse du magret

    1 branche de thym frais; 1 filet d’huile d’olive

    1 cuillère à soupe de pignons de pins grillés

    Séparez le magret de sa graisse, c'est facile, il se détache à main nue mais vous aurez parfois à utiliser un peu un couteau

    Dans une poêle chaude déposez la graisse, attendez qu'elle fonde afin de récupérer suffisamment de graisse; déposez le magret, salez et poivrez.

    Laisserz colorer à feu moyen, puis retournez le magret et poursuivre la cuisson 2 minutes.

    Déposez dans un plat à four et enfournez 6 minutes à 220°C. N'éteignez pas le four.

    Laisser reposer 5 minutes sous une feuille de papier aluminium et pendant ce temps là:

    Épluchez les oignons et les émincer en très fines lamelles.

    Dans la même poêle chaude, faire brunir les oignons salez, poivrez et effeuillez le thym

    Tailler le pain en belles tartines, les toaster 5 minutes à 180° au grille pain, sinon dans la poêle sans graisse; et garnir de la compotée d’oignons.

    Tranchez le magret en lamelles, disposez sur la tartine, saupoudrez de fleur de sel, ajoutez les tranches de chèvre et un filet d’huile d’olive.

    Mettre brièvement au four en mode grill (2 minutes) pour saisir le chèvre, saupoudrez de thym frais et de pignons de pin grillés et servir avec une salade de saison.

    *Magret, théoriquement, on doit dire “maigret“, le morceau le plus maigre du canard…. le suprême quoi!

    Coin-coin!

  • Tarte à la piperade toulousaine maison

    Oui, c'est long, mais comme c'est trop bon…

    Se mange chaud ou diède ou température de la maison

    Préchauffer le four à 190 °C.

    Pour 4 personnes

    1 rouleau de pâte brisée ou pâte brisée maison; 10 g de beurre, 20 cl de crème liquide

    2 œufs; 5 tomates bien mûres, 1 gros poivron vert et 1 rouge; 80 g de cansalade, 1 gros oignon jaune; 2 courgettes, 1 aubergine, trois cueillères à soupe de graisse de canard

    deux briquettes de céréales non salées, non sucrés, de la semoule ou couscous fin

    50 g de comté râpé ou autre râpé à votre goût (facultatif); poudre de piment d'espelette

    2 morceaux de sucre

    Lavez et coupez tous les légumes en cubes moyens.

    Étalez la pâte brisée dans un moule à tarte en verre chemisé salé. (beurre et farine). Piquez le fond de tarte, un peu partout, avec une fourchette. Réservez au frais.

    Faites la piperade toulousaine: d'abord cuire les oignons dans de la graisse de canard bien bruns, mettre de côté dans un saladier; cuire les lardons de cansalade à secs (ils rendront assez de graisse) et le mettre avec les oignons, de côté.

    Remettre de la graisse de canard dans la poêle et faites cuire successivement les poivrons en cubes, (les mettre de côté avec les oignons-lardons) les aubergines coupées en gros cubes; ajoutez les tomates bien mures coupées en gros cubes; rajoutez touts les autres légumes cuits; ajoutez sel, poivre, piment espelette et deux morceaux de sucre; un verre d'eau, ne couvrez pas et laissez cuire à feu moyen jusqu'à disparition du liquide.

    Battez les œufs en omelette et rajoutez durant les trois dernières minutes. Monter en température et faire cuire trois minutes.

    Chemisez le moule à tarte -beurre et farine- étalez la pâte; écrasez les deux briquettes de céréales (weetabix) ou saupoudrez le fond de tarte de semoule fine ou de couscous très fin; disposez la piperade, arrosez d'huile piquante aux piments d'espelette.

    Enfournez 35 à 40 minutes.

    Vous pouvez servir en rajoutant des morceaux de jambon de Bayonne ou des rondelles de saucisse de Toulouse grillée ou des rondelles d'andouillettes grillées ou des rondelles de vrai boudin de Toulouse.

    Le vrai boudin de Toulouse est celui qui figure dans la bannière: rien à voir avec les gros et énormes boudins.

     

    SANS FOUR

    Faites cuire auparavant tous les légumes en piperade. Asséchez bien, sinon trop de liquide empêchera votre pâte à la poêle de cuire.

    Achetez une pâte brisée.

    Dans une grande poêle de 28 cm, huilez-là  et foncez avec la pâte; disposez par dessus les céréales et la piperade sans liquide.

    Couvrez et laissez cuire un bon quart d'heure à feu moyen...