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Nutrition news - Page 28

  • L’antioxydant pour ceux qui font beaucoup de sport

    Lorsqu’elle est pratiquée de façon régulière et assez intensive, l’activité physique provoque, elle aussi, un stress oxydatif. L’organisme est capable d’ajuster sa production d’antioxydants pour y faire face, mais à terme, il a besoin d’une augmentation des apports externes en antioxydants pour éviter d’être débordé. Et l’un des antioxydants dont elle a le plus besoin est la vitamine C.

    Si d’ordinaire, les apports nutritionnels conseillés pour un adulte sont de 110 mg/jour, on conseille aux sportifs d’en augmenter sensiblement la consommation. Cette substance anti-oxydante favorise en effet la récupération et le stockage de glycogène, participe à la synthèse des tissus musculaires et améliore l’absorption du fer, dont les besoins augmentent également en cas d’activité physique.

    Ainsi, des études ont montré qu’une supplémentation adéquate chez les sportifs améliore les défenses anti-oxydantes, mais aussi le système immunitaire et pourrait influer positivement sur la performance. A condition toutefois de rester raisonnable: des quantités excessives auraient exactement l’effet inverse de celui recherché (effets pro-oxydants).

    Les aliments riches en vitamine C: poivron rouge (100 à 160 mg), papaye (90 mg), kiwi (70 mg), orange (70 mg), mangue (55 mg).

  • Hyper-tension, traitement naturel

    Caractérisée par une tension anormalement élevée, cette pathologie est d’autant plus dangereuse qu’elle est sournoise. En effet, de nombreuses personnes sont hypertendues mais ne le savent pas. Cette anomalie peut évoluer en silence pendant plusieurs années et conduire à l’apparition de complications graves pour la santé. C’est d’ailleurs pour cette raison que de nombreux professionnels de santé alertent sur les dangers de cette " tueuse silencieuse " et l’importance d’un suivi adéquat. Un diagnostic précoce favorisera l’efficacité du traitement. A ce titre, certains nutriments peuvent s’avérer particulièrement bénéfiques pour lutter contre l’hypertension artérielle.

    Un traitement naturel contre l’hypertension

    Problème mondial de santé publique, l’hypertension artérielle peut conduire au développement de maladies cardiovasculaires. Une pression artérielle trop élevée peut progressivement dégrader les vaisseaux sanguins et augmenter le risque d’accidents cardiaques et d’accidents vasculaires cérébraux (AVC). En 2013, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estimait que l’hypertension était à l’origine de 9 millions de décès annuels dans le monde1. Les effets néfastes de l’hypertension peuvent néanmoins être limités grâce à une prise en charge adaptée. Celle-ci passe notamment par un changement du mode de vie pour limiter certains facteurs de risque tels que le tabagisme, la consommation d’alcool ou encore de mauvaises habitudes alimentaires. Néanmoins, l’hypertension artérielle peut également nécessiter un suivi médical avec la mise en place d’un traitement. A ce titre, des équipes de recherche du monde entier tentent de mettre au point un traitement alternatif et naturel contre l’hypertension. Plusieurs pistes sérieuses ont été identifiées par les chercheurs.

    Les propriétés hypotensives des graines de céleri

    Bien que le céleri soit principalement connu pour ses propriétés diurétiques, ce légume pourrait également s’avérer intéressant pour lutter contre l’hypertension artérielle. Les chercheurs se sont précisément intéressés au potentiel thérapeutique des graines de céleri. Ils ont évalué l’effet de plusieurs extraits naturels sur la pression sanguine2. Menée sur des rats présentant une pression artérielle élevée, cette étude a montré que l’administration de ces extraits de graines permettrait de diminuer significativement la pression sanguine.

    Ces propriétés hypotensives seraient dues à la présence d’un principe actif: le 3-n-butylphthalide, aussi connu sous les initiales NBP. Responsable du goût atypique du céleri, ce phthalide a fait l’objet de plusieurs études scientifiques3. D’après ces travaux, ce composé agirait comme un antihypertenseur et pourrait être une solution efficace contre l’hypertension artérielle. Pour capitaliser sur les bienfaits de ce principe actif, un extrait breveté de graines de céleri a été mis au point: (Celery3nb™. Cet extrait est standardisé à 42,5% de phtalides, dont le 3-n-butylphthalide.

     

    Un pied de céleri frais: que faire?

    S'il vient du jardin, lavez à l'eau froide deux fois avec une cuillère à soupe de vinaigre dans la 2e eau pour tuer les insectes du jardin.

    Faites une salade de jeunes feuilles de céleri cru

    Procurez-vous un pied de céleri; mieux, gardez les feuilles jaunes qui sont jeunes et dont meilleures au goût. Après les avoir laissé temper dix minutes dans l'eau bicarbonatées, récupérez uniquement les feuilles et mélangez-les à une salade verte et pas à une salade amère car le céleri est déjà amer.

    Les longues feuilles du céleri seront rajoutées au pot-au-feu coupées en tronçons de 6 cm

    Concernant les côtes de céleri soit garder le cœur entier (ou coupé en deux s'il est trop gros) à préparer avec de la tomate maison à l'oignon et cansalade.

    Mettre dans un plat à gratin, parsemez de fromage râpé et mettre à cuire à feu moyen 170 ou 180° durant 30 mn

    Autre méthode: coupez des feuilles en tronçons de 4 cm, faire cuire dans de l'eau salée durant 1/4 heure, égouttez et cuire dans une sauce tomate maison. Servir avec deux œufs durs coupés en quartiers.

    Vous pouvez également cuire les cœurs entiers ou coupés en deux dans de l'eau salée et faire gratiner avec une sauce béchamel au four à 180° durant une demi-heure à moins (la cuisine, c'est au coup d'œil).

  • Heu.. les fruits pas toujours valables pour la santé

    Surtout les fruits confits!

    Les fruits c’est bon pour la santé, qu'on dit mais:

    C’est bon pour la ligne aussi, tant qu’on en consomme en quantité raisonnable et surtout tant qu’on les croque.

    Parce qu’en pratique, un fruit à beau être riche en vitamines, c’est aussi riche en sucre (peu importe que ce soit du fructose ou du saccharose ils ont le même effet sur le poids). Quand on boit le jus d’un fruit, il est tout d’abord nettement moins rassasiant que quand on mange le fruit, parce que l'on n'a pas ingéré les fibres, bonnes pour vos intestins, d'une part;

    Et ensuite, le sucre qu’ils apportent passe directement dans le sang provoquant un pic de glycémie (à la différence du fruit entier).

    Et le pic de glycémie n’est pas l’ami de la ligne: qui dit pic de glycémie dit pic d’insuline, hormone qui stocke les graisses.

    De plus, n’oublions pas qu’il faut bien plusieurs fruits pour faire un smoothie (parfois jusqu'à 4), ce qui fait quand même pas loin de 200 Calories le smoothie.

    Donc, pas très rassasiant, tout de même. Il vaut mieux avaler pour ce nombre de calories deux petites bananes, trois pommes moyennes, 500 g de fraises, 450g d'abricots, etc…

    Dans mon hypermarché, pendant deux ans, il y a eu un stand de “fruits confits au naturel“ (sic). La vendeuse passait son temps à manger des fruits. Voyant cela, je lui ai dis: “vous risquez de grossir!".

    “N'importe quoi, me dit-elle: c'est du sucre naturel!".

    Elle s'est mit à rire.
    Sauf qu'un mois plus tard, comme je passais devant le stand, elle m'a reconnu et à dit: “vous aviez raison!".

    Hé,hé!

  • Chaud, chaud, cacao..

    Plusieurs études ont déjà montré que les flavanols, que l’on trouve notamment dans les fèves de cacao, avaient une action protectrice sur le système cardiovasculaire. Certains résultats ont par ailleurs suggéré que les régimes riches en flavanols limitaient le vieillissement cognitif, bien que l’action exacte de ces composés n’ait jamais été clairement comprise.

    Des chercheurs apportent aujourd’hui de nouveaux éléments: la consommation de flavanols conduirait à une meilleure oxygénation cérébrale et améliorerait nos performances cognitives.

    Une mauvaise alimentation et un manque d’exercice physique, entre autres facteurs, peuvent accélérer le vieillissement cognitif et conduire à la démence. Or, il existe des preuves épidémiologiques suggérant que les flavonoïdes — de petites molécules présentes dans les fruits et légumes, qui leur confèrent de jolies couleurs vives — peuvent protéger contre les maladies vasculaires et la mortalité cardiovasculaire.

    Les flavanols constituent une sous-famille des flavonoïdes. Parmi les plantes les plus riches en flavanols se trouvent le théier — les thés verts en contiennent d’ailleurs bien plus que les thés noirs — la vigne (le vin rouge) et le cacaoyer.

    Le chocolat noir renferme environ 53 mg de flavanols pour 100 g, principalement sous forme de (-)-épicatéchine et de (+)-catéchine. Voilà une bonne raison de ne plus culpabiliser en mangeant du chocolat ! Ça tombe bien, c’est bientôt Noël…

    Il a notamment été démontré par le passé que les flavanols de cacao améliorent la fonction endothéliale assez rapidement (en 1 à 2 heures seulement) en accentuant les propriétés vasodilatatrices des artères périphériques. Les bénéfices observés dans un cadre clinique sont même comparables à ceux induits par la prise de médicaments tels que les statines.

    Ces effets des flavanols de cacao sur la fonction endothéliale ont été associés à l’augmentation de la biodisponibilité de l’oxyde nitrique (NO), ou monoxyde d’azote, un important neurotransmetteur chez les mammifères. Il a également une action vasodilatatrice et bactéricide. Un autre axe de recherche suggère que les flavanols pourraient aussi limiter le déclin cognitif lié au vieillissement. Toutefois, la relation entre les niveaux circulatoires de NO et leurs effets sur le système vasculaire cérébral et sur les performances cognitives était mal comprise.

    Le flux sanguin cérébral est contrôlé par l’activité neuronale, mais aussi par les taux de gaz sanguins artériels, en particulier le dioxyde de carbone (CO2). Or, le NO est connu pour contribuer à l’hypercapnie, qui désigne une élévation du volume de CO2 dans le sang. En outre, la réactivité cérébro-vasculaire au CO2 est considérée comme un biomarqueur clé de la santé cérébro-vasculaire et est étroitement liée à la fonction cognitive. Par conséquent, une équipe de chercheurs américains et britanniques a entrepris d’évaluer les actions physiologiques sous-jacentes des flavanols de cacao sur les fonctions vasculaires et cognitives cérébrales, en situation d’hypercapnie. L’objectif étant de vérifier si l’amélioration de la fonction endothéliale médiée par les flavanols avait, ou non, un lien avec les fonctions cérébro-vasculaires et cognitives.

    Dix-huit hommes en bonne santé, âgés de 18 à 45 ans, ont été recrutés pour cette étude. Ils ne présentaient aucun antécédent de maladie cérébro-vasculaire, cardiovasculaire ou respiratoire ; les femmes ont été exclues de cette étude pour minimiser l’impact des fluctuations hormonales liées au cycle menstruel. Pendant les 24 heures précédant l’expérience, il a été demandé aux participants de s’abstenir de consommer des aliments riches en polyphénols (fruits, légumes, cacao, café, thé, jus de fruits et vin), et en nitrates. Ils ne devaient pas non plus consommer d’alcool, ni pratiquer un exercice physique intense.

    Chacun des volontaires a assisté à deux visites, à deux semaines d’intervalle minimum, lors desquelles ils ont consommé de manière aléatoire et en double-aveugle une boisson à base de cacao à haute (150 mg de (-)-épicatéchine + 35,5 mg de catéchine) ou faible (moins de 4 mg des deux composés) teneur en flavanols. Les chercheurs se sont livrés à leurs analyses 2 heures après l’ingestion des boissons.

     

    Pour mesurer la réactivité cérébro-vasculaire, ils ont soumis les participants à un exercice respiratoire (4 minutes, dans un air composé à 5% de CO2), consistant à augmenter la pression partielle sanguine en CO2 (hypercapnie). Une observation par IRM a permis de suivre l’évolution de la concentration de l’oxyhémoglobine dans le cerveau des participants.

    Résultat: les mêmes régions corticales frontales étaient oxygénées, que la boisson consommée soit riche ou pauvre en flavanols. En revanche, chez les personnes ayant consommé beaucoup de flavanols, il apparaît que l’oxygénation était beaucoup plus rapide: près de 3 minutes ont été nécessaires pour que leur cerveau atteigne 90% de l’oxygénation maximale (contre presque 5 minutes pour l’autre groupe).

    L’équipe a ensuite évalué les performances cognitives des deux groupes, à l’aide de l’expérience de Stroop, qui consiste à évaluer la capacité du cerveau à se concentrer sur un élément particulier en dépit d’informations "parasites". Très concrètement, il s’agit d’identifier la couleur d’un mot désignant le nom d’une couleur ("bleu", "rouge", "vert", etc.), sachant que le mot en question peut être écrit dans une couleur différente de celle qu’il désigne (ce qui complique la tâche du cerveau et nécessite une très grande concentration). Les chercheurs ont mesuré ici le temps mis par les participants pour répondre.

    Ici encore, le groupe ayant consommé la boisson enrichie en flavanols s’est montré plus performant. Les participants de ce groupe ont répondu plus rapidement au test et ont commis moins d’erreurs. À noter que dans le cas de tests cognitifs moins complexes, les chercheurs n’ont noté en revanche aucune influence significative de la consommation de flavanols.

    Les résultats de cette étude ont ainsi mis en évidence le fait que, pendant l’hypercapnie, les flavanols contenus dans le cacao amélioraient non seulement l’oxygénation du cerveau (qui se fait plus importante et plus rapide), mais augmentent également les capacités cognitives lorsqu’il s’agit de réaliser une tâche complexe. Les chercheurs suggèrent ainsi que les mécanismes sous-jacents en jeu peuvent être similaires à ceux identifiés dans le système vasculaire périphérique et donc, que l’augmentation de NO au niveau des artères cérébrales, induite par hypercapnie, influe sur les fonctions cognitives.

    Vous savez maintenant qu’il peut être utile de croquer quelques carreaux de chocolat environ deux heures avant de vous livrer à d’intenses réflexions!

    Les auteurs précisent par ailleurs que ces effets bénéfiques pourraient également être observés après l’ingestion d’autres aliments riches en flavanols, comme les fèves, les mûres, le raisin, les pommes, etc. Ils ajoutent que leurs résultats constituent également une piste potentielle de traitement et de récupération des lésions cérébrales.

    Source: Scientific Reports, G. Gratton et al.

     

    On a remarqué que le cacao était anti-fatigue... parfait pour les SEP!

    Personnellement, je me fais souvent du cacao en diluant une bien grosse cuillère à café dans la valeur d'un mug de lait que je fais chauffer à bonne chaleur pour le boire.

    On peut rajouter de la cannelle, de la poudre d'amandes ou de noisettes, du pralin, etc. pour un chocolat encore plus merveilleux à déguster.

    Bien évidemment, je prends du cacao amer ou cacao sans sucre. On s'habitue facilement à supprimer le sucre... vous diminuez chaque fois la ration indiqué dans une recette puis, le goût sucré ayant disparu, vous n'avez plus besoin de rajouter du sucre, même dans le café!

    Mon kilo de sucre dure plus de deux ans: en fait, je ne m'en sert que pour rajouter du sucre dans une sauce tomate maison.

  • Comment empêcher le brunissement de certains fruits?

    Pour cela, vous pouvez par exemple ajouter du jus de citron. Cela permet de garder un aspect "normal" aux morceaux de fruits coupés. Le citron contient de la vitamine C qui est un antioxydant et qui empêche cette réaction d’oxydation des phénols. C’est pourquoi le citron, le kiwi ou l’orange riches en antioxydants ne brunissent pas.

    Les entreprises agroalimentaires utilisent des antioxydants synthétiques (additifs alimentaires E300 à E321 – Règlement (CE) no 1333/2008 ). De plus, la PPO est inhibée par l’acidité. RÉSULTAT: de la mer chimique

    Chauffer le fruit à une température supérieure à 70°C inactive les enzymes, ce qui explique que votre tarte ou compote de pommes ne finissent pas, toutes, marron. Les industriels parlent de blanchiment. Inversement, les morceaux de pomme peuvent être mis au réfrigérateur. Le froid va ralentir l’action des enzymes de brunissement.

    Pourquoi la peau des bananes brunit-elle au frigo?

    Tout simplement, parce que la banane est un fruit tropical et que le froid endommage les membranes des cellules qui perdent leur étanchéité. Le froid favorise la libération de composés phénolique qui réagissent avec la PPO.

    Mettre les fruits dans l’eau ralentit également le brunissement, à cause de la faible diffusion de l’oxygène dans l’eau.

    Ce brunissement est retrouvé chez le thé dont sa couleur dépend du degré d’oxydation.

    Les thés contiennent ces 3 principaux polyphénols: catéchines, théaflavines et théarubigines. Selon la teneur de ces 3 composés, la couleur du thé varie du vert au noir, en passant par le blanc et rouge.

    Sources: cours de biochimie d’AgroParisTech, de l’Université de Lille 1,

    Source

  • Hé! mangez plus de fromage!

    Le fromage est un aliment nutritif et délicieux… j'adore le Roquefort! mais il est aussi -hélas- riche en gras saturés pas bons pour la santé.

    Mais très bonne nouvelle! Il n'est pas aussi nocif qu'on le croit pour la santé. Il a même des effets bénéfiques.

    D'une part, le fromage est une excellente source de minéraux comme le calcium et le magnésium, et de vitamines comme la vitamine A, la B2 et la B12, en plus d'être une protéine complète.

    OUI MAIS, le fromage est également une source importante de gras saturés et de sodium dans notre alimentation. Pour réduire l'apport en gras saturés et diminuer les risques de maladies cardiovasculaires (MCV), il est parfois recommandé de consommer du fromage à faible teneur en gras.

    Paradoxalement, plusieurs études ont prouvé que les gens qui mangent beaucoup de fromage (comme moi) ne risquent pas plus que les autres de développer des maladies cardiovasculaires, y compris le diabète de type 2.

    Réduction de la résistance à l'insuline

    Une équipe de recherche de l'Université de l'Alberta a examiné l'impact du fromage faible en gras et du fromage régulier sur la résistance à l'insuline dans le corps de rats pré-diabétiques. Elle a constaté que les deux types de fromage réduisaient la résistance à l'insuline, ce qui est important pour maintenir une glycémie normale.

    Bon nombre des études menées antérieurement sur l'impact du fromage sur les maladies cardiovasculaires ont été des études d'observation. En d'autres mots, les chercheurs ont étudié pendant des années le comportement alimentaire de grands groupes d'individus pour vérifier le lien entre la quantité de fromage (et d'autres produits laitiers) consommée et les facteurs de risques de MCV, comme un taux élevé de cholestérol ou une maladie coronarienne.

    Une méta analyse de ces études d'observation, menée en 2016, a révélé que le fromage avait un effet neutre ou bénéfique sur plusieurs facteurs de risque de MCV.

    Ces études sont très utiles pour établir les tendances associées aux habitudes alimentaires, mais elles ne permettent pas de conclure qu'un aliment précis cause ou prévient une maladie en particulier.

    Pour mieux comprendre les liens de causalité, les études qui examinent les effets des aliments dans un milieu contrôlé sont plus utiles. Ces études peuvent être menées chez l'humain, mais elles comportent des limites. Ainsi, les études sur des animaux de laboratoire peuvent également être utiles, en particulier pour comprendre les mécanismes biochimiques expliquant les effets observés.

    L'apport des protéines et du calcium

    La résistance à l'insuline est une condition qui se développe généralement avec l'âge et l'obésité. Elle entraîne une glycémie élevée, qui est un facteur de risque de MCV et de diabète de type 2.

    L'objectif de l'étude était de comparer comment la consommation de fromage faible en gras par rapport au fromage ordinaire affectait la résistance à l'insuline et d'explorer les mécanismes biochimiques pouvant expliquer tout effet observé.

    Le résultat le plus intéressant de la recherche est que le cheddar faible en gras et le cheddar régulier ont réduit la résistance à l'insuline chez les rats. Cela suggère que les effets bénéfiques du fromage pourraient ne pas être liés à la quantité de gras, mais à un autre composant, comme les protéines ou le calcium.

    Beurre contre fromage

    De nouvelles études chez l'humain sont apparues dans la littérature depuis le début de la nôtre. Un groupe de l'Université Laval et de l'Université du Manitoba a comparé les effets de la consommation de gras de différentes sources chez les hommes et les femmes souffrant d'obésité abdominale.

     

    Une autre étude a testé le beurre, le fromage, l'huile d'olive et l'huile de maïs et n'a constaté aucun impact sur les niveaux d'insuline.

    La durée du régime alimentaire était de quatre semaines et chaque régime a été évalué chez tous les participants. Le beurre, le fromage, l'huile d'olive et l'huile de maïs (32% de calories provenant des matières grasses) ont été comparés à un régime plus riche en glucides (25% de calories provenant des matières grasses).

    Les chercheurs ont examiné la glycémie et les taux d'insuline (qui sont des indicateurs indirects de la résistance à l'insuline) et n'ont constaté aucun effet des graisses. Cependant, les échantillons de sang ont été prélevés après le jeûne, de sorte que l'information sur la glycémie était incomplète.

    Une autre étude comparant le fromage faible en matières grasses et le fromage régulier n'a révélé aucune différence globale sur les caractéristiques du cholestérol LDL, ou « mauvais cholestérol », chez les personnes présentant des facteurs de risque de maladie cardiovasculaire, mais n'a pas examiné les résultats liés à la glycémie.

    Modification des métabolites sanguins

    Dans l'étude en question, il a été également observé comment les métabolites dans le sang changeaient après l'alimentation au fromage et il a été trouvé des effets similaires dans le fromage faible en gras et dans le fromage ordinaire.

    Les changements sont liés à un type spécifique de molécule appelé phospholipides, qui ont de nombreuses fonctions dans l'organisme. Il est intéressant de noter que les phospholipides à faible circulation sont liés au diabète et à la résistance à l'insuline chez les humains.

    Les rats nourris avec du saindoux avaient des niveaux de phospholipides plus bas, alors que les taux étaient normaux chez les rats qui mangeaient du fromage.

    Les recherches se poursuivent actuellement afin de comprendre comment le fromage régule le métabolisme des phospholipides et comment celui-ci est lié à la résistance à l'insuline.

    Avec l'aide d'un article de theconversation

  • Economie: ne jettez pas les tiges de brocoli

    Elles ne ne doivent pas être considérées comme des déchets alimentaires.

    Vous avez sans doute l’habitude de manger les fleurons de brocoli, mais ne négligez pas les tiges.

    "La tige contient du sulforaphane, un antioxydant qui a des propriétés anti-inflammatoires, qui désactive les carcinogènes et inhibe la formation de tumeurs dans les vaisseaux sanguins".

    Voici quelques idées culinaires pour vous inspirer: pelez, tranchez ou râpez les tiges et mangez-les crues, mélangées à des salades ou à des trempettes. Si vous ne raffolez pas des crudités, faites-les cuire à la vapeur, rôtir ou sauter à la poêle.

    Ma recette de brocolis très rapide

    Pelez, ou retirez les bouquets abîmés, passez à l'eau bicarbonatée durant 10 mn.

    Cuire à la vapeur dans la cocotte-minute, 3 mn après rotation de la soupape mais, à la place d'eau, utiliser de la crème fleurette liquide.

    Salez, poivrez et une cuillère à café de curcuma.

    Vous pouvez mixer en soupe et servir avec des croûtons de pain sautés à la poêle.