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Histoire - Page 12

  • L’ingrédient secret qui donne si bon goût au chocolat:

    des microbes fermenteurs !

    Auteur: Caitlin Clark

    Ph.D. Candidate in Food Science, Colorado State University

    The Conversation France - CC BY ND

    En pépites dans un biscuit, fondu dans une boisson chaude et sucrée ou moulé sous la forme d’un lapin de Pâques, le chocolat est l’un des aliments les plus consommés au monde.

    Pourtant, peu de gens savent, même les plus grands amateurs, que le chocolat a quelque chose en commun avec le kimchi et le kombucha : ses saveurs sont le résultat d’une fermentation. Ce goût si familier et tant apprécié vient de minuscules micro-organismes qui aident à transformer les ingrédients bruts du chocolat en ce produit final riche et complexe.

    Dans des laboratoires du Pérou jusqu’à la Belgique, en passant par la Côte d’Ivoire, des scientifiques autoproclamés chocolatiers, comme moi, s’efforcent de comprendre comment la fermentation modifie la saveur du chocolat.

    Parfois, nous créons des procédés de fermentation artificiels en laboratoire. D’autres fois, nous prenons des échantillons de fèves de cacao provenant de véritables fermentations « naturelles ». Souvent, nous transformons nos lots expérimentaux en chocolat et demandons à quelques heureux volontaires d’y goûter et de nous dire quelles saveurs ils détectent.

    Après des décennies de tests comme celui-ci, les chercheurs ont résolu de nombreux mystères concernant la fermentation du cacao, notamment les micro-organismes qui y participent et la façon dont cette étape influence la saveur et la qualité du chocolat.

    De la cabosse à la barre

    L’aliment que vous connaissez sous le nom de chocolat commence sa vie sous la forme de graines de cosses de fruits en forme de ballon de football qui poussent directement sur le tronc de l’arbre Theobroma cacao. Cela ressemble à quelque chose que le Dr Seuss, un auteur pour enfants, aurait conçu. Mais il y a déjà 3 900 ans, les Olmèques d’Amérique centrale avaient compris que la transformation de ces gousses géantes en une friandise comestible, comporte plusieurs étapes.

    D’abord, les travailleurs ouvrent le fruit aux couleurs vives et en extraient les graines et la pulpe. Les graines, désormais appelées « haricots », durcissent et s’égouttent pendant trois à dix jours avant de sécher au soleil. Les fèves sèches sont torréfiées, puis broyées avec du sucre et parfois du lait en poudre jusqu’à ce que le mélange soit si lisse que vous ne pouvez plus distinguer les particules sur votre langue. À ce stade, le chocolat est prêt à être façonné en barres, en copeaux ou en confiseries.

     

    C’est au cours de la phase de séchage que la fermentation se produit naturellement. L’arôme complexe du chocolat est dû à des centaines de composants, dont beaucoup sont générés pendant la fermentation, soit durant le processus d’amélioration des qualités d’un aliment par l’activité contrôlée de microbes. Elle permet aux graines de cacao amères, autrement insipides, de développer les riches saveurs associées au chocolat.

    Les micro-organismes au travail

    La fermentation du cacao est un processus en plusieurs étapes. Tout composé micro-organique produit en cours de route et qui transforme le goût des fèves modifiera également le goût final du chocolat.

    La première étape de la fermentation est peut-être familière aux brasseurs amateurs, car elle fait intervenir des levures, dont certaines sont les mêmes que celles qui font fermenter la bière et le vin. Tout comme la levure dans votre bière préférée, celle dans une fermentation de cacao produit de l’alcool en digérant la pulpe sucrée qui enrobe les fèves.

    Ce processus génère des molécules au goût fruité appelées esters et des alcools au goût floral. Ces composés s’imprègnent dans les fèves et sont ensuite présents dans le produit final.

    Au fur et à mesure que la pulpe se décompose, l’oxygène pénètre dans la masse en fermentation et la population de levures diminue, laissant place aux bactéries, qui aiment l’oxygène. Elles sont connues sous le nom de bactéries acétiques, car elles convertissent l’alcool généré par la levure en acide acétique.

    L’acide pénètre dans les haricots, provoquant des changements biochimiques. La plante en germination meurt. Les graisses s’agglomèrent. Certaines enzymes décomposent les protéines en peptides plus petits, qui deviennent très « chocolatés » lors de la torréfaction qui suit. D’autres enzymes décomposent les molécules de polyphénols antioxydants, pour lesquelles le chocolat est considéré comme un super aliment. Par conséquent, contrairement à leur réputation, la plupart des chocolats contiennent très peu de polyphénols, voire pas du tout.

    Toutes les réactions déclenchées par les bactéries de l’acide acétique ont un impact majeur sur la saveur. Ces acides favorisent la dégradation des molécules de polyphénols, fortement astringentes et d’un violet profond, en produits chimiques de couleur brune au goût plus doux, appelés quinones. C’est ici que les fèves de cacao passent d’un goût amer à un goût riche et de noix. Cette transformation du goût s’accompagne d’un changement de couleur, du rouge violet au brun, et c’est la raison pour laquelle le chocolat que vous connaissez est brun et non violet.

    Enfin, à mesure que l’acide s’évapore lentement et que les sucres sont épuisés, d’autres espèces – dont les champignons filamenteux et les bactéries Bacillus sporulées – prennent le relais.

    Aussi essentiels que soient les microbes dans le processus de fabrication du chocolat, certains organismes peuvent parfois ruiner une fermentation. La prolifération de la bactérie sporulée Bacillus est associée à des composés qui donnent un goût de rance et de fromage.

    Le terroir et ses microbes

    Le cacao est une fermentation sauvage : les agriculteurs s’appuient sur les microbes naturels présents dans l’environnement pour créer des saveurs uniques et locales. Cette pratique que l’on dit du « terroir » reflète les caractéristiques spécifiques d’un lieu. De la même manière que les raisins s’imprègnent du terroir régional, ces microbes sauvages, associés au processus particulier de chaque agriculteur, donnent aux haricots fermentés un goût du terroir.

    La demande du marché pour ces fèves fines et d’une grande qualité est en hausse. Les fabricants de chocolat gourmet à petite échelle sélectionnent à la main les fèves en fonction de leur terroir distinctif, afin de produire du chocolat avec une gamme impressionnante de nuances de goût.

     

    Si vous n’avez connu le chocolat que sous la forme d’une barre attrapée à la caisse de l’épicerie, vous n’avez pas idée de la gamme et de la complexité que peut présenter un chocolat de très grande qualité.

    Une barre de chocolat du domaine malgache d’Akesson peut rappeler les framboises et les abricots, tandis que les barres péruviennes du chocolatier canadien Qantu, fermentées à l’état sauvage, semblent avoir été trempées dans du sauvignon blanc. Pourtant, dans les deux cas, les barres ne contiennent rien d’autre que des fèves de cacao et du sucre.

    Voilà le pouvoir de la fermentation: changer, convertir, transformer. Elle prend l’ordinaire et le rend extraordinaire, grâce à la magie des microbes.

    La version originale de cet article a été publiée en anglais.

  • La chipolata

    J'ai déjà mis quelques recettes maison (de moi-même) réalisée avec des chipolatas. J'ai voulu vous donner un petit historique de cet excellent aliment que j'achète parfois, pour changer de notre chère saucisse de Toulouse.

    On croit la chipolata italienne, à cause de la consonance de son nom. Celui-ci vient en effet de l’italien “cipolla“, qui désigne et le mot cipollata désigne le confit d'oignons. De vieux grimoires de cuisine italienne font ainsi référence à un ragoût que l’on faisait mijoter baptisé “chipolata“ (il est à base de ciboules (oignons) et de petites saucisses c'est un plat typique de la Toscane.

    En France, le nom a rétréci pour ne s’appliquer qu’aux seules saucisses. Il est donc amusant de constater que si l’étymologie de la chipolata évoque l’oignon, elle n’en contient pas la moindre trace.

    La chipolata est une saucisse populaire, elle est souvent appelée la “chipo“.

    Composition

    La chipolata est constituée de viande de porc hachée plus ou moins finement, parfois mélangée à de la viande de veau (mais jamais d’agneau). Elle est assaisonnée, selon des pratiques et des proportions qui varient d’un charcutier à un autre, de thym, de sauge, de ciboulette, de coriandre, de noix muscade ou de clous de girofle.

     

    La chipolata est en somme la variante aromatisée de la saucisse de Toulouse, à la chair “nature“. Un autre détail les distingue: le boyau. La saucisse de Toulouse classique est embossée dans un boyau de porc tandis que la chipolata est contenue dans un boyau de mouton.

    Ce dernier présente l’avantage d’être plus élastique et plus facile à travailler. Par rapport à des saucisses classiques, les chipolatas ont un petit gabarit: 2 cm de diamètre, environ 17 de long et un poids d’environ 55 g. Elles ont, à l’état cru, un teint plus ou moins rosé.

    Les chipolatas se préparent poêlées ou grillées sur une braise peu ardente au barbecue. (grâce à leur petit diamètre, ces saucisses-là cuisent très rapidement à cœur).

    Chipolata et calories: 330 kcal

    En fait, la chipololata n’a pas de différence avec une autre saucisse dans sa fabrication, c'est simplement une autre forme. C’est la composition qui fait la différence.

    Une chipolata (ou, par apocope, “chipo“) est une saucisse longue et fine dont le diamètre idéal se situe entre 2 et 2,5 cm.

    En France, cette appellation désigne des saucisses à base de chair à saucisse de porc moyennement hachée, embossée dans un boyau naturel. L'assaisonnement peut contenir notamment du thym, de la sauge ou de la noix de muscade. Poêlée ou grillée afin que la graisse s'échappe à la cuisson, la chipolata n'est pas fumée.

    C'est la saucisse typiquement utilisée (avec les merguez) pour un barbecue. Les chipolatas sont produites dans différentes régions d'Europe, et notamment consommées en France et en Italie.

    Je n'achète plus de merguez depuis qu'à une époque, on disait que la fabrication des merguez laissait beaucoup à désirer. Si vous en êtes fan, choisissez celles fabriquées par un boucher français traditionnel, bien habitué à fabriquer la saucisse de Toulouse. Je parle ici, pour les gens de par chez moi qui connaissent très bien ce met extra fabriqué uniquement dans le sud-ouest.

    Crêpes à la chipo

    pour deux et pour la pâte

    120 g de farine, 1 et demi verre lait, 2 œufs, sel et poivre.

    2 chipolatas, de la graisse de canard, une sauce béchamelle 1 cuillère de farine, de l'huile puis ajoutez du lait peu à peu, mélangez bien, faite une béchamel moyennement épaisse

    du fromage râpé

    Chauffer votre four à 170-180°

    Faites vos crêpes normalement à la poêle et mettez de côté, au chaud

    Faites cuire vos chipolatas dans la graisse de canard et posez sur du papier absorbant

    Aillez soigneusement un plat allant au four, beurrez-le, roulez chaque chipo dans une crêpe, disposez dans le plat à four, versez dessus la béchamel, parsemez de fromage râpé, mettre au four durant minimum 10 mn

  • On croit rêver!!!!

    Pour Pompili, la gastronomie française, c’est le kebab dans du carton !

    Pompili la pompeuse, l’islamo-écolo dans ses œuvres: pour la Pompili, les kebabs sont écolo-compatibles quand ils sont servis dans des emballages recyclables!

    Elle ne peut ignorer que la viande qui les compose provient de l’abattage halal, et cependant, elle se vante d’en ingurgiter; donc elle se fout de la souffrance animale et des problèmes sanitaires qu’induit ce mode d’abattage!

    Et quelle curieuse conception de la gastronomie français…. mais les écolos ont-ils quelque chose de Français !? Trahison de la France et trahison de l’écologie, c’est ça la Pompili !

     

    Personnellement, c’est kebab complet – salade, tomates, oignons – sauce algérienne (dans une boîte en carton !).

        Et vous ? pic.twitter.com/Jt0YYV27ZR

        — Barbara Pompili (@barbarapompili) July 1, 2021

    Défendez, partout où vous êtes -ou allez- la gastronomie française!

    Tout est bon dans le cochon!