Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Nutrition news - Page 25

  • Pâte à tartiner: pas trop fun!

    Quel est le premier ingrédient des pâtes à tartiner? La noisette, le cacao? Raté… C’est le sucre!

    D’après l’expertise d’étiquettes que nous avons menée sur quatorze références (des marques de distributeur, des marques nationales, des produits bio…), deux tartines couvertes chacune de 25 g de pâte à tartiner représentent en moyenne 26 g de sucre (sans compter celui de la tartine); soit la moitié des apports quotidiens recommandés de sucres libres.

    Avec certains produits, comme Patamilka, on dépasse même les 30 g! C’est trop, et plus encore pour les enfants, principaux consommateurs de pâtes à tartiner.

    Moins grasses qu’on ne pouvait le penser

    En revanche, ces pâtes au goût de noisette et de chocolat sont moins grasses qu’attendu : les deux tartines correspondent "seulement" à 20% environ des apports journaliers recommandés.

    Dans notre essai, quelques références explosent toutefois les compteurs; mais pour l’une d’elles (La Chocolade-Jean Hervé), la quantité importante de graisses est, en partie, due à une proportion de noisettes bien supérieure aux autres produits.

    Une " bombe " calorique

    En résumé, ces produits contiennent du sucre, du gras, de la pâte de noisette, de la poudre de cacao, du lait transformé et un émulsifiant. Le tout pour 530 kilocalories/100 g : une vraie " bombe " énergétique.

    Calculé pour toutes les références, le Nutri-Score oscille – sans surprise – entre D et E: autrement dit, il est recommandé de les consommer occasionnellement et en petites quantités.

    L’huile de palme n’a plus trop la cote

    Les pâtes à tartiner testées comptent entre sept et onze ingrédients. Bonne nouvelle : l’emploi de l’huile de palme ne concerne plus qu’une minorité de références (cinq des quatorze produits du panel).

    Certains fabricants la remplacent par de l’huile de coco, laquelle pose aussi des problèmes environnementaux. D’autres utilisent plutôt de l’huile de tournesol couplée avec du beurre de cacao.

    En fin de liste, on trouve quasi systématiquement un émulsifiant – lécithine de soja ou de tournesol – sans danger avéré pour la santé, et des arômes, surtout de vanille.

    Notre test comporte également une analyse sensorielle (à l’aveugle) par 60 consommateurs, moitié adolescents et moitié adultes. Globalement, les impressions ne diffèrent pas entre les deux groupes d’âge.

    Les pâtes à tartiner sont jugées trop sucrées en bouche, même pour les plus appréciées sur ce critère comme les références Poulain, Carrefour et Nutella. Idem pour la perception du gras.

    Mis à part quelques références, nos jurés ont apprécié l’équilibre des goûts de chocolat et de noisette. Les produits favoris contiennent tous 13% de noisettes, proportion qui semble constituer un standard. Alors que les pâtes à tartiner plus généreuses en noisettes n’ont pas convaincu le jury.

     

    https://www.60millions-mag.com

     

    Le mieux encore est de la fabriquer soi-même. Il existe une recette dans le blog à chercher avec la boite à outil du même nom.

  • 13 médicaments qui font grossir

    d'autres font maigrir

    De nombreux médicaments influencent le poids, parmi lesquels antidiabétiques, antidépresseurs, anti-épileptiques et anti-psychotiques.

    Ils sont censés vous soigner, mais ils vous font parfois grossir ou maigrir... Des scientifiques de la Mayo Clinic  (Rochester, Minnesota) publient dans la revue Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism une liste de médicaments courants qui influencent le poids des patients.

    La prise de poids ou la perte de poids est un effet secondaire qui peut être associé à différents médicaments. Les médecins doivent connaître ces effets secondaires lorsqu'ils prescrivent ces médicaments à leur patient afin de l’informer des risques pour qu’il adapte son hygiène de vie.

    Ici, les scientifiques ont mené une revue de littérature systématique et une méta-analyse pour faire une synthèse des médicaments couramment prescrits et associés avec des changements de poids. Ils ont recherché dans les bases de données internationales des essais cliniques qui comparaient un médicament à un placebo et mesuraient les changements de poids.

    Résultats: 257 essais cliniques randomisés portant sur 54 médicaments et 84.696 patients ont été inclus dans l’analyse. Un gain de poids était associé avec les médicaments suivants:

    des antidépresseurs: amitriptyline (1,8 kg), mirtazapine (1,5 kg),

    des anti-psychotiques: olanzapine (2,4 kg), quetiapine (1,1 kg), risperidone (0,8 kg),

    un anti-épileptique: gabapentine (2,2 kg),

    des anti-diabétiques: tolbutamide (2,8 kg), pioglitazone (2,6 kg - médicament retiré du marché en France), glimepiride (2,1 kg), gliclazide (1,8 kg), glyburide (2,6 kg), glipizide (2,2 kg), sitagliptine (0,55 kg), natéglinide (0,3 kg).

    D’autres médicaments étaient associés à une perte de poids:

    Des antidiabétiques: metformine (1,1 kg), acarbose (0,4 kg), miglitol (0,7 kg), pramlintide (2,3 kg), liraglutide (1,7 kg), exénatide (1,2 kg),

    Des anti-épileptiques: zonisamide (7,7 kg), topiramate (3,8 kg),

    Un médicament utilisé pour le sevrage tabagique: bupropion (1,3 kg),

    Un antidépresseur: la fluoxetine (1,3 kg)

    Pour de nombreux autres médicaments, par exemple prescrits contre l’hypertension ou des anti-histaminiques, les modifications de poids n’étaient pas significatives ou les preuves faibles.

  • Bon pour votre mémoire et votre concentration

    Il existe des substances qui nous aident à améliorer la mémoire et la concentration. Elles diminuent également le risque de souffrir de maladies neurodégénératives, telles que la maladie d’Alzheimer. Avec de légères modifications dans notre alimentation, nous pourrions obtenir des résultats étonnants à ce niveau. Quelles sont ces vitamines qui nous aident à prendre soin du cerveau? Nous vous le dirons en suivant.

    Bêta-carotène, l’une des meilleures vitamines

    Le bêta-carotène est l’une des vitamines qui ne devrait jamais faire défaut à notre alimentation. Il s’agit d’un précurseur de la vitamine A, d’où son nom de “pro-vitamine A”. Sa principale contribution est d’améliorer la mémoire et de contribuer à la préservation des cellules du cerveau à long terme.

    Un déficit en bêta-carotène provoque de graves problèmes, tels que des difficultés de vision ou un arrêt de croissance chez les enfants.

    Cette vitamine se trouve dans les aliments tels que les carottes et les courges. Nous la retrouvons également dans les fruits comme le melon, la papaye ou la mangue.

    Vitamine B1

    L’ensemble du complexe B rassemble des vitamines essentielles au bon fonctionnement du cerveau. La vitamine B1, en particulier, a de magnifiques effets contre la détérioration de la mémoire. Elle empêche également le vieillissement du cerveau et est idéale pour améliorer l’état d’esprit des personnes qui souffrent de dépression.

    La vitamine B1 est également appelée “Thiamine” et est présente en grande quantité dans le cerveau et dans tous les tissus nerveux. Elle participe au processus d’absorption du glucose et, pour cette raison, elle est idéale pour maintenir l’énergie dans le corps. Elle facilite également les fonctions cardiovasculaires et influence la bonne santé visuelle. Il s’agit certainement l’une des vitamines les plus complètes.

    La vitamine B1 ou la thiamine se trouve dans la plupart des viandes. Principalement dans le veau, le poulet, le porc et le poisson. Elle est également présente dans les fruits secs, les céréales intégrales, les fruits et légumes.

    Vitamine B6

    La vitamine B6 est l’une des vitamines les plus complètes que nous puissions trouver. Elle est très bénéfique pour le cerveau car elle favorise la formation de neurotransmetteurs tels que la dopamine, l’épinéphrine, la norépinéphrine, le GABA et l’acétylcholine. La fonction de ces neurotransmetteurs, comme leur nom l’indique, est de transmettre les signaux qui se produisent dans les neurones. Voyons cela :

    La dopamine est associée à des circuits de récompense. Elle présente des effets importants sur l’humeur.

    L’épinéphrine et la norépinéphrine sont liées aux systèmes d’alerte et interviennent dans les états anxieux.

    Le GABA réglemente les états de préoccupation et permet de réduire l’anxiété et le stress.

    L’acétylcholine intervient dans les processus de mémoire.

    En outre, la vitamine B6 aide à l’absorption de la vitamine B12, qui est l’une des vitamines essentielles pour le développement cognitif. La carence en vitamine B6 facilite l’apparition de problèmes tels que les obsessions ou la dépression. Elle affecte également le déséquilibre émotionnel en général et les difficultés à dormir.

    Elle est notamment présente dans les aliments tels que le germe de blé, le riz, les pommes de terre, la dinde, le veau, le poulet, l’agneau, les œufs, le lait et les produits laitiers, le porc, les fruits de mer, les lentilles, les poivrons et les fruits secs.

    vitamines

    Vitamine B9

    Il s’agit d’une autre vitamine du complexe B qui, avec les vitamines B6 et B12, favorise la formation de globules rouges. Cela contribue au transport plus rapide de l’oxygène et facilite, par conséquent, le bon fonctionnement du cerveau.

    La vitamine B9 est également connue comme “acide folique” ou “folate”. Elle joue un rôle important dans l’acuité mentale et dans la préservation des fonctions cérébrales. A l’instar de la vitamine B6, elle intervient dans la formation de plusieurs neurotransmetteurs. La carence en vitamine B9 facilite l’apparition des accidents vasculaires cérébraux.

    L’acide folique est présent dans les aliments tels que les légumineuses, les céréales complètes, les épinards et les asperges, le riz complet et l’avoine. Il est également présent dans les fruits tels que la banane, l’orange, le melon et l’avocat. Presque toutes les fruits secs contiennent de la vitamine B9, en particulier des arachides.

    Vitamine B12

    La vitamine B12 complète le groupe des vitamines B qui sont absolument nécessaires pour un bon fonctionnement cérébral. Il s’agit en effet de l’une des plus importantes. Elle contribue à la formation des cellules et des acides gras. Elle est également fondamentale dans la synthèse de diverses substances. Son action est étroitement liée à la mémoire à court terme et à la vitesse de la pensée.

    La carence en vitamine B12 entraîne une perte de mémoire, une lenteur mentale et des changements d’humeur dans un sens négatif. De nombreux chercheurs associent l’absence de B12 à des maladies telles que la maladie d’Alzheimer. La vitamine B12 est présente dans les aliments tels que le veau, le poulet, la dinde et les abats. Elle est également présente dans la truite, le saumon, les palourdes, les céréales complètes, les œufs et les produits laitiers tels que le fromage, le yogourt et les autres produits similaires.

    viande

    Vitamine C

    La vitamine C est un antioxydant puissant. Son action protège le cerveau contre le stress oxydatif et les processus dégénératifs qui apparaissent avec l’âge. Son rôle est déterminant dans la prévention de l’apparition de la maladie de Parkinson, de la maladie d’Alzheimer et dans d’autres formes de démence.

    Par ailleurs, la vitamine C contribue au processus d’absorption du fer. Ce dernier élément est fondamental dans les fonctions telles que la mémoire et l’attention. Beaucoup de personnes accompagnent les aliments à forte concentration en fer avec ceux possédant de la vitamine C afin de parvenir à une meilleure absorption de cet élément.

    La vitamine C est également considérée comme un antidépresseur naturel. Elle a la capacité d’augmenter les niveaux de sérotonine, un neurotransmetteur crucial pour notre bonne humeur. Cette vitamine est présente dans tous les agrumes et les légumes verts.

    Autres vitamines

    Il existe beaucoup d’autres vitamines qui sont également très importantes pour le bon fonctionnement du cerveau. Parmi elle, la vitamine D, qui, selon diverses études, contribue à l’amélioration de maladies telles que la sclérose en plaques et certains troubles dépressifs.

    Cette vitamine se trouve dans les poissons tels que les sardines, le saumon et le thon, et dans les champignons.

    Par ailleurs, la vitamine K aide à améliorer les fonctions d’apprentissage et de mémoire. Il a été découvert que les personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer présentent également une carence en vitamine K.

    Cette vitamine se trouve en forte concentration dans le brocoli. Elle est également présente dans les choux de Bruxelles, le persil, les légumes à feuilles vertes, les asperges, le céleri et les aliments fermentés.

    Enfin, la vitamine E et les aliments qui contiennent des acides gras oméga-3 contribuent également grandement à la santé du cerveau. La vitamine E est un antioxydant magnifique, alors que les acides gras oméga-3 contribuent à augmenter la plasticité du cerveau. Dans les deux cas, le résultat est une plus grande protection contre les processus dégénératifs et une exacerbation des fonctions cognitives.

    L’alimentation est un aspect déterminant de nos vies. Une grande partie de la santé et de la maladie est liée à la façon dont nous nous alimentons. Il est important d’en prendre conscience et de mettre en œuvre une alimentation intelligente au quotidien.

  • Eliminez les plastiques alimentaires et les conservateurs

    Des conservateurs alimentaires répandus pourraient nuire au système immunitaire

    Au cours des dernières décennies, l’utilisation d’additifs et produits de conservation a connu un véritable boom dans l’industrie alimentaire. Aujourd’hui, des milliers d’aliments transformés sont stabilisés grâce à des conservateurs et améliorés via des exhausteurs de goût. Des données récentes recueillies à grande échelle ont toutefois montré que certains de ces produits, en plus de leurs effets nocifs précédemment connus peuvent également, impacter négativement le système immunitaire. Alors que la modification des réglementations alimentaires se montre extrêmement lente, les chercheurs tirent un véritable signal d’alarme sur le danger de ces substances.

    Un conservateur alimentaire utilisé pour prolonger la durée de conservation d’environ 1250 aliments transformés répandus peut nuire au système immunitaire, selon une nouvelle étude de l’Environmental Working Group (EWG).

    Les chercheurs de l’EWG ont utilisé les données de l’Agence de protection de l’environnement sur la toxicité (ToxCast), pour évaluer les risques pour la santé des produits chimiques les plus couramment ajoutés aux aliments, ainsi que les produits chimiques permanents connus sous le nom de PFAS, qui peuvent migrer vers les aliments à partir de l’emballage.

    L’analyse des données ToxCast par l’EWG a montré que le conservateur tert-butylhydroquinone, ou TBHQ, s’est avéré nocif pour le système immunitaire à la fois dans les tests sur animaux et dans les tests non animaux, connus sous le nom de tests de toxicologie in vitro à haut débit. Cette découverte est particulièrement préoccupante pendant la pandémie de coronavirus.

    “La pandémie a attiré l’attention du public et des scientifiques sur les facteurs environnementaux qui peuvent avoir un impact sur le système immunitaire. Avant la pandémie, les produits chimiques susceptibles de nuire à la défense du système immunitaire contre les infections ou le cancer ne recevaient pas suffisamment d’attention de la part des agences de santé publique. Pour protéger les populations, cela doit changer“ déclare Olga Naidenko, auteur principale de la nouvelle étude.

    TBHQ et PFAS : des produits particulièrement pointés du doigt

    Le TBHQ est un conservateur omniprésent dans les aliments transformés. Il est utilisé dans les aliments depuis de nombreuses décennies et ne sert à rien d’autre que d’augmenter la durée de conservation d’un produit. En utilisant de nouveaux résultats de tests non animaux de ToxCast, l’EWG a découvert que le TBHQ affectait les protéines des cellules immunitaires à des doses similaires à celles qui causent des dommages dans les études traditionnelles. Des études antérieures ont montré que le TBHQ pourrait influencer le bon fonctionnement des vaccins contre la grippe et pourrait être lié à une augmentation des allergies alimentaires.

    À l’aide de ToxCast, l’EWG a analysé toutes les études accessibles au public qui montrent comment les PFAS migrent vers les aliments à partir des matériaux d’emballage ou des équipements de transformation. Il s’agit de la première compilation connue de recherches disponibles sur la migration des PFAS des emballages vers les aliments. En 2017, des tests à l’échelle nationale ont montré que de nombreuses chaînes de restauration rapide utilisaient des emballages alimentaires, des sacs et des boîtes enduits de produits chimiques hautement fluorés.

    Des études épidémiologiques humaines montrent que le PFAS supprime la fonction immunitaire et diminue l’efficacité des vaccins. Des recherches récemment publiées ont également trouvé un lien entre des niveaux élevés de PFAS dans le sang et la gravité de la COVID. Étonnamment, pour la plupart des PFAS, les résultats de ToxCast ne correspondaient pas aux données de tests sur les animaux et les humains précédents. Cela illustre les limites de cette nouvelle méthode de test chimique. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour comprendre comment les PFAS nuisent au système immunitaire.

    La nécessité de mettre à jour les réglementations

     

    L’approche de la Food and Drug Administration en matière de réglementation des additifs alimentaires ne tient pas compte des dernières données scientifiques sur les méfaits pour la santé des additifs qui peuvent être légalement ajoutés aux aliments transformés fabriqués aux États-Unis.

    L’année dernière, le GTE a publié le Food Additives State of the Science ; une liste des additifs connus pour augmenter le risque de cancer, nuire au système nerveux et perturber l’équilibre hormonal de l’organisme.

    Les produits chimiques liés à des dommages pour la santé peuvent être légalement ajoutés aux aliments emballés car la FDA permet souvent aux fabricants de produits alimentaires de déterminer quels produits chimiques sont sûrs. Des additifs -comme le TBHQ- ont été approuvés par la FDA il y a des décennies, et l’agence ne considère pas les apports récents de la science pour réévaluer la sécurité des produits chimiques alimentaires.

    Les aliments transformés peuvent être préparés sans ces ingrédients potentiellement nocifs, les acheteurs doivent donc lire attentivement les étiquettes. Le TBHQ est souvent, mais pas toujours, inscrit sur l’étiquette des ingrédients. Il sera répertorié s’il a été ajouté au produit lors de la fabrication. Mais il peut également être utilisé dans les emballages alimentaires, notamment les emballages plastiques, auquel cas il peut migrer vers les aliments.

    La base de données Food Scores de l’EWG aide les consommateurs à trouver des produits fabriqués avec des alternatives plus saines. L’EWG recommande que les tests d’immunotoxicité soient prioritaires pour les produits chimiques dans les aliments et les matériaux en contact avec les aliments afin de protéger la santé publique de leurs effets néfastes potentiels sur le système immunitaire. L’EWG appelle également la FDA à combler le vide réglementaire qui permet aux additifs alimentaires potentiellement dangereux de rester sur le marché.

    Sources: IJERPH

  • Toujours le chocolat....

    Une brève histoire du chocolat… et de ses surprenantes vertus pour la santé

    La raison de son bénéfice est due à la forte concentration de polyphénols trouvés dans le cacao naturel –connus sous le nom de flavanols de cacao. Les polyphénols sont des composés antioxydants présents dans les fruits et légumes qui protègent l’organisme contre les radicaux libres, dont un excès a été lié à diverses maladies. Ainsi, même si le cacao n’est pas la panacée, les recherches montrent qu’il est plus qu’un simple plaisir coupable.

    C'est un espagnol, Cortez qui a ramené les fèves en  Europe; les fèves de cacao ont été broyées et mélangées à du miel et du sucre, devenant ainsi une boisson populaire parmi l’élite. Finalement, au XIXe siècle, la première tablette de chocolat a été fabriquée par Joseph Fry and Sons, créant ce que nous connaissons aujourd’hui sous le nom de chocolat.

    Alors que les fèves de cacao sous leur forme naturelle contiennent une grande quantité de composés antioxydants, les processus impliqués dans la transformation des fèves en barres chocolatées réduisent la teneur en flavanol du cacao, diminuant ainsi les propriétés antioxydantes du cacao.

    En effet, la recherche montre que la poudre de cacao naturelle contient presque dix fois plus de flavanols que le cacao qui a subi ce processus.

    Quant aux tablettes de chocolat, le chocolat noir contient presque toujours une plus grande concentration de flavanols que le chocolat au lait. Par exemple, une portion de 25 g de chocolat noir à fort pourcentage (plus de 75%) peut contenir plus de 80 mg de flavanols de cacao, contre environ 10 mg ou moins par 25 g pour une barre de chocolat au lait.

    Les vertus du chocolat pour la santé

    Des recherches ont montré que le chocolat noir et les produits à base de cacao contenant au moins 200 mg de flavanols de cacao peuvent améliorer l’élasticité des vaisseaux sanguins, ce qui favorise la circulation sanguine. Et la consommation régulière de flavanols de cacao – même à des doses de 80 mg par jour – améliore la capacité des vaisseaux sanguins à se dilater ou à s’étendre, ce qui aide le corps à réguler la pression sanguine et le flux sanguin vers les organes.

    Les flavanols de cacao augmentent l’élargissement des vaisseaux sanguins qui a également des propriétés anti-inflammatoires et réduit la formation de caillots sanguins, ce qui peut avoir des effets bénéfiques sur la pression sanguine.

    Les flavanols de cacao peuvent également augmenter le flux sanguin vers le cerveau, ce qui peut améliorer les performances cognitives, (en 1 à 2 heures seulement). Et ils pourraient contribuer à réduire le déclin cognitif en protégeant le cerveau des dommages causés par les radicaux libres. Parmi les plantes les plus riches en flavanols se trouvent le théier -les thés verts en contiennent d’ailleurs bien plus que les thés noirs- la vigne (le vin rouge) et le cacaoyer. Le chocolat noir renferme environ 53 mg de flavanols pour 100 g, principalement sous forme de (-)-épicatéchine et de (+)-catéchine.

    Outre leurs avantages cardiovasculaires et cognitifs, les flavanols de cacao pourraient également contribuer à améliorer la récupération musculaire après un exercice physique intense, grâce à leurs puissants effets antioxydants et anti-inflammatoires. Une étude récente a montré qu’une seule dose élevée de 1245 mg de flavanols de cacao (15 g de poudre de cacao à forte teneur en flavanols) améliorait légèrement la récupération musculaire.

    Vous savez maintenant qu’il peut être utile de croquer quelques carrés de chocolat environ deux heures avant de vous livrer à d’intenses réflexions. Choisissez une variété noire à fort pourcentage ou une poudre de cacao naturelle pour ses bienfaits potentiels sur la santé.

    Les auteurs précisent par ailleurs que ces effets bénéfiques pourraient également être observés après l’ingestion d’autres aliments riches en flavanols, comme les fèves, les mûres, le raisin, les pommes, etc.

    Ils ajoutent que leurs résultats constituent également une piste potentielle de traitement et de récupération des lésions cérébrales.

    Source: Scientific Reports, G. Gratton et al.

    Liam Corr

    PhD Researcher in the Department of Health Sciences, University of Huddersfield

  • Citrulline: Ne jetez pas

    Les écorce et graines de pastèque

    La pastèque est un fruit qui mérite de votre part un peu plus d’amour. Sa chair rouge et savoureuse fait une collation rafraîchissante surtout en été, mais vous pourriez aussi récupérer de puissants nutriments dans l’écorce et les graines.

    Au lieu de les jeter, récupérez la partie blanche sous l’écorce verte et utilisez-la pour cuisiner vos plats.

    Elle contient de la citrulline, un acide aminé qui, converti en arginine, aide à améliorer la circulation, à maintenir le cœur en bonne santé et à réduire la fatigue musculaire.

    Une étude de 2016 publiée dans le Journal of the International Society of Sports Nutrition (Bulletin de la Société internationale de nutrition sportive) l’a confirmé.

    Cette partie négligée de la pastèque contient des vitamines C et B6, qui stimulent le système immunitaire.

    Lavez les graines de courge ou pastèque, séchez-les dans un papier absorbant. Posez-les sur une plaque de four huilée, saupoudrez de sel ou sucre et faites griller à four moyen 170° durant une vingtaine de minutes: à consommer à l'apéritif.

    Citruline

    Isolée dans la pastèque en 1914 par deux chimistes japonais, la citrulline est un acide aminé synthétisé par l’organisme humain et jouant un rôle important dans le cycle de l’urée. Mais c’est son utilisation en tant que complément dans le cadre du sport qui s’est démocratisée au cours des dernières années. En effet, de nombreuses études ont montré les effets bénéfiques de la citrulline sur certaines fonctions physiques comme la vasodilatation et le développement musculaire, en faisant un complément de choix dans le cadre d’activités physiquement rigoureuses comme la musculation.

    Elle est considérée comme non essentielle, ce qui signifie que le corps peut en produire naturellement par lui-même. Cependant, il est possible d’augmenter les niveaux de citrulline en mangeant des aliments contenant de la citrulline ou en prenant des compléments alimentaires.

    Ces niveaux plus élevés produisent des effets bénéfiques sur la santé et les performances physiques; notamment dans le cadre de l’entraînement sportif et la musculation. La citrulline joue un rôle important dans le corps, mais contrairement à certains acides aminés, elle n’est pas utilisée pour fabriquer des protéines. La citrulline peut également aider à élargir les vaisseaux sanguins et joue un rôle dans le développement musculaire. C’est pourquoi les avantages de la citrulline pour l’entraînement musculaire sont souvent mis en avant.

    La citrulline produit plusieurs effets importants dans l’organisme. Elle augmente notamment la vasodilatation. La vasodilatation fait référence à l’élargissement des artères ou des veines. Elle est associée à une pression artérielle plus basse et à une augmentation du flux sanguin. Une fois la citrulline consommée, une partie est convertie en un autre acide aminé appelé arginine.

    L’arginine est convertie en une molécule appelée oxyde nitrique, qui provoque une vasodilatation des vaisseaux sanguins en relaxant les cellules musculaires lisses qui les resserrent. L’augmentation de l’oxyde nitrique et du flux sanguin constitue une part du processus impliqué dans les effets bénéfiques de la citrulline sur les performances physiques.

    Bien que la citrulline ne soit pas un acide aminé utilisé directement pour synthétiser des protéines, il a été démontré qu’elle augmentait la synthèse des protéines en stimulant une voie de signalisation importante impliquée dans la construction musculaire. Grâce à ce double effet sur la synthèse des protéines et la dégradation des acides aminés, elle contribue au maintien et à l’augmentation de la masse musculaire.

    Sources alimentaires

    Une des sources plus riches de la citrulline est melon d’eau, et le composé se trouve soit dans les fruits et l’écorce. Les résultats de l’étude par professeur Arturo Figueroa publié en octobre 2010, le site de la Faculté des Sciences humaines de l’Université de la Floride indique que les acides aminés chez la pastèque peut lutter efficacement contre la préhypertension jusqu'à ce qu’il est dans les maladies cardiovasculaires. Outre les effets positifs de la teneur naturelle en citrulline pour la pression artérielle et la fonction, melon d’eau contient des vitamines A, B6 et C, potassium, fibres et antioxydants lycopène. Autres sources de fruits qui contiennent la citrulline sont des concombres et autres légumes de la famille des melons.

    Légumes

    Oignons et l’ail sont les autres aliments contenant la citrulline. Le site végétarien indique que l’ail et l’oignon sont des alliacées, mot grec “ail“, qui aident à protéger l’organisme contre les maladies qui touchent le cœur, les veines et les artères.

    On trouve de la citrulline dans les pois chiches, comme les arachides. Le soja est un autre aliment qui permet à l’organisme d’obtenir la citrulline. Ce composé est acquit à partir des aliments qui aident à maintenir l’équilibre du corps acide.

    Le foie est l’un des rares aliments qui contiennent un niveau élevé de la citrulline. La viande rouge et le saumon ont aussi cet acide aminé.

    La citrulline est nécessaire pour la détoxication de l’ammoniac présent dans le foie, un déchet qui se produit après le processus d’oxydation dans le corps.

    Les fruits secs sont riches en citrulline

    Amandes et les noix contiennent la citrulline. Cet acide aminé est présent en grande concentration dans la peau et, dans une moindre mesure, à la pulpe des noix, selon un article publié en 2001 dans “Physiologie de l’arbre“.

    Il y a aussi de la citrulline dans le chocolat

    Le chocolat noir est une autre option parmi les aliments contenant de la citrulline de préférance le chocolat bien noir à plus de  85%

     

  • Les écorces de citron

    A ne pas jeter: elles ne doivent pas être considérées comme des déchets alimentaires.

    Ne jetez pas l’écorce du demi-citron après en avoir pressé le jus sur le poisson. Quand j'ai exprimé le jus de citron pour le poisson, je mets l'écorce dans mon verre d'eau.

    Mais, avant cela, j'ai récupéré les zistes (au contriaire du zeste, le ziste est prélevé avec un appareil à griffures et pas un économe qui récupère le blanc qui est amer au goût) pour donner du goût car, le zeste de citron est excellent pour garnir les plats et en relever le goût.

    De plus, il recèle des qualités nutritives très bénéfiques pour votre santé.

    Saviez-vous que, dans deux cuillérées à soupe de zeste, vous avez trois grammes de fibre? Il y a aussi cinq fois plus de vitamine C dans la peau que dans la pulpe, et d’autres vitamines et sels minéraux essentiels.

    Les utilisations du zeste: mélangé à la vinaigrette ou à la marinade, ajouté à des smoothies ou râpé sur des haricots verts.

    Et ne vous contentez pas de l’écorce de citron: utilisez celles des oranges, des limes et même des pamplemousses pour donner de l’acidité et du goût sans ajouter de calories.