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OCCITANIE - Page 209

  • Faut pas mentir!

     

    La viande était en pratique la principale source de protéines jusqu’à l’invention de l’agriculture il y a 10 000 ans. De nos jours elle n’est plus la seule source alimentaire de protéines. Est notamment cultivée toute une famille de plantes, famille des légumineuses appelée ensuite papilionacées et aujourd’hui fabacées qui ont une racine capable de fixer l’azote atmosphérique et dont les graines sont riches en protéines.

    Les représentants alimentaires de cette famille sont les fèves, les haricots, les lentilles, les pois, etc. dont les graines riches en amidon sont désignées sous l’appellation féculents.

    Selon les tables Ciqual 2016 de l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail), les teneurs en protéine pour 100 grammes des principales sources végétales sont les suivantes: tofu (soja)10 g, lentilles cuites 8 g, pain 8 g, pâtes cuites 4 g.

    L’Anses vient de séparer les fabacées des légumes pour en faire une classe spécifique "en raison de leur teneur en fibres et en protéines". L’agence propose de diminuer la viande dans la ration et d’augmenter l’apport de légumineuses. L’impératif de 5 fruits et légumes (à défaut de huit) par jour est maintenu mais l’exclusion des fabacées de la classe des légumes va rendre très compliquée son observance…

    "Les légumineuses constituent une excellente source de protéines: 100 g de légumineuses apportent autant de protéines que 100 g de viande, de poisson ou d’abats sans apporter de graisses saturées“.  clame Aymeric Caron, l’auteur de No steak (Thierry Souccar Editions). Les vaches sont sauvées…

    C’est une tromperie. C’est vrai chimiquement parlant mais faux alimentairement parlant. Il est exact que les lentilles crues contiennent autant de protéines que la viande mais on ne peut pas manger les lentilles crues. Il faut les faire cuire. À la cuisson, les légumes secs triplent de volume et, cuits, leur teneur en protéines tombe à environ 8 g pour 100 g seulement contre 27 g pour 100 g pour un bifteck grillé (Tables Ciqual, 2016).

    Pour un apport protéique équivalent à celui d’un steak de 150 g, il faudrait donc ingérer… 500 g de lentilles cuites ! Nous ne sommes pas capables d’ingérer, et de façon répétée, une telle quantité (énorme volume) et notre système digestif est, lui, incapable de la digérer.

    Par ailleurs, à la différence de la viande, les légumineuses ne fournissent pas tous les acides aminés essentiels mais ont pour certains un acide aminé en quantité limitante, ce qui oblige à les associer à une autre source de protéines végétales (céréales) pour obtenir un bon rapport d’acides aminés. Les légumineuses sont ainsi suffisantes en lysine et limitantes en méthionine alors que les céréales (maïs, riz, blé, orge) sont suffisantes en méthionine et limitantes en lysine.

    Donc, les lentilles ne peuvent ni quantitativement ni qualitativement remplacer la viande (trop faible teneur en protéine, composition en acides aminés mal adaptée).

    La consommation de lentilles ne peut clairement pas constituer un apport protéique suffisant pour les besoins quotidiens. Le pain ayant une teneur en protéine égale à celle des lentilles cuites, il vaudrait mieux pour des raisons organoleptiques (qui est susceptible d’exciter un récepteur sensoriel) et de physiologie digestive remplacer l’apport protéique de la viande par du pain plutôt que des lentilles.

    La seule solution pour remplacer les sources animales serait la mise au point de procédés d’extraction et concentration des protéines à partir de sources végétales, ainsi que le suggère Alex Tabarok dans une publication récente. Sans doute sommes-nous alors loin des considérations sur les qualités organoleptiques et gastronomiques…

    Dans l’état actuel des choses (et de nos habitudes alimentaires) seules les protéines animales peuvent nous permettre d’assurer l’apport protéique correspondant à notre besoin physiologique. Malgré notre empathie pour ces animaux, il parait encore difficile de se passer des vaches, des porcs, des poulets et des poissons.

     

  • Gloire à notre France éternelle!

    Gloire aux forces de police et aux militaires français!

    Pensées émues au jeune homme décédé et aux blessées, à leur famille et ami-es.

    La France est éternelle, elle vaincra car elle résiste et résistera toujours!

    Que les assassins et ceux qui les aident soient maudits pour l'éternité, pour les siècles des siècles; maudits soient leurs ancêtres et leurs successeurs ad vertam aeternam!

  • Quelqu'un peut me dire depuis quand la guerre en Albanie?

    Toulouse(31): Les tentes de réfugiés albanais se multiplient à Saint-Cyprien

    Depuis plusieurs jours, elles font partie du paysage de l’avenue Étienne Billères, proche de la Patte d’Oie. Quatre tentes, installées à même le trottoir, juste devant l’entrée de la veille sociale, structure municipale en charge de l’orientation sur les questions d’hébergement, où se pressent chaque jour des centaines de réfugiés et de demandeurs d’asile. Les habitants des tentes le sont aussi. La préfecture de Haute-Garonne a recensé deux familles -avec cinq enfants- l’une primo arrivante, l’autre qui était hébergée à l’hôtel par l’État jusqu’au 22 février dernier, et aurait refusé une orientation vers un centre d’accueil pour demandeurs d’asile. Tous sont Albanais.

    Les Albanais figurent parmi les cinq premières nationalités dans les chiffres de demande d’asile à Toulouse. Des chiffres qui, selon la préfecture, ont "très fortement augmenté" en 2017 par rapport à l’année précédente. En 2016, l’Albanie était devenue le premier pays d’origine pour les demandeurs d’asile en France, avec 7 432 demandes enregistrées par l’Office français de protection des réfugiés et apatrides.[…]

    Dans la cité, les habitants parlent d’une collaboration paisible, même si l’on sent poindre quelques tensions. "Des tentes, il y en a depuis plus d’un an ici, raconte un locataire. Mais il y a une semaine, une nouvelle vague d’habitants est arrivée." Il parle d’immigration économique, évoque aussi un pays qui n’est pas en guerre[…]

    La Dépêche

  • Le boudin toulousain

    Le boudin à la viande est une spécialité du sud-ouest. Appelé boudin béarnais en Aquitaine ou galabar dans le Tarn, il s'agit d'un boudin dans lequel la tête du cochon est cuite plusieurs heures au bouillon, avant d'être désossée, coupée en petits morceaux et mélangée au sang de porc. Cette farce est ensuite embossée dans de gros boyaux et cuite à feu très doux dans le bouillon. Ce boudin peut se manger froid, comme du saucisson, ou chaud, poêlé nature ou avec des pommes, des oignons ou des châtaignes.

    Perso, je l'aime à peine cuit avec de l'ail et du persil. Servi sur de la purée. Ou avec des pommes de terre en robe des champs…. parfois, je le cuit à peine et dans la purée je rajoute une fricassée d'oignons. On peut utiliser un confit d'oignon maison, bien sûr.

    Il existe également du boudin à l'oignon que l'on peut également faire cuire ou consommer cru, comme on le fait avec du saucisson.

    Confit d'oignons maison

    Peler vos oignons, les couper en cubes; les faire cuire à feu doux avec de la graisse de canard (ou de l'huile d'olive, si vous insistez); quand c'est bien brun, ajoutez un demi-verre de vinaigre et deux à trois morceaux de sucre; saupoudrez de thym en fleurs, de coriandre moulue, etc… Laissez réduire au maximum et c'est prêt!

    Mettre dans un pot à visser en verre et au réfrigérateur; se conserve environ une semaine.

    L'utiliser avec des côtelettes, côtes d'échine, poissons blancs, dans des pâtes, du riz, sur la purée, etc…

  • Comment hériter plus vite?

    … en dissuadant sa grand-mère de faire le vaccin anti-grippe!

     

    L’épidémie de grippe responsable de 13000 décès

    Précoce et longue, l’épidémie de grippe saisonnière a été marquée cette année par une forte proportion d’hospitalisations ainsi qu’une surmortalité notable. Selon Santé publique France, la mortalité attribuable à la maladie a été estimée à 13 000 décès.

    (il faut savoir qu'il y a 5 ans, elle ne faisait que 3 à 5000 décès maxi en France… le triplement provient du fait que l'on ne vaccine plus les personnes âgées)

    Cette année l’épidémie de grippe a débuté précocement en Ile-de-France au cours de la semaine du 4 au 10 décembre. Elle s’est ensuite propagée en quatre semaines à l’ensemble des régions métropolitaines. Elle a ensuite duré 16 longues semaines pour s’achever dans l’ensemble des régions de métropole fin mars.

    Hospitalisations et cas graves en hausse

    Au cours de l’épidémie, près de 2,4 millions de consultations pour syndrome grippal ont été relevées. Si cela correspond à une ampleur modérée en ambulatoire, le nombre d’hospitalisations pour grippe a été lui le plus élevé depuis 2009-2010. Parmi ces patients hospitalisés, 20% étaient âgés de moins de 5 ans et 53% de 65 ans et plus.

    Le nombre de cas graves de grippe admis en réanimation est également le plus élevé depuis la saison 2009-2010, (2009-2010 est l'arrivée de la grippe dite A H1N1, la fameuse grippe qui a fait si peur au gouvernement de l'époque) avec 2 915 cas depuis le 1er novembre 2017.

    Enfin, l’excès de mortalité attribuable à la grippe est estimé à environ 13 000 décès tous âges confondus. Ces décès concernent des personnes de 65 ans et plus à 93%.

    Un vaccin moyennement efficace

    L’efficacité modérée du vaccin contre le virus de type B/Yamagata, qui a eu un impact important chez les personnes de 65 ans et plus, ainsi que la couverture vaccinale toujours insuffisante (45,6%) chez les personnes ciblées ont contribué à la sévérité de cette épidémie », souligne Santé publique France.

    Pour la saison 2018/2019, la composition vaccinale reste inchangée pour la valence H1N1. Elle sera néanmoins modifiée pour les valences H3N2 et B/Victoria, selon les recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

    Source:  Santé publique France, 25 avril 2018

     

  • Aliments à éviter selon votre traitement médical

    Lorsqu’on suit un traitement médicamenteux, on pense aux effets secondaires des produits mais souvent pas à comment le corps les absorbe.

    Si certains d'entre vous savent que le jus de pamplemousse doit être évité pendant un traitement, ce n’est toutefois pas le seul aliment à avoir une mauvaise interaction avec les médicaments. Voici la liste des aliments à éviter en fonction du traitement.

    Le jus de pamplemousse

    Il faut éviter la consommation de ce fruit ainsi que son jus lors de la prise de médicaments hypocholestérolémiants du type statines, d'anti-histaminiques, d'hypotenseurs, de pilule contraceptive, d'anti-acides, de sirops contre la toux ainsi que les traitements de la thyroïde.

    Les légumes à feuilles vertes

    Lors des traitements anticoagulants, il faut éviter la consommation d’aliments riches en vitamine K pour éviter l’effet inverse ainsi que des complications.

    Les aliments riches en tyramine

    Le chocolat, les fromages très affinés, les viandes fumées, séchées ou encore transformées, le soja fermenté et la bière pression sont des aliments à éviter, car riches en tyramine (un dérivé de l'acide aminé tyrosine qui agit en tant qu'agent libérateur de catécholamines) en cas de prise d'antidépresseurs de type inhibiteurs de la monoamine oxydase (ils peuvent alors augmenter de trop la pression artérielle), mais aussi avec les traitements pour limiter les symptômes de la maladie de Parkinson.

    L’alcool

    C’est bien connu, il faut éviter l’alcool lorsqu’on prend des médicaments, mais certains sont plus dangereux notamment les antidépresseurs, les neuroleptiques ainsi que les antibiotiques.

     

    La caféine

    Le café, les sodas, et une forte consommation de thé sont à éviter lors de prise d'antibiotiques, surtout ceux qui sont utilisés contre les infections urinaires.

    Le lait

    Le lait limite l’absorption des antibiotiques de type tétracyclines à cause d'une forte teneur en ions calcium du lait et de l’antibiotique qui finissent en compétition dans l’organisme.

    En pratique:

    Il est recommandé de toujours demander au pharmacien les conseils adaptés à votre traitement.

    Sources:

    Agence National de sécurité du médicament et des produits de la santé

    https://www.uspharmacist.com/article/fooddrug-interactions

     

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    13 médicaments qui font grossir

    De nombreux médicaments influencent le poids, parmi lesquels antidiabétiques, antidépresseurs, anti-épileptiques et anti-psychotiques.

    Ils sont censés vous soigner, mais ils vous font parfois grossir ou maigrir... Des scientifiques de la Mayo Clinic  (Rochester, Minnesota) publient dans la revue Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism une liste de médicaments courants qui influencent le poids des patients.

    La prise de poids ou la perte de poids est un effet secondaire qui peut être associé à différents médicaments. Les médecins doivent connaître ces effets secondaires lorsqu'ils prescrivent ces médicaments à leur patient afin de l’informer des risques pour qu’il adapte son hygiène de vie.

    Ici, les scientifiques ont mené une revue de littérature systématique et une méta-analyse pour faire une synthèse des médicaments couramment prescrits et associés avec des changements de poids. Ils ont recherché dans les bases de données internationales des essais cliniques qui comparaient un médicament à un placebo et mesuraient les changements de poids.

    Résultats: 257 essais cliniques randomisés portant sur 54 médicaments et 84.696 patients ont été inclus dans l’analyse. Un gain de poids était associé avec les médicaments suivants:

    • des antidépresseurs: amitriptyline (1,8 kg), mirtazapine (1,5 kg),
    • des anti-psychotiques: olanzapine (2,4 kg), quetiapine (1,1 kg), risperidone (0,8 kg),
    • un anti-épileptique: gabapentine (2,2 kg),
    • des anti-diabétiques: tolbutamide (2,8 kg), pioglitazone (2,6 kg - médicament retiré du marché en France), glimepiride (2,1 kg), gliclazide (1,8 kg), glyburide (2,6 kg), glipizide (2,2 kg), sitagliptine (0,55 kg), natéglinide (0,3 kg).

    D’autres médicaments étaient associés à une perte de poids:

    • Des antidiabétiques: metformine (1,1 kg), acarbose (0,4 kg), miglitol (0,7 kg), pramlintide (2,3 kg), liraglutide (1,7 kg), exénatide (1,2 kg),
    • Des anti-épileptiques: zonisamide (7,7 kg), topiramate (3,8 kg),
    • Un médicament utilisé pour le sevrage tabagique: bupropion (1,3 kg),
    • Un antidépresseur: la fluoxetine (1,3 kg)

    Pour de nombreux autres médicaments, par exemple prescrits contre l’hypertension ou des anti-histaminiques, les modifications de poids n’étaient pas significatives ou les preuves faibles.

  • Les escrocs pullulent,

    … les autorités administratives laissent faire!

    Aussi, pour les pouvoirs publics -qui sont parfaitement au courant (depuis les années 70) du système organisé d'escroquerie généralisée par ces marabouts laissent faire?

    Voilà comment cela se passe: le “cabinet“ est en place de façon définitive, grâce à la complicité du propriétaire qui est parfaitement au courant puisque l'escroquerie est en place durant de nombreuses années:

    Un personnage africain s'installe dans l'appartement; il passe une annonce, toujours la même et sous le même nom; le personnage reste en place tant qu'il n'a pas grugé quelqu'un d'une très forte somme. Puis, il disparaît sans laisser de trace.

    Un autre personnage vient s'installer dans l'appartement; prends le nom et fait de la pub, la même, dans les mêmes journaux. Il attend une bonne poire; l'escroque et s'en va; un autre prends la place.

    Ils jouent sur le fait que les “blancs“ ne savent pas distinguer un noir d'un autre. Simple comme bonjour. Et il y aura toujours un con… de Français pour se faire avoir… plus de 40 ans que ça dure… le truc est imparable: si on arrête le personnage en place, l'escroqué ne peut pas l'identifier comme il faut, l'autre est libéré… j'ai même ouï-dire qu'il y avait des accords entre des gouvernements de pays en question et le gouvernement français pour qu'on n'emmerde pas trop ces escrocs… quand j'ai appris cela, j'avais une preuve, le nom d'un député qui avait raconté cela dans un article, à la suite d'une série d'escroqueries de ce genre… me souviens plus du nom du député… mais, je vous assure que je l'ai lu. Vraiment!

     

    Marabouts médiums, astrologues et autres voyants capables de tout contre rémunération... Au regard des annonces qu'ils sèment dans les boîtes aux lettres, ils semblent être légion dans l'Orléanais. Les policiers constatent cette prolifération de publicités. Le diocèse d'Orléans réaffirme ses différences.

    Les boîtes aux lettres orléanaises regorgent de leurs petites annonces. Vous avez sûrement trouvé celles de M. Madi. Grâce à lui, "si votre femme ou votre mari est parti(e), il (elle) reviendra et courra derrière vous comme le chien derrière son maître".

    Encore plus "balèze", il y a le professeur Madou (qui promet de résoudre tous les problèmes) ou Diaby "aux dons surnaturels" et aux 25 ans d'expérience. Il y a aussi M. Keilaty, à Montargis, ou M. Lamine qui prend même les "cas désespérés" tout en proposant une "facilité de paiement".

    Pas convaincu ? Il vous reste professeur Souaré, l'astrologue international, M. Gassam qui "rend invulnérable toute personne désireuse de l'être", maître Simakan (il parle espagnol !) ou, en dernier recours, le professeur Ibrahim qui réussit "là où les autres ont échoué". La liste est loin d'être exhausive!

    Avis de grosse compétition sur le marché du marabout et du guérisseur aux pouvoirs héréditaires ; marché qui paraît empièter sur les plates-bandes du catholicisme.

    Ce prêtre du diocèse d'Orléans confirme qu'un "certain nombre" de croyants consultent "ces gens" et que "certaines de ces personnes, chez les guérisseurs", renvoient même parfois vers l'Église en disant : "Ça me dépasse".

    "Le prêtre catholique reçoit une mission,

     il est accompagné par une équipe,

     il se forme et c'est gratuit !"

    Jean-Pierre Evelin, directeur de la communication pour le diocèse d'Orléans

    Dans cet univers, évoluent aussi "des francs-tireurs". Dans un territoire voisin  du Loiret, un prêtre exorciste aurait officié pendant cinquante ans sans mission officielle de sa hiérarchie...

    Alors que "le prêtre exorciste catholique reçoit une mission, il est accompagné par une équipe, il se forme et c'est gratuit", insiste Jean-Pierre Evelin, directeur de la communication pour le diocèse d'Orléans. Voilà la "différence" avec ces exorcistes freelance, ces marabouts et autres voyants aux promesses mirifiques.

    "Si tu as 54 ans... alors c'est 5.400 euros"

    La situation est parfois plus tendue... Un autre prêtre du diocèse se souvient d'un jour où il s'est mis en colère. Une paroissienne était entrée en contact avec un marabout et, afin d'évaluer ses honoraires, ce dernier lui aurait dit : "Tu as 54 ans... alors c'est 5.400 euros". Était-ce un début d'escroquerie?

    L'automne dernier, deux retraités orléanais de 69 et 74 ans ont eu moins de chance. Ils avaient un différend avec un garagiste. Et le couple a pu compter sur ce marabout d'une quarantaine d'années pour les aider à se délester de 15.000 euros, sans l'ombre d'un résultat probant. L'affaire est allée jusqu'en correctionnelle...

     Les victimes ne présentaient apparemment pas de vulnérabilité particulière. Elles étaient juste un peu en détresse et sont tombés sur l'escroc qui avait démarché jusqu'à Blois (Loir-et-Cher).

    Ce type d’affaire est rarement signalé car les personnes qui adhèrent à ce système ne déposent pas plainte.

    Cet hiver, les policiers orléanais ne répertoriaient pas d'autres plaintes pour escroquerie en lien avec la voyance  "Ce type d’affaire est rarement signalé car les personnes qui adhèrent à ce système ne déposent pas plainte. Il y a une forte acceptation morale", regrette la police nationale d’Orléans.

     

    Les forces de l'ordre ne sont pas dupes : "Il y a plein d'annonces qui prospèrent,

    il est essentiel de sensibiliser les citoyens sur ce démarchage. S'il y avait des plaintes, il pourrait y avoir des réponses pénales."

    En octobre 2012, justement à la suite d'une plainte et d'un jugement devant le tribunal correctionnel d'Orléans, trois ans de prison, dont un ferme, ont été prononcés à l'encontre d'un faux voyant... mais vrai escroc. L'accusé a été contraint de rembourser la victime dans son intégralité.

    https://www.larep.fr/orleans/insolite/religion-spiritualite/2018/04/28/quelles-differences-y-a-t-il-entre-un-pretre-exorciste-catholique-et-un-marabout_12812320.html