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Blog - Page 141

  • ALERTE ESCROCS PERSONNES ÂGÉES

    Paulette, Georgette, Eugène… cibles privilégiées des arnaques par téléphone

    Faites inscrire le numéro de téléphone de vos grand-parents sur le site Bloctel

    Pour repérer leurs victimes, les escrocs cherchent les prénoms anciens dans l’annuaire. A l’image de Paulette, une habitante de l’Oise de 80 ans qui a été délestée de l’intégralité de ses économies, plus de 24000 euros. […]

    Selon la Direction départementale des finances publiques de l’Oise, […] les escrocs seraient basés à l’étranger. Faute de pouvoir remonter jusqu’à eux, les enquêtes n’aboutissent pas souvent, ce qui décourage d’avance les éventuels plaignants.

    " [Ils] sont de plus en plus professionnels, assure Julien Rollet, administrateur des finances publiques. Fini les mails bourrés de fautes d’orthographe. Désormais les faux agents appellent directement dans les foyers, et savent convaincre".

    Leur cible privilégiée: les personnes âgées, plus vulnérables, choisies dans l’annuaire en fonction de leur prénom.

    "Plusieurs femmes du nom de Paulette ont été victimes d’appels frauduleux", explique le professionnel. […]

    Le Parisien

  • La châtaigne

    Ne pas confondre avec le marron qui, lui, est toxique!

    Recette en bas de l'article

    Info importante en bas de l'article

     

    La châtaigne est un aliment à dominante manifestement glucidique: au moment de la récolte, elle contient certes environ 50% d'eau, mais plus de 38% de glucides. Ces derniers représentent l'essentiel des constituants énergétiques (les protides et les lipides ne dépassent pas respectivement 2,6 et 1,8%).

    Les variétés de châtaignes

    La composition glucidique de la châtaigne est originale: schématiquement, ses glucides se répartissent en 2/3 d'amidon et 1/3 de saccharose. On trouve aussi de petites quantités de dextrines (des glucides complexes), et des traces de fructose, de glucose et de raffinose (un sucre habituellement présent dans les graines). Selon la zone de culture, et surtout la durée de conservation de la châtaigne, on peut observer des variations dans la composition glucidique: les taux d'amidon et surtout de saccharose ont tendance à diminuer dans le temps, tandis que l'on observe une augmentation des sucres simples.

    Les fibres atteignent 5g aux 100 g: il s'agit pour l'essentiel de constituants glucidiques non assimilables, et de la cellulose qui constitue le mince tégu­ment externe adhérent à la graine (et que l'on retire facilement une fois la châtaigne cuite).

    Les protéines ou composés azotés se caractérisent par une importante proportion d'acides aminés libres (plus de 25% du total protéique). Les protéines proprement dites sont déficitaires en acides aminés soufrés, mais riches en lysine (l'acide aminé qui est le facteur limitant des céréales). La châtaigne peut donc contribuer efficacement à compléter l'apport protéique de la ration alimentaire : il suffit pour cela de l'associer à des aliments comme les produits laitiers ou les céréales, dont le profil protéique est complémen­taire au sien.

    Les lipides (ou substances grasses) de la châtaigne ont été bien étudiés. Ils sont présents à un taux relativement élevé pour un produit végétal: 2 g aux 100 g (soit 4 g pour 100 g d'extrait sec : c'est beaucoup plus que dans la pomme de terre, par exemple, où l'apport lipidique ne dépasse pas 0,4 g pour 100 g d'extrait sec). Ces lipides sont constitués pour les 2/3 par des acides gras insaturés: à part égales, des acides gras monoinsaturés (acide oléique en majorité) et des acides gras polyinsaturés (surtout acide linoléique). Et pour 1/3, par des acides gras saturés (acide palmitique). Les lipides de la châtaigne représen­tent près de 10 % de l'apport énergétique global, ce qui est loin d'être négligeable. Ils jouent un rôle de substances de réserve pour le végétal : sous l'influence de différentes enzymes, ils seront hydrolysés pour être utilisés lors de la germination.

    L'apport global en minéraux est important, puisqu'il dépasse 1,2 g aux 100 g. Le potassium est l'un des minéraux dominant, ce qui fait de la châtaigne un excellent aliment de recharge potassique. Avec un taux de magnésium de 45 mg aux 100 g, la châtaigne fait partie des végétaux qui en sont bien pourvus. Le calcium (33 mg) et le fer (1,3 mg aux 100 g) figurent à des taux appréciables.

    On note enfin la présence de nombreux oligo-éléments, comme le manganèse, le cuivre, le zinc, le sélé­nium, l'iode.

    La composition vitaminique de la châtaigne rappelle celle d'autres végétaux tels les tubercules, qui sont également des organes de réserve. On relève ainsi une forte teneur en tocophérols, qui ont une excellente activité vitaminique E (1,2 mg aux 100 g) ; la présence de nombreuses vitamines du groupe B (en particulier de vitamine B1, B2, B3, B5 et B9), dont les teneurs sont peu affectées lors de la conservation.

    La châtaigne est riche en vitamine C au moment de sa récolte: on y relève alors des taux de l'ordre de 50 mg aux 100 g. Cette teneur va décroître assez rapidement, pour se stabiliser aux alentours de 25 à 30 mg. Seule, la provitamine A (ou carotène) est pratiquement absente.

    Selon le mode de cuisson, on observe différents changements dans la composition de la châtaigne: lors d'une cuisson à l'eau ou à la vapeur, la teneur en eau de la châtaigne augmente légèrement, alors qu'elle diminue en cas de grillage. Les glucides sont également modifiés: le taux de sucres simples augmente, tandis que l'amidon se transforme partiellement en dextrines. Enfin, la vitamine C subit une perte assez marquée, de l'ordre de 40 à 50%.

    Quelles sont les vertus santé de la châtaigne?

    Riche en amidon, la châtaigne se présente comme un aliment bon fournisseur d'énergie. Ses glucides ont une excellente digestibilité après cuisson, et ils présentent l'intérêt d’avoir un index glycémique (IG) bas. De ce fait, on évite une élévation rapide de la glycémie (le taux de sucre dans le sang). La présence de vitamines du groupe B (et en particulier de vitamine B1) dans la châtaigne permet une excellente assimilation de ses glucides par l'organisme.

    Grâce à sa consistance amylacée, et à l'abondance de ses fibres, la châtaigne satisfait efficacement l'appétit. Autrement dit, il n'est pas nécessaire d'en manger de grandes portions pour être rassasié. Autre qualité: ses modes habituels de préparation (châtaigne grillée, ou cuite à la vapeur ou à l'eau) ne nécessitent pas l'adjonction de matières grasses.

    Les glucides présents dans la châtaigne, notamment l’amylose et l’amylopectine, s’avèrent bénéfiques pour la flore intestinale. Les fibres alimentaires sont associées à la stimulation des bifidobactéries et des lactobacilles dans l'intestin, à la diminution du taux de cholestérol et à la réduction du risque de maladies cardiovasculaires, et des effets positifs sur le métabolisme des lipides sanguins.

    Lorsque les fibres alimentaires sont fermentées par des bactéries du côlon, des acides gras à chaîne courte (AGCC) sont produits: ils contribuent au maintien de l'intégrité de la paroi intestinale et au métabolisme du côlon. Ils sont également bénéfiques en cas de maladies digestives telles que la colite (sous diverses formes), la diarrhée due aux antibiotiques et le cancer du côlon.

    La richesse minérale de la châtaigne s'avère particulièrement intéressante pour les sportifs: on y retrouve en effet des apports élevés en potassium et en fer, des éléments dont le besoin augmente avec l'activité physique. La châtaigne est également une très bonne source de magnésium: 100 g de châtaignes permettent d'assurer 10 à 15% de l'apport quotidien recommandé, ce qui est appréciable quand on sait combien il est difficile de couvrir le besoin en cette substance (notamment en cas de stress, ou après une période de fatigue). Il en est de même pour le manganèse et le cuivre: 100 g de châtaignes apportent respectivement 15 à 20% et 10% des apports quotidiens recommandés.

    La châtaigne est une source intéressante de vitamines C et E, qui ont toutes deux des propriétés anti-oxydantes. Elle contient aussi des caroténoïdes et de la vitamine A dans des quantités appréciables.

    Plusieurs des caractéristiques nutritionnelles de la châtaigne s'avèrent bénéfiques dans l'optique d'une prévention alimentaire des maladies cardio-vasculaires, et de certains cancers.

    Son profil énergétique, avec une forte proportion des calories venant des glucides complexes utile pour les personnes qui doivent surveiller l’index glycémique des aliments ou pour celle qui sont à la recherche d’aliments sans gluten.

    La présence en petites proportions seulement de lipides, avec une majorité d'acides gras insaturés, et la présence de phytostérols.

    Sa richesse en fibres.

    Sa teneur intéressante en magnésium, en cuivre et en vitamine E et en antioxydants.

    Source:

    Maria CBM De Vasconcelos, Richard N Bennett, Eduardo AS Rosa and Jorge V Ferreira-Cardoso. Composition of European chestnut (Castanea sativa Mill.) and association with health effects: fresh and processed products. J Sci Food Agric 2010; 90: 1578–1589

     

    Velouté de châtaigne rapido-presto

    Pour deux ou trois personnes

    Ouvrez un pot de châtaignes -conserve en verre-, rincez à l'eau courante puis mettre dans un saladier en verre: coupez les châtaignes si elles sont trop grosses.

    Dans une casserole inox, mettre 1 litre d'eau en bouteille, ajoutez sel et poivre selon le goût.

    Versez les châtaignes, montez en ébullition; laissez cuire dix bonnes minutes. Mixez.

    Pour donner du goût, vous pouvez remplacer l'eau par un bouillon (que vous aviez congelé) de lentilles lorsque vous avez préparé du confit de canard aux lentilles.

    Rajoutez autant que vous souhaitez de la crème fraîche liquide; versez dans le bol du mixeur; faire tourner, goûtez et assaisonnez. Remettre sur le feu, doucement, si nécessaire.

    Mettre des croûtons de pain dans la soupière et versez votre bouillon dessus (ou pas, selon votre goût)

    Vous pouvez aussi couper en lanières des tranches de cansalade que vous aurez fait griller à sec- dans une poêle (sans anti-adhérant, le teflon, c'est dangereux pour la santé).

    Disposez ces lanières dans un petit plat et chacun les découpe dans son bol à soupe, selon son goût.

    Si vous récupérez des châtaignes grillées que vous n'avez pas consommées en temps voulu, votre crème sera d'un petit goût fabuleux! J'ai essayé, c'est extra!!!

    Et vous savez pourquoi? parce que chez nous, on n'utilise JAMAIS de la charcuterie fumée (sauf si vous l'avez suspendue vous-même dans votre cheminée durant des semaines); la fumée des charcuteries industrielles est faites avec un liquide de mélanges toxiques... méfiez-vous! Nos ancêtres occitans avaient compris, les petits futés, que la fumée sur la charcuterie est toxique....

     

    BON A SAVOIR

    On me dit souvent: j'ai demandé à ma grand-mère ses recettes que, lorsque que je les réalise, je suis à la lettre; pourtant, mon plat est vraiment moins bon que ceux de ma grand-mère...

    Si vous réalisez ces recettes avec les ustensiles de cuisine d'aujourd'hui, bien sûr que vous n'aurez jamais la même saveur!

    Réalisez dans de l'inox, le plus possible; achetez des plats en verre, en terre, en grès, en porcelaine BLANCHE, sans dessins à l'intérieur, réalisés avec des vernis chimiques ou du plomb!!!

  • Cocktail La Violettine

    Photo de la péniche (avec leur aimable autorisation)

    Pour les Toulousains qui savent où se trouve la Péniche des Violettes de Toulouse!

     

    Ingrédients pour 10 personnes :

    2 litres de vin très bon blanc de notre pays, 30 cl de liqueur de violette de Toulouse, 30 cl de sirop de violette, 30 cl de sucre de canne liquide, framboises, cassis et groseilles (1 quinzaine de chaque fruit), 1 bouteille d'eau minérale gazeuse.

    Mélanger la moitié du vin, la liqueur, le sirop de violette, le sirop de sucre et les fruits dans un saladier à punch. Laisser macérer au frais 24 h. Au moment de servir, ajouter le reste de vin blanc et l'eau minérale gazeuse. Servir très frais.

     

    COMMENT TOULOUSE EST DEVENUE LA CITE DES VIOLETTES?

    https://youtu.be/b6nU5rLL17I

  • Cassoulet toujours: La légende de Dame Carcas

    Buste de la Dame Carcas devant la porte narbonnaise. Symbole de résistance, il est érigé au XVIe siècle par le consul de la ville dont les doléances ne sont pas prises en compte par le roi de France.

     

    Centre du pouvoir des comtes de Carcassonne puis de la célèbre famille Trencavel au XIIe siècle, elle devient, suite à la croisade des Albigeois (1209-1229) -où les forces royales s'emparent de Carcassonne, accusée de complicité avec les Cathares,- une place forte royale gouvernée par un sénéchal.

     Elle garantit la frontière entre la France et l'Aragon jusqu'au traité des Pyrénées en 1659.

    Sur vikipédia

    Dame Carcas est un personnage légendaire de la ville de Carcassonne. Elle est selon la légende la femme de Ballak, prince musulman de Carcassonne, qui est tué au combat contre Charlemagne. À la suite du décès de son mari elle aurait pris en main la défense de la ville face à l'armée franque et l'aurait repoussée.

    Le récit légendaire apparu au XVIe siècle affirme que Charlemagne et son armée étaient aux portes de la ville de Carcassonne afin de la prendre, cette dernière était alors aux mains des Arabes. La cité de Carcassonne avait pour roi un musulman du nom de Ballak. Ce dernier apprenant l'arrivée des troupes franques de Charlemagne, part à sa rencontre avec son armée mais est défait par l'empereur: lui et tous ses hommes périssent durant la bataille. Dame Carcas, l'épouse de Ballak, apprenant la mort de son mari organise la défense de la cité.

    La Princesse Carcas aurait d'abord utilisé une ruse consistant en la réalisation d'hommes de paille, chacun avec son arbalète, qu'elle fait fabriquer et placer dans chaque tour de l'enceinte. Faisant le tour des murailles, elle ne cesse de décocher des traits sur les ennemis en faisant croire qu'ils sont tirés par ces faux soldats, afin de décourager les assiegeurs.

    Le siège mené par les Francs s'éternise et il dure depuis déjà cinq ans. Au début de la sixième année la nourriture et l'eau se font de plus en plus rares et la plupart des soldats de la cité sont morts. Dame Carcas aurait eu alors l'idée de faire l'inventaire de toutes les réserves qui lui restent. La ville étant sarrasine, une part de la population, musulmane, ne consomme pas de porc. Les villageois amènent ainsi à Dame Carcas un pourceau et un sac de blé. Elle fait engraisser le porc avec le sac de blé puis le précipite depuis la plus haute tour de la Cité au pied des remparts extérieurs.

    Charlemagne et ses hommes, croyant que la Cité déborde encore de vivres au point de gaspiller un porc nourri au blé, lève le siège. Voyant l'armée de Charlemagne quitter la plaine devant la Cité, Dame Carcas remplie de joie par la victoire de son stratagème décide de faire sonner toutes les cloches de la ville. Un des hommes de Charlemagne se serait alors écrié “Carcas sonne!", d'où le nom de la Cité.

    Ben, pourquoi pas, tant qu'on y est!

    Selon l'historiographie, Dame Carcas est un personnage qui relève de l'ordre du légendaire. La légende peut selon certains dériver de chansons de gestes médiévales disparues. Elle fut recueille d'après la tradition orale par divers auteurs notamment au XVIe par Jean Dupré et au XVIIe siècle par Guillaume Besse et Guillaume Catel. Charlemagne n'a probablement pas fait le siège de Carcassonne, son père Pépin le Bref l'ayant déjà prise aux Sarrasins vers 759, alors que Charlemagne avait 17 ans.

    MA VERSION

    Cela, c'est une histoire comme une autre; moi, j'en ai une autre, racontée par une Audoise…

    Pour le nom de la dame, faudrait connaître la langue Arabe pour savoir s'il est proche de celle-ci. Perso, à part quelques mots d'occitan (entendu dans la bouche de ma mère) et quelques mots d'espagnol, (entendus dans celle de my abuela), je ne connais que la françoy, apprise sur les bancs de l'école de Colomiers puis des Trois-Cocus. (ben, c'est un quartier toulousain que les édiles veulent faire disparaître en indiquant que son nom c'est Grande Borde); Non, je ne veux rien savoir de l'angliche, c'était pas à la mode, de mon temps….

    La ville est assiégée… on commence à manquer de nourriture… ça c'est bon comme scénario mais, je n'ai pas la date où cette histoire est survenue….

    (je pense que c'est une autre légende…. car, le cassoulet existe depuis très, très longtemps en Languedoc, Gascogne. Chez nous, quoi!

    En ce moment là, les habitants mangent du porc, non mais! zétaient pas tous musulmans…. et puis, selon l'article de wiki, ils engraissent le pourceau avec des haricots… qui arrivent en France du temps de Catherine de Médicis, à peu près… En ce temps là, il y avait des pois secs, des fèves sèches, du lupin blanc, des pois chiches mais pas des zaricots!

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Cat%C3%A9gorie:L%C3%A9gume_sec

    Même que le cassoulet de Carcassonne est, normalement, fait avec une perdrix rouge (abondante autrefois, pratiquement disparue aujourd'hui!). Pour cela que mon cassoulet n'en contient pas. N'oubliez pas, la ville était plus isolée que de nos jours, entourée de bois et autres champs et broussailles…. et, de ce temps, y'avait pas des écolos casse-pieds!

    Dame Carcas (pas sûr qu'elle était princesse mais une notable, selon l'époque, c'est sûr) fait jeter tout un tas de victuailles depuis les remparts…

    Idée de génie… quand je pense ce qu'ils ont fait subir aux femmes dans les siècles passés…. bof, de nos jours encore....

    Les assiégeants (heu, qui étaient-ils?)  -eux aussi- manquaient de nourriture, (ils n'avaient plus rien à piller dans le voisinage) étaient fatigués de ce long siège, (ils n'avaient que de l'aïgo boulido à se mettre dans la carie!) voyant cela se dirent “ils leur reste encore tout cela à manger! et ben, nous, on se casse, y'en a marre“.. à peu près ce qu'ils se sont dit…

    Quant les gens de la cité voient cela, ils font une sacrée fiesta: tout de même, ils n'allaient pas jeter cette bonne nourriture: ils mettent tout en commun dans un pot immense.

    Du porc, du canard (confit dans de la graisse) des fèves ou des pois chiches, du vrai lard, de la cansalade, des oignons, etc… Les gens de ce temps-là, avaient toujours de quoi manger d'avance… on ne sait jamais ce qu'il pouvait advenir: la preuve, ils n'ont pas eu beaucoup à croquer pendant 5 ans! (mais, 5 ans, c'est long… devaient avoir un tunnel planqué dans la cité pour aller se ravitailler… ou alors, pas de siège de plusieurs années…).

    Faut pas exagérer, on n'est pas des Marseillais, nous, les Gascons! (mais oui, c'est une galéjade... te mets pas en colère, Gus!).....

    Ils firent cuire et dégustèrent cela, en bas des remparts, tout en dansant la carmagnole… heu, non, les danses de l'époque! avec les flutiaux et les violes…. puisque tout le monde sait qu'en France, tout finit par des chansons!...

    la preuve, la Carmagnole en 1789: les Français sont des guerriers coupeurs de têtes, certains ne le savent pas mais, ils finiront par le comprendre dans pas longtemps....

    D'après la conteuse en question, c'est comme cela que serait né le cassoulet… rien à voir avec la cassole. Mais non, madame, le  “ragoût“ gascon-languedocien, cela fait très, très longtemps qu'il existe! on mangeait ainsi vers 350 (au minimum)!

    En fait, le cassoulet existait avant la cassole. Il a bien changé au fil des siècles. Mais comme le canard et le porc étaient les viandes que les moins pauvres pouvaient confire ou garder en saumure, ce “rata“ a perduré, s'est amélioré et vient nous titiller les papilles encore de nos jours. Je suis sûre qu'il ne date pas de Pépin le Bref ou Charlemagne. Les Français ont toujours été “fine gueule“…. demandez à Astérix!!!

    Comme déjà indiqué, le cassoulet, dans le Moyen Age, il ne cuisait pas dans le four du boulanger…

    Les fermes étaient très isolées: on faisait soi même son pain, on cuisait la marmite sur la crémaillère dans l'âtre… donc, ne vous laissez pas enfumer par les uns et les autres, surtout les toqués de la toque du coin, qui se prennent pour Loiseau ou Bocuse!...

    Ha, ha! faudrait réfléchir avant de dire n'importe quoi!

  • Honte aux cuisiniers toulousains qui servent des faux-cassoulet!

    Ci-dessus, les cocos blancs

    Hier soir, soirée anniversaire, nous allons au restaurant comme d'habitude. J'ai cherché très longtemps sur le net un restaurant spécialités locales, fait maison. J'ai trouvé sur un site la “perle rare“ et j'ai regardé le menu… fort alléchant. Que des produits du terroir occitan, enfin plutôt, midi-pyrénéen: confit, cassoulet, vins du coin (Buzet etc.).

    Je ne vous parlerai pas du décor, très moche de mon point de vue mais, je ne suis pas décoratrice, je ne m'intéresse qu'à ce qu'il y a dans l'assiette. L'accès est difficile car la rue des Jacobins est située en plein centre de Toulouse. J'y vais en transport spécialisé -qui a eu des difficultés pour s'insérer dans cette petite rue- mais les conducteurs “normaux“ doivent avoir du souci pour se garer. Ce samedi soir était une magnifique soirée automnale, chaude, dont Toulouse a le secret et les rues étaient noires de passants, déambulant nonchalamment, comme le font si bien les Toulousains. C'est un spectacle à lui tout seul, ce marivaudage, joyeux et bon enfant, des nuits toulousaines.

    La rue des Jacobins est, sans nul doute, proche du plus beau cloître de France (j'assume!) que les touristes visitent, ébahis par tant de majesté, de sérénité (vi, les Jacobins étaient des moines) et de grâce dans la taille des pierres. A noter impérativement sur votre agenda de visite toulousaine!

    Nous avons été bien accueillies par un serveur d'une amabilité et d'une gentillesse incroyable qui s'est mit, tout de suite, à notre service, bienveillant et attentif. 3 serveurs dans la salle, tout de noir vêtus et une femme à la caisse, n'hésitant pas à prêter la main au service si nécessaire. La patronne s'en aucun doute.

    Je prends le menu qui, très pompeusement, s'appelle “un sacré coup de fourchette“ car j'y décèle ce qui fait toujours mon bonheur dans les restos de Toulouse: foie gras mi cuit et cassoulet maison. 25 euros sans le dessert, tout de même! Ma fille, reine de la soirée, se décide pour un menu “Marciac“ (le chef doit aimer le Jazz) a 17,00 € qui contient la salade de chèvre chaud, de l'onglet servi avec des pommes de terre en tranches, et un dessert (nous prenons toujours une glace au café) mais, ce sera seulement 2 boules de glace café (glace un peu minable) et de la chantilly en bombe (vous avez dit: fait maison?).

    L'assiette de foie gras est arrivée trois tranchettes translucide comme les os d'une grand-mère ménopausée, sur trois pains toastés qui avaient du être coupés pour le menu de midi, du pain de campagne au levain, froid et dur comme du bois. Servi sur une assiette d'ardoise avec, dans un coin quelques feuilles de laitue et deux ou trois tranchettes de tomate.

    Ha oui, j'ai oublié de mentionner, dans un autre coin, une dizaine de morceaux de noix. Bon point, ce foie gras famélique n'est pas servi avec de la confiture d'oignons ou de figues… non mais, quelle horreur. J'ai déjà raconté, ce me semble, comme les restaurateurs se sont mis à servir le foie gras avec des trucs sucrés: mea culpa, c'est de ma faute pour avoir écrit un article sur le Journal des Chasseurs (en 1984, je crois) que les oies romaines, avant de partir dans les pays chauds se gavaient de figues dont les arbres étaient nombreux autour de Rome.

    Un premier toqué de la toque s'est emparé de mon texte pour proposer un foie gras “truffée de figues“, l'horreur gastronomique absolue! J'avais écris ce texte car dans ces années-là, une association voulait faire disparaître le gavage des canards ou des oies dans la communauté européenne. Heureusement pour nous, elle n'y est jamais arrivée: tant pis pour ces sectaires écolos et tant mieux pour notre patrimoine gascon.

    Ensuite arrive le cassoulet et là, j'ai compris “le sacré coup de fourchette“ provient du fait qu'il y a 3 louches de haricots (lingots, bien sûr) dans un plat en terre et, posé par-dessus, une cuisse de canard confite (une vraie pourtant: un jour, j'ai vu dans un cassoulet, des manchons; suis morte de rire en y repensant!). Ouf, il n'y avait pas de chapelure. IL N'Y A JAMAIS DE CHAPELURE DANS UN CASSOULET VRAI!

    Zut, il n'y avait pas de couennes, de porc, de cansalade… il manquait la tomate concentrée qui donne une petite couleur au Cassoulet Toulousain (j'ai raconté l'histoire de ce rajout dans le bouillon) et re-zut, malgré ce qu'avait dit le serveur, il n'y avait pas de carottes (dont la couleur met de la gaîté dans les haricots “lingots“ (re-sic).

    Un second serveur nous a proposé les desserts et a demandé “ça allait?“. Unanimement, nous avons dit “non“. Cris du cœur. Ma fille montre que son onglet (d'un poids environ de 120 g a vu son poids amputé d'au moins 40 gr qui sont restés dans l'assiette: des nerfs, des nerfs, des nerfs!

    De mon côté, je dis: où sont les carottes? il soulève une cuillère de haricots et me dit: ça, c'est pas de la carotte? et j'aperçois une minuscule miette rouge: carottes en brunoise! Je n'ai même pas parlé des haricots qui n'étaient pas cuisinés mais servis avec la saumure dans laquelle ils avaient été mis en boîte…. dégoûtée.

    Non mais, vous imaginez? une brunoise de carotte… les ancêtres paysans du Lauragais ou de la Gascogne ont eu, un jour, cette idée folle de passer du temps pour couper finement les carottes! La cuisine ménagère n'a rien à voir avec les délicatesses des cuisiniers d'aujourd'hui, croyez-moi! Aussi fous que Charlemagne qui inventa l'école!!!

    J'ai pris en sus, 4,00 € une coupe de glace au café. J'ai bu du Buzet, bouteille de 37,5 cl, qui m'a laissé une impression bizarre (j'ai souvent bu du Baron d'Ardeuil et toujours apprécié ce vin (le bon vin qui tâche, comme on disait autrefois)… sur la bouteille une étiquette: cuvée 2008, à consommer jusqu'en 2022… n'importe quoi, l'étiquetage!

    Total pour deux personnes (avec une San Pellegrino de 50 cl) 58,00 €. Pas cher du tout. Mais, chez moi, quand je fais du cassoulet, mes amis ou autres disent toujours: “pour trouver des haricots, il faut regarder sur toutes les viandes que tu y met!".

    Là, l'inverse: trop de haricots non cuisinés et un morceau de Saucisse de Toulouse, très grillée sur un côté et une cuisse confite (dans son jus, c'est-à-dire, la graisse retirée et cuite, au micro-ondes? mais rajoutée au dernier moment; la saucisse semblait avoir été posée aussi sur le plat en terre et rajoutée au dernier moment afin de réchauffer tout au micro-ondes.

    Chez moi, toujours, les viandes cuites à part et rajoutées dans la marmite pleine de bouillon et de haricots, et cuites durant 35 mn, minimum. Là oui, le cassoulet prend tout son sens!

    Comme m'a dit le second serveur, peu aimable: “la prochaine fois, ne prenez pas du cassoulet si celui-là vous déplait“….

    Ouais, t'a raison, mon coco!

  • Chichoulet à l'espagnole

    Ma famille maternelle est de l'Aude, d'accord… mais, ma famille paternelle est venue d'Espagne en 1915… ce qui me permet de modifier le Chichoulet (cassoulet à base de pois chiche) comme je veux!

    N'oubliez pas que le Chichoulet, le vrai de vrai, c'est moi qui l'ai inventé… attention aux droits d'auteur…

     

    Cuisson en cocotte minute (soupape qui chuchote = 1h30 à plus)

    Cuisson en marmite sur le feu = 2h30 à plus

    Plus c'est long, plus c'est bon!!!

     

    Par personne: 80g de pois chiches secs; 1 cuisse de canard confite; attention, je parle de cuisses du boucher; les cuisses en boîtes deviendront de la bouillie de viande si vous les cuisez longtemps. Évitez les cuisses sous cellophane, c'est trop affreux!

    1 morceau de saucisse de Toulouse d'environ 50 g

    30g de chorizo doux ou piquant, à votre goût

    1 très grosse tomate très, très mûre; ½ poivron rouge (presque noir) que vous aurez passé sur la gazinière et pelé

    1 branche de thym, une petite boîte de tomate concentrée

    1 grosse cuillère de paprika doux ou de poudre de piment d'Espelette (sauf si vous en avez assez mis dans votre graisse de canard piquante -voir ma recette précéente)

    ½ litre d'eau ou de bouillon de viande (que vous avez conservé -au congélo- d'un autre cassoulet, par exemple)

    1 à deux gousses d'ail,

     

    Pour plus de personnes:

    Environ 30 g de graisse de canard piquante (une grosse cuillère à soupe)

    du bouillon ou de l'eau

    Faire tremper les pois chiches, la veille, dans de l'eau en bouteille, avec du thym, romarin, herbes de Provence dans un très grand saladier en verre.

    Le lendemain, prenez une marmite haute, en inox. Versez les pois chiches, le bouillon nécessaire au nombre de personnes (au minimum 1 litre pour deux et un litre ou deux en plus si vous voulez congeler du bouillon pour cuire un autre plat mitonné ou, par exemple, faire un délicieux Tourin toulousain!). Ajoutez les gousses d'ail, pelées et coupée en deux.

    Vous pouvez rajouter le concentré de tomate: ouvrez le tube ou la boîte, versez dans un bol, ajoutez un peu du bouillon pour diluer, puis encore plus du bouillon pour liquéfier et versez dans la marmite où cuisent les pois chiches. Longtemps, longtemps, longtemps, (après que les poètes ont disparu…. chanson des années soixante….).

    Dans un sautoir (sauteuse à fond plat) sans téfal ou autres trucs chimiques… si ça attache, tant pis: cela arrivera et ce n'est pas bien grave, veillez cependant à ne pas faire cuire feu trop chaud et à remuer souventes fois…

    Evitez que cela crame: le cramé, c'est cancérogène.

    Mettre le confit à dorer pour que la graisse de canard accrochée aux cuisses, fonde. Soit vous conserverez celle-ci, soit vous la mettez de côté et utilisez de la graisse piquante maison déjà faite. Une fois les cuisses bien dorées, mettez en attente dans un plat creux en verre.

    Sinon, vous cuirez votre chorizo dont vous avez retiré la peau et coupé en rondelles, durant 20mn dans la graisse, feu fort. Il faut mettre ce dernier ensuite, en attente. Faites cuire le morceau de saucisse de Toulouse dans la même graisse. Mettre en attente dans le plat creux en verre.

    Coupez le demi-poivron (pelé) en lanières après avoir retiré les graines et bien lavé et rajoutez-le dans la graisse de canard (au goût de chorizo piquant). Quand le (ou les) poivrons sont bien cuits, passez la graisse car il y en a trop -sans doute-

    (à récupérer dans votre pot habituel) pour garder le poivron et ajoutez la (ou les) tomate bien mûre, coupée en quartiers.

    Faites cuire les deux légumes (pendant ce temps-là, vos pois chiches cuisent tous seuls, à côté).

    Dans le sautoir (fond plat) vous mélangez les légumes et le chorizo; saupoudrez de paprika doux et/ou de piment d'Espelette. Pour contrer l'acidité de la tomate, rajoutez un morceau de sucre (pas plus sinon votre plat risque de ressembler à du questechupe la sauce américaine qui contient trop de sucre et qui va directement sur vos hanches!).

    Ajoutez une louche du bouillon de cuisson des pois chiches, remettre 5 mn pour remonter en chaleur et versez le tout dans la marmite des pois chiches.

    Laissez cuire à feu moyen une bonne heure et plus. Goutez pour vérifier MAIS NE RAJOUTEZ PAS DE SEL: le confit est salé.

    Le feu doit être moyen sous la marmite. 40 minutes avant d'arrêter, ajoutez d'abord le confit et dix minutes avant d'éteindre, la saucisse de Toulouse. Dans un grand plat creux, disposez en premier les pois chiches puis le confit et la saucisse de Toulouse.

    Rectifiez le goût.

    C'est meilleur le lendemain!

    Tant que vous y êtes, faites la soupe de pain

    Dans un saladier en verre, coupez du pain dur. Saupoudrez de fromage râpé. Versez plusieurs louches du bouillon de pois chiches: repas presque complet!

    Fromage? Entremets, fruits ou autres….

    Vins rouge du pays: Cahors, Corbières, Gaillac, Fitou…. pas trop, vous savez bien!

     

     

  • S'il n'y a que cela pour te traumatiser….

    Bien sûr, tu va faire un procès??? ... le fric, c'est chic!

    Une végane "traumatisée à vie" par… un feuilleté à la saucisse

    Une jeune anglaise, Sharleen Ndungu, a fait sensation sur les réseaux sociaux et exige des excuses publiques.

    "Traumatisée à vie". Une Anglaise de 20 ans a fait sensation sur les réseaux sociaux, et notamment Twitter, après avoir croqué "accidentellement" dans une feuilleté à… la saucisse. Problème, Sharleen Ndungu est végane.

    La jeune femme a ainsi raconté sur les réseaux sociaux comment un employé de la chaîne de boulangerie britannique Greggs lui a servi par erreur ce fameux feuilleté à la viande alors qu’elle venait de demander la version végane.

    […]

    RMC