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Histoire - Page 12

  • ÉPHÉMÉRIDE 15 juin

    Germaine

    Née à Pibrac en 1579, ayant perdu sa mère peu après sa naissance et délaissée par son père, sainte Germaine fut le souffre-douleur de sa belle-mère. Jeune bergère, elle se plongea dans la prière et l’aumône du peu de pain qu’elle avait. Elle décéda en 1601.

    “Soleil à la Sainte Germaine, beau temps pour toute la semaine“

    Quand j'ai fais ma communion solennelle en1962,  la tradition était que, le lendemain, les communiants rendre visite à Sainte Germaine.

    Nous avons vu sa maison et le trou où elle dormait, sous l'escalier, la rivière qu'elle traversait pour aller à l'église et la cathédrale bâtie dès sa santifiction.

     

    ÉPHÉMÉRIDE

    Jean-François Régis

    Né près de Carcassonne en 1597, saint Jean-François Régis fut l’un des plus grands prédicateurs du XVIIe siècle, convertissant les calvinistes et évangélisant les paysans du Velay et du Vivarais. Il mourut en 1640 à Lalouvesc, en Ardèche.

    “S’il pleut à la Saint-François-Régis, le vin diminue jusqu’à la lie“.

     

  • ÉPHÉMÉRIDE

    Photo: Hôtel d'Assézat - Toulouse

    Saint Aymard

    Saint Aymard faisait partie d’un groupe d’inquisiteurs, dans lequel il était simple appariteur, qui fut massacré à Avignonet, près de Toulouse, par des albigeois en 1242.

     

    Dicton: “À la Saint-Aymard, récolte encore au hasard“.

  • Félicitation au Stade!

     

    La vraie histoire du foie gras!

  • Bon à savoir!

    Quelques points à méditer :

    un commentaire

    En France, il y a un sérieux problème avec les dentistes, les médecins généralistes, les médecins spécialisés etc qui refusent de consulter de nouveaux clients-patients en dévoyant le code de la santé publique, notamment en ses articles R.4127-211 R.4127-232 L. 1110-3 alinéa 7…

    Autres repères: l’article L 110-3 du code de la santé publique (qui renvoie à l’article 225-1 du code pénal).

    Le coronavirus a de plus servi les intérêts des professionnels les moins soucieux de la santé de clients-patients. Autant de pratiques qui actent un refus de soins et des discriminations manifestes. Devant ces graves aberrations de Santé publique, il est urgent politiquement et judiciairement de s’emparer de cette situation.

    Moralité: ne vous inscrivez jamais sur cette plate-forme

     

    Source:

    Perso: mon médecin de famille part en retraite. J'appelle un de ses confrères qui accepte ma clientèle (j'ai droit au déplacement à domicile)

    Après un an environ, j'appelle pour qu'il vienne à domicile, rendez-vous pris au secrétariat. J'attends. Il ne vient pas. Je rappelle. Il va passer mais en fait, il ne vient pas. J'appelle, je rapelle, je re-re-rappelle… Il n'est jamais venu et je n'ai jamais eu d'explication.

    Je cherche un autre médecin qui se déplace. Je téléphone à 14 médecins, avant d'en trouver un. C'est le seul médecin à 50 km à la ronde qui se déplace…. il est asphyxié de rendez-vous mais il ne montre pas sa fatigue… quel courage! mais, surtout, quel humanisme!

  • Ces aliments rois de la politique

    Des dîners en ville en pleine pandémie aux banquets républicains, l’alimentation entretient un lien étroit avec la politique.

    La table est un espace de pouvoir qui sert à mobiliser des réseaux, afficher sa puissance et porter un discours politique à travers ce que l’on mange et ce que l’on boit.

    Pour le célèbre gastronome Anthelme Brillat-Savarin

    “Les repas sont devenus un moyen de gouvernement, et le sort des peuples s’est décidé dans un banquet. Ceci n’est ni un paradoxe, ni même une nouveauté, mais une simple observation des faits. Qu’on ouvre tous les historiens, depuis Hérodote jusqu’à nos jours, et on verra que, sans même en excepter les conspirations, il ne s’est jamais passé un grand événement qui n’ai été conçu, préparé et ordonné dans les festins".

    Dès lors, au fil des siècles et des régimes politiques, des aliments et des plats ont été revêtus d’un sens politique fort dont les évolutions s’inscrivent tout à la fois dans les transformations de la gastronomie française et de l’histoire politique de la France.

    Afficher son pouvoir

    La profusion des mets est considérée pendant des siècles comme un signe évident de puissance. Sur les tables royales au Moyen-Âge, l’abondance et la prodigalité permettent au roi de montrer qu’il est le premier des seigneurs. La profusion de nourriture impose une hiérarchie. Mais, la rareté des aliments servis participe aussi du prestige de la table pour les différents pouvoirs, notamment à travers l’emploi d’épices en nombre (girofle, cannelle, muscade).

    Il s’agit d’avoir ce que les autres n’ont pas. Lorsque Louis XIV réclame des petits pois en primeurs cultivés dans le potager du roi à Versailles, il montre ainsi qu’il peut tout contrôler, même la nature. Pendant longtemps, le luxe fut une caractéristique majeure des tables des politiques.

    Les mets les plus recherchés, les plus rares, les plus prisés se devaient d’y figurer. Au Moyen-Âge, paons, hérons, cygnes ou marsouins sont présentés comme des mets d’exception, véritables spectacles, lors des banquets princiers comme ceux donnés au milieu du XVe siècle à la cour de Bourgogne par Philippe le Bon puis Charles le Téméraire pour éblouir leurs invités.

    Toutes les institutions politiques assoient leur prestige sur des repas d’apparat. Dans la France du XVIIIe siècle, les corps de ville donnent des banquets où sont présentés les plats à la mode du temps comme des poulardes aux huîtres, des tourtes de pigeons garnies de truffes et de champignons ou des pâtés chauds de bécasses.

    Ils affichent ainsi leur pouvoir et le prestige de la cité. Au moment de la Révolution, ces fastes culinaires suscitent néanmoins des critiques. Les caricatures de Louis XVI le présentent ainsi comme un affameur du peuple contraint de lui fournir les nourritures les plus précieuses (vins de Bordeaux, Champagne, pâtés de canards d’Amiens, etc.).

    Le Ci devant Grand Couvert de Gargantua Moderne en Famille vers 1791. parismuseescollections.paris.fr, CC BY

    Se distinguer

    Les aliments ont une dimension symbolique forte dans une société d’ordres marquée par les hiérarchies. La consommation de gibiers à plumes représente ainsi un trait distinctif des tables des élites politiques de l’Ancien Régime. Les perdrix, les grives ou les cailles sont placées au sommet d’une hiérarchie des aliments fondée, dans une perspective religieuse, sur la proximité avec le ciel. Dictée par un principe d’incorporation et d’élévation spirituelle, leur consommation, comme celle des fruits, est jugée plus raffinée que celle des nourritures qui poussent dans la terre (légumes, tubercules).

    Mais ces oiseaux renvoient aussi aux privilèges nobiliaires et à l’exercice de droits seigneuriaux à travers la chasse, synonyme de pouvoir, qui différencie la noblesse du peuple.

    Cette valorisation gastronomique lorsqu’elle est associée au goût de l’interdit, comme, à la fin du XXe siècle, dans le cas de François Mitterrand et des ortolans (petits oiseaux interdits de chasse, engraissés, puis rôtis qu’il fallait manger en entier), devient l’illustration d’un pouvoir politique hors du droit commun.

    Entretenir ses réseaux d’influence

    Le choix des aliments par et pour les hommes de pouvoir intervient aussi dans l’entretien des réseaux d’influence. Durant l’Ancien Régime, il est ainsi d’usage pour les villes de province d’honorer la famille royale, le contrôleur général des finances, les ministres ou les intendants par des présents en début d’année ou lors de visites officielles.

    Pour les villes, ces dons auxquels sont consacrées parfois des sommes importantes, sont un moyen de s’assurer la protection et la bienveillance des puissants. Chacune offre alors des aliments jugés emblématiques de la gastronomie locale et dignes d’être envoyés à de grands personnages : Périgueux offre ainsi des pâtés de perdrix aux truffes, Bayonne des jambons, Amiens des pâtés de canards, Montélimar des nougats blancs, Reims des vins de Champagne, etc.

    Sous l’Ancien Régime, la ville de Bayonne envoyait ses emblématiques jambons aux puissants pour s’assurer leur protection. Gaizka Iroz/AFP

    La table peut également servir à montrer la cohésion politique de la nation comme lors du célèbre banquet des maires de France dans les jardins des Tuileries à l’occasion de l’Exposition universelle de 1900 en pleine période troublée de l’affaire de Dreyfus et de contestations de la République. Les plats servis aux 22 000 convives symbolisent une démarche fédératrice en rassemblant les plats emblématiques de la grande cuisine française de l’époque (darnes de saumon glacées parisiennes, filet de bœuf en Bellevue) et les aliments qui font la réputation des régions françaises (canetons de Rouen, poulardes de Bresse).

    Cuisine et communication politique

    L’alimentation sert de point d’appui à un discours politique ; elle peut être porteuse d’un message ou bien support de critiques comme contre Louis XVI.

    Les nombreux banquets organisés sous la IIIe République au lendemain de la défaite de 1870 et de la perte de l’Alsace-Lorraine témoignent souvent d’un choix politique des mets.

    Saumons du Rhin ou écrevisses de la Meuse figurent, par exemple, au menu du banquet offert par la ville de Cahors à Léon Gambetta, président de la Chambre des députés le 28 mai 1881. La dénomination des plats sert à ancrer malgré tout les provinces perdues dans la gastronomie nationale.

    Avec la Ve République et la médiatisation des chefs étoilés, les liens entre la cuisine et la politique demeurent toujours très étroits. Suivant les évolutions de l’art culinaire, le luxe et l’abondance ne sont plus seulement les fondements de la distinction. La dimension politique s’exprime surtout dans les valeurs associées aux nourritures choisies. En 1975, à l’occasion de la remise de sa Légion d’honneur par Valérie Giscard d’Estaing, le chef Paul Bocuse crée une soupe aux truffes noires qu’il baptise "Soupe aux truffes VGE" en l’honneur du président.

    Cet épisode montre que l’alimentation des présidents de la République devient un objet politique. Ceux-ci savent alors s’en emparer pour façonner leur image, soit du côté du raffinement et de l’excellence française, soit, à l’inverse, en affichant l’image plus populaire d’un amateur de tête de veau comme Jacques Chirac, promoteur de la cuisine de terroir, expression politique de l’ancrage et de la proximité.

    Aliments et spécialités culinaires deviennent alors support d’une communication politique, plus ou moins maîtrisée, que l’on retrouve des campagnes électorales aux visites médiatiques au salon de l’agriculture.

  • HISTOIRE DE FRANCE

    13 mai 1610.

    Agacé de voir les gens se curer les dents avec la pointe de leur couteau, le cardinal de Richelieu invente le couteau de table en faisant arrondir les lames.

    Au siècle précédent, Henri III avait lancé la mode de la fourchette, et François Ier celle de l’assiette.

    Le couvert individuel fait progressivement son apparition sur les tables raffinées, pour finir avec le verre qui se développera à partir du XIXe siècle.

  • HISTOIRE DE FRANCE ET DE TOULOUSE

    Canal du Midi à Toulouse

    7 mai 1463.

    Alors que des rafales de vent balaient la ville de Toulouse, un incendie se déclare dans une boulangerie de la rue des Filatiers. Sous l’effet du vent d’autan, sec et chaud, les flammes se propagent très vite et le feu prend de l’ampleur.

    L’incendie durera quinze jours. Au total, entre 5 000 et 7 000 maisons seront détruites, soit environ les deux tiers de la ville.

    La reconstruction de la ville en briques fabriquées à partir de terre de la région donnera naissance à la “Ville rose”.