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Blog - Page 142

  • Sachez bien cuisiner

    La façon dont nous préparons nos aliments peut aider à nous protéger de maladies et à vivre plus longtemps.

    Peu de personnes sont crudivores et pour beaucoup nous mangeons des aliments cuits chaque jour. La cuisson a un intérêt sanitaire, pour limiter les contaminations avec des micro-organismes qui causent des intoxications alimentaires (salmonelloses…). Elle donne aussi plus de goût et d’arômes aux plats. Mais toutes les cuissons ne sont pas équivalentes du point de vue de la santé.

    Les aliments cuits à haute température ont tendance à accélérer le vieillissement cellulaire, à cause de certaines molécules, comme les AGE (produits de glycation avancés). Les AGE se forment lorsque des glucides réagissent avec des portions de protéines et de graisses lors de la réaction de Maillard. Les viandes chauffées, comme le bacon frit, produisent beaucoup d’AGE.

    Qu'est-ce que la glycation?

    Les AGE peuvent favoriser la glycation des protéines de notre organisme et des maladies liées à l’âge comme les troubles cardiovasculaires. Ils se lient à des protéines de l’organisme, altèrent leur structure et leur fonction, ce qui fait que les tissus fonctionnent moins bien et vieillissent prématurément. Même chez des personnes en bonne santé, les AGE favorisent le stress oxydatif et l’inflammation.

    Prenons comme exemple la glycation d’une protéine importante à l’organisme: l’hémoglobine. Un test pour évaluer le contrôle de la glycémie consiste à mesurer le pourcentage d’hémoglobine glyquée dans les globules rouges. Quand ce pourcentage est inférieur à 5,5%, il est normal, mais quand il dépasse 6% le risque de maladie cardiovasculaire est accru. Les diabétiques ont des niveaux de glucose élevés dans le sang, ce qui se traduit par la glycation des protéines. Les AGE augmentent les complications du diabète.

    La cuisson à haute température des viandes conduit également à la formation de molécules cancérogènes, comme les amines hétérocycliques aromatiques (AHA) et les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP). Ces molécules peuvent endommager notre ADN et accroître le risque de cancer. Par exemple, les hommes qui mangent beaucoup de viandes très cuites ou de viandes rouges grillées augmentent respectivement de 52% et 63% leur risque de cancer avancé de la prostate.

    De nombreuses études chez l’homme ou chez l’animal montrent qu’en évitant les AGE dans son alimentation on peut réduire son risque de maladies chroniques. Une étude a montré que en réduisant les AGE chez des patients diabétiques, on diminue les marqueurs de stress oxydatif et de l’inflammation.

    Chez l’animal, quand des souris consomment un régime riche en AGE, elles ont plus de risque de maladie rénale. En limitant leurs AGE, on peut prévenir ces problèmes.

    De manière générale, les grillades, les fritures,  le fait de saisir la viande ou de la rôtir, favorisent la formation des AGE, AHA et HAP dans les aliments. Ainsi, le saumon grillé qui peut sembler un bon choix pour la santé cardiovasculaire contient bien plus d’AGE qu’un saumon cuit au micro-ondes. De même les exsudats de début de cuisson, les jus de viande dans la poêle peuvent renfermer des quantités élevées de AHA. Il est préférable d’éviter de consommer ces "jus". Évitez de même les parties carbonisées des viandes et volailles rôties qui renferment d’autres AHA, ainsi que la cuisson au barbecue horizontal qui nous fournit largement en hydrocarbures aromatiques polycycliques cancérogènes.

    Il est préférable de cuire les aliments à basse température, dans un milieu humide. Par exemple, au four, évitez les températures supérieures à 220 °C. Pour limiter la formation des AGE en cuisine, préférez la cuisson à la vapeur, faites bouillir ou mijoter les aliments en ragoûts. On peut aussi, avant la cuisson, mettre l’aliment dans un milieu acide, dans une marinade contenant du vinaigre ou du jus de citron qui va limiter la formation des AGE. Ces marinades, fréquentes dans l'alimentation méditerranéenne, ont aussi comme avantage de parfumer les aliments.

    Une de mes façons de cuire le poulet, les côtes d'échine, etc…

    Je les recouvre d'Herbes de Provence

    Achetez en kilo, c'est plus économique des herbes garanties 100% bio

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    Je saupoudre de curcuma  que vous trouverez de même sur mon site

    Je les" englue" de jus de citron: j'ai toujours du jus de citron bio; cela attendrie la viande et donne un goût extra.

    Je badigeonne d'huile d'olive. Je laisse macérer plus de deux heures et ensuite je mets directement dans ma poêle en fer.

    Avec de l'oignon, si c'est du poulet et ma moutarde maison au moment du repas;

    Avec de l'ail, toute la tête, et moutarde dans l'assiette!

     

  • Cannellonis au pâté

    Pour changer de la saucisse de Toulouse... j'en ai fais hier soir, c'est le début des mitonnages d'hiver!

    Vous n'êtes pas obligé-e d'avoir un four pour faire ces cannellonis; une très grande poêle en inox, votre plat de présentation de paella (qui va au feu)…

    Cet été, avec les tomates de mon jardin, j'ai fais des sauces tomate: oignons, cansalade, tomate, thym, fines herbes, curcuma… puis, au congèle

    Heu... pensez à décongeler dès le matin!

     

    Cuisson sur la gazinière,  à couvert, feu doux: 35 à 40 mn.

    Pour ¾ personnes: 400g de pâté de foie de volaille; 1 cuillère soupe persil frais, haché; du poivre; évitez de rajouter du sel puisque le pâté est salé.

    Deux ou trois cannellonis par personne: se sont des tubes de pâte fine qu'on remplit.

    1 œuf entier; de la mie de pain trempée dans du lait ou de la chapelure si vous n'avez pas de mie de pain rancie; perso, j'ai toujours un paquet de petits pains grillés au froment que je réduis en chapelure pour les gratins et farcis et je les passe dans un bol mixer réservé uniquement à cela.

    Des herbes de Provence sèches (à trouver sur mon site de plantes BIO)

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    Du fromage râpé et une gousse d'ail frais par personne (que chacun utilisera à table, selon le goût. Vous pouvez le rajouter, à la fin, quand le plat est presque terminé, saupoudré sur les cannellonis mais pour qu'il fonde, vous devrez couvrir le plat (et le fromage fondra!) :-)

    Mettre dans un saladier en verre votre mousse de foie de volaille (il vaut mieux la sortir du frigo une heure avant: cela brise mieux si le pâté est chaud)

    Ajoutez le persil, du poivre, l'œuf entier; mélangez bien. Versez dans ce mélange (cet appareil, disent les cuistots), la chapelure et mélangez bien: il faut en mettre autant que nécessaire pour que le farci soit un peu sec aux doigts, si vous remplissez la pâte avec vos doigts (ce que je préfère) ou plus mouillé si vous ne voulez pas salir vos blanches mains en utilisant une poche à douille.

    Disposez vos cannellonis dans le plat à cuire (sur le feu), au fur et à mesure du remplissage. Couvrez de sauce tomate: il faut que les cannellonis soient entièrement recouverts.

    Rajoutez vos herbes de Provence, couvrez le plat (pour faire étuve) et cuire à petit feu jusqu'à presque disparition de la sauce tomate: ne faites pas trop sec! Surveillez régulièrement; évitez de tourner les cannellonis, ils se déferaient de leur farci.

    Prévoyez de rajouter le fromage râpé, dix minutes avant d'éteindre le feu.

    Ou bien, rajoutez-en dans l'assiette, se mange très, très chaud!

    Perso, je me coupe en brunoise une gousse d'ail frais en plus! Bon pour la santé, surtout à l'approche des frimas.

    Si vous êtes riche, remplacez la mousse de foie par du foie gras!

     

  • Pollution atmosphérique: les compléments alimentaires qui protègent

    Acérola BIO: en vente sur mon site

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    Des suppléments de vitamines et d'acides gras ont montré leur intérêt pour prévenir les dommages provoqués par la pollution.

    D’après l’OMS, 92% de la population mondiale vivrait dans des zones qui ne respectent pas les limites de pollution de l’air fixées par l’OMS. La pollution aux particules fines PM2,5 (de diamètre inférieur à 2,5 µm) pose des problèmes de santé car ces polluants se déposent dans les voies respiratoires, où ils peuvent provoquer une inflammation. L'exposition aux polluants est ainsi associée à des taux plus élevés de maladies et de mortalité cardiovasculaires et respiratoires, en particulier en ville. Malgré les politiques qui visent à réduire la pollution de l’air, des pics de pollution sont fréquemment enregistrés.

    Or il peut être intéressant d'envisager la prise de certains compléments alimentaires pour se protéger.

    Vitamines du groupe B

    La pollution de l’air agit sur nos gènes. Plus précisément, elle peut modifier l’ADN par un mécanisme épigénétique, comme des méthylations de l’ADN. Ces modifications épigénétiques ne changent pas la séquence proprement dite de l’ADN mais elles sont impliquées dans des phénomènes importants pour la santé, comme le stress oxydatif et l’inflammation.

    Dans un article paru dans PNAS, des chercheurs internationaux ont voulu savoir si une complémentation en vitamine B pouvait prévenir les effets nocifs des particules PM2,5. Les vitamines B (notamment B6, B12 et folates) sont des cofacteurs intervenant dans des réactions de méthylation.

    Pour cela, les chercheurs ont donné soit un placebo soit un complément de vitamine B (2,5 mg d’acide folique, 50 mg de vitamine B6 et 1 mg de vitamine B12) chaque jour aux volontaires de l’essai clinique. Les 10 volontaires étaient des personnes en bonne santé, qui ne fumaient pas et âgées de 18 à 60 ans. Les particules PM2,5 ont été délivrées aux participants à une concentration de 250 µg/m3, à l’aide d’un masque. L’étude a montré l’effet épigénétique de la pollution de l’air: les particules fines ont induit des changements (méthylations) dans des gènes impliqués dans le métabolisme énergétique de mitochondrie (les usines énergétiques des cellules).

    Les résultats suggèrent également que les vitamines B pourraient servir à prévenir et atténuer les effets de la pollution de l’air sur l’épigénome car la complémentation a empêché des changements épigénétiques.

    Vitamines C et E

    Ces deux vitamines sont des antioxydants. Dans une étude, on a étudié les effets de la prise de suppléments de vitamine C (500 mg/j) et de vitamine E (800 mg/j) pendant 6 mois chez des personnes exposées directement ou indirectement à des émissions de particules issues d'une centrale électrique à charbon. Par rapport au groupe de contrôle, celles qui recevaient les vitamines ont vu les marqueurs de dommages oxydatifs baisser et les niveaux des défenses anti-oxydantes enzymatiques et non enzymatiques augmenter (glutathion, protéines soufrées, catalase, enzymes à glutathion).

     

    Vitamine C acérola: www.biotine-sep.com

    Glutathion = chardon Marie; gélules BIO, qualité supérieure, sur mon site ci-dessus

     

    Oméga-3

    Dans un essai randomisé contrôlé, l'effet des oméga-3 (2 g d’huile de poisson/jour) ou d’un placebo sur la réponse cardiovasculaire aux particules fines a été évalué chez les personnes âgées institutionnalisés. Résultats: les oméga-3 de l'huile de poisson ont prévenu l'impact négatif des PM2,5 sur la variabilité cardiaque, un marqueur du risque cardiovasculaire.

    Dans une autre étude, les oméga-3 (2 grammes par jour) ont augmenté l'activité d’une enzyme anti-oxydante, la SOD (superoxyde dismutase), de 49% et le niveau de glutathion (principal détoxifiant cellulaire) de 62%. L’oxydation des graisses a elle diminué de 72%. Ainsi, les oméga-3 semblent moduler le stress oxydatif induit par les particules PM2,5 en augmentant l'activité des antioxydants de l’organisme.

    Achetez les macérats huile d'huile de poisson sur mon site de produits BIO

    www.biotine-sep.com

    Source

    Péter S, Holguin F, Wood LG, Clougherty JE, Raederstorff D, Antal M, Weber P, Eggersdorfer M. Nutritional Solutions to Reduce Risks of Negative Health Impacts of Air Pollution. Nutrients. 2015 Dec 10;7(12):10398-416. doi: 10.3390/nu7125539.

     

  • Faites vous-même votre beurre clarifié

    Le beurre clarifié est de plus en plus utilisé par certaines personnes allergique, notamment parce qu’il ne contient ni lactose, ni caséine. Or, on le trouve à des prix très élevés dans les magasins spécialisés.

    Temps de préparation: 20 min; cela n'est pas si long que cela et c'est bon pour votre porte-monnaie

     

    Il vous faut du beurre doux; 1 Casserole inox

    1 tamis chinois à mailles inox (c'est une passoire à fond profond et non pas à fond rond comme on voit généralement;

    1 Étamine (ou linge fin, récupérez toujours vos draps usés pour en faire des torchons ou, justement, des étamines.

    1 Bocal hermétique stérilisé (c'est-à-dire ébouillanté juste avant l'usage et mis à sécher à l'envers sur un torchon propre)

    Découpez la plaquette de beurre en petits carrés.

    Faites fondre le beurre à feu doux sans remuer environ 10 minutes dans une casserole inox à fond épais.

    La caséine doit remonter à la surface sous forme de mousse, le liquide en dessous doit-être jaune clair, et les parties solides rester au fond.

    Laissez refroidir un peu puis placez l’étamine dans le chinois et filtrez délicatement le beurre (en laissant les parties solides au fond de la casserole).

    Le beurre clarifié peut être conservé au frais ou à température ambiante selon la recette.

    Bon à savoir: avec notamment un point de fumée plus élevé que celui du beurre classique, (cela veut dire qu'il supporte mieux la chaleur) le beurre clarifié présente de nombreux bénéfices. Il ne contient plus d’eau, il se conserve donc plus longtemps que le beurre classique. En plus, il est plus digeste car il est libéré de son sucre (le lactose) et une protéine, la caséine, deux nutriments responsables de nombreuses intolérances.

     

     

  • La vraie recette du pain perdu

     

     

    Dans le temps lointain où les boulangers fabriquaient du pain sous forme de miche, on achetait un énorme pain pour plusieurs jours, qu’on enveloppait d’un torchon pour qu’il ne sèche pas. C’était un gros pain à la farine grise qui levait doucement, était pétri longtemps et levait encore longtemps. Façonné, il cuisait dans un four à bois

    Le pain, alors, avait une croûte épaisse et craquante et une mie dense, parfumée. On coupait une tranche dans le gros pain, c'était un tranche épaisse que le père ou la mère devait trancher, en sciant le pain, posé contre son torse et fermement tenu tant il était gros. Nous, les enfants pouvions à peine le soulever. Alors, pour le couper! bon, un couteau est interdit de manipulation aux moins de 10 ans.

    Au goûter, il fallait le tartiner de beurre, de graisse d’oie avec du gros sel. A l’époque, personne ne savait que le cholestérol existait. Quand arrivait le moment où le pain avait bien durci, le reste du gros pain, était pour la soupe, le Tourrin Toulousain, la soupe à l'oignon ou pour faire du pain perdu.

    Chez moi, le pain perdu est un dessert, un goûter; n’importe quelle occasion est bonne pour en faire. Parfois, je pousse le vice jusqu'à acheter un pain de campagne juste pour le laisser rassir pour faire du pain perdu, c’est dire à quel point j’aime ça.

    Premier conseil: n’achetez JAMAIS du pain de mie industriel ou de la baguette qui ne soit fabriquée par votre boulanger, le pain tradition. Vous pouvez utiliser un reste de brioche maison, mais déjà on s’éloigne de l’esprit du pain perdu.

    Le pain perdu doit tremper dans une préparation simplissime à base d’œufs et de lait et il faut lui laisser le temps de se gorger de ramollir, d’absorber: il vous le rendra dans votre assiette.

    C’est un plat qu’un enfant peut faire: Si vous avez une grande famille, utilisez une grande poêle, cela évitera que la cuisine résonne de cris divers et d’insultes pour être le-a premier-e servi-e.

    LA RECETTE

    Pour 6 personnes ayant bon appétit  il faut environ 18 tranches de baguettes de la veille ou 12 tranches de pain de campagne vieux de deux ou trois jours.

    4 œufs de belle taille

    4 verres de lait entier (c’est encore meilleur en ajoutant un peu de crème)

    1 gousse de vanille que l’on gratte ou ½ cuiller à café de vanille en poudre, mais de la vraie par de ces fausses vanilles que l'on trouve à prix bas et qui n'a de goût que de sucre chimique.

    Il vous faut, aussi, un grand saladier (en verre) pour ne pas salir partout quand on bat l'ensemble. Battez les œufs en omelette, puis ajoutez la vanille et le lait, bien fouetter.

    Mettre le pain à tremper plusieurs minutes pour qu’il se gorge de ce mélange.

    Il faut faire chauffer la grande poêle (jamais de téflon pour la santé, merci), comme pour les crêpes, faire fondre doucement un gros morceau de beurre et, quand il commence à mousser (et surtout pas à brunir), posez les tranches de pain imbibées du lait aux œufs et faites dorer, environ trois minutes. Puis, les retourner délicatement et, laisser encore dorer. Retirez ensuite, sur le plat de service en verre ou en céramique, saupoudrez généreusement de sucre et de cannelle.

    Remettre du beurre dans la poêle et continuez jusqu'à épuisement du pain trempé. Vous pouvez passez un morceau de papier absorbant dans la poêle en fer, entre chaque tournée pour ne pas avoir des “brûlers“ sur la tartine.

    S'il n'y a pas d'enfants qui traînent dans la cuisine, rajoutez une lichette d'Armagnac dans l'omelette au lait.

    Parfois, on ajoutait deux cuillères à soupe d'eau de fleurs d'oranger que vous trouverez sur mon site

    www.biotine-sep.com

    il y a aussi de la cannelle en poudre...

    On écrasait des morceaux de sucre avec le fond d'un verre; cela nous faisait des pépites de sucre bien croquantes sous la dent: un vrai bonheur!

     

  • ALERTE!

    Les sachets de thé en plastique libèrent des milliards de particules micro-plastiques dans vos tasses…

    Une nouvelle étude met en lumière la libération de milliards de microparticules de plastique dans le thé, lorsque ce dernier est conditionné et infusé dans des sachets en plastique (en nylon ou PET).

    Une équipe de chercheurs canadiens a découvert que tremper un sachet de thé en plastique à une température d’infusion de 95 °C, libérait une quantité astronomique de particules micro-plastiques: soit de minuscules morceaux de plastique, et ce, dans une seule tasse.

    Cela représente plusieurs ordres de grandeur de plus, que d’autres aliments et boissons. À savoir que ces sachets, à l’aspect souvent soyeux, ont récemment fait leur apparition sur le marché des thés et tisanes, aux côtés des plus traditionnels pochons en papier. "Nous pensons que c’est vraiment beaucoup en comparaison avec d’autres aliments contenant des micro-plastiques (…)", déclare Nathalie Tufenkji de l’Université McGill. (canada)

    "Le sel de table, qui montre une teneur relativement élevée en micro-plastiques, contient en moyenne environ 0.005 microgramme de plastique par gramme de sel. Mais une tasse de thé infusée avec de tels sachets inclut des milliers de fois plus de micro-plastiques, soit jusqu’à 16 microgrammes par tasse", a ajouté Tufenkji.

    Lors de leur expérience, l’équipe de chercheurs de Tufenkji a utilisé quatre sachets de thé (différents, provenant de divers magasins de Montréal – les noms n’ont pas été révélés dans l’étude), les ont ouverts et trempés dans de l’eau à 95 °C pendant environ 5 minutes (soit une utilisation standard).

    Puis, les scientifiques ont analysé l’eau résultante au moyen de microscopes électroniques et via spectroscopie. Ces derniers ont également effectué une expérience de contrôle, avec des sachets de thé non coupés, afin d’être certains que ce n’était pas la coupe qui provoquait la lixiviation des micro-plastiques.

    Voici les résultats de leur expérience: non seulement l’infusion des sachets conduit à la contamination de l’eau par de la matière plastique (selon la nature du sachet analysé), mais le nombre de particules "relarguées" dans les tasses de thé est absolument astronomique. Un seul et unique sachet de thé peut libérer plus de 2 millions de particules de plastique d’une taille comprise entre 1 et 150 micromètres, et près de 15 milliards de particules mesurant moins d’1 micromètre (dont environ 20% de nanoparticules de diamètre inférieur à 100 nanomètres). Au bout du compte, ce sont 13 à 16 microgrammes de plastique qui finissent dans l’eau d’une simple tasse de thé.

    À l’heure actuelle, bien que les micro-plastiques soient de plus en plus présents dans l’eau que nous consommons en tant que boisson, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré qu’il n’existait aucune preuve de risque pour la santé humaine. En effet, bien que d’autres plastiques (Nylon et PET) puissent être des plastiques à usage dit alimentaire, les chercheurs ont identifié un clair effet de la température : manipulé dans les mêmes conditions mais à température ambiante (soit 22 °C), un sachet libère environ 300 fois moins de particules.

    Cependant, l’équipe de recherche a tout de même souhaité tester la toxicité potentielle des particules libérées par les sachets de thé en plastique. De ce fait, Tufenkji et ses collègues ont exposé des puces d’eau à cette eau contaminée par les micro-plastiques. "Les particules n’ont pas tué les puces d’eau, mais ont eu des effets comportementaux importants et ont provoqué des malformations lors de leur développement", a expliqué Tufenkji. Cependant, les chercheurs sont bien conscients qu’il leur faudra mener des études supplémentaires pour comprendre les éventuels effets sur la santé des êtres humains.

    En attendant, les scientifiques ayant mené cette étude recommandent aux buveurs de thé d’éviter les sachets de thé en plastique. "Le thé peut être acheté dans des sachets de thé en papier ou sous forme de thé en vrac, ce qui élimine le besoin d’emballages en plastique à usage unique".

    Source : Environmental Science & Technology

    Vous trouvez du thé en vrac sur mon site:

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    Boutique et catégorie “Thés“

     

    Bon, je sais que le thé vert est excellent pour la santé mais, perso, je préfère le café. Mais, comme je sais depuis des années que les machines à café aux tuyaux en plastique relarguent des particules chimiques lorsque l'eau très chaude passe dans les tuyaux, j'ai cessé de faire le café dans une machine.
    Désormais, depuis plus de 8 ans, je fais mon café dans une casserole inox pour chauffer l'eau et mon café passe dans une cafetière en émail; j'ai juste eu l'idée de mettre un sac en papier pour ne pas que le marc de café viennent gâcher mon plaisir…

    Depuis 8 ans donc, je suis habituée et je ne me rends plus compte que le café ainsi préparé est d'une saveur exceptionnelle. Mais la première semaine, j'ai eu l'impression que je découvrais la saveur du café… alors que j'en bois depuis… soixante ans!

    Pour faire un excellent café (pas cher)

    Il faut acheter du café en poudre de “ménage“, c'est-à-dire, le moins cher, celui qui contient moitié Robusta, moitié Arabica. Le Robuste est plus fruité et donc moins amer que l'Arabica. De nombreuses personnes détestent le café, trop amer à leur goût. Il leur faudrait essayer celui que je viens de détruire, il n'a rien a voir avec l'Arabica.

    Il vous faut des filtres en papier BRUN. La pâte à papier étant réalisée avec des chiffons, des écorces d'arbres, pour la blanchir, les industries chimiques utilisent des solvants chimiques dégueu… (comme le papier toilettes qui peut devenir irritant et l'on doit acheter du papier toilettes très cher, réalisé avec un bain chimique moins irritant et plus cher car pour blanchir la pâte, il faut deux bains -c'est pareil avec mouchoirs en papier, disques démaquillant, coton hydrophile, etc.).

    Donc, cafetière en émail (on en trouve en vente sur le net, ce n'est pas cher). L'émail -intérieur-est blanc, généralement. De temps en temps, il faudra faire tremper la cafetière avec de la javel pour la blanchir et bien rincer, bien sûr.

    Chauffer de l'eau en bouteille en quantité adéquate.

    Mettre la poudre dans le sachet: compter une bonne cuillère à soupe de café, plus une ou deux pour la cafetière, cela dépend si vous l'aimez très fort, votre café. Perso, c'est deux.

    L'eau doit être optimalement à 88°, bizarre mais c'est comme cela. Versez trois gouttes pour commencer et attendre que le café développe son arome (ce n'est pas en mouillant le filtre comme disent certains, car le café froid ne développe rien!).

    Au bout d'une minute, versez une certaine quantité et attendez que l'eau passe: oui, c'est plus long!

    Quant vous n'entendez plus le floc de la goutte, reversez de l'eau et attendez que les gouttes cessent avant de remplir.

    Avec une cafetière à l'ancienne en émail, on peut la remettre sur le feu pour réchauffer le café.

    N'oubliez pas l'adage: café bouillu, café foutu!

    Heu, au fait, j'en avais déjà parlé sur le blog avec  photo de ma cafetière. Voir la boîte à outil "recherche"

    Ha oui! encore un info à connaitre: les machines à café des bars et autres ont les tuyaux réalisés en plomb: suivez mon regard!

     

     

  • Dangers des marrons

    L’agence sanitaire met en garde contre les dangers des marrons toxiques

    Par  Journaliste Figaro Etienne Jacob 

    Et une de mes recettes en bas de la note

    Alors que l’automne débute, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (ANSES) alerte mercredi sur le risque de confusion entre le marron d’Inde, qui peut provoquer troubles digestifs et vomissements, et la châtaigne, parfaitement comestible.

    Attention à ne pas confondre châtaigne et marron d’Inde: si la première est comestible, le deuxième est toxique, alerte mercredi l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (ANSES). Pour sa mise en garde, l’établissement public se base sur une étude réalisée entre 2012 et 2018 avec les neuf centres antipoison de France. Et le résultat est sans appel: après les bulbes, parfois pris pour des oignons, la confusion marron/châtaigne est la deuxième plus fréquente concernant les plantes. En l’espace de sept ans, 174 erreurs ont été recensées et 45% d’entre elles ont été suivies de symptômes.

    Certes, ingérer cette graine n’est pas mortel, mais le phénomène requiert une attention particulière à l’approche de l’automne, époque à laquelle elle pousse. "C’est le même genre de confusions que l’on peut faire pour les champignons. Il est important pour nous de former et de communiquer à ce sujet", indique au Figaro le docteur Sandra Sinno-Tellier, responsable de la toxicovigilance à l’Anses.

    "En effet, même si on parle couramment de “marrons”, de “marrons glacés”, ou encore de “crème” ou “purée de marrons”, il s’agit en fait d’une variété de grosses châtaignes cultivées pour leur consommation", précise l’agence sanitaire. Comestibles, elles sont reconnaissables à leur bogue "brune, hérissée de nombreux et longs piquants". Elles contiennent "deux à trois châtaignes à la fois, plutôt petites, aplaties et triangulaires". Le marron d’Inde possède pour sa part une capsule "épaisse, verte, pourvue de petits pics espacés et courts, et contient généralement un seul marron, plus gros et arrondi".

    Des environnements différents

    Au goût, la différence est claire: les marrons d’Inde sont "irritants", assure Sandra Sinno-Tellier. D’après l’Anses, ils peuvent causer "troubles digestifs, douleurs abdominales, nausées, vomissements, ou irritations de la gorge". La mise en garde est d’autant plus importante que souvent, son arbre, le marronnier, est généralement planté en ville à titre ornemental, ou dans les cours d’écoles et les parcs, même s’il est possible de le trouver "ailleurs", note la spécialiste. "Souvent, ce sont des mamans qui appelaient car leur enfant ressentait une gêne ou une irritation après avoir croqué dedans", ajoute-t-elle. Connue pour ses propriétés médicinales - hémorroïdes, jambes lourdes -, cette graine ne doit pas être consommée, même cuite.

    La châtaigne, elle, est parfaitement comestible. Son arbre n’est pas le même ; il s’agit du châtaignier, et on le trouve le plus souvent dans les bois. La forêt de Montmorency, au nord de Paris, est par exemple connue pour être un "spot" de ce fruit très prisé. Quant aux vendeurs à la sauvette, omniprésents à Paris, ils s’approvisionnent en général auprès de grossistes, achetant des châtaignes - appelées marrons - venues du sud de l’Europe. "Notre message s’adresse à tout le monde mais concerne surtout ceux qui ramassent et ingèrent ces fruits", affirme Sandra Sinno-Tellier.

     

    Choux de Bruxelles aux “marrons“

    Recette des gens du Sud-Ouest.

    Pour deux ou trois: un kg de choux de Bruxelles, 1 pot en verre de marrons branche de thym frais, sel, poivre, une cuillère à soupe de graisse de canard et 100 g de cansalade en lardons.

    Faites tremper dix minutes les choux de Bruxelles dans de l'eau avec une cuillère de bicarbonate (si vos choux de Bruxelles ne sont pas bio)

    Pelez et coupez les petites feuilles jaunies des choux de Bruxelles (et coupez-les en deux si vous avez eu la bêtise d'acheter de gros choux de Bruxelles, ils sont gros et donc moins bons);

    Placez-les dans la cocotte minute avec un grand verre d'eau (direct, sans le panier, si vous avez mis de l'eau en bouteille, votre jus de choux de Bruxelles peut être utilisée pour une soupe). Ajoutez le thym, un peu de sel.

    Allumez le feu (comme dirait Johnny) et baissez dès que la soupape tourne fort, laissez cuire ensuite 5 minutes avec la soupape qui chuchote). Éteignez le feu et NE RETIREZ PAS LA SOUPAPE (car les choux continuent de cuire tant qu'il y a de la vapeur).

    Attendre encore 5 mn, puis, sortez les choux et retirez l'eau. Dans un sautoir, faites rissoler à sec la cansalade; quand elle a rendu du gras, mettre une cuillère de graisse de canard et rajoutez les choux, faites les sauter pour qu'ils deviennent bruns et rajoutez les châtaignes du bocal en verre, déjà cuites.

    (Sinon, faites une incision en croix et rajoutez-les dans la cocotte durant que cuisent les choux de Bruxelles mais il faut en tout 10 mn pour cuire les châtaignes).

    Vous pouvez ajouter l'eau des choux de Bruxelles pour que les châtaignes réchauffent dans votre sautoir mais pas trop, sinon vous devrez attendre que l'eau s'évapore.

    Goûtez pour rectifier l'assaisonnement.

    Servez votre poêlée, bien chaude, avec une cuisse de canard confite ou du magret (on est Toulousain ou on ne l'est pas, macarel).

     

    Différence entre sauteuse et sautoir? la sauteuse est à fond plat.

    Le sautoir est à fond bombé