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Nutrition news - Page 32

  • L'été est là: attention frigo!

    Ne pas surcharger son frigo

    Puis-je réchauffer plusieurs fois mes restes?

    "On évite de multiplier les variations de température, indique Jean-François Tostivint. L'idéal étant de ne réchauffer ses restes qu'une seule fois".

    "La température moyenne d’un réfrigérateur est d’environ 5°C", explique Jean-François Tostivint. Avant de penser conservation, il faut donc s’assurer que cette condition soit bien respectée.

    "Et que le réfrigérateur en question n’est pas trop chargé, ajoute-t-il. Et pour cause, en cas de surcharge, l’air circule moins bien entre les aliments et la température du frigidaire augmente. Et qui dit augmentation, dit mauvaise conservation. On évite donc de le remplir au maximum.

    Préparer des étiquettes

    Si vous avez bien retenu les 5 règles d'or pour bien ranger son frigo, vous savez que ce n'est pas une bonne idée de ranger tels quels nos produits au réfrigérateur. Retirez tous les emballages superflus, susceptibles d’apporter leur lot de saletés et autres ennemis dans le frigo.

    Hors de question néanmoins de faire confiance à sa mémoire concernant les dates de péremption - au risque de jeter régulièrement la moitié de son frigo - , "on mise sur des étiquettes et on inscrit la date à laquelle on a cuisiné la préparation pour être sûr de sa fraîcheur au moment de sa consommation", conseille Jean-François Tostivint.

     (1) École hôtelière de Paris - CFA Médéric, 20 rue Médéric, 75017 Paris.

    Perso, je consomme un plat déjà cuit et mis au frigo (dans une boîte en verre hermétique) au maximum deux jours après mise au frigo

    La viande hachée ne se conserve pas: consommez-là le même jour… malgré ce que l'on pourrait dire par ailleurs sur le net. Trop dangereux pour la santé.

    Les artichauts cuits SE CONSOMMENT IMMÉDIATEMENT, pas de passage au frigo plusieurs heures!

    Un reste de légumes? moulinette ou mixer et en rajoutant de l'eau en bouteille, voici la base d'une soupe.

     

  • Que penser des céréales et des légumineuses?

    Depuis quelques années, il est très à la mode de consommer des céréales et des légumineuses pour leur richesse en vitamines et minéraux.

    Perso, je n'ai jamais cessé d'en consommer; pas question de laisser tomber mon cassoulet! et mon chichoulet, alors?

    Oui, mais: Ces aliments sont riches en acide phytique qui sert à la plante à conserver sous forme de sels insolubles (les phytates), une teneur suffisante en minéraux et oligo-éléments pour sa croissance. Lorsque la graine germe, l’enzyme phytase est activée afin de libérer les minéraux contenus dans ces sels, pour que la plante puisse les utiliser pour sa croissance.

    Or, lorsque nous consommons ces aliments, l’acide phytique a tendance à se combiner avec les minéraux de notre bol alimentaire, ce qui empêche leur assimilation et donc par conséquent à l’origine de nombreuses carences (calcium, magnésium, fer, zinc et cuivre) car l’homme n’a pas de phytase comme la plante.

    Par conséquent, une consommation excessive de céréales et de légumineuses entraîne une intoxication à l’acide phytique, provoquant de nombreuses carences, entraînant une acidose généralisée et surtout une importante déminéralisation. Pour lutter contre l'acidose, buvez de l'eau avec du bicarbonate de soude.

    Certains croient (et véhiculent sur le net) l’idée -erronée- qu’un mode de vie végétarien ou végétalien doit SYSTÉMATIQUEMENT associer céréales ET légumineuses afin d’obtenir des protéines de bonne qualité ("Théorie des protéines végétales incomplètes").

    Cette idée est dangereuse car les dernières études démontrent que les protéines végétales possèdent bien tous les acides aminés essentiels et qu’il n’est donc pas nécessaire d’associer céréales et légumineuses pour obtenir des protéines complètes.

    Par ailleurs, la présence d’acide phytique perturbe la digestion et le fonctionnement du pancréas dans la synthèse des protéines et des enzymes. C'est pour cela que je vous recommande de mettre un peu de bicarbonate de soude DANS votre boisson du repas et pas, uniquement, durant la cuisson qui, elle améliore la tendreté (pas la même chose).

    Ainsi, les végétariens et végétaliens établissant leur mode alimentaire sur cette association ne sont pas carencés en protéines par un défaut d’apport, bien au contraire, mais sont -en réalité- intoxiqués par les méfaits de l'acide phytique! Certes, les céréales et légumineuses raffinées ne contiennent pas d’acide phytique, mais comme leur écorce est retirée, elles sont- totalement- dépourvues de minéraux et de vitamines.

    Sachez aussi que leur index glycémique est beaucoup trop élevé, ce qui provoque des pics d’insuline, épuisant la fonction pancréatique et favorisant l’apparition du diabète.

    En effet, l’écorce est véritablement importante, car c’est une réserve en vitamines (E, B1, B2, B5, B6, B9) et minéraux (magnésium, sélénium, zinc ou encore fer).

    Méthode de préparation de ces aliments qui permet d’éliminer une partie de l’acide phytique (entre 58 et 84%): trempage pendant 4 à 12h dans de l’eau purifiée (surtout pas de l’eau du robinet) puis, plusieurs rinçages etcuisson adaptée.

    En ce qui concerne le pain complet et les pains aux céréales complètes, la fermentation au levain neutralise une partie de l’acide phytique. Mais sans la fermentation au levain, il est préférable de se passer de pain complet. Achetez du pain au levain dont le grain de blé n'a pas été saupoudré d'insecticide dans les silos! De plus de l’acide phytique, les céréales et légumineuses contiennent d’autres éléments identifiés, responsables de diverses pathologies: les amidons indigestes, le gluten ou d’autres anti-nutriments comme le soufre, le cyanure, les goitrogènes, les oxalates, les saponines, les lectines...

    Donc, on en revient à mettre une bonne pincée de bicarbonate de soude dans l'eau de boisson de votre repas de légumineuses.

    Ne vous privez pas de cassoulet; hé, pas de cassoulet en boîte, SVP!

     

     

  • Peut-on en manger des fruits et des légumes à volonté?

    Depuis 2007, le gouvernement français nous répète le slogan "Mangez 5 fruits et légumes par jour ".

    De nombreux scientifiques ont montré les bienfaits sur la santé de la consommation de fruits: baisse de l’obésité, et des risques de diabète de type 2 mais inversement une consommation importante de jus de fruits augmente ces pathologies.

    Sans tomber dans l’extrême, le "fruitarisme" qui consiste en une pratique alimentaire végétalienne fondée sur la consommation exclusive de fruits, une consommation que de fruits, graines et de quelques légumes entraîne des carences en zinc et fer en plus d’un excès de sucres rapidement assimilés, entraînant une défaillance du pancréas. Ce qui a provoqué la mort en 2011 de Steve Jobs (ex-patron d’Apple) et l’hospitalisation de l’acteur Ashton Kutcher qui cherchait à coller au plus près à la vraie vie de ce premier afin de l’incarner dans un film.

    Chips de légumes

    C'est très simple à cuisiner; vous pouvez récupérer toutes les peaux des légumes bio ou du jardin...

    Carotte, peau des tomates, rondelles fines de courgettes, navets, pommes de terre bien sûr... etc...

    Lavez et séchez bien dans un torchon propre la peau de légumes ou des légumes taillés avec un économe; si vous utilisez une mandoline, attention les doigts! le mieux est de ne pas en avoir une...

    Les faire cuire dans un bain de fritures rapidement; une à deux minutes, cela suffit.

    Une fois retirés avec l'écumoire, mettre dans une assiette avec papier absorbant et SALER uniquement avant que cela ne refroidisse

    ... et pas dans l'huile ni AVANT le bain.

     

  • Vrais zoufo, l'avocat

    Non, l'avocat ne fait pas grossir

    Fini le diktat des faux aliments trop gras. Si vous ne mangez pas d’avocat par crainte de grossir, vous pouvez tout de suite aller en acheter. Selon une étude, l’avocat permet d’être rassasié plus de satiété que les repas sans. De quoi glisser quelques tranches d’avocats dans votre salade du midi.

    C'est bon pour la santé

    Outre les acides gras mono-insaturés, l’avocat cache de nombreux cadeaux pour votre bien-être. Riche en lutéine, ce nutriment agit comme un antioxydant et aide à protéger les yeux. L’avocat est riche en acides gras mono-insaturés, comme l’huile d’olive, et vous aide même à protéger votre cœur. La vitamine K aide même à diminuer les risques de développer du diabète.

    L'avocat aide à protéger votre futur bébé !

    Manger un bol d’avocat contribue à diminuer les risques d’anomalies congénitales chez les nourrissons en apportant le quart de l’apport quotidien recommandé en Vitamine B9 (folate). Une bonne façon d’allier plaisir et santé pour les futures mamans !

    L'avocat vous booste !

    Pas besoin de boissons énergisantes, l’avocat contient des nutriments naturels qui vous donneront un coup d’énergie que ce soit au travail ou avant d’aller au sport ! Riche en caroténoïdes, des pigments présents dans certains végétaux tels que la carotte, il aide également à mieux assimiler le meilleur des aliments.

    L'avocat, c'est délicieux!

    La dernière raison de consommer le plus possible d'avocat, et non des moindres, l’avocat est délicieux! Que ce soit en salade, guacamole ou même en soupe, l’avocat peut se marier à plusieurs autres aliments pour le plaisir de vos papilles!

    Comme j'ai déjà indiqué, n'achetez QUE DES AVOCATS DU PEROU

  • Saison de l'abricot

    ou lezabricots, comme disent les d'jeuns mals éduqués par notre éducation nationale.

    L’abricot représente une source remarquable de provitamine A (ou bêta-carotène), qui se transforme dans l’organisme en vitamine A. Cette vitamine est nécessaire à la croissance, au bon état de la peau et des muqueuses, ainsi qu’à la vision crépusculaire. Elle possède des propriétés détoxicantes et anti-oxydantes reconnues, et joue un rôle efficace dans la protection contre le cancer et le vieillissement cellulaire. Elle augmente également la résistance aux infections. Son action est donc précieuse et diversifiée.

    100 g (2 petits abricots) fournissent 1,5 à 3 mg de bêta-carotène, ce qui correspond pratiquement à 50 % de l’apport conseillé pour l’adulte.

    Mon abricot préféré: le rouge du Gard, dont, hélas, la récolte ne dure pas longtemps car il n'y en a pas pour tout le monde.

    Au fait, il faut savoir que la grossesse, la prise de pilule contraceptive, l’usage du tabac augmentent le besoin de vitamine A et de son précurseur. Dans tous ces cas, la consommation d’abricot s’avère particulièrement utile.

    Sa richesse en caroténoïdes (qui sont anti-inflammatoires, antioxydants) en fait un allié potentiel contre le cancer du sein et pour protéger les yeux de la dégénérescence maculaire liée à l'âge.

    Le bêta-carotène de l'abricot pourrait également être utile pour lutter contre la toxicité hépatique de l'alcool selon une étude indienne de 2012.

    Apport très important de potassium: 259 mg aux 100 g (le besoin minimal est estimé à 500 mg/100 g, et la consommation habituelle moyenne à 2 ou 3 mg). Egalement appréciable, la teneur en fer, cuivre et magnésium.

    Tous ces minéraux sont à privilégier chez ceux qui ont une activité musculaire élevée, en particulier les sportifs. L’abricot (frais ou séché, d’ailleurs) constitue pour eux un fruit très bien adapté à leurs besoins. Il contribue à la recharge minérale avant la compétition (recharge d’autant plus nécessaire que l’effort est intense, prolongé, et qu’il fait chaud) ; il s’intègre utilement à la ration de récupération (qui doit être riche en potassium, pour permettre une bonne élimination des toxines de fatigue).

    Lorsqu’il est consommé “mûr à point“, l’abricot est un fruit délicieux et parfaitement digeste. Son assimilation est favorisée par sa consistance tendre et moelleuse, et par sa saveur légèrement acidulée qui stimule les sécrétions gastriques. Ses fibres, très bien tolérées, sont bénéfiques pour le fonctionnement intestinal (les pectines, abondantes, ont des vertus régulatrices sur le transit : elles aident à lutter contre une paresse intestinale, et sont bien supportées même des intestins sensibles).

    L’abricot fait d'ailleurs partie des premiers fruits que l’on peut servir aux bébés: tout d’abord poché et finement passé, puis simplement écrasé (et éventuellement mélangé à un petit suisse ou à du fromage blanc).

    Lorsqu’il atteint son degré optimal de maturité, l’abricot se présente comme un fruit d’une belle couleur orangée, légèrement juteux et bien tendre, une peu duveteux et doux.

    Sa teneur en eau (85%), est comparable à celle des autres fruits frais. Son “moelleux“, très spécifique, dépend de la nature de ses fibres. Celles-ci, sont abondantes, et, en effet, constituées pour moitié par des pectines: ces substances ont la propriété de se gonfler facilement d’eau (et aussi de former un gel, après chauffage, ce qui est mis à profit pour la préparation de confitures). Les autres fibres sont des celluloses et surtout des hémicelluloses tendres.

    La saveur de l’abricot provient de composés caractéristiques de ce fruit (notamment des esters d’alcools aromatiques, et des aldéhydes). Elle est liée aussi au rapport sucres/acides organiques : ce rapport est de l’ordre de 8 (assez bas, proche de celui de l’orange), et qui confère à l’abricot des qualités rafraîchissantes incontestables.

    Les glucides (sucres) se situent à un niveau moyen pour un fruit. Il s’agit pour l’essentiel de saccharose (60 % du total des glucides), le reste se répartissant entre glucose, fructose, ainsi que de petites quantités de sorbitol (un sucre-alcool que l’on ne trouve que dans certains fruits).

    Les acides organiques naturels sont, eux, abondants : ils atteignent 1,4 g aux 100 g, taux intermédiaire entre celui du pomelo et celui de l’orange. L’acide malique représente plus de 70 % du total, et l’acide citrique la quasi-totalité du reste (on ne note que des traces d’acides organiques plus rares, tels les acides succinique, malonique, oxalique, chlorogénique, quinique ou encore salicylique...).

    L’apport énergétique de l’abricot  n'est pas très élevé. Ainsi, un abricot de taille moyenne de 65 g (poids net comestible de 60 g) fournit moins de 30 kcalories ! Cette énergie est apportée essentiellement par les glucides.

    La couleur orange soutenu de l’abricot est due à des pigments caroténoïdes, et notamment au carotène, doté de propriétés vitaminiques (il s’agit de provitamine A). L’abricot figure parmi les fruits «champions» pour la provitamine A, au même rang que la mangue ou le melon.

    Les taux des autres vitamines atteignent leurs valeurs maximales lorsque l’abricot est à parfaite maturité.

    Avec une teneur globale de plus de 600 mg aux 100 g, l’abricot fait partie des fruits riches en minéraux (il se situe juste après la banane, et avant le raisin ou l’orange, pourtant réputés pour leur bon apport minéral). C’est l’un des fruits le mieux pourvu en potassium.

    Certaines variétés d’abricots sont d’une belle teinte orangé vif, piquetée de rouge (ou même, ont une face rouge). La coloration est attractive, mais apparaît avant même la pleine maturité du fruit. Donc, pour juger de celle-ci, il est préférable de se fier à la souplesse de la chair, ou au parfum bien développé, plutôt qu’à la seule couleur! Il est important de ne pas se tromper : un abricot cueilli avant sa maturité ne va pas évoluer, il restera dur et insuffisamment sucré.

    Concernant les abricots secs, on évitera ceux à la chair orangée qui contiennent un additif douteux pour maintenir cette belle couleur et on se tournera de préférence vers les abricots secs bio (noircis par le séchage naturel).

    L’abricot renferme plus de pectines que la plupart des fruits. Ces pectines se transforment au cours de la maturation : elles passent du stade de protopectines (fibres fermes liées aux parois cellulaires) à l’état de pectines solubles et tendres. D’où le changement de consistance du fruit. C’est la pectine qui permet la “prise“ des confitures et gelées.

    Si on utilise des abricots insuffisamment mûrs, le taux de pectines ne sera pas suffisant, et la confiture aura du mal à prendre. Mais si les fruits sont trop mûrs, l’acidité risque d’être trop faible pour que la pectine se gélifie. On devra donc ajouter un jus de citron au mélange abricots-sucre.

    Comme pour la “crème“ de pruneau (cherchez la recette dans la boîte à outils: recherche) ont peu obtenir une “crème“ d'abricots secs:

    Utilisez les abricots secs BIO (voir ci-dessus)

    Mettre dans un saladier en verre la quantité nécessaire et versez par-dessus, deux à trois cm recouverts, du lait entier ou demi. Mettre au réfrigérateur durant 4 jours et vous obtenez, grâce à la pectine, une sorte de crème.

    A quelques exceptions près, l'abricot se conserve quelques jours (entre 2 et 6) à température ambiante (18-20°C) et plus longtemps au réfrigérateur (8-10°C), mais vous perdrez de l'arôme et de la saveur; à sortir une heure avant de consommer. Certaines variétés sont plus fragiles que d'autres, donc mieux vaut les manier avec précaution.

    L'abricot se déguste le plus souvent frais et brut. Mais il s'accommode aussi en salades de fruits, en compote et en tarte par exemple. Les fruits très mûrs sont souvent transformés en confitures.

    Parlons des noyaux des fruits:

    En 2018, l’ANSES mettait en garde contre l’amande d’abricot (se trouvant au milieu du noyau), dont la consommation aurait des vertus anti-cancéreuses mais qui en trop grande quantité peut présenter des risques d’intoxication au cyanure provoquant vertiges, malaises, céphalées, troubles digestifs, palpitations cardiaques, ou encore gêne respiratoire.

     Il faut également éviter de croquer ou même de sucer, les noyaux de cerise, pêche ou prune ou les pépins de pomme car ils contiennent également un acide cyanogène toxique.

  • Mince alors!

    Une sauce mayonnaise sans œuf!

    Vite fait, en plus!

    Il vous faut un pied-plongeur

    Ingrédients

    1 verre (20 cl) d'huile végétale; ½ verre à moutarde (10 cl) de lait

    1 cuillère à café de moutarde forte; ½ gousse d’ail dégermée (optionnel)

    1 c. à soupe de vinaigre; 1 cuillère à café de jus de citron fraîchement pressé

    Sel et poivre

    Placez la moutarde, le lait et l'huile dans un pichet en verre très épais, profond, adapté pour pied mélangeur. Plongez le pied mélangeur au fond de la tasse et actionnez pour faire une émulsion.

    Ajoutez l'ail dégermé et le sel et mélangez encore.

    Versez la mayonnaise dans un bol, ajoutez le vinaigre et le jus de citron à la cuillère. Assaisonnez au goût avec du sel et du poivre.

     

  • Prenons le melon

    Image: jambon de Bayonne

    Je ne savais pas cela: mais, le melon appartient, comme le concombre, la courge ou la pastèque, à la famille des cucurbitacées. Malgré son goût sucré ce n'est donc pas, à strictement parler, un fruit (mais un légume). Étonnant, non?

    Le catalogue français renferme près de 70 variétés de melons.

    Très riche en eau (il en renferme près de 90%), le melon est un fruit particulièrement rafraîchissant. Sa valeur énergétique moyenne est de l’ordre de 34 kcal. aux 100 g. Elle dépend directement du taux de glucides (ou sucres) du melon. Comme la plupart des fruits, le melon ne renferme que des traces de lipides (ou graisses) et moins de 1% de protides. (Protéines)

    II faut en premier lieu souligner la présence de bêta-carotène (ou provitamine A). Avec la mangue et l’abricot, le melon fait partie des fruits qui en contiennent le plus: environ 2 mg aux 100 g pour les melons à chair orangée (mais seulement 0,1 à 0,3 mg pour ceux à chair jaune ou verte).

    Le carotène se transforme dans l’organisme en vitamine A, vitamine qui joue un rôle important dans la vision, le bon état de la peau et des muqueuses, et qui intervient dans les mécanismes de croissance cellulaire. Et surtout, le carotène possède d'intéressantes propriétés antioxydantes, 100 g de melon permettent de couvrir environ la moitié de l’apport quotidien conseillé en provitamine A.

    Le taux de vitamine C se situe aux alentours de 35 mg aux 100 g (apport quodidien conseillé pour l’adulte : 80 mg). Malgré des variations assez notables (de 10 à 47 mg), le melon peut ainsi être considéré comme un fruit “bon fournisseur“ de vitamine C (sa teneur est supérieure à celle de la pomme, de la poire ou de l’abricot, par exemple).

    Les vitamines du groupe B sont toutes présentes, bien qu’en quantités assez modérées dans l’ensemble.

    L’éventail des minéraux est très large: le potassium domine nettement, avec un taux élevé de 250-300 mg aux 100 g. Cela confère au melon des propriétés diurétiques manifestes (d’autant plus marquées que le taux de sodium y est faible, comme dans tous les fruits). Les oligo-éléments sont nombreux (fer, zinc, cuivre, manganèse, iode, bore, etc.).

    Peu de fibres, surtout d’hémicelluloses et de pectines, ne dépassant pas 1 g aux 100 g. Elles sont particulièrement efficaces pour accélérer le transit intestinal.

    Le melon doit ses propriétés santé essentiellement à sa teneur en bêta-carotène (pro-vitamine A). Mais certaines variétés particulièrement riches en superoxyde dismutase (ou SOD), une enzyme antioxydante, sont aussi utilisées pour réaliser des compléments alimentaires.

    Il est bon pour nous?

    Un ami de la vésicule biliaire

    Serait-ce parce que c’est un fruit de la famille des cucurbitacées que le melon, comme la citrouille ou la courge, stimule le fonctionnement de la vésicule biliaire? Toujours est-il, selon une étude indienne, que manger régulièrement du melon permettrait de réduire de 70% le risque de calculs biliaires et de cancer de la vésicule biliaire. Cette forme de cancer est rare mais son issue est souvent fatale.

    Un fluidifiant du sang

    Le melon contient une substance particulière capable d’empêcher les plaquettes sanguines de s’agréger entre elles, donc la formation de caillots. Des chercheurs américains ont réussi à identifier la nature de cette substance : elle serait semblable à l’adénosine, un acide aminé qui joue un rôle important dans l’agrégation plaquettaire.

    Un allié contre la cataracte

    Un certain nombre de maladies de l’œil peuvent être prévenues grâce à la vitamine A et aux caroténoïdes. La richesse du melon en vitamine A et bêta-carotène fait qu’il a été testé pour voir s’il pouvait aider à prévenir la cataracte. Et, d’après une étude italienne, manger du melon permettrait de diviser par deux le risque de souffrir plus tard d’une cataracte.

    Une aide possible contre le syndrome métabolique?

    Des chercheurs de l’université de Montpellier ont étudié sur des rongeurs les effets d’un extrait de melon riche en superoxyde dismutase (SOD), notamment sur leur courbe de poids et les dysfonctionnements vasculaires induits par une mauvaise alimentation.

    Résultats: quand des hamsters sont nourris avec une diète riche en graisse et complémentés avec l’extrait de melon, ils grossissent trois fois moins que leurs congénères non supplémentés. Les scientifiques ont également observé qu’ils avaient des taux de triglycérides sanguins 68% plus bas que les autres groupes.

    Lorsque les hamsters sont soumis à un régime de type cafétéria pendant 15 semaines puis reçoivent un extrait de melon pendant 4 semaines, les problèmes vasculaires liés à l’obésité sont partiellement voire complètement résolus par la complémentation. Les chercheurs pensent donc que l’extrait de melon “pourrait être une aide utile contre les troubles vasculaires induits par un syndrome métabolique“.

    Un protecteur de la peau

    Certaines variétés de melon possèdent des teneurs importantes de superoxyde dismutase (SOD), une enzyme aux propriétés antioxydantes fortes. Des chercheurs du CHU de Besançon (Franche-Comté) ont testé les effets d’un complément alimentaire de SOD issue de la chair du melon sur les coups de soleil.

    50 volontaires ont pris ce supplément ou un placebo avant de placer leur avant-bras sous une lampe à UV. Résultat: le supplément a retardé très significativement l’apparition d’un coup de soleil. Même les peaux claires ont vu ce délai multiplié par 8 par rapport au placebo. De plus, le coup de soleil était moins important. Les compléments de SOD pourraient donc s’avérer très utiles aux personnes à la peau claire ou sensible au soleil. En 2016, des chercheurs japonais sont arrivés à des conclusions similaires (3). Malheureusement, il y a peu de chances d'observer ces effets en mangeant du melon car la SOD, déjà en faible quantité, est détruite par la digestion. Pour contourner la difficulté, les compléments à base de SOD la protègent de la digestion par une protéine du gluten (non digérée donc).

    Le melon se conserve au frais (cave, cellier) entre 8 et 12°C. Il peut aussi être mis dans le bac à légumes du réfrigérateur (ne pas dépasser 6 jours).  Dans ce cas, emballez-le de manière hermétique afin que son parfum ne se propage pas aux autres aliments.

    En cuisine:

    En soupe glacée: mixer la chair avec le jus d'un citron. Déguster bien frais.

    En sorbet à partir d’une purée et d’un sirop de sucre parfumé. C'est une manière idéale de le déguster hors saison.

    En salade de fruits: avec des bananes, des fraises, des pêches, des abricots… et des herbes fraîches (menthe, basilic, verveine...) et, si vous n'avez pas d'enfants, une lichette d'Armagnac.

    En entrée ou en apéritif, en petites brochettes décoratives composées aussi de tomates- cerise, dés de fromage (de brebis conservés à l'huile, idéal), de jambon… Son alliance avec le jambon cru, genre de Bayonne, en fait l’une des entrées les plus appréciées en été. Info plus: Demander un “cul“ de jambon cru à votre charcutier et rajoutez-le dans les haricots, le cassoulet, le rata (patates et carottes).

    Dans des salades salées, il s’accompagnera de légumes frais: concombre, laitue, carottes râpées, etc.

    Pour le choisir, il existe des tas de trucs.

    Perso, je le prends je regarde côté “fleur“: si l'aérole est très large, c'est un melon “femelle“ et donc, très bon. Si l'aérole est petite, c'est un “mâle“, donc pas très sucré.

    Puis, je regarde côté tégument que j'essaie de casser, si cela se réalise rapidement, il sera bon à consommer.

    A vous de voir