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Blog - Page 69

  • Astuces pour réussir la purée de pommes de terre à la perfection

    On adore la purée qui nous rappelle l'enfance. C'est un plat classique de la gastronomie française dont on ne se lasse pas et qui peut accompagner toutes sortes de recettes. Mais alors, comment la réussir à la perfection?

    À chacun son petit secret pour réussir la purée. Classique ou gourmande si on ajoute du fromage, de l'ail, des épices, etc., la purée de pommes de terre est vraiment passe-partout! Ce plat traditionnel se réalise en un rien de temps à la maison sans se prendre la tête.

    Quand vous avez goûté à la purée faite maison, vous ne voudrez plus vous en passer! Mais pour cuisiner une bonne purée, il faut éviter quelques erreurs de préparation afin de se régaler avec une purée onctueuse et de caractère.

    Choisir la bonne variété de pommes de terre

    Tout d'abord, pour réussir une bonne purée, il faut de bonnes pommes de terre. Logique, vous nous direz. Mais il est essentiel d'utiliser des pommes de terre à chair farineuse. Il existe plus de 10 000 variétés de patates et à chacune sa spécificité. Amandine, Bintje, Vitelotte, Charlotte…

    Mais, bon: pas de panique! Il suffit de regarder les spéciales purées, à chair farineuse. Dirigiez-vous donc vers des Bintje ou des Monalisa, Agata, Caesar ou encore des Manon. Avec ces variétés, impossible de ne pas réussir votre purée! Dans mon enfance, on faisait toute les recettes (purée, frites) avec des Bintje

    Cuire les pommes de terre au four

    Si vous voulez donner du caractère à votre purée, rien de tel que de cuire les patates au four! C'est une astuce de chefs.

    Pour réussir une bonne purée gourmande, il faut faire cuire les pommes de terre au four sur du gros sel. Cela va apporter une touche caramélisée aux patates qui vous fera fondre de plaisir… Mais, bon, il faut avoir du temps.

    Commencez la cuisson à l'eau froide

    Les pommes de terre sont des produits fragiles qu'il faut cuire avec une attention particulière. Les plonger dans une eau bouillante va abîmer leur chair et les faire exploser à la cuisson. Alors pour ne pas rater la cuisson des pommes de terre, il faut démarrer la cuisson dans de l'eau froide. Pensez également à saler l'eau pour parfumer les pommes de terre mais n'oubliez pas de rectifier l'assaisonnement une fois la purée prête pour qu'elle soit meilleure.

    SURTOUT: Pas de mixeur

    Je ne le répéterai jamais assez, la purée n'aime pas le mixeur! Alors oubliez cette méthode pour écraser vos pommes de terre. En effet, mixer les pommes de terre va les rendre collantes et élastiques car l'amidon contenu dans ce légume (même si l'on croit que c'est un féculent à cause de sa richesse en amidon) ne supporte pas d'être trop travaillé.

    Utilisez la bonne et vieille méthode du presse-purée ou alors du moulin à légumes afin d'obtenir la texture parfaite. Si vous n'avez pas l'un ou l'autre, écrasez à la fourchette.

    Vous obtiendrez  une purée avec des morceaux, mais c'est assez délicieux.

    Pensez à incorporer les ingrédients tièdes

    Parce que chaud et froid ne font pas bon mélange, ajoutez vos ingrédients à température ambiance ou légèrement tiède dans vos pommes de terre écrasées. En effet, si vous mettez du beurre et du lait froid sur les pommes de terre chaudes, cela va agresser la chair. Alors sortez le beurre quelques minutes avant du frigo et faites chauffer le lait avant de le verser sur vos pommes de terre. De cette manière, votre purée sera très homogène et onctueuse.

    Pour enrichir la purée, rajoutez un ou deux jaunes d'œuf battus, du fromage râpé, une lichette de noix muscade ou de cannelle pour un goût exotique mais, attention, une lichette, c'est tout.

    Arrosez d'un filet d'huile d'olive crue, une huile de spécialité… perso, j'utilise de l'huile de noix ou de noisettes ou d'avocat. Parsemez si vous voulez de persil haché frais ou de ciboulette.

    J'aime beaucoup une tombée d'oignons bien frits à l'huile d'olive!

  • Récup' de pizza

    Si à la fin de votre repas il vous reste quelques parts, ne les jetez surtout pas! La pizza se conserve très bien au réfrigérateur pendant trois à quatre jours mise au congélateur (si elle n'a pas déjà été décongelée au préalable évidemment) dans une boîte hermétique, en verre de préférence.

    Mais avant de pouvoir vous régaler de nouveau avec vos restes de pizza, il faudra la réchauffer. Pour cela, quelques conseils sont à prendre en compte pour conserver toutes ses saveurs et sa texture.

    Réchauffer la pizza à la poêle

    Cette méthode est très pratique si vous n'avez pas de four à la maison. Il est préférable d'utiliser une poêle revêtement céramique ou, si vous voulez, de pierre, afin que la pâte ne s'accroche.

    Faites chauffer votre poêle sur feu doux/moyen puis déposez votre part de pizza et ajoutez une toute petite quantité d'eau autour, sans la mouiller. Quelques gouttes suffisent pour créer de la vapeur qui rendra la pâte moelleuse. Couvrez la poêle et laisser cuire cinq petites minutes afin que la pâte et la garniture se réchauffent. Une fois le fromage fondu, vous pourrez dévorer votre tranche en toute gourmandise!

    Réchauffer la pizza au four

    Deuxième technique pour réchauffer une part de pizza: le four. Qu'elle soit maison ou industrielle, la pizza se réchauffe très bien au four et la pâte sera croustillante! Réglez la température du four à 180°C puis placez les restes de pizza sur une plaque recouverte d'une mince couche d'huile.

    Enfournez à mi-hauteur pendant environ cinq minutes, cela sera suffisant pour la réchauffer uniformément. Elle sera toutefois un peu plus sèche (essayez pourtant de placer un verre en céramique rempli à moitié d'eau à côté de votre assiette contenant la pizza) que lors de la première dégustation mais elle restera tout de même savoureuse!

  • Comment réaliser des crêpes moelleuses?

    Les crêpes? on les aime toute l'année… et puis, toutes simples avec un peu de sucre en poudre, elles peuvent constituer un repas de fauchés mais qui garde le goût de l'enfance et donc, vous ne vous sentez pas trop gênés d'être un peu "juste".

    La pâte à crêpes, c'est vraiment inratable! Si vous suivez les quelques conseils suivants: Elle ne nécessite que quelques ingrédients basiques tels que des œufs, de la farine et du lait. On ajoute également un peu de sucre (ou pas si on veut des crêpes neutres) et un filet de matière grasse au choix (huile neutre ou beurre fondu).

    Mettre d'abord la farine dans le saladier, puis ½ sachet de levure, puis un peu de sucre, puis de l'huile de pépins de maïs (un demi-verre); mélangez bien avec un fouet; ensuite pour cassez deux œufs et vous mélangez encore fortement, rajoutez une pincée de sel et l'arôme choisi: je préfère un demi verre d'Armagnac ou du Grand Marnier.

    Enfin, une touche d'arôme qui nous donne envie. Pour des crêpes plus aériennes, on peut donc remplacer un quart de lait par de la bière qui agira un peu comme une levure grâce au gaz carbonique. Choisissez une bière blanche si vous ne voulez pas trop les parfumer.

    Ensuite, on passe à la cuisson. Pour garder des crêpes moelleuses et pas sèches sur les bords, pensez à graisser régulièrement votre crêpière. Sauf si vous utilisez une crèpière rfevêtue de céramique… J'ai voulu la recouvrir d'huile avant mais, l'huile, au bout de plusieurs utilisation s'est accrochée en une sorte de magma jaune et j'ai dû la jeter.

    Une fois cuites, déposez les crêpes dans une assiette puis recouvrez-la d'un torchon pour qu'elles restent au chaud et que leur vapeur ne s'échappe pas. Cela va permettre de conserver tout le moelleux des crêpes et que les bords ne deviennent pas tout secs et friables. Il ne vous reste plus qu'à vous régaler avec la garniture de votre choix! Vous êtes plutôt classique ou gourmand?

    Comment réchauffer des crêpes?

    Encore une fois, vous avez fait trop de crêpes? Ce n'est pas grave! Ce mets apprécié par nos papilles se conserve très bien pendant quelques jours au frais (ou non) bien couvertes de film alimentaire ou de papier aluminium. Vous pouvez tout à fait les déguster froides ou à température ambiante mais si vous voulez les manger chaudes, il existe plusieurs méthodes simples pour les réchauffer tout en conservant leur moelleux.

    Réchauffer les crêpes à la poêle

    Il vous reste des crêpes alors vous avez appelé des renforts pour les terminer. Mais avant que vos invités arrivent, vous voulez les réchauffer? Ressortez alors votre crêpière! Une noix de beurre puis un aller-retour de 30 secondes par face et voilà des crêpes réchauffées en quelques secondes!

    Cette technique vous prendra toutefois un peu de temps le pour venir à bout de votre tas de crêpes restantes. Et si vous choisissez cette option, n'oubliez pas de mettre un peu de matière grasse afin de ne pas avoir des galettes toutes sèches. Vous pourrez aussi poser un appareil à crêpes au centre de la table pour que les invités s'occuper de réchauffer leurs crêpes à tour de rôle.

    Réchauffer les crêpes au micro-ondes

    Pour finir les crêpes de la veille: Il vous suffira de placer votre assiette remplie de crêpes dans votre micro-ondes et de les faire réchauffer 30 secondes à une minute en fonction de la puissance du micro-ondes. Elles seront peut-être un peu dures à la sortie alors on vous conseille de les garnir d'abord de pâte à tartiner ou de chocolat puis de les plier et de les réchauffer ensuite.

    Elles garderont alors tout leur moelleux… Pour encore plus de gourmandise, un peu de sucre, une noix de beurre et le tour est joué en un rien de temps!

    Réchauffer les crêpes au bain-marie

    C'est la meilleure technique pour réchauffer des crêpes en garantissant un moelleux comme au premier jour!

    Pour ce faire, rien de plus simple: portez une casserole d'eau à ébullition puis déposez votre assiette de crêpes par-dessus (attention à choisir une assiette résistant à la chaleur). Recouvrez avec une cloche en verre une autre assiette et laissez la magie opérer. La chaleur dégagée par la vapeur d'eau viendra réchauffer vos crêpes sans les assécher. Vous aurez des crêpes parfaitement moelleuses!

    Réchauffer les crêpes au four

    Dans un plat résistant aux fortes chaleurs, déposez le reste de vos crêpes puis enfournez environ 30 minutes à basse température (120°C). N'oubliez pas de mettre un verre d'eau dans le four à côté de votre plat pour que la vapeur rende vos crêpes moelleuses!

    C'est génial comme astuce et vous n'aurez rien à faire. Vous pourrez laisser les crêpes dans le four pour les conserver au chaud.

    Si vous voulez partager une crêpe party avec des garnitures salées, le four est idéal pour les réaliser sans prise de tête. Étalez peu de béchamel au jambon et fromage dans le reste de vos crêpes et un petit tour au four, vous obtiendrez des crêpes salées délicieuses vous verrez.

  • Comme a dit Coluche

    "salauds de pauvres"

    La ZFE, (Zone à Faibles Emissions) est mise en place depuis le mois de janvier sur Toulouse.

    Conséquence grave: Vous n'avez peut-être plus le droit de circuler sur la commune de Toulouse !

    Mais si vous avez un gros 4X4 électrique à 100 000 €, pas de souci !

    Plusieurs actions autour de Toulouse: c'est pourquoi vous êtes attendu

    Mercredi 08 février de 07h30 à 08h45

    Rond-point d'Eurocentre à Castenau-d'Estretefonds

    -proche du péage-

    Vous serez là pour manifester votre incompréhension.

  • HONTE  AUX  TENARDIER  DE  L'ELYSEE!

    Volaille française : la fin à venir des labels qualité comme le Label Rouge qui font de l’ombre aux lobbys industriels. La Commission Européenne va changer les règles avec l’aval de l’Élysée

    Par Périco Légasse - Marianne

    En torpillant la réglementation de l’élevage en plein air pour favoriser le lobby industriel allemand avec l’accord de l’Élysée, Bruxelles sonne le glas des labels de qualité dont dépend l’excellence de la volaille française.

    Absorbés que nous étions par le conflit poutino-zélenskien, par la crise énergétique, l’inflation menaçante, la guerre des retraites, le péril chinois, nous en avions un peu oublié les méfaits de ce fléau qu’est la Commission européenne. Qu’a-t-elle fait cette fois-ci?

    Rien de moins que de planifier l’éradication de la volaille française de qualité, notre bon vieux poulet dominical, en poignardant dans le dos les labels qualitatifs dont le consommateur se prévaut pour être sûr de son choix. La méthode est particulièrement sournoise et révèle, une fois de plus, le véritable objectif des instances européennes : éliminer toute entrave à l’enrichissement des marchés. Au nom de la libre concurrence, on détricote la loi pour permettre aux marchands de malbouffe d’éliminer ceux qui leur font de l’ombre. […]

    Cette filière obéit à des normes de production drastiques […]. Un niveau d’exigence spécifique à la France obtenu au terme d’un combat mené durant des décennies par des éleveurs soucieux de se distinguer de la filière industrielle et de ses horreurs. Comme pour certains autres aliments, comme le pain, on peut parler de conquête sociale au profit du consommateur […] […] présenté à Bruxelles en décembre 2022, un projet de nouvelles normes prévoit d’annuler le caractère obligatoire de la réglementation actuelle en rendant facultatives les contraintes liées à l’élevage en plein air et en liberté. Ainsi, à partir de février 2023, si la Commission ne revient pas sur sa décision, tout opérateur européen pourra user de mentions non réglementées pour étiqueter sa production.

    Ainsi trouvera-t-on sur le marché du "poulet des champs", de la "volaille de plein vent" ou du "poulet à l’air libre", dont l’intitulé ne correspondra à rien de vérifiable et de vérifié. De quoi désorienter le consommateur soudain exposé à un étiquetage quasi sauvage qui ne lui permettra plus de distinguer au premier coup d’œil un poulet label Rouge certifié "élevé en liberté", qui, lui, conservera son éthique de production, vendue aux alentours de 10 € le kg, et une volaille industrielle roumaine ou bulgare, nourrie avec des détritus, entassée dans des cages et vendue sous la mention "poulet libre" à moins de 5 € le kg…

    Si les initiés un peu vigilants pourront vérifier leurs achats, la grande masse des consommateurs, elle, se laissera abuser. Cette concurrence déloyale et trompeuse portera fatalement préjudice à la filière française de qualité, qui représente aujourd’hui 17% du marché de la volaille. Déjà que près de 90% de la volaille servie en restauration collective, cantines scolaires, Ehpad et hôpitaux est importée, c’est au tour de ce trésor alimentaire de faire les frais du néolibéralisme financier.

    Imposée par l’Allemagne, où le lobby industriel contrôle le réseau des élevages intensifs, dont les filiales s’étendent en Pologne, où l’on abat plus de 1 milliard de poulets par an, mais aussi en Roumanie et en Bulgarie, où sévissent des centaines d’usines, dont certaines comptent plus de 120 000 volailles, cette dérégulation brutale, allant dans le sens contraire de l’histoire et de la demande des consommateurs, est un coup dur pour l’agriculture française.

    Nous voudrions bien savoir ce qui a conduit l’Élysée et Matignon à consentir une telle REGRESSION aux lobbys bruxellois et au commissaire polonais à l’Agriculture, Janusz Wojciechowski. Il est vrai que, pour fabriquer un cordon-bleu, il n’est pas besoin de poulet tricolore. […]

    SOYEZ VIGILENT ET NE VOUS LAISSEZ PAS AVOIR PAR CES ESCROCS!

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  • Comment faire dissoudre les associations qui combattent la France

    Les associations qui défendent soi-disant la laïcité ne cessent de combattre la France et les symboles chrétiens et veulent faire supprimer du paysage tout symbole religieux chrétien.

    Par contre, chacun peut constater qu’elles ne s’opposent jamais à l’expansion de l’Islam en France, que ce soit par la création de mosquées, ou par la demande d’avantages de plus en plus nombreux (nourriture halal dans les écoles, piscines réservées, port du voile en entreprise et dans les universités, etc.).

    Il convient donc de savoir comment il serait possible d’agir contre ces associations politiques et comment demander en justice leur dissolution.

    Il y aurait en fait deux axes principaux:

        La question de leur objet social, beaucoup trop vague, alors qu’elles s’octroient un pouvoir qu’aucune loi ne leur confère ;

        La question de leur représentativité, et de la nocivité de leur action politique.

        Attaquer les association laïques par " l’atteinte aux bonnes mœurs, et l’incitation à la haine ".

    En préalable, rappelons que selon l’article 3 de la loi du 1er juillet 1901:

    "Toute association fondée sur une cause ou en vue d’un objet illicite, contraire aux lois, aux bonnes mœurs, ou qui aurait pour but de porter atteinte à l’intégrité du territoire national et à la forme républicaine du gouvernement, est nulle et de nul effet".

    Une association peut être dissoute par décret en Conseil des ministres, dans les cas suivants:

        Provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence envers une personne ou un groupe de personnes en raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée ou propagent des idées ou théories tendant à justifier ou encouragent cette discrimination, cette haine ou cette violence ;

        Agissements, sur le territoire français ou à partir de ce territoire, en vue de provoquer des actes de terrorisme en France ou à l’étranger ;

        Provocation à des manifestations armées dans la rue ;

        Association présentant, par leur forme et leur organisation militaires, le caractère de groupes de combat ou de milices privées ;

        Association ayant pour but de porter atteinte à l’intégrité du territoire national ou d’attenter par la force à la forme républicaine du gouvernement

    La notion d’atteinte aux bonnes mœurs serait une voie d’attaque de ces associations:

    – Elles provoquent à la discrimination, la haine et la violence envers les catholiques ;

    – Leur façon de se manifester peut les faire assimiler à des milices privées, puisqu’elles n’hésitent pas parfois à recourir à la violence, notamment en saccageant de plus en plus d’églises.

    Leur action porte gravement atteinte à de nombreux chrétiens et Français tout simplement.

    Or, le prolongement de la liberté de conscience est le droit pour chacun d’être protégé contre les atteintes à ses convictions religieuses ou philosophiques, et les musulmans ne se privent jamais d’invoquer " ce droit " à leur profit unique.

    Ce droit est consacré par les grands textes (article 10 de la Déclaration des droits de l’homme: "Nul ne doit être inquiété pour ses opinions mêmes religieuses " ; l’article 1er de la Constitution du 4 octobre 1958 a surtout élevé le respect des croyances au rang de principe constitutionnel en énonçant: " La France assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances'.). Ce droit à la protection du sentiment religieux est aussi affirmé par les textes internationaux, notamment l’article 9 de la Convention européenne des droits de l’homme.

    Sur le fondement de ces textes, le juge a consacré le droit au respect des croyances.

    Le Conseil constitutionnel considère que, si l’État " n’a pas à reconnaître officiellement ce droit, il doit au moins le constater, et en tolérer l’usage dans la mesure où ses propres lois n’en sont pas lésées " (Cons. const., 19 nov. 2004, n° 2004-505 DC: Rec. Cons. const. année, p. 173, note Sudre F. ; RFDA 2005, p. 34, note Chelini-Pont B. et Tawil E. ; Annuaire Droit et Religions, 2005, PU Aix-Marseille, p. 473.)

    Si, selon les penseurs de gauche, le principe de laïcité postule le pluralisme des valeurs, cela vaut donc également des valeurs chrétiennes.

    En droit international

    Au plan du droit international, "pour quelque sujet que l’on ravage un pays, on doit épargner les édifices qui font honneur à l’humanité" (De Vattel E., Le Droit des Gens ou principes de la loi naturelle appliqués à la conduite et aux affaires des Nations et des Souverains, vol. II, livre III, chapitre IX, 1983, Genève, Institut Henry Dunant, p. 139).

    C’est ainsi que, posant un principe d’immunité des biens culturels, diverses conventions internationales prévoient que, même en cas de siège ou de bombardement, " toutes les mesures nécessaires doivent être prises pour épargner (…) les édifices consacrés aux cultes, aux arts, aux sciences et à la bienfaisance, les monuments historiques " Convention (IV) de La Haye concernant les lois et coutumes de la guerre sur terre du 18 octobre 1907. Adde: convention de La Haye pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé du 14 mai 1954 ; statut de la Cour pénale internationale, adopté à Rome le 17 juillet 1998, articles 8 (2) (b) et 8 (2) (e), qui qualifie de crime de guerre "le fait de lancer des attaques délibérées contre des bâtiments consacrés à la religion, à l’enseignement, à l’art, à la science ou à l’action caritative ou contre des monuments historiques".

    Or, pourquoi ces mesures de protection qui prévalent en cas de conflit armé ne prévaudraient pas, également en temps de paix, dès lors que l’objectif de destruction est identique?

    Les droits religieux existent. L’on ne peut pas le nier.

    Ce ne sont toutefois pas tous les édifices cultuels qui bénéficient d’une protection renforcée mais seulement ceux qui appartiennent au "patrimoine culturel ou spirituel des peuples" (Protocole additionnel I aux conventions de Genève de 1949, Genève, 8 juin 1977, art. 53), ce qui montre bien que les lieux de culte sont alors moins protégés en eux-mêmes, dans leur dimension sacrée, qu’en tant que biens culturels appartenant au patrimoine commun de l’humanité.

    Cette protection renforcée se justifie par la dimension symbolique de ces biens qui représentent la culture et la civilisation des peuples. Car à travers la destruction des lieux de culte et autres monuments historiques, c’est parfois l’identité même d’une civilisation que l’on cherche à anéantir, afin d’effacer toute trace de sa présence ou de son existence (Casier F., " Les régimes de protection en droit international humanitaire ", in La protection des biens culturels, ses aspects militaires et opérationnels et l’application aux situations hors conflits armés, Centre d’étude de droit militaire et de droit de la guerre, 22 mai 2014, www.ismllw-be.org/session/2014-05-22-CASIER%20F-Texte%20final.pdf ;Bugnion F., " La genèse de la protection juridique des biens culturels en cas de conflit armé dans le cadre du droit international humanitaire " – (www.icrc.org/fre/assets/files/other/irrc.pdf.).

    Par ailleurs, les statues de la Vierge présentent un caractère sacré, mais également un intérêt artistique et historique et la sécurisation et la protection du patrimoine est encouragée par l’UNESCO.

    Pour l’UNESCO le patrimoine immatériel religieux, du moins celui des grandes religions, apparaît comme la composante d’un ordre juridique transnational destiné à transcender les frontières étatiques nationales pour gouverner les relations internationales privées des personnes, indépendamment ou presque des souverainetés nationales.

    Le patrimoine religieux est ainsi porteur d’un ordre juridique transnational caractérisé par:

        une communauté de personnes suffisamment stable, identifiée et organisée pour asseoir le développement de normes adaptées ;

        une complétude et une autarcie assurées par l’existence d’un législateur, prenant la forme d’un pouvoir de commandement et d’une charte fondatrice et d’un juge ou, plus largement, d’une instance d’apaisement des conflits, selon les expressions employées par Rémy Libchaber dans son bel ouvrage L’ordre juridique et le discours du droit ;

        enfin, une relative autonomie par rapport aux ordres nationaux, ce qui renvoie aux règles de "relevance" étudiées notamment par Santi Romano.

    Le patrimoine immatériel religieux , dans sa dimension temporelle et transgénérationnelle, constitue un fonds commun ayant vocation à se transmettre de génération en génération et à se perpétuer en se renouvelant.

    Par ailleurs, si l’article 28 de la loi de 1905 interdit, pour l’avenir, d’élever ou d’apposer un signe ou emblème religieux sur les monuments publics ou en quelque emplacement public que ce soit, à l’exception des édifices servant au culte, des terrains de sépulture dans les cimetières, des monuments funéraires, ainsi que des musées ou expositions, les édifices antérieurs sont protégés.

    Afin de se prémunir contre le risque de dissipation, la loi de 1905 pose non seulement des règles d’inaliénabilité et d’imprescriptibilité des édifices cultuels du moins lorsqu’ils sont classés au titre de la législation relative à la  protection des monuments historiques mais accorde encore un droit de préemption au profit des associations cultuelles, des communes, des départements, des musées et sociétés d’art et d’archéologie et de l’État ( L. 9 déc. 1905, art. 17).

    Cette dimension symbolique du lieu de culte justifie une protection renforcée des édifices cultuels envisagés en leur qualité de lieu de rassemblement.

        Quelle est la représentativité des associations dites " Laïques "?

    Dés lors que ces associations introduisent des actions visant à toucher la vie de tous, elles se doivent d’avoir une certaine représentativité.

    En effet, à quel titre subissent-elles un préjudice? D’où leur vient la prérogative de définir ce qu’est la laïcité pour la façonner judiciairement à leur seule volonté  alors que ce droit devrait plutôt revenir au parlement?

    Force est de constater, que sans en être expressément autorisées par la loi, elle se comportent comme les associations anti-racistes, qui peuvent agir sans avoir subi de préjudice propre.

    Un objet social général de " respect de la laïcité " est beaucoup trop vague, et de plus, le respect de la laïcité ne relève pas de leur compétence. Si la laïcité est garantie par la Constitution, aucun texte ne dit que ce sont " ces associations " qui sont chargées de la faire respecter, agissant ainsi comme une police des mœurs.

    Ces associations font de la "laïcité" un enjeu politique global qui motive leur engagement, mais le sectarisme, l’intolérance et la surenchère verbale qui les caractérisent masquent difficilement la faiblesse de leurs effectifs et de leurs moyens.

    Ces associations ne sont souvent que les émanations de loges maçonniques selon lesquelles  le cléricalisme obstiné et reconquérant de la hiérarchie vaticane doit être combattu: il ne faut manquer aucune occasion de le dénoncer et de s’y opposer. L’esprit de croisade survit encore, toujours aussi malfaisant. La laïcité constitue l’antidote le plus efficace contre les entreprises de recléricalisation, en France et en Europe " [[" Humanisme " n°223, septembre 1995.]].

    Ce ne sont la que quelques pistes juridiques, qu’il faudrait approfondir et peaufiner.

    Mais il faut surtout passer à l’action et bloquer l’action de ces associations devant les tribunaux ; tant que les accusations dont elles peuvent faire l’objet n’ont pas été traitées, il faut leur dénier ce pouvoir d’agir.

    https://www.ichtus.fr/la-laicite-dans-le-droit-francais

    Albert Nollet