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DANGERS - Page 9

  • Il y a le ciel, le soleil et la mer…

    De nombreuses études ont recensé les micro-organismes présents sur les plages du monde entier. Dans les zones tempérées, le sable des plages (bordées d'eau douce ou d'eau de mer) contient des quantités significatives de plusieurs agents pathogènes, en particulier d'origine fécale. Selon une étude, la concentration en bactéries provenant des excréments est 2 à 38 fois plus élevée dans le sable que dans l'eau, selon les sites.

    Par exemple, une étude portant sur 53 plages californiennes a identifié, entre autres :

        des entérocoques dans 94 % des échantillons ;

        des Escherichia coli (E.coli, 68 %) ;

        des salmonelles (15 %) ;

        des Staphylococcus aureus (14 %) dont certains résistant à la méticilline (3 %) (une autre étude portant sur trois plages de Californie du sud a identifié ces germes dans 53 % et 2,7 % des échantillons de sable, respectivement) ;

        des Campylobacter jejuni (13 %).

    D'autres travaux ont  enrichis cette liste avec d'autres bactéries (Vibrio sp., Pseudomonas aeruginosa, Shigella sp. par exemple), mais également des virus (entérovirus, norovirus, adénovirus, poliovirus, virus de l'hépatite A, papillomavirus des verrues plantaires), des protozoaires (Giardia sp., Cryptosporidium sp.), des larves et des œufs de nématodes (Ascaris sp., Toxocara sp.), des levures et des champignons (par exemple Aspergillus sp., Chrysosporium sp., Fusarium sp., Candida sp., mais aussi Trichophyton sp. et Microsporum sp., les agents des teignes).

    Au-delà des E.coli résistant à la méticilline, certains de ces micro-organismes étaient également résistant à divers anti-infectieux, dont des Enterococcus fæcium, Vibrio sp.  et Candida kruzei

    Ces études concordent pour signaler que les concentrations de ces pathogènes sont plus élevées dans la partie de la plage qui est battue par les vagues et, en particulier, la frange située au plus haut de cette zone. Les experts émettent l'hypothèse que cette frange est plus riche en matières organiques (algues par exemple) déposées par le ressac. Il s'agit aussi de l'endroit le plus fréquenté par les oiseaux marins, qui sont une source connue de contamination du sable. Il a été démontré que les micro-organismes, en particulier d'origine fécale, peuvent s'y multiplier et donc y rester de manière pérenne.

    À noter que cette partie de la plage est également celle préférée des enfants pour jouer et faire des châteaux de sable. Cela peut expliquer qu'ils soient les plus à risque d'infection (voir ci-dessous).

    Ces entretiens ont révélé une association positive entre les problèmes digestifs (nausées et vomissements, diarrhée, maux de ventre, suffisamment intenses pour perturber la vie quotidienne) et le fait d'avoir creusé le sable ou d'y avoir été enfoui. Pour les personnes qui avaient creusé, la probabilité de troubles digestifs était multipliée par 1,13 (IC95% [1,02 ; 1,25]) et celle de diarrhée par 1,20 (1,05-1,36). Pour celles qui y avaient été enterrées, ces risques étaient multipliés par 1,23 (1,05-1,43) et 1,24 (1,01-1,52) respectivement. Le risque d'autres types de problèmes de santé n'était pas augmenté.

    Il a été également noté des variations du risque digestif selon le littoral (sur l'un d'entre eux, le risque de diarrhée était doublé pour les personnes enterrées dans le sable) et un risque plus élevé sur les plages marines et chez les enfants de moins de 10 ans.

    En 2012, la même équipe a répété l'enquête, cette fois en prélevant des échantillons de sable des plages où étaient menés les entretiens

     Avec 2 plages (Rhode Island et Alabama), 4 999 entretiens et 144 échantillons, elle a confirmé les résultats de la première et révélé que l'augmentation de troubles digestifs et de diarrhée était associée à la concentration d'entérocoques dans le sable (mesurées par PCR et par mise en culture). L'augmentation du risque était particulièrement forte chez les enfants de moins de 5 ans: risque 9,5 fois plus élevé pour les troubles digestifs et 5,2 fois plus élevé pour les diarrhées (contre 5,5 fois et 4,3 fois pour les 55 ans et plus). De fait, les jeunes enfants sont plus fréquemment enterrés dans le sable que les sexagénaires…

    Les résultats de ces deux enquêtes rejoignent ceux de travaux plus anciens portant sur les risques digestifs après une baignade (contamination par l'eau,.

    Ces études sont intéressantes, mais n'ont porté que sur le risque aigu : 10 à 12 jours après l'exposition, une durée insuffisante pour certaines pathologies d'apparition progressive.

    Deux bactéries dangereuses : le bacille de Whitmore et Vibrio vulnificus (choléra)

    Sur certaines plages tempérées ou tropicales, des cas de deux infections bactériennes potentiellement graves et transmises par contact avec le sable ont été recensés.

    Les baigneurs doivent faire attention à ne pas entrer dans l'eau avec des blessures ouvertes, et les mangeurs de fruits de mer doivent faire cuire les coquillages.

    Vulnificus est parfois trouvé dans les coquillages en France et de rares cas d'infection sont régulièrement signalés (une vingtaine entre 1995 et 2017).

    Les risques sanitaires liés au sable sont considérablement plus importants sur les plages tropicales et subtropicales que sur celles des zones tempérées. Néanmoins, sur celles-là, une attention particulière doit être apportée aux jeunes enfants qui manipulent le sable pour creuser, faire des châteaux de sable ou s'enterrer, en particulier dans la zone battue par les vagues. Leur risque de troubles digestifs est significativement augmenté.

    Enfin, à la mer, avant de consommer des aliments avec les mains, il est préférable de se laver les mains si elles ont été en contact avec le sable.

  • Les microbes se nichent là où on ne les attend pas

    Du balai les paillassons

    Quel est le comble pour un paillasson? D'être trop sale pour daigner s'y essuyer les pieds. C'est un aéroport à microbes, le paradis des bactéries; des expériences ont été faites:

    Résultat des prélèvements: "une concentration en bactéries 75% plus importante sur le tapis que sur les côtés“.

    En clair, il contamine les semelles qui pénètrent ensuite dans la maison, la salle de bains, la chambre. C'est d'autant plus crado que ça entre en contact du corps. Alors du balai les paillassons?

    Nettoyez-le une fois par mois, changez le régulièrement. Même si -le mieux, et le plus simple- est encore de se déchausser avant d'entrer chez soi

     

    Choisissez le petit bouton de la chasse

    Frédéric Saldmann adore le Japon, où ses livres s'arrachent. Il y a remarqué que, contrairement à la France, où elle est d'ailleurs particulièrement active en ce moment, il y a peu de cas de gastro-entérite au pays du Soleil Levant. Les gens là-bas ne se serrent pas la main et les toilettes se déclenchent automatiquement.

    Fort de cela, le médecin s'est penché sur… les chasses d'eau, encore une fois avec l'Institut Pasteur de Lille et a analysé 31 boutons, petit ou grand débit d'eau, de toilettes de gare, café, restaurant…

    Analyses peu ragoûtantes et surprenantes. “La concentration moyenne de bactéries des grands boutons est cinq fois supérieure à celle des petits, 11% contre 52%", écrit Saldmann. Notre réflexe est d'appuyer systématiquement sur le gros, d'accumuler les bactéries sur nos doigts que nous portons au visage et à la bouche… deux fois par heure". Appuyez sur le petit, c'est bon pour vous, c'est bon pour la planète, s'exclame le docteur. Et lavez-vous les mains".

     

  • Les signes précoces d’un AVC

    Un mois avant qu’il ne se produise, un AVC peut se manifester précocement par une paralysie ou un engourdissement du visage et des membres (notamment du bras), qui touche uniquement une seule partie du corps. Une impossibilité à sourire peut également aussi indiquer un futur infarctus cérébral. Autre signe alarmant : un trouble la parole, soit en raison d’une difficulté à articuler ou à trouver ses mots, soit à cause de l’utilisation de mots incompréhensibles ou de difficultés à comprendre ce que l’on entend.

    Les patients peuvent aussi avoir du mal à comprendre leur interlocuteur. Avant l’arrivée d’une attaque, on peut également faire face à un problème de vision (une perte de la vue d’un œil ou une vision double) et une perte soudaine de l’équilibre et de la coordination avec une instabilité à marcher. Quelques semaines avant un AVC, il est également possible d’être essoufflé sans aucune raison et de souffrir d’un mal de tête intense, brutal et inhabituel, d’après l’Assurance maladie.

    Consulter un professionnel de santé

    Si ces signes se présentent, il est conseillé de contacter et de consulter un professionnel de santé afin de prévenir l’apparition d’un accident vasculaire cérébral.

  • Vous souffrez de brûlures d'estomac?

    Voici les changements alimentaires qui ont un impact sur le reflux, d’après les études scientifiques.

    Le reflux gastro-œsophagien ou RGO est un trouble du système digestif qui se manifeste par le passage d’une partie du contenu de l’estomac dans l’œsophage. En cause : la motricité de l’œsophage. Le RGO peut s’accompagner de pyrosis (brûlure rétrosternale) et de régurgitations acides, souvent après un repas ou en position allongée. Le RGO symptomatique s’appelle œsophagite.

    Le régime RGO : comment stopper les remontées acides?

    Selon le Dr Cotinat, gastro-entérologue et auteure de Petits plats savoureux contre le reflux, "le traitement nutritionnel est de loin le plus efficace et le plus complet des traitements du reflux gastro-œsophagien". L'alimentation anti-reflux vise à la fois à limiter les agresseurs (stress oxydant, stress psychologique, inflammation…), d’autre part, à améliorer les défenses du corps (salivation, barrière anti-reflux, potentiel antioxydant et anti-inflammatoire). Plus le reflux est pris tôt, et plus les lésions et irritations de l'œsophage seront rapidement réversibles à l'aide de mesures nutritionnelles. En revanche, si vous souffrez de remontées acides depuis plusieurs années, vous aurez probablement besoin de changements alimentaires plus stricts.

    Voici des mesures diététiques à prendre en cas de reflux, assorties du conseil du Dr Cotinat: "Je vous suggère de commencer par augmenter largement les aliments protecteurs. Tentez ensuite de diminuer, voire supprimer, quelques aliments au profit d’autres. Puis, tranquillement, réajustez les consignes de manière à vous approprier votre nouvelle alimentation en gardant le plaisir et la convivialité".

    Que manger en cas de brûlures d'estomac?

    LES VEGETAUX, LES BONS ALIMENTS POUR LE REFLUX

    La consommation de fruits et de légumes est notre meilleure alliée. Elle est associée à un risque moindre de reflux gastro-œsophagien (RGO), car ce sont des aliments alcalinisants. Mais en cas de reflux, manger des végétaux aide aussi l’œsophage à résister à l'acide. Ce sont des aliments riches en antioxydants, en fibres, en vitamines, en minéraux, ce qui explique ces effets protecteurs.

        Manger des légumes à chaque repas (à hauteur d'au moins la moitié de l'assiette). A consommer crus et cuits, et en variant les couleurs, tout en favorisant les plus colorés pour davantage d’antioxydants.

        Manger quotidiennement des céréales complètes bio et/ou des légumes secs (lentilles, haricots, pois chiches…) et des oléagineux non grillés, non salés, surtout en cas de problème de constipation.

        Consommer les fruits de préférence en dehors des repas, et privilégiant autant que possible les petits fruits colorés (mûres, framboises, fraises, myrtilles, cassis…).

    LES ALIMENTS A ÉVITER

    Manger des aliments d’origine animale irritants semble aggraver les symptômes d’un reflux tandis qu’une alimentation grasse augmente le risque d’en développer un. La consommation d’aliments en conserve ou en canette est, quant à elle, associée à certains symptômes du RGO comme la dyspepsie. Consommer des aliments acides comme les agrumes ou les tomates semble aussi lié au RGO. Le chocolat est souvent accusé d’augmenter le reflux mais aucune étude n’a démontré qu’arrêter d’en manger entraînait un bénéfice. Chez certains patients souffrant aussi de maladie inflammatoire de l’intestin, l’adoption d’une alimentation sans gluten a permis d’améliorer aussi les symptômes du reflux.

    IL FAUT

        Adopter une alimentation riche en végétaux (non acides) et pauvre en viandes, avec le moins d’aliments ultra-transformés possible, et le moins de gluten et sucres raffinés possible peut aider contre le reflux.

        Notez que le régime méditerranéen (riche en végétaux, poisson source d'oméga-3, huile d’olive et pauvre en viande rouge et charcuteries) a été associé à une diminution du risque de RGO.

    Quelle eau boire en cas de reflux gastrique?

    Favoriser une bonne salivation

    La sécrétion de salive a un rôle déterminant sur santé de la paroi de l’œsophage et la salive contient par ailleurs des composés protecteurs pour cette paroi. Favoriser la sécrétion de salive pourrait donc protéger du RGO et de ses complications. Deux solutions: bien boire, mastiquer plus.

    IL FAUT:

        Supprimer les eaux gazeuses et les sodas qui provoquent une distension de l’estomac et du reflux.

        Ne pas boire d’alcool (ou alors très occasionnellement et toujours avec modération) car l’alcool aggrave plusieurs symptômes du reflux (lire mesure n°3). Concernant le café et le thé, les études sont contradictoires.

        Boire de l’eau plate ou des tisanes semble le meilleur choix.

        Pour mastiquer plus, privilégier les aliments durs (crudités par exemple) et mâcher des chewing-gums (pas trop longtemps, ni trop souvent).

    Manger plus souvent et pas trop tard le soir

    Ne pas surcharger son estomac peut être utile contre le reflux. Pour cela, on peut fractionner sa prise alimentaire en 5-6 repas au lieu des trois habituels. Mais l’habitude la plus importante à prendre est de manger au moins deux heures avant de se coucher le soir et de ne pas prendre de collation après le repas. En effet, les repas tardifs du soir sont associés à une exposition plus longue à l’acidité et à des nuit plus courtes (or un sommeil insuffisant est lié à des symptômes de RGO plus importants).

    IL FAUT

        Manger à 19-20 h si vous vous couchez après 22 h est une bonne idée.

        Ne pas grignoter devant la télé ou l’ordinateur après le repas.

        Dormir avec le haut du lit incliné vers le haut diminue la pression sur l'abdomen et est associé avec des reflux moins graves et moins longs.

    Arrêter le tabac

    Chez les patients fumeurs souffrant de RGO, arrêter la cigarette permet à la fois d’améliorer les symptômes du reflux et la qualité de vie globale.

    Mincir

    Les personnes en surpoids ou obèses ont plus de risque de RGO que celles ayant un poids normal. La bonne nouvelle c’est qu’une perte de poids de 10% est associée à une réduction importante des brûlures d’estomac, régurgitation et douleurs de poitrine.

    Utiliser des substances naturelles avant de prendre de IPP

    Le traitement classique du RGO fait appel à des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP). Les IPP sont très largement prescrits (également en association avec des anti-inflammatoires), un peu trop même.

    Les inhibiteurs de pompe à protons (IPP) sont des médicaments du RGO (oméprazole, ésoméprazole, lansoprazole, etc...). On les prescrit aussi dans les ulcères, les œsophagites érosives. Ils diminuent la sécrétion acide de l’estomac. On les utilise aussi protéger les muqueuses digestives de l’agressivité des anti-inflammatoires oraux (anti-inflammatoires non stéroïdiens, aspirine, stéroïdes). Pris au long cours, ces médicaments qui figurent parmi les plus prescrits et les plus profitables pour l’industrie comportent des risques. Or 70% des patients à qui ils sont prescrits ne devraient pas en prendre, sachant qu’il existe des alternatives naturelles.

    Parmi les remèdes efficaces, on trouve, les compléments antioxydants, les oméga-3, la mélatonine, l'aloe vera et la réglisse.

    Zoom sur la mélatonine

    Une étude pilote vient de trouver que l’on peut traiter le reflux gastro-œsophagien avec plusieurs substances naturelles – dont la mélatonine - plus efficacement qu’avec l’un des médicaments les plus prescrits, l’oméprazole (Mopral).

    L’étude qui nous intéresse a porté sur 351 patients : 176 ont reçu un complément naturel à base de mélatonine, vitamines B6, B9 et B12, L-tryptophane et méthionine (deux acides aminés) et bétaïne. Les 175 autres ont reçu de l’oméprazole (Mopral à 20 mg/j), l’un des médicaments vedettes du RGO. Après 40 jours, les symptômes ont totalement régressé chez tous les patients traités naturellement, mais seulement chez 65% des patients traités par l’oméprazole.

    Cette étude est donc très intéressante, même si elle n’a été conduite qu’en simple aveugle (les patients ne savaient pas ce qu’ils prenaient, mais les médecins le savaient). Une confirmation par une étude en double aveugle serait nécessaire.

    La mélatonine pourrait agir sur le RGO en inhibant la sécrétion acide de l’estomac, mais aussi la synthèse de monoxyde d’azote (NO pour nitric oxide). Le NO joue un rôle important dans la relaxation transitoire du sphincter œsophagien, à l’origine d’un reflux chez de nombreux patients.

    Pour en savoir plus et surtout bénéficier de l’expérience d’une gastro-entérologue qui a suivi des milliers de patients depuis une trentaine d’années, lire Soigner le reflux naturellement et Petits plats savoureux contre le reflux.

    Références

        Sethi, Sajiv; Richter, Joel E.Diet and gastroesophageal reflux disease: role in pathogenesis and management. Current Opinion in Gastroenterology: March 2017 - Volume 33 - Issue 2 - p 107–111.

        Ammar Hassanzadeh Keshteli, Pouria Shaabani, Seyed-Reza Tabibian, Parvane Saneei, Ahmad Esmaillzadeh, Peyman Adibi : The relationship between fruit and vegetable intake with gastroesophageal reflux disease in Iranian adults. J Res Med Sci. 2017; 22: 125

        Nachman F, Vazquez H, Gonzalez A, et al. Gastroesophageal reflux symptoms in patients with celiac disease and the effects of a gluten-free diet. Clin Gastroenterol Hepatol 2011; 9:214–219.

        Harathi Yandrapu, Marek Marcinkiewicz, Irene Sarosiek, Jerzy Sarosiek, M : The Role of Saliva in Esophageal Defense: Implications in Patients With Nonerosive Reflux Disease. American Journal of the Medical Sciences, Volume 349, Number 5, Pages 385–391, May 2015.

        Mone I, Kraja B, Bregu A, et al. Adherence to a predominantly Mediterranean diet decreases the risk of gastroesophageal reflux disease: a cross-sectional study in a South Eastern European population. Dis Esophagus 2016; 29:794–800.

        de Bortoli N, Guidi G, Martinucci I, et al. Voluntary and controlled weight loss can reduce symptoms and proton pump inhibitor use and dosage in patients with gastroesophageal reflux disease: a comparative study. Dis Esophagus 2016; 29:197–204

        Eivind Ness-Jensen, Kristian Hveem, Hashem El-Serag, Jesper Lagergren : Lifestyle Intervention in Gastroesophageal Reflux Disease. Clinical Gastroenterology and Hepatology February 2016, Volume 14, Issue 2, Pages 175–182.e3

        Kohata Y, Fujiwara Y, Watanabe T, Kobayashi M, Takemoto Y, et al. : Long-Term Benefits of Smoking Cessation on Gastroesophageal Reflux Disease and Health-Related Quality of Life. PLOS ONE February 4, 2016.

        Pereira Rde S. Regression of gastroesophageal reflux disease symptoms using dietary supplementation with melatonin, vitamins and aminoacids: comparison with omeprazole. J Pineal Res. 2006 Oct;41(3):195-200.

  • Pénurie de moutarde: pas la faute du climat

    La pénurie de moutarde est liée à la fermeture des économies qui a interrompu les habitudes et comportements.

    La faute de la Nature???

    Les consommateurs constatent des pénuries dans les rayons de leurs magasins ces temps-ci. Par exemple, vous ne pouvez plus trouver de la moutarde…

    Actu.fr rapporte que selon la Confrérie des producteurs de moutarde, 80% des grains proviennent du Canada, qui souffre de sécheresse. L’explication laisse un peu sur sa faim… Après tout, les pénuries surgissent de toutes parts en ce moment, pas juste pour la moutarde.

    La sécheresse n’a pas causé le manque de production de voitures, ni la pénurie de carton pour les colis. Bookseller rapporte que le coût d’impression d’un livre a augmenté de 40% l’an dernier. Vous ne pouvez pas mettre cela sur le compte de la guerre ni des émissions de carbone.

    Non, cela provient de la création de monnaie sans précédent des autorités… et avec la mise à l’arrêt de l’activité des entreprises. Les prix des grains de moutarde ont commencé leur ascension dans le seconde moitié de 2020… comme le reste des matières premières. Il a presque doublé depuis janvier 2020.

    Selon les agriculteurs, la sécheresse a réduit de 41% la production des champs par rapport à leurs attentes. Mais quand vous regardez les statistiques, vous voyez qu’ils avaient planté 35% de semences en moins en 2020.

    Un haut rendement cette année-là avait permis de compenser, mais en 2021, face à une mauvaise récolte, un déficit s’est déclaré.

    Perte de savoir

    La fermeture des économies a interrompu les habitudes et comportements.

    Mais les grandes exploitations agricoles ou encore les champs de pétrole et de gaz avaient pris des années d’investissement et d’adaptation. À présent, les marchés doivent prendre en compte la possibilité de fermetures, restrictions sur les déplacements, ou épisodes d’inflation des prix.

    Dans un marché, les prix reflètent l’accumulation de savoir (par l’expérience) des participants, et vous ne pouvez pas remonter en arrière et rayer les événements des deux dernières années.

    Les soucis de production et les hausses de prix vont continuer parce que les économies vivent avec une épée de Damoclès au-dessus d’elles.

    À tout moment peut avoir lieu un retour en arrière, vers les restrictions, la création de centaines de milliards d’euros ex nihilo, ou, comme nous en avertissons, une dévaluation de la monnaie.

    Contrepoints

     

             

  • Bientôt une pénurie de lait en France?

    Après l’huile de tournesol, la moutarde et le poulet, les industriels s’inquiètent d’une pénurie de lait. Comment notre pays, deuxième producteur européen, peut-il manquer de lait?

    Inflation et sécheresse

    Le principal syndicat de la filière laitière redoute une accélération des départs des éleveurs. Ces derniers sont découragés par l’inflation. Leurs charges ont doublé alors qu’ils vendent le lait aux industriels au même prix. Seule une augmentation de 20% du prix du lait leur permettrait d’absorber cette inflation. Autre raison : les sécheresses. Les éleveurs doivent en effet compenser le manque d’herbe par l’achat de foin.

    De moins en moins d’éleveurs en France

    Ces 20 dernières années, le nombre d’éleveurs de vaches laitières a été divisé par deux. Aujourd’hui ils sont 50.000 éleveurs français. Nombreux sont ceux qui veulent changer d’activité ou partent à la retraite sans être remplacés.

    Pénurie de lait en poudre pour bébé aux Etats-Unis

    Les Etats-Unis sont actuellement confrontés à une pénurie de lait en poudre pour bébés. Certains politiques américains appellent même à prioriser la production de lait en poudre dans les usines face au désarroi des familles. L’une des causes est le confinement en Chine. En effet "si la plupart des grandes marques de laits en poudre (…) fabriquent leurs produits localement pour le marché américain, elles dépendent, néanmoins, de certains ingrédients ou boîtes de packaging importé de Chine ou ailleurs", expliquait le Wall Street Journal, propos rapportés par nos collègues de France 24.