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Nutrition news - Page 40

  • Cette huile qui nous fait tant de bien!

    L’huile d’olive, présente de nombreux bénéfices pour la santé.

    Extra-vierge, elle apporte des acides gras mono-insaturés dont l'acide oléique. De plus, elle apporte également des composés phénoliques antioxydants et anti-inflammatoires. Elle semble jouer un rôle protecteur vis-à-vis de la maladie cardiovasculaire.

    L’huile d’olive extra vierge réduirait le risque de fracture

    La consommation d’huile d’olive extra vierge pourrait réduire le risque de fractures liées à l’ostéoporose. C'est ce que suggèrent des chercheurs espagnols qui ont analysé l’effet de la consommation d’huile d’olive et de ses différentes variétés sur le risque de fractures liées à l’ostéoporose dans une population de seniors méditerranéens, dans le cadre de l'étude PREDIMED.

    Les participants, 870 personnes âgées de 55 à 80 ans, avaient tous un risque cardiovasculaire élevé, sans antécédent de maladie cardiovasculaire. Parmi eux se trouvaient des fumeurs, des personnes obèses ou en surpoids, des personnes hypertendues. Ils ont suivi un des trois régimes suivants : un régime méditerranéen avec une consommation élevée d’huile d’olive extra vierge ou bien assorti de noix, ou encore un régime faible en graisses.

    Pendant le suivi qui a duré 8,9 années en moyenne, il y a eu 114 cas de factures liées à l’ostéoporose. Le tiers de personnes qui mangeaient le plus d’huile d’olive extra vierge a réduit de 51% son risque de fracture par rapport au tiers qui en consommait le moins. Les composés spécifiquement présents dans l’huile d’olive extra vierge pourraient avoir des bénéfices pour la santé osseuse. L’huile d’olive courante (que l'on trouve en Espagne), composée à 80% d’huile raffinée, ne serait donc pas aussi favorable.

    L’huile d’olive est conseillée contre le diabète et les troubles cardiovasculaires

    Hypertension, hypercholestérolémie, stress oxydant, sensibilité à l’insuline et inflammation, autant de paramètres santé qui semblent être équilibrés avec une consommation régulière d’huile d’olive.

    Ces bénéfices sont, en partie, attribuables à l’acide oléique ou oméga-9, qui réduit l’oxydation des graisses et augmente le cholestérol HDL (le "bon" - faire la différence? LDL “le laid“). Ses propriétés anti-oxydantes et anti-inflammatoires limitent également les dommages causés notamment par la pollution de l’air sur la santé vasculaire.

    Des chercheurs de l’université de Rome en Italie ont montré que l’huile d’olive vierge extra améliore les taux de glucose et de cholestérol dans le sang. Pour cela, ils ont testé l’effet de l’huile d’olive vierge extra ajoutée à un repas de type méditerranéen. 25 personnes (12 hommes et 13 femmes) en bonne santé ont participé. Ils ont mangé un repas typiquement méditerranéen avec ou sans huile d’olive extra vierge (10 g). Dans une autre partie de l'étude, les volontaires ont eu un repas méditerranéen avec 10 g d’huile d’olive ou 10 g d’huile de maïs.

    Résultats: dans la première partie de l’étude, 2 h après le repas, ceux qui avaient pris le repas avec l’huile d’olive avaient significativement moins de glucose et de cholestérol-LDL dans le sang, et plus d’insuline par rapport à ceux qui n’avaient pas eu d’huile d’olive. Dans la deuxième partie de l’étude, l’huile d’olive a amélioré les profils lipidiques et glycémiques, par rapport à l'huile de maïs : il y avait une plus faible augmentation du glucose, plus d’insuline et moins de LDL avec l’huile d’olive.

    Par conséquent, l’huile d’olive extra vierge améliore la glycémie après un repas. La prévention du diabète grâce au régime méditerranéen pourrait être due aux propriétés antioxydantes de l’huile d’olive : parmi les composants de l’huile d’olive vierge extra, l’oleuropéine réduirait le stress oxydatif ; les chercheurs suggèrent aussi d'explorer les propriétés d’autres composants (polyphénols).

    L'huile d'olive a des propriétés anti-cancer

     

    Un régime méditerranéen riche en huile d’olive extra-vierge diminuerait de manière marquée le risque de cancer du sein par rapport à un régime pauvre en graisses selon l’étude espagnole PREDIMED sur 4.152 femmes en bonne santé au début de l’étude.

    Dans cette étude, un groupe de volontaires a suivi un tel régime, l’huile d’olive représentant 15% de leurs calories ; un autre groupe a suivi un régime méditerranéen riche en noix ; le dernier régime était un régime pauvre en graisses. Après 5 années de suivi, 35 femmes ont développé un cancer. Les femmes du groupe "huile d’olive" sont celles qui ont été les moins touchées, avec une baisse du risque de 68% par rapport au groupe " pauvre en graisses ". Il y a eu aussi une réduction du risque dans le groupe "noix", mais celle-ci n’était pas significative au plan statistique.

    L’huile d’olive est riche en composés appelés polyphénols qui, expérimentalement, sont antioxydants, anti-inflammatoires et anti-cancer.

    Selon cette étude, chaque fois que le régime méditerranéen comprend 5% de calories supplémentaires apportées par l’huile d’olive, le risque de cancer du sein baisse de 28%.

    La propriété anticancer de l’huile d’olive est le résultat de l’activité d’un ensemble d’antioxydants, notamment des composés phénoliques comme l’hydroxytyrosol. Cette molécule est un polyphénol capable de d’éliminer les radicaux libre et les espèces réactives de l’oxygène (ROS). De même l’oleuropéine s’est avérée anti-cancéreuse (en limitant la prolifération des cellules anormales et en favorisant leur mort) contre de nombreux cancers : cancer du sein, mélanome, cancer colorectal… Toutes ces molécules limitent aussi les dommages causés à l’ADN, responsables des mutations cancérigènes.

    L'huile d'olive améliore les fonctions cognitives des seniors

    Il suffirait de consommer 20 à 30 grammes d'huile d'olive vierge par jour pour voir ses fonctions cognitives s'améliorer lorsqu'on a 65 ans ou plus. C'est ce qu'a montré une étude italienne sur 180 personnes, qui ont suivi soit un régime méditerranéen avec une variété d'huiles végétales, soit le même régime dans lequel toutes les huiles étaient remplacées quotidiennement par 20 à 30 grammes d'huile d'olive extra vierge. Après un an, les scores au test ADAS-cog qui mesure la mémoire, le langage, l'attention et d'autres capacités cognitives, se sont améliorés amélioré dans les deux groupes, mais plus encore dans celui qui prenait de l'huile d'olive extra-vierge.

    Les chercheurs pensent que l'huile d'olive extra-vierge a des effets neuroprotecteurs du fait de ses antioxydants.

    L'huile d'olive pourrait aider à prévenir Alzheimer

    Dans une étude chez l'animal parue dans Annals of Clinical and Translational Neurology, des chercheurs ont montré que l’huile d’olive extra-vierge protège expérimentalement du déclin cognitif et de la maladie d’Alzheimer. La consommation d’huile d’olive permet non seulement de protéger la mémoire et la capacité d’apprentissage mais également de réduire la formation de plaques amyloïdes et d’enchevêtrements neurofibrillaires -formés d’agrégats de protéine Tau- dans le cerveau, deux marqueurs de la maladie d’Alzheimer.

    Les chercheurs ont montré que l’huile d’olive est capable de réduire l’inflammation au niveau du cerveau et d’activer le processus d’autophagie qui permet aux cellules de se dégrader et d’éliminer les débris intracellulaires et les toxines, comme les paques amyloïdes par exemple.

    Pour leurs travaux, les chercheurs ont utilisé des souris " Alzheimer " présentant trois caractéristiques : une perte de mémoire, des plaques amyloïdes et des enchevêtrements neurofibrillaires composés de protéine Tau. Les souris ont été divisées en deux groupes qui ont reçu le même régime alimentaire mais pour l’un des deux groupes l’alimentation a été enrichie en huile d’olive extra-vierge lorsque les souris avaient 6 mois, avant l’apparition des symptômes de la maladie d’Alzheimer.

    Les résultats montrent qu’à l’âge de 9 et 12 mois, les souris ayant reçu l’huile d’olive ont de meilleurs résultats aux tests de mémoire spatiale, mémoire de travail et capacités d’apprentissage que les souris de l’autre groupe. Les chercheurs ont également noté des différences aux niveaux des cellules nerveuses : chez les souris du groupe " huile d’olive ", les synapses (connexion entre neurones) ont été préservées. Leurs cellules nerveuses présentent également une activation du processus d’autophagie plus importante et donc des niveaux réduits de plaques amyloïdes et de protéines tau phosphorylées.

  • Chocolat, ça alors!

    Selon le professeur Alyn Morice, responsable des études cardiovasculaires et respiratoires à la University of Hull le chocolat est un moyen plus efficace de soulager les chatouillements de la gorge ou la toux irritante que les médicaments en vente libre.

    L’expert en matière de toux fait référence à une étude récente dans laquelle les patients prenant un nouveau médicament contenant du cacao (par rapport au sirop pour la toux) ont constaté une amélioration significative de leur toux en deux jours.

    Une autre étude réalisée à l’Imperial College of London explique aussi qu’il existe dans le cacao un alcaloïde qui est plus efficace que la codéine pour supprimer l’envie de tousser.

    C’est logique: la texture du chocolat est plus collante que celle des médicaments contre la toux ordinaire, ce qui signifie que cet aliment est mieux équipé pour enduire votre gorge et protéger les terminaisons nerveuses qui déclenchent la sensation de toux.

    Un sirop au cacao serait déjà disponible depuis un moment dans les pharmacies du Royaume-Uni.

    L'histoire ne dit pas si un remède en pharmacie fait à base de cacao aurait un aussi bon goût que le chocolat! Mais c'est toujours plus naturel que de la codéïne, qui est un opioïde et envers laquelle il est plus dangereux de développer une dépendance qu'en ce qui concerne le chocolat!

  • Du vert sur la patate: danger!

    Il faut savoir que les pommes de terre contiennent des composés toxiques nommés alcaloïdes (solanine et chaconine). Ceux-ci leur procurent une protection contre différents pathogènes que l’on retrouve dans la nature.

    Dans notre organisme, la consommation d’alcaloïdes peut être causer différents symptômes (malaises gastro-intestinaux, sudation, bronchospasme, etc.).

    Lorsqu'ils sont consommés en grande quantité, les alcaloïdes peuvent entraîner de graves intoxications pouvant affecter le système nerveux central. La concentration en alcaloïdes de la pomme de terre s’accroît lorsque celle-ci est entreposée à température élevée ou à la lumière. Lorsque leur teneur en alcaloïdes est élevée, les pommes de terre peuvent avoir une teinte verte ou présenter des taches vertes.

    Amères ou pas, elles peuvent aussi provoquer une sensation de picotement dans la bouche. La cuisson de la pomme de terre ne détruit pas les alcaloïdes. Il est donc important de conserver les pommes de terre à l’abri de l’humidité et de la lumière, de bien retirer les taches vertes ou encore de jeter la pomme de terre complète s’il y a trop de ces taches.

    Et en cuisine.

    Cuite en robe des champs

    C’est le seul mode de cuisson qui confère à la pomme de terre un index glycémique modérée. La pomme de terre en purée à un IG particulièrement élevé et les frites et chips apportent beaucoup de matières grasses ainsi que des produits de glycation avancée à éviter.

    Cuisinez-là avec la peau pour faire le plein de fibres

    À poids équivalent, la pelure bio de préférence, contient de deux à trois fois plus de fibres que la chair de la pomme de terre. Après l’avoir bien nettoyée et faite tremper un bon quart d'heure dans de l'eau bicarbonaté (1 cuillère à soupe pour 750ml) il est avantageux de conserver la pelure de la pomme de terre. La pelure bio peut se frire et se consommer à l'apéritif.

    A la vapeur avec la peau puis au beurre et persil

    On conservera au maximum la vitamine C de la pomme de terre primeur, en la cuisant à la vapeur dans sa peau. La vitamine C est un antioxydant qui favorise l'absorption du fer. La pomme de terre est l’un des légumes les plus riches en vitamine C. Sa teneur est de l'ordre de 10 à 15 mg pour 100 g de pommes de terre de conservation.

    Une noix de beurre frais apportera un peu de vitamine A, une persillade un peu plus de vitamines C, B9 et carotène.

    La pomme de terre primeur est un délicieux complément de vitamine C (antifatigue, stimulant des défenses immunitaires). C'est un plat de la catégorie “féculents“ que l'on pourra régulièrement servir avec le vert d'un autre légume différent à chaque fois: salade, fondue d'épinards, blancs de poireaux….

     

    On débutera la cuisson dans de l’eau froide salée; Pour une cuisson homogène, choisir des pommes de terre de même calibre. Si vous conservez la pomme de terre entière pour la cuisson, transpercez-là d'une aiguille à tricoter de part en part afin d'éviter qu'elle n'éclate à la cuisson (en cas de très, très grosses pommes de terre du jardin, ce trou aidera à une cuisson plus rapide.

    Personnellement, après avoir lavé et fait tremper les pommes de terre, je les coupe en très gros cubes; je le fais cuire dans la cocotte minute avec un peu d'eau; je baisse le feu à chuchotement de la soupape et fait cuire 5 minutes. Je ne retire pas la soupape une fois le feu éteint, ainsi les pommes de terre finissent de cuire dans la vapeur qui reste dans le récipient. Il faut savoir que la cuisson en cocote-vapeur s'élève à environ 180°: cela peut détruire certaines vitamines mais vous compensez avec des herbes fraiches finement ciselées.

    Vous pouvez déjà remplacer l'eau par de la crème fraîche liquide; il ne vous restera plus qu'à l'assaisonner à votre goût et saupoudrer le tout de persil fin ciselé. C'est d'une rapidité!

     

  • Mon petit plaisir de fin d'année: irish coffe

    Aux deux réveillons, je m'offre ce petit plaisir.... comme je n'en fais qu'une tasse et une fois et que je ne prends pas la voiture pour sortir, direction le lit ensuite... je me dis que la fameuse recommandation: Boire modérément, je l'écris d'un ton léger...

    Pour ceux qui connaissent et feront comme moi, ce que vous devez savoir sur le whisky: comme vous vous en doutez, ce n'est pas diététique!

     

    Whisky: 238 calories

    100 grammes de cet aliment représentent une valeur énergétique de 238 calories ou kilocalories (ou 986 kilojoules). En moyenne, les produits de la catégorie liqueurs et alcools apportent une valeur énergétique équivalente à 230 kilocalories.

    Whisky: teneur en protéines, glucides et lipides

    Teneur pour 100 grammes (source: JDF d'après Anses)

    Nutriments whisky

    Nutriments

    Whisky: teneur pour 100 g

    Liqueurs et alcools: moyenne des aliments

    Protéines

    0,0 g

    0,0 g

    Glucides

    0,0 g

    5,6 g

    - dont sucres

    0,0 g

    3,8 g

    - dont amidon

    0,0 g

    0,0 g

    - dont fibres alimentaires

    0 g

    0 g

    Lipides

    0,0 g

    0,1 g

    - dont cholestérol

    0,0 mg

    0,0 mg

    - dont acides gras saturés

    0,0 g

    0,0 g

    - dont acides gras monoinsaturés

    0,0 g

    0,0 g

    - dont acides gras polyinsaturés

    0,0 g

    0,0 g

    Eau

    63 g

    64 g

    Alcool

    34 g

    30 g

    Whisky: apports en vitamines

     

    Whisky: teneur en vitamines

    Vitamines

    Part des apports journaliers recommandés

    Teneur pour 100 g

    Liqueurs et alcools: teneur moyenne pour 100 g

    Vitamine A (rétinol)

    0%

    0,0 µg

    0,0 µg

    Bêta-carotène (provitamine A)

    -

    0,0 µg

    1,4 µg

    Vitamine C

    0%

    0,0 mg

    0,0 mg

    Vitamine D (cholécalciférol)

    0%

    0,0 µg

    0,1 µg

    Vitamine E (tocophérol)

    0%

    0,0 mg

    0,0 mg

    Vitamine K1

    0%

    0,0 µg

    0,1 µg

    Vitamine K2

         

    Vitamine B1 (thiamine)

    1%

    0,0 mg

    0,0 mg

    Vitamine B2 (riboflavine)

    0%

    0,0 mg

    0,0 mg

    Vitamine B3 (niacine)

    0%

    0,0 mg

    0,0 mg

    Vitamine B5 (acide panthonéique)

    0%

    0,0 mg

    0,0 mg

    Vitamine B6

    0%

    0,0 mg

    0,0 mg

    Vitamine B9 (acide folique)

    0%

    0,0 µg

    0,0 µg

    Vitamine B12 (cobolamine)

    0%

    0,0 µg

    0,1 µg

    Whisky: minéraux

    Minéraux

    Part des apports journaliers recommandés

    Whisky: teneur pour 100 g

    Liqueurs et alcools: moyenne des aliments

    Calcium

    0%

    0,7 mg

    1,2 mg

    Phosphore

    1%

    4,9 mg

    28,5 mg

    Magnésium

    0%

    0,1 mg

    7,8 mg

    Potassium

    0%

    2,2 mg

    10,2 mg

    Sodium (sel)

    0%

    0,5 mg

    66,9 mg

    Fer

    0%

    0,0 mg

    0,5 mg

    Cuivre

    4%

    0,0 mg

    0,5 mg

    Zinc

    0%

    0,0 mg

    0,2 mg

    Manganèse

    0%

    0,0 mg

    0,0 mg

    Sélenium

       

    0,0 µg

    Iode

    1%

    1,5 µg

    1,1 µg

     

  • Il n’y a pas de mal à manger de la viande.

    N'en déplaise aux végans, spécistes et autres débiles mentaux...

    Bon sang! il y a des gens qui sont trop heureux -avec la peau du ventre bien tendue- sur cette terre pour s'inventer des croisades anti-ceci ou anti-cela.... bientôt, ils seront trop heureux-ses de se trouver un bout de viande à se mettre sous la dent... et, plus vite qu'il ne le croient encore!....

     

    Vous n’avez pas à vous sentir coupable, vous les carnivores!

    Si vous voulez être végétarien, pas de problème. Si vous voulez aller encore plus loin et être végan, alors je vous dis: allez-y et bonne chance! Votre vieillesse risque d'être pas triste avec des tas de soucis de santé. La sécu devrait ne pas prendre en charge ceux qui rendent leur corps malade parce qu'ils cèdent à des modes mortifères….

    Et les végans! n'oubliez pas de vous munir d'un casque anti-bruit pour ne pas entendre crier la salade qui pleure quand on la coupe!

    La nourriture est un choix personnel et je ne veux changer les préférences de personne. Je suis heureuse que notre industrie agroalimentaire diversifiée puisse satisfaire autant de besoins et de désirs différents.

    Mais personne ne devrait arrêter de manger de la viande pour les raisons énumérées par tous les écolo-bobos terroristes verts et l’insinuation désinvolte que les éleveurs, traitent le bétail avec cruauté… totalement inepte!

    La production de viande ne nuit pas à l’environnement, sa consommation est bonne pour la santé, et personne ne se soucie autant du bien-être des animaux que les éleveurs et les agriculteurs qui les soignent quotidiennement.

    Les éleveurs sont souvent critiqués parce qu’ils travaillent avec du bétail, car les animaux -parait-il- émettent des gaz à effet de serre et contribuent au changement climatique. Cependant, selon l’Agence de Protection de l’Environnement, la grande majorité des gaz à effet de serre provient des transports (29%), de l’électricité (28 %) et de l’industrie (22%). L’ensemble de l’agriculture ne représente que 9% – et le bétail n’en représente qu’une fraction.

    Non mais, il a fallu mettre des tas d'appareils au cul des vaches pour savoir cela! Grotesques, vous êtes… pour parler comme dans La Guerre des Etoiles.

    La viande est -on le sait bien- une excellente source de protéines et fait partie d’un régime alimentaire sain. Elle fournit un bon équilibre avec des légumes, des fruits et d’autres types d’aliments. C’est nutritif et délicieux.

    Dire que les animaux sont maltraités, rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité. D’une part, les animaux en mauvais état ne sont pas rentables. Les animaux en bonne santé apportent les meilleurs prix à la vente puisque on voit une viande de très bonne qualité.

    Les éleveurs veulent, aussi, qu’ils soient heureux.

    Cela signifie créer un environnement sans stress. Ils veillent à ce que chaque animal ait suffisamment d’espace pour brouter. Lorsqu'il est auprès d’eux, il tente de parler d’une voix monotone pour ne pas les effrayer. Lorsqu'on doit le déplacer, on ne le force pas à aller là où il ne le veut pas, mais l'éleveur le persuade de se diriger dans la bonne direction.

    Les animaux ne tombent pas souvent malades, en partie parce que l'éleveur les fait vacciner, tout comme on vaccine des enfants. Bien sûr, rien n’est infaillible et parfois, ils souffrent de maladies. Lorsque cela se produit, ils sont confiés à des vétérinaires pour le remettre en forme.

    Et quand vient le temps de les abattre, leurs derniers moments sont rapides et sans douleur. Les éleveurs prennent soin d’eux de la naissance à la mort.

     

  • Mangez du bœuf

    et des autres viandes!

    14 chercheurs de 7 pays différents remettent en cause les recommandations concernant les risques prétendus liés à la consommation de viande et de charcuterie.

    Il est établi aujourd’hui par les terroristes du réchauffement climatique (les vaches pètent, elles pourrissent tout) que la consommation de viande rouge et de charcuterie augmente le risque cardiovasculaire, le risque de cancer et même de diabète, même si les mécanismes en jeu ne sont pas tout à fait clairs. Pourtant c’est l’un des piliers sur lesquels les politiques de santé publique se fondent. Le terrorisme vert n'est pas près de mourir!

    Dans leurs nouvelles recommandations publiées dans les Annals of Internal Medicine, 14 chercheurs (présumés sans conflit d’intérêts) ré-analysent de nombreuses études.

    Pour ces chercheurs, les résultats des études sur lesquelles se sont basées les autorités de santé ne sont pas assez significatives et la qualité des preuves est trop faible. Ils ré-analysent plus d’une dizaine d’études tout en affirmant qu’il est difficile d’isoler l’effet d’un aliment particulier sur toute une vie.

    Leur but? Faire mûrir les recommandations, trop axées sur les bénéfices sociétaux et non individuels dans le but d’aller dans le sens d’une médecine personnalisée.

    Résultats: la diminution de la consommation de viande rouge entraînerait une très faible réduction du risque de complications cardiovasculaire et de diabète de type 2 avec 1 à 6 cas en moins pour 1000 personnes (pour une consommation de viande de moins de 3 portions par semaine).

    De même, la réduction de la consommation de viande à moins de 3 portions par semaine induirait une très faible baisse de la mortalité par cancer, avec 7 cas en moins sur 1000 personnes.

    En conséquence, ils concluent qu'il est possible de continuer à consommer (pour ceux dont c’est l’habitude) de la viande et de la charcuterie à raison de 3 à 4 fois par semaine… Nos paysans vont être contents! (ils précisent que leurs recommandations ne tiennent pas compte du bien-être animal et de l’impact environnemental de la consommation de viande; il faut donner des garanties aux assocs qui nous emmerdent en permanence!).

    Même si la consommation de viande et de charcuterie n'est pas obligatoire pour notre survie, (quoi, que) on peut consommer de 0 à 4 portions de viande par semaine et 0 à 3 portions de charcuterie hebdomadaires.

    La consommation de viande doit faire partie intégrante d’un régime riche en fruits et légumes et d’un mode de vie sain.

    Il vaut mieux utiliser des viandes issues des filières biologiques, et préférer si vous connaissez un bon boucher, une viande où la non-prise d’antibiotique est privilégiée.

    De préférence, la viande doit être débarrassée de toutes les graisses visibles avant cuisson, surtout si elle est issue d'un élevage conventionnel (car c'est dans la graisse que se nichent tous les polluants).

    Les cuissons longues à basse température sont préférables à celles à haute température et, surtout, les parties carbonisées et roussies soient supprimées avant consommation (phénomène des  AGE).

    Et aussi, si vous en trouvez, les charcuteries issues d’animaux nourris aux graines de lin (qui contiennent davantage d’oméga-3) et celles sans nitrites doivent être privilégiées. Mais alors, surtout pas de viande sous emballage!

  • C'est la saison!

    La citrouille, le potiron, le potimarron, sont des cucurbitacées classées dans la grande famille des courges. Les courges contiennent différentes molécules bénéfiques à la santé : alcaloïdes, flavonoïdes, acides linoléique, oléique, palmitique. La citrouille possède des propriétés anti-diabétiques, anti-cancéreuses et anti-inflammatoires. On consomme généralement ses graines et sa chair.

    Les graines de courge sont riches en protéines. Elles contiennent aussi des quantités intéressantes d’acides gras essentiels (acide linoléique) et de vitamine E, connue pour ses propriétés anti-oxydantes. Le fruit contient des carotènes, vitamines et minéraux.

    Vous trouverez des graines de courges ici:

    www.biotine-sep.com/ graines

    Voici quelques propriétés médicales de la courge appuyées par différentes recherches.

    Ses graines sont bonnes pour la prostate...

    ... Mais il ne faut pas en attendre des miracles, car les preuves restent minces. On les utilise traditionnellement pour soulager les troubles liés à l’hypertrophie bénigne de la prostate et un essai clinique en double aveugle contre placebo sur 53 hommes a montré qu'une association d'extraits de graines de citrouille et de palmier nain améliore significativement les problèmes urinaires (1). Dans un deuxième essai, des scientifiques américains ont testé l’efficacité d’un extrait de graines de citrouille, de palmier nain et d’ortie sur le même problème mais ne sont pas parvenus à des résultats concluants (2). Une troisième étude, de pharmacovigilance cette fois, menée sur 2245 personnes suggère qu'un extrait de graines de citrouille réduirait de 41% les symptômes de l’hypertrophie de la prostate sans effets indésirables (3). Les substances contenues dans les graines de citrouille agiraient sur la miction mais pas sur le volume de la prostate même si une étude menée sur des rats en 2006 a mis en évidence un effet bénéfique sur cet organe.

    Les caroténoïdes des fruits de courge ont aussi été associés à la prévention du cancer de la prostate (4). De plus, la cucurmosine, une protéine isolée dans le fruit de la courge musquée Cucurbita moschata a montré qu’elle était toxique vis-à-vis de certaines lignées de cellules cancéreuses (5).

    1- Carbin BE: “Treatment of benign prostatic hyperplasia with phytosterols”. Br J Urol 1990, 66(6) : 639-641.

     2- Marks LS: “Effects of a saw palmetto herbal blend in men with symptomatic benign prostatic hyperplasia“. J Urol 2000 May;163(5):1451-6.

     3- Friederich M: ”Prosta Fink Forte capsules in the treatment of benign prostatic hyperplasia. Multicentric surveillance study in 2245 patients.” Forsch Komplementarmed Klass

     4- Yadav M, Jain S, Tomar R, Prasad GB, Yadav H. "Medicinal and biological potential of pumpkin: an updated review." Nutr Res Rev. 2010 Dec;23(2):184-90. doi: 10.1017/S0954422410000107.

     5- Zhang B, Huang H, Xie J, Xu C, Chen M, Wang C, Yang A, Yin Q. "Cucurmosin induces apoptosis of BxPC-3 human pancreatic cancer cells via inactivation of the EGFR signaling pathway." Oncol Rep. 2012 Mar;27(3):891-7. doi: 10.3892/or.2011.1573

     

    Elle diminue le risque de cancer

    La citrouille est presque aussi riche que la carotte en caroténoïdes, des substances anti-oxydantes qui aident à lutter contre le cancer, les maladies cardiovasculaires ou les coups de soleil. Plusieurs études épidémiologiques ont établi un lien entre consommation de légumes riches en caroténoïdes et diminution du risque de cancer, notamment celui de la prostate, du sein et du côlon.

    Par ailleurs, la cryptoxanthine et l’alpha-carotène, deux autres caroténoïdes, sont capables, in vitro, d’inhiber la prolifération de cellules cancéreuses (1). De ce point de vue, les caroténoïdes alimentaires semblent supérieurs à ceux que l'on peut prendre sous la forme de suppléments (2).

    Des régimes riches en courge ont été associés à un risque réduit de cancer de l’estomac, du sein, du poumon et du côlon-rectum (3).

    1-Nishino H: “Carotenoids in cancer chemoprevention”. Cancer Metastasis Rev. 2002;21(3-4):257-64.

     2- Krinsky NI: “Carotenoid actions and their relation to health and disease.” Mol Aspects Med 2005 December;26(6):459-516.

     3- Yadav M, Jain S, Tomar R, Prasad GB, Yadav H. "Medicinal and biological potential of pumpkin: an updated review." Nutr Res Rev. 2010 Dec;23(2):184-90. doi: 10.1017/S0954422410000107.

     

    Elle protège les yeux du vieillissement

    La citrouille contient beaucoup de lutéine et de zéaxanthine, deux pigments caroténoïdes pour lesquels la rétine a une grande affinité: elle les utilise comme filtre contre la lumière bleue du rayonnement solaire, toxique pour les cellules rétiniennes. En 2001, une équipe des chercheurs de Floride a montré que les personnes ayant les taux les plus élevés de ces deux pigments dans leur rétine avaient un risque de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) diminué de 82%.

    Plusieurs études ont par ailleurs conclu qu’en consommant plus de lutéine et de zéaxanthine, soit par une alimentation riche en produits qui en contiennent, soit par une supplémentation, on augmente les taux rétiniens des deux pigments. La relation entre consommation de lutéine et zéaxanthine et risque de DMLA devra faire l’objet d’une étude clinique pour être confirmée.

    Bone RA: “Macular pigment in donor eyes with and without AMD: a case-control study.” Invest Ophthalmol Vis Sci. 2001 Jan;42(1):235-40.

     

    Elle augmente peu la glycémie

    La courge possède un index glycémique bas. Une méta-analyse a mis en évidence que des extraits de citrouille pouvaient contribuer à diminuer la glycémie chez l’animal et l’homme (1). Ces résultats confirment ceux obtenus en 2002 par une étude épidémiologique japonaise sur des personnes prédiabétiques et diabétiques. Les effets bénéfiques de la citrouille sont attribués aux caroténoïdes et à certains polysaccharides de la citrouille. Une étude récente suggère que ces substances pourraient prévenir la destruction des cellules qui synthétisent l’insuline et même les régénérer ! (2)

    La courge de Siam aurait un effet hypoglycémiant chez des lapins, mais aussi chez des patients diabétiques. Des polysaccharides de la courge joueraient  un rôle hypoglycémiant: ces polysaccharides augmenteraient les niveaux d’insuline et réduiraient le taux de glucose dans le sang (3).

    1- Caili F: “A review on pharmacological activities and utilization technologies of pumpkin.” Plant Foods Hum Nutr 2006 June;61(2):73-80.

     2- Tao X, Journal of the Science of Food and Agriculture, 2007.

     3- Yadav M, Jain S, Tomar R, Prasad GB, Yadav H. "Medicinal and biological potential of pumpkin: an updated review." Nutr Res Rev. 2010 Dec;23(2):184-90. doi: 10.1017/S0954422410000107.

     

    Elle favorise le système immunitaire et pulmonaire

    Des chercheurs américains ont passé en revue les études menées sur cet bêta-carotène. Leur conclusion : outre ses effets antioxydants, le bêta-carotène d'origine alimentaire favorise le fonctionnement de certaines cellules du système immunitaire en améliorant les échanges et l’activité de certaines cellules immunitaires. Il pourrait également avoir un effet bénéfique sur la fonction pulmonaire mais les fumeurs, s'ils peuvent consommer de la citrouille riche en bêta-carotène, devraient éviter les compléments de bêta-carotène qui peuvent augmentent leur risque de cancer.

    Bendich A., From 1989 to 2001: what have we learned about the "biological actions of beta-carotene"? J Nutr. 2004 Jan;134(1):225S-230S.

     

    Elle possède des propriétés antimicrobiennes

    D'après une revue de 2010, l’huile de pépins de courge inhibe de nombreuses bactéries : Acinetobacter baumanii, Enterococcus faecalis, Escherichia coli, Klebsiella pneumoniae, Pseudomonas aeruginosa, Salmonella typhi, Seratia marcescens ou encore le staphylocoque doré. De plus trois protéines de courges, appelées MAP2, MAP4 et MAP11, ralentissent la croissance des cellules de levures, MAP11 étant la plus efficace. Une autre protéine, appelée Pr-1, a des propriétés antifongiques.

    Vous trouverez des graines de courges ici:

    www.biotine-sep.com/  macérat huileux

     

    Pour choisir une courge mûre pleine de saveurs et de nutriments voici quelques conseils

    Si vous achetez une courge entière, choisissez-en une qui a encore son pédoncule, afin de garantir une meilleure conservation par la suite.

    Vérifiez l’écorce, elle doit avoir ni traces de coup ni fissuré.

    La courge doit être ferme voire très dure au touché. S’il y a une zone un peu molle c’est signe d’un début de pourrissement, il vaut mieux éviter.

    Si vous achetez un morceau de courge, la chair de la courge doit avoir une couleur uniforme sans tâche, sinon elle deviendra molle et visqueuse.

    Pour conserver une courge entière, un endroit sec et frais fait parfaitement l’affaire pendant plusieurs semaines et jusqu’à 3 mois. Si vous avez une cave ou un réduit dont la température se situe aux alentours de 10-12°C, elle pourra y rester entre 3 et 6 mois selon la variété.

    Si vous préférez couper votre courge ou acheter juste un morceau, aucun souci. Il est alors préférable de conserver les morceaux au réfrigérateur bien emballés avec du film alimentaire pendant quelques jours dans le bac à légumes. Mais, bon, vous savez ce que je pense des films polyéthylène…. essayez avec un  linge propre et fin

    La conservation la plus longue se fait au congélateur: un an environ. Mais il faut alors la cuire au préalable et mettre les morceaux dans un sac ou un contenant hermétique pendant 1 an environ.

    En cuisine

    Pour préparer la courge, lavez-la puis essuyez-la. Attention pour la découpe de la courge munissez-vous d’un grand couteau bien aiguisé ainsi que d’un torchon pour bien la caler sur la planche.

    Coupez-la en deux puis retirez les graines et les filaments au centre avec une cuillère.

    Coupez la courge en quartiers pour faciliter l’épluchage à l’aide de l’économe, mais vous n’êtes pas obligé d’enlever l’écorce, elle est comestible et n’altère pas le goût des préparations.

    Pour la peau, plus ou moins épaisse des courges, une astuce: la retirer seulement après cuisson (elle s’enlève alors toute seule. Notez que le potimarron a une peau très fine qui ne nécessite pas d’être épluchée.

    Puis recouper éventuellement en fonction de la préparation.

    Cuisson:

    A la poêle: vous pouvez faire sauter des dés de courge avec de l’huile d’olive, du beurre (ou encore la graisse de canard) et un peu d’ail pour accompagner des viandes rouges ou des gibiers.

    Au four: en morceaux, en lamelles ou encore entière, vous pouvez la faire cuire avec des épices ou des herbes comme le romarin ou le laurier, de l’ail, des oignons pendant 40 à 50 minutes.

    En soupe: dans un bouillon avec de l’ail, des oignons et une branche de thym, laisser cuire les cubes de courge pendant environ 15 minutes puis les mixer après avoir retiré la branche de thym. Arrosez d'un filet d'huile de noix ou noisettes.

    La soupe de courge est délicieusement relevée par de la muscade fraîchement râpée (ou du gingembre), celle de potimarron peut s’accompagner d’éclats de châtaignes, et toutes les soupes de courge peuvent être parsemées de magret séché et saupoudrée de persil haché au moment de servir.

    Vous pouvez ajouter d’autres épices, de la crème ou du lait de coco, du fromage, des lardons de cansalade… Ma cousine y rajoute une poignée de riz et ensuite, elle mixe.

    Dans une eau bouillante, avec un oignon une feuille de laurier et du gros sel, laissez cuire les morceaux de courge pendant 20 minutes.

    En gratin: faites cuire les morceaux de courge puis écrasez-les en purée. Garnissez un plat à gratin (beurré) de la purée. Parsemez de fromage râpé (du comté pour le goût) puis enfournez pendant 10 minutes à 200°C.

    Vous pouvez les laisser entiers et rajouter de la crème fraîche.

    A l’autocuiseur: cuire pendant environ 5 minutes la courge coupée en gros cube(s avec un verre de crème fraîche: la soupe est presque prête) après la mise en rotation de la soupape et baisser le feu dès que cette dernière tourne: elle doit juste chuchoter. Mixer en soupe.

    Ainsi cuite al-dente, vous pouvez la passer à la poêle dans de l'huile d'olive ou de la crème fraîche liquide; saupoudrez de persil haché au moment de servir.