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Nutrition news - Page 25

  • Trucs pour maigrir

    Le pop corn

    Pas le salé, ni le sucré… mais la version nature; 100g (un grand saladier), c’est seulement 390 kcal.

    Avaler un bol entier d’un aliment déclenche un mécanisme de satiété au niveau du cerveau comme si l’estomac avait fait le plein. Le pop corn affiche un taux de fibres record, des nutriments qui accélèrent le transit et augmentent la sensation de rassasiement pendant des heures.

    La bouillie coupe-faim

    Des céréales cuites longtemps dans de l’eau, puis grossièrement écrasées, sans sel, ni sucre… c’est la recette magique pour lester l’estomac durablement. Pour caler encore plus, utilisez du lait infantile anti-reflux riche en composants naturels, comme le caroube, qui alourdissent la bouillie;

    Et si vous ajoutez de la cannelle, vous retarderez encore plus la vidange gastrique. Autre atout: son index glycémique (IG) modéré évite des sécrétions intempestives d’insuline par le pancréas qui entrainent des hypoglycémies réactionnelles à l’origine des fringales.

    Je connais une dame qui a perdu 30 kg en un an parce que son médecin lui a dit de remplacer le repas du soir par une bouillie de flocons d'avoine (sans sucre, bien sûr; on fini pas s'y habituer…).

    Le gingembre

    Laissez infuser des racines soigneusement épluchées dans de l’eau bouillante pendant 15 min,. Ajoutez un citron pressé, mais pas de miel, ni de sucre.

    Et voilà un apéritif idéal qui, outre son effet coupe-faim, optimise la digestion en activant la sécrétion d’enzymes digestives. De plus, évite les nausées pour les femme enceintes ou en voiture. Transit accéléré, gaz diminués... et ventre plat assuré.

    L’artichaut; l'anti sucre

    Visuellement, c’est gros dans l’assiette comme a dit Coluche, le légume du pauvre où il y en a plus dans l'assiette après avoir mangé, qu'avant de commencer!

    Et ce que l’on voit a un impact sur notre sensation de satiété. Et oui, il en faut peu à notre cerveau.

    Par ailleurs, buvez un verre d’eau après votre artichaut. Vous trouverez l’eau sucrée comme si vous avaliez un dessert au milieu du repas, ce n'est pas une blague!

    L’insuline qu’il contient envoie un signal sucré genre “clap de fin“au cerveau, comme si le repas était terminé. Résultat: naturellement, on mange moins après.

    L’aubergine éponge

    Mini calories (environ 30kcal/100g) et bourrée de fibres et de vitamines, elle contribue à une bonne satiété. Inutile de la faire dégorger au sel; par contre, vous pouvez l'enrober d'un blanc d'œuf battu avant de la faire frire.

    Cuisinée vapeur ou avec d’autres légumes (cherchez ma recette de piperade toulousaine), elle va remplir l’estomac et jouer le rôle de coupe-faim naturel. Une fois ingérée, elle se regonfle dans l’estomac… dans la mesure où on ne la cuisine pas avec des matières grasses, bien sûr.

    Et enfin, des astuces tirées parfois d'un autre âge. Le gargarisme à l'eau gazeuse, par exemple, qui, pratiqué tous les matins après le brossage des dents, réduirait de 40% les infections ORL. Un coupe faim? Masser votre abdomen d'une certaine manière et vous stimulerez votre nerf vague, qui relie le système digestif au cerveau. En produisant de la sérotonine, votre fringale s'envolera.

    Cela pourra aussi vous aider en cas de constipation.

  • Les meilleurs aliments pour le cerveau

    La sardine

    La sardine est un poisson gras riche en oméga-3, plus précisément en DHA (acide docosahexaénoïque). Cet acide gras polyinsaturé est très important pour le bon fonctionnement du cerveau car il est très présent dans la structure des membranes des cellules… dont les neurones.

    Rillettes de sardines

    Du fromage frais (genre Boursin ou autres), 1 boîte de sardines (prenez-les au piment si vous aimez), des herbes aromatiques…

    Ecrasez les sardines dans leur huile (elle contient beaucoup d'oméga-3), mélangez avec le fromage frais. Aromatisez à votre goût: herbes, poivre, etc.

    Proposez des petits pains grillés maison pour la tartinade.

    L’ail

    Souvent considéré comme un "super aliment", l’ail contient de nombreux composés chimiques naturels qui ont des effets protecteurs sur la santé. En ce qui concerne le cerveau, l’ail aiderait à prévenir son vieillissement ainsi que certaines maladies neurodégénératives comme les maladies d’Alzheimer ou de Parkinson.

    Aîgo boulido (recette toulousaine)

    Faites bouillir une tête d'ail dans de l'eau. Versez sur des croutons de pain rassis;

    Ajoutez un ou deux jaunes d'œufs, du fromage râpé, un peu de crème fraîche ou de lait entier, etc.

    L’épinard

    Les épinards sont riches en de nombreux composés bénéfiques comme les vitamines A, B9, C et K mais aussi en pigments antioxydants comme la lutéine et la zéaxanthine. Des études ont montré que ce légume pouvait limiter le déclin cognitif. Vous n’aimez par les épinards? Pas de problème, ce sont tous les légumes verts à feuilles comme les salades, les choux ou encore les blettes qui ont cette propriété.

    Je les lave, les fait cuire 10 mn dans une cocotte et j'ajoute de la crème fraîche, du sel, du poivre, de la coriandre, du curcuma, des croûtons de pain aillés…

    Les noix

    La noix de Grenoble présente un grand intérêt pour le bon fonctionnement du cerveau. Riche en oméga-3, vitamine E, antioxydants, elle permettrait de prévenir le déclin cognitif. J'en consomme au moins une fois par jour, une bonne dizaine.

    Coupez une noix en deux: il semble un cerveau!

    L’œuf

    L’œuf, et plus précisément son jaune, contient une vitamine souvent oubliée, la choline. Cette vitamine est essentielle pour la synthèse d’acétylcholine, un neurotransmetteur associé à la mémoire.

    Un plat complet, rapide, préparé en un rien de temps, j'en fais d'une à trois mois/mois.

    Omelette au fromage de chèvre et croûtons

    Pour deux: battre 5 œufs en omelette; rajoutez 200 gr de fromage râpé de chèvre ou brisez une buche achetée la moins chère dans les œufs et battre à nouveau.

    Coupez le pain en petits cubes (je prends des petits pains grillés au froment), mettre dans la poêle noire avec un peu d'huile. Faites-les bien roussir. Ciselez du persil frais.

    Versez le mélange œuf-fromage et faites cuire l'omelette. Ne pas la retourner (d'abord, elle est trop lourde pour cela, elle doit rester assez baveuse).

    Le thé vert

    Le thé vert fait partie des " super-aliments ". Riche en antioxydants très puissants, il permet de neutraliser les radicaux libres qui sont à l’origine du vieillissement cellulaire. Il aide ainsi à protéger le cerveau des lésions et améliore le flux sanguin cérébral.

    Boisson d'hiver

    Faites bouillir deux cuillères ou petites poignées de cannelle brisée durant dix mn; au moment d'éteindre, versez une bonne poignée de thé vert et couvrez pour laisser infuser. Versez une fois refroidi à travers une passoire à confiture associée à une passette dans une bouteille qui se referme. Versez la moitié d'un pot de miel d'agriculteur bio et mélangez soigneusement. Secouez avant de vous servir un demi-verre par jour de cette boisson protectrice des frimas de l'hiver.

    Choisir de préférence un miel de thym ou de lavande.

    Références:

    M.F. Muldoon, CUILLÈREM. Ryan, L. Sheu, J.K. Yao, S.M. Conklin, S.B. Manuck ; “Serum Phospholipid Docosahexaenonic Acid Is Associated with Cognitive Functioning during Middle Adulthood”. Journal of Nutrition

    2Z.S. Tan et al. Red blood cell omega-3 fatty acid levels and markers of accelerated brain aging Neurology February 28, 2012 78:658-664.

    Lauritzen L, Brambilla P Mazzocchi A, Harsløf LB, Ciappolino V, Agostoni CUILLÈRE DHA Effects in Brain Development and Function. Nutrients. 2016 Jan 4;8(1). pii: E6. doi: 10.3390/nu8010006.

    Mukherjee D, Banerjee S. Learning and memory promoting effects of crude garlic extract. Indian J Exp Biol. 2013 Dec;51(12):1094-100.

    Zhou H, Qu Z, Mossine VV, Nknolise DL, Li J, Chen Z, Cheng J, Greenlief CM, Mawhinney TP, Brown PN, Fritsche KL, Hannink M, Lubahn DB, Sun GY, Gu Z. Proteomic analysis of the effects of aged garlic extract and its FruArg component on lipopolysaccharide-induced neuroinflammatory response in microglial cells. PLoS One. 2014 Nov 24;9(11):e113531. doi: 10.1371/journal.pone.0113531.

    http://www.cocoapro.com/cnhy/choc_health/cyh315.jsp

    O'Brien J, Okereke O, Devore E, Rosner B, Breteler M, Grodstein F. Long-term intake of nuts in relation to cognitive function in older women. J Nutr Health Aging. 2014 May;18(5):496-502. doi: 10.1007/s12603-014-0014-6.

    Pribis P, Bailey RN, Russell AA, Kilsby MA, Hernandez M, Craig WJ, Grajales T, Shavlik DJ, Sabatè J. Effects of walnut consumption on cognitive performance in young adults. Br J Nutr. 2012 May;107(9):1393-401. doi: 10.1017/S0007114511004302.

    Knott V, de la Salle S, Choueiry J, Impey D, Smith D, Smith M, Beaudry E, Saghir S, Ilivitsky V, Labelle A. Neurocognitive effects of acute choline supplementation in low, medium and high performer healthy volunteers. Pharmacol Biochem Behav. 2015 Apr;131:119-29. doi: 10.1016/j.pbb.2015.02.004. Epub 2015 Feb 12.

    Poly C, Massaro JM, Seshadri S, Wolf PA, Cho E, Krall E, Jacques PF, Au R. The relation of dietary choline to cognitive performance and white-matter hyperintensity in the Framingham Offspring Cohort. Am J Clin Nutr. 2011 Dec;94(6):1584-91. doi: 10.3945/ajcn.110.008938. Epub 2011 Nov 9.

    Kang JH, Ascherio A, Grodstein F. Fruit and vegetable consumption and cognitive decline in aging women. Ann Neurol 2005;57:713–720.

    Morris MC, Evans DA, Tangney CC, Bienias JL, Wilson RS. Associations of vegetable and fruit consumption with age-related cognitive change. Neurology 2006;67: 1370–1376.

  • La couronne des rois toulousaine

    Pain perdu

    Les alternatives minceur à la galette traditionnelle

    -La galette aux pommes: La frangipane est remplacée par une purée de pommes caramélisées. Elle est donc sensiblement moins riche.

    -Par contre, certaines se fabriquent une a galette au chocolat: cette fois, c’est le chocolat qui vole la place de la frangipane. Une recette savoureuse mais non moins calorique que sa sœur traditionnelle.

    Vous la ferez facilement en passant au four 170° durant 20 mn deux pâtes feuilletées au beurre où vous aurez simplement largement déposé une tartinade de pâte chocolaté, plutôt faites maison… mais, pour la seule fois de l'année, vous pouvez utiliser cette pâte à chocolat du commerce dont les gosses sont fous… et trop de gens aussi.

    -Les galettes à la pistache/noisette/pralines ou noix: une frangipane non plus à l’amande mais à un autre fruit oléagineux. Des saveurs qui changent mais toujours le même nombre de calories au compteur.

    -La couronne des rois: c'est la couronne des rois toulousaine! on la trouve en Provence mais aussi en Espagne et au Portugal.

    C’est une brioche en forme de couronne, traditionnellement parfumée à la fleur d’oranger, recouverte de gros sucre et de fruits confits.

    Pour faire des pépites de sucre, prenez des morceaux de sucre entiers et écrasez-les grossièrement avec le dos d'une bouteille, d'un verre, du rouleau à patisserie, du pilon…

    Plus légère et moins grasse que la galette traditionnelle, il s’agit d’une vraie alternative minceur.

    Quand j'étais enfant, il y avait un bonhomme qui passait avec une cariole et qui en vendait avec la fève, déjà bien cachée, et une couronne en papier doré. C'était vraiment peu cher et, d'ailleurs, ma mère, toujours fauchée, en achetait deux, c'est dire…. si vous la laissez sécher, elle peut être trempée dans votre chocolat au café au lait matinal ou bien, vous la coupez en tranches très épaisses et vous la préparez comme le pain perdu.

    Dans les boulangeries toulousaines -les vraies- il n'y a pratiquemment que cette couronne des rois… la frangipane, c'est pour les parigots eux, qui préfèrent le pain au chocolat à notre chocolatine adorée!

  • Pour les végans...

    Si vous saviez ce que je pense de votre nourriture...

    Une étude anglaise montre que le régime végan est associé à une augmentation de 43% du risque de fractures

    Selon une étude réalisée par le scientifique Tommy Tong et son équipe de l’Université d’Oxford, en Angleterre, les régimes végétaliens et végétariens augmentent le risque de fractures. Les conclusions de ces recherches ont été publiées dernièrement dans la revue spécialisée BMC Medicine.

    Le travail les chercheurs britanniques est sans aucun doute le plus poussé jamais effectué à ce sujet. Et pour cause, ils ont suivi 54 898 participants pendant une période particulièrement longue de près de 18 ans. Au départ de l’étude, chacun a déterminé son régime alimentaire et quatre groupes ont ainsi été créés : les végétariens (15.499), les végétaliens (1982), les consommateurs de poissons (8037) et les consommateurs de viande (29.380). Pou rappel, les végétariens ne mangent ni viande ni poisson et les végétaliens ne consommant ni viande, ni poisson, ni œufs, ni produits laitiers. Afin de ne rien laisser au hasard, les scientifiques ont également collecté des données médicales, socio-économiques ou encore de style de vie.

    Suite à la très longue période d’observation, l’équipe de Tommy Tong a relevé un total de 3941 fractures chez les volontaires engagés dans l’étude. Et comme on pouvait s’y attendre, l’analyse des données enregistrées par les différents spécialistes a permis d’établir un lien de cause à effet concret entre régime alimentaire restrictif et augmentation du nombre de fractures. On apprend notamment que les végétaliens font face à un risque général de fracture 43% plus élevé que les personnes qui mangent de viande. Chez les consommateurs de poisson et les végétaliens, ce risque est respectivement plus grand de seulement 26% et 25%. Grâce aux chiffres, les scientifiques impliqués dans l’étude ont également pu constater que la fracture la plus répandue concerne la hanche (avec 2,31 fois plus de risque) mais aucune différence n’a été faite entre les bras, les poignets et les chevilles.

    Une moins bonne santé des os

    Selon les conclusions du groupe d’étude, les résultats s’expliquent en grande partie par le fait que l’indice de masse corporelle (IMC) est moins élevé chez celles et ceux qui ne mangent pas de viande et consomment ainsi moins de calcium et de protéines. Conséquence, leurs os ont une santé bien moins bonne, se fragilisent et cassent plus facilement. Cependant, les scientifiques de l’Université d’Oxford impliqués dans l’étude affirment que cette conclusion est globale et que par manque de données disponibles, ils n’ont par exemple pas pu faire la distinction entre les fractures causées par une mauvaise santé osseuse (comme les fractures dues à une chute de sa hauteur)et celles causées par des accidents.

    “Les individus doivent prendre en compte les avantages et les risques de leur alimentation,s'assurer d'avoir des niveaux adéquats de calcium et de protéines qui sont importants pour la santé des os. Ils doivent aussi veiller à maintenir un IMC sain, c'est-à-dire ni une insuffisance pondérale (inférieur à 18,5) ni en surpoids (supérieur à 25), bien que nous n'ayons pas suffisamment de données dans notre étude pour conclure que les végétaliens et les végétariens à IMC élevé sont également à risque de fracture » explique Tommy Tong.

    Source : Sciences et Avenir

  • Nutrition et covid-19

    L’épidémie de Covid-19 a fait émerger bon nombre de questions autour de la nutrition.

    D’abord, naturellement, avec le confinement et ses répercussions sur notre hygiène de vie et nos habitudes alimentaires.

    Ensuite, par les questions légitimes sur les risques de contamination lors de l’achat de produits alimentaires étant passés entre de nombreuses mains.

    Enfin, chacun s’est interrogé sur les moyens nutritionnels permettant de prévenir ou combattre l’infection. Quel constat peut-on aujourd’hui en tirer? Et quelles questions restent sans réponses?

    Confinement et prise de poids

    Dans une enquête de l’IFOP publiée dans Darwin Nutrition et menée auprès de 3 045 Français, la majorité (57%) des participants disaient avoir pris du poids lors du premier confinement imposé à la population. Or au vu d’une autre enquête conduite sur un millier de Polonais, les personnes obèses en ont davantage souffert. Et de notre côté, le questionnaire du programme CoviDIAB auquel ont répondu 5280 personnes diabétiques nous a appris qu’un quart d’entre elles avait pris du poids en mars dernier.

    Les données de NutriNet-Santé, qui portent sur une cohorte de 37 000 personnes, vont peu ou prou dans le même sens: si 35% des participants ont pris du poids pendant le premier confinement, 23% en ont perdu. Le gain pondéral s’explique en partie par une modification des habitudes alimentaires, avec un apport énergétique plus important, une moindre consommation de produits frais (fruits et poisson), le grignotage d’aliments sucrés, gras et salés, et l’augmentation de la consommation d’alcool. Mais il a aussi pour cause une baisse de l’activité physique, notée chez 53% des participants, ce qui a pu aggraver les problèmes d’obésité.

    Point positif: l’enquête IFOP révèle qu’à l’issue du confinement, plus de la moitié des personnes interrogées (56%) souhaitaient manger plus sain et équilibré, sans pour autant se soumettre à un régime strict. Et de fait, 20 à 30% des Français semblent avoir adopté une meilleure hygiène diététique.

    Sécurité alimentaire et Covid-19

    Bien-sûr, l’une des premières préoccupations fut d’abord de limiter le risque de contracter la Covid-19 au travers des aliments et/ou de leurs emballages. Une inquiétude qui reste de mise à la veille du traditionnel repas de Noël et des fêtes de fin d’année. Que sait-on des possibilités de contamination?

    S’ils sont présents sur des aliments entreposés dans le réfrigérateur à 4°C, les coronavirus peuvent rester vivants pendant un laps de temps de 72h. Dans l’eau, ces virus sont capables de survivre jusqu’à 10 jours à 23°C, et plus d’un an à 4°C. Et sur des surfaces comme le verre, le métal ou le plastique, ils peuvent rester vivants pendant 9 jours. Enfin, on sait que le SARS-CoV-2 est inactivé aux températures de cuisson habituelles (70 °C), et qu’il est également très sensible aux détergents et désinfectants: le sel, le poivre, le vinaigre et le jus de citron n’ont en revanche aucun effet.

    Pour l’heure, aucune donnée scientifique ne suggère que le SARS-CoV-2 puisse nous infecter par voie digestive. Mais on ne peut pas totalement exclure la possibilité d’une contamination des voies respiratoires lors de la mastication d’un aliment infecté. Et par principe de précaution, les autorités de santé ont donc émis un certain nombre de recommandations.

    Ainsi, l’OMS et l’ANSES recommandent de se laver les mains régulièrement, notamment après avoir fait ses courses, avant de cuisiner et de se mettre à table. Il est également conseillé de rincer les fruits et les légumes à l’eau, de retirer les emballages inutiles, et de nettoyer plus fréquemment le réfrigérateur.

    A l’inverse, il est contre-indiqué de désinfecter aliments et emballages avec de l’eau de javel ou un détergent: faute d’un rinçage suffisant, on s’expose alors au risque d’intoxication. Enfin, à ces conseils, devraient enfin s’ajouter ceux visant à limiter les risques de toxi-infection alimentaire: il s’agit de veiller aux dates de péremption et aux conditions de conservation des aliments, ou encore à leur température de cuisson. Quid des moyens de renforcer ses défenses contre le SARS-CoV-2 en s’appuyant sur l’alimentation?

    Le meilleur régime à adopter…

     

    Beaucoup se sont posé et se posent toujours la question du meilleur régime à adopter pour renforcer ses défenses immunitaires. Or si des études ont bel et bien établi l’existence de liens entre alimentation, nutriments, et immunité, il n’existe pas à ce jour de "régime boosteur de l’immunité".

    À ce sujet, notons que les vitamines jouent un rôle de premier plan dans l’inconscient collectif. On les considère souvent comme l’exemple même de micronutriments aptes à nous prémunir contre la fatigue et les infections. Et les vitamines D, C ou A sont d’ailleurs souvent proposées sous forme de compléments alimentaires. Doit-on pour autant les recommander pour lutter contre la Covid-19?

    Vitamine D: la plus médiatisée

    La vitamine D est depuis le début de la pandémie la plus médiatisée de ces micronutriments, et la question de l’intérêt d’une complémentation systématique de la population reste posée.

    Cette vitamine a pour partie une origine alimentaire et se trouve principalement dans les poissons gras (hareng, saumon, sardine et maquereau) et les laitages enrichis. Mais elle est aussi synthétisée par l’organisme, sous l’influence de l’exposition au soleil.

    On sait, par des études épidémiologiques, qu’il existe une relation entre de faibles concentrations plasmatiques en vitamine D et le risque d’infections voire d’hospitalisation pour Covid-19. Cette vitamine s’est aussi révélée avoir un rôle immuno-modulateur lors de recherches menées sur des cultures cellulaires, en facilitant la réponse immunitaire innée. Et chez l’animal, une carence en vitamine D augmente le risque d’apparition de maladies auto-immunes, d’événements cardiovasculaires ou d’infections. Reste que chez l’homme, les études sont moins convaincantes.

    En pratique, il n’est donc pas recommandé de complémenter en vitamine D des patients présentant une infection, une maladie auto-immune ou une maladie cardiovasculaire. Mais il n’est pas irrationnel pour un médecin de le proposer à ses patients, en particulier en période hivernale et de confinement, lorsque l’exposition au soleil est réduite et notre synthèse naturelle de vitamine D diminuée.

    Vitamine C: des données à confirmer

    Les effets bénéfiques de la vitamine C sur les infections respiratoires ont longtemps été débattus. Quelques études suggèrent qu’elle pourrait réduire leur survenue, leur durée et leur sévérité en étant ingérée sous forme de compléments alimentaires. Mais ces données n’ont pas été confirmées, et il n’est donc pas recommandé de supplémenter la population générale pour prévenir ou traiter une infection.

    Ceci étant, pour la majorité de la population, les apports en vitamine C sont inférieurs aux recommandations. Et cela justifie de promouvoir la consommation d’aliments qui en renferment d’importantes quantités: certains fruits (agrumes, fruits rouges) et légumes (choux, poivron, radis noir) constituent à cet égard des sources d’apports à privilégier.

    Vitamine A: recommandée dans certains cas

    Des compléments de vitamine A peuvent s’avérer bénéfiques chez les enfants. D’abord, en potentialisant l’effet de certains vaccins contre le tétanos et la rougeole, comme semble le montrer une étude. Ensuite, en étant associés à un risque moindre de morbidités et de mortalité en cas de rougeole, de diarrhées sévères, d’infection par le VIH ou de paludisme.

    L’OMS préconise donc d’en apporter aux enfants âgés de 6 mois à cinq ans, dans les pays où la carence en vitamine A constitue un problème de santé publique. Mais la France ne fait pas partie de ces pays à risque: il n’y a donc pas lieu de donner systématiquement de la vitamine A aux enfants. Et de manière générale il n’y a aucun argument pour la proposer en dehors de situations de carences objectivées, d’autant qu’elle peut se révéler délétère chez la femme enceinte.

    Notons en revanche qu’une alimentation équilibrée comporte en principe des aliments riches en caroténoïdes tels que les carottes, épinards ou le potimarron, dont la consommation mérite d’être encouragée dès qu’il s’agit de légumes de saison.

    Quid d’autres micronutriments?

    D’autres vitamines et oligo-éléments semblent avoir un lien avec l’immunité, en particulier les vitamines B, mais aussi le zinc, le fer, le magnésium et le sélénium. Mais il n’a jamais été démontré que l’apport de ces micronutriments par le biais de compléments réduit le risque infectieux.

    Les acides aminés, que l’on trouve dans les viandes, poissons, œufs, produits céréaliers et légumineuses, semblent aussi moduler le système immunitaire via divers mécanismes lorsqu’ils sont apportés sous forme de compléments protéiques. Par exemple, une étude conduite en 2011 a montré qu’une complémentation en acides aminés est associée à un moindre risque d’infections chez les personnes âgées.

    Des aliments pour renforcer l’immunité?

    D’après des études menées in vitro (sur des cultures cellulaires) et in vivo (sur un organisme vivant) chez l’animal, le poisson, riche en acides gras de la famille oméga-3 et en sélénium, aurait des propriétés anti-inflammatoires et anti-oxydantes. À ce titre, il pourrait s’avérer bénéfique dans les infections et dans la réponse aux vaccins. Mais pour l’heure, on ne dispose d’aucune preuve quant à l’impact d’une consommation importante de poisson sur le système immunitaire d’un être humain.

    Le lait de vache présente également des propriétés anti-inflammatoires in vitro. Et il semble que les anticorps bovins qu’il renferme, restant actifs après qu’on les ait digérés, puissent aider à lutter contre certaines infections – notamment les otites et les rhinopharyngites chez l’enfant.

    Enfin, il est possible que les fruits et légumes riches en vitamines et en oligo-éléments puissent avoir un effet protecteur contre les infections respiratoires: il fut par exemple décrit une association entre une moindre fréquence d’infections et une consommation importante en fruits et légumes chez les femmes enceintes.

    Gare aux surdosages

    Au bilan, si certains aliments sont potentiellement bénéfiques pour les défenses immunitaires, on ne sait rien de l’intérêt des uns par rapport aux autres en termes quantitatifs. Et de fait, les recommandations nutritionnelles édictées par l’ANSES pour l’ensemble de la population semblent parfaitement adaptées pour profiter au mieux des effets anti-infectieux des aliments.

    À l’exception peut-être de la vitamine D, notamment en période hivernale, le recours aux compléments alimentaires ne parait donc pas justifié. De plus, il convient de rappeler que n’étant pas considérés comme des médicaments, ces compléments délivrés sans ordonnance ne sont pas soumis aux mêmes réglementations et exposent ceux qui en usent à des risques d’intoxication et de complications.

    Ainsi, la prise quotidienne de 100 000 UI de vitamine D pendant 1 mois (1 µg équivaut à 40 UI) expose à un risque d’hypercalcémie et d’insuffisance rénale. De même, une surconsommation de vitamine A (avec plus de 10 000 UI/jour) peut exposer à un risque d’ostéoporose et de fractures, mais aussi de malformations fœtales en cas de grossesse.

    Pareillement, de hautes doses de vitamine C (1 000 mg/jour et plus) semblent être toxiques chez les sportifs, entraînant une réduction de leurs performances physiques, et des calculs rénaux chez les personnes prédisposées. Enfin, la toxicité de deux acides aminés pris en excès a été rapportée par la littérature: une prise chronique d’arginine accentue la mortalité chez les patients ayant subit un infarctus du myocarde; une complémentation en méthionine peut exacerber les symptômes des patients schizophrènes, augmenter le risque d’accident cardiovasculaire et entraîner un retard de croissance chez les enfants.

    Pour aller plus loin:

    - NUTRIcovid , une application pour mieux se nourrir

    Dans le contexte de la pandémie, l’AP-HP, en partenariat avec PuMS, la chaine santé de l’Université de Paris/AP-HP, ont mis en place NUTRIcovid, un programme national d’information, de prévention et d’accompagnement nutritionnel accessible sur Internet. Les utilisateurs ont accès à une médiathèque mise à jour quotidiennement. Ils peuvent également suivre pendant 10 semaines un programme d’e-coaching fondé sur la notion de "nutrition positive", plutôt que sur des principes de restriction. Des vidéos interactives et en direct sont également proposées avec des scientifiques, des médecins ou des diététiciens de l’AP-HP, de l’Université de Paris et de l’Inserm.

    Pour y participer, inscrivez-vous sur nutri-covid.fr.

    Cet article a été écrit en partenariat avec le site de la chaîne santé de l’université de Paris pums.fr.

    Un article de The Conversation

  • L’antioxydant pour ceux qui font beaucoup de sport

    Lorsqu’elle est pratiquée de façon régulière et assez intensive, l’activité physique provoque, elle aussi, un stress oxydatif. L’organisme est capable d’ajuster sa production d’antioxydants pour y faire face, mais à terme, il a besoin d’une augmentation des apports externes en antioxydants pour éviter d’être débordé. Et l’un des antioxydants dont elle a le plus besoin est la vitamine C.

    Si d’ordinaire, les apports nutritionnels conseillés pour un adulte sont de 110 mg/jour, on conseille aux sportifs d’en augmenter sensiblement la consommation. Cette substance anti-oxydante favorise en effet la récupération et le stockage de glycogène, participe à la synthèse des tissus musculaires et améliore l’absorption du fer, dont les besoins augmentent également en cas d’activité physique.

    Ainsi, des études ont montré qu’une supplémentation adéquate chez les sportifs améliore les défenses anti-oxydantes, mais aussi le système immunitaire et pourrait influer positivement sur la performance. A condition toutefois de rester raisonnable: des quantités excessives auraient exactement l’effet inverse de celui recherché (effets pro-oxydants).

    Les aliments riches en vitamine C: poivron rouge (100 à 160 mg), papaye (90 mg), kiwi (70 mg), orange (70 mg), mangue (55 mg).

  • Hyper-tension, traitement naturel

    Caractérisée par une tension anormalement élevée, cette pathologie est d’autant plus dangereuse qu’elle est sournoise. En effet, de nombreuses personnes sont hypertendues mais ne le savent pas. Cette anomalie peut évoluer en silence pendant plusieurs années et conduire à l’apparition de complications graves pour la santé. C’est d’ailleurs pour cette raison que de nombreux professionnels de santé alertent sur les dangers de cette " tueuse silencieuse " et l’importance d’un suivi adéquat. Un diagnostic précoce favorisera l’efficacité du traitement. A ce titre, certains nutriments peuvent s’avérer particulièrement bénéfiques pour lutter contre l’hypertension artérielle.

    Un traitement naturel contre l’hypertension

    Problème mondial de santé publique, l’hypertension artérielle peut conduire au développement de maladies cardiovasculaires. Une pression artérielle trop élevée peut progressivement dégrader les vaisseaux sanguins et augmenter le risque d’accidents cardiaques et d’accidents vasculaires cérébraux (AVC). En 2013, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estimait que l’hypertension était à l’origine de 9 millions de décès annuels dans le monde1. Les effets néfastes de l’hypertension peuvent néanmoins être limités grâce à une prise en charge adaptée. Celle-ci passe notamment par un changement du mode de vie pour limiter certains facteurs de risque tels que le tabagisme, la consommation d’alcool ou encore de mauvaises habitudes alimentaires. Néanmoins, l’hypertension artérielle peut également nécessiter un suivi médical avec la mise en place d’un traitement. A ce titre, des équipes de recherche du monde entier tentent de mettre au point un traitement alternatif et naturel contre l’hypertension. Plusieurs pistes sérieuses ont été identifiées par les chercheurs.

    Les propriétés hypotensives des graines de céleri

    Bien que le céleri soit principalement connu pour ses propriétés diurétiques, ce légume pourrait également s’avérer intéressant pour lutter contre l’hypertension artérielle. Les chercheurs se sont précisément intéressés au potentiel thérapeutique des graines de céleri. Ils ont évalué l’effet de plusieurs extraits naturels sur la pression sanguine2. Menée sur des rats présentant une pression artérielle élevée, cette étude a montré que l’administration de ces extraits de graines permettrait de diminuer significativement la pression sanguine.

    Ces propriétés hypotensives seraient dues à la présence d’un principe actif: le 3-n-butylphthalide, aussi connu sous les initiales NBP. Responsable du goût atypique du céleri, ce phthalide a fait l’objet de plusieurs études scientifiques3. D’après ces travaux, ce composé agirait comme un antihypertenseur et pourrait être une solution efficace contre l’hypertension artérielle. Pour capitaliser sur les bienfaits de ce principe actif, un extrait breveté de graines de céleri a été mis au point: (Celery3nb™. Cet extrait est standardisé à 42,5% de phtalides, dont le 3-n-butylphthalide.

     

    Un pied de céleri frais: que faire?

    S'il vient du jardin, lavez à l'eau froide deux fois avec une cuillère à soupe de vinaigre dans la 2e eau pour tuer les insectes du jardin.

    Faites une salade de jeunes feuilles de céleri cru

    Procurez-vous un pied de céleri; mieux, gardez les feuilles jaunes qui sont jeunes et dont meilleures au goût. Après les avoir laissé temper dix minutes dans l'eau bicarbonatées, récupérez uniquement les feuilles et mélangez-les à une salade verte et pas à une salade amère car le céleri est déjà amer.

    Les longues feuilles du céleri seront rajoutées au pot-au-feu coupées en tronçons de 6 cm

    Concernant les côtes de céleri soit garder le cœur entier (ou coupé en deux s'il est trop gros) à préparer avec de la tomate maison à l'oignon et cansalade.

    Mettre dans un plat à gratin, parsemez de fromage râpé et mettre à cuire à feu moyen 170 ou 180° durant 30 mn

    Autre méthode: coupez des feuilles en tronçons de 4 cm, faire cuire dans de l'eau salée durant 1/4 heure, égouttez et cuire dans une sauce tomate maison. Servir avec deux œufs durs coupés en quartiers.

    Vous pouvez également cuire les cœurs entiers ou coupés en deux dans de l'eau salée et faire gratiner avec une sauce béchamel au four à 180° durant une demi-heure à moins (la cuisine, c'est au coup d'œil).