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Loisirs - Page 19

  • Nous et notre gastronomie: ce que les autres ne nous prendront jamais!

    La gourmandise est un vilain défaut…. mais pas trop.

    De tous les péchés capitaux que nous somme de respecter l’Église, la gourmandise est le plus toléré, le plus accepté. Normal, le Français, s'il ne connait pas son latin, sait dire: “carpe diem, mes amis! à la fortune du pot et qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse“. Même s'il faut toujours boire avec modération, cela s'oblige à être dit, la loi l'exige; il y a toujours une obligation quelque part….

    Si la goinfrerie a toujours suscité la réprobation générale (surtout de ceux qui ont déjà la panse et la bourse bien garnie), car signifiant pour ces grincheux un manque de maîtrise de soi, une incapacité à se tenir, la gourmandise, lorsqu’elle se lie aux arts de la table, rejoint le domaine de la civilité et du savoir-vivre. Bah, demandez à l'Unesco.

    La tolérance, complice de l’Église cela va s'en dire, a contribué à faire accepter les plaisirs de la table…. d’autant que de nombreux ordres religieux sont à l’origine de recettes et de friandises raffinées. Cela explique la dichotomie entre pays protestants et pays catholiques dans le rapport à la nourriture. La gastronomie s’inscrit ainsi dans la géographie et c’est une véritable géopolitique du goût qui se dessine.

    Cette géopolitique est tout autant sociale que territoriale. Les princes et les cours ont contribué au développement de la bonne chère, à la promotion des plats fins et des mets raffinés. Ce faisant, en étant prêts à payer cher pour avoir de bons cuisiniers et de bons produits, ils ont permis à la cuisine de poursuivre ses progrès.

    Jusqu’au XVIIIe siècle, gourmet désigne l’amateur de vin, et friand l’amateur de bonne chère. C’est au XVIIIe siècle que gourmet commence à désigner l’amateur de la chère, et qu’il va de pair avec la gourmandise. C’est le lent travail de civilisation de la table et des mœurs qui a permis de faire entrer la gourmandise parmi les arts libéraux, ce qui lui vaut le qualificatif d’art de la table. Autour de la gourmandise se codifient les manières de préparer les plats et les manières de les manger. De même qu’il y a des propos autorisés à table, et d’autres, prohibés. La gourmandise tisse ainsi des liens avec la littérature, l’esprit intellectuel, les bons propos. La table n’est plus uniquement le lieu où l’on mange et où l’on boit, mais aussi le lieu où l’on parle, et où les choses de l’esprit peuvent se développer; les boissons vineuses facilitant la commodité de la conversation.

    Mais c'est véritablement le XVIIe siècle qui connaîtra l'avènement de la "haute cuisine française", grâce à une révolution culinaire historique en Europe: l'abandon des épices médiévales et l'introduction dans la cuisine aristocratique des "épices des pauvres", ail, poireau et autres herbes et échalotes, ainsi que des graisses dites populaires, beurre et huile. Il n'est pas anodin de constater que cet anoblissement des goûts provinciaux coïncide avec l'ordonnancement des régions et la constitution d'une nation centralisée mise en œuvre par Colbert.

    Au milieu du XVIIIe siècle, le restaurant permettra la démocratisation de cette haute cuisine, vulgarisée dans de nombreux ouvrages culinaires publiés au XIXe siècle, qui verra l'apparition d'une nouvelle figure, véritable incarnation de la classe bourgeoise et de sa "folie" pour les arts de bouche, le gastronome.

    Sous l'Empire, après la disparition de la figure du Roi, quand il s'agira d'incarner la nation, les spécialités gastronomiques seront naturellement choisies. En 1804, un député à la Convention proposera de réaliser un "jardin patriotique"  où les provinces seraient symbolisées par leur production alimentaire. En 1808, une géographie gastronomique de la France sera, pour la première fois, réalisée: bouteilles, volailles, poissons, ruches ou terrines symboliseront différentes provinces françaises pour apprendre aux citoyens à identifier la République comme "entière, une et indivisible". Le terroir français est à la fois une construction culturelle, imaginaire et politique née d'un climat et d'une situation géographique particulière. Le terroir regroupe à la fois un lieu géographique et les caractéristiques humaines propres à son art de vivre (architecture, cuisine, us et coutumes).

    La gastronomie française possède des caractéristiques qui la rendent identifiable dans le monde entier. Une inscription dans la durée, tout d'abord, avec une hiérarchisation des plats construite comme une grammaire gustative où se succèdent entrée, plat principal, fromage et dessert. Le mariage des mets et des vins ensuite, mariage qui a donné naissance à la fonction spécifique de sommelier. Enfin, à table, les Français parlent de nourriture. Ce discours né de la convivialité donne un primat au goût et au plaisir plutôt qu'à la valeur nutritionnelle des plats et a engendré une abondante littérature qui lui est dédiée.

    Faire bonne chère consiste aussi à savoir parler de ce que l’on mange. Autour de la table se développe la littérature gastronomique. La langue est épurée afin de permettre de décrire ce que l’on mange et ce que l’on boit. Le métier de chroniqueur gastronomique apparaît et gagne ses galons de noblesse. De nos jours, il ne s’agit pas d’avoir uniquement un fin palais, mais aussi un esprit vif. Comme toujours, à travers l’histoire gastronomique et culinaire, ce ne sont pas seulement des mets et de la table que l’on parle, mais l’on étudie des thèmes fondamentaux et constructeurs du fonctionnement d’une société à travers sa façon de penser et de se comporter. En explorant son rapport à la table, on aborde frontalement son rapport au divin, à l’économie et à ses représentations culturelles et sociales.

    Un texte écrit avec un mélange d'autres trouvés sur le net. Je me suis beaucoup intéressée à l'histoire de la cuisine française. C'est également notre ROMAN NATIONAL

    que tout ceux et celles qui s'installent sur nos terres feraient bien de prendre en compte, de l'accepter et de le protéger comme nous-mêmes les protégeons, du simple fait qu'ils se sont senti obligés de venir ici se mettre à l'abri (quel que soit la ou les choses qu'ils ont voulu fuir!!!).

     

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    Le livre de Taillevent

     

  • Des chocolatines à 15 cts d'euro? oui, ça existe!

     

    https://www.facebook.com/jfcope/videos/10154144614752582

     

  • C'est magique!

    Au Canada, dans le restaurant "Le Petit Chef", tenu par un français...Grâce à des rétroprojecteurs places au-dessus des tables, un montage vidéo est projeté sur votre table et vous permet d'attendre votre commande sans impatience.....

     

  • Pendant ce temps-là, à Toulouse, on plante!!!

     

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    Photo prise par ma fille: Barrière de Paris

    il y a 10 minutes

     

    7 ponctionnaires d'un coup! faut les occuper, ces petits!!!!!!!

     

  • Octobière: premier festival de bière artisanale, à Toulouse

    La bière artisanale est à l’honneur à l’occasion de l’Octobière, du jeudi  20 au samedi 22  octobre. On vous donne le programme des festivités.

    Vous connaissez l’Oktoberfest, la traditionnelle fête de la bière de Munich qui attire chaque année des millions de passionnés? Bien que plus connue pour le vin, Toulouse organise son festival de bières artisanales, du jeudi 20 au samedi 22 octobre.

    Baptisé Octobière, il s’agit d’une première dans la Ville rose. Pourtant renommées lorsqu’on parle du "bien manger", Toulouse n’avait encore "aucun moyen de célébrer comme il se doit la bière artisanale", souligne Raimbault Fontanet, à l’initiative du festival. C’est chose faite.

    Plus d’une vingtaine de brasseurs artisanaux de la région toulousaine sont attendus : La Garonnette, La Biérataise, La Brasserie du Midi, Gué des Moines, Brasserie l’Excuse, Gilbert’s, Joli Rouge, Ratz, Brasserie des Vignes… Des brasseurs du Nord font aussi le déplacement pour l’Octobière. Le festival accueille la Brasserie du Pays Flamand (Anosteké, La Bracine…) et la brasserie Saint Germain.

    Aussi pour les néophytes

    Que l’on se rassure, nul besoin d’être expert en bière de spécialité pour venir. Il suffit d’être curieux et de rechercher de nouvelles saveurs ! Les portes de l’Octobière sont aussi ouvertes aux néophytes.

    La bière artisanale est un produit noble et festif, que l’on déguste entre amis, précise Raimbault Fontanet.

    C’est l’occasion de rencontrer des brasseurs, de déguster des produits locaux et de se faire conseiller par de véritables spécialistes ! Près d’une trentaine de bars, restos et caves à bière vous accueillent.

    Les temps forts

    À titre d’exemple, au cœur du quartier Saint-Aubin, l’Autruche, un pub dans lequel on peut consommer la bière brassée sur place (un brewpub, ndlr), vous invite vendredi, à 17 h, pour une séance de dégustations gratuites. L’occasion de découvrir une nouvelle recette à base de pain rassis.

    De son côté, Beer Mosaic a prévu de brasser sa bière dans une citrouille.

    On fait un brassin public devant la cave, précise Alexandre, de la brasserie Beer Mosaïc. La bière sera brassée dans une citrouille par notre maître brasseur formé à l’université de la Rochelle.

    Infos pratiques:

    Festival Octobière

    Du jeudi 20 au samedi 22 octobre 2016

    Pour connaître les brasseries qui participent à Octobière, rendez-vous sur la page Facebook de l’évènement

     

  • En fauteuil roulant, une Toulousaine défile à la Fashion Week de Milan

    Paraplégique depuis ses 8 ans, Imene Boudj vient de défiler à la Fashion Week de Milan. Un conte de fée mais aussi une volonté de faire changer le regard sur le handicap.

    La Toulousaine Imene Boudj, sur le podium de la Fashion Week de Milan, le 3 octobre dernier (Photo DR)

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    “Je me suis retrouvée là par hasard, je m’y attendais pas…“. Dans la voix de Imene Boudj, c’est encore l’étonnement qui domine. Cette jeune Toulousaine, handicapée depuis l’âge de 8 ans après un accident de voiture, a défilé le 3 octobre sur le podium de la prestigieuse Fashion Week de Milan, en Italie.

    D’un shooting photo au podium de Milan

    Un conte de fées qui ne doit finalement pas tant que ça au hasard. Car le parcours de cette mère de famille est finalement plus lié à sa détermination qu’à un simple concours de circonstances.

    “Cette histoire a commencé il y a 4 ans. Ma sœur est mannequin et m’a proposée de me lancer devant un photographe. Je me suis offert un shooting photo dont le résultat m’a convaincue. J’ai alors créé un book sur Internet et tout s’est enchaîné… explique la jeune femme.”

    Dans le même temps, Imene Boudj candidate à des défilés de personnes handicapées pour faire le modèle. Le premier de ces événements la conduit à se rapprocher de l’association Fashion Handy, organisatrice régulière de défilé de mode de personnes à mobilité réduite.

    Puis c’est la consécration, lorsque l’association italienne Vertical, qui soutient la recherche sur la moelle épinière, la contacte via les réseaux sociaux pour lui proposer de défiler à Milan. Fondée par l’Italien Fabrizio Bartoccioni, lui-même tétraplégique, cette association a également pour but de faire changer le regard des valides sur les handicapés.

    Ainsi la boucle est bouclée. Si Imene Boudj vit un conte de fées à l’instar d’une personne valide dans cette situation, défiler est également un moyen de faire évoluer le regard des valides sur le handicap. Un regard que la jeune femme affronte quotidiennement comme lorsqu’elle gare sa voiture sur une place handicapée:

    “Je me fais régulièrement insulter lorsque je me gare. Les gens qui me voient au volant n’imagine pas un seul instant que je peux être paraplégique et me prenne pour une valide. Comme si toutes les femmes handicapées se devaient d’être moches“!

    Montrer que dans un fauteuil, on peut être “jolie, désirable et fière de son image“, c’est l’un des objectifs de la Toulousaine. Et pour le moment, cela fonctionne: “Je reçois de nombreux messages de soutien de gens qui retrouvent la pêche en voyant mon image sur un podium. C’est très motivant“.

    À tel point qu’Imene songe désormais à se professionnaliser dans le mannequinat et d’en faire son métier.